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  • Connexions éducatives « les rencontres du numérique » en Picardie le 17 avril

    Connexions éducatives « les rencontres du numérique » en Picardie le 17 avril

    Conférences, ateliers numériques, jeux, parcours artistique, découverte du patrimoine… sont proposés aux élèves, enseignants et au grand public, sous chapiteau et dans les écoles (ESAD et ESIEE). Le programme se décline selon que vous soyez issus de la communauté éducative, que vous soyez écoliers, lycéens, étudiants, ou tout public.

    Avec une programmation spéciale le vendredi 17 avril pour les enseignants et les scolaires.

    Pour la partie professionnelle, sont invités les référents numériques des lycées, ceux des collèges connectés, les étudiants de l’ESPE, les professeurs documentalistes, des professeurs d’art plastique, des chefs d’établissements de l’Education nationale et de l’Enseignement agricole ; soit au total 250 personnes.

    Certains ateliers et tables rondes ne s’adressent qu’à un public particulier, d’autres conférences, comme celle de Michel Guillou, s’adressent à tous les professionnels présents.

    22 classes de collèges et de lycées picards, accompagnées de leurs professeurs suivront par ailleurs un parcours tout au long de la journée pour s’initier au codage, à la MAO ou découvrir des installations artistiques. L’objectif est de valoriser les projets des élèves, d’interroger leurs pratiques et d’éveiller leur curiosité.

    Les rencontres se dérouleront à Amiens, à l’Ecole supérieure d’art et de design (ESAD) et à l’École supérieure d’ingénieurs en électrotechnique et électronique (ESIEE).

    • A l’ESAD, « Connexions artistiques » , ateliers artistiques et des installations
    • A l’ESIEE, «Connexions découvertes », ateliers, conférences, démonstrations…
    • Sous le dôme installé entre les deux écoles, « Connexions ludiques », ateliers et jeux
    • Deux parcours seront par ailleurs proposés, « Petite poucette », parcours artistique créé par le collectif 2Roqs, en hommage à l’œuvre de Michel Serres, ainsi qu’une découverte ludique du patrimoine du quartier.

    De nombreux partenaires se sont engagés aux côtés de la Région pour organiser ces Rencontres : établissements d’enseignement supérieur, laboratoires de recherche, Rectorat, enseignement agricole, CANOPÉ, Amiens Métropole, la DRAC et la DRJSCS, les animateurs Picardie en ligne mais aussi le CRAJEP et le Mouvement associatif de Picardie.

    Les objectifs sont pluriels, autour des enjeux du numérique :

    • réduire la nouvelle fracture numérique, relative aux usages, par la découverte et l’expérimentation de nouvelles pratiques ;
    • favoriser le développement personnel des jeunes et leur ouvrir de nouveaux horizons professionnels ;
    • valoriser et donner un nouvel élan aux dynamiques régionales de réussite éducative, de développement culturel et artistique, de promotion de l’innovation et de l’économie numérique.

     Plus d’infos : http://connexions.picardie.fr

  • e-doceo dévoile SkillCatch, sa nouvelle application mobile permettant à chacun de transmettre son savoir

    e-doceo dévoile SkillCatch, sa nouvelle application mobile permettant à chacun de transmettre son savoir

    [callout]SkillCatch, la nouvelle application d’e-doceo, a pour but de rendre la formation accessible à tous et d’ouvrir les portes de la pédagogie dans la vie quotidienne. Skillcatch est une application pensée pour tous, professionnels aussi bien que particuliers, qui permet de capter les talents de chacun, n’importe où et n’importe quand.[/callout]

    Une app pour capturer les talents

    « Capturer un instant de talent, c’est par essence saisir quelque chose d’éphémère et qui peut se produire à tout moment. C’est de ce constat qu’est née l’application », explique Jérôme Bruet, directeur général d’e-doceo.

    L’objectif de cette innovation est d’apporter à quiconque détecte un talent, la capacité de le capturer sans attendre, de manière simple et rapide à l’aide de son smartphone ou de sa tablette.

    SkillCatch a été pensée pour capter le savoir et le transformer en séquences formatives (micro- formations) dans le but de le transmettre au plus grand nombre : c’est un outil qui aspire à généraliser la conception et la diffusion de formations interactives. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit qu’e-doceo a décidé de proposer gratuitement son application sur les plateformes de téléchargement App Store et Google Play.

    Un MOOC personnel pour partager ses créations

    Chaque utilisateur de SkillCatch dispose d’une plateforme d’échange personnelle inclue avec l’application, appelée « My MOOC » (My Massive Open Online Course). Celle-ci lui permet de stocker toutes les séquences pédagogiques (appelées des Skatches) qu’il crée depuis son mobile. Il peut ensuite inviter ses proches ou ses collaborateurs directement depuis l’application à suivre la formation. Ils recevront alors, par email, un accès immédiat à son MOOC.

    « Avec SkillCatch, nous lançons un produit qui va révolutionner la manière d’aborder les savoirs informels. Tout le monde peut créer un Skatch en moins de 5 minutes, soit sur son propre savoir, soit sur celui des personnes qui l’entourent. On ne parle pas d’une petite évolution mais d’une véritable étape dans la chaîne du savoir. C’est ce qui a séduit les responsables du CeBIT » ,  conclut Jérôme Bruet.

    Une annonce en grandes pompes

    Parce que c’est en effet sur la scène principale du CeBIT, le plus grand salon des technologies de l’information au monde, que Jérôme Bruet a levé le voile sur SkillCatch.

    Chaque année, le CeBIT (Centrum für Büroautomation, Informationstechnologie und Telekommunikation, salon des technologies de l’information et de la bureautique), qui se tient à Hanovre en Allemagne, sélectionne les innovations les plus remarquables afin de les mettre à l’honneur aux côtés des géants du web et des nouvelles technologiques tels qu’Alibaba, Cisco, Microsoft, et bien d’autres.

    La présentation de la nouvelle application d’e-doceo a donc eu lieu en grandes pompes devant un parterre de plus de 500 professionnels du secteur et a été suivie en direct par près de 30 000 personnes grâce à une retransmission vidéo dont l’enregistrement est disponible sur le site : www.e-doceo.net

    Simultanément, e-doceo réunissait journalistes et clients autour d’événements organisés dans la plupart de ses filiales à travers le monde, afin de présenter son innovation : Barcelone, Bruxelles, Mexico, Montréal, Lausanne, Paris, Rio de Janeiro et São Paulo. Une sortie mondiale à la hauteur de l’événement.

    Les liens de téléchargement de l’application mobile SkillCatch sont disponibles sur le site e-doceo.

  • Comment aider les enfants et les jeunes à devenir  bilingue en anglais ?

    Comment aider les enfants et les jeunes à devenir bilingue en anglais ?

    [callout]Les 10 conseils de NovoEnglish, société spécialisée dans l’enseignement de l’anglais, auprès des jeunes de 6 à 24 ans[/callout]

    Novaenglish

    VO Please!

    Il adore aller au ciné et regarder la TV ? Habituez le, dès le plus jeunes âge, à regarder films et dessins animés en VO, cela stimulera sa mémoire visuelle et auditive. Plus grand, il apprendra des nouveaux mots et améliorera son accent.

    No more ‘.fr’

    Sports, loisirs, jeux, etc. Toute l’actualité qui intéresse votre enfant est disponible sur Internet et en anglais. Changez la langue de recherche de Google et visitez avec lui les sites anglophones ! Pour les plus grands, de nombreux sites d’information en France possèdent une version en anglais, par exemple : France 24

    London Calling!

    Toutes les chansons anglophones ne méritent pas forcément d’être étudiées ? Mais beaucoup d’entre elles permettent d’enrichir son vocabulaire très facilement. Petite visite sur Lyrics.

    Vidéo on Web

    De nombreux professeurs d’anglais partagent leurs cours gratuitement sur Internet sous forme de vidéos. A découvrir sur AnglaisCours.fr
    Le niveau est trop faible pour vous ? Ecoutez les conférences TED

    Words fly, writings remain

    Pour permettre à vos enfants de mieux se souvenir de ce qu’ils viennent d’étudier, encouragez les à l’écrire. Ils retiendront mieux.
    Afin de se remémorer une tournure de phrase ou les expressions les plus courantes, proposez leur de les écrire et faites les répéter plusieurs fois. Ils les retiendront beaucoup mieux sur le long terme.
    Voici quelques expressions anglaises les plus courantes !

    Antidisestablishmentarianism*

    Côté prononciation, une seule solution pour s’améliorer : lire à haute voix.
    Pour l’aider à bien prononcer, Forvo peut vous aider. Ce site vous permet d’écouter la prononciation en anglais de plus de 86.000 de mots, classés par catégories et avec un moteur de recherche.

    *Le mot le plus long en anglais dans le langage courant

    Oubliez les livres, read books!

    Un livre dans sa chambre ou un magazine en vacances, peu importe le lieu et le support, mais privilégiez l’anglais ! Cela aidera votre enfant à enrichir son vocabulaire et l’incitera à trouver et comprendre le sens des mots.

    Radio & Podcast

    Améliorer sa compréhension orale de l’anglais en restant en France, c’est possible ! Internet vous permet d’accéder gratuitement aux radios de langue anglaise partout dans le Monde. Vous cherchez des radios américaines, rendez-vous sur US-LiveRadio et faites vos choix.

    Vous préférez télécharger le contenu pour lui faire écouter sur votre/son Smartphone ? No problem, PodcastInEnglish propose des vidéos pour apprendre l’anglais et permet de télécharger les cours.

    Five!

    5 comme le nombre de nouveaux mots de vocabulaire à apprendre chaque jour. N’utilisez pas de liste de vocabulaire, c’est très démotivant pour un enfant, mais faites le sous forme de jeux.

    Speak It!

    Comment avez-vous appris votre langue maternelle ?

    La meilleure façon de permettre à votre enfant de devenir bilingue est de lui donner l’occasion de parler anglais. A l’étranger, avec des amis anglophones, ou plus simplement avec un professeur, pratiquer est la solution qui donne les résultats les plus rapides. NovoEnglish est le spécialiste des cours d’anglais de conversation pour les jeunes.

  • Les Google Glass à la conquête des visiteurs du Grand Palais

    Les Google Glass à la conquête des visiteurs du Grand Palais

    Googleglassgrandpalais_090415

    L’exposition Velázquez a ouvert ses portes il y a quelques jours au Grand Palais. Elle créé déjà l’évènement car c’est la première fois en France qu’une rétrospective est dédiée au “peintre des peintres”.

    Évènement dans l’évènement, le public pourra visiter l’exposition avec des Google Glass, et ce pour la toute première fois.

    La RMN – Grand Palais a choisi la plateforme GuidiGO, seule solution de ce type certifiée par Google Glass, pour offrir à ses visiteurs cette technologie innovante. Une expérience jugée bluffante par les premiers testeurs.

    Lorsque le visiteur muni des fameuses lunettes connectées s’approche d’une toile, celle-ci est identifiée grâce à la reconnaissance d’image. Il accède alors à un contenu, conçu par Acoustiguide, qui vient enrichir sa découverte de l’oeuvre.

    Ce contenu dynamique prend la forme d’une expérience non intrusive qui n’altère en rien sa relation directe avec l’oeuvre.

    Au fil du récit, et lorsque cela s’avère nécessaire au décryptage de l’oeuvre, des repères visuels guident l’oeil vers le détail évoqué dans le commentaire audio. Par moment, d’autres peintures apparaissent dans le champ de vision du visiteur, lui permettant de mettre en perspective et de comparer l’oeuvre exposée.

    Plusieurs commentaires vidéos du commissaire de l’exposition apportent également un éclairage approfondi. L’écran se met ensuite automatiquement en veille pour laisser le visiteur contempler librement l’exposition. Cet aspect ergonomique est un point clé pour Corine Barbazanges, Directrice Marketing de GuidiGO : “Notre application sur Glass a été conçue pour enrichir l’expérience du visiteur, et surtout pas pour s’y substituer. C’est un aspect que les équipes de la RMN – Grand Palais avaient particulièrement à coeur.”

    En février dernier, le musée avait réalisé une première expérimentation auprès de quelques heureux privilégiés lors de l’exposition “Niki de Saint Phalle”. Convaincu de la pertinence de l’expérience pour ses visiteurs et séduit par la simplicité et la fiabilité de l’application GuidiGO, le Grand Palais offre aujourd’hui au public la possibilité de profiter à son tour de cette visite pas comme les autres lors de l’exposition Velázquez.

    Pour les visiteurs, nul besoin d’être féru de technologie pour se lancer dans l’expérience.

    Toute personne sachant utiliser un smartphone est capable de suivre une visite sur Glass.

    Il suffit de quelques minutes pour se familiariser avec leur usage et acquérir les deux gestes simples pilotant l’application. On oublie rapidement le dispositif pour se laisser absorber, mains libres, par sa découverte des oeuvres. La visite devrait intéresser un public différent, probablement plus jeune mais pas seulement, notamment parmi les réfractaires aux traditionnels audio-guides.

    David Lerman, CEO de GuidiGO, conclut : “Ce nouveau mode de visite ouvre la voie à ce qui devrait être une tendance lourde de la médiation culturelle numérique dans les années à venir. Dès aujourd’hui, la plateforme GuidiGO permet à n’importe quelle institution culturelle de proposer ce type d’expérience, sans avoir à se soucier des aspects techniques et en se concentrant sur ce qui compte le plus pour elle : la qualité du contenu offert à ses visiteurs.”

    Plus d’infos :
    Vous souhaitez tenter l’expérience ? Réservez votre paire de Google Glass sur le site du Grand Palais : inscrivez-vous ici
    Exposition Velázquez – Grand Palais, Paris – du 25 Mars au 13 Juillet 2015

    Nous avions déjà parlé de Guidigo sur Ludomag.com.

  • BIC EDUCATION fête ses 2 ans !

    BIC EDUCATION fête ses 2 ans !

    « Que de chemin parcouru… ensemble ! », tel est le premier bilan dressé par l’équipe BIC EDUCATION : ce sont bien les remontées des utilisateurs, les remarques, et même les détournements par rapport aux usages attendus, qui ont fait de la solution BIC ce qu’elle est aujourd’hui – une solution de classe mobile simple, sûre, partageable, facile et rapide à prendre en main, au service des apprentissages fondamentaux et des besoins éducatifs particuliers.

    Le détournement ? Les usages en Collège connecté, pour les classes de SEGPA, d’UPE2A, d’IM-Pro en sont une parfaite illustration. Mais il faut aussi citer l’extraordinaire accueil fait aux ardoises numériques et au logiciel pédagogique BIC Connect dans les classes de CLIS, de CLIS TED, d’ULIS et d’IME, tant du côté des élèves que de celui des enseignants.

    La plateforme Ressources, qui quant à elle fête sa première année d’existence (elle a été livrée en mise à jour gratuite en février 2014) et a considérablement fait évoluer les usages :

    elle référence aujourd’hui des dizaines de sites pluridisciplinaires, ressources en ligne d’accès gratuit ou sur abonnement, émanant d’éditeurs privés ou publics, mais aussi des ouvrages numériques éditoriaux téléchargeables

    (là aussi gratuits ou payants), pour une utilisation en local hors ligne, et enfin des supports d’activités et des séances partagés entre pairs sous licence Creative Commons, modifiables et adaptables à chaque contexte d’utilisation en local.

    Ces usages des Ressources viennent très utilement compléter l’autre facette de BIC Connect :

    la capacité à importer ses documents personnels « à plat » en les rendant inscriptibles pour chaque élève

    (par activation de l’écriture sur le document) et la création de supports interactifs « sur mesure » grâce aux modules de création internes au logiciel. Le tout se combinant dans des séances pédagogiques en différenciation.

    En ligne de mire du côté des ressources, le format interopérable ePub3 (livre numérique enrichi), sur lequel les équipes BIC EDUCATION travaillent au sein du consortium LINUM, lauréat en 2014 de l’Appel à projets e-éducation 3 : ce projet permettra à terme d’accueillir dans l’environnement BIC Connect tous les catalogues des éditeurs de livres numériques ePub enrichis pour l’éducation…

    Autre axe de travail de BIC EDUCATION au sein de LINUM : développer un portfolio numérique Elève interopérable pour la liaison CM2-6e, dans le cadre des nouveaux programmes.

    Que de chemin parcouru ensemble !
    www.bic-education.com

  • Ennui et plaisir du numérique

    Ennui et plaisir du numérique

    Les objets numériques sont mis en avant pour leurs fonctions d’efficacité, de divertissement et de communication. En les valorisant sur les segments de l’efficience et du plaisir, la mercatique a certainement favorisé leur omniprésence. Il suffit désormais d’évoquer la perte d’un ordiphone ou des données informatiques personnelles, pour éveiller une angoisse significative.

    L’éducation tente d’ailleurs de se saisir de l’engouement suscité par ces dispositifs en apprentissage. Cela dit, une frange de la population semble prendre du recul. Cette position touche même des jeunes qui ont pourtant connu les ordinateurs et les réseaux pendant presque toute leur vie.

    Ce faisant, ils esquissent une notion du plaisir qui ne s’opposerait plus de manière classique à la douleur, mais à l’ennui et à l’effort.

    Au contact des outils numériques, les sujets n’opposent plus le plaisir à la douleur mais à l’ennui, à l’effort intempestif et la défiance. Cette évolution sémantique pourrait structurer en partie les pratiques et les usages de médiation techniques où l’ambivalence semble succéder peu à peu à vingt-cinq ans d’apologie de la technologie.

     

    Référence :

    Gobert T. (2013), « Les outils numériques comme ennui : une nouvelle opposition au concept de plaisir lors de l’échange interactif ? « Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n° 14/2b, 2013, p. 33-47, URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2013-supplementB/03Gobert/index.html

    Gobert T. (2012), « Du plaisir au dégoût des outils digitaux, le regard de ceux qui tentent de limiter leurs usages ou qui y ont renoncé », Plaisir et numérique, Ax-les-Thermes : Ludovia 27 au 30 août 2012.

    Gobert T. (2014). Ennui du numérique, l’identifier pour motiver, UPVD Mag, hors-série recherche n° 3, pp. 30-31. URL : www.medialogiques.com

     

    Source image : pixabay.com

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  • Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Le collège Truffaut est situé à Strasbourg à Hautepierre, un des quartiers les plus jeunes de France avec 40% de la population de moins de 20 ans. C’est aussi un taux de chômage dépassant les 20% avec 80% des élèves issus de CSP défavorisés et près de 25 % des élèves qui entrent en sixième avec un ou deux ans de retard.

    Dans ce contexte, le collège de 500 élèves dirigé par Thierry Kiledjian, a été labellisé REP+  avec, comme préoccupation quotidienne, de relever le défi de l’échec scolaire.

    Pour les équipes pédagogiques, le projet de développement du numérique est un élément clé, un levier qui peut donner de meilleures chances de réussite aux élèves.

    Netjourneestablettes1_080415La classe numérique, mise en place depuis janvier 2015 pour les élèves dyslexiques de 6ème, fait partie du projet global pour le numérique éducatif au collège. Il s’agit de trente tablettes hybrides connectées à internet.

    Pour la DANE, ce sont d’abord les projets des équipes pédagogiques qui sont intéressants à repérer afin « de mettre en avant les usages et non pas les outils », précise Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique.

    Il ajoute que cette philosophie rejoint tout à fait celle du plan numérique national qui vise à repérer les usages et les initiatives pédagogiques pour la mise en place, entre autres, des collèges préfigurateurs.

    Le projet du collège Truffaut a donc été soutenu par la DANE mais également par les financeurs, constitués pour l’essentiel du Conseil Départemental du Bas-Rhin.

    Les tablettes au collège Truffaut : un choix de matériel qui rejoint automatiquement les habitudes d’usages.

     

    Netjourneestablettes3_080415Comme l’explique Marc Neiss, les établissements de l’académie qui ont expérimenté les tablettes ont choisi toute sorte de matériels ; au collège Truffaut, le choix s’est porté sur des usages antérieurs, notamment au travers des solutions bureautiques. « Ils ont donc souhaité retrouver ses habitudes dans la nouvelle tablette ; c’est la raison pour laquelle ils sont restés sur du Windows », souligne t-il.

    De même, le caractère hybride leur permet de retrouver le confort du clavier, « sans perturber les habitudes précédentes », tout en ayant l’aspect mobilité et la possibilité de se mettre très rapidement en configuration « ilots » dans la classe ; sans oublier l’aspect tactile et « touch » qui séduit toujours autant les élèves et leur permet de jongler entre ces trois fonctionnalités : le stylet, le doigt et le clavier.

    « Pour notre projet d’équipement, nous nous sommes orientés sur un matériel type tablettes avec l’idée que les élèves restent toujours sur place, ont à disposition le matériel et que ce sont les enseignants qui se déplacent », ajoute Thierry Kiledjian, Principal du collège.

    Des enseignants engagés avec l’envie de modifier leurs habitudes pédagogiques.

     

    Le point de départ du projet numérique de l’établissement, c’est avant tout une envie de modifier les pratiques pédagogiques pour aller plus loin avec les élèves

    et « tester » de nouvelles manières d’enseigner pour développer les apprentissages ; en soi, le numérique ne constitue qu’un support.

    Lorsque le principal a lancé le projet, 16 enseignants sur 45 ont répondu favorablement pour « sortir de la logique de cours magistral pour travailler autrement, par ilots ou par projets, par exemple », ce que le numérique permet largement.

    Marie Garrec, enseignante en français, appuyée par Laetitia Boulom, professeur-documentaliste et référente numérique de l’établissement, s’est lancée dans l’aventure avec sa classe de 6ème d’élèves dyslexiques.

    « Dans ma classe, un certain nombre d’élèves ont des Troubles Spécifiques d’Apprentissage, notamment la dyslexie ; l’outil numérique leur permet d’avoir une autre approche de la lecture et de l’écriture, deux terrains où résident les difficultés de leurs troubles », explique t-elle.

    En plus d’être un élément facilitateur pour la lecture et l’écriture, l’utilisation des tablettes en classe les familiarise avec l’informatique, ce qui pourra leur servir par la suite pour prendre en main plus facilement des logiciels à commande vocale ou de lecture automatique, par exemples et donc les aider au rédactionnel.

    « Au fur et à mesure de leur scolarité, on essaie de les former au logiciel de commande vocale pour l’utiliser à la rédaction et donc résoudre leurs problèmes liés à l’écriture », précise Marie Garrec.

    Tablettes hybrides, plateforme Moodle et ENT : des outils qui font leur preuve pour un travail en autonomie dans la classe de 6ème Dyslexie.

     

    Dans sa classe aujourd’hui, Marie Garrec propose à ses élèves de réaliser un travail sur Folios grâce au parcours Moodle, disponible sur l’ENT de l’académie : ENTEA. Ils doivent dans un premier temps visionner une vidéo tutoriel puis compléter un questionnaire sur les tablettes, portant sur le poème choisi.

    Netjourneestablettes2_080415Dans un deuxième temps, ils doivent réaliser eux-mêmes une illustration, un dessin de leur poème, le prendre en photo avec la tablette et l’insérer en guise de photo de couverture dans leur document Folios ; pour ce travail en autonomie, ils disposent d’une fiche de travail sur laquelle ils peuvent cocher les tâches à faire.

    « En dernière étape, ils pourront comparer ce qu’ils ont fait avec leurs camarades et réajuster le formulaire Folios si nécessaire », explique Laetitia Boulom.
    « Et Moodle sur l’ENT nous permet d’avoir l’ensemble de la séquence, de la première à la dernière étape », ajoute t-elle.

    Pour Laetitia et pour Marie, la vraie réalité du numérique est d’intégrer que la posture de l’enseignant a changé :

    on leur apprend à chercher et à trouver les informations dont ils ont besoin pour le cours ; ils deviennent acteurs de la recherche du savoir et ce ne plus seulement nous les enseignants qui leur transmettons.

    Comme tous les enseignants qui utilisent le numérique dans leurs classes et qui témoignent de l’investissement que cela représente, Marie Garrec ne cache pas que c’est assez chronophage en termes de préparation de cours ; mais comme tous, elle relativise aussi sur ce temps de préparation « que je consacre au numérique plutôt qu’à autre chose mais il faut bien préparer les cours de toute façon ».

    « L’aspect formatif pour eux l’est aussi pour nous », conclut-elle.

     

    Un reportage réalisé dans le cadre du voyage de presse lors des NetJournées, du 25 au 27 mars 2015 à Bischoffsheim.
    Remerciements tout particuliers à la DANE de l’Académie de Strasbourg, et aux partenaires de cette journée :

    NetjourneeslogoITOPeducationlogoWasaby_logo

  • Une nouvelle approche des ENT voit le jour sur le territoire Midi-Pyrénées

    Une nouvelle approche des ENT voit le jour sur le territoire Midi-Pyrénées

    Un territoire pionnier en France

     

    Kosmos2_ENTMIP_260315La collaboration avec Kosmos autour du projet ENTmip, mené par la Région Midi-Pyrénées et ses partenaires, a débuté en 2005, à travers des expérimentations réalisées au sein des établissements scolaires du territoire. En 2008, le groupement décide de généraliser la solution K-d’école à l’ensemble de ses collèges.

    Il s’agit à l’époque du plus important marché de généralisation d’un environnement numérique de travail (ENT) en France, positionnant ce territoire en précurseur à l’échelle nationale.

    Après quatre vagues successives de déploiement, l’ENTmip couvre aujourd’hui 304 établissements publics et agricoles. Au total 500 000 utilisateurs, dont 150 000 élèves, bénéficient ainsi de la solution K-d’école en Midi-Pyrénées.

    Un projet référent sur le plan national

     

    Exemplaire, l’ENTmip l’est autant du point de vue de sa généralisation que de l’usage qui en est fait. Après une augmentation de 161 % des connexions en 2012-2013 et de 33 % l’année suivante, il est à présent massivement utilisé sur l’ensemble du territoire, avec 2 millions de visites par mois sur la période 2013-2014.

    Cette progression se poursuit avec 3 millions de visites mensuelles prévues pour l’année scolaire 2014-2015.

    Le procédé de mesure d’audience des espaces numériques de travail, mis en œuvre par la Caisse des Dépôts, place aujourd’hui l’ENTmip parmi les meilleurs projets au niveau national : une preuve supplémentaire du succès de cet ENT.

    La politique d’investissement menée par la Région et ses partenaires autour du numérique prend notamment une part importante dans la popularité de l’ENTmip. Le raccordement au très haut débit ou bien encore l’équipement des établissements en matériel informatique et audiovisuel, par exemple, ont largement contribué au succès que rencontre aujourd’hui le projet.

    « Le dispositif d’accompagnement et de formation développé par l’Académie de Toulouse a également permis de faciliter l’adoption de l’ENTmip », indique Jean Planet, Président de Kosmos.

    « Une organisation en pôles d’appui sur l’ensemble du territoire permet d’accompagner les chefs d’établissement et le personnel enseignant à intégrer les nouvelles technologies et les usages numériques dans leur quotidien. Leur accompagnement a joué un rôle clé dans l’utilisation croissante de l’ENTmip depuis sa mise en place », poursuit-il.

    Une approche novatrice pour un portail centré sur la communauté éducative

     

    Après consultation de plusieurs acteurs du domaine, la Région Midi-Pyrénées et ses partenaires ont choisi une nouvelle fois Kosmos pour assurer la mise en œuvre de la 3ème version du projet ENTmip, au cours des 4 prochaines années.

    Avec 2 300 établissements dotés de sa solution K-d’école sur les 4 000 couvrant le territoire national, Kosmos confirme sa place de leader sur le marché des ENT dans le secondaire.

    Kosmos1_ENTMIP_260315Pour cette nouvelle collaboration, l’objectif du groupement est de renforcer l’interaction entre les particuliers et les collectivités. En complément de la dimension pédagogique, déjà largement couverte par l’outil, de nouveaux services seront accessibles en ligne pour faciliter la vie de la communauté éducative.

    Jean Planet précise que « tous auront, depuis un point d’entrée unique via l’ENT, accès à un ensemble de contenus et de services liés à l’éducation : informations pédagogiques, transports scolaires, restauration scolaire, bourses et actions éducatives ».

    Dès la rentrée 2015, ces services et contenus seront disponibles depuis l’application mobile ENTmip. L’ensemble des collèges et lycées publics et agricoles de Midi-Pyrénées y auront accès.

    En proposant un portail global d’e-éducation, la Région Midi-Pyrénées et ses partenaires se positionnent une nouvelle fois comme précurseurs dans le domaine des ENT et du numérique. Les avancées majeures proposées par cette nouvelle version séduiront sans nul doute d’autres territoires, qui verront eux aussi l’intérêt de cette approche.

     

    A propos de la société Kosmos :

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

    Aujourd’hui, Kosmos compte quatre implantations : Nantes (siège social), Toulouse, Lyon et Montréal.

     

  • Lʼéducation au numérique

    Lʼéducation au numérique

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    Le vocabulaire du numérique

     

    Quels sont les mots essentiels à être enseignés à lʼélève dès la maternelle et la première année en même temps que la lecture et lʼécriture? Voici quelques références du vocabulaire de base à connaître par lʼécolier : Fiche 1, fiche 2, fiche 3, fiche 4

    Et la liste suivante est intéressante par son bilinguisme français/anglais.

    Puis, pour assurer la mémorisation et la compréhension de ce nouveau vocabulaire, les jeunes auteurs pourraient écrire dès la deuxième année, seuls ou conjointement de courts textes à partir de ces termes, par exemple : Quand je visite papa à son bureau il me montre son ordinateur, je tapote son clavier, . . . ou Maman est conceptrice de jeu vidéo, . . .

    Programmation et codage

     

    Je suis une vraie fille. Ma relation avec mes outils numériques est du même type que celle avec mon auto. Je conduis très bien, je connais le code de la route et sais lire une carte pour me rendre où je veux, sans GPS. Mais la mécanique, très peu pour moi.

    Face au numérique, plusieurs dʼentre nous, garçons inclus, sont «de vrais filles».

    Jʼai un «esprit MAC». Je suis une utilisatrice. Mon outil est facile, répond à mes besoins et ça me plaît ainsi. Le codage mʼennuie.

    Tout comme monsieur Benjamin Bayart, je crois par contre quʼen formation initiale il importe de proposer aux écoliers un avant goût de tous les domaines du savoir ce qui inclus une initiation aux particularités du numérique. Cʼest ainsi que lʼenfant découvre ses intérêts et ses forces.

    Le programme Scratch du MIT (gratuit) est une introduction ludique au codage.

    Je nʼapprends rien aux éducateurs en disant quʼil y a un âge pour chaque chose.

    Huit ans serait lʼâge idéal pour initier les élèves de manière ludique à la programmation et au codage.

    Des activités amusantes et de plus en plus complexe ainsi que les Fablab devraient être intégrés à la formation initiale de tous les écoliers, obligatoire à lʼélémentaire et comme cours optionnel au collège, peut-être.

    Logiciels de base que tous devraient savoir utiliser.

     

    À la lecture des débats, plusieurs intervenants préfèrent lʼusage de logiciels de type Open source par les écoles. Je nʼai pas de position personnelle sur cet aspect du débat. Je ne sais pas. Le site ici est une référence à consulter.

    Les élèves et leurs enseignants, devraient utiliser au minimum un logiciel de traitement de texte, de mise-en-page, et de là aller vers la création : Book Creator, logiciels de présentation comme Powerpoint, Keynote, Prezi, etc. ; logiciels de montage vidéo comme iMovie, Microsoft Windows Movie Maker, Cineterra pour Linux ou Adobe première, pour nʼen présenter que quelques uns. Et évidemment savoir utiliser efficacement un moteur de recherche.

    Cʼest par de tels logiciels que les paradigmes des compétences à développer par lʼéducation du 21e siècle se réaliseront : collaboration, communication, compétences liées aux technologies de lʼinformation et des communications (information literacy, ICT literacy, technological literacy), habiletés sociales et culturelles, citoyenneté, créativité, . . .

    Au niveau du lycée, lʼétudiant en formation professionnelle devrait recevoir une solide formation à lʼusage des logiciels courants de bureautique comme Microsoft Office 365, Photoshop ou autres utilisés couramment par les entreprises et qui correspondent à son choix de carrière.

    La politesse et la sécurité

     

    Plusieurs sites visent la formation des écoliers à la politesse et à la sécurité. Ce type de formation devrait être incluse aux enseignements des écoles dans le contexte de lʼéducation au numérique. Voici quelques exemples de sites qui proposent des activités aux enseignants : habilomedias.ca , cyberfute.telus.com ou cyberjulie.ca

    Le site « habilomedias » dans éducation-medias-101 présente de très courts vidéos qui proposent une réflexion à lʼécolier et des fiches pédagogiques à lʼenseignant. Entre autres « les médias ont des implications sociales et politiques », et « différentes personnes réagissent différemment à différentes constructions médiatiques » sont à voir.

    Et le Grand prix du jury EDUCNUM : Les aventures croustillantes du Prince Chip.

     

    Retrouvez prochainement Ninon Louise dans un nouvel épisode « L’éducation par le numérique ».