Catégorie : Espaces Numériques de Travail

  • Démonstration de pratiques pédagogiques innovantes dans l’ENT

    Démonstration de pratiques pédagogiques innovantes dans l’ENT


    La pédagogie via l’ENT, c’est quoi ?

    Faire des évaluations individuelles en mode « collectif » et partager les résultats

    Didier Blanqui se sert de l’outil formulaire de l’ENT MIP, pour mettre en place des évaluations formatives en classe.

    L’outil formulaire de l’ENT, une manière rapide et fonctionnelle d’interroger les élèves

    Ce jour-là, il propose à ses élèves un questionnaire en deux parties, pour faire suite au cours précédent, pour voir si les connaissances ont été acquises.
    Un premier formulaire reprend une définition suivie de calculs, appliqués à cette définition. La deuxième partie reprend différentes étapes d’un protocole qu’il leur suffit de classer puis de terminer par un champ de texte, donc du rédactionnel, pour expliquer ce protocole.

    L’avantage de ces évaluations via le formulaire est que l’enseignant peut suivre en temps réel qui a répondu puis, en fin de cours, avoir accès au mode « sondage » pour obtenir des statistiques détaillées sur les réponses de ses élèves.

    L’outil formulaire « est relativement simple à utiliser pour l’enseignant » ; Didier Blanqui nous décrit les étapes de création ; il suffit de remplir des champs avec des types de question et le formulaire se crée automatiquement. Il enregistre ensuite son formulaire sous forme de « nouvel article » sur une page à laquelle les élèves auront accès dans l’ENT.imageart1

    Il avoue utiliser cet outil de manière plus intense, « depuis que chaque élève a un outil individuel pour répondre », à savoir ici la tablette iPad. Pour chaque chapitre, il crée une évaluation formative de ce type, de manière à s’assurer de la bonne compréhension du cours.

    Il propose également des évaluations diagnostiques à sa classe de seconde, lorsqu’il s’agit de contenus prenant le relais de ceux enseignés au collège, pour rappeler des notions fondamentales.

    L’outil formulaire est très intéressant pour l’enseignant, mais aussi pour les élèves. Ils apprécient de pouvoir visualiser au tableau les résultats vidéo-projetés. Cela leur permet de se positionner parmi leurs camarades.
    « Cela nous permet de nous comparer, de voir ce que la classe a répondu et de voir si on doit s’améliorer », souligne Laura Cazes, élève en seconde.

    Des élèves auteurs de leurs cours

    A la suite des Travaux Pratiques de physique-chimie, les élèves doivent rédiger par groupe un résumé de leçon qu’ils vont déposer sur un porte-documents, le portfolio, dans l’ENT. Cette mutualisation du travail leur plaît beaucoup et «c’est aussi beaucoup plus pratique et plus rapide qu’avant pour réviser ».

    Ce résumé, une fois validé par l’enseignant, va servir à toute la classe pour pouvoir revoir la leçon ; il est composé d’un lexique avec des définitions, d’une carte mentale, de « l’ouverture scientifique » … Il se nomme le « coin des élèves ».
    Les pratiquants nous confient qu’ils apprécient tout particulièrement de pouvoir revoir leur cours sur un document personnalisé plutôt que de devoir relire tout un chapitre sur un livre.

    Utiliser l’ENT pour favoriser l’autonomie rédactionnelle et la liberté d’expression

    Une autre fonctionnalité utilisée par cet enseignant en physique-chimie est d’avoir créer un blog  par élève dans l’ENT. Pour alimenter leur blog, les élèves ont comme consignes de retranscrire tous les travaux qu’ils effectuent en classe.

    Toute liberté leur est laissée pour rédiger ces compte-rendu, qui servent également de support à l’enseignant pour les évaluer, comme le décrit Kenza Elpsiri : « le professeur tire au hasard quelques-uns des compte-rendu pour vérifier qu’on suit bien et qu’on fait bien le travail (…) Il a accès facilement à nos travaux via l’ENT ; avant, par la messagerie, c’était plus compliqué ».

    L’élève peut laisser s’exprimer son imagination sur ces pages en y ajoutant des images, des vidéos… et l’organisation est libre également « certains font des catégories par leçons, d’autres par compte-rendu (…)», ajoute Kenza.

    Contrairement au « coin des élèves » qui est un espace partagé par toute la classe, le blog est propre à chaque élève ; seul l’enseignant peut y avoir accès.

    Didier Blanqui souligne que l’objectif, à terme, de ces blogs élève, est aussi qu’ils puissent montrer à leurs parents leurs travaux dans cette discipline. « En l’ouvrant aux parents avec leur compte ENT, ils auront également, comme moi, la possibilité de laisser un commentaire », ajoute t-il.
    C’est donc la création d’un échange à trois, enseignant, élève et parents, qui va pouvoir se créer via ce blog et via l’ENT.

    Que ce soit sur le travail de groupe dans le « coin des élèves » ou sur les missions du blog, Didier Blanqui constate de vrais progrès dans la manière de rédiger ; ses élèves apprennent la physique-chimie de manière ludique et « il y a une véritable émulation dans la classe », constate t-il, depuis qu’il les fait travailler ainsi sur l’ENT.

    Plus d’infos :
    Retrouvez toutes les solutions des ENT KOSMOS, ENTmip et K-d’école ici

  • L’ENT de circonscription, un outil de collaboration au quotidien

    L’ENT de circonscription, un outil de collaboration au quotidien

    Collaboration et partage, continuité et cohérence

    Il y a deux ans, Le Recteur de l’académie de Nice a donné pour mission de déployer les ENT dans les écoles primaires. Les consignes étaient claires : afin de ne pas multiplier les solutions et afin  d’assurer un continuum éducatif, l’idéal était de choisir le même ENT que les collèges, déjà équipés.
    C’est donc à titre expérimental que les 38 écoles ont vu naître l’ENT de circonscription, proposé par le Rectorat. Il est à noter que pour l’instant, aucune commune n’a la charge financière de ce nouveau dispositif.

    La société ITOP, déjà présente dans les établissements du second degré, a participé à mettre en place cette nouvelle structure, « qui demande toujours à être développée, nous réalisons des aménagements en continu (…). Nous demandons également à ITOP de nous développer certains domaines disciplinaires ou autres pour que nous puissions travailler dans des groupes de partage », explique JP Rouby.

    Pourquoi un ENT de circonscription ?

    « Développer des ENT d’établissements ou des ENT d’écoles, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant », affirme JP Rouby.
    Il indique que la circonscription représente le territoire de gestion de l’éducation nationale pour le premier degré ; il s’avérait donc légitime de mettre en place une structure cohérente pour faciliter cette gestion.

    « Un inspecteur de l’éducation nationale qui a en charge une circonscription ne peut pas administrer, à la fois administrativement et pédagogiquement, son territoire. Avec l’ENT de circonscription, le pilotage est rendu possible ».

    Au quotidien, ça marche comment ?

    Aujourd’hui, chacune des 38 écoles dispose de l’ENT qui est géré par le directeur d’école et son équipe, « sachant que dans chaque classe, l’enseignant gère aussi un « mini ENT » dans l’ENT de l’école », précise JP Rouby.

    Au niveau de la circonscription, c’est une équipe composée de l’inspecteur, des conseillers pédagogiques et des maitres-animateurs informatiques, qui s’occupe des projets communs, dissociant toujours les 2 volets, d’un côté administratif et de l’autre, le pédagogique.
    L’équipe peut faire remonter des projets mais aussi proposer ses propres projets ou encore gérer des enquêtes.

    Exemples concrets d’usages d’un ENT de circonscription

    « L’usage principal, partant de la circonscription, est la proposition de projets », décrit JP Rouby. Cela se concrétise par des projets d’écriture, d’arts plastiques, de défis mathématiques, etc.

    L’équipe propose aux enseignants des fiches pédagogiques ; « c’est un peu de la formation », souligne JP Rouby. Les enseignants vont ensuite faire travailler leurs élèves qui vont produire du contenu qui sera déposé dans des espaces de production.
    Ces contenus sont visibles par tous et peuvent être ensuite analysés et agrémentés.

    Les usages dans les écoles se font en fonction de chaque enseignant qui organise sa classe comme il le souhaite. « Il peut mettre à disposition des documents  sous forme de fiches de travail ou à destination des parents, il gère des projets dans sa classe (…) Dans l’école, de la même façon, un directeur peut initier des projets (..) ».

    Après deux ans de mise en place, les usages par projet sont majoritaires mais notre IEN précise que des usages « différenciés » commencent à voir le jour.

    Cela se caractérise de deux manières, que nous décrit JP Rouby : « d’une part, l’IEN a mis à disposition des outils numériques, type livres numériques, que l’enseignant va pouvoir utiliser dans sa classe en direct avec les élèves, de manière différenciée ; ou alors des enseignants proposent à leurs élèves des groupes de travail différenciés avec des fiches de travail différenciées ».

    L’ambition d’un ENT de circonscription : la mutualisation entre enseignants

    JP Rouby avoue qu’en premier lieu, les projets sont portés de manière descendante, partant de l’équipe de circonscription vers les enseignants ; mais l’objectif premier est bien d’inciter les enseignants à proposer leurs propres projets.
    « Le fait de proposer des projets va inciter les enseignants à en proposer aussi, à les améliorer, à agrémenter les fiches pédagogiques ou à en suggérer d’autres ».

    Pour JP Rouby, « un ENT ne peut pas être un simple ENT de classe ». Il insiste sur le fait que la collaboration entre enseignants est des fondements de l’ENT. Elle permet à l’enseignant « d’avoir moins de travail, de ne pas refaire tout le temps la même chose » et surtout, « profiter de la richesse des autres » et il conclut : « et en arrivant à cela au travers de l’ENT, c’est une grande réussite ».

    Alors que l’ENT de circonscription a été proposé de manière verticale par le Rectorat, il fonctionne désormais de plus en plus en « horizontal » car les enseignants se le sont appropriés et deviennent, à leur tour, force de proposition.

    La prochaine étape reste l’entrée des municipalités dans le processus, notamment avec une « brique » périscolaire. A l’heure des réflexions sur les rythmes scolaires, JP Rouby y voit un grand intérêt.

  • Et vous, vous utilisez l’ENT ? Témoignage d’enseignants convaincus

    Et vous, vous utilisez l’ENT ? Témoignage d’enseignants convaincus

    1101201350fe590747540Comment se concrétise votre usage au quotidien de l’ENT PLACE ?

    Bruno utilise l’ENT pour la saisie des absences en ligne au début de son cours, puis pour le cahier de textes ; « je le remplis soit à la fin de l’heure soit dans la journée ». Sandrine ajoute à ce sujet, « c’est quelque chose que je n’ai pas le temps de faire à la fin de la séance car j’enchaîne sur un cours suivant ; il est vrai que je remplis souvent le cahier de textes de retour à la maison ».

    Tous deux utilisent l’ENT de manière pédagogique pour organiser des groupes de travail entre élèves, des discussions via des forums, déposer des documents pour préparer un cours ou encore récupérer des devoirs écrits de leurs élèves. La messagerie est également un atout indéniable de l’ENT ; certes, elle fait un peu « doublon » avec la messagerie académique pour les enseignants, mais celle de l’ENT est plus « universelle » puisqu’elle est ouverte surtout aux élèves, et également aux parents.

    L’ENT exige t-il un temps de préparation au préalable pour l’enseignant ?

    Il est certain que l’ENT demande un travail en amont, notamment pour la mise en place de groupes de travail, comme le décrit Sandrine. « Dans un groupe de travail, je vais mettre à disposition des documents pour les élèves et ce n’est pas quelque chose que je vais faire en classe ». Cette organisation avant le cours est nécessaire pour que Sandrine se sente opérationnelle devant les élèves et lance immédiatement l’activité, mais même sans numérique, un cours demande à être préparé !

    Usages en classe ou usages à la maison ?

    Bruno utilise beaucoup l’ENT chez lui pour la préparation de ses cours, déposer des documents ou encore répondre à des messages.
    Du côté de ses élèves, l’usage se fait principalement à la maison ; en effet, il précise que sa salle de classe n’est pas équipée en ordinateurs. Par contre, les élèves peuvent tout à fait se connecter dans l’établissement, au CDI ou dans des cours où ils ont l’ordinateur à disposition, si ils ont besoin d’envoyer des messages ou de récupérer des documents pour travailler, par exemple.

    Quel est le plus gros avantage pour l’enseignant à utiliser l’ENT ?

    Sandrine voit dans le carnet de bord de l’enseignant quelque chose de très pratique qui lui permet de garder une trace de son cours sur toute l’année, même si elle précise qu’il y a toujours des modifications à apporter, «l’enseignant peut enregistrer sa progression et la réutiliser d’une année à l’autre ».

    Pour Bruno, le fait de pouvoir consulter l’ENT n’importe où dès qu’il y a une connexion internet, est vraiment un « plus ». Il argumente en expliquant qu’avant l’ENT, il travaillait déjà sur un réseau pédagogique sur lequel il pouvait déposer des documents, consultables seulement à l’intérieur de l’établissement.
    « Maintenant, je peux faire ce dépôt de documents sur l’ENT et les élèves peuvent y avoir accès partout, donc c’est quand même beaucoup plus souple. Avant, c’était très restrictif et peu d’élèves utilisaient les services du réseau ».

    Et pour l’élève ?

    Cette utilisation de l’ENT est bien une des clés de la réussite ; d’après nos deux enseignants, cela encourage les élèves à davantage communiquer.

    Ils envoient plus facilement un mail à leurs professeurs pour avouer qu’ils n’ont pas compris une notion ou pour demander un délai supplémentaire pour rendre leurs devoirs !
    Une communication est établie aussi par l’usage de l’ENT au travers des forums ; en éducation civique, Bruno met en place ce type d’outils : « les élèves ont 15 jours pour discuter d’un sujet en vue de préparer un débat (…). Cela marche très bien, les élèves discutent entre eux et je n’interviens quasiment pas ».

    Sandrine ajoute que les élèves en oublient même qu’ils sont entrain de travailler lorsqu’ils conversent ensemble sur un forum. L’aspect ludique prend le dessus sur le pédagogique « mais finalement, ils préparent le cours sans s’en rendre compte ».

    Les parents se sentent-ils concernés par l’ENT ?

    D’après Sandrine et Bruno, les retours des parents qui utilisent l’ENT sont positifs ; ils sont rassurés, par exemple, de savoir qu’ils pourront récupérer les cours de leur enfant absent ou de pouvoir connaître précisément les devoirs à faire.

    Par contre, l’ENT ne remplace pas encore la traditionnelle réunion parents-professeurs ou le cahier de liaison. Il est clair que des échanges peuvent s’établir plus facilement entre un parent et un enseignant via l’ENT, « mais je ne peux pas communiquer une information importante à tous les parents d’une classe via l’ENT, car je sais très bien qu’il y en aura certains qui ne vont pas se connecter », ajoute Bruno.
    De ce côté-là, un pas reste donc à franchir.

    Vous considérez-vous comme des enseignants « à la pointe » du numérique ?

    Dans les collèges respectifs de Bruno et Sandrine, il existe un passage obligé par l’ENT pour les fonctions de gestion des notes et des absences, et pour les cahiers de textes des classes.
    « Certains professeurs vont donc utiliser l’ENT à minima ; d’autres, comme moi, allons l’utiliser de manière plus pédagogique avec la mise en place de forums, les échanges via messagerie etc », confie Bruno.

    Pour Sandrine, il est clair que sa fonction de professeure de technologie déjà « branchée » informatique a beaucoup facilité l’intégration de l’ENT dans sa pédagogie.

    « Geek » ou pas « geek » pour adhérer à l’ENT ?

    Comme l’a si bien résumé Pascal Faure dans une intervention qu’il a faite lors de la soirée rétrospective de l’Université d’été de Ludovia 2012 en novembre dernier, l’ENT est un parcours, mais pas du combattant. « Il y a l’ENT « imposé », avec l’enseignant qui dit « j’y vais pas » ; puis, il est obligé d’y aller ; on arrive à l’ENT « découvert ». Notre enseignant commence à voir que dans l’ENT il y a des fonctionnalités intéressantes ; il parvient à l’ENT « utilisé », où l’enseignant non seulement utilise mais en veut plus ! Enfin, il adopte totalement l’ENT dans ses pratiques ; l’ENT devient même transparent, c’est l’ENT « intégré » ».

    Pour Pascal Faure, ce schéma n’est pas une utopie et même les enseignants les plus réticents au numérique franchiront toutes les étapes avec plus ou moins de facilité et de temps pour découvrir que l’ENT n’est qu’un outil qui va faciliter leur quotidien et leur donner du « plaisir » dans leur enseignement.

    Si vous étiez mutés pour atterrir dans un établissement où il n’y a pas l’ENT, quelle serait votre réaction ?

    Première réaction : « on pleure » !

    « Si je n’avais plus d’ENT, j’aurais vraiment l’impression de régresser dans mon enseignement, je ne pourrais pas le concevoir », déclare Sandrine.
    Quant à Bruno, il affirme qu’il aurait vraiment l’impression d’avoir perdu quelque chose.

    Interview réalisée par Ludovia Magazine sur le stand d’ITOP éducation lors du salon professionnel Educatice fin novembre à Paris.

  • « L’ENT2 » pour la région Midi-Pyrénées

    « L’ENT2 » pour la région Midi-Pyrénées

    ENT 2 Midi-Pyrénées

    En présence des chefs d’établissements des collèges et lycées de Midi-Pyrénées, Martin Malvy et Olivier Dugrip sont revenus sur le succès de ce «cartable numérique», qui permet depuis 2008 aux élèves, parents et à la communauté éducative de disposer d’une plateforme Internet unique pour échanger.

    Cahier de note, emploi du temps, informations sur la vie de l’établissement, l’ENT est vite devenu un outil indispensable qui comptabilise chaque mois près d’1 million de connexions. A la fin de cette année, 308 établissements (collèges et lycées) seront raccordés à l’ENT, ainsi près de 150 000 élèves et plus de 500 000 utilisateurs seront concernés.

    A cela, Martin Malvy promet « la généralisation progressive du très haut débit dans les lycées afin qu’ils y soient tous raccordés à la rentrée 2014 ».

    Ce portail va évoluer dans les mois qui viennent pour devenir l’ « ENT2 », unique outil de référence des élèves et parents, et de la communauté éducative. L’ENT concentrera toutes les informations liées à la vie scolaire et parascolaire des collégiens et lycéens : renseignements sur les transports scolaires, sur l’orientation des jeunes ou encore sur la Carte Jeune Midi-Pyrénées lancée par la Région à la rentrée et qui connaît un vif succès, …
    Il deviendra ainsi un véritable collège et lycée virtuel.

  • L’ENT au service de la production d’écrits


    Détails des fonctionnalités utilisées

    Le cahier de textes est donc une des fonctionnalités beaucoup utilisée par Zahia ; le cahier de liaison lui semble aussi maintenant indispensable et très efficace puisque tous les parents d’élèves consultent régulièrement l’ENT (sauf une famille dont elle précise qu’elle a mis en place un autre système de communication). Elle peut, grâce à l’ENT, avoir une vision globale des signatures des parents sur une même page de son ordinateur : un gain de temps évident par rapport à l’époque où elle devait vérifier les carnets un par un.

    Le calendrier est une autre fonctionnalité intéressante qui permet à l’enseignante et aux parents d’avoir une vision globale des activités de la classe et de pouvoir anticiper, par exemple en cas de sortie, la préparation d’un pique-nique.

    Enfin, le blog, mis en place plus récemment, «permet de partager avec les familles des choses plus « conviviales » comme les photos ou les vidéos». «Les parents apprécient tout particulièrement cette fonctionnalité car les textes sont écrits par leurs enfants et ils peuvent voir des photos ; très vite, ils se le sont appropriés», ajoute Zahia.

    Les « plus » pédagogiques

    Les enfants écrivent plus et mieux quant il s’agit d’écrire sur le blog de la classe. Ils savent que beaucoup de monde va lire ce qu’ils écrivent et qu’ils peuvent même obtenir des commentaires sur leurs articles. En les interrogeant, on peut noter une certaine «excitation» à l’idée de découvrir justement les commentaires laissés par leurs parents ou camarades.
    D’autres se sont lancés dans la rédaction d’une «charte d’utilisation des moyens informatiques et de l’internet de l’école», quelque chose de peu palpitant aux premiers abords mais dont on sent la motivation et la fierté des rédacteurs qui ont conçu ce document numérique à destination de toute l’école !

    Plus de quantité et plus de qualité pour le travail écrit qui encourage Zahia à utiliser cet outil «prometteur» encore plus souvent l’année prochaine.

    Des parents unanimes pour continuer l’aventure ENT

    Pour les parents, l’ENT est un nouvel attrait qui permet à leurs enfants de voir l’école de manière plus « ludique ». Ils expliquent cela en partie par «le retour direct sur investissement», pourrait-on dire, du travail réalisé par chacun, ce qui les encourage à s’impliquer davantage. «Mon fils s’est senti valorisé grâce à l’ENT», souligne une maman.

    Les trois mamans qui ont témoigné s’accordent à dire que les rapports avec leurs enfants ont changé lorsqu’ils parlent de l’école à la maison. Il ne s’agit plus uniquement de notes, de maths ou de français, «on participe avec eux aux débats qu’il peut y avoir en classe ; cela amène d’autres sujets d’échanges».

    L’ENT ouvre l’école sur l’extérieur et ouvrirait donc des portes au sein même des familles…

  • ENT et Sankoré font la paire à l’école primaire

    Bénéficiant d’une salle très bien équipée en ordinateurs, micros et casques, il a souhaité mettre à profit ces outils pour la création de podcasts en classe, que les enfants peuvent ensuite récupérer à la maison sur l’ENT, pour assurer ainsi la continuité de la classe à la maison. C’est vers Sankoré que son choix s’est tourné pour réaliser ce projet associé à l’ENT Beneylu School.

    Prolonger le travail de l’école à la maison
    «Ce qui m’a intéressé dans l’utilisation de l’ENT, c’est de pouvoir prolonger le travail réalisé en classe, à la maison». Pour ce faire, Kristophe Léonard souhaitait utiliser tous les outils numériques (vidéos, éléments sonores, images…) mis à sa disposition.

    Pour réaliser son projet, il explique qu’il a dû résoudre deux problèmes ; le premier est le stockage des éléments et le second est de faire en sorte que les élèves puissent y avoir accès.
    «Pour que les enfants aient accès aux créations, ils devaient avoir accès au logiciel de la classe» ; pour répondre à cette contrainte, il a trouvé une solution libre au travers du logiciel de TNI Sankoré.  Pour ce qui est du stockage, Kristophe utilise la médiathèque proposée par l’ENT Beneylu school. Cette «paire gagnante» lui a permis de rendre son projet de classe réalisable.

    Créer ses propres cours, modifiables et réutilisables
    «L’idée est de proposer une médiathèque qui comporte à la fois les leçons classiques  mais aussi d’utiliser le numérique pour profiter des supports sons, vidéos et animations», souligne t-il.

    «J’ai d’abord créé des enregistrements concernant des savoirs procéduraux (poser une opération en colonne, tracer un triangle équilatéral avec un compas). De ce fait, les élèves ont pu visionner à nouveau les vidéos concernant ce type de capacités via l’ENT de la classe».

    Il y a donc deux parties distinctes dans la médiathèque de la classe de Kristophe ; l’une plutôt « enseignant » et l’autre plutôt « élèves » où l’on peut retrouver leurs productions. En effet, voyant que les enfants appréciaient cet outil, l’enseignant leur a proposé de créer eux mêmes des enregistrements concernant les compétences qu’ils pensaient maîtriser. Il argumente son choix en expliquant que certaines compétences à acquérir sont très procédurales ; d’après lui, un texte ne suffirait pas à maintenir l’attention des élèves.

    C’est pourquoi il a eu l’idée de leur faire « raconter » ce qu’ils font au travers de la création de podcasts. L’avantage aussi du numérique c’est le droit à l’erreur. Les élèves savent qu’ils peuvent recommencer et ils savent aussi que le « maître » va les corriger avant de valider leur enregistrement.

    Valoriser les élèves par leurs propres créations
    «Avec ce travail, on va changer le rapport au savoir ; ce n’est plus seulement l’enseignant qui apporte l’information mais un élève qui sait faire une chose particulière va pouvoir le montrer et ce qu’il aura fait servira de base à ses camarades (..)», souligne Kristophe.

    «Ainsi, on les aide à se positionner en tant qu’observateur de leur propre parcours d’apprentissage».

    On sent particulièrement la motivation de ces élèves à vouloir réussir ; tout en travaillant, ils s’appliquent à produire quelque chose de pertinent pour leurs camarades pour avoir la fierté d’entrer dans le groupe des « producteurs de connaissances» de la classe qui sont ensuite diffusés sur l’ENT de l’école.

  • Le blog de l’école : une entrée en douceur vers l’ENT

    Il fait partie du décors de l’école de Serres sur Arget, petit village de la vallée de la Barguillère en Ariège. Qui est-ce ? le blog de l’école appelé « la vie de l’école » par les enfants. Mais ce n’est pas un blog comme les autres ; celui-là se trouve sur l’ENT qui est expérimenté depuis septembre 2011 par les trois classes de l’école. D’après les échos et les témoignages, entrer dans l’ENT via le blog semble être un moyen de faire adopter l’outil progressivement par tous les membres de la communauté éducative.

    «Au départ, nous avions l’envie d’avoir notre propre site internet de manière à diffuser aux parents le travail qui était fait en classe, écrit ou autre… pour proposer une « vitrine » de la classe», confie Marie Damès, enseignante en classe de CP-CE1. Le site internet est devenu blog et le blog est venu s’intercaler dans le projet d’expérimentation de l’ENT Iconito dès la rentrée de septembre.

    une motivation certaine des enfants à communiquer sur le blog
    Cette mise en relation collaborative manquait beaucoup, d’après Marie Damès et pour les enfants « c’est très motivant pour écrire, pour expliquer, pour montrer… ».
    Cette enseignante utilise l’outil pour le travail écrit mais aussi pour l’oral en utilisant un logiciel d’enregistrement. Les enfants s’enregistrent sur un thème donné (par exemple une sortie avec la classe), ils racontent une histoire et peuvent recommencer autant de fois qu’ils le souhaitent. «Ils ont le droit à l’erreur et c’est cela qui leur plaît beaucoup», insiste Marie Damès.

    La finalité de chaque travail est de le mettre sur le blog pour que les parents et les familles au sens large, parfois éloignées géographiquement, puissent prendre connaissance de l’activité de la classe. «Le travail de l’enfant ne reste pas dans le cahier ; l’enfant sait que lorsqu’il écrit un texte, il va être lu donc cela prend une autre dimension», ajoute t-elle.

    Atouts pédagogiques
    D’un point de vue pédagogique, les outils numériques comme le blog apportent beaucoup pour la lecture, l’écriture et l’expression orale.  De plus, il leur permet d’appréhender ces nouveaux outils par étape, «les enfants prennent l’habitude d’utiliser l’outil informatique d’un côté pratique car il faut taper les textes à l’ordinateur pour pouvoir les publier, il faut enregistrer sa voix pour la diffuser (…) ». C’est que nous fait remarquer Marie Damès.

    Elle nous donne aussi l’exemple du mini film d’animation qu’elle a créé dans sa classe cette année. Au départ, elle a pris une histoire existante, celle des « trois petits cochons ». Pour s’imprégner de l’histoire, les enfants ont eu à la lire, tout en connaissant la finalité, «ce qui les a encore plus motivés pour lire». Au fil de l’année,  les enfants se sont replongés dans le livre et dans la lecture plusieurs fois pour connaître chaque détail et imaginer les décors et les effets « spéciaux » qu’ils pourraient envisager pour leur film d’animation.

    Un ENT pour toute l’école
    Pour le Directeur, Marc Rudeau, «l’ENT crée une dynamique pour l’école car il permet de montrer à chaque classe ce qui est réalisé tout au long de l’année». C’est pourquoi l’ENT est expérimenté dans les trois classes de l’école.

    Prochaine étape à la rentrée de septembre 2012 : l’agenda et le cahier de textes pour «rendre l’ENT encore plus ouvert», ajoute Marc Rudeau.
    Enfin, il y voit un intérêt aussi pour la municipalité qui pourrait retrouver sur l’ENT le compte-rendu des conseils de classe et s’informer plus facilement des activités de l’école.

  • L’infogérance et les évolutions de l’ENT Midi-Pyrénées confiées à la société Kosmos jusqu’en 2015

    L’infogérance et les évolutions de l’ENT Midi-Pyrénées confiées à la société Kosmos jusqu’en 2015

    ENTMip

    L’ENTmip : un projet pionnier et exemplaire en France
    En 2008, le projet a été le premier dans l’hexagone à s’engager dans une généralisation d’ampleur, à l’échelle d’un vaste territoire et porté par une gouvernance réunissant 9 partenaires (Région, Académie et 7 départements).

    Le dispositif d’accompagnement des utilisateurs est également exemplaire puisqu’il assure la présence de relais sur l’ensemble du territoire :
    – impulsion générale au niveau académique,
    – mobilisation de 22 pôles d’appui qui se consacrent chacun à une vingtaine d’établissements,
    – création d’une équipe dédiée dans chaque collège et lycée.

    C’est d’ailleurs aujourd’hui un vrai succès d’usage pour les 292 établissements de la région !
    L’ENTmip a été déployé sur l’ensemble des établissements dans le respect du planning prévu sur 4 ans et, signe du succès de l’appropriation, il dépasse le million de connexions mensuelles.

    Le groupement renouvelle sa confiance à Kosmos 
    Arrivés à échéance, les marchés d’exploitation et d’évolution viennent d’être renouvelés pour 3 ans.  Ils sont confiés dans leur globalité à la société Kosmos qui édite également la solution logicielle ENT K-d’école. K-d’école est déployé dans plusieurs projets ENT territoriaux d’envergure et équipe à ce jour près de 1 200 établissements.

    « Notre objectif est de doubler les usages au cours de l’année scolaire 2012-2013, en favorisant les rebonds et synergies entre la pédagogie et la valorisation des politiques éducatives territoriales à travers un portail global citoyen dédié à l’éducation » indique Jean Planet, dirigeant de Kosmos.

    Les axes de développement pour les 3 ans à venir
    Ce nouveau marché comprend :
    – l’intégration des établissements de la filière agricole,
    – la mise en œuvre de services aux citoyens via les portails de collectivité : inscription et suivi des bourses, transports scolaires, restauration, aide à l’orientation…
    – de nombreuses évolutions dans le domaine de la pédagogie et des services numériques éducatifs.

    Interview de Nicole Belloubet, 1ère Vice-Présidente en charge de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de la Région Midi-Pyrénées :
    « Au regard du nombre croissant d’utilisateurs et de connexions, je ne peux que me féliciter de cet engagement. Alors même qu’une partie des établissements ne bénéficie de la plateforme que depuis quelques mois et assurent une prise en main progressive, nous constatons que plus d’un demi-million de connexions mensuelles sont enregistrées. Ces chiffres illustrent la pertinence de cet outil d’autant qu’ils génèrent des attentes et des besoins nouveaux parmi la communauté éducative. Le bilan très positif alimente le besoin de contenus nouveaux. Il est difficilement envisageable de développer des services ou des outils numériques tels que l’ENT en ne permettant pas à tous de disposer des conditions de leur utilisation ».

    Toute l’interview de Nicole Belloubet ici

  • L’ENT, un outil de médiation culturelle

    De par sa spécificité, l’ENT permet :
    –    D’informer les élèves ainsi que les enseignants sur la programmation culturelle locale (cinéma, théâtre, expositions, conférences….) par l’intermédiaire de l’espace établissement visible par l’ensemble de la communauté éducative ainsi que de l’espace « Actualités du CDI » où les informations sont essentiellement ciblées pour les élèves.
    –    De créer une interaction entre les élèves ou entre les élèves et les enseignants, grâce à des discussions dans un forum ou en utilisant la messagerie. A partir d’un spectacle, d’un film, d’un thème, etc,  les élèves sont amenés à échanger leur point de vue, leurs impressions. Cette interaction, cette possibilité que donne l’ENT permet à l’élève d’avoir des relations sociales et ainsi de pouvoir prendre du plaisir en échangeant et en apprenant.
    –    D’animer, de mettre en place des concours, des quiz, au sein de l’établissement scolaire (sur l’art, l’actualité, le patrimoine local…).
    –    De mettre en valeur le fonds documentaire d’un CDI, en présentant par exemple les dernières acquisitions sous la forme d’un diaporama réalisé par les élèves avec leur avis.
    –    De diffuser des publications d’élèves, des exposés, des bulletins thématiques, des journaux scolaires… Cela permet de valoriser le travail des élèves et de le diffuser largement.
    –    De créer une dynamique autour d’un projet en créant un groupe de travail sur un thème transversal s’adressant à l’ensemble de la communauté éducative (sur le développement durable par exemple)  où chaque acteur peut apporter sa contribution. Cette dynamique peut également être envisagée sur plusieurs établissements avec un groupe inter-établissement.
    –    De donner un accès à des ressources culturelles. L’ENT est ainsi perçu comme un portail  qui permet aux élèves de s’ouvrir sur le monde puisqu’il peut mettre à disposition des élèves  des liens vers des « jeux sérieux », des vidéos documentaires, des médias,  des quiz de culture générale… Tout ce qui peut aiguiser leur curiosité personnelle et leur permettre d’acquérir une culture personnelle de manière ludique.

    L’ENT permet de faire le lien entre ce que l’on apprend à l’école et ce que « l’on apprend en grandissant (André Tricot) » puisqu’il permet à l’élève d’élaborer des connaissances nouvelles à son gré lorsqu’on met à sa disposition des ressources culturelles qu’il peut consulter s’il le souhaite, quand il le souhaite et où il le souhaite. L’objectif étant d’amener l’élève à éprouver du plaisir et de la motivation dans une situation d’apprentissage.