Catégorie : Enquêtes

  • La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française

    La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française

    Ce rapport du CRÉDOC analyse la place des technologies de l’information et de la communication en France en 2014. Sont analysés les équipements et les différents modes et lieux de connexions, le profil des utilisateurs, les pratiques quotidiennes de l’ordinateur, de l’internet, de la téléphonie, de la télévision, les points de vue relatifs aux précautions par rapport à la santé et à la protection des données personnelles.

    La présente étude a été réalisée à la demande du Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGEIET) et de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). Les résultats présentés dans ce rapport sont issus de l’enquête de juin 2014, menée auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 12 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas : 2 220 personnes ont ainsi été interrogées « en face à face » à leur domicile. Deux types de questionnaires ont été proposés aux répondants : le premier à destination des individus âgés de 18 ans et plus, le second visant uniquement les 12-17 ans.

    Équipement et connexions

    En matière d’équipement la progression est nette concernant  les tablettes tactiles (29 % d’individus équipés, + 12 points) et les smartphones  (46 % d’équipement, + 7 points). Le taux d’équipement en micro-ordinateur (au moins un ordinateur 82 %), connexion à internet (82 %), téléphone fixe (90 %)  ou téléphone mobile (89 %) ne bouge pratiquement pas,  73 % des français cumulant les trois équipements (ligne de téléphone fixe, téléphone mobile, et internet à domicile).

    Aujourd’hui davantage de personnes possèdent un smartphone (46 %), qu’un téléphone mobile (43 %).

    En Europe, la France se place désormais au 5ème rang s’agissant de l’équipement des ménages en internet à domicile (78 %, ce pourcentage diffère des 82 % enregistrés dans la présente enquête,  car il repose sur les ménages et non les individus). La France gagne une place et a rattrapé la Finlande et dépassé le Luxembourg.

    En ce qui concerne la télévision, c’est le moyen privilégié pour regarder les programmes en direct (93 %) mais 42 % des personnes interrogées regardent des émissions de télévision en replay et  27 % regardent des vidéos par d’autres moyens (vidéo à la demande, téléchargement streaming) sur la télévision et 29 % sur ordinateur.

    L’usage de tablettes ou de téléphones mobiles pour regarder des vidéos restent faibles (7 à 10 %).

    La proportion d’internautes varie peu en 2014 (83 % , + 1 point). Les usages liés à l’internet sur téléphone mobile progressent  : navigation sur internet (43 %, + 6 points), consultation des courriels (36 %, + 6 points), téléchargement d’applications (36 %, + 7 points).  Les connexions sur ordinateur portable ou tablette tactile concernent 74 % des 18-24 ans.

    Par ailleurs, plus d’un Français sur quatre (28 %) utilise la géolocalisation sur son mobile pour trouver un restaurant, un bar, un musée ou un magasin

    Usages d’internet

    En moyenne, un internaute déclare passer 17 heures par semaine sur le net (contre 15 heures en 2013), Les 12-17 ans interrogés se situent exactement dans la moyenne : ils consacrent 17 heures par semaine à internet.  En revanche les cadres consacrent 21 heures hebdomadaires et les 18-24 ans 27 heures. 50 % des parents déclarent poser des limites quant à l’utilisation d’internet par leurs enfants; de la même manière, un parent sur deux instaure des règles quant au temps passé par ses enfants devant les écrans (jouer à des jeux vidéos – utiliser internet – regarder la télévision – téléphoner ou envoyer des SMS).

    En ce qui concerne les usages d’internet, 8 usages d’internet ont été passés en revue, certaines pratiques étant plus fortes (56 % écoute de musique, 54 % achat sur internet, 51 % recours à l’e-administration, 48 % usage des réseaux sociaux)  et d’autres pratiques plus sélectives (30 % téléphone par Skype ou MSN, 24 %  recherche d’offres d’emploi ou 22 % visionnage de la télévision). 77 % des personnes interrogées déclarent au moins un des usages étudiés.

    Dans ces usages, des écarts entre les adolescents et les adultes peuvent être  importants : 49 points d’écart pour la musique, 32 points sur les réseaux sociaux, 23 points sur les vidéos).

    A lire aussi « Précautions par rapport à la santé » et « protections des données personnelles »
    Source : http://eduscol.education.fr/

    Le rapport complet à découvrir ici

  • La France serait-elle dépassée par le numérique ? 8 chiffres font face aux critiques

    La France serait-elle dépassée par le numérique ? 8 chiffres font face aux critiques

    La France, le pays du WIFI

    Le saviez-vous ? La france est le pays de WIFI : avec 13 millions de bornes publiques, elle dépasse les Etats-Unis et d’ici 2018, elle devrait accroître son parc de bornes de 80%.

    Championne de l’e-gouvernement

    En second point, la France serait championne d’Europe de l’e-gouvernement, basé sur trois critères : les services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, et le niveau d’éducation des habitants. Elle serait même championne mondiale grâce au site service-public.fr !

    Elle fait cours en ligne

    En un an 400 000 étudiants, salariés et personnes désireuses d’approfondir leurs connaissances ont suivi ou suivent 53 MOOCS (Massive Open Online Courses) sur le site de France Université Numérique, et dans des domaines très variés. Le catalogue continue de s’enrichir : 23 nouveaux MOOCS ont été proposés depuis la rentrée 2014. Retrouvez ici une interview à propos de #FUN, 9 mois après son lancement en juin dernier.

    Elle est connectée

    83% des Français utilisent internet, contre 75% en moyenne en Europe, selon l’Insee (2012). L’internet mobile a le vent en poupe : près de 40% des personnes l’utilisaient en 2012 contre seulement 10% en 2007.

    Elle « like » les réseaux sociaux

    Les Français sont également actifs sur les réseaux sociaux ! Selon une étude de l’agence We Are Social il y a 28 millions d’utilisateurs Facebook actifs en France, soit 42% des Français.

    Elle est aussi aux avant-postes du BIG DATA, sans oublier que le numérique pèse dans son économie et crée des emplois.

    A nous de jouer pour être au top niveau en matière de numérique dans l’éducation car il semble que dans la société, nous ne soyons pas si mauvais quand on parle #numérique…

    Source : gouvernement.fr, toute l’actualité
    Visuel : site du gouvernement.fr

    Plus d’infos : retrouvez l’article complet sur www.gouvernement.fr/8-chiffres-qui-vont-vous-etonner-sur-la-france-et-le-numerique

  • Baromètre économique : l’industrie du jeu vidéo ne connaîtrait pas la crise

    Baromètre économique : l’industrie du jeu vidéo ne connaîtrait pas la crise

    Si de nombreux chiffres et études reflètent l’extraordinaire croissance des marchés du jeu vidéo ou du nombre de joueurs en France et dans le monde, il manquait des indicateurs et des données fiables permettant de mieux connaître les entreprises françaises du secteur.

    Pour combler ce manque et permettre aux observateurs, aux professionnels et aux pouvoirs publics de saisir les enjeux de l’industrie du Jeu Vidéo, le Syndicat National du Jeu Vidéo et l’IDATE se sont associés pour livrer les principaux chiffres et tendances du secteur.

    Ce baromètre sera réalisé et enrichi chaque année et permettra de mesurer avec précision les évolutions et tendances du secteur.

    Représentant plus de 23 000 emplois et générant un chiffre d’affaires cumulé de 4,9 Milliards d’Euros en France en 2013, l’industrie du jeu vidéo est à la fois culturelle et numérique.

    Les enseignements principaux du baromètre annuel
    sur le Jeu Vidéo

    Un tissu de jeunes entreprises, qui se caractérisent par une grande vitalité créative et l’autoédition

    Plus de 75% des sociétés interrogées exercent des activités de production en France. Elles sont plus de 50% à avoir moins de 5 ans d’ancienneté.
    48,2% des studios interrogés développeront au moins deux jeux au cours de l’année 2014 et plus de 75% de ces nouveaux projets seront des propriétés intellectuelles originales.
    72% des entreprises commercialisent elles-mêmes leurs productions.

    Une production dématérialisée, essentiellement autofinancée

    Si plus de 75% des entreprises développent leurs productions pour les marchés mobiles et tablettes, l’ordinateur individuel reste une plateforme plébiscitée par les entreprises françaises (75,3%).
    100% des jeux produits en France se destinent aux marchés dématérialisés et seulement 20% au seul marché physique.
    Plus d’une entreprise sur deux autofinance ses productions. L’autofinancement contribue en général à plus du tiers des budgets de production.
    Les éditeurs « classiques » restent le 2ème contributeur au financement de la création (24,4% des entreprises font appel à ces éditeurs pour financer leurs productions).

    Les aides publiques dédiées, bien qu’indispensables (près de 50% des entreprises du secteur en sollicite une pour financer ses projets) ne constituent qu’une part relativement marginale du financement de la production française (10,3% pour le Fonds d’Aides aux Jeux Vidéo et 1,9% pour le Crédit d’Impôt Jeu Vidéo).

    Des entreprises ancrées à l’international, en croissance malgré une certaine fragilité économique

    Qu’il s’agisse des Entreprises ou des Studios de Développement, les chiffres d’affaires sont en légère croissance (respectivement 11% et 16%), malgré une baisse significative des budgets moyens annuels de production de 28% entre 2013 et 2014.

    La fragilité des entreprises ressort également d’un accès difficile au financement de la croissance: 75% d’entre elles autofinancent leur croissance sur fonds propres ou grâce aux revenus de l’exploitation de leurs productions.

    L’international représente désormais 47,6% du chiffre d’affaires des sociétés du secteur, confirmant la contribution de l’industrie du jeu vidéo aux exportations françaises.

    Un secteur où les emplois sont hautement qualifiés, s’établissent à une écrasante majorité en CDI et qui devraient progresser en 2015

    Les Studios de Développement emploient actuellement en moyenne 12,4 ETP et les Entreprises 30,2 ETP.

    L’industrie du Jeu Vidéo se distingue des autres industries créatives et culturelles par un recours massif au CDI. Ainsi, 70,4% des emplois dans l’industrie du jeu vidéo sont à durée indéterminée, en fort contraste avec d’autres industries créatives.

    Pour près de 56,4 % des sociétés interrogées, le nombre d’emplois devraient progresser en 2015 et 1 nouvel emploi sur 2 se ferait en CDI.

    Un optimisme encourageant des entrepreneurs, dans un contexte de réelle perte de compétitivité de la France

    84,6% des entrepreneurs se déclarent confiants en l’avenir de leur entreprise, malgré une visibilité de court terme (1 à 6 mois) pour près d’une entreprise sur 2.
    La majorité d’entre elles (62%) considère cependant que la France est peu attractive pour les entreprises du jeu vidéo et considère que le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Unis ou encore les pays nordiques offrent de bien meilleures perspectives pour le secteur.

    Source : Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) et l’IDATE

     Plus d’infos : www.snjv.org

  • +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

    +10% d’enseignants convaincus par le numérique en deux ans !

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    Devons-nous nous réjouir de ce résultat ?
    Toute évaluation allant dans un sens positif de la pratique du numérique à l’Ecole est bonne à prendre. Détaillons en quelques points ce qui a vraiment changé entre 2012 et 2014.

    Equipement personnel de l’enseignant : de plus en plus équipés et de plus en plus en outils mobiles

    Alors que la plupart des enseignants se tournent vers des appareils personnels mobiles (ordinateurs portables, tablettes, liseuses ou Smartphones) pour leur usage à la maison et en établissement, seuls 1% des enseignants déclarent n’avoir aucun outil informatique à domicile.

    La dotation par l’établissement ou la collectivité stagne ou décroit, souligne le rapport.

    En classe, les enseignants utilisent plus le numérique

    L’usage d’un ordinateur « enseignant » et d’un matériel de vidéo projection semble être passé dans les us et coutumes de la majorité des enseignants interrogés et ils admettent que l’accès à ces outils est facilité.

    Seuls 31% d’entre eux déclarent utiliser un matériel interactif (TNI ou vidéoprojecteur) ; pour les autres, une partie d’entre eux affirme que l’accès à ces matériels serait trop compliqué ou l’autre partie avoue n’avoir jamais utilisé ce type d’équipement.

    La ressource numérique : un des points noirs des usages du numérique en classe.

    Alors que certains déclarent ne pas avoir connaissance des ressources numériques disponibles, d’autres affirment que les enseignants en sciences humaines, sociales, de sciences et de production disposent de plus de ressources que les « littéraires » ; d’autre part, les lycées semblent un peu mieux dotés que les collèges.

    « Les exploitations plus novatrices du numérique, autres que la préparation des cours (56%), le renseignement du cahier de textes numérique (62%), la saisie des notes et/ou des absences (61%), le montage de séquences en classe sans manipulation des TIC par les élèves (35%), restent très faibles ou anecdotiques, voire inexistantes pour une très large majorité lorsqu’il s’agit par exemple de faire communiquer les élèves entre eux en dehors ou dans la classe ».

    Pourtant, collaboration, partage, coopération et échanges ne sont-ils pas les maîtres mots des débats, colloques et séminaires en tout genre lorsqu’il est question de numérique dans l’éducation ? Ces valeurs, que tous plébiscitent et annoncent comme « facilitées » par le numérique, ne sont, à priori, pas encore entrées dans l’enseignement « classique » ; est-ce faute de matériel suffisant ?

    Le volet « communication avec le numérique« , pourtant n°1 dans notre société à tous les niveaux, n’a pas « matché » non plus avec l’Ecole puisqu’il ressort que « des doutes persistent sur les apports dans la communication avec les parents » ; sous-entendu : il ne ressort pas clairement que le numérique ait joué un rôle déterminant, à ce jour, pour instaurer une meilleure communication en dehors des murs de l’établissement.

    Le numérique, profitable aux enseignants mais des freins à une pratique plus régulière subsistent

    Pour terminer sur une note positive, l’enquête dit aussi :

    plus de 90% des enseignants jugent le numérique profitable à leur enseignement.

    La volonté est donc bien là ; oui mais voilà, il y a encore les fameux « freins » que tout le monde connaît, qui ralentit leur course, à savoir : l’accès à internet et ses débits encore insuffisants (pour 42% des enseignants, c’est le facteur bloquant à l’usage du numérique) ; l’anticipation comme par exemple la réservation de matériel ou de salles fait aussi partie des freins pour 38% d’entre eux.

    « Arrêt sur image » sur la salle informatique, qui fait encore « la une » dans nos établissements.

    Comment se fait-il qu’on évoque encore cette question de la réservation de « salle informatique » ? Pourtant, nous sommes actuellement dans une logique de mobilité (sous-entendu un appareil mobile par élève) en classe et hors la classe, pour tenter de casser le modèle « tragique » de l’enseignement actuel comme le décrit Daniel Peraya, professeur en technologies de l’éducation à l’Université de Genève (TECFA), en référence aux règles de la tragédie classique à savoir une unité de lieu, une unité de temps, une unité d’action.

    Effectivement, la salle informatique a encore sa place car elle en dit long sur plusieurs années d’investissement des collectivités à qui il est recommandé, pour ne pas dire demandé, aujourd’hui de changer de modèle. Patience, le numérique est bien entrain « d’entrer » dans l’Ecole, du moins au collège et au lycée, et les enseignants sont de plus en plus convaincus, en référence à cette dernière enquête.

    Auteur : Aurélie Julien

    Source des passages cités : article issu de eduscol.education.fr avec accès à l’enquête.

     

     

  • Numérique éducatif : les politiques des collectivités locales passées au crible

    Numérique éducatif : les politiques des collectivités locales passées au crible

    etude

    Qui pilote la politique de développement du numérique éducatif dans les collectivités ?

    La direction de l’éducation est le pilote général des besoins et projets dans le secteur de l’éducation, la DSI est le pilote opérationnel bien souvent. Le tandem le plus courrant est la Direction Education et la DSI. Parfois les projets peuvent prendre en compte un nombre important de services. Exemple pour une région : Direction de l’Education/ Pôle Equipement, Assurance et systèmes Numériques des EPLE, Direction du Développement Durable/Service du Développement technologique /Direction des Bâtiments/Service des Bâtiments d’Enseignement.

    Par ailleurs, l’étude montre que le partenaire naturel des collectivités en matière de développement et d’investissement sur le numérique éducatif reste bien entendu l’Education Nationale et ses différents services. A part égale, le réseau CANOPE comme les autres échelons de collectivités sont également des partenaires essentiels (notamment sur les projets d’ENT dans le secondaire). Viennent ensuite les prestataires de services et industriels et parfois la CDC ou la DRAAF. Les parents d’élèves sont rarement associés en tant que partenaire sur les projets.

    Les collectivités entre « leaders » et financeur « passif »

    La collectivité est généralement plus réactive sur les actions de généralisation que l’académie. L’académie cherche à se positionner comme « prescripteur« . Cependant, il est difficile de déterminer une position unique pour la collectivité :selon les thématiques le positionnement de la collectivité peut être différent. Les collectivités sont parfois dubitatives sur leur capacité à prendre en charge financièrement le numérique…

    Cependant nombreuses sont celles par obligation statutaire, qui réfléchissent aujourd’hui au financement de la maintenance des matériels alors qu’elles ne souhaitaient pas s’y impliquer  quelques années auparavant.

    Les Collectivités souhaitent investir pour la généralisation des usages !

    Lassées des expérimentations à répétition depuis plusieurs années, les collectivités souhaitent aujourd’hui être sollicitées pour investir pour la généralisation des usages du numérique. Pourtant certaines acceptent encore de co-financer les expérimentations proposées par l’Education Nationale.

    Les collectivités restent nombreuses à ne pas être satisfaites de la mesure des usages sur les investissements ou matériels utilisés. Si une petite moitié dispose d’un outil de mesure (en propre, Educ. Nationale ou mutuel), une autre moitié sinon la majorité considère qu’elles n’ont pas de visibilité sur les usages réels…et pourtant la demande existe (20%). A noter que quand on parle d’évaluation des usages, les outils de fréquentation des ENT sont parfois cités (monitoring CDC-EN ou autre dénombre de connexion) comme moyen d’évaluation !  Les observatoires d’évaluation sont souvent en projet. Certaines collectivités font appel à la recherche pour faire de réelles évaluations scientifiques des usages, mais elles sont rares.

    Pris au hasard des commentaires un directeur éducation précise «Les usages et leurs évaluations doivent permettre un retour d’expérience pour en tirer les leçons. Certaines expérimentations doivent naturellement déboucher sur une généralisation. Sans ces évaluations, les actions correctives et les évolutions se trouvent freinées. Les collectivités doivent être présentes sur le partage des diagnostics pour adapter les actions ultérieures.»

    L’étude passe en revue les critères d’achat des collectivités ainsi que les principales tendances en matière de technologies prioritaires depuis 2013 et jusqu’en 2015.

    Ce qui est certain, c’est que les projets de réformes territoriales, les rythmes scolaires et les difficultés budgétaires ont mis un frein aux projets les plus ambitieux et certains investissements s’en trouvent décalés. Pour l’avenir, les collectivités dans un contexte budgétaire très contraint ne pourront donc consacrer beaucoup plus de moyens supplémentaires.

    Aujourd’hui,  l’objectif n’est pas de faire plus mais de faire mieux !

    Etude réalisée par Ludomag en partenariat avec l’ANDEV, l’AREF et l’ADF avec le soutien de Microsoft, Promethean, Smart Technologies, SFR et Intel.

     

  • Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes : premiers résultats !

    Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes : premiers résultats !

    Sourisgrise_enquetetablettes_180214Livre numérique Jeunesse : petits usages pour grandes créations

    Qu’en est-il des usages du livre numérique Jeunesse ? Le lire numérique est une évidence pour les adultes depuis des dizaines années déjà, qu’il s’agisse de SMS, de documents PDF, d’e-mails, de posts Facebook, de lecture sur liseuse ou de consultation d’applications.
    Si vous allez jusqu’au bout de cet article, vous aurez lu pendant environ 1 minute 30 sur écran.

    Enquete_sourisgrise_070414L’enquête lancée

    Le lire numérique est une chose, la lecture une autre. En terme de lecture numérique, les chiffres progressent chez les adultes.
    Comment ça se passe du côté des enfants ? Lisent-ils sur les nouveaux supports tactiles ?  Une grande enquête de Souris a été lancée,comme l’annonçait l’article du 18 février de LudoMag  pour comprendre les usages des petits francophones sur tablettes.

    L’enquête est à mi-parcours, avec aujourd’hui 800 réponses enregistrées aux questionnaires de La Souris Grise en ligne. Vous pouvez encore y participer ici.
    Et des premières tendances se dessinent.

    L’histoire du soir numérique

    Quand les enfants savent lire , ils sont ainsi presque 69% à ne jamais utiliser la tablette pour lire seuls.

    Les parents, en grande majorité, ne considèrent pas non plus la tablette comme un support de lecture : plus de 86% des parents ne l’utilisent pas pour lire des histoires du soir – que leur enfant sache ou non déjà lire.

    Néanmoins, la lecture pointe le bout de son nez sur tablette. Par exemple plus de 13% des parents des 3/6 ans utilisent la tablette pour l’histoire du soir. Et presque 62% des enfants, tous âges confondus, ont déjà lu sur tablette.

    Quand l’enquête sera terminée, des résultats bien plus complets seront disponibles. Les premières tendances montrent surtout à quel point les produits culturels numériques de qualité sont encore peu connus.

     

    Plus d’infos : Premiers résultats et article à lire sur www.souris-grise.fr

    Visuels : crédit La Souris Grise

  • Bienvenue dans l’ère de l’Homo numericus !

    Bienvenue dans l’ère de l’Homo numericus !

    En deux ans, la population des catégories « déconnectés« , « distants » et « usagers » a peu à peu basculé vers la catégorie des « Homo Numéricus« , passant de 17 à 34%.

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    Qui sont les Homo Numéricus ?

    Les outils numériques leur sont devenus indispensables dans leur vie de tous les jours ; ils se disent curieux et enthousiastes mais également prudents.
    On note en effet une plus grande maturité dans les usages mais également une prise de conscience sur la responsabilité que cela implique. Dans le rapport, il est cité l’oncle de Peter Parker dans le film Spider-man qui dit « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités« .

    La fracture a disparu, un sentiment d’apport positif global prédomine mais l’utilisation croissante, la massification des usages ont généré parallèlement des « embarras numériques » comme le stockage des données, l’équipement, l’installation. On pourrait résumer cet état d’esprit par « c’est génial mais je en m’en sors pas très bien », Jacques François Marchandises, Directeur de la recherche et de la prospective de la Fing.

    L’INRIA, institut de recherche public en sciences du numérique a son rôle à jouer dans cette part de risque que prennent chaque jour les usagers du numérique : lever les doutes, limiter les embarras, ouvrir le champ des possibles et contribuer à inventer le monde numérique. Il intègre, dans cette nouvelle édition 2014, deux nouvelles thématiques que sont l’éducation au numérique & le numérique dans l’éducation et l’économie du numérique & l’attractivité du secteur.

    Focus Education

    par Gilles Dowek,  chercheur Inria et auteur du programme d’ISN, Apprendre l’informatique pour inventer demain et David Roche, enseignant d’ISN et de sciences physiques, « Programmer c’est avant tout créer »

    L’école des super héros numériques

    Dans le domaine de l’éducation, le numérique peut être un outil, mais aussi une matière en elle-même. Les Français l’ont compris, et s’il jugent à 77% que le numérique à des effets positifs dans l’enseignement, ils sont maintenant prêts à aller plus loin.

    Les Français veulent une éducation au numérique qui donne les clés des usages de base :
    • 90 % des Français pensent que l’éducation au numérique doit permettre d’avoir un usage averti d’Internet
    • 87% de se servir des outils bureautiques
    Mais ils réclament également une éducation approfondie au numérique pour vraiment maîtriser le monde numérique.
    • 64 % des Français pensent que l’éducation au numérique doit permettre de comprendre les langages de programmation
    • 62% produire et publier du contenu sur le web
    • 50% savoir coder des logiciels

    En 2014, seul les élèves de terminale S peuvent accéder à des cours d’informatique, via l’option ISN (Informatique et sciences du numérique). Les résultats du Baromètre montrent que 75% des Français pensent que l’éducation approfondie au numérique devrait être proposée avant la Terminale.

    Plus d’infos :

    Crédit photo : INRIA
    Auteur du rédactionel « L’école des super héros numériques » : Elodie Darquié, Chef de projet communication grand public chez Inria #numérique #usages #citoyens

    INRIA_enquetenumerique_110314

  • Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes

    Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes

    • Sourisgrise_enquetetablettes_180214La parole aux parents et aux pros

      – Comment les enfants utilisent-ils réellement les tablettes ? Lisent-ils, jouent-ils, font-ils leurs devoirs, avec leur propre tablette ou celle de la maison ? Comment la tablette s’intègre-t-elle dans les usages globaux de la famille ?
      – Et qu’en est-il des professionnels, personnels de crèches, médiathécaires, thérapeutes, enseignants ? Quels sont leurs pratiques au quotidien avec les enfants dont ils ont la charge ?

    • L’enquête à mener

      La Souris Grise mène l’enquête pour donner la parole aux usages et aux témoignages et dresser un tableau concret de l’évolution majeure que les enfants sont en train de vivre. Ils ont accès à de nouvelles pédagogies et à de nouvelles formes de jeux. 

    • En pratique : 

      Cette enquête, menée en ligne, a été lancée le 14 février et a déjà recueilli en trois jours plus de 250 réponses détaillées et qualifiées. Le panel sera constitué de 1200 participants au minimum.
      Deux questionnaires ont été mis en place pour évaluer les usages :  le questionnaire Familles et le questionnaire Pros.Les résultats de cette enquête seront disponibles sur le site de La Souris Grise et intégrés à la nouvelle édition du livre L’enfant et la tablette.

    Plus d’infos : La Souris Grise, éditée par la société ScreenKids, est un magazine online indépendant créé en octobre 2010, guide des meilleures applications pour les enfants de moins de 12 ans.
    La Souris Grise est partenaire de France TV Education.
    ScreenKids est le spécialiste des culture tactiles des enfants, organisme de conseil et formations et impulseur d’événements.

  • Les français et le numérique : l’étude 2013 du Crédoc !

    Les français et le numérique : l’étude 2013 du Crédoc !

     

    Taux d’équipement des ménages

    Le taux d’équipement des ménages continue à progresser fortement. On peut distinguer deux tendances importantes:

    • Une explosion du taux d’équipement pour les tablettes tactiles. On passe de 8 à 17% de taux d’équipement en un an !
    • Une réduction progressive de la fracture sur l’équipement numérique. Le nombre de français connecté à internet à domicile progressant encore de 3 points pour atteindre les 81%

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    Mobilité et Internet

    Il est tout d’abord essentiel de constater que 74% des français disposent d’une solution pour se connecter en mobilité. C’est un chiffre en croissance de 50% sur les deux dernières années.

    Les usages mobiles nécessitant le web sont en plein essor. Les trois usages clés sur mobile connaissent une croissance de 7 à 8 points sur l’année :

    • Le Web est pratiqué par 37% des français
    • L’email est lui utilisé à hauteur de 30%
    • Les applications mobiles sont utilisés par 29% des français et devraient logiquement dépassées l’usage des emails l’année prochaine

    Le taux d’équipement en Smartphone passe de 17 à 39% des individus en un an. Ce taux d’équipement varie beaucoup en fonction des diplômes. Ainsi 50% des post-bac disposent aujourd’hui d’un smartphone.

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    Fracture numérique

    Le Crédoc calcule un taux d’inégalité sur les équipements informatiques. Le graphique ci-dessous se lit de la manière suivante : 0% équivaut à une égalité parfaite d’équipements, 100% une inégalité maximale.

    On constate très clairement à la lecture de ce graphique que la fracture numérique est en train de se résorber sur les équipements.

    Mais cette fracture est déportée désormais sur les usages. Ainsi quand on regarde la césure des usages entre les personnes disposant ou non d’un bac, il y a un écart important. Les usages sont 50% plus importants chez les diplômés !

    EtudeCredoc3

    Informatique au travail et Bring Your Own Device :

    à découvrir sur le blog Vodeclic

    En savoir plus :

    Si vous souhaitez en savoir plus sur cette étude, n’hésitez pas à télécharger le document complet.