Catégorie : Enquêtes

  • 80% des Français contre la suppression des notes

    Faut-il abandonner les notes ? Après les politiques et les enseignants, c’est au tour des Français de donner leur avis. Et c’est non. Selon un sondage exclusif Ifop pour Metro, 80% des sondés sont en effet défavorables à la suppression des notes. Parmi eux, 77 % sont des parents d’élèves. « Quelles que soient leurs opinions politiques ou leur âge, c’est un rejet massif », souligne pour Metro Frédéric Dabi, directeur général adjoint l’Ifop, qui note même que « les 50-64 ans, c’est-à-dire la génération 68, sont les plus opposés à une réforme du système de notation, à 85% ».

    Une véritable institution en France
    Comment expliquer un tel rejet ? « Les notes sont, pour les parents, une façon de garder le contrôle sur leur enfant », analyse Frédéric Dabi. « Elles permettent de savoir précisément où il se situe et quelles sont ses difficultés. C’est donc un système qui les rassure ». Un repère d’autant plus important que les Français seraient de plus en plus soucieux pour l’avenir de leurs enfants, selon le dernier Baromètre Ifop. « Les notes leur permettent ainsi d’anticiper, d’une certaine façon, les difficultés à venir des enfants », conclut Frédéric Dabi.

    Ce sondage révèle ainsi qu’outre sa longévité, la notation de 0 à 20 est une véritable institution en France. Elle est même souvent la base de tout dialogue familial. « T’as eu combien ? » est l’incontournable question posée à tout élève de retour chez lui. Un système qui date de la création de l’école républicaine, par le ministre Jules Ferry, dans les années 1880. Les historiens de l’éducation constatent en outre que, depuis les années 1970, le rôle des notes s’est accentué avec la course au diplôme.

    Des élèves « malheureux »
    Depuis, impensable de s’en passer et pourtant…  Près de 39 % des enseignants estiment qu’il faut « abandonner les notes chiffrées à l’école primaire et au collège », selon une récente enquête du syndicat enseignant Unsa. Une idée à laquelle le ministre de l’Education, Vincent Peillon, ne semble pas hostile. La note est bien souvent un « découragement pour les élèves », a-t-il ainsi jugé.
    Alors, faut-il abandonner les notes ? Le débat ne date pas d’hier. En 1969, le gouvernement avait tenté de remplacer les notes par des lettres : A, B, C, D. Un fiasco. Les professeurs ajoutaient en effet à leur sauce des chiffres, des mentions – ou +, conduisant aux mêmes dérives que le précédent système. Aujourd’hui, le ministre de l’Education dit simplement vouloir réfléchir à une « évolution de notre système de notation », sans en dire plus. Les petits Français seraient en effet « parmi les plus malheureux du monde », selon le ministre. En France, c’est ce qu’on appelle un zéro pointé.

    *Sondage Ifop pour Metro, « Les Français et la suppression des notes à l’école », réalisé du 28 au 30 août 2012, sur un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing).

  • Plagiat à l’approche des examens : quelles habitudes de recherche documentaire chez nos étudiants?

    Le plagiat sur Internet: peut-on espérer une baisse du « copier-coller » en 2012 ?

    1 étudiant sur 4 considère qu’un devoir-type contient plus de 10% de texte copié à l’identique sur Internet, alors que 90% d’entre eux ne se considèrent pas comme adepte de cette méthode ! Pour les enseignants, 46% des élèves en moyenne rendent des devoirs contenant du copier-coller.

    Les règles méthodologiques sont-elles bien acquises à l’entrée dans le supérieur ?

    Les enseignants estiment que la moitié de leurs étudiants ne prennent même pas la peine de mettre le texte d’une citation entre guillemets, et 3 étudiants sur 5 reformulent même les citations qu’ils incorporent dans leurs travaux ! Pourtant 90% d’entre eux bénéficient d’une formation ou d’une brochure informative à ce sujet…

    Peut-on penser à une baisse du « copier-coller» en 2012?
    On constate une plus grande méfiance à avouer la pratique du copier‐coller : les étudiants connaissent aujourd’hui un peu mieux les risques et les sanctions qu’ils encourent. Les enseignants en revanche sont souvent plus sensibilisés au phénomène qu’en 2007.

    Confusion entre citer et plagier

    Le niveau des connaissances en matière de citations n’a pas tellement évolué depuis 2007 alors que les formations sont aussi nombreuses qu’avant. Il est tout de même à noter quelques améliorations en méthodologie de la recherche mais des efforts restent à poursuivre car confusions possibles sur ce qui est autorisé et sur ce qui est proscrit (ex : la reformulation des citations).

    Le début de l’ère « zéro papier » ?

    Le format papier (rendu imprimé ou manuscrit) a encore de beaux jours devant lui et est souvent accompagné d’un rendu numérique, par email ou par ENT. Les ENT marquent là une belle progression par rapport à 2007 (+30 points).

    Plus d’infos : découvrez tous les chiffres et les conclusions de l’enquête ici.

  • La place des TIC à l’école

    La place des TIC à l’école

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    Partenaire de l’école numérique depuis de longues années, les actions de Microsoft dans l’éducation reposent sur la mise en place de projets novateurs pour les écoles, d’initiatives pour favoriser l’adoption du numérique et d’actions de réflexion menées avec différentes organisations.

    Parents et élèves : très largement convaincus de l’utilité des TIC à l’école…

    La grande majorité des personnes interrogées – 94% des collégiens, 89% des lycéens et 85% des parents – est convaincue de la nécessité d’utiliser les TIC à l’école. Ils considèrent que leur utilisation a un impact positifen termes d’efficacité – gain de temps, motivation, amélioration de la qualité du travail rendu… Parmi les principales raisons invoquées, l’usage des nouvelles technologies :

    – prépare mieux à la vie professionnelle (80% des parents et des lycéens, 82% des collégiens). Or, si les trois quarts des parents (75%) et une grande majorité des élèves du secondaire (81% des collégiens / 79% des lycéens) se disent globalement satisfaits de l’école, ils ne sont qu’une faible majorité à lui faire confiance pour préparer les élèves à la vie professionnelle (55% des parents et 62% des lycéens) ;

    – permet de gagner du temps (pour près de 90% des collégiens/lycéens et 83% des parents) ou accroître la motivation (pour 86% des collégiens) ;

    – permet de mieux suivre le travail scolaire (80% des collégiens, 81% des lycéens, 79% des parents) ;

    – rend les cours plus vivants et facilite leur compréhension (sentiment principalement partagé par les collégiens –respectivement 85% et 83%- un peu moins par les parents –respectivement 74% et 65%).

    …et déplorant leur rareté dans l’univers scolaire

    Plus de 9 élèves sur 10 considèrent que les TIC devraient être utilisées plus régulièrement durant les cours. En la matière, les collégiens se montrent les plus exigeants : plus de deux tiers d’entre eux (68%) estiment leur utilisation insuffisante – contre 57% pour les lycéens, et près de la moitié souhaite en profiter dans tous les cours – 47% pour les lycéens.

    La rareté des équipements est également soulignée. Ainsi, 86% des collégiens et 84% des lycéens regrettent le manque de matériel dans les salles de classe, et 56% des collégiens et 60% des lycéens le fait que ce matériel ne soit pas en accès libre dans l’établissement.. La vétusté du matériel est, elle, moins citée(38%/34%). Les élèves ayant fait part de leur satisfaction à l’égard de l’équipement TIC insistent d’ailleurs de leur côté sur son bon fonctionnement et sur le fait que les équipements sont récents.

    La maîtrise des TIC, plus que jamais jugée aujourd’hui indispensable pour l’avenir

    95% des parents et des lycéens considèrent que ne pas maîtriser les TIC constituent aujourd’hui un handicap, dont près des deux tiers (63% des lycéens et 60% des parents) qui en sont tout à fait convaincus.
    Dans un monde où les nouvelles technologies sont omniprésentes, l’enjeu est majeur : une proportion significative de collégiens (46%) et de lycéens (44%) a appris à se servir des TIC à l’école. C’est le principal lieu d’apprentissage en dehors du domicile familial, notamment pour les élèves vivant en zone rurale.

    Les parents, ont, de ce point de vue, pris la pleine mesure de l’enjeu et sont prêts à participer au financement du numérique à l’école.
    A noter, parmi les 78% de parents motivés prêts à contribuer, 72% le seraient au financement partiel, avec contribution tierce du collège ou du lycée, et 6% seuls.

    Microsoft, partenaire de l’école numérique

    «Depuis près de trente ans, nous contribuons activement aux côtés de nos partenaires à nourrir la réflexion sur le numérique à l’école. La première question qui se pose n’est pas celle des technologies mais bien celle de la transmission et de l’apprentissage qu’elles permettent. Notre ambition est en effet de mettre le numérique au service de nouveaux usages pour inventer ensemble l’école de demain : plus participative, plus immersive avec un enseignement plus personnalisé pour un apprentissage qui doit redevenir un plaisir. En outre, dans un monde de surabondance de l’information, l’utilisation du numérique en classe contribue à développer un socle de connaissances et de compétences précieux pour les élèves : esprit critique, tri des informations, sens de la collaboration…..», souligne Christophe Desriac, Directeur Education, Microsoft France

    «Parents et élèves voient dans le numérique un moyen de mieux préparer l’avenir professionnel. Les partenariats noués par Microsoft avec des établissements d’enseignement supérieur comprennent d’ailleurs un axe destiné à renforcer l’employabilité des jeunes grâce au numérique», ajoute-t-il.

    Plus d’infos :
    Infographie complète avec les chiffres-clés sur les parents et les TICE téléchargeable ici
    Les résultats de l’étude Ipsos sont disponibles sur demande auprès du service de presse de Microsoft France, Laure Montcel – lauremo@microsoft.com

  • Analyse du comportement des Français face aux jeux vidéo

    Un appétit grandissant pour les jeux vidéo

    Le jeu vidéo est un loisir très pratiqué puisque 38% des Français de 15 ans et plus sont des «vidéo gamers». Après une révolution orchestrée par les constructeurs afin de faire évoluer le paysage des jeux vidéo, l’explosion des smartphones (et donc de l’usage d’applications mobiles) vient prolonger cette première mutation.

    On observe une double évolution au cours des 3 dernières années, à la fois sur le taux d’équipement et sur la pratique des jeux vidéo. Cette dernière augmente néanmoins beaucoup plus vite avec une croissance de +32%.

    Les femmes aux manettes !

    Les joueuses et héroïnes virtuelles ont envahi cet univers habituellement considéré comme un bastion masculin. Même si les hommes les devancent encore  (44% contre 33%), le pourcentage de joueuses augmente deux fois plus vite avec une évolution de +44% en trois ans (contre seulement +22% pour les hommes).

    Les univers privilégiés reflètent la traditionnelle dichotomie homme/femme : les femmes préfèrent les jeux de réflexion et de danse / musique, tandis que les hommes sont plus portés sur les jeux de combat et les jeux FPS*. Côté équipement, les femmes ont massivement adopté la Nintendo DS et la WII.

    Muriel Raffatin, Responsable Marketing et Développement TGI, explique cette évolution : «Les constructeurs ont repensé un certain nombre de codes de l’univers des jeux vidéo afin de séduire la cible féminine. Ils proposent désormais aux femmes une multitude de jeux liés à leurs centres d’intérêt, intellectuels et sociaux, ainsi que des équipements plus ludiques et interactifs».

    Une activité encore très individuelle

    Malgré le développement des jeux collectifs et familiaux, plus des 3/4 des joueurs pratiquent cette activité de manière isolée : 76% jouent seul, et 79% le font chez eux. Seule une minorité (11%) préfèrent jouer chez des amis.

    Cette attitude casanière explique en partie la très faible pratique du jeu en situation de mobilité : seuls 4% des individus interrogés affirment jouer dans les transports. De ce fait, le support dominant reste toujours la console de salon (62%). On note cependant une explosion de l’usage des smartphones qui ont réussi, en seulement 2-3 ans, à s’accaparer 13% des joueurs. Ils ont ainsi contribué à une démocratisation du jeu vidéo puisque 8% des joueurs ne jouent exclusivement que sur smartphone.
    En comparaison, les consoles de jeux portables, présentes depuis bien plus longtemps sur le marché du jeu vidéo, évoluent beaucoup plus lentement puisqu’elles comptent à peine plus de 26% d’utilisateurs de 15 ans et plus.

    En quelques chiffres….
    38% des Français de 15 ans et plus sont des «vidéo gamers»
    33% des joueurs sont des femmes, soit une évolution de +44% en 3 ans
    Les femmes préfèrent les jeux de réflexion et de danse / musique, et les hommes les jeux de combat
    Plus de 3/4 des joueurs pratiquent toujours cette activité de manière isolée (seuls et chez eux)
    13% des joueurs jouent sur Smartphone

    * First Person Shooter : jeux de tirs en 3D dans lequel le champ de vision à l’écran est celui du personnage incarné.

    Méthodologie de l’étude
    Cette expertise s’appuie sur des questionnaires réactualisés en permanence pour proposer des solutions et des analyses répondant aux besoins des annonceurs, des agences publicitaires ou média, et des régies. Le réseau TGI présent dans plus de 60 pays nous permet de répondre à des problématiques média et marketing sur le plan local et international.
    En France, l’étude SIMM-TGI, menée 2 fois par an après de 15000 interviewés, apporte un éclairage à la fois quantitatif et qualitatif, sur les individus de 15 ans et plus résidant en France grâce à un champ d’enquête très vaste couvrant 25 secteurs de consommation et l’ensemble des médias : plus de 800 marchés étudiés en termes de consommation et d’achats, plus de 7 000 marques et enseignes référencées, 500 marques médias et plus de 800 phrases d’attitudes et d’opinions pour un éclairage qualitatif.

  • Dynamiser l’enseignement des sciences avec la classe interactive

    Dynamiser l’enseignement des sciences avec la classe interactive

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    La classe interactive TI-Navigator est un système qui permet de relier les calculatrices TI-Nspire CX des élèves à l’ordinateur de l’enseignant via un module Wifi. En utilisant le logiciel compagnon, le professeur peut envoyer des activités sur les calculatrices et visualiser en temps réel aussi bien l’ensemble des calculatrices connectées que celle d’un élève en particulier et, si l’ordinateur est branché à un vidéo projecteur, un élève peut présenter à tous son travail. Le logiciel permet en outre d’envoyer des questions ou QCM à l’ensemble de la classe en même temps, et de récupérer et analyser les résultats, enregistrés dans un portfolio.

    Selon Lydia Misset, enseignante en mathématiques au Lycée Descartes d’Antony, «le système TI-NavigatorTM permet de savoir très vite qui travaille dans le groupe et surtout qui a des difficultés, et d’apporter une aide efficace aux élèves car on peut voir les manipulations qu’ils effectuent, sans être obligé de se pencher sur la machine des élèves. Ces derniers sont aussi beaucoup plus concentrés sur leur travail».

    Principaux enseignements de l’étude :

    Un système simple à utiliser et pratique pour les élèves

    77,5% des élèves interrogés estiment que le système TI-Navigator est facile à utiliser. Parmi eux, 100% des élèves de première S et 83,9% des élèves de classe de terminale S confirment cet avis. 92% pensent que recevoir des fichiers à tout moment et simplement sur leur calculatrice est important.

    Une meilleure compréhension des élèves

    84,9% des élèves interrogés estiment que le système de QCM instantané permet de tester la compréhension des mathématiques et des sciences. 82% des élèves pensent qu’il est positif pour eux de pouvoir comparer leurs résultats avec ceux dela classe lorsque le professeur montre tous les écrans des calculatrices avec le vidéo projecteur. 78,8% vérifient mieux leurs connaissances et apprennent à utiliser la TI-NspireTM CX et 56% pensent avoir progressé en mathématiques grâce à l’utilisation de la classe interactive TI-NavigatorTM.

    Un plus grand intérêt des élèves pour les mathématiques

    66,5% sont plus intéressés par ce qu’ils font en classe
    62,3% sont plus motivés
    53,9% participent plus volontiers en classe

    Un équipement mutualisable

    Pas de salle spécifique à réserver
    Pas de changement d’emploi du temps
    Pas de maintenance informatique
    Mise en route rapide
    Utilisable en Mathématiques et en sciences

    A propos du réseau d’enseignants T3
    T3 signifie «
    Teachers Teaching with Technologies », des enseignants qui enseignent avec les nouvelles technologies et qui partagent avec d’autres enseignants leur savoir et leurs expériences pédagogiques. Le groupe T3 France, constitué d’enseignants et de formateurs en mathématiques et en sciences organise des formations pour les enseignants, participe à l’élaboration des produits et écrit des cahiers d’initiation et des fiches d’activités pour aider les professeurs à intégrer les calculatrices et les interfaces d’acquisition de données dans leur enseignement.

    Texas Instruments présentera la classe numérique TI-Nspire Navigator pendant les rencontres de l’Orme sur le stand de son partenaire Ordisys.
    Des exemplaires du rapport sur « La classe numérique mobile pour l’enseignement des mathématiques et des sciences » seront également disponibles sur place.

    Télécharger le rapport d’expérimentation (au format PDF)

  • Les acteurs de la chaîne du livre à l’ère du numérique

    Le livre numérique n’a pas encore décollé en France (à peine 1 % du marché), alors qu’il représente 15 % des ventes de livres aux États-Unis et 10 % en Grande-Bretagne. Un changement majeur est cependant sur le point de se produire ; le livre numérique va bousculer la chaîne traditionnelle du livre et ses acteurs (auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires). Cela ne signifie pas que nous ne lirons plus demain de livres en papier.

    Mais les livres numériques vont se multiplier à la faveur des ventes de tablettes et de liseuses dont le succès ne faiblit pas : 15 millions d’iPad ont été vendus dans le monde rien qu’au dernier trimestre 2011 ; 450 000 tablettes tactiles vendues en France au cours du seul mois de décembre.

    Le livre numérique offre en effet plusieurs avantages :

    – Un accès rapide : la possibilité de télécharger le livre de son choix en quelques dizaines de secondes.
    – Une lecture personnalisable soit par le choix de l’ergonomie (taille des caractères notamment), soit par l’utilisation des fonctions incluses (dictionnaire). Un nouveau rapport au texte avec les livres dits « enrichis » qui incluent des sons, des vidéos, du son et de l’image.
    – Les genres de livres sont variés, y compris dans leur présentation. Un roman, un essai, un ouvrage de sciences humaines sont du texte, qu’une liseuse montre facilement sur son écran ; à l’inverse, un ouvrage pratique ou un livre d’art, avec des illustrations et des photos, ne s’adapte pas bien à l’écran d’une liseuse, et même pas du tout si on considère un beau livre comme un cadeau à offrir.

    Dans 3 notes exclusives, le Centre d’analyse stratégique propose de développer le livre numérique en préservant la chaîne de valeur du livre et la diversité éditoriale de l’édition française, voici quelques-unes de ses propositions :

    – Des prix plus attractifs : les consommateurs souhaitent évidemment une forte ristourne par rapport au prix papier. L’équilibre reste à trouver entre des prix bas qui renforcent évidemment l’attractivité du livre numérique, et la nécessité de préserver l’économie du secteur du livre.

    – Une meilleure rationalisation de la distribution : On compte 3 plateformes de distributions en France. Les libraires et les lecteurs s’y perdent et cela ne peut que favoriser Amazon qui dispose actuellement de l’offre la plus riche. Une plateforme unique de distribution doit être recherchée.

    – Une vraie interopérabilité, le livre numérique doit être accessible sur tous les modèles de liseuses.

    – Les libraires sont aujourd’hui dans une situation fragile qui les empêche pour beaucoup de prendre le tournant du livre numérique. L’un des objectifs est de soutenir la politique de stratégie multicanal – vente en magasin et sur le web – auprès des librairies traditionnelles, pour éviter une fuite de la clientèle vers les géants du web.

    – Les auteurs doivent être en confiance avec le marché du numérique. Il serait opportun d’envisager une évolution du contrat d’auteur précisant les clauses concernant l’exploitation numérique.

    – Enfin, le Centre d’analyse stratégique ouvre une réflexion sur la bibliothèque dans l’ère numérique.

    Plus d’infos sur ce sujet :

    voir la présentation des notes et propositions par Vincent Chriqui, Directeur général du CAS (Rapport en Pdf)  
    Télécharger les 3 notes d’analyses et les propositions sur le site Internet du CAS

  • L’ordinateur, outil d’apprentissage et de réussite pour les étudiants

    L’ordinateur, outil d’apprentissage et de réussite pour les étudiants

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    Publiés dans la revue Review of Educational Research, les résultats obtenus par les chercheurs de l’Université Concordia donnent à penser que la technologie est à la fois source de contenu et facteur de réussite pour les étudiants.

    Dans le prolongement de la thèse de doctorat de Rana Tamim, auteure principale, cette recherche a colligé les données concernant 60 000 élèves ou étudiants du primaire, du secondaire et de l’enseignement supérieur. Elle a comparé leur réussite dans les cours qui faisaient appel à la technologie informatique et dans ceux qui y avaient peu ou pas recours.

    Lorsque les ordinateurs servaient de support à l’enseignement, la technologie a eu un impact positif de léger à modéré tant sur l’apprentissage que sur l’attitude.

    «Nous en déduisons que cette incidence serait plus marquée si l’on pouvait l’observer du début à la fin de la scolarité des sujets», explique le professeur Richard Schmid, l’un des coauteurs de l’étude, directeur du Département des sciences de l’éducation et membre du Centre d’études sur l’apprentissage et la performance de Concordia.

    Les chercheurs ont découvert que la technologie donne de meilleurs résultats lorsque les étudiants sont encouragés à exercer leur jugement critique et leurs aptitudes à communiquer. «Une présentation PowerPoint classique n’améliore pas sensiblement l’expérience d’apprentissage, si ce n’est par son apport au contenu ou par sa capacité de dynamisation des cours magistraux et des discussions en classe», poursuit-il.

    L’équipe prévoit désormais repérer les technologies qui donnent les meilleurs résultats par discipline. «La technologie éducative n’apporte pas une intervention homogène; elle fournit plutôt un ensemble d’outils et de stratégies d’apprentissage», précise le professeur Schmid, ajoutant que les professeurs disposent de peu de ressources pour se tenir au courant des technologies récentes et de leurs potentialités.

    «Les enseignants du Québec connaissent mal le rôle de la technologie dans l’apprentissage, indique-t-il, et le problème s’aggrave du fait que les enfants deviennent de plus en plus ferrés en informatique. L’un des mandats du Centre d’études sur l’apprentissage et la performance de Concordia est justement d’aider les éducateurs et de leur fournir les outils pour faciliter l’intégration des technologies dans leurs enseignements».

    Partenaires de recherche :
    Cette étude a bénéficié de l’appui du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et du Fonds québécois de la recherche – Société et culture. Les autres coauteurs sont Robert M. Bernard, Eugene Borokhovski et Philip C. Abrami de l’Université Concordia.

    Plus d’infos sur l’Université Concordia : www.concordia.ca

  • Le marché mondial des jeux vidéo

    Questions-clés du rapport
    • Comment se positionne le segment de jeux traditionnel (consoles de salon & consoles portables) vis-à-vis de la percée des jeux sur mobiles et en ligne ?
    • Quel est le niveau de dématérialisation à l’horizon de 2015 par segment de marché?
    • Comment s’organise la stratégie multi-terminal et ubiquitaire des différents acteurs industriels ?
    • Le Social Gaming devient un marché à part entière : cette évolution va-t-elle changer la physionomie du marché total des jeux vidéo ?
    • Quels sont les revenus moyens, les ventes en volume, prix et l’ARPU pour les segments du marché du jeu mobile et online ? Quid des autres segments ?

    Une mise à jour des livrables (rapport, base de données, slideshow) est incluse dans cette étude.
    Plus d’infos et descriptif du sommaire de cette étude

  • Internet : sécurité et usages dans les familles du monde entier

    Menée dans sept pays dont l’Australie, le Brésil, la France, l’Inde, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, cette enquête a été réalisée l’été dernier auprès de 1419 parents.

    Sécurité des enfants sur Internet : les japonais plus anxieux !

    La plupart des parents partagent les mêmes inquiétudes : leurs enfants surfent trop sur le net ! Cependant, certains sont plus inquiets que d’autres. Si 56% des parents britanniques estiment qu’Internet est suffisamment sécurisé, seuls 12% des parents japonais partagent cet avis. Il semblerait en effet que les petits nippons soient moins susceptibles de surfer sur les réseaux sociaux : seuls 12% des parents japonais interrogés déclarent que leurs enfants disposent d’un compte sur un réseau social.

    Par ailleurs, pour 73% des parents dans le monde la vie privée «virtuelle» des enfants est importante, particulièrement aux Etats-Unis (85%), au Royaume-Uni (83%) et en Australie (81%).

    Réseaux Sociaux : les petits brésiliens très précoces !

    Près de la moitié des parents autorisent leur enfant de moins de 12 ans à posséder un compte Facebook alors que l’âge requis minimum est de 13 ans. L’avantage est aux petits brésiliens qui se créent un profil en moyenne vers l’âge de 9 ans.

    Impliqués, 76% des parents questionnés déclarent être amis avec leurs enfants sur les réseaux sociaux et environ deux tiers d’entre eux surveillent leurs activités sur ces sites au moins une fois par semaine.

    Les parents ont cependant confiance en leurs enfants : plus de la moitié (51%) pense qu’ils agissent de façon responsable sur ces réseaux sociaux et 67% des parents américains estiment même «leurs enfants responsables» quand il s’agit de partager des informations personnelles.

    Sécurité et solutions mobiles : peu d’enfants possèdent un smartphone

    Concernant l’utilisation des smartphones par les enfants, l’étude révèle que peu de parents en ont acheté un (environ 17%), par opposition a un téléphone portable sans accès à Internet. Ce pourcentage est plus élevé au Brésil avec 27% et moins élevé au Japon avec 5%. Par ailleurs, l’âge moyen du premier smartphone est de 13 ans.

    En règle générale, les parents ne sont pas de simples spectateurs mais alertent leurs enfants sur l’utilisation des smartphones : 86% leur donnent des conseils pour une utilisation prudente et responsable de leur téléphone. Au Brésil, plus de 90% des parents ayant offert un smartphone à leur enfant, précisent leur avoir donné des conseils avisés pour une utilisation appropriée.

    Enfin, 27% des parents seraient susceptibles d’acheter une application sécurisée (type contrôle parental) afin d’orienter leurs enfants à utiliser leur smartphone de façon adaptée.

    «Cette étude est encourageante. Elle montre le niveau d’engagement des parents du monde entier concernant l’utilisation des nouvelles technologies par leurs enfants. Le premier niveau d’implication des parents consiste à responsabiliser les enfants qui savent très bien utiliser les nouvelles technologies. L’étape suivante est de s’assurer que les parents disposent des bonnes pratiques et des ressources nécessaires pour, à leur tour, orienter leurs enfants», déclare Lynette Owens, Directrice du programme Trend Micro Internet Safety for Kids & Families.