Catégorie : Enquêtes

  • BeTomorrow présente une étude sur les ENT et la Mobilité

    BeTomorrow présente une étude sur les ENT et la Mobilité

    betomorrow_021213Il s’est agi d’étudier l’existant en termes d’Espaces Numériques de Travail (ENT) et de mobilité ainsi que les implications de l’utilisation de terminaux mobiles en milieu éducatif. BeTomorrow y propose également une stratégie de déploiement des services ENT adaptée aux tablettes et smartphones.

    Cette étude a été réalisée par BeTomorrow dans le cadre du projet « ENT Libre 2.0 », sélectionné lors du premier appel à projets « Services numériques innovants pour l’e-éducation ».

    Pour accéder à l’étude, c’est ici
    En version synthétique ici

    Plus d’infos sur BeTomorrow :
    BeTomorrow poursuit ainsi son engagement dans le domaine de l’éducation numérique. Impliquée depuis 2 ans dans plusieurs projets de recherche liés à ce secteur, l’entreprise travaille à la construction d’outils pour faciliter l’usage des tablettes et des tableaux numériques en classe.
     
    BeTomorrow est par exemple à l’origine du projet Serious Games Factory soutenu par le Conseil Régional d’Aquitaine, un système collaboratif multijoueurs sur tablettes au sein de la classe, ayant pour vocation de faciliter les interactions entre enseignants et élèves.
    Du design au moteur du jeu, BeTomorrow s’emploie à créer la solution digitale la plus novatrice et la plus accessible possible, laquelle permet aux enseignants de créer facilement leurs propres contenus pour chacune des matières.
     

     Crédit visuel : Julien Elchinger

  • Forte détermination de la Génération Y à transgresser les politiques BYOD

    Forte détermination de la Génération Y à transgresser les politiques BYOD

    Fortinet – l’un des leaders de la sécurité réseau haute performance – publie aujourd’hui une étude mondiale qui révèle la tendance grandissante de la Génération Y active à être prête à transgresser les politiques de l’entreprise régissant l’utilisation de leurs propres appareils, comptes de stockage cloud personnels et nouvelles technologies telles que les montres intelligentes, les Google Glass et les voitures connectées.

    Menée dans 20 pays en Octobre 2013 auprès de 3200 salariés âgés de 21 à 32 ans, les résultats de cette enquête indépendante montrent une augmentation de 42% – contre 94% en France – dans la volonté d’enfreindre les règles d’usage par rapport à l’enquête Fortinet similaire menée l’an dernier. Cette nouvelle étude décrit également dans quelle mesure la Génération Y a été victime de cybercriminalité sur ses propres appareils, évalue ses ‘connaissances sur les menaces Internet’ et l’étendue des pratiques de stockage des actifs de l’entreprise sur des comptes cloud personnels.

    Forte Tendance à la Transgression

    Alors que l’échantillon global est plutôt bienveillant à l’égard des dispositions prises par leurs employeurs en matière de politiques BYOD, avec au total, 45% des personnes interrogées confirmant qu’elles les ‘avantagent’ (34% en France), 51% déclarent qu’elles seraient prêtes à transgresser les politiques mises en place interdisant l’utilisation  d’appareils personnels au travail ou à des fins professionnelles.

    En France, cette tendance est encore plus forte puisqu’elle atteint 70%. Cette tendance alarmante à ignorer les mesures visant à protéger aussi bien l’employeur que les salariés s’applique à d’autres domaines de l’utilisation personnelle de l’informatique. 36% des personnes interrogées utilisant leurs propres comptes de stockage cloud personnels (par exemple DropBox) à des fins professionnelles déclarent qu’elles seraient prêtes à enfreindre les règles leur interdisant d’utiliser ces services. En France, elles représentent 33%.

    Concernant les technologies émergentes telles que les Google Glass et les montres intelligentes, presque la moitié (48% dans le monde et en France) des personnes interrogées seraient prêtes à transgresser les politiques visant à limiter l’utilisation de ces appareils au travail.

    La Technologie ‘Wearable’ Prête à Entrer sur le Lieu de Travail
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    Interrogées sur le temps nécessaire à la propagation des technologies ‘wearable’ (technologies qui se portent sur soi), telles que les montres intelligentes et les Google Glass, sur le lieu de travail ou à des fins professionnelles, 16% des sondés déclarent ‘immédiatement’ et 33% lorsque leurs prix baisseront. En France, ces pourcentages sont respectivement de 11% et 26%. Seulement 8% de l’échantillon et 15% en France, ne pense pas que ces technologies vont se répandre.

    L’Utilisation Généralisée des Comptes Cloud Personnels pour les Données Sensibles de l’Entreprise

    89% de l’échantillon global possède au moins un compte de service de stockage cloud personnel contre 82% en France. A noter que DropBox est utilisé par 38% de l’échantillon total et 28% en France. 70% des titulaires de comptes personnels ont utilisé leurs comptes à des fins professionnelles. En France, ils représentent 58%. Au niveau mondial, 12% de ces titulaires admettent stocker les mots de passe professionnels à l’aide de ces comptes (13% en France), 16% des informations financières (7% en France), 22% des documents privés sensibles comme les contrats/business plans (18% en France), tandis qu’un tiers (33%) stockent des données clients (20% en France).

    Presque un tiers (32%) des utilisateurs de stockage cloud de l’échantillon déclarent qu’ils  font entièrement confiance au cloud qui détient leurs données personnelles, et seulement 6% déclarent y être hostiles par manque de confiance. En France, ils sont respectivement 27% et 11%.

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    Connaissance des Menaces Requise alors que l’Etude Montre que les Attaques sont Réelles

    Interrogées sur la compromission de leurs appareils et l’impact qui en a résulté, plus de 55% des sondés indiquent avoir été victimes d’une attaque sur leurs PC ou ordinateurs portables personnels (plus de 45% en France), et environ la moitié (en France, moins de la moitié) affirment que ces attaques ont affecté leur productivité et/ou ont engendré une perte de données personnelles et/ou d’entreprise.

    Alors que l’échantillon contient un plus grand nombre de détenteurs de smartphones personnels que d’ordinateurs portables et PC, les attaques ont été beaucoup moins fréquentes sur les smartphones (19% au monde et 16% en France), avec une proportion légèrement plus élevée à entrainer une perte des données et/ou une perte de productivité au travail que celle constatée sur les PC/ordinateurs portables. Le même pourcentage a été observé pour les tablettes (19% au monde et 12% en France), mais avec des conséquences plus importantes, puisque 61% (72% en France) de ces attaques ont eu des répercussions importantes.

    Parmi l’une des conclusions inquiétantes de l’étude, 14% des personnes interrogées déclarent qu’elles ne seraient pas prêtes à avouer à leur employeur si l’un des appareils personnels qu’elles utilisent à des fins professionnelles était compromis. En France, ce pourcentage est de 18% .

    L’enquête a examiné le ‘degré de connaissances’ des personnes interrogées sur les différents types de menaces de sécurité, et les résultats révèlent deux extrêmes opposés – l’ignorance et le savoir -, avec entre deux, une moyenne de 27% de degré de connaissance minimal (24% en France). Interrogées sur les menaces comme les APT, DDoS, Botnets et Pharming, jusqu’à 52% – contre 67% en France – se révèlent incultes sur ces types de menaces. Ce constat est l’occasion pour les départements informatiques de former les salariés sur les menaces et leur impact.

    L’enquête indique également un lien direct entre l’usage du BYOD et la connaissance des menaces, montrant que plus les sondés ont l’habitude du BYOD, meilleure est leur compréhension des menaces. Cette conclusion est positive pour les entreprises qui envisagent si/quand elles doivent établir des politiques en association avec une formation sur les risques.

    “L’étude de cette année soulève les problèmes rencontrés par les entreprises qui tentent de mettre en place des politiques autour de l’utilisation du BYOD, des applications cloud et bientôt de l’adoption des nouvelles technologies connectées,” déclare Yann Pradelle, Vice Président de l’Europe du Sud et Afrique du Nord chez Fortinet. “

    L’étude souligne également le défi majeur auquel sont confrontés les responsables informatiques quand il  s’agit de savoir où se trouvent les données de l’entreprise et la façon dont elles sont accessibles. Il y a maintenant plus que jamais le besoin d’une intelligence sécuritaire à instaurer au niveau du réseau dans le but de permettre le contrôle des activités de l’utilisateur en fonction des appareils, des applications utilisées et de sa situation géographique.”

    Il est inquiétant de voir la transgression des politiques si élevée et en si forte hausse, ainsi que les nombreux sondés issus de la Génération Y ayant été victimes de cybercriminalité,” poursuit Yann Pradelle. “Cependant, le côté positif est que 88% des personnes interrogées – et 82% en France – admettent qu’elles doivent comprendre les risques de sécurité  posés par leurs propres appareils. La formation des salariés sur les menaces et son possible impact est un autre aspect clé pour assurer la sécurité informatique d’une entreprise.”

    Plus d’infos :
    L’Etude de la Sécurité Internet 2013 de Fortinet a été un exercice de recherches entrepris entre le 7 et le 13 octobre 2013 au nom de Fortinet par Vision Critical, entreprise d’étude de marché indépendante. L’étude a impliqué 3200 individus disposant d’un Bac+4 au minimum, âgés de 21 à 32, salariés à temps plein, et détenteurs de leurs propres smartphones, tablettes ou ordinateurs portables.
     
    *20 pays ont participé à cette étude: Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, France, Allemagne, Hong Kong, Inde, Italie, Japon, Corée, Mexique, Pays-Bas, Pologne, Russie, Espagne, Taiwan, Royaume-Uni et Etats-Unis.

    Voir aussi à ce sujet, article de Nil Sanyas sur ZDNet.fr, « BYOD : les différentes jurisprudences en France« 

  • Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités territoriales

    Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités territoriales

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    Quel est le poids des investissements des collectivités territoriales dans les nouvelles technologies éducatives? Que coûte le renouvellement des matériels chaque année ?
    Quels choix stratégiques entre Tableaux Blancs Interactifs fixes ou mobiles, écrans plats interactifs, vidéoprojecteurs interactifs ou non ?
    Doit-on équiper des classes informatiques et classes mobiles ou équiper des élèves en ordinateurs portables ou tablettes numériques ?
    Que coûte à la collectivité le raccordement des établissements en haut débit et quels frais de fonctionnement et d’abonnement cela implique-t-il ?
    Combien d’établissements sont sur le point d’être connectés à l’ENT ?
    Le BYOD est-il une solution à terme pour la collectivité ?

    Voici quelques-unes des questions auxquelles la deuxième édition de cette étude tentera de répondre ce qui permettra de mettre au jour le poids du numérique dans l’éducation, au regard des investissements dans l’éducation globalement supportés par les collectivités (adaptation des établissements, modernisation des cantines scolaires, transports,…).

    Ces résultats doivent permettre d’apprécier le niveau d’investissement national, consenti chaque année par les collectivités territoriales et son évolution dans le temps, par élève, par Académie et par région administrative française.

    Au delà des aspects quantitatifs qui seront mesurés sur une période de 4 années (2010-2014), l’étude cherche à mesurer les écarts entre les politiques, les points de vues sur les méthodes de gouvernance et les limites à ne pas franchir ou à explorer en fonction des compétences, devenues de plus en plus précises, des collectivités.

    Des constructeurs et éditeurs ont souhaité s’associer à cette initiative en apportant leur soutien pour la réalisation effective de l’étude : MICROSOFT, INTEL deux entreprises leaders de l’informatique mondiale, PROMETHEAN et SMART Technologies, fabricants de Tableaux Interactifs et de solutions interactives pour l’éducation et SFR, fournisseurs de services de télécommunication et solutions liées à la téléphonie et à l’Internet pour l’enseignement scolaire.

    Les premiers résultats de cette grande enquête seront présentés et commentés en avant-première
    le 19 Novembre 2013
    lors d’un Afterwork et d’une table ronde sur le sujet : « Numérique à l’école, un enjeu partagé »
    qui aura lieu à Issy-les-Moulineaux, dans les locaux de Microsoft.

    Si vous souhaitez être invité à participer à l’Afterwork « Numérique à l’école, un enjeu partagé » et à la présentation des premiers résultats, veuillez contactez Aurélie à redaction@ludovia.com ou vous inscrire directement en ligne.

    Plus d’infos sur les partenaires de cette étude :


    L’Assemblée des départements de France : www.departements.fr

    L’Association des Régions de France : www.arf-regions.org

    L’Association des Maires de France : www.amf.asso.fr

    L’Association Nationale des Directeurs de Grandes Villes ANDEV : www.andev.fr

    Ludovia Magazine : www.ludovia.com

     

    Les partenaires industriels :

    MICROSOFT France www.microsoft.fr

    INTEL www.intel.fr

    PROMETHEAN www.promethean.fr

    SMART Technologies www.smarttech.com/fr

    SFR www.sfr.fr

  • Le numérique et ses bénéfices seront-ils à l’agenda des prochaines élections municipales ?

    Le numérique et ses bénéfices seront-ils à l’agenda des prochaines élections municipales ?

    A l’heure où la maîtrise budgétaire du secteur public est pointée du doigt, il est en effet tentant de mettre en avant le numérique comme un axe d’investissement générateur d’économies. Or, les retombées des projets numériques vont bien au-delà et peuvent aussi se mesurer sous l’angle citoyen, social et environnemental comme en témoignent la cinquantaine de décideurs de collectivités locales interrogés par MARKESS International dans le cadre de son étude.

    Interrogés quant à leur priorité en terme de retours sur investissement (ROI), plus d’un décideur sur deux de collectivités locales mettent en avant les projets numériques porteurs de valeur pour les citoyens et simplifiant leurs relations avec eux. Le ROI économique suit de près, avec deux tiers de ces décideurs le plaçant en première ou seconde position de leurs priorités : en 2013, la réduction des coûts reste une motivation clé en faveur du déploiement de tels projets.

    La relation citoyen, enjeu prioritaire de ROI du numérique pour les collectivités

     

    Etude_numeriqueetelectionsmunicipales_141013

    Deux autres ROI sont ensuite mis en avant. Il s’agit pour l’un de la dimension sociale des projets numériques ; ce ROI est le plus souvent associé à la capacité de la collectivité de mesurer l’évolution des conditions de travail des agents suite à l’introduction de nouveaux outils numériques. L’autre adresse la dimension environnementale des projets numériques qui peuvent être considérés comme un atout pour améliorer l’empreinte écologique de la collectivité.

    MARKESS International constate cependant que, malgré les priorités fixées, seul un tiers des décideurs de collectivités interrogés mesurent réellement les ROI et bénéfices des projets numériques qu’ils ont conduits.

    Parmi les chantiers numériques les plus susceptibles de générer un retour sur investissement, selon les décideurs de collectivités locales, figurent :

    • La dématérialisation de documents et de processus : elle est considérée par plus de 80% des décideurs comme pouvant générer de forts retours sur investissement. Sont évoqués plus particulièrement les projets de gestion documentaire et de GED, de gestion de courriers entrants, de workflow et de signature électronique. La dématérialisation de la facture figure aussi parmi les priorités des collectivités d’ici 2015 ;
    • Les services numériques pour les usagers avec plus de 70% des décideurs de collectivités les considérant comme générateur de valeur : les projets prioritaires ont trait avant tout à la gestion des flux entrants et aux services en ligne, intégrant notamment des services de paiement en ligne. L’axe de développement majeur est celui des services sur supports mobiles avec, comme objectif ultime, la volonté de fournir des informations contextualisées, géolocalisées et personnalisées pour chaque citoyen. Cette démarche implique pour la collectivité d’accroître sa connaissance des usagers via le déploiement d’applications de relation citoyen (CRM).

    Pour en savoir plus sur l’étude « Projets numériques des collectivités et bénéfices associés, France, 2013-2015″, commandez l’étude

  • Les bienfaits reconnus des SMS et réseaux sociaux pour l’écriture des étudiants

    Les bienfaits reconnus des SMS et réseaux sociaux pour l’écriture des étudiants

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    D’après une étude américaine, envoyer des SMS et poster sur les réseaux sociaux auraient des conséquences positives sur les étudiants

    Une enquête menée par le think tank Pew Research Center auprès de plus de 2 400 professeurs américains de collège et d’université pourrait se résumer ainsi : les TIC sont perçus comme bénéfiques aux étudiants.

    Ainsi, 50% des professeurs pensent qu’internet et les outils digitaux facilitent leur enseignement en rédaction.

    Par ailleurs, l’étude montre qu’il existerait presque un consensus pour dire que les technologies digitales permettent aux étudiants de partager leur travail avec une audience plus large et plus variée (96% sont d’accord). Les interrogés estiment ainsi que ces outils encouragent une plus grande collaboration entre les étudiants et stimulent leur créativité et expression personnelle, à 79 et 78%.

    De plus, la visibilité des travaux des étudiants, au sein des écoles et en dehors, puisque les devoirs sont mis en ligne par 40% d’entre eux, est un facteur d’investissement pour les élèves, explique l’étude. En effet, ils y donnent d’autant plus d’importance que l’audience ne se limite plus au corps professoral.

    Toutefois, les messages sur portables et réseaux sociaux ont aussi des conséquences indésirables, ainsi les professeurs remarquent fréquemment des élèves utiliser par erreur le langage sms.

    De même, deux-tiers des enseignants pensent que les outils digitaux sont susceptibles de pousser à se servir d’abréviations ou d’acronymes. Ils sont 46% à déclarer que les étudiants seraient tentés d’écrire plus vite et d’être moins attentifs.

    Les revers des TIC se percevraient à travers la faible compétence des élèves dans certains domaines : ils sont jugés passables ou médiocres à 69% pour résumer des textes longs ou complexes, à 49% pour construire un argument solide et à 44% pour utiliser un style approprié à leur audience.

    Ces carences expliquent notamment pourquoi les professeurs restent très attachés à l’écriture manuelle. Neuf sur dix la jugent être une part essentielle du processus d’apprentissage et incitent à l’utiliser. D’une part elle est requise pour la majorité des examens, d’autre part l’exiger dissuade les étudiants de copier-coller (…)

    A suivre sur le blog de l’atelier, retrouvez cet article ici

  • Enseignement à distance, a t-on vraiment évolué en 10 ans ?

    Enseignement à distance, a t-on vraiment évolué en 10 ans ?

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    Ces constats ont été dressés aux Etats-Unis à partir de données statistiques et d’enquêtes réalisées par le site www.onlinecollege.org.

    Un certain nombre de données nous permettent d’y voir plus clair sur les pratiques outre-Atlantique. Tout d’abord, comment définiriez-vous l’enseignement « online » ? L’auteur de l’article propose la définition suivante : pour qu’un cours soit considéré comme de l’enseignement à distance, il faut que son contenu soit dispensé au moins à 80% hors présentiel.

    Notons qu’aux Etats-Unis, seulement 30% des universités considèrent l’enseignement à distance comme légitime et efficace. C’est encore très peu et ce chiffre est en baisse depuis 2004.

    Et 32% des étudiants ont l’opportunité d’avoir au moins un cours à distance, un record historique jusqu’alors !

    Enfin, 89 % des responsables « académiques » pensent que la réussite des cours en ligne ne tient qu’à la discipline des étudiants, qui pour l’instant, laisserait à désirer pour que ces nouvelles méthodes d’enseignement progressent véritablement.

    Par ailleurs, les diplômes obtenus à partir d’un enseignement à distance seraient moins bien vus par des futurs employeurs ; c’est en tout cas ce que pensent 40% des responsables interrogés.

    Enseignement à distance et MOOC

    Les MOOC (Massive open online courses) sont un des constituants des cours en ligne sur cette dernière décennie. Ils ont réellement investi la place en 2012.

    Bien que de plus en plus d’institutions offrent la possibilité d’étudier avec les MOOC ou ont pour projet de les proposer dans les mois à venir, beaucoup d’entre elles hésitent encore.

    Seulement 2,6% ont une offre MOOC, 9,4% vont en avoir une, 55,4% n’ont pas encore pris de décision et 32,7% n’en veulent pas !

    Toujours au sujet des MOOC, les représentants « académiques » avouent n’être pas du tout convaincus comme incarnant une méthode durable d’enseignement à distance.

    Plus d’infos : source en VO

  • Analyse des différents modes de connexion au digital

    Analyse des différents modes de connexion au digital

    Kantarmedia_digitaltrendy_150413Face à l’offre digitale pléthorique, en constante évolution et très « technique », les experts TGI de Kantar Media lancent une nouvelle étude européenne : « 5 modes de connexion au monde digital». Cette étude décrypte le rapport des consommateurs à cet environnement et leurs mécanismes de choix.

    Les comportements de consommation sont en effet modulés par le niveau d’intérêt pour les équipements digitaux. Mais il faut également prendre en compte l’impact du phénomène d’impulsion/réflexion exercé sur le processus d’achat. Les experts TGI de Kantar Media ont ainsi identifié 5 profils de consommateurs : les « Digital Expert », les « Digital Me-Too », les « Digital Quick’n Easy», les « Digital Cautious » et les « Digital Trendy ». Focus sur les « Digital Trendy ».

    Les « Digital Trendy » : 11 millions de Français recherchent l’alliance de l’innovation et du design.

    Les « Digital Trendy » représentent près de 11 millions de consommateurs âgés de 15 ans et +. Ce sont plutôt de jeunes hommes urbains (la majorité a entre 15 et 34 ans) avec des revenus confortables (41% gagnent plus de 3000€ / mois).

    Ils sont deux fois plus nombreux à posséder des tablettes numériques que l’ensemble de la population. Ils sont très sensibles au gain social et communautaire offert par un nouvel équipement : les 3/4 d’entre eux ne peuvent plus se passer des nouveaux moyens de communication (contre 40% pour l’ensemble de la population) et près de 1 sur 3 pense que la qualité des rapports humains s’est améliorée grâce à la technologie (versus 12%).

    Les « Digital Trendy » agissent comme de véritables Hipsters. Précurseurs et originaux, ils sont les premiers à être séduits par les nouveautés, surtout lorsque l’objet a un impact sur l’image qu’ils veulent donner d’eux-mêmes. Ce groupe de consommateurs développe un comportement d’achat boulimique et court-termiste puisqu’un nouvel équipement peut être remplacé très rapidement par un autre, au gré des évolutions des produits. Cette sur-implication technologique rend légitime leur statut d’influenceur au sein de leur sphère sociale.

    L’achat en lui-même est dicté par plusieurs motivations. Tout d’abord, les qualités intrinsèques du produit : performance technique (40% contre 28% pour l’ensemble de la population), la technologie de pointe (15% contre 8%) et le design (22% contre 14%). Et pour cette population qui a le souci d’être respectée par ses semblables (80% contre 72%), l’engagement social et environnemental de la marque est important (44% contre 37%).

    Muriel Raffatin, Directrice Marketing TGI chez Kantar Media analyse : « Les Digital Trendy se révèlent comme les consommateurs les plus sensibles à la révolution des modes de vie proposés par les marques. Ces profils de consommateurs identifiés par Kantar Media TGI permettront aux marques de cibler efficacement leurs consommateurs et de déterminer les leviers qui vont les influencer ».

    Méthodologie de l’Etude « 5 modes de connexion au monde digital »
    Notre expertise s’appuie sur des questionnaires réactualisés en permanence pour proposer des solutions et des analyses répondant aux besoins des annonceurs, des agences publicitaires ou média, et des régies. Le réseau TGI présent dans plus de 60 pays nous permet de répondre à des problématiques média et marketing sur le plan local et international. L’étude TGI Europa, menée 2 fois par an après de 59 000 interviewés, apporte un éclairage à la fois quantitatif et qualitatif, sur les individus de 15 ans et plus résidant en France, Allemagne, Espagne et Grande-Bretagne grâce à un champ d’enquête très vaste couvrant 25 secteurs de consommation et l’ensemble des médias.
    www.kantarmedia-tgifr.com

  • As tu fait tes devoirs numériques ?

    As tu fait tes devoirs numériques ?

    Une première version de cet article a été soumise à ceux qui nous avaient laissé leurs coordonnées, il est donc enrichi de leurs compléments, précisions, modifications…

    Qui a répondu ?
    Les réponses proviennent d’élèves et de parents d’élèves allant de la moyenne section à l’université avec une majorité de CM2 et de collégiens. Pour certains nous avons les réponses d’un parent et les réponses d’un ou plusieurs enfants. Le questionnaire ayant été diffusé via les réseaux sociaux, les répondants sont très probablement des usagers plutôt à l’aise sur Internet.

    Une utilisation massive confirmée
    86 % des répondants disent utiliser le numérique dans un but scolaire au moins une fois par semaine et pour 33 % tous les jours voire plusieurs fois par jour.
    Cet usage est parfois restreint par les parents, Adrien,  élève de CM2 n’hésite pas à profiter de l’occasion du remplissage du questionnaire pour se plaindre que sa mère ne le laisse pas assez y aller !

     

    Faire des recherches mais aussi échanger
    L’utilisation la plus importante est “faire des recherches” mais on a aussi beaucoup d’échanges ; autant avec les camarades qu’avec les enseignants ! À vérifier mais il est probable que cela concerne seulement certains enseignants qui échangent par ce biais. Aurélie, regrette par exemple que les enseignants du collège de sa fille ne donnent pas leur adresse mail pour communiquer notamment quand un problème d’accès à un exercice à faire se pose. Elle se demande s’ils ont peur de quelque chose, d’être “envahis” peut-être, mais trouve cela dommage.

    Concernant les recherches, Christian Ducass évoque l’utilisation pour sa fille en CM2 du dictionnaire sur tablette qu’il juge plus pratique pour rechercher des définitions.
    Pour les échanges un élève de seconde évoque ceux avec les correspondants en Angleterre qui permettent à la fois de travailler l’expression dans une langue étrangère mais aussi de découvrir une classe dans un autre pays.

    Se sentir moins seul
    S’assurer que l’on a compris ce qu’il faut faire, savoir où trouver ce dont on a besoin mais aussi travailler en groupe, s’entraîner et faire des révisions, le numérique semble aider à se sentir moins seul et démuni face au travail demandé.

    Pas indispensable ?
    Malgré l’usage massif reconnu par nos répondants, 41% d’entre eux pensent qu’ils pourraient se passer du numérique pour le travail scolaire ! C’est l’avis de 7 élèves sur les 15 qui ont répondu et de 5 parents sur 20. En même temps, comme la majorité du travail scolaire effectué en classe se fait quasiment sans recours au numérique, c’est logique de ne pas forcément le juger indispensable. Autre possibilité, ne pas avoir recours au numérique, peut aussi paraître parfois plus simple.

    Article complet sur http://ecolededemain.wordpress.com/2013/02/26/as-tu-fait-tes-devoirs-numeriques/