Catégorie : Enquêtes

  • BYOD, la tendance en entreprises se confirme…

    « Le rapport de cette année montre que le BYOD continue sa progression, et que les entreprises n’ayant pas planifié sa prise en charge ne représentent qu’une faible minorité diminuant rapidement au sein de notre clientèle», déclare John Herrema, Vice-président Senior en charge de la Stratégie de Good Technology.

    « Nous ne sommes aucunement surpris par ces résultats, qui confirment le contenu de nos échanges permanents avec nos clients nous expliquant comment le BYOD a augmenté la productivité, la collaboration et la compétitivité au sein de leurs entreprises à des niveaux sans précédent. Nous constatons également l’ampleur mondiale que prend ce phénomène, et les faits montrent que même nos clients les plus imposants, les plus conscients de l’importance de la sécurité, et ayant le plus réglementé leurs pratiques peuvent adopter le BYOD en toute tranquillité à partir du moment où ils ont mis en place les politiques et solutions adéquates afin de protéger leurs applications et données. »

    Comme pour sa première édition, ce deuxième rapport de Good concernant le BYOD montre comment la « consumérisation de l’IT » pousse les départements informatiques à développer des politiques permettant à l’entreprise de réglementer l’utilisation et de garantir la sécurité des informations auxquelles ses employés accèdent sur leurs appareils personnels. Le rapport de cette année révèle plus particulièrement qu’une proportion croissante d’entreprises du monde entier adoptent le BYOD en toute sérénité afin de réduire leurs coûts et d’accroître la productivité de leurs employés, en leur permettant d’utiliser les appareils de leur choix et de tirer parti de leurs applications mobiles de référence pour travailler plus intelligemment.

    « Il est évident que le BYOD est pris en charge par une très grande proportion d’entreprises, car cette tendance donne aux employés le choix d’utiliser les appareils leur permettant d’être le plus productif », explique Chris Hazelton, Directeur de Recherche sur les Mobile et Réseaux sans fil chez 451 Research. « La prise en charge et le contrôle des appareils sont aujourd’hui les objectifs majeurs, mais le prochain défi pour les départements des responsables des systèmes d’information sera de parvenir à approvisionner et à sécuriser de larges volumes d’applications et de données d’entreprises au sein de déploiements BYOD. »

    Parmi les principaux résultats du rapport Good sur le BYOD en 2012 :

    · Le BYOD de plus en plus populaire en entreprise : le pourcentage d’entreprises prenant officiellement en charge cette pratique est passé de 72 à 76 %. Plus particulièrement, le pourcentage d’entreprises ne prévoyant pas de prendre en charge cette pratique a diminué de 9 à 5 %.

    · Le BYOD étend sa portée dans le monde : les entreprises sont en train d’évoluer d’une adoption réservée aux États-Unis à la mise en œuvre de pratiques de BYOD dans d’autres pays, voire dans plusieurs pays d’un seul coup.

    · Les très grandes entreprises sont les plus actives sur cette tendance : 75 % des entreprises prenant en charge les appareils personnels sur le lieu de travail possèdent 2 000 employés (voire davantage), et 46 % en comptent 10 000 (voire davantage).

    · Les préoccupations en matière de conformité aux lois et à la sécurité n’entravent pas l’adoption du BYOD : les industries des services financiers/d’assurance/de santé restent parmi les domaines les plus en avance quant à la prise en charge du BYOD. En outre, le rapport de cette année révèle l’adoption croissante de programmes de BYOD au sein du gouvernement.

    · Les employés restent prêts à payer pour avoir le choix : 50 % des entreprises ayant mis en œuvre le BYOD exigent que les coûts soient pris en charge par les employés, qui, pour leur part, acceptent plus que volontiers une telle offre de la part de leurs employeurs !

    Plus d’infos :
    Le rapport intégral est consultable ici

  • Baromètre iligo : Les Français et les tablettes numériques

    Baromètre iligo : Les Français et les tablettes numériques

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    Depuis deux ans et la commercialisation de la première tablette numérique par Apple, iligo a instauré un baromètre semestriel mesurant la perception de ce nouveau device par les Français. Un suivi longitudinal qui a très vite permis de constater la montée en puissance des tablettes dans l’imaginaire de ces derniers.
    Dans quelle mesure la tablette s’est-elle imposée dans l’univers high-tech des Français ? Quels équipements technologiques sont, à leurs yeux, les plus menacés par le développement des tablettes ?

    Cette 5ème édition est l’occasion d’effectuer un bilan des tendances observées. Mais également d’approfondir la compréhension du rapport des Français aux tablettes : une question d’intérêt pour ses usages a ainsi été adjointe au baromètre.

    Les Français sont unanimes : l’avenir des tablettes est assuré

    Les interrogations étaient légions il y a deux ans : la tablette allait-elle être un énième gadget technologique ou était-elle appelée à durer ? Les Français répondent aujourd’hui unanimement puisque 89% d’entre eux estiment que les tablettes se généraliseront. Un unanimisme d’autant plus frappant qu’il progresse de 22 points depuis la 1ère édition du baromètre, réalisée en octobre 2010.

    Autre fait notable : toutes les catégories de la population sont convaincues de leur pérennité (les hommes comme les femmes, les plus jeunes comme les plus âgés).

    Part des Français considérant la tablette comme complémentaire à l’équipement et Evolution en nombre de points entre la première et la dernière

    Une complémentarité toujours plus forte avec la télévision et le smartphone

    Plutôt qu’un objet concurrent, les Français considèrent davantage la tablette comme un équipement complémentaire aux autres devices. Cette tendance s’accroît au fil du temps, ainsi qu’en témoignent les évolutions constatées entre la première édition du baromètre (en octobre 2010) et la cinquième et dernière édition (en octobre 2012).

    Un sentiment de complémentarité qui s’intensifie notamment pour la télévision et le smartphone.
    -71% des Français jugent les tablettes complémentaires à la télévision (+11 points par rapport à la 1ère édition du baromètre en octobre 2010)
    -64% au smartphone (+15 points par rapport à octobre 2010)

    Un équipement aux fonctions hybrides

    Aux yeux des Français, la tablette se révèle un équipement hybride dans ses fonctions. Information, consommation de contenus multimédias, réseaux sociaux, démarches administratives et même commerce : pour l’ensemble de ces usages, une large majorité des Français fait part de son intérêt à les réaliser sur une tablette

    Si les CSP+ affichent un intérêt plus marqué pour l’ensemble des usages, ils se distinguent surtout pour l’achat de produits ou de services via la tablette (74% d‘intérêt, indice 113).
    Les 18-24 ans se démarquent quant à eux par leur prédilection pour la consultation d’un réseau social (73% d’intérêt, indice 120) et la consommation de contenus multimédias (78% d’intérêt, indice 109).

    D’après Pauline Lermigeaux, consultante chez iligo, « les évolutions constatées depuis la 1ère édition du baromètre en octobre 2010 prouvent que les tablettes ont su s’imposer dans l’univers technologique des Français. Une adoption qui s’inscrit dans une logique de multi-équipement et de multi-screening plutôt que de substitution et de cannibalisation entre devices. La tablette se positionne ainsi dans une véritable continuité et complémentarité d’usages, notamment avec la télévision et le smartphone ».

    Source article : usages et technologies de l’internet réunionais

  • Révélations sur les enseignements clés pour réformer l’éducation

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    Cette étude mondiale, conduite par l’Economist Intelligence Unit (EIU), s’appuie sur un nouvel indicateur, l’Indice mondial des compétences cognitives et de la réussite scolaire, élaboré à partir des statistiques recueillies par les enquêtes internationales du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), du Timms (Trends in International Mathematics and Science Study) et du PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) et de statistiques nationales sur le taux de littératie et les taux de réussite scolaire et universitaire.

    La Finlande et la Corée arrivent en tête du nouvel indice. Hong Kong, le Japon et Singapour les suivent de près, sans surprise.
    Sur les quarante pays entrant dans la composition de l’Indice, les économies émergentes du Mexique, du Brésil et de l’Indonésie ferment la marche.

    Outre des enseignements sur les politiques d’éducation, The Learning Curve réunit des données chiffrées sur l’éducation et des données socio-économiques sur 50 pays dans une nouvelle base de données en libre accès, « The Learning Curve Data Bank » .

    Grâce à la Banque de données, chercheurs et pouvoirs publics disposeront d’un outil privilégié pour relier les caractéristiques des systèmes éducatifs et les performances des politiques d’éducation à des facteurs socio-économiques plus larges. Y figurent notamment les indicateurs suivants :
    – systèmes éducatifs : dépenses publiques consacrées à l’éducation, âge d’entrée à l’école, niveau de rémunération des enseignants et degré de liberté dans le choix de l’établissement d’enseignement.
    – Résultats des politiques d’éducation : taux de littératie et pourcentage de diplômés.
    – Données socio-économiques : taux de chômage, PIB, espérance de vie et population carcérale.

    Performance des politiques publiques
    La Finlande et la Corée du Sud s’imposent comme les incontestables « superpuissances de l’éducation » de l’Indice mondial des compétences cognitives et de la réussite scolaire. À bien des égards, on ne saurait imaginer deux systèmes plus différents : d’un côté, la Corée du Sud, avec son système souvent qualifié de rigide et sa culture des examens, qui impose aux élèves un rythme de travail effrené ; de l’autre, le système finlandais, beaucoup plus flexible et décontracté.
    Pourtant, à y regarder de plus près, on observe que les deux pays ont en commun de former des enseignants de grande qualité, de valoriser la responsabilisation individuelle et d’assortir leurs politiques d’éducation d’une forte dimension éthique.

    Les résultats sur les compétences cognitives, qui intègrent les résultats d’enquêtes internationales (PISA, TIMSS et PIRLS) sur les acquis et les compétences des élèves en mathématiques, lecture et sciences réalisées en classe de 4e et en CM1, sont sans surprise. Les cinq pays en tête du classement – la Finlande, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud et le Japon – enregistrent tous des résultats supérieurs d’un écart-type à la moyenne.

    Il en va différemment sur la dimension de la réussite scolaire, évaluée à partir du taux de littératie et du pourcentage de diplômés. La Corée du Sud arrive en tête, suivie par le Royaume-Uni, la Finlande, la Pologne et l’Irlande.

    • Les revenus comptent mais peut-être moins que la culture
    L’analyse proposée dans le rapport suggère que le niveau de soutien apporté à l’éducation dans la culture environnante est plus important que l’argent. S’il ne fait aucun doute que l’argent investit dans l’éducation porte des fruits, l’évolution des pratiques et des mentalités par rapport à l’éducation et l’ambition est tout aussi importante que les ressources financières, sinon plus, pour l’élévation du niveau scolaire.

    • Les bons enseignants sont essentiels et doivent être respectés et reconnus
    Rien ne remplacera jamais des enseignants de qualité. L’impact d’un bon enseignant ne se mesure pas seulement aux résultats scolaires. Il transparaît également dans certaines évolutions sociétales positives, comme un taux de grossesse plus bas chez les adolescentes et une tendance accrue à épargner pour la retraite. Pour avoir les meilleurs enseignants, il ne suffit pas de leur verser un bon salaire. Les pays qui enregistrent les meilleurs résultats sont ceux qui attirent les meilleurs talents, forment les enseignants tout au long de leur carrière et savent aussi leur laisser de la liberté.

    John Fallon, Chief Executive designate, Pearson, déclare :
    « L’éducation est un facteur de réussite individuelle et collective. Chacun doit avoir à cœur de la faire progresser mais trop souvent, ceux qui ont le pouvoir de changer les choses travaillent dans le noir. Avec The Learning Curve, Pearson veut apporter sa pierre à une meilleure compréhension de ce qui marche, et pourquoi (…).
    « Nous devons ouvrir la boîte noire des données sur l’éducation pour comprendre quels sont les facteurs qui influencent réellement la performance de l’apprentissage et apporter aux enseignants et aux pouvoirs publics des faits sur lesquels ils puissent s’appuyer dans leur travail ».

    Sir Michael Barber, Chief Education Advisor, Pearson, déclare :
    « The Learning Curve permettra des analyses beaucoup plus pointues de ce qui fonctionne en matière d’éducation. L’étude montre qu’il n’y a pas de recette miracle. Pour que les progrès soient au rendez-vous, l’ensemble du système éducatif requiert une attention sur le long terme, cohérente et ciblée (…).
    « Nous encourageons tous les gouvernements à prendre des mesures volontaristes pour collecter et partager davantage de données, afin que nous puissions, à l’échelle mondiale, réellement comprendre ce qui marche et apporter aux enseignants et aux établissements les outils dont ils ont besoin pour former les étudiants qui façonneront avec succès les économies et les sociétés de demain. Et nous mettons ces données à la disposition d’autres chercheurs et experts afin qu’eux aussi participent au débat ».

    Denis McCauley, Executive Editor, business research, Economist Intelligence Unit, déclare :
    « The Learning Curve fait œuvre novatrice en matière de collecte et d’analyse des données, mais il y a encore beaucoup à faire. Nous espérons que notre étude servira de catalyseur à d’autres projets impliquant universitaires, praticiens et décideurs publics, qui continueront à faire progresser notre compréhension de ce qui contribue à rendre les systèmes éducatifs plus performants et à améliorer le niveau d’éducation ».

    Enfin, Hélène Dennery, DG, Pearson International, France, déclare :
    « Cette étude met en évidence des aspects souvent peu évoqués en France. Pearson, et Pearson France tout particulièrement, espèrent que cette mise en lumière aidera nos responsables dans le domaine de l’éducation à faire progresser le niveau de connaissances et de compétences de nos enfants ».

    Plus d’infos :
    Base de données « The Learning Curve Data Bank » ici

  • Les Digital Natives, une génération en construction

    Les Digital Natives, une génération en construction

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    L’étude s’appuie sur le contexte familial, les principaux lieux de vie, les piliers de leur mode de communication, leurs expériences émotionnelles, leurs habitudes médias, leur mobilité et leur vie «en réseau». L’Etude analyse également leur relation aux marques et aux communications, et éclaire tout particulièrement la manière dont se construisent les actes d’achat dans des domaines de consommation clés (multimédia, apparence, alimentation…).

    Catherine Ducerf, Responsable SIMM-TGI Youth chez Kantar Media commente : «Le digital offre un monde de connexions que les plus jeunes surinvestissent. Les marques, qui ont ancré le digital au cœur de leurs stratégies, se doivent aujourd’hui d’analyser le comportement de cette population en mouvement permanent afin de mettre en place les offres de demain. Il était donc crucial pour SIMM-TGI Youth de croiser ces deux univers que sont le digital et la jeunesse, et de proposer une mise à jour des données tous les 6 mois».

    Qui sont les Digital Natives : Une génération connectée !

    Technophiles par nature, les 11-24 ans sont en général plus équipés que le reste de la population française :

    * 60% d’entre eux utilisent Internet plusieurs fois par jour (contre 56% chez les 25-99 ans),
    * 22% possèdent un smartphone (10% chez les 25-99ans),
    * 40% se connectent à Internet via un smartphone (17% chez les 25-99 ans),
    * 4% se connectent à Internet via une tablette (1,6 % chez les 25-99 ans).

    Pour ces jeunes, il n’est pas nécessaire de posséder pour utiliser : en effet, 40% d’entre eux surfent sur Internet depuis un smartphone, alors qu’ils ne sont que 22% à en détenir un.

    Facebook, Twitter et les jeunes…

    75% des 11-24 ans sont inscrits sur un réseau social  (+10 points par rapport à 2009).

    Sans surprise, c’est Facebook qui arrive en tête des réseaux sociaux avec 73% des 11-24 ans inscrits, très loin devant Twitter (seulement 8%). Les inscriptions sur Facebook se font principalement entre 11 et 15 ans (on passe de 25% à 83% d’inscrits), avec un pic significatif entre 11 et 12 ans (le taux d’inscrits double en 1 an).

    Twitter, plus propice au suivi d’actualités thématiques qu’aux échanges communautaires, voit son taux d’inscriptions et de connexions augmenter plus tard, à partir de 19 ans.

    Facebook, un  espace de communication incontournable et puissant pour les marques

    Les marques sont très présentes sur les réseaux sociaux et obtiennent un accueil massif : 67% des 11-24 inscrits sur Facebook ont « liké » au moins une marque, c’est-à-dire qu’ils sont devenus « fan » de la page de la marque et suivent son actualité. En moyenne, ces 11-24 ans déclarent aimer 19 marques.
    Un peu plus d‘un tiers des Digital Natives aiment une page pour obtenir des bénéfices personnels : réductions et promotions, bons d’achat, contenus exclusifs, invitations à des événements VIP…
    Il est intéressant de noter que s’associer à une marque sur Facebook a pour but principal d’échanger avec celle-ci (s’exprimer) plutôt que de communiquer avec les autres membres (avis de consommateurs). Les réseaux sociaux sont aujourd’hui perçus comme l’un des derniers endroits où les consommateurs ont la possibilité de donner leur avis.

    Et demain ?
    Combien seront prêts à faire des achats depuis leur téléphone mobile ? Aujourd’hui, ils sont 4% à acheter des biens ou des services à partir de leur téléphone mobile.

    Méthodologie SIMM-TGI Youth
    SIMM-TGI Youth est l’étude de référence pour décoder l’univers des Digital Natives. Une seule et unique étude sur la consommation, les expositions média et le style de vie des jeunes de 11 à 24 ans : plus de 800 marques, 200 supports médias, 40 marchés et 200 attitudes et opinions. La méthodologie est fondée sur trois piliers. DIGITAL : Un mode de recueil 100% on-line. PROFONDEUR : Un échantillon de 4200 jeunes de 11 à 24 ans résidant en France. TEMPO : Un terrain et une livraison des résultats tous les 6 mois sur les audiences et l’ensemble des comportements et habitudes de consommation. Destinée aux marques et aux médias, SIMM-TGI Youth permet d’infiltrer cette génération et de bâtir une relation marketing durable et efficace avec cette cible. SIMM-TGI Youth, extension de l’étude SIMM-TGI, propose des analyses sur les usages médias et les pratiques de consommation des 11 ans et plussans aucune rupture.

    Source : www.kantarmedia.fr

  • Des élèves «addicts» à leur techno, le syndrome de mauvais résultats scolaires?

    La majorité des enseignants interrogés s’accordent à dire que les nouvelles technologies créent des générations incapables de se concentrer très longtemps sur un sujet et qu’il serait bon de leur imposer des temps de « recul », loin du numérique.
    Deux tiers d’entre eux vont même jusqu’à dire que les nouvelles technologies sont plus un prétexte de distraction qu’une réelle plus-value pour leurs apprentissages.

    Des constats qui ne sont pas dénués de sens mais qui vont à l’encontre de la théorie du « BYOD », prônant justement l’utilisation de la technologie, que chaque élève pourrait amener en classe, à des fins pédagogiques.

    L’auteur de l’article nous rappelle que dans cette étude, il est question d’élèves brillants ; on ne parle pas de ceux qui ont une tendance forte à décrocher naturellement pendant les cours.

    Les équipes de chercheurs ont poussé leur investigation un peu plus loin. Ils ont observé le comportement des élèves (collège, lycée et université) à la maison, alors qu’ils étudiaient, sur un temps de 15 minutes. Le but était de voir si, sur ces 15 minutes,  les élèves pouvaient maintenir leur attention et, dans le cas contraire,  ce qui pouvait les perturber. Chaque minute, les chercheurs notaient ce que faisait l’élève, si il étudiait, si il envoyait des SMS ou écoutait de la musique, si la télévision était allumée, si il avait un écran devant lui et quels types de sites web il visitait…

    Les résultats furent « ahurissants », mot employé par les chercheurs. Il faut noter que dans cette étude terrain, les « cobayes » étaient au courant qu’ils étaient observés et que leur manière d’étudier était évaluée.

    Il en ressort que les élèves parviennent à rester concentrés sur leurs devoirs pendant un laps de temps de 3 à 5 minutes en moyenne ; ensuite, ils décrochent.
    Généralement, leur manque d’attention  est causé par la présence de technologies à portée de main : iPods, ordinateurs portables, Smartphones ; envoyer des SMS et consulter leur compte Facebook sont les principales sources d’intérêt.

    Les recherches ont même conduit à faire la relation entre l’utilisation excessive de ces technologies (à usage de loisirs) et les résultats scolaires. Le rapport indique que «sans surprises » – propos qu’il me semblerait judicieux de nuancer-, les élèves qui réussissent le mieux leur scolarité sont ceux qui se concentrent le plus sur leurs études alors que les autres, « les zappeurs multi-tâches », sont à la traîne. Discutable, non ?

    Le dernier point rapporté est que l’utilisation de Facebook est aussi nocive à l’enfant et altère ses résultats scolaires. Se basant toujours sur les mêmes élèves, il y aurait une corrélation entre ceux qui iraient consulter leur page au moins une fois dans les 15 minutes et qui seraient moins bons élèves que ceux qui restent concentrés pendant ce laps de temps.

    Pourquoi ce manque de concentration et pourquoi sont-ils « addicts » ? C’est ce que les chercheurs ont tenté de comprendre en interrogeant directement les étudiants.

    Ces derniers avouent être à l’affût de toute vibration, bip ou image qui puissent les alerter d’un fait nouveau. Et même en coupant leur appareil, ils ne sont pas pour autant plus concentrés car ils pensent intérieurement « je me demande si mon copain a répondu au message que je lui ai envoyé il y a cinq minutes » ou « je me demande si quelqu’un a commenté mon Post sur Facebook »….

    L’auteur de l’article conclut ainsi « trois quarts des ados jettent un œil tous les quarts d’heure à leur portable ou autre appareil et, si ils ne sont pas autorisés à le faire, cela les rend nerveux ; et l’anxiété empêche l’apprentissage ».

    En guise de conclusion et au vu des résultats de cette étude non dénuée d’intérêt, je proposerais : « pourquoi donc interdire l’usage des Smartphones ou autres appareils en classe ? A priori cela ne change rien à la situation « d’addiction » dans laquelle se trouve la majorité des jeunes. Leur apprendre à se servir de leur propre outil de manière différente et intelligente quand ils sont en classe ou même à l’extérieur de l’école, serait une piste plus prometteuse ».

    Source de l’article en VO : e School News

  • L’aménagement des classes et l’équipement en TICE, une solution pour la réussite scolaire ?

    Les enseignants se disent confrontés à de nombreuses difficultés pédagogiques, notamment pour garantir un bon niveau de cours tout en intéressant les élèves en difficulté

    · Sur neuf domaines testés, les enseignants déclarent majoritairement rencontrer des difficultés importantes dans sept d’entre eux. Ils éprouvent surtout des problèmes importants pour intéresser les élèves en décrochage scolaire (80%) et maintenir l’attention des élèves durant toute la durée du cours (76%). La grande majorité des enseignants estime aussi avoir du mal à développer l’esprit critique des élèves (69%), améliorer l’acquisition des savoirs fondamentaux (67%) ou encore augmenter le niveau des cours (65%). Plus d’un enseignant sur deux déclare aussi éprouver des difficultés à les préparer à la vie professionnelle (55%).

    · Les deux seuls domaines, parmi les neuf testés, pour lesquels une majorité d’interviewés indique ne pas rencontrer de difficultés importantes concernent le fait de faciliter la compréhension des cours (53%) et de développer la participation des élèves (58%).

    · Dès lors, s’assurer que l’ensemble des élèves comprennent bien les cours (85%) et gérer les élèves difficiles (65%) constituent pour les enseignants les deux principaux défis qu’ils auront à relever dans les années à venir. Derrière ces chiffres se dessine un double impératif pour les enseignants : faire progresser la classe dans son ensemble, tout en gérant les cas les plus difficiles.

    Ce constat étant posé, comment les enseignants peuvent-ils surmonter ces difficultés et relever les défis auxquels ils sont confrontés ? Comment perçoivent-ils l’avenir ? Au-delà de la question des budgets alloués à l’école et des effectifs au sein des classes, comment réagissent-ils lorsqu’on évoque certaines évolutions envisageables dans la manière de dispenser les cours ?
    Les attentes des enseignants dans le domaine de l’aménagement des classes : pas de révolution, mais des évolutions nécessaires

    ·  Lorsqu’ils pensent aux moyens utilisés pour transmettre les connaissances aux élèves à l’école (matériel, mobilier, espace disponible, supports de présentation de cours, interactivité, aménagement des classes), 84% des enseignants estiment qu’il faut procéder à des aménagements mais en conservant l’essentiel.

    · C’est moins une modification radicale du mobilier existant que le fait de repenser la disposition de la classe qu’ils plébiscitent :

    o      L’amélioration de la réussite scolaire des élèves passe majoritairement selon eux par le fait de repenser la classe (en améliorant la disposition de l’espace et le mobilier) tout en intégrant l’usage des nouvelles technologies, le tout pour créer un meilleur environnement pédagogique (53%).

    o      Les enseignants estiment par ailleurs que pour améliorer la réussite scolaire des élèves, il faudrait avant tout repenser la façon dont les élèves sont répartis et travaillent dans la classe, en ayant davantage recours aux petits groupes (66%).
    Les enseignants utilisent de plus en plus les NTIC en cours et pensent que ces outils vont considérablement se développer à l’avenir

    · Les deux tiers des enseignants déclarent davantage utiliser les NTIC en classe que par le passé (69%). C’est particulièrement le cas dans le secondaire (79%), même si les enseignants en primaire s’y sont également mis (56%).

    Aujourd’hui, 52% des enseignants indiquent utiliser les NTIC dans leur classe de façon hebdomadaire (52%), notamment dans le secondaire (64%).

    · Ce recours aux NITC passe essentiellement par l’ordinateur (55% en utilisent un systématiquement ou souvent pendant leurs cours) et la connexion Internet (39%). C’est surtout dans le secondaire que les professeurs ont recours à ces technologies.

    · Ces deux outils sont appelés à considérablement se développer à l’avenir : une large majorité d’entre eux estime ainsi qu’ils les utiliseront probablement davantage dans les prochaines années (75% concernant l’ordinateur et 72% concernant Internet)

    · L’utilisation de tableau numérique interactif n’est pas encore très développée (19% des interviewés déclarent l’utiliser systématiquement ou souvent pendant leur cours) mais son usage devrait s’accroître massivement selon les interviewés : 63% estiment qu’ils utiliseront davantage cet outil à l’avenir.

    · Il est également important de souligner que seulement 4% des interrogés pensent que d’ici les 3 prochaines années les élèves viendront en classe avec leur propre matériel informatique (tablettes numériques, ordinateur portable…) contre 49% qui estiment que cela ne touchera qu’une minorité.

    Les principaux changements à venir à l’école : d’abord et avant tout l’utilisation des nouvelles technologies dans une classe réaménagée.

    · 52% de l’ensemble des professeurs estiment, que si les questions budgétaires n’entraient pas en ligne de compte, il faudrait développer à l’avenir un meilleur accès aux nouvelles technologies dans les classes et souhaiteraient développer du mobilier de classe plus innovant et plus ergonomique.

    · En définitive, pour près d’un enseignant sur deux (44%), l’utilisation des nouvelles technologies constituera le principal changement à l’école d’ici 50 ans, loin devant la manière d’apprendre des élèves (30%) ou encore la manière d’enseigner des professeurs (25%).

    * Ce sondage a été réalisé du 26 octobre au 6 novembre 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 404 enseignants du primaire (hors maternelle) et secondaire, interrogés par internet sur commande Steel Case Education Solutions.

  • Tablettes à l’école : 5 erreurs à ne pas commettre

    Tablettes à l’école : 5 erreurs à ne pas commettre

    09112012509d316350326Le 27 septembre dernier, l’article paraissait sur le site Edudemic. On y trouve 5 suggestions d’approches à éviter (et leur solution) dans le déploiement des tablettes pour l’éducation, tant au niveau primaire que secondaire. Vous y reconnaissez-vous?

    Erreur 1 : Se concentrer sur les applications à contenu spécifique

    Selon l’équipe d’EdTechTeacher, l’erreur la plus souvent commise par les enseignants est de chercher une application qui propose un contenu spécifique. Par exemple, un enseignant d’espagnol qui ne trouve pas d’application à son goût pour enseigner l’espagnol conclue que la tablette est inutile. « En faisant cela, plusieurs passent à côté de l’incroyable variété des possibilités offertes par les tablettes », peut-on lire dans l’article. L’équipe suggère par exemple d’employer une application d’enregistrement de la voix pour travailler la prononciation avec les élèves, une application permettant de créer des quiz, une autre pour construire un tutoriel sur un élément de grammaire, etc.

    Fait intéressant, l’équipe d’EdTechTeacher révèle utiliser 4 applications principales pour introduire l’outil à tous les niveaux, pour toutes les matières :
    – une application pour annoter;
    – une pour enregistrer les manipulations à l’écran;
    – une pour la création audio;
    – et une pour la création vidéo!

    Erreur 2 : L’absence de formation des enseignants

    La notion de formation ici va plus loin que d’apprendre à se servir d’une collection d’application. C’est plutôt la façon de passer d’une utilisation personnelle de l’outil à une utilisation pédagogique en classe. Sans formation, l’usage de l’outil peut facilement rester traditionnel.

    Quelques notions de base à maîtriser :
    – enrichir les activités de lecture, d’écriture, de conversation orale et d’écoute à l’aide d’applications et d’outils en ligne appropriés;
    – partager du matériel entre collègues et avec les élèves;
    – recevoir les travaux électroniques des élèves, les commenter et les noter;
    – comprendre la notion d’informatique en « nuage »;
    – comprendre comment différentes applications interagissent entre elles, la compatibilité entre les fichiers, les outils de conversion, etc.;
    – et évidemment retransmettre cela aux élèves.

    Pour connaître l’erreur 3, 4 et 5, retrouvez l’article sur www.infobourg.com

    et l’article original en version intégrale « 5 Critical Mistakes Schools Make With iPads (And How To Correct Them) ».

  • Enseignants et pratiques numériques sur une pente ascendante ?

    PROFETIC

    Matériels : encore des efforts à faire ?
    Malgré une légère progression des dotations en ordinateurs fixes ou portables à destination des enseignants, ceux-ci souffrent toujours d’un faible équipement. Avec l’arrivée des nouveaux matériels plus compacts (tablettes, smartphones…), le taux d’équipement progresse mais ces outils sont presque toujours financés par les enseignants sur leurs fonds propres.

    Alors que les matériels type vidéoprojecteurs et TNI progressent de manière significative, les enseignants pointent du doigt une moindre facilité pour les élèves d’accéder à des ordinateurs.

    Le numérique utilisé par les enseignants pour la démonstration et non la co-construction
    Les pratiques numériques des enseignants sont toujours en majorité pour leur usage professionnel (préparation des cours, par exemple).
    La manipulation par les élèves des usages numériques est très restreinte ; les enseignants ne franchissent pas encore le cap, soit pour des raisons d’infrastructures insuffisantes dans leur classe, soit à cause du nombre trop important d’élèves par cours.
    La part d’entre eux incriminant le manque de formation reste importante (32% pensent que la formation aux TICE est inexistante) mais connaît une légère baisse par rapport à l’année précédente.

    Il faut souligner que 87% des interrogés déclarent se former en autonomie !

    Le numérique suscite beaucoup d’intérêt
    Facteur encourageant, 9 enseignants sur 10 sont convaincus de l’intérêt des TIC pour leur enseignement, « pour diversifier les pratiques, préparer les cours et les rendre plus attractifs ».
    En majorité, ils jugent l’utilisation des TIC insuffisante mais constate une évolution.

    Plus d’infos sur la réalisation de l’enquête
    Elle a été menée via un questionnaire web auprès d’un échantillon de 6000 enseignants, répartis dans toutes les académies, représentatifs des disciplines, âge et sexe de cette population.


    L’échantillon cette année comportait 1 000 enseignants supplémentaires par rapport à l’enquête 2011 afin de corriger le nombre d’enseignants écartés de l’échantillon car n’utilisant pas leur messagerie académique. Les résultats du sondage s’appuient sur le retour des questionnaires de 3270 répondants, soit un taux de réponse de 58%.

    Retrouvez les résultats de l’enquête ici

  • Le téléphone portable modifie-t-il la fonction parentale ?

    Le téléphone portable modifie-t-il la fonction parentale ?

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    Principaux constats de l’étude

    L’achat du portable : une initiative parentale

    Dans 61% des cas, c’est le parent qui est à l’initiative de l’achat du téléphone portable pour son enfant. Pour plus des 3/4 des parents, la 1e raison d’achat du téléphone est de pouvoir joindre son enfant et
    d’être joignable à tout moment. Parmi les 10-15 ans équipés d’un mobile, 45% ont un smartphone. A 10 ans, 1/3 des enfants équipés ont un smartphone. Le téléphone a un réel impact sur l’emploi du temps des enfants : 68% envoient plusieurs fois par jour des sms. Lorsqu’ils sont équipés d’un smartphone, le temps passé sur leur téléphone augmente (+de sms, +d’appels, +de musique), et les activités augmentent aussi (connexion aux réseaux communautaires (42%) , utilisation de messagerie instantanée (34%).

    Pour la plupart des parents, l’achat du téléphone est une fatalité : 61% des parents estiment qu’ils n’auraient pas pu faire autrement et qu’il s’agit d’un passage obligé.

    Le téléphone-cadeau devient vite téléphone-conflit

    Après le vol et la perte, les deux autres principaux risques cités par les parents sont une « utilisation quand il ne faut pas » (39%) et le risque de dépendance (34%).
    Pour 61% des parents, le mobile de leur enfant a déjà été une source de conflit, encore un peu plus lorsque l’enfant est équipé d’un smartphone (69%).

    « Pouvoir joindre leur enfant » était la première motivation d’achat des parents, elle devient finalement l’une des premières causes de conflit avec leur enfant : « moi quand j’appelle, y a plus personne ».

    Définir des règles et les tenir : un vrai défi

    27% des parents d’enfants de 15 ans trouvent que leur utilisation est trop importante et s’en inquiètent. Seuls 7% utilisent le contrôle parental. 1/4 des parents ont du mal à faire respecter les règles qu’ils ont fixées : cette difficulté augmente avec l’âge de l’enfant (35% quand les enfants ont 15 ans).

    Dès lors, le cadrage des parents se conçoit principalement à deux niveaux :
    – en rappelant certaines règles tout en veillant à ce que leur enfant s’accorde des moments sans téléphone : 68% des parents ont déjà interdit à leur enfant de répondre pendant des moments tels que les repas en famille ou le temps des devoirs.
    – en contrôlant la facture : la majorité d’entre eux utilisent la facture détaillée pour contrôler tant les coûts (69%) que les contenus (51%).

    François Fondard, Président de l’UNAF : « Le téléphone portable perturbe la relation parent/enfant et rend l’entrée dans l’adolescence plus précoce. Pour passer ce « cap » les parents ont besoin de parler entre eux afin de disposer de pratiques déjà testées. C’est justement ce que proposent les réseaux de soutien à la parentalité dans lesquels les associations familiales sont très mobilisées ».

    Elizabeth Sahel, Responsable d’Action Innocence France « A 10 ans, 1/3 des enfants équipés d’un mobile ont un smartphone, et peuvent donc à tout moment avoir accès à Internet. Le rôle du parent ne se résume pas à l’achat de l’appareil ; il s’agit d’accompagner l’enfant dans son utilisation et d’instaurer le dialogue ».

    Conseils aux parents

    Face à ces constats, l’UNAF et l’Association Action Innocence proposent quelques bonnes pratiques aux parents qui se sentent souvent inexpérimentés sur ce sujet.

    1) Dès le départ, définissez un cadre général

    – Avant l’achat du portable, interrogez-vous sur son utilité pour votre enfant (réel besoin ? risque de perte et de vol ?), posez-vous la question du modèle et du forfait adaptés.
    – Abordez avec votre enfant les règles d’usage (respect de soi, respect des autres), les règles de sécurité, les temps d’utilisation (respect du temps des devoirs, des repas en famille, du sommeil), tout comme les différentes fonctionnalités.
    – N’hésitez pas à formaliser ces règles par écrit et à élaborer une sorte de « contrat d’engagement » entre vous et l’enfant.
    – Interrogez-vous aussi sur la place que vous accordez à votre propre portable, et gardez à l’esprit que vous êtes un exemple pour vos enfants.
    2) Testez des solutions

    • Etre parent, c’est apprendre aux cotés de son enfant. N’hésitez pas à tester des solutions en fonction de vos convictions, du caractère de votre enfant et de sa maturité : Pour les plus jeunes, cela peut consister à : installer le contrôle parental, imposer des moments sans téléphone, parler de ce qu’il ne faut pas faire, contrôler les factures et les appels, bloquer les téléchargements ou les applications, confisquer / récompenser, bloquer le forfait en cas d’excès.

    Et au fur et à mesure, lui accorder plus d’autonomie : adapter le forfait, et pourquoi pas le faire participer au règlement de la facture…

    3) Faites du téléphone un partenaire parental

    • – Le téléphone portable peut servir de support pour imposer les règles et réaffirmer votre position de parent, surtout au moment de l’adolescence quand votre enfant en a le plus besoin.
    • – Le dialogue parent/enfant autour du téléphone peut aussi permettre d’aborder d’autres sujets que les enfants se posent en grandissant, telles que les relations amicales et amoureuses.
    • – Il peut aussi être un excellent outil pour transmettre des principes de respect de soi, de l’autre, et de vie en société.
    • – Il peut également constituer une opportunité pour responsabiliser son enfant et peu à peu lui apprendre à gérer son temps et son budget.

    Outil de sécurisation pour le parent, symbole d’autonomie pour l’enfant, le téléphone portable peut perturber la relation « parent-enfant » mais il ne doit pas modifier le rôle des parents. Quelle que soit l’évolution des nouvelles technologies, le parent devra s’intéresser, échanger avec d’autres parents, tester des solutions et les adapter, afin de maintenir sa place d’éducateur.

    Plus d’infos :
    Le dossier complet de l’étude ici