Catégorie : Espaces Numériques de Travail

  • Kosmos lance sa solution K-d’école en version mobile pour les lycéens de la Région Pays de la Loire

    Kosmos lance sa solution K-d’école en version mobile pour les lycéens de la Région Pays de la Loire

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    En cette rentrée 2013, Kosmos innove une nouvelle fois et confirme sa place de pionnier dans le secteur de l’éducation en mettant à disposition une version mobile d’e-lyco pour les lycées de la Région.

    L’application e-lyco devient ainsi le premier ENT mobile multi-supports à être déployé en France, permettant à terme à plus d’un million d’utilisateurs de la Région Pays de la Loire d’accéder à leur ENT depuis leur appareil mobile.

    Un choix motivé par les habitudes des lycéens

    Afin de faciliter l’accès à son environnement numérique de travail (ENT), la Région Pays de la Loire a souhaité proposer aux lycéens présents sur son territoire, ainsi qu’à leurs parents, professeurs et personnel du secteur éducatif, un accès facilité.

    « Parmi les utilisateurs de la solution e-lyco dans les lycées, une grande majorité est désormais équipée de smartphones. Il nous semblait donc primordial que l’ENT e-lyco bénéficie d’un écho sur l’environnement mobile, avec une interface adaptée et téléchargeable depuis les différentes ‘marketplaces’ » indique Yves NIVELLE, Chargé de mission usages numériques à la Région Pays de la Loire.

    Une innovation majeure pour le monde de l’éducation

    Depuis 2009, Kosmos déploie son ENT K-d’école auprès de 1 800 collèges et lycées en France. Dans les Pays de la Loire, plus de 730 établissements sont concernés, dont 288 lycées publics et privés, en faisant le plus vaste projet d’ENT mis en œuvre à ce jour.

    En cette rentrée 2013, Kosmos se distingue à nouveau en permettant aux lycéens de la Région Pays de la Loire d’être les premiers en France à disposer d’une application mobile de leur ENT e-Lyco. Une innovation d’autant plus significative que la volumétrie d’utilisateurs est conséquente. A terme, plus d’un million de personnes devraient utiliser cette application dans les Pays de la Loire.

    « Ce projet représente une réelle avancée pour le monde de l’éducation. L’utilisation des terminaux mobiles dans la vie quotidienne va en s’accroissant. Il était donc essentiel de pouvoir adapter notre ENT à ces nouveaux usages. La Région Pays de la Loire a été la première à croire en cette innovation et à nous permettre d’y consacrer toute la recherche nécessaire afin de proposer une application hautement sécurisée, ergonomique et accessible par un très grand nombre d’utilisateurs », explique Sylvain THOMAS, Directeur du pôle ENT scolaires chez Kosmos.

    Qui dit application mobile contenant des données privées, dit sécurisation accrue de ces données. Pour ce faire, Kosmos a développé des mécanismes spécifiques, compatibles avec les systèmes déjà en place, et adaptés aux applications mobiles.

    « Nous avons imaginé un dispositif avec un système d’activation et d’authentification par code, avec le niveau de sécurisation que l’on rencontre dans le monde bancaire par exemple » indique Sylvain THOMAS.

    Et tout a été envisagé. En cas de perte ou de vol de l’appareil mobile, un système permet de le désactiver à distance, pour une sécurisation des données à toute épreuve.

    Une collaboration fructueuse entre Kosmos et la Région Pays de la Loire

    Kosmosvisuelcapecran_CP_031013Lycéens, parents et personnel éducatif de la Région Pays de la Loire peuvent donc désormais accéder, en toute sécurité, depuis leur appareil mobile, à la plateforme e-lyco.

    Emploi du temps, cahier de textes, travail à faire ou bien encore actualités des établissements font partie des éléments disponibles depuis l’application.

    « Nous sommes heureux d’être la première Région à offrir à ses lycéens une application mobile ENT.
    L’expertise de Kosmos et la qualité de la collaboration entre nos équipes nous permettent de proposer une application multi-supports fiable, ergonomique et sécurisée à nos utilisateurs» indique Yves NIVELLE.

     

    Cette collaboration autour de la mobilité ne fait que commencer. Depuis la mise à disposition de l’application sur les ‘marketplaces’, le 2 septembre 2013, de nombreux élèves ont déjà fait part de leur satisfaction sur les réseaux sociaux. Ces résultats très encourageants laissent présager de belles perspectives d’avenir pour cette application.

    A propos de la société Kosmos
    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.
    Ses clients :
    30 collectivités 50 universités, grandes écoles et organismes de formation 10 académies 20 organismes de mission de service public.

  • Rendre l’ENT vivant et dynamique : le rôle des documentalistes ?

    Rendre l’ENT vivant et dynamique : le rôle des documentalistes ?

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    Au démarrage de l’ENT (en 2008 pour ces deux collèges), la période de découverte de l’outil et l’exploration des différents usages prennent beaucoup de temps aux deux jeunes femmes. Puis, ayant jaugé « la bête » et constatant les possibilités qui leur étaient offertes, elles décident de mettre en place des formations pour former tous les documentalistes de l’académie.

    « La particularité de l’ENT PLACE, c’est que toute l’académie utilise le même outil, ce qui a été voulu par l’ensemble des collectivités territoriales en partenariat avec la mission TICE de l’académie. L’objectif est que l’élève, de la 6ème jusqu’au BTS, ait le même Environnement Numérique ».

    Marjorie insiste précisément sur ce point, car pour elle, c’est LE plus important, constatant que dans d’autres académies où ce n’est pas le cas,  il n’y a pas « la cohésion et la cohérence de l’outil ».

    ENT et documentalistes font-ils bon ménage ?

    Il est vrai que les documentalistes ont toujours été plus « en avance » en matière d’utilisation des outils informatiques. Comme l’explique Marjorie, « il y a eu « deux avants », avant l’informatique et après l’informatique et, avant l’ENT et après l’ENT ».

    L’ENT a apporté son lot de changements, plutôt tous positifs, pour ce métier.

    Il a notamment permis, d’une manière générale, d’instaurer une interactivité avec le corps enseignant comme la mise en place de partenariats avec les professeurs de disciplines.

    L’ENT a également modifié les relations qu’elles entretiennent avec les élèves.

    « Ce qu’il faut souligner, c’est que l’ENT permet la poursuite d’un travail au-delà du CDI », précise Marjorie.

    Elle donne l’exemple d’un travail dans le cadre de la semaine de la presse. Les élèves travaillent sur l’image ; ils peuvent tout enregistrer sur l’ENT et continuer leur travail le soir et le week-end à la maison pour le rendre le lundi. S’ils ne peuvent pas l’imprimer chez eux, ils peuvent le faire en arrivant au collège.

    Quel regard sur le documentaliste qui utilise l’ENT ?

    « L’ENT a valorisé le travail du documentaliste et ses missions », souligne Marjorie.

    Elle prend comme exemple le fait que désormais, elle peut partager et diffuser son travail très facilement avec toute la communauté éducative et notamment les enseignants.

    Non pas que ce travail n’était pas valorisé avant l’ENT, mais, comme le décrit Marjorie, « ça expose le travail réalisé sur comme sur un piédestal ; l’ENT est la vitrine du CDI ».

    « L’ENT n’a pas tellement changé la vision que les autres enseignants avaient de moi mais il a permis de mettre à jour le travail quotidien que je réalise », ajoute Tania.

    C’est d’autant plus vrai dans l’académie de Nancy-Metz où le choix s’est volontairement porté sur la mise en avant des actualités du CDI en page d’accueil de l’ENT, « une volonté de Pascal Faure, Délégué Académique au Numérique, pour que le CDI soit le cœur de l’établissement », souligne Marjorie.

    Tous les établissements de l’académie ont donc les actualités du CDI en page d’accueil, ce qui donne une vraie visibilité du travail des documentalistes.

    Quels rôles le « prof doc » doit-il tenir dans l’ENT ?

    Au programme : organisation des ressources numériques

    Il est essentiel, pour ne pas dire capital, que l’enseignant documentaliste s’approprie l’ENT. En effet, les ressources pédagogiques que contient l’ENT en font sa richesse ; et même si tout le contenu ne repose pas uniquement sur les épaules du documentaliste, le travail de gestion documentaire est primordial.

    « Il y a, en effet, à gérer plusieurs ressources, celles des élèves et des enseignants, les liens statiques c’est à dire les liens externes que je vais récupérer sur internet et que j’ai sélectionnés au travers d’une veille quotidienne et enfin, les abonnements annuels », explique Marjorie.

    « Nous déposons également des informations sur l’ouverture culturelle, comme par exemple, le cinéma, qui est un partenaire important de notre collège », ajoute Tania.

    Le documentaliste a en charge d’organiser l’ensemble de ces ressources numériques et, selon Marjorie, « c’est une mission de plus en plus importante de notre métier ».

    Quand ENT rime avec dynamique d’établissement !

    Le professeur documentaliste a aussi une mission d’animation, comme le décrit Tania au travers des concours qu’elle organise sur des thématiques variées : patrimoine local, histoire des arts etc.

    « Ces concours me permettent de créer une dynamique autour de l’ENT ; un élève qui va participer à un quizz via la page d’actualité, ira nécessairement se balader dans les autres rubriques de l’ENT, consultera son cahier de textes ou sa messagerie ».

    L’idée « d’appâter » l’élève au travers du quizz va le faire naviguer indirectement dans l’ENT, et alors, le tour est joué !

    Alimenter la page d’accueil d’actualités régulièrement renouvelées est donc le rôle des documentalistes ; une mission qui tient à cœur Tania et Marjorie, qui veulent rendre l’outil « vivant » : la condition, d’après elles, pour qu’il soit utilisé de manière optimum.

    Elles peuvent également, grâce à l’ENT, pratiquer une forme de « push » d’informations, c’est à dire envoyer via la messagerie telle ou telle info qui concernerait un groupe d’enseignants d’une discipline, par exemple.

    « Par rapport à avant où tout était sur support papier, je ressens vraiment l’apparition d’une dynamique avec l’ENT ; j’ai des élèves qui viennent consulter et même me reprocher d’avoir oublié de mettre en ligne dans les temps le concours de la semaine. Je n’avais pas ces retours-là auparavant », conclut Tania.

    Et Marjorie ajoute « c’est vrai que l’ENT demande beaucoup de temps mais nous connaissons aussi le déplacement ou l’annulation de certaines tâches, c’est une évolution de notre métier qu’il faut prendre en compte ».

  • Environnement Numérique de Travail et d’apprentissage à distance, entre promesses pédagogiques et imaginaires technologiques

    Environnement Numérique de Travail et d’apprentissage à distance, entre promesses pédagogiques et imaginaires technologiques

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    Dorothée Danielewski
    , modératrice, fait l’introduction de cette table ronde en précisant que plutôt que des promesses, les intervenants parleront des espoirs portés par les ENT. Faute d’intervenant du supérieur, elle précise également qu’il n’y aura pas d’intervention sur les MOOC.

    Premier constat, les ENT ont 10 ans et 28 académies sur 30 ont des projets d’ENT.

    Première question : qu’est-ce qui a changé depuis les premiers projets, qu’est-ce qui distingue aujourd’hui un ENT ? Et en premier lieu au second degré.

    Roger Masson de la Région Rhône-Alpes intervient : la Région comprend 268 lycées publics dont 20 agricoles et potentiellement 500 000 utilisateurs. Le projet initial est le fruit d’une concertation entre différents acteurs. Le projet est centré sur la relation pédagogique profs/élèves. Une seule identification pour le prof ou pour l’élève, surtout pour le prof, précise-t-il !

    Evolution du projet initial : l’ENT évolue en fonction des besoins des utilisateurs, enseignants ou élèves. Parmi les points forts, Roger Masson cite les ressources numériques en accès légal et sa souplesse.

    Dorothée Danielewski : Qu’en est-il maintenant au premier degré ?
    Premier constat, le panorama des ENT du primaire est très morcelé, il n’y a pas de modèle pour le premier degré. Elle s’adresse à Benjamin Viaud, qui commercialise des ENT au primaire sur les caractéristiques et usages qu’il  a constaté ?

    Benjamin Viaud (Beneylu school/ATOS) : Dans un premier temps, on a cherché à adapter des ENT du 2e degré pour le 1er degré. Ce ne fut pas une bonne solution en raison d’une plus grande fragmentation des établissements, car localement c’est très éparpillé (une commune, une communauté de communes, 37 000 communes en France…). Les projets sont très dépendants des initiatives locales. Pour lui, il n’y a pas de généralisation possible en l’état actuel. L’égalité des territoires reste largement utopique, car l’implantation repose sur le volontariat des acteurs.

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    Les pratiques du 1er degré sont beaucoup plus axées sur la pédagogie qu’au 2e degré. Ceci est facilité par le fait qu’il y a un enseignant par classe. L’ENT s’insère dans les pratiques de manière plus naturelle (projets de classe, chasse au trésor, rallye web, correspondance de classe, échanges scolaires). Le gros du travail de conception d’ENT au primaire porte sur l’ergonomie (nombre, couleurs, libellé des boutons…).

    L’ENT primaire doit pouvoir s’adresser à des élèves non lecteurs, petits lecteurs et lecteurs sans “faire bébé” pour les plus grands… un défi !

    Dorothée Danielewski souligne la facilité d’usage et de prise en main dans le primaire. On oublie l’outil pour réaliser des activités. Que va-t-il se passer ces prochaines années ?

    Marie Deroide (DGESCO) : Démarche de consultation des acteurs par la DGESCO. Elle note la généralisation des ENT dans presque toutes les régions. 8 régions offrent un ENT à tous leurs lycées, 35 départements ont un ENT dans tous leurs collèges.

    Sur l’utilisation des ENT, on est capable, au niveau statistique, de dire que le cahier de texte perce à côté de la gestion des notes et de la gestion des absences. On observe également l’audience des parents qui, lorsqu’ils disposent d’un compte, sont bien présents.

    On n’a hélas que des données quantitatives, il manque des informations qualitatives sur les usages.

    Elle observe également une montée en puissance des utilisateurs et des usages. L’augmentation est régulière et constante, notamment les attentes des utilisateurs en termes d’outils et d’utilisations plus novatrices. Par ailleurs, il est important de fixer des objectifs à l’utilisation des ENT.

    Dorothée Danielewski : 10 ans et encore des envies. c’est très bien. Que met-on derrière les ENT en Wallonie ?

    Isabelle Marx intervient au titre de l’expérience de mise en place de l’ENT dans son établissement en Wallonie. La démarche a débuté par une information sur une solution technique. Les enseignants recherchaient plus de convivialité.

    Le projet présenté et adopté est très coloré, l’ENT est vu comme un « jouet« . La gestion de l’ENT est effectuée par le professeur qui dispose d’une grande liberté d’usage et d’appropriation. L’outil a été créé à la demande de l’équipe pédagogique. Il ne s’agit donc pas d’une démarche institutionnelle comme en France. Le travail en équipe permet une mutualisation des expériences par l’équipe pédagogique, une formation par les pairs et un accompagnement personnalisé.

    Une enseignante de l’établissement a des heures dégagées pour accompagner ses collègues. Le cahier de texte devient maintenant une demande de l’enseignant et non pas une prescription institutionnelle. L’ENT est aussi utilisé pour préparer les élèves de terminale au e-learning qu’ils rencontreront dans le supérieur.

    Dorothée Danielewski présente ensuite un invité surprise sur les question de l’apprentissage à distance : Jean-Michel Leclercq, du CNED.
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    Jean-Michel Leclercq : Où positionne-t-on le LMS ? Au CNED, il n’existe pas de lien en présentiel ; la présence physique de l’enseignant est moindre ou inexistante, les interactions sont plus faibles. L’absence de relation en présentiel de l’enseignant et de l’élève existait déjà avant l’arrivée du numérique. Il n’y a pas de vie d’établissement, les étudiants s’inscrivent à des formations.

    Actuellement, le CNED dispose de 303 LMS, un par formation. Les outils utilisés sont principalement Moodle et Blackboard, ils comportent généralement un système de forum, un annuaire et des cours traditionnels portés au format numérique. Pour J.-M. Clerc, la typologie de l’espace d’apprentissage est à réfléchir en fonction de la formation dispensée.

    Après cette dernière intervention, la parole est donnée à la salle. La première question portera sur l’interopérabilité des données. La deuxième question d’un parent d’élève qui évoque le risque d’enfermement de l’ENT. Une troisième question portera sur la place de la production de contenu des éditeurs dans les ENT.

    Concernant la première question, la structure administrative française est clairement un frein à l’inter-opérabilité des données. Se rajoute le fait que les ENT sont réalisés majoritairement par des entreprises privées et des solutions propriétaires. La solution passe par du code libre et l’utilisation d’ENT en open source. Il nous faut noter une obsession du cadre légal et de la protection juridique de la part des responsables… on perd de vue l’élève et ses besoins !

    L’ENT court le risque de devenir « la mare aux canards » des usages du numérique.

    À la question d’un parent d’élève, Benjamin Viaud répond que la clôture existe pour protéger les données des enfants, mais que les usages permettent les échanges et peuvent donc favoriser l’ouverture (exemple de la correspondance scolaire).

    Concernant les contenus des éditeurs dans les ENT, les mêmes problèmes d’opérabilité se posent comme l’obsession des questions de droits.

    Conclusion de Dorothée Danielewski : Les ENT suscitent encore énormément d’espoirs et d’attentes !

    La conclusion des rapporteurs et synthèse :

    La table-ronde a mis en évidence, d’un côté, la mise en place au secondaire d’ENT répondant d’abord à des besoins institutionnels et administratifs (gestion des notes, des absences, etc.) et, d’un autre côté, au primaire, la mise en place d’ENT répondant aux besoins pédagogiques des enseignants. Peut-on faire de l’ENT un mouton à 5 pattes qui serait LA solution unique à la gestion et la pédagogie de l’école, soit un objet total ? Nous en doutons… ne risque-t-il pas d’être plutôt un frein et un facteur d’enfermement ?

    Ne faudrait-il pas changer de tactique et inverser la tendance en partant des demandes des équipes enseignantes comme en Wallonie, pour une démarche plus porteuse favorisant l’adoption de l’environnement et les pratiques collaboratives ?

    Enfin, on peut à nouveau regretter l’absence d’usagers et de chercheurs à la table-ronde, qui auraient pu apporter des témoignages et des observations sur les usages effectifs des ENT.

     

  • 10 ans après le lancement des ENT où en est-on ?

    10 ans après le lancement des ENT où en est-on ?

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    Voici donc ce qui nous en a été restitué, sachant que le travail n’est pas encore terminé et qu’un document public sera proposé prochainement.

    Le détail du travail sur les différents thèmes est consultable en ligne ici.

    Dans une ambiance de “satisfaction généralisée” qui a paru bien artificielle par moments, voici quelques points saillants qui ont été abordés :

    L’ENT et les réseaux sociaux

    Cela pose beaucoup de questions non résolues mais c’est la première fois que la problématique était abordée dans ce cadre : Faut-il intégrer les réseaux sociaux à l’ENT ? En créer un privé ? Intervenir sur les réseaux publics pour apprendre aux élèves à gérer leur identité numérique ? Comment imbriquer les espaces ? À aucun moment n’est évoqué le fait que l’ENT puisse être considéré déjà en lui-même comme étant un réseau social !

    Des préoccupations juridiques

    Elles ont été nombreuses autour des droits à respecter, des données et des responsabilités des différents acteurs, 10 ans après le lancement des ENT ces questions ne semblent pas réglées, à moins qu’elles ne reflètent plus de peurs que de problèmes non résolus. Il est également possible que ces questions ne soient pas correctement posées et que par conséquence il soit impossible d’y répondre.

    Entre cadrage et de souplesse

    La nécessité de la cohérence est omniprésente dans les propos mais semble difficile à trouver ; l’ENT est tour à tour présenté comme protecteur, ouvrant sur l’extérieur, divers mais devant converger vers un ou des modèles nationaux et permettant de travailler sur tous les cycles… Généraliser et unifier ou diversifier, la question n’est pas tranchée ! Pourtant le nouveau cycle à cheval sur le primaire et le collège pose la question de la continuité des ENT voire d’un ENT commun pour pouvoir travailler en inter-degré.Ludovia_ENT

    La mutualisation et la collaboration

    Elles sont au coeur des souhaits exprimés, mais les favoriser via les ENT n’est pas chose aisée… Plus généralement, nous manquons de retours et d’analyses sur les usagers, ce qu’ils font sur les ENT, ce dont ils ont besoin et envie.

     

     

    Une définition de l’ENT

    Elle a été construite pendant la consultation :

    “l’ENT est un projet de portail sécurisé (pour garantir le droit à l’erreur de l’élève) donnant accès à des services numériques collaboratifs et pédagogiques, choisis et organisés par et pour la communauté éducative d’un territoire et de ses établissements”

    Une carte mentale a été réalisée pendant la restitution. Elle reste modifiable et améliorable par ceux qui le souhaitent sur  http://www.mindmeister.com/321589632

    Réaction de Bruno Devauchelle  :

    • Quelle généralisation des ENT ? le concept reste à définir ou tout du moins à préciser.
    • Un fait, les ENT sont là et correspondent à des besoins, des craintes et des attentes
    • Nécessité d’harmoniser, impossible de mettre en place les ENT dans le bricolage et l’anarchie, il faut que ça marche pour que ce soit acceptable et accepté !
    • A-t-on les moyens techniques et intellectuels de relever le défi de la complexification ? On ne peut pas concurrencer Google et pourtant il le faudrait ! Il faut aussi l’admettre quand ça ne marche pas…
    • Les mots « pédagogique » et « éducatif » sont à clarifier, ils sont fourre-tout et on oublie le didactique !
    • Mobilité versus nomadisme, interopérabilité…
    • Notion de cadre, volonté de rationalisation mais comment éviter que le cadre ne devienne une contrainte ? Le fantasme des profs persiste sur le contrôle par le Ministère via un ENT national ou sur le contrôle par les parents.

    Axes de réflexions proposés par Bruno Devauchelle (@brunodev sur Twitter) :

    – Il y a un affrontement entre fait scolaire et fait social qui ne sont plus au diapason depuis 10 à 15 ans, le numérique et les réseaux sociaux en sont un élément : par exemple que fait-on de l’interdiction des smartphones dans les collèges si l’ENT est accessible dessus ?

    – Il y a une fausse confrontation entre LMS et ENT :  le LMS est un outil intéressant et c’est une des briques pédagogiques d’un ENT. Il est nécessaire d’arrêter les querelles car il y a une grande expérience dans les LMS et des évolutions positives (comme Spiral Connect avec les universités de Lyon1 et Louvain la Neuve, par exemple)

    – Il est nécessaire d’éclaircir les concepts “pédagogique” versus “éducatifcar il reste trop de confusion entre les deux notions. L’école a d’abord une action pédagogique, puis par effet de système une mission éducative mais il manque l’éducation hors de l’école. Par exemple qu’est ce que la vie scolaire ? Tout ce qui est n’est pas scolaire ! Mais les cloisonnements structurants disparaissent. On ne sait plus où sont les frontières.

    Le lien avec les parents est encore chargé de fantasmes. Oui ceux-ci sont content de savoir ce qui se passe dans l’établissement mais ils ne souhaitent pas fouiller ou interférer (sauf peut être une toute petite minorité qui peut amener à des réactions disproportionnées).

    – De quoi parle-t-on quand on utilise les termes culture numérique ? Enseigner au et par le numérique, savoir où se situe le numérique dans mes activités ?

    Distinguer pédagogie et didactique : clarifier ce que l’on appelle pédagogie, et l’ingénierie didactique

    Quelle place des ressources ? On n’entend pas parler des documentalistes et de la place du CDI, lieu d’où l’on accède au monde extérieur. Quels sont le rôles de ceux ci et comment les ressources sont-elles intégrées et utilisées par les enseignants et les élèves ?

    Collaboratif : Avant de parler de collaboration il faut parler de communauté éducative, faire corps avec les élèves ce qui implique d’autres organisations et visions que celles en cours actuellement.

    Problèmes juridiques : étonnant qu’il faille 10 ans pour aborder les questions juridiques. Ce retard est sans doute lié à un imaginaire du juridique ? Faut il s’asseoir dessus ?

    L’interopérabilité va se jouer avec la mobilité et le nomadisme, elle est liée avec l’articulation vie réelle / vie scolaire. Fermer ou ouvrir, il va falloir faire des choix éducatifs radicaux. Il est indispensable de préciser ce concept également : interopérabilité entre les solutions ? intégration d’autres services et ressources mutualisées issues de prestataires publics ou privés, récupération par les enseignants et les élèves de leur informations et documents lors de changement d’établissement, …

    L’harmonisation est à rechercher sinon ce seront des opérateurs externes non coordonnés qui obligeront l’école à s’adapter à leur solution (NDLR : l’ombre de Google plane encore à ce moment de l’exposé).

    – Qui sont les vrais usagers des ENT ? Les données sur les retours d’usages sont nettement insuffisantes. Il faut interroger les élèves, les profs, les parents et l’institution, tenir compte de leurs besoins, préparer un livret d’accueil (pas un mode d’emploi) et rendre les ENT plus affordants (évident à utiliser et répondant à des besoins partagés par le plus grand nombre).

    Pour conclure, face à l’imaginaire sur le développement des ENT notamment lié à une sous information des problèmes techniques ou fonctionnels rencontrés, les institutions doivent avoir le souci d’expliquer aux gens et de mieux communiquer.

    NDLR : un document papier assez volumineux a été remis pendant la session mais celui ci ne semble pas disponible en ligne dans l’attente d’une publication validée et définitive sur le site du Ministère.

     

     

     

  • Usage des moyens de communication proposés par un ENT dans un collège et accompagnement

    Usage des moyens de communication proposés par un ENT dans un collège et accompagnement

    Quels usages des différents moyens de communication est-il possible de faire dans un collège ? Cette question se révèle en constante évolution. En effet, les élèves pensent maîtriser les outils et ressources numériques or, bien souvent ils se révèlent perdus dès que les contraintes de règles et de droits apparaissent.

    De même, les enseignants ont bien souvent peur d’utiliser ces ressources par méconnaissance. Ils semblent admettre de principe que les élèves seront plus à l’aise qu’eux et la crainte d’être en difficultés devant les apprenants apparaît bien vite. Comment aller au-delà de ces difficultés ? Quelles règles définir ? Pourquoi en définir ? Quels outils créer pour accompagner chacun au moment où il en à besoin ? Comment savoir où vont se situer les nouvelles difficultés sachant que les technologies hors et dans l’école n’évolue pas toujours à la même vitesse ? Comment convaincre parents et enseignants que ces outils sont une richesse dans la formation des élèves ?

     

    Apport du numérique ou présentation de la technique utilisée :

    Dans un collège il est très contraignant de travailler avec les ressources de communication existantes. Or, il est nécessaire de former les élèves, qui seront de futur citoyen, à un esprit critique sur l’usage du numérique. Passer par l’ENT cybercollège permet de pallier à ce manque. La sécurité proposée par ce système offre la possibilité d’accompagner les élèves dans ces usages. Cet ENT propose l’utilisation de différents moyens de communication au sein de plusieurs rubriques.

    Chacune de ces rubriques est modifiable pour une durée décidée par l’utilisateur ce qui permet aux enseignants de développer de nouvelles approches pédagogiques : utilisation d’un forum pendant une heure de travail en langue vivante, d’un blog pour partager un travail de lecture, de la messagerie pour communiquer pour un exposé, des espaces de partages de dossiers pour travailler entre collègues, pour travailler au sein d’une classe ou au sein d’une discipline entière, etc.

    Relation aux thèmes :

    Les ressources proposées par l’ENT cybercollège permettent d’appréhender l’environnement numérique dans un collège. Les barrières tombant peu à peu, les différents enseignants sont amenés à créer de nouveaux scénarios pédagogiques. La collaboration entre enseignants ou entre enseignants / élèves évolue autour de cet outil. La relation aux ressources numériques par l’existence de cet ENT modère les inquiétudes de chacun et ouvre des portes intéressantes.

    Synthèses et apport du retour d’expérience en classe :

    Les expériences sont en constantes évolution au sein du collège. Et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord par l’abandon du principe que l’élève en sait plus que le professeur. Ensuite par l’évolution de cet ENT et la prise en compte des demandes des utilisateurs. Et enfin les utilisateurs s’accoutument à cet outil et commencent à moins le voir comme intrusif dans leurs pratiques professionnelles.

    Les élèves sont souvent désorientés. Ils pensaient bien souvent maîtriser les ressources numériques et se voient bien souvent peu à l’aise pour ce qui est d’un usage raisonné, appréhendent mal les notions de collaboration, de création et d’expression. Les travaux entamés en classe ont souvent semblé de petites portées au début, mais se révèlent au final porteurs d’un intérêt significatif. Ces « petites » réussites permettent chaque année d’aller un peu plus loin et de continuer  d’imaginer de nouveaux scénarios en diversifiant les outils utilisés dans l’ENT.
     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • L’ENT tient-il ses promesses dans l’apprentissage des langues vivantes chez les élèves?

    L’ENT tient-il ses promesses dans l’apprentissage des langues vivantes chez les élèves?

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    L’enseignement des langues a fortement évolué et les outils numériques ont contribué et accéléré cette évolution. Les cours magistraux sont désormais lointains, on a davantage mis l’accent sur le développement des compétences orales. Les outils numériques, dont l’ENT,  sont au service des langues et offrent de nombreuses perspectives ou promesses en permettant d’aborder l’apprentissage des langues autrement. Le numérique ne promet pas une révolution mais permet une évolution des pratiques.

    Quelles sont ces évolutions via un ENT? Promesses tenues ou chimères ?

    Aide personnalisée : grâce à l’ENT, on peut mettre à disposition des élèves des ressources, des aides qui peuvent l’encourager à progresser. Les cours sont désormais en ligne, les aides lexicales peut être sonores, les élèves sont encouragés à s’entraîner grâce à la mise à disposition de podcasts en lien avec les cours et par niveau de difficulté. On prolonge le cours en décloisonnant l’espace-classe mais aussi l’espace-temps. J’apprends quand je veux n’importe où.

    Mais on doit fixer des limites en restant vigilant sur l’abondance et la surcharge d’informations, l’ENT n’est pas un cours bis mais un prolongement facultatif du cours, il faut veiller à ce que ces aides soient disponibles pour tous sans agrandir le fossé entre ceux qui y ont accès et ceux qui n’y ont pas accès.

    Travail collaboratif : via le forum, l’enseignant sollicite l’avis des élèves sur un thème et  peut construire son cours grâce et autour des réponses des élèves en répondant au mieux à leurs attentes. Les élèves échangent, lisent les réponses des uns et des autres, communiquent et confrontent leurs idées. Le professeur doit se contenter d’orienter sans freiner ni bloquer les productions des élèves en leur laissant une marge de liberté d’expression.

    Motivation et apprentissage : l’ENT peut permettre de fédérer les élèves autour d’un enjeu commun via un concours, des devinettes, des photos-mystère pour susciter chez eux l’envie d’apprendre et de découvrir une autre culture. Cette sollicitation a ses limites car elle doit être ponctuelle et variée pour ne pas générer la lassitude et demande un renouvellement d’idées constant de la part du professeur.

    Valorisation les élèves : L’ENT est un espace permettant la communication, la publication d’annonces et d’informations d’où l’importance d’utiliser cet espace pour publier les résultats des concours, pour encourager et valoriser le travail des élèves. L’élève doit être au cœur du groupe de travail.

    Mais développe-t-on pour autant l’imaginaire chez nos élèves grâce au numérique ?

    L’enseignement reste encore très cadré, il laisse trop peu de place à l’imaginaire et à la création, le professeur fonctionne encore trop vers un objectif précis et fait tout pour amener ses élèves vers ce but à travers un cadre institutionnel (programmes, évaluation, socle commun). Les enseignants sont conscients que l’ouverture vers l’extérieur, l’autre et l’ailleurs,  est indispensable. Peut-être est-ce réalisable via l’ENT à travers des groupes de travail inter-établissement avec des  partenariats étrangers, des projets interdisciplinaires en lien avec le monde extérieur ? Les projets devraient davantage partir du besoin et des envies des élèves, en les laissant créer et impulser ces projets, le professeur leur donnant seulement les moyens et les pistes pour les réaliser avec l’appui des outils numériques.

     

     

  • ENT, construire une stratégie de développement des usages à l’échelle d’un établissement

    ENT, construire une stratégie de développement des usages à l’échelle d’un établissement

    Dans un contexte favorable (établissement bien équipé, équipe stable et régulièrement formée, dans le cadre d’un projet qui dynamise l’ensemble des acteurs) et malgré certaines limites nous présenterons notre stratégie de développement de l’Espace Numérique du Travail en direction de 3 « cibles » : Les membres de la communauté éducative, les élèves et les parents.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : Présentation interactive de différents exemples d’utilisation de l’ENT.

    Relation avec le thème de l’édition : « Imaginaires et promesses du numérique en éducation »

    L’ENT est aujourd’hui notre principal outil de communication interne et externe, mais nous allons bien au-delà : formation des élèves dès leur arrivée au sein du collège, hiérarchisation de l’information, constitution d’une bibliothèque d’informations ou d’outils pédagogiques, mise en œuvre de temps pluridisciplinaires organisés via l’ENT, utilisation dans le cadre du PPMS, gestion des ressources humaines ou matérielles…

    Les applications hors de la classe sont multiples et variées. Beaucoup restent à construire ou à imaginer tant le champ des possibles est vaste.
    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

     

  • Articulation TNI, manuel numérique et ENT :  construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    Articulation TNI, manuel numérique et ENT : construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    L’objectif de cet atelier est de présenter aux enseignants ce que l’on peut faire au quotidien dans son cours en utilisant les ressources conjointes d’un manuel numérique, d’un tableau interactif et d’un ENT (eLycée, l’ENT de la région Rhône-Alpes).L’objectif est d’ouvrir de nouveaux horizons pour l’élaboration d’un cours qui diffère des méthodes classiques – cours magistral entièrement rédigé au tableau ou dicté, cours basé sur la distribution de polycopiés à trous complétés par une fiche de synthèse.

    Ici, on construit le cours sur une page blanche du TNI en direct devant les élèves en y intégrant des captures faites à partir des différentes ressources numériques disponibles.

    Le résultat obtenu est mis à disposition des élèves et des parents en fin de séance sous forme d’un fichier « .pdf » qu’ils trouvent attaché à la séquence dans le cahier de textes numérique de l’ENT de l’établissement.

    Ce document, qui intègre tout ce qui a été écrit manuellement par l’enseignant et les élèves, est « illustré » par toutes les captures d’écran (éventuellement annotées) du manuel numérique et des divers logiciels disciplinaires utilisés pendant la séquence.

    Ludovia_PhilippeMichel_ENT

    En début de séance, le professeur va récupérer sur l’ENT le « pdf » de la séance précédente afin de rafraichir la mémoire de tous. Il peut ensuite poursuivre sur la même page ou en ouvrir une nouvelle.

    Lors de la construction du cours, le numérique va servir à enrichir le document élaboré. Pour cela, différentes ressources vont être utilisées : logiciels pédagogiques, internet ou encore les ressources présentes dans l’ENT – ressources partagées entre utilisateurs  ou issues du « catalogue » de ressources numériques de l’ENT.

    Ludovia_philippeMichel_ENT2

    Ci-dessus un exemple de cours mis en ligne sur l’ENT tel que les élèves le retrouvent le soir en rentrant chez eux.
    On y trouve, par exemple :

    –        Des images (four solaire, lentille) glanées sur internet.

    –        Des captures d’écran de la calculatrice utilisée par les élèves obtenues à partir d’un logiciel d’émulation.

    –        Des définitions extraites du manuel numérique adopté au lycée.

    –        Une courbe (construite par un élève) capturée à partir du logiciel Geogebra.

    Les avantages induits par cette méthode sont les suivants :

    • L’accès au cours est possible à tout moment depuis n’importe quelle connexion à internet (par exemple pour les élèves absents ou les parents).
    • Les élèves n’ont plus besoin de leur manuel papier en cours (cartables allégés).
    • La connexion à l’ENT permet aux élèves d’accéder à un grand nombre d’autres services (ressources numériques pédagogiques, outils de communications, messagerie, blogs, services de vie scolaire, etc.)

    La construction du cours en direct est une perspective qui se dessine avec la généralisation du matériel informatique en classe (postes connectés à internet, tableaux numériques, tablettes, etc.)

    De plus, la plateforme centralisée via authentification unique que constitue l’ENT permet un accès efficace aux ressources produites en classe.

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    Ci-contre, un autre exemple du résultat obtenu lors d’une séance de travaux dirigés consacrée à l’apprentissage de fonctionnalités statistique de leur calculatrice graphique.

    Un élève a capturé l’exercice dans le manuel numérique et l’a affiché sur une page blanche.

    Grace au logiciel d’émulation affiché en 2m X 2m, l’enseignant n’a plus besoin de passer de table en table pour montrer la séquence de touches à utiliser.

    Des captures sont faites pendant l’explication et sont intégrées au document final.

     

    J’ai mis en place ce fonctionnement depuis 2 ans. Les retours sont très positifs :

    –       Les élèves apprécient le côté « collaboratif » de la construction du cours.

    –       Ils sont fiers de montrer leurs « créations » sur internet à leur entourage.

    –       En cas d’absence, ils n’ont plus besoin d’emprunter le cahier d’un camarade pour faire des photocopies.

    Les parents apprécient de la même façon la grande disponibilité du cours et des TD.

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    Axel corrige un QCM qu’il a capturé dans le manuel numérique. Il entoure directement  les bonnes réponses sur l’énoncé (gain de temps) et justifie ses réponses à coté…

    Les documents produits sont des fiches souvent plus attrayantes que celles produites lors d’un cours « traditionnel » ; de plus c’est une photographie fidèle de ce qui a été fait en cours qui reste disponible toute l’année en un clic.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Tablettes Tactiles et ENT en EPS,  la logique du numérique sur le terrain et l’utilisation des données en ligne

    Tablettes Tactiles et ENT en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’utilisation des données en ligne

    Quelle plus-value à l’utilisation de supports numériques dans la pratique physique ? Comment exploiter les données prélevées sur le terrain dans le but d’accroître la motivation, voir remotiver les élèves à la pratique physique, et parfaire la connaissance de soi ?

    Présentation de la technologie utilisée

    L’utilisation du numérique, dans le cadre pédagogique de la pratique physique, exploite les outils nomades et tout particulièrement les tablettes tactiles. Ces outils, récents, intègrent les leçons comme support de l’évaluation, comme rapporteur de la pratique et de ses résultats et accentuent leur impact au travers d’espaces numériques personnels appelés brique disciplinaire d’ENT : PRO-EPS.

    L’utilisation se fait également au travers de l’exploitation des technologies de communication sans fil entre périphériques, qui permettent de rassembler les données d’une séance autour d’un espace commun lui-même transmettant les informations sur le support ENT précédent.

    Périphériques et serveurs communiquent dans le sens montant et descendant pour assurer en permanence la cohérence des données. Les élèves étant clairement identifiés, ils bénéficient de données personnelles pouvant être utilisées dans d’autres enseignements. A titre d’exemple, les statistiques personnelles peuvent être utilisées dans des devoirs de mathématiques.

    Relation avec le thème de l’édition

    Cette utilisation « originale » s’inscrit dans la cohérence du thème de l’édition au travers de l’impact imaginé autour du suivi individuel et personnalisé. La base de données devient un adjoint conséquent de la pratique, l’accompagnant sur le terrain en permettant la retranscription de l’action sous forme de résultats immédiats, et affichant les deux réunis sur l’espace personnalisé : voir ses difficultés, se fixer des objectifs, les réaliser, progresser, se motiver !

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Dans un premier temps, il faut comprendre que PRO-EPS, c’est d’abord une série d’applications pouvant être utilisées dans de nombreuses activités, et que PRO-EPS est un environnement voué à évoluer très rapidement au travers de l’offre variée de nombreux autres services…

    La vocation de ces applications estde prouver que le numérique en EPS peut être un facteur d’accroissement du temps de pratique suivant 2 principes : délivrer immédiatement un résultat et saisir très rapidement ce résultat pour pouvoir enchaîner sur « autre chose »… Deux exemples souvent cités :

    –        ATP Network : gestion de tournoi multiposte, permettant de ne pas avoir de file d’attente autour d’un poste de saisie, avec mise à jour en temps réel sur chaque espace de saisi et suivi de la pertinence des choix d’affrontement.

    –        CHRONOPerf :  un gain de temps de pratique évalué entre 20’ et 25’ avec une classe de 5ème de 25 élèves devant réaliser au moins 5 performances sur 50m.

    Elément essentiel à citer en conclusion : nous passons très rapidement à la saisie autonome sur l’ensemble de ces applications. Les interfaces de saisies sont étudiées pour limiter les manipulations et donner l’essentiel des informations. Les outils utilisés sont manipulés par les élèves et ont vocation de permettre au professeur d’individualiser ses interventions (complexification, remédiation dans les tâches, individualisation des besoins…)

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici