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  • Les JEL : « les valeurs du E-Learning : liberté et égalité »

    Les JEL : « les valeurs du E-Learning : liberté et égalité »

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    Manifestations uniques sur le thème du E-Learning, elles favorisent la rencontre entre tous les acteurs de la formation autour du numérique.

    Un moment de partage, d’écoute, d’échange entre des spécialistes du domaine et des acteurs du secteur privé et public. Pour certains, une nouvelle expérience, pour d’autres, le renouvellement d’une belle aventure !

    Les journées du E-Learning constituent depuis 10 ans un événement international, incontournable qui rend compte des nouveautés du E-Learning. Capable de rassembler des acteurs de tout horizon autour d’une seule et même thématique, ce colloque propose aux participants d’échanger et de réfléchir sur les usages et besoins dans le domaine des technologies de l’information appliquées à la formation.

    En effet, le constat de ces 10 dernières années est que le E-Learning répond à l’augmentation des besoins de formation des structures professionnelles, combinée au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Depuis 10 ans, les JEL accompagnent ces médiations technologiques et méthodologiques à travers différentes thématiques abordées telles que la E-pédagogie, le E-teaching, la qualité de l’apprentissage, etc.

    Les 18 et 19 Juin 2015, les JEL mettent en avant les valeurs essentielles du E-Learning : la liberté et l’égalité dans l’accès au savoir.

    Cette année, le colloque abordera plusieurs thèmes et notamment :
    –    La liberté d’apprendre et d’entreprendre. Le E-Learning permet l’accès au savoir et dispose de nouveaux modes de fonctionnement.
    –    L’égalité comme socle de la culture numérique. Le E-Learning est un facteur d’émancipation et d’équité sociale et culturelle pour ses utilisateurs.
    –    Le concept du « digital labor », lorsque le numérique devient collaboratif.

    Des universitaires et spécialistes de renommée nationale et internationale viendront à la rencontre du public.
    Cette manifestation est organisée avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de l’Université de Lyon, des trois Universités lyonnaises, de l’Université de Saint-Etienne, de l’INSA de Lyon, de l’ENS de Lyon, de l’Ecole Centrale de Lyon et de VétagroSup.

    Plus d’infos :
    Ce colloque est ouvert à tout public.
    Lieu : Université Jean Moulin Lyon 3 – Site de la Manufacture des Tabacs – 16 Rue Rollet 69 008 Lyon.
    Contact :
    Yann BERGHEAUD, Directeur                           
    Pôle d’Accompagnement à la Pédagogie Numérique
    Université Lyon 3
    04 26 31 86 27 / 06 77 33 44 27               
    yann.bergheaud@univ-lyon3.fr              
    www.univ-lyon3.fr                        
    Site du colloque : http://www.journees-elearning.com/

  • Succès pour le 1er MOOC dédié à la santé publique !

    Succès pour le 1er MOOC dédié à la santé publique !

    Modèle unique en France à la confluence de l’excellence et de l’accessibilité, l’Ecole des hautes études en santé publique, avec le lancement de ce MOOC, conforte sa position d’Ecole numérique innovante adaptée à un large public.

    Parmi les 5.500 inscrits, 56% de femmes pour 44% d’hommes, on compte un public majoritairement qualifié : 14% sont en niveau équivalent licence, 42% des inscrits sont en master et 13% en doctorat.

    Une dimension internationale

    Le concept du Mooc est aussi l’occasion de permettre à l’ensemble du public francophone d’accéder aux cours de l’EHESP. Presque la moitié des inscrits (48%) sont hors France avec une présence notable des inscrits provenant d’Afrique.

    Ce lancement qui remporte un franc succès montre l’efficacité du format, et la volonté des étudiants et jeunes diplômés de maintenir un bon niveau de formation en approfondissant leurs connaissances. L’EHESP souhaite, pour mieux répondre à l’ensemble des besoins, poursuivre cette démarche, et s’adapter en permanence aux évolutions numériques grâce à des contenus adaptés et actuels.

    Ce MOOC conçu comme une entrée en matière vise à répondre aux besoins des étudiants et des professionnels qui désirent connaître les principes fondamentaux de la santé publique et du système de santé français.

    Totalement dématérialisé, gratuit et accessible à tous, il offre en six semaines de formation à raison de 2h30 par semaine, une réponse aux 4 objectifs qui permettent d’acquérir une approche synthétique de notre système de santé :

    1. Définir le concept de santé et de handicap ainsi que les déterminants de santé ;
    2. Expliciter l’état de santé et les de la population dans une dimension comparative internationale ;
    3. Décrire l’organisation et le mode de régulation du système de santé en France et ses spécificités ;
    4. Comprendre les politiques de santé et sociales ;

    Ce projet collectif et collaboratif a nécessité l’investissement de tous les départements d’enseignement et de recherche de l’école. Il requiert pour sa réalisation la contribution d’une trentaine d’enseignants de l’école.

    Ce MOOC offre à chacun la possibilité de bénéficier du savoir-faire et de l’expertise de l’école. Animé sous différentes modalités pédagogiques, il permet en outre un travail individuel, mais également collectif à travers des études de cas, des exposés ou encore des conférences.

    Des tests d’auto-évaluation permettant de valider les acquis sont délivrés tout au long des six semaines de formations garantissant ainsi à l’élève la validation de ses acquis. Des échanges de dialogue entre pairs et les équipes projets sont mis en place pour faciliter l’apprentissage et le partage des connaissances.

    Plus d’infos :
    https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/EHESP/60001/session01/about
    Hashtag : #santepub
    @ehesp_mooc

  • Restitution de la concertation nationale pour le numérique à l’Ecole : ce que nous en avons retenu

    Restitution de la concertation nationale pour le numérique à l’Ecole : ce que nous en avons retenu

    Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale introduit l’après-midi de restitution des résultats de la concertation nationale pour le numérique éducatif.

    Elle rappelle que le numérique est une des priorités de la stratégie éducative du gouvernement qui souhaite une généralisation des usages dès la rentrée 2015-2016 et c’est pour assurer le succès de cette généralisation que la concertation nationale a été lancée en janvier dernier.

    La Ministre revient sur le terme de « Digital Natives » : « qu’appelle t-on un digital natives » ?

    Une certaine aisance pour les jeunes à s’approprier le numérique autour des téléphones portables, des Smartphones, des réseaux sociaux etc.

    Nous serions donc entourés dune génération technophile et techniquement compétente mais est ce que tout est si simple que cela ? interroge Najat Vallaud-Belkacem.

    Cette immersion naturelle ne peut pas suffire et que valent en réalité les compétences de nos jeunes en matière de numérique ?

    Le digital native est donc un mythe (voir à ce sujet l’article de Ludomag, « les digital natives sont-ils des mutants ?« ) qui « détourne notre attention des vraies priorités ».

    Certaines compétences n’en sont pas réellement et « nous devons réfléchir au rôle de notre École dans cette construction des savoirs numériques ».

    Vivre notre vie numérique est une charge très complexe et un apprentissage de la vie de tous les jours ; la responsabilité de l’Ecole est engagée, ajoute Najat Vallaud-Belkacem.

     

    Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation prend ensuite la parole pour introduire la suite de l’après-midi, à savoir la présentation des cinq thèmes soumis lors de la concertation :

    . Améliorer les apprentissages
    . Renouveler les pratiques pédagogiques
    . Transmettre les compétences de demain
    . Réduire les inégalités
    . Ouvrir l’école sur son environnement

     

    « L’École change avec le numérique » : voici le nouveau slogan que Catherine Becchetti-Bizot ne manque pas de souligner rappelant alors que l’École est désormais belle et bien « entrée » dans le numérique.

    Elle cite quelques chiffres issus des résultats de la concertation.

    « La richesse des retours tient d’abord à la diversité et à la complémentarité des modalités de contributions » : : 51 000 questionnaires ont été renseignés par une diversité d’acteurs ; 150 rencontres académiques ont réuni plus de 10 000 personnes dans les territoires ; 600 personnes ont dialogué sur le forum de la concertation (1116 contributions ; le site de la concertation a été visité 171 000 fois, plus de 10 000 votes ont été enregistrés).

    Il se dégage des idées phares de cette concertation : éduquer au numérique, mais éduquer, c’est aussi protéger pour faire comprendre : codage, programmation et algorithmique sont aussi d’actualité dans cette concertation.
    Offrir à tous des ressources numériques, ouvertes et… pourquoi pas gratuites.
    La formation et l’accompagnement des enseignants est un leitmotiv qui revient pour chaque grand thème évoqué.

     

    Quatre Recteurs étaient présents sur cet après-midi du 07 mai pour faire la « synthèse des synthèses » des cinq thèmes de la concertation.

    C’est Armande Le Pellec Muller, rectrice de l’académie de Montpellier (Découvrez Mme le Recteur au cours d’un « tête à tête entre avec ludomag en février dernier) qui démarre avec les thèmes 1 et 2, à savoir « Améliorer les apprentissages et renouveler les pratiques pédagogiques ».

    Pour lier les deux thèmes, la question qui ressort est de dire qu’enfin avec le numérique, « on peut avoir une opportunité exceptionnelle de mettre en forme la rencontre de l’élève avec le savoir et tout cela organisé par l’enseignant ».

    On va prendre en compte l’élève tel qu’il est, car chacun a des dominantes différentes dans sa faculté d’apprentissage ; avec la dynamique du numérique, l’élève est considéré dans toutes ses dimensions.

    La peur des enseignants de se voir « dévaloriser » ou même « éliminer » avec le numérique est une réflexion présente dans les résultats de cette concertation.

    Ce n’est pas moins d’enseignants mais plus d’enseignants dont nous allons avoir besoin dans une dynamique de la rencontre au savoir qui est différente, souligne Armande Le Pellec Muller.

    Et elle ajoute : « dans ce que j’ai lu, chacun est bien conscient aujourd’hui qu’il y a cette double nécessite du côté des élèves et du côté des enseignants ».

    Améliorer les apprentissages

    Le numérique éloignerait des interactions sociales mais en fait non : il développe une dimension fédératrice de la communauté éducative.

    Ce qui est évident dans les résultats c’est que, avec le numérique, l’élève est plus concentré, les élèves timides vont oser, on peut mettre les élèves plus en autonomie etc.

    La question du statut de l’erreur  est aussi présente : « avec le numérique on peut recommencer » ;  « les élèves s’autorisent à produire des essais et donc des erreurs ».

    La personnalisation des apprentissages est un sujet qui parle avec le numérique, notamment pour les élèves à besoins spécifiques à qui on peut fournir des supports.

    Enfin, les ressources numériques sont nombreuses.

    81 % des élèves ont répondu que le numérique les aide à trouver des réponses à leurs difficultés.

    Il y a eu aussi des discussions autour des équipements individuels comme les tablettes, dont beaucoup considèrent plus utilisées pour la consultation que pour la production.

    Au niveau des ressources une des attentes principales est d’avoir une diversité des ressources mais aussi une facilité d’accès y compris en contexte de classe en temps réel.

    Et si elles sont libres d’accès et « gratuites », c’est encore mieux !

    Renouveler les pratiques pédagogiques

    77% des élèves, 85% des enseignants et 89% des parents et autres membres de la communauté éducative pensent que le numérique peut développer les échanges, la collaboration entre tous les membres de la communauté éducative.

    C’est une interrogation au regard des stratégies académiques.

    « Il y a une demande à ce qu’on puisse mettre à disposition ce qui se fait ici ou là dans un cadre qui a été validé ».

    La demande de formation est aussi très importante : notamment au niveau local par des référents numériques académiques de proximité.

    Armande Le Pellec Muller souligne qu’à aucun moment n’apparaît la nécessité d’un accompagnement par la Recherche et elle s’en étonne.

    Beaucoup rappellent que l’élève devrait être au centre et qu’il est aussi producteur et peut partager des contenus.

    Enfin, la simplification des écosystèmes et un renouvellement de l’aménagement des espaces sont suggérés afin de permettre des travaux individuels et une plus grande autonomie des élèves ; c’est aussi l’instauration d’un climat de confiance qui doit en découler et Mme le Recteur insiste sur ce mot de confiance.

    Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Grenoble poursuit la présentation avec le thème 3

    Transmettre les compétences de demain.

    Former les citoyens d’aujourd’hui et de demain : un enjeu fort qui ressort par rapport au numérique ; cela ouvre la réflexion sur deux sujets :

    L’aspect de la citoyenneté numérique pour faire en sorte que les élèves protègent leurs droits et comprennent qu’ils ont une identité numérique et qu’il faut en prendre soin.

    Développer une culture numérique, appelée aussi « literracy numérique » fait partie du deuxième enjeu. Dans celui-ci, il est question de comprendre la logique informatique et programmer. Sur ce point, certains pensent que cela doit constituer une nouvelle discipline mais d’autres y sont opposés. Le débat pour et contre est bien présent dans les résultats de cette concertation.

    Avoir une position plus consensuelle serait d’apprendre le code de manière ludique et intégrée, propose Daniel Filâtre.

    Enfin, repenser l’évaluation des élèves est aussi abordé.

    Transmettre les compétences de demain : un sujet qui est aussi valable pour les enseignants et à ce propos, la formation de ces derniers est encore mise sur la table :

    Les apprentissages de la profession d’enseignant doivent se faire avec les outils numériques.

    Marie-Danièle Campion, rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand s’attaque à la synthèse du quatrième thème soit :

    Réduire les inégalités

    « La révolution numérique est en marche et les réponses à cette concertation apportent beaucoup de confiance », introduit-elle.

    Dans la synthèse, voici ce qui ressort des demandes :

    . que chacun puisse avoir un usage gratuit et libre dans une société numérique

    . que tous les élèves doivent être équipés

    . que l’accès au Très Haut Débit dans tous les établissements soit une réalité ; ce qui signifie donc un travail partenarial avec l’ensemble des collectivités territoriales. « Nous pourrons réduire les inégalités si nous travaillons ensemble », précise Marie-Danièle Campion.

    . que le numérique puisse réduire la fracture territoriale et fracture sociale

    . que la formation d’un personnel qualifié de proximité soit vraiment engagée

    . que l’École soir une École qui accompagne aussi les familles, car il faut une co-éducation au numérique

    Ouvrir l’école sur son environnement

    C’est Michel Quéré, recteur de l’académie de Rennes qui se charge de synthétiser ce cinquième thème.

    Il y a consensus sur le fait que le numérique doit conforter l’ouverture de l’école sur son environnement ; c’est un moyen supplémentaire pour ouvrir l’École sur le monde extérieur.

    Le numérique doit venir conforter aussi les relations avec le monde associatif et le monde économique par l’affirmation de projets pédagogiques partagés.

    L’ouverture est aussi concrétisée par le partenariat avec les collectivités territoriales ; la cohérence entre le « contenant » et le « contenu » doit être évidente ; « une cohérence entre tuyaux et usages, en fait », précise Michel Quéré.

    Le « dossier » ressources est encore d’actualité dans ce chapitre sur l’ouverture : le numérique c’est aussi la nécessité d’avoir un accès aux ressources de manière gratuite.

    Quel degré d’ouverture doit-il y avoir entre l’École et ses partenaires ? Et donc, comment le numérique vient-il bouleverser les curseurs ?

    Le numérique redéfinit le temps scolaire et le temps hors scolaire : il ressort une crainte relative et le risque que le numérique puisse être porteur de « dilution » de l’École dans l’environnement social.

    Enfin, il y une ambivalence sur le terme d’ouverture : le numérique offre une forme d’opportunité mais aussi de préoccupation ; d’après les résultats, il semblerait que la balance penche plutôt vers les opportunités notamment par les rencontres, les modèles collaboratifs comme les fablabs par exemples, que le numérique suscite.

     

    La journée s’est clôturée par le discours du Président de la République François Hollande qui a notamment annoncé ses intentions pour le Plan numérique pour l’éducation soit 500 écoles et collèges connectés dès 2015, marquant la première étape de ce plan (voir article à ce sujet).

    Ce sont ainsi plus de 70 000 élèves et 8 000 enseignants qui expérimenteront, dès la rentrée prochaine, de nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage grâce au numérique et c’est près d’un milliard d’euros sur trois ans qui vont être débloqués pour ce plan numérique.

    Plus d’infos :

    Tout savoir sur la restitution de la concertation nationale sur le numérique sur education.gouv.fr
    et le site web dédié à la concertation http://ecolenumerique.education.gouv.fr

  • Telomedia, un pôle dévolu à la création, la production et la diffusion d’oeuvres numériques à l’Université de Toulon

    Telomedia, un pôle dévolu à la création, la production et la diffusion d’oeuvres numériques à l’Université de Toulon

    [callout]Telomedia, un pôle de 900m2 dévolu à la création, la production et la diffusion d’oeuvres numériques est unique en France de part la modularité de ses plateaux de tournage 3D et son couplage à des espaces de diffusion. Service à part entière de l’Université de Toulon, Telomedia s’adresse tout autant aux acteurs économiques, qu’aux chercheurs et étudiants.[/callout]

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    Ses équipements techniques professionnels haut de gamme ont été financés à parts égales par les collectivités territoriales (TPM, Conseil Régional PACA, Conseil Général du Var) et le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).

    Son principal atout réside à la fois dans ses espaces de création, la modularité de ses plateaux de tournage, son studio virtuel, ses outils de post-production et son couplage à trois espaces de diffusion. « Une offre globale sans équivalent en France », assure Olivier Dubuquoy, directeur de Telomedia.

    Cette complémentarité permet aujourd’hui d’envisager de multiples applications dans des domaines aussi variés que la formation, la recherche, le spectacle vivant, le cinéma, le documentaire, la télévision, le web ou le transmedia.

    Au delà d’un soutien technique à la formation initiale des étudiants de l’Université de Toulon, Telomedia proposera des actions de formation continue destinées aux professionnels dans les domaines liés au numérique comme la production, les jeux-vidéos, le web, le journalisme …

    A l’occasion de l’inauguration du pôle le 30 janvier dernier, l’Université de Toulon a signé une convention de partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel (Ina), faisant de Telomedia, son premier partenaire régional.

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    Au cours de sa visite, la Ministre de la Culture a fait une plongée immersive dans un « cave » : un dispositif de réalité virtuelle haut de gamme dont la technologie permet de prendre en compte la position de l’utilisateur, de retranscrire ses mouvements dans l’espace virtuel et manipuler des objets.

  • Pourquoi utiliser les « BYOD » dans une classe ?

    Pourquoi utiliser les « BYOD » dans une classe ?

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    L’idée est intéressante, mais est-ce aussi facile qu’on le dit ? Le BYOD représente-t-il une ouverture technologique de l’école ou plutôt une complexification pédagogique?

    Selon plusieurs études récentes, l’utilisation d’un outil précis dans une salle de classe présente déjà des difficultés de gestion au quotidien. Par conséquent, implanter une multitude d’outils et de plateformes poserait logiquement des problèmes pédagogiques plus importants.

    Pourtant, certains établissements scolaires (Outre-Atlantique) ont fait le choix du BYOD.

    À titre d’exemple, le Peel District School Board, en Ontario, propose depuis 2013 aux élèves d’utiliser leur propre appareil.

    Afin d’intégrer au mieux le projet BYOD dans les écoles, le conseil scolaire a même mis en place des outils pour aider les parents et les élèves.

    Une vidéo explicative, un guide pour les parents, un code de conduite numérique et un ensemble de ressources pour les parents viennent ainsi aider l’intégration dans les classes.

    Par ailleurs, force est de constater que le BYOD demande à l’enseignant de redéfinir son rôle et de réfléchir sur la façon d’appréhender cette nouveauté.

    Des questions pertinentes surgissent alors pour le pédagogue : par où dois-je commencer ? Comment le BYOD modifiera-t-il mon enseignement ? Comment procéder avec ceux qui n’ont pas d’appareil personnel ? Comment composer avec la variété de plateformes ?

    À ce sujet, une enseignante du Peel District School Board, qui intègre le BYOD depuis trois ans dans sa classe, nous donne quelques pistes de réponse : « j’autorise les élèves à apporter leur propre appareil, pour des activités ciblées, de recherche, de création ou de collaboration. Je constate que les élèves se partagent rapidement les outils. »

    Elle ajoute que « l’inconvénient est qu’ils ont accès à Internet en tout temps et qu’ils peuvent faire autre chose [que la tâche demandée] ». Selon cette enseignante, « les appareils les plus simples peuvent avoir beaucoup de potentiel.

    Cependant, l’accompagnement est important, même s’ils savent utiliser leur outil. Il faut les responsabiliser.

    Au travers de nos lectures et des témoignages recueillis, nous pouvons constater différents avantages d’une intégration de type BYOD. Le plus important est certainement la disponibilité immédiate d’un « couteau-suisse numérique » pour les élèves, grâce auquel ils peuvent accéder au matériel rapidement et facilement. D’autres avantages touchent la collaboration, la motivation ou encore la personnalisation de l’apprentissage.

    Cependant, le BYOD apporte également son lot d’inconvénients, comme le manque d’équité entre les élèves et une surcharge de travail pour l’enseignant.

    D’un côté, autoriser l’entrée d’un appareil numérique personnel dans la salle de classe peut exiger des parents un investissement supplémentaire, entrer en conflit avec leur approche parentale des technologies ou encore exposer les élèves aux réalités socio-économiques de leurs familles.

    D’un autre côté, l’enseignant devra souvent gérer des outils dont les systèmes d’exploitation et versions divergent. Or, connaître chaque système d’exploitation et chaque outil peut s’avérer très difficile, voire impossible pour plusieurs enseignants.

    Pourtant, avec le BYOD, il sera nécessaire, à un moment, soit de dépanner les élèves avec ou sans l’aide d’un technicien, soit de désigner des élèves-experts qui pourront aider leurs camarades à régler les problèmes techniques rencontrés en contexte d’apprentissage.

    L’outil peut ainsi devenir à la fois un objet et un vecteur d’apprentissage collaboratif dans une approche de résolution de problème.

    Le paragraphe suivant synthétise les avantages et les inconvénients du BYOD présents dans des études réalisées en contexte éducatif que nous avons consultées et dans les témoignages que nous avons recueillis.

    Les avantages

    · Collaboration accrue entre les élèves ;
    · Pensée critique et responsabilisation des élèves ;
    · Communication accrue entre les élèves et l’enseignant ;
    · Accès à l’information en tout lieu et en tout temps ;
    · Continuité entre l’école et le domicile ;
    · Réduction des coûts pour l’école ;
    · Préparer les élèves aux réalités professionnelles ;
    · Apprentissage personnalisé.

    Les inconvénients

    · Pré-requis techniques : bande passante et infrastructure ;
    · Manque d’équité entre les élèves; nécessité de matériel supplémentaire ;
    · Sécurité du réseau et des données ;
    · Gestion de classe complexifiée ;
    · Nécessite une maîtrise technique supplémentaire pour l’enseignant ;
    · Planification des leçons complexifiée ;
    · Charge de travail supplémentaire.

    Par ailleurs, nous pouvons identifier différentes recommandations issues de la littérature et des propos recueillis au sujet du BYOD :
    -> Il est avant tout nécessaire que l’école compose avec les technologies. D’une part en s’adaptant à leur existence et d’autre part en régulant leur utilisation pédagogique.

    -> Il faut impliquer les élèves et les parents dans le choix de l’outil puisque les utilisateurs sont les premiers concernés dans cette sélection. Quant à l’école et ses enseignants, ils peuvent apporter un conseil sur les outils les plus pertinents pour le contexte envisagé, notamment en identifiant les besoins de l’élève et les technologies avec lesquelles il interagit facilement. Bref, cibler l’outil qui sera le mieux adapté pour réussir sa scolarité.

    -> L’école doit penser son infrastructure en fonction de ces nouvelles réalités. Il faut permettre aux élèves d’accéder aux plateformes de l’établissement et aux outils mis en place de façon optimale. Cela revient, entre autres, à s’assurer que le réseau sans fil est suffisamment performant, que le portail de l’école est accessible sur différentes plateformes, et que l’accès à des logiciels et des sites pertinents et utiles pour leur formation ne soit pas bloqué au niveau institutionnel.

    – > Le support technique et pédagogique est une nécessité pour bien implanter le BYOD dans une école. Concrètement, il s’agit de faire en sorte que les enseignants soient en mesure d’aider leurs élèves lorsqu’ils ont des difficultés dans l’utilisation de leur appareil et que les techniciens soient suffisamment formés et disponibles pour répondre à la demande, ce qui n’est pas une mince affaire.

     

    Retrouvez Aurélien et Gabriel dans leur prochain épisode : « comment intégrer le BYOD dans un établissement scolaire ».

  • Création de « MOOC » par des jeunes : de la créativité en situation scolaire compliquée

    Création de « MOOC » par des jeunes : de la créativité en situation scolaire compliquée

    [callout]TransiMOOC propose aux jeunes d’être les médiateurs de leurs savoirs.[/callout]

    La créativité des jeunes est mobilisée pour la réalisation de courtes vidéos qui sont ensuite scénarisées dans un parcours éducatif type « MOOC ».

    Un MOOC sur l’art et le regard

     

    Le MOOC Passeurs d’Art, dont le thème principal est « comment regarder une oeuvre d’art ? » permet à des jeunes issus de classes en situation scolaire compliquée de créer des contenus de médiation culturelle, autour des deux expositions partenaires que sont Jean-Paul Gaultier au Grand Palais et #Pics Up! au BAL.

    Les jeunes ont su questionner l’objet d’art, la mode, la photo, la question esthétique. Ils sont sortis de leur zone de confort, sont devenus créatifs, ont osé essayer et recommencer. Début mai, ils iront visiter les expositions qui ont été les moteurs de leurs créations.

    La session du MOOC commencera le 15 mai sur le site Beebac, et les inscriptions sont déjà ouvertes.

    Un concours TransiMOOC inter-collèges pour enrichir le MOOC Histoire-Géo

     

    En 2014, des jeunes ont réalisé avec Transapi un TransiMOOC Histoire-Géo, qui permettait de réviser le programme d’histoire, de géographie et d’éducation civique du Brevet des Collèges. Suivi par près de 700 inscrits, ce MOOC sera ouvert pour les révisions du brevet du 18 mai au 26 mai sur Beebac (inscriptions ouvertes).

    Afin de l’enrichir, le concours TransiMOOC Histoire-Géo est lancé et ouvert jusqu’au 7 mai pour faire participer son établissement ou sa classe. Chacun peut se saisir du mode d’emploi TransiMOOC, et créer une vidéo pour expliquer une notion du cours, pour réviser autrement, et surtout en s’amusant !

    Que propose Transapi ?

     

    L’association Transapi se consacre à l’innovation pédagogique en explorant différentes formes d’apprentissage  à travers des projets pédagogiques collaboratifs, et travaille ainsi à prévenir le décrochage scolaire.

    Plus d’infos :
    TransiMOOC Passeurs d’Art

    S’inscrire ici

     

    TransiMOOC Histoire-Géo

    S’inscrire ici

  • « Le Roi et la Salamandre » : le jeu vidéo qui vous plonge dans l’univers de François Ier et des monuments nationaux

    « Le Roi et la Salamandre » : le jeu vidéo qui vous plonge dans l’univers de François Ier et des monuments nationaux

    [callout]2015 est une année de concrétisation de nombreux projets numériques pour le Centre des monuments nationaux (CMN).[/callout]

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    Dans une logique d’expérimentation et d’innovation, l’établissement s’empare des nouvelles technologies au service de ses missions de préservation, d’ouverture au public et de valorisation du patrimoine.

    A l’occasion des 500 ans de l’avènement de François Ier, le CMN invite les enfants de 6 à 12 ans à découvrir les monuments de son réseau liés à François Ier de manière ludique et pédagogique.

    Le jeu vidéo « Le Roi et la Salamandre » développé par Pinpin Team est disponible depuis le 6 mai sur tablette iOS et Android. Il est proposé en trois langues : français, anglais et espagnol.

    Francois1erjeu1_120515Cinq missions, une par monument, sont au cœur du premier volet de ce jeu d’aventure. Les joueurs vont festoyer au Palais du Tau pour le sacre du roi, monter dans les remparts du château d’Angers, armer les canons au château d’If, chasser au château de Rambouillet, ou encore enquêter au château d’Azay-le-Rideau.

    Les jeunes joueurs incarneront tour à tour l’un ou l’autre des deux héros du scénario : le roi François Ier et Etincelle, sa salamandre.

    En suivant la chronologie des évènements liés au règne de ce roi, les enfants vont vivre l’incroyable aventure d’un destin qui a changé la France.

    Pour progresser dans le jeu, ils réaliseront une succession de quêtes, collecteront des objets d’époque et résoudront des énigmes dans les différents monuments.

    Francois1erjeu2_120515Une carte interactive du royaume de France et une frise chronologique délivreront des informations historiques et des contenus enrichis tout au long de l’histoire.

    Pour le lancement du jeu, du 6 au 20 mai, une carte bonus est offerte à chaque famille venant visiter l’un des monuments nationaux représentés.
    A son dos, une consigne secrète permet d’obtenir un bonus pour le jeu.

     

    Un second volet verra le jour à l’automne, avec encore plus de monuments à découvrir, tels que la basilique de Saint-Denis, ou encore les châteaux de Vincennes, de Talcy, de Puyguilhem, d’Oiron et d’Assier.

    Le Centre des monuments nationaux valorise ainsi les monuments de son réseau grâce à un outil innovant s’adressant au jeune public.

    Plus d’infos :
    La première mission, au Palais du Tau à Reims, est gratuite et disponible également sur Internet : www.jeusalamandre.com. Une version pour téléphone mobile de l’application sera proposée à la fin du mois de mai.


    Source visuels : © Centre des monuments nationaux / Pinpinteam.

  • L’iPad, un outil compensatoire des troubles d’apprentissage ?

    L’iPad, un outil compensatoire des troubles d’apprentissage ?

    Sommetipadart3_110515Tout le monde est un génie Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide – Albert Einstein

    L’iPad permet de poser la question : rééducation ou réadaptation ?

    Cette tablette possède nativement de nombreuses fonctions qui permettent « l’accessibilité » au plus grand nombre. C’est surement l’une des raisons pour laquelle ces tablettes fleurissent entre les mains de nos élèves qui sont en demande particulière.

    L’iPad permet la « substitution ». Il permet donc de béquiller l’apprenant pour l’aider à l’écriture ou à la lecture. Pour réaliser cette aide, il ne faut pas simplement outiller l’élève et l’enseignant. Il faut que cette tablette fasse partie d’un plan de réflexion, où l’outil a été convoqué pour répondre à une demande.

    Une formation du couple enseignant-apprenant est donc nécessaire pour lui permettre d’optimiser leur utilisation de cette béquille.

    L’outil n’est ni inné, ni immédiat, comme certains le prétendent ou le laissent sous entendre. Certes, il est ergonomique, mais cela demande aide et formation.

    Lors de mes précédents posts, j’ai déjà présenté l’équipe gagnante autour de l’outil choisi : Alice vous fera découvrir sa vision, celle de son ergothérapeute, mais aussi celle de sa maman. Ce reportage déjà en ligne date un peu à présent, mais illustre le questionnement évoqué durant cet atelier.

    Regards croisés :
    . du côté élève

    . du coté des parents

    Ces dernières années marquent une avancée pertinente du coté de la dictée vocale qui fait un très grand pas en avant, en devenant natif dans les derniers iOS.

    En salle de classe, il est important de réadapter l’apprenant avant de le rééduquer. Le rendre autonome est la mission principale, surtout dans les classes ou les élèves sont en inclusion. Je pense particulièrement aux enseignants qui accueillent ces élèves. Ils doivent donc gérer un cours à multiples vitesses et multi-compétences.

    Voici quelques éléments mis en avant par les orthophonistes, préconisant l’iPad :

    • Activer la synthèse vocale ( à noter que la vitesse est réglable)
    • Activer la dictée vocale (selon l’âge et l’intelligibilité de chacun)
    • Activer la prédiction automatique
    • Désactiver le correcteur automatique (cela noie l’enfant dans trop d’informations)
    • Installer les claviers nécessaires (à noter qu’il existe à présent des claviers qui permettent d’écrire à la main, via un stylet)
    • Enlever les « irritants» ( alarme, notifications…)
    • Contrôler les restrictions
    • Organiser les dossiers, des photos, des répertoires : l’iPad doit rester un iPad de travail. La 1ère page doit conserver uniquement les applications de travail

    Ce professionnel attire l’attention sur le multitâche qu’il faut surveiller. Cela peut avoir tendance à diluer la tâche principale de l’élève dans une multitude de micro-tâches sous-jacentes.

    Pour ma part, je pense que l’usage d’un MDM (Mobile Divice Manager), ou autre application dédiée peut palier à ce problème.

    Personnellement, j’utilise donc Casper Focus pour régler cette problématique.

    Pour aller plus loin, je vous conseille d’aller explorer les pistes suivantes :

    • Opendyslexie : un navigateur dédié aux Dys
    • iBooks: permet également de faire fonctionner directement le lecteur de synthèse vocale pour un pdf issu du net.
    • IWordQ : application dédiée (mais je vous conseille d’enlever le correcteur intrinsèque au risque de voir 2 correcteurs othographiques se disputer la correction)
    • Aller jeter un coup d’oeil également du coté de : IAwriter et app Writer qui méritent le détour et les quelques euros demandés, je pense.
    • N’oublions pas également le monde des cartes heuristiques qui peuvent être une alternative (pour tous) d’une prise de note ou d’une rédaction intégrale.

     

    Enfin, les orthophonistes préconisent ces petits « plus » qui donnent plus de confort comme le stylet, le clavier et les oreillettes.

    Ainsi l’iPad peut être un outil pertinent pour équiper nos élèves qui en ont le plus grand besoin, sans les stigmatiser avec un ordinateur encombrant sur la table de l’élève, lent à se mettre en action, non endurant en batterie…

    Un dossier plus détaillé est en cours d’élaboration au sein d’une classe en Ulis et ne manquera de compléter ce premier retour.

    Tous les articles de Sébastien sur le Sommet de l’iPad édition 2015 sont ici

  • Retrouvez EASYTIS aux Rencontre de l’Orme 2015 : « Enseigner l’informatique, éduquer au numérique ? »

    Retrouvez EASYTIS aux Rencontre de l’Orme 2015 : « Enseigner l’informatique, éduquer au numérique ? »

    A l’occasion de cette nouvelle édition du salon, l’équipe d’EASYTIS sera présente sur le stand international du salon pour vous présenter l’étendue de sa gamme de solutions, couvrant des domaines aussi variés que l’EXAO ou la programmation, de la maternelle à l’université.

    En effet, le stand international accueillera les meilleures technologies éducatives disponibles dans différents pays et aujourd’hui présentées en France.

    Le salon est gratuit !
    Plus d’infos sur le salon : www.orme-multimedia.org/r2015


    Plus d’infos :

    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions mobiles,  innovantes et connectées et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, , Linkedin…)
    Découvrez la gamme de produits NUMETIS sur easytis.com/fr/5_numetis. 
    Découvrez les nouveaux boîtiers de réponse de Turning Technologies et le logiciel Flow dans sa nouvelle version ici