Catégorie : Espaces Numériques de Travail

  • Tablettes numériques et ENT : enfin le cartable numérique ?

    Tablettes numériques et ENT : enfin le cartable numérique ?

    L’atelier présentera comment Hugues Laffez a effectué la mise en place d’une classe tablette numérique en lieu et place des manuels scolaires :

    – Environ 35 tablettes Android ont été mises à disposition d’une classe de Sixieme du collège des Baous de St jeannet (élèves + enseignants).

    – Le collège numérique Sidney Bechet d’Antibes a également été doté d’environ 150 iPads pour les élèves de sixièmes.

    Le retour d’expérimentation permet d’envisager ce que pourrait être le cartable numérique de demain par une association ENT– tablette.

    Présentation de la Technologie :

    Lors de ces deux expérimentations, les élèves et leurs professeurs ont eu à disposition des tablettes toute l’année, en classe et au domicile. Ces tablettes ont été configurées par les services du rectorat (Matice, Pam) afin de pouvoir utiliser au maximum les fonctionnalités de l’ENT (messagerie, accès aux notes, groupes de travail), pouvoir se connecter aux modules de e-learning (moodle), aux serveurs pédagogiques (scribe) et aux manuels numériques.

    Ces deux expérimentations, associées aux autres expérimentations de l’académie, orientées disciplinaires (arts plastiques, EPS…) et orientées handicap (cécité, dyslexie…) ont permis d’adapter les configurations, le matériel au fur et à mesure des deux années ainsi que de mesurer les apports pédagogiques.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le couple tablette numérique – ENT ne serait-il pas ce fameux cartable numérique dont on rêve depuis si longtemps, mais que personne n’a pour le moment pas réussi à transformer complètement en réalité ? Par l’état actuel de la technologie, et l’idéal que l’on se fait du cartable numérique, encore du chemin à parcourir, mais de jour en jour, nous imaginons que nous nous rapprochons de cette chimère…. Ou l’on ne se connecte plus à un ENT, mais ou la tablette est l’ENT.

     Synthèse et apport du retour d’expérience :

    Par la pratique avec les élèves, les animateurs (dont je fais partie) ont du imaginer, avec les enseignants des solutions techniques afin de servir au mieux la pédagogie… Petit à petit, la tablette devient l’ENT. Diverses documentations (techniques et pédagogiques) sont en cours d’élaboration afin de concrétiser ce cartable numérique. (disponibles à compter du 15 Mai sur le site matice)

    Plus d’infos : www.ac-nice.fr/matice

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici 

     
     

  • L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    Corinne Vernezoul, Principal du collège les Roussillous à St Pierre de Lages ne souhaite pas voir l’outil ENT sous exploité. Pour cela, elle  a mis en place une organisation au sein de son établissement pour qu’il ne devienne pas une « coquille vide » et développer ainsi les usages pédagogiques de l’ENT.

    Usages pédagogiques de l’ENT : Responsabiliser les équipes

    « A partir du moment où on a mis en place l’ENT, il fallait s’y plonger entièrement, donc on a responsabilisé chacun dans son champ de compétences (…) », explique t-elle. « Et ça fonctionne bien car chacun est responsable dans sa mission », ajoute t-elle.

    Pour exemple, la page consacrée à la restauration scolaire est entièrement gérée par l’intendance.

    La secrétaire du service intendance, construit ses menus sous word, les transforme en PDF et les met en ligne sur l’ENT, « afin que les parents et les élèves puissent les consulter, ce qui permet à ceux qui ont des régimes alimentaires particuliers ou allergies de faire leur choix au préalable et faire attention à ce qu’ils mangent », souligne t-elle.

    Elle se sert également de l’ENT pour mettre en ligne des messages au sujet de la facturation, par exemple « attention les factures pour les demi-pensions ont été distribuées aux élèves tel jour », « parce que sinon ça se perd, ça se tasse au fond des cartables. Avec un message, les parents sont au courant », ajoute t-elle.

    Des rubriques peuvent être aussi alimentées par plusieurs personnes comme c’est le cas pour « l’Orientation », où trois personnes sont en charge d’animer la page : la documentaliste, la conseillère d’orientation et  la secrétaire du chef d’établissement qui met à jour « les portes ouvertes » des lycées.

    Dans ce collège, les rédacteurs que constitue l’équipe éducative travaillent de manière assidue et sont fiers de pouvoir partager leurs écrits.

    « Les professeurs alimentent très régulièrement le site et il arrive que nous n’ayons pas toujours le temps de regarder les nouveautés donc ils passent nous voir et nous disent, vous avez vu ce que j’ai mis sur l’ENT (…) », confie Corinne Vernezoul.

    Il ressort une motivation certaine de chacun à assurer pleinement sa mission de rédacteur. Catherine Margouet, principale adjointe,  s’avoue avoir été un peu « dépassée » par la technologie au départ, mais comme les autres, elle se prend au jeu et co-anime, entre autres, la page d’accueil, avec la secrétaire de Corinne Vernezoul, elle aussi très active, comme elle nous le décrit : « par exemple, pour les informations sur les transports scolaires, elle était allée trouver un petit bus clignotant pour animer la page d’accueil ; elle essaie toujours de trouver du visuel pour attirer l’attention ».

    Le chef d’établissement, « rédacteur en chef » de la publication sur l’ENT

    Corinne Vernezoul précise qu’en tant que chef d’établissement, elle est aussi en quelque sorte « rédactrice en chef » de la publication. Elle va donc régulièrement vérifier les contenus et « je peux enlever un document si j’estime que les droits de chacun ne sont pas respectés ».

     Pour autant, Corinne Vernezoul insiste sur l’importance du travail en amont pour développer des usages pédagogiques de l’ENT, « si on veut avoir un outil performant, il faut que, dès le début, on pense la communication dans ses moindres détails, à la fois sur qui va être responsable de quoi, qui va valider quoi (…) »

    Propos que rejoint Jean-Pierre Crochet, principal du collège Jean Jaurès d’Albi, notamment sur la nécessité d’avoir une réflexion en amont sur la construction des rubriques et du management des équipes chargées du rédactionnel.

    Pour l’heure, ce principal passionné par les TIC, qui a déjà géré un blog dans son précédent établissement, aime l’idée de pouvoir faire partager des informations sur un site dédié.

    Avec l’ENT, il retrouve cet esprit et a décidé de prendre lui-même en charge une grande partie du contenu des rubriques; il a aussi créé un compte twitter accessible dans l’ENT. Pour lui, «  en multipliant le nombre d’intervenants dans l’ENT, chacun n’ayant pas forcément les compétences pour le faire, il est difficile de donner une cohérence au site ».

    Quelque soit le modèle d’organisation choisi pour alimenter l’ENT avec un chef d’établissement, rédacteur en chef accompagné d’une équipe ou non, l’état d’esprit est le même : pour intéresser la communauté, il faut créer du contenu ; et plus il y a du contenu, et plus l’audience monte !

    « Si l’ENT du collège Jean Jaurès est bien consulté, c’est précisément parce qu’il y a de l’information et qu’il y a des mises à jour régulières », conclut Jean-Pierre Crochet.

     

  • ITOP éducation, en route vers l’ENT primaire

    ITOP éducation, en route vers l’ENT primaire

    ITOP_Netcirco_220413ITOP éducation s’inscrit ainsi dans une démarche citoyenne et contribue à simplifier l’usage du numérique dans les écoles primaires.

    Développé en étroite collaboration avec la circonscription de Grasse depuis plus de 2 ans, NetCirco est devenu la plateforme numérique du pilotage administratif et pédagogique de la circonscription. Parce qu’un ENT ne peut pas être un simple ENT de classe, ITOP éducation permet à tous les Inspecteurs de l’Education Nationale d’utiliser gratuitement la plateforme NetCirco.

    NetCirco offre un bouquet de services numériques à l’inspecteur, lui permettant de simplifier et d’optimiser les écoles qu’il doit administrer : partage de documents, forum, messagerie, groupes de travail, agenda partagé, tableau d’affichage…

    Il permet aussi une meilleure collaboration entre enseignants en favorisant la mutualisation et le partage du travail par exemple.
    NetCirco se destine à tous les membres de la circonscription : inspecteurs, directeurs, professeurs des écoles, conseillers pédagogiques, secrétariat de circonscription…

    Plus d’infos : Voir aussi l’interview de JP Rouby sur l’ENT de circonscription ici.

    A propos d’ITOP éducation
    ITOP éducation est spécialisé dans la maîtrise des nouvelles technologies au service de solutions innovantes pour l’éducation. ITOP éducation conçoit, développe et édite des ENT (Environnement Numérique de Travail) pour les écoles, collèges et lycées. Leader sur le marché des ENT avec plus de 2 millions d’utilisateurs actifs, ITOP éducation est également éditeur de contenu pédagogique multimédia et propose des outils et ressources pédagogiques numériques. ITOP éducation consacre depuis sa création plus de 20 % de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement.

  • Gérer une classe de neige avec l’ENT

    Gérer une classe de neige avec l’ENT

    Corinne Vernezoul, principal du collège et Christian Berrone, référent numérique de l’établissement, nous raconte comment l’ENT a été mis à profit sous différentes formes pour ce voyage scolaire.

    Christian Berrone a notamment créé un blog pour la classe de neige afin de permettre aux élèves et aux enseignants d’avoir un espace spécifique dans l’ENT. Avant le départ par exemple, un fichier présentant la répartition des élèves dans les chambrées pouvait être téléchargé ;

    « une manière pour les parents d’avoir plus de détails sur le séjour ».

    Une fois sur place, les enseignants accompagnants, partis avec le matériel du collège, appareils photos, ordinateurs portables et téléphones portables, ont régulièrement mis en ligne des photos et des commentaires sur le blog « Monts d’Olmes ».
    Kosmos_classedeneige_150413
    Un espace « Forum » était à la disposition des parents qui pouvaient interagir avec leurs enfants au cours du séjour ; un échange à double sens a pu être établi.

    Tout au long du séjour, le contact a été permanent grâce à l’ENT.

    De son côté, Corinne Vernezoul explique comment elle a réussi à gérer la « crise » du retour de manière efficace et rapide via l’ENT.

    Les intempéries ayant repoussé l’horaire d’arrivée au collège du vendredi soir, la principale a utilisé le portail de l’ENT du collège en mode public pour afficher régulièrement l’évolution de la situation. Les parents ayant l’habitude de consulter l’ENT, Corinne Vernezoul pouvait être quasi assurée qu’ils seraient informés de cette modification de dernière minute, une manière pour elle « de ne pas avoir à téléphoner à tous les parents ».

    Plus d’infos :

    Retrouvez toutes les solutions des ENT KOSMOS, ENTmip et K-d’école ici

     

     

  • En quoi l’ENT facilite le pilotage d’un établissement ?

    En quoi l’ENT facilite le pilotage d’un établissement ?

    Kosmos_art3_091013Un meilleur pilotage pour une meilleure communication des emplois du temps

    Loïc Lamotte, principal adjoint du collège Jean Jaurès, a pu adapter son logiciel EDT d’emploi du temps à l’arrivée de l’ENT et il en est ravi. Comme il l’explique, la gestion d’emploi du temps comprenant les absences, les modifications d’emploi du temps et les remplacements d’enseignants est assez lourde à gérer. Il souhaitait continuer à pouvoir utiliser le logiciel auquel il était habitué.

    Pour rendre visible sa base de données aux autres utilisateurs, à savoir enseignants, élèves et parents, Loïc Lamotte exporte son fichier sur l’ENT, tout simplement.

    Catherine Margouet, principal adjoint du collège les Roussillous à St Pierre de Lages en Haute-Garonne procède de la même manière. Elle donne pour exemple une semaine de skis qui a été programmée à la station des Monts d’Olmes en Ariège ; sur cette semaine-là, elle a dû annuler les cours et en faire mention dans l’ENT pour que l’information soit visible par tout le monde (A l’écran, les cours apparaissent en « hachuré »).

    Avant l’ENT, tous les deux pouvaient parfaitement réaliser toutes ces tâches administratives mais cela restait dans le domaine de l’établissement et c’est ce que tient à souligner Loïc Lamotte : « le gros avantage de l’ENT est véritablement la visibilité pour les parents (…) Ils ont enfin accès à un vrai agenda ».

    Pour Catherine Margouet,

    « l’intérêt de l’ENT est, pour les parents, une manière de « suivre » leurs enfants ; ils peuvent savoir quand ils ont cours et quand les cours sont annulés ; c’est une question de responsabilité vis à vis des familles ».

    L’outil formulaire, la garantie d’une fluidité des échanges avec les enseignants

    Marie-Hélène Serrecourt, proviseure adjointe au lycée Pardailhan de Auch voit ses journées de travail rythmées par l’ENT. Elle gère notamment les demandes d’absences ou modifications d’emploi du temps des enseignants ; avec l’ENT, tout se fait au moyen de l’outil formulaire.

    « L’enseignant va cliquer sur le formulaire en ligne « Absences de professeurs », il le complète et sa demande va automatiquement dans ma boîte mail (…). Je vérifie par rapport à l’emploi du temps et j’organise son remplacement ; j’envoie ensuite pour avis au proviseur qui répondra directement à l’enseignant », explique t-elle.

    Avant l’ENT, cette procédure pouvait s’avérer très fastidieuse.

    De même, pour la réservation de salles, de l’équipement nécessaire et de son intendance, ce qu’elle nomme « les ressources », Marie-Hélène reçoit les demandes des enseignants via sa messagerie. Elle peut ensuite compléter les formulaires de réservation, qui ne peuvent être directement renseignés par les enseignants mais néanmoins consultés pour prendre connaissance des disponibilités.

    Un contact plus aisé et plus rapide avec le Conseil Général 31

    Corinne Vernezoul, Principal du Collège les Roussillous apprécie particulièrement de pouvoir accéder, une fois connectée, au portail ENT du Conseil Général 31. Par exemple, pour les voyages linguistiques de son établissement, elle clique directement sur le formulaire « d’aide aux projets des collèges publics » et elle gagne du temps !

    Des échanges aussi facilités pour le pôle vie scolaire

     Comme nous l’explique Christophe Amiel, CPE au collège les Roussillous, l’ENT les rend plus efficaces dans leur mission de communication envers les membres de la communauté éducative.

    Pour les parents, par exemple, ils ont créé un onglet qui leur permet, en se connectant, de transmettre un mail en direct à la vie scolaire pour signaler une absence de leur enfant. « C’est très pratique pour eux, ils peuvent le faire très rapidement en arrivant au boulot ; il y a beaucoup de parents qui utilisent cette fonctionnalité », souligne Christophe Amiel.

    A destination des enseignants, Christophe Amiel utilise très souvent la messagerie de l’ENT.

    Ce qui est pratique, c’est le choix possible par groupes de destinataires,

    « je peux envoyer un message aux professeurs par matière ou par groupes pédagogiques, comme par exemple tous les enseignants d’une classe », décrit-il.

    Il utilise également cette fonction « choix » si il veut envoyer un message aux parents des classes d’un même niveau.

    Au travers de ces différents usages et témoignages de personnes évoluant dans des environnements divers, l’ENT se révèle être une aide précieuse  au quotidien pour piloter un établissement.

    Plus d’infos :

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  • Et si le cahier de textes de l’ENT rimait avec continuité ?

    Et si le cahier de textes de l’ENT rimait avec continuité ?

    Le cahier de textes numérique, une « obligation » imposée par le chef d’établissement

    Comme le rappelle le principal du Collège, Jean-Pierre Crochet, la circulaire de rentrée 2011 a imposé la mise en place du cahier de textes numériques pour remplacer le format papier. « Imposé » est bien le terme adéquat car pour ce chef d’établissement très impliqué dans l’ENT, il n’était pas question de passer à côté de ce nouvel outil très prometteur pour améliorer la communication « hors-établissement », en d’autres termes, avec les parents.

    Pour faciliter l’appropriation par les enseignants, des demi-journées de formation ont été dispensées par les deux référents numériques du collège.
    Avec un ordinateur dans chaque salle de classe, l’enseignant peut rapidement, en début de cours, faire l’appel et, en fin de séance, compléter le cahier de textes numérique.

    Les parents devenus de « gros consommateurs » de cahier de textes numérique

    Le cahier de textes a été le premier point d’ancrage pour créer le lien du collège vers la maison, comme le décrit  Jean-Pierre Crochet :

    « Assez rapidement, nous nous sommes rendus compte que c’était un outil attendu des familles (…) Il facilite la communication entre parents, élèves et professeurs et surtout, d’après les retours que nous avons, il permet aux parents d’assurer un meilleur suivi de la scolarité de leur enfant ; c’est vraiment l’élément de réussite qui fait que les parents sont devenus de gros consommateurs de cahier de textes numérique ».

    Le classeur pédagogique, un bon complément au cahier de textes sur l’ENT

    David Arderiu, référent numérique de l’établissement et également enseignant en technologie, a été plus loin que l’usage basique du cahier de textes numérique en créant un classeur pédagogique. Les élèves y ont accès et peuvent retrouver des ressources, comme des tutoriels d’explication d’un cours.

    « Cela leur permet d’être plus autonomes dans leurs travaux »,

    confie David, et lui laisse plus de temps pour des élèves qui en éprouveraient le besoin.

    Le classeur pédagogique contribue également à « transporter » le travail de classe vers la maison, puisque ses élèves y ont régulièrement recours pour faire leurs devoirs.

    Pour exemple, après une séance de deux heures de TP sur « le module de détection à ultrasons »  au cours de laquelle les élèves testent leurs calculs avec des voitures-robots qu’ils positionnent sur un circuit, David leur demande de rédiger une synthèse sur ce qu’ils ont appris. Ce travail, par groupe de 3 ou 4, se commence en classe puis est déposé dans leur porte-documents de l’ENT et sera terminé par les élèves à la maison.

    Nous suivons Matthieu, Timothé et Paul qui ont décidé de finir leur rédaction ensemble chez Matthieu, un mercredi après-midi.
    Une fois à la maison, ils nous expliquent comment ils procèdent pour travailler sur leur document de synthèse. Ils avouent ne pas toujours se réunir pour terminer les travaux ; ils utilisent aussi la messagerie interne de l’ENT pour s’envoyer leur progression.

    Pour ces élèves de 3ème, habitués depuis la classe de 6ème à utiliser l’ENT, il n’y a pas de doutes : l’ENT leur est utile en classe mais aussi à la maison. « c’est un confort », souligne Matthieu.

    Timothé donne l’exemple d’un élève absent,

    « en ce moment c’est une période de grippe, donc quand on est absent, on peut, de la maison, consulter les devoirs à faire sur le cahier de textes »

    et Matthieu ajoute que « certains profs mettent aussi les cours sur l’ENT, ce qui nous permet de reprendre le cours à distance pour ne pas avoir à trop rattraper lorsqu’on revient au collège ».

    Ils restent néanmoins très lucides quant à l’utilité de l’ENT ; « ce n’est pas avec l’ENT qu’on va discuter avec les copains », souligne Timothé.

    C’est bien comme outil de travail scolaire que l’ENT est perçu par nos trois camarades, mais un outil qui simplifie leur vie de collégien.

    En partant, la maman de Matthieu nous confie qu’elle se sent rassurée depuis que l’ENT a fait son entrée dans la scolarité de son fils, car elle sait qu’elle peut, à tout  moment, trouver les notes, les devoirs et toute autre information en se connectant avec son code. Cela lui permet aussi de moins solliciter l’administration du collège car elle trouve, sur l’ENT, tous les renseignements dont elle a besoin.

    Plus d’infos :
    Retrouvez toutes les solutions des ENT KOSMOS, ENTmip et K-d’école ici

  • Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    André Marcant, Conseiller TICE de l’académie de Nice et Hugues Laffez, enseignant et animateur à la mission TICE de l’académie apportent leurs arguments sur cette question, ayant actuellement plusieurs expérimentations autour de différents usages de tablettes dans l’académie.

    Dans leurs projets, les tablettes sont mises à disposition des enseignants et des élèves pour toute la durée de l’année scolaire, pour un usage en classe et à la maison.

    Pour Hugues Laffez, la tablette répond dans un sens à cette question de cartable numérique puisqu’elle offre un écran par élève, que ce soit à la maison ou en classe.
    Rapide d’utilisation, elle permet de se connecter facilement à des réseaux, accéder à des ressources, « de manière plus ou moins simple selon les marques et les systèmes d’exploitation », précise t-il.
    Enfin, elle permet de valoriser et de conserver les productions d’élèves.

    Productions d’élève et  ENT

    La tablette et un outil de production et de consultation. André Marcant donne  l’exemple en SVT ;  l’élève peut photographier des expériences et compléter avec un commentaire sur des mesures effectuées ; ainsi on recueille des infos très confrontées qui sont légitimes à stocker ou à faire remonter dans l’ENT.

    L’ENT est tout à fait approprié dans cet exemple pour accueillir ce type de données, mais les tablettes ne sont pas encore toutes adaptées au réseau sécurisé qui gère l’ENT.
    On passe par de la DropBox ou du WebDAV pour passer par des solutions intermédiaires.

    « La tablette est un outil personnel mobile de consultation de l’ENT, alors que l’ENT est un outil collectif et collaboratif notamment pour leur réutilisation dans le temps ou par d’autres enseignants », ajoute André Marcant.

    Avec cette remarque, André Marcant tient à souligner que la fusion n’est pas encore totale entre la tablette et l’ENT ; la fonctionnalité la plus contraignante étant le besoin de liaison entre l’ENT et la tablette et les difficultés sont les mêmes sur iPad ou sous Android.

    L’ENT est-il prévu pour la tablette ?

    « Aujourd’hui, l’ENT est prévu pour être utilisé via une interface web, dans un navigateur, sur un ordinateur avec un clavier physique et une souris ;  il y a, sur tablette, des petits soucis comme par exemple la lecture de documents sous flash ou Java qui ne sont pas bien supportés par des outils mobiles comme les tablettes », précise Hugues Laffez.

    Pour certaines parties d’usage de l’ENT, ce constat est problématique.

    Développer des applications ou « widgets » sur le bureau d’une tablette « sur lesquels on pourrait avoir, comme un flux RSS, les informations de l’établissement, l’agenda de l’établissement, l’accès aux documents de manière transparente comme on a aujourd’hui l’accès à l’Evernote ou du Dropbox », serait une possibilité que propose Hugues Laffez en réponse à ces difficultés.

    Aujourd’hui, nous pensons : quelle tablette serait idéale pour devenir le cartable du futur ?
    Quelques soucis restent encore à régler et nous venons d’en avoir un aperçu via le retour d’expériences de l’académie de Nice.
    Dans les conversations, il est aussi question des appareils que les élèves possèdent déjà à titre personnel et du BYOD comme l’enjeu technologique de demain…?
    Faut-il réfléchir dans cette voie également et faire en sorte que l’ENT fonctionne aussi avec ces appareils, toutes disparités confondues ?

    Interview réalisée lors des NetJournées d’ITOP éducation

  • Enjeux et formes de déploiement massif d’un ENT primaire

    Enjeux et formes de déploiement massif d’un ENT primaire

    Une forme de « coopérative de l’ENT » pour permettre à tous d’accéder à l’outil numérique

    Dans la Somme, Yves Landos, animateur TICE de la DSDEN nous explique comment l’ENT premier degré s’est installé massivement dans 154 écoles et 494 classes, naturellement et sur l’engagement volontaire des enseignants.
    Aujourd’hui, ce sont 9700 comptes élèves qui sont enregistrés.

    La mise en place du projet a été portée par un syndicat mixte, « Somme Numérique », qui a notamment pour mission d’aider les collectivités dans le développement de la e-éducation.
    Les collectivités font le choix ou non d’adhérer à « Somme Numérique ».

    L’intérêt, en ce qui concerne l’ENT, est d’avoir la possibilité d’accéder à cet outil à un coût raisonné ; en effet, le principe est que la collectivité paie en fonction du nombre d’élèves (la facture s’établit sur la base des comptes élèves ouverts).
    De cette façon, les communes, même les plus petites, ont la chance de pouvoir intégrer un ENT dans leurs écoles.

    Une base de groupement « coopératif » qui s’avère efficient pour ce territoire, au regard des chiffres annoncés de comptes élèves opérationnels.

    Un groupement de commandes pour intégrer l’ENT de manière progressive

    Du côté de Nantes, le choix du modèle s’est porté sur la création d’un groupement de commandes pour permettre aux communes d’accéder aux services d’un ENT.

    Alain Couëffé, ancien Conseiller TICE premier degré auprès du Recteur de Nantes, aujourd’hui à la retraite, nous donne quelques points clés du projet.

    « Le projet vient d’une volonté forte du recteur d’opter pour une solution unique et d’inscrire l’ensemble des élèves dans un continuum numérique car l’ENT est déjà en place dans le second degré dans les collèges et lycées ».

    Le recteur de l’académie vise une solution simple mais évolutive à but essentiellement pédagogique de manière à contribuer à améliorer les conditions d’apprentissage, la maitrise des connaissances et des compétences du socle.

    Le financement sera double : d’une part, par l’académie pour tout ce qui est formation et donc non intégrée dans la solution ; d’autre part, par les collectivités qui paieront un abonnement puisque c’est le mode SaaS* qui a été retenu.

    Le groupement de commandes a démarré avec 150 communes, sans obligation d’impliquer toutes leurs écoles en même temps, comme l’explique Alain Couëffé : « compte tenu de la taille de certaines collectivités, on peut comprendre que l’engagement d’une collectivité ne soit pas total au départ. Pour exemple, une commune comme Nantes qui regroupe plus de 60 écoles, ne peut pas, sur une seule année, engager l’ensemble de ses élèves ; c’est pourquoi nous leur avons proposé d’engager quelques écoles puis, à partir du moment où elles sont membres du groupement de commandes, elles peuvent plus tard, intégrer plus d’écoles ».

    Dans certaines communes, seulement une ou deux classes se sont engagées au départ puis les autres suivront.

    La solution juridique du groupement de commandes s’avère bien adaptée ; le seul bémol qu’émet Alain Couëffé est que c’est une entité fermée à savoir qu’une fois créée avec ses membres, aucune nouvelle commune ne peut adhérer, si ce n’est pas le biais d’une création d’un autre groupement de commandes. Il indique que le GIP (groupement d’intérêt public) aurait été plus ouvert mais le délai de sa mise en œuvre est long et cela ne pouvait pas convenir au vu des échéances politiques de 2014.

    Une bonne entente entre les partenaires, un gage de réussite d’implantation d’un ENT primaire

    Quelque soit le modèle, Alain Couëffé rappelle l’importance d’une bonne entente entre les deux partenaires que sont l’éducation nationale et les collectivités locales.
    « Nous avons constaté qu’il y avait des volontés des écoles qui n’étaient pas forcément partagées par les communes et inversement, des communes qui étaient partantes et des écoles mal préparées à recevoir cet outil, ce qui débouchait sur un refus, soit de la collectivité, soit de l’école ».

    Il insiste sur la communication qui doit s’établir à l’attention des différents partenaires pour que chacun comprenne ce qu’est un ENT et ses enjeux.
    « En général c’est par un déficit de communication que les projets de déploiement n’aboutissent pas », conclut-il.

    *Le mode SaaS (Software as a Service) est un concept assez récent qui permet aux entreprises de s’abonner à un logiciel à distance au lieu de les acquérir et de devoir les installer sur leur propre matériel informatique.

    Interviews réalisées au cours des NetJournées d’ITOP éducation.

  • Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Le Conseil Général, en partenariat avec l’Education Nationale et la Région Ile de France, joue, depuis une dizaine d’années, la carte du numérique et pas seulement dans ses collèges ; investir dans les écoles pour permettre une continuité numérique est aussi un des challenges que s’est lancé le département, au-delà de son champ de compétences.

    Continuité et partenariat sont les deux maîtres mots qui pilotent l’arrivée du numérique dans les collèges et les écoles du Val d’Oise.
     
    Cela se matérialise par la mise en place d’équipements numériques tels que les TNI, dans les classes de CM2 des écoles rattachées aux collèges concernés par le Plan Numérique des Collèges.De plus, l’accès aux ressources d’ANPER95 (une plateforme numérique proposant des contenus éducatifs) a été étendu aux élèves, enseignants et parents du primaire. Marie-Christine Cavecchi, Vice-Présidente du Conseil général en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur et premier adjoint à la mairie de Franconville tient à souligner l’ambition du département de mettre en place cette continuité éducative.

    « Le département a équipé en tableaux numériques des classes de CM2 des écoles de Franconville qui envoyaient les enfants dans des collèges qui étaient déjà équipés en numérique afin qu’il y ait une liaison pour les enfants et que les enseignants puissent aussi travailler ensemble ».

    Elle ajoute que ce continuum a été rendu possible par les liens étroits que le département entretient avec les services de l’éducation nationale.

    L’ENT arrive, après un déploiement massif de différents équipements, comme un point d’honneur, « comme une cerise sur le gâteau », pourrait-on dire.

    70 collèges sont déjà équipés et parmi eux, le collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, où le dynamisme de sa chef d’établissement, Mme Kerioui, et de son équipe, a rendu possible un développement permanent des usages.

    « L’environnement numérique de travail, ça change la vie », déclare t-elle « et cela nous permet de créer une véritable continuité éducative ».

    Continuité, il en est aussi question pour faire le lien entre l’école et la maison et c’est un des objectifs de l’ENT, comme le souligne Pascal Cotentin, Conseiller TICE auprès du Recteur de l’académie de Versailles, « l’ENT permet de faire sortir l’école de la classe et de l’établissement ».

    Remotiver les élèves par le numérique, c’est aussi un des enjeux de ce vaste plan car « face à la jeunesse la plus déprimée du monde, il faut bien redonner le goût à l’école », poursuit-il.

    Au collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, les élèves que nous avons rencontré ont pris conscience des avantages du numérique dans leur classe notamment de l’ENT ; ils se comparent à certains collèges voisins  qui ne l’ont pas encore, comme le souligne Vincent, élève de 6ème, « au collège Ariane par exemple, ils n’ont pas d’ENT et lorsqu’un prof est absent, ils ne sont pas au courant à l’avance alors que nous, ça nous évite une heure de permanence ; en allant sur l’ENT, on sait quel prof ne sera pas là le lendemain ».

    On observe une dynamique de pratique, souvent insufflée par le chef d’établissement ; c’est le cas au collège Lucie Aubrac où Mme Kerioui a totalement adopté l’outil et ajoute même avoir dépassé le stade de l’utilisation de l’ENT comme outil de vie scolaire et « entrer maintenant dans une phase qu’elle décrit comme le cœur des ENT ».

    Il s’agit maintenant pour elle de travailler avec cet outil de manière pédagogique (enseigner à distance, utiliser des ressources…), pour entrer dans un temps de collaboration ; une collaboration à l’intérieur de son établissement, avec les parents mais aussi avec les équipes du primaire qui peuvent avoir accès à l’ENT et participer à des commissions, par exemple.

    A l’école Jules Ferry de Franconville, l’ENT arrive comme un  « jeune premier ». Installé depuis février 2013, les enseignants, déjà de gros consommateurs de numérique notamment par l’utilisation quotidienne du TNI, l’ont accueilli à bras ouverts.

    « Avec l’arrivée du TNI, nous avons constaté une réelle dynamique chez les enseignants », souligne Mickaël Prigent, le directeur de l’école. Il pointe du doigt le fait que les travaux des enseignants peuvent être partageables entre tous car le TNI laisse une trace ; une habitude qui pourra être d’autant plus facilitée avec l’ENT.

    Le numérique permet une discussion entre enseignants. « Il est vrai que le TNI, nous l’avons totalement approprié ; l’ENT, pas encore et il va faire l’objet de nombreuses conversations entre enseignants, élèves et parents ».

    Pour Mickaël Prigent, le contact que l’ENT va créer avec les parents lui semble un des atouts principaux.
    « Nous avons déjà des relations très étroites et apaisés avec les parents et nous pensons que l’ENT peut encore favoriser ces relations ».

    Des débuts prometteurs puisque dès les premiers jours, le directeur enregistrait un nombre de connexions important, « autour de 500 connexions sur les 3 premiers jours ».

    Reportage réalisé au cours d’un voyage de presse pendant les NetJournées d’ITOP éducation.