Catégorie : Écoles SUP

  • Le projet « Puissance 3 », associe l’ESAG Penninghen, l’ISEP et Stanford

    Le projet « Puissance 3 », associe l’ESAG Penninghen, l’ISEP et Stanford

    Le travail interdisciplinaire, un incontournable dans le monde des technologies

     

    Le paysage technologique et les objets qui le constituent ainsi que le contexte professionnel afférent sont devenus d’une complexité galopante.

    Ainsi, les nouvelles générations d’ingénieurs, de designers et de marketeurs doivent savoir travailler ensemble, depuis la conception jusqu’à la réalisation et la mise sur le marché de ces objets hautement technologiques, ce qui pose bon nombre de défis au niveau des interfaces des métiers avec leurs caractéristiques et leurs langages propres.

    L’objectif de « Puissance» est d’agir en amont afin de faciliter la tâche de futurs cadre à relever ces défis :

    il s’agit de rapprocher des élèves issus de trois droits domaines bien spécifiques dans le cadre de leurs formations en constituant des équipes mixtes travaillant sur des projets collaboratifs innovants dans le domaine du numérique.

    Tout en développant les compétences propres à la formation d’ingénieurs ISEP (mêlant technicité, innovation et créativité) et en les faisant partager aux autres membres des équipes mixtes, les élèves ISEPiens développent aussi des aptitudes transverses cruciales pour leurs futures carrières d’ingénieurs du numérique. En effet, ils apprennent à travailler en mode projet dans un contexte structurellement comparable à celui vécu dans les entreprises, à être à l’écoute de l’expertise des autres élèves ainsi que de leurs contraintes, et à établir collectivement un langage commun pour gérer la complexité des objets numériques.

    Puissance 3 : trois expertises au profit de la conception et de la réalisation d’un objet numérique

     

    Les équipes sont formées d’élèves provenant des trois écoles associées.
    Il est d’abord demandé à tous les participants d’exposer l’ensemble des « idées » qu’ils ont pu imaginer ; ensuite séance tenante une sélection est faite ; enfin les équipes se lancent dans le travail avec des projets arrêtés. Au sein des équipes, chaque partie apporte au projet des connaissances et des savoir faire pointus afin de réaliser le produit (ISEP), de rendre son design « esthétiquement » viable (ESAG Penninghen) et d’en assurer la bonne dimension marketing internationale non sans participer à la réalisation technique (Stanford).

    Puissance3, c’est donc l’occasion pour les élèves de démontrer leur capacité à travailler en équipe en faisant preuve d’ouverture d’esprit, de créativité et de capacité d’adaptation.

    Ils bénéficient tout au long de ce semestre d’apports théoriques et pratiques sur le design numérique (dispensés à l’ESAG Penninghen) mais aussi sur la création d’entreprise (dispensés à l’ISEP) avec la perspective pour les équipes les plus entreprenantes de créer la leur et d’être reçues dans l’incubateur partenaires d’Arts et Métiers ParisTech.

    En outre, plusieurs états d’avancement sont organisés par les tuteurs suivant les équipes afin d’assurer la bonne évolution des travaux. Au final, les projets sont présentés devant un jury d’experts pour évaluation.

    Citons quelques projets novateurs : le concept de « bureau connecté intelligent » et de « banc public à énergie solaire » en 2015 ; le « robot assistant d’usagers handicapés de la SNCF » en 2014 et le « miroir intelligent » en 2013.

    « Offrir à des talents différents la possibilité d’œuvrer dans un champ ouvert de créativité et d’innovation technologique demeure l’objectif principal de « Puissance». C’est un moyen des plus efficaces pour préparer des ingénieurs compétents aptes à bien façonner le paysage numérique », Dieudonné Aboud, Directeur de l’enseignement à l’ISEP

    « Dans notre société en pleine mutation, le programme original « Puissance3 » prend pour leviers de réflexion l’innovation technologique, l’esprit d’entreprendre et la synergie du travail en groupe. Ce projet apporte à tous nos élèves, futurs dirigeants créatifs, une expérience unique dans la construction de leur avenir professionnel »,  Gérard Vallin Directeur adjoint de l’ESAG Penninghen, école supérieure de design d’art graphique et d’architecture intérieure.

    « La vraie découverte d’une culture ne passe pas uniquement par un changement d’horizon. Elle peut se produire surtout en travaillant avec autrui et en adoptant son regard. Le projet « Puissance3 » représente un véritable échange entre Américains et Français, entre designers et ingénieurs, tous voués à créer ensemble un objet innovateur pour la société de demain. Il s’agit d’une opportunité rare et précieuse pour les élèves de nos trois institutions », Estelle Halevi  Directrice du programme « Stanford in Paris » de l’Université américaine Stanford.

     

     

     

  • 4ème édition de la semaine des arts et 7ème édition d’Urb’Art : l’art investit le campus parisien du  Groupe IGS du 9 au 12 mars 2015

    4ème édition de la semaine des arts et 7ème édition d’Urb’Art : l’art investit le campus parisien du Groupe IGS du 9 au 12 mars 2015

    Cette année, la semaine des arts se déroulera du 9 au 12 mars 2015 à Paris sur le campus. Créée par la classe préparatoire de la filière production de l’école ISCPA, Institut Supérieur des Médias, pour le Groupe IGS et le bureau des associations, cette édition s’articule autour de la diversité des arts.

    Sur un campus totalement réinventé pour l’occasion, les étudiants de toutes les écoles et des CFAs du Groupe IGS participeront à des ateliers de photo, de peinture sur toile, de customisation de photos et de t-shirts…

    Frédéric Bruneau, directeur des études filière production ISCPA précise que «  l’objectif de cette semaine est qu’elle soit faite pour les étudiants et par les étudiants. Il s’agit pour nous de valoriser les talents de chacun, de se mettre au service de la passion et de créer le contexte pour libérer toute forme de créativité. »

    Cette semaine permet de donner du sens, d’exposer les œuvres et de vivre en live les talents de chacun notamment remarqués tout de long de l’année lors des ateliers du pôle Arts, Culture et Sport (chant, théâtre, shadow boxing, soft karaté …) inscrits dans la charte pédagogique du Groupe IGS. La filière production dont le premier travail est d’organiser des lives et de produire des festivals, se charge de l’organisation de l’événement.

    En amont de cette semaine, les étudiants ont organisé plusieurs sessions de castings musicaux afin de dénicher le groupe « star » de cette édition.

    Sélectionné par un jury de 5 professionnels *, le lauréat jouera le jeudi 12 mars, lors d’une scène musicale, aux côtés des Milky way, le groupe vainqueur de l’édition 2014.

    IGSgroup_Ubart_060315Cette semaine des arts accueille également la 7ème édition d’Urb’Art, un concours national de street art commun aux trois campus (Paris, Lyon, Toulouse). Urb’Art est né de la volonté de marier l’énergie des artistes à celle des étudiants des campus.

    « C’est une bulle créative que l’on partage » commente Céline Blondiaux responsable développement et communication de l’ESAM Lyon.
    Les artistes et les jeunes sont souvent de la même génération et partagent des univers graphiques similaires. Cela facilite les rencontres et les échanges.

    « Urb’Art génère beaucoup d’émotion et notamment celle de réussir que je retrouve aussi dans les différentes étapes que je franchis en passant des diplômes. Urb’Art pourrait devenir un événement d’intégration autour de la réalisation d’une œuvre collective. Ce serait un beau projet. » témoigne Julia Vitu, ancienne du CIEFA IGS Lyon à propos de sa troisième participation à Urb’Art.

    Comme le souligne Frank De Nebehay, le créateur d’Urb’Art, « l’art fait partie des valeurs du Groupe IGS comme l’acte d’entreprendre. Il est l’ADN des écoles du Groupe IGS. Ce travail pédagogique tout au long de l’année est associé aux cours académiques, et lié à une forte opérationnalité des étudiants. »  Les lauréats du concours Urb’Art seront récompensés et félicités lors de la soirée Tremplin qui clôt la semaine, le jeudi 12 mars sur le campus du Groupe IGS Paris.

    *Alain Lahana – Manager d’Iggy Pop & Patty Smith
    Laurent Bardainne – Fondateur et musicien du groupe Poni Hoax
    Arnaud Bassery – Tourneur du festival Boom Bap de Reims
    Christophe Crénel – DJ du Mouv’
    Viviane Priou – Responsable relations stages/extérieur du Groupe IGS & ex directrice artistique de Sony Music

    Les ateliers sont ouverts à tout participant.

    A propos du Groupe IGS :
    Le Groupe IGS regroupe 9 filières de compétence et d’expertise métiers portées par des écoles et des centres de formation spécialisés ou généralistes, des  centres d’insertion et d’orientation réunis autour du concept de l’Université Professionnelle Internationale. Acteur majeur de la formation, de l’emploi et du développement des compétences depuis 40 ans, présent dans tous les secteurs de l’éducation, le Groupe IGS bénéficie d’une triple implantation en France – Paris, Lyon et Toulouse – et à l’international – Dublin, Shanghai, Casablanca. Il forme chaque année plus de 14 000 apprenants dont 7 000 alternants et apprentis qui rejoignent ainsi un réseau de 54.000 anciens.

  • Journée Portes Ouvertes ESIEE Paris

    Journée Portes Ouvertes ESIEE Paris

    EISIEEAu programme de la journée :

    • Visites guidées du bâtiment y compris des laboratoires (systèmes électroniques, salles blanches, informatique, télécommunications, salle de réalité virtuelle, systèmes embarqués…) avec les élèves et démonstrations techniques par les enseignants
    • Informations sur les filières, les programmes, les échanges à l’international et renseignements pratiques (procédures d’admission, logement, bourses …)
    • Découverte de la vie associative, discussion avec des anciens élèves et des entreprises partenaires
    • Une présentation de l’ensemble des formations aura lieu en début de chaque heure.

    En cycle ingénieur, ESIEE Paris propose 8 filières classiques : Informatique – Systèmes d’information – Data et réseaux – Systèmes embarqués – Systèmes électroniques – Génie industriel – Biotechnologies et e-santé – Energie.

    40% des enseignements sont optionnels et permettent aux étudiants de personnaliser leur profil avec notamment un profil «Ingénieur-Manager» permettant d’allier Technologie et Management.

    A cette offre, viennent s’ajouter 3 filières en apprentissage :

    • Réseaux et sécurité – Architecture et internet des objets
    • Informatique et applications – Ingénierie 3D et technologie des médias
    • Systèmes embarqués – Transports et objets intelligents

    Nouveauté 2015 : 

    • les élèves issus de CPGE pourront également intégrer les filières en apprentissage. Ces filières étaient jusqu’à présent exclusivement réservées aux élèves issus de DUT, BTS et du cycle préparatoire ESIEE,
    • ouverture d’un 2nd site à Cergy dans les locaux d’Itecia : 24 places offertes dans la filière Informatique et Applications en apprentissage,
    • entrée possible en 2e année du cycle préparatoire pour les élèves ayant validé une 1ère année de CPGE ou d’école d’ingénieurs

    Plus d’infos sur le site www.esiee.fr

  • Les étudiants de GOBELINS réinventent le mythe de La Petite Robe Noire…

    Les étudiants de GOBELINS réinventent le mythe de La Petite Robe Noire…

    Le 5 février 2014, la maison Guerlain inaugurera, dans sa boutique du 68 avenue des Champs-Elysées, en collaboration avec Jean-Luc Monterosso pour la Maison européenne de la Photographie, le photographe Chinois Liu Bolin et GOBELINS, l’école de l’image, une exposition consacrée à La Petite Robe Noire.

    gobelinsAvec ces variations en image autour de la Petite Robe Noire, Guerlain a voulu mettre en scène la vision des artistes sur ce mythe de l’imaginaire collectif.

    Le mythe se réinvente

    L’exposition tripartite comprend une partie historique matérialisée par des tirages vintages issus des réserves de la Maison européenne de la Photo, une partie contemporaine assumée avec panache par le photographe chinois Liu Bolin, et une partie prospective dont les étudiants de GOBELINS se sont emparés avec un enthousiasme et une maîtrise spectaculaires.

    La maison Guerlain et Jean-Luc Monterosso ontainsi imaginé laisser les créateurs de demain s’emparer à leur tour du mythe de La petite robe noire. 45 élèves de GOBELINS, l’école de l’image, issus de plusieurs disciplines, ont uni leur maîtrise et leurs forces créatives pour produire 14 projets vidéo d’une durée de 20 à 30 secondes qui seront diffusés en Ultra-Haute Définition sur des écrans.

    Pour l’école de l’image, ce projet de La petite robe noire a constitué une véritable prouesse :

    ·     Une prouesse « technologique » avec la mise en place d’un pipeline complet sur une technologie encore émergente : le 4K. Il a fallu relever le challenge et trouver les solutions artistiques, mais aussi techniques, qui permettent de réaliser une grande diversité de films présentant des problématiques complexes de prises de vues, de post-production et de diffusion en Ultra Hautedéfinition.

    ·         Une prouesse « pédagogique » avec des élèves de 1ère année venant de formations différentes (Photographie, Motion Design et Design interactif), découvrant leurs compétences complémentaires et se confrontant à des techniques très pointues qu’ils n’auraient jamais pu aborder par ailleurs. Une aventure pédagogique et humaine avec des intervenants issus également d’horizons différents : pédagogues, experts, équipes logistiques et informatiques… Tous ont relevé le défi pour trouver des solutions et permettre aux élèves de se concentrer sur la création d’une œuvre atypique qui place le spectateur au centre d’une gigantesque arche vidéo.

    ·     Une prouesse « organisationnelle ». Ce projet a pu voir le jour grâce aux nombreux partenaires : Sony et Intel  pour la partie technologique ; le studio Rouchon pour son accompagnement pédagogique, et bien d’autres acteurs comme Acc&LED, Canon, CTM, Moving Puppet, Nextshot, etc. Sans compter les 45 jeunes créatifs qui se sont répartis en 15 groupes-projets et les 11 intervenants qui les ont aidés à concrétiser leurs ambitions.

    Exposition La Petite Robe Noire : 68, avenue des Champs-Élysées. Librement accessible au public pour une durée de 3 mois.

    Plus d’infos sur www.gobelins.fr

  • Une « journée des métiers de l’internet et de l’audiovisuel»

    Une « journée des métiers de l’internet et de l’audiovisuel»

    eictv
    Le samedi 7 février prochain aura lieu la Journée Spéciale Découverte des « Métiers de l’Internet et de l’Audiovisuel » à l’ECITV, école du web et de l’audiovisuel du Réseau GES. L’occasion pour tous les étudiants et jeunes fascinés par internet et l’audiovisuel en général d’en savoir plus sur ces 2 univers. Les intéressés pourront participer à 4 ateliers gratuits animés par des professionnels de ces 2 secteurs.

    Au programme :

    • Créer votre blog (13h-15h) : pour découvrir wordpress et comprendre comment créer son blog de l’achat du nom de domaine à la mise en ligne du blog. À la fin de l’atelier, les étudiants repartiront avec leur propre blog personnel configuré et prêt à être utilisé.

    • Présentation d’un flash d’information (13h-15h) : tout comme au journal télévisé, les étudiants seront initiés à la présentation d’un flash d’information en continu, réécriture de dépêches avec un formateur. L’atelier est l’occasion de faire des exercices de diction et de gestuelle.

    • Gérer votre e-réputation (15h-17h) : l’atelier permet d’utiliser les médias sociaux grand public comme ceux plus professionnels de façon à maîtriser son image.

    • Réalisation d’un court-métrage d’une minute (15h-17h) : le module est une initiation à la scénarisation et à la mise en image d’une courte fiction à l’aide d’un simple smartphone.

    Cette journée de découverte se déroulera dans les locaux de l’ECITV …..

    Les inscriptions sont gratuites et à faire en ligne : http://www.ecitv.fr/journee-speciale-ecole-web-internet-audiovisuel.html

  • A l’université de Perpignan, le changement avec le numérique, c’est maintenant !

    A l’université de Perpignan, le changement avec le numérique, c’est maintenant !

    Bertrand Mocquet, Vice-Président en charge du numérique à l’UPVD souligne l’idée de l’horizontalité de la stratégie.

    Nous avons mis en place cette stratégie numérique qui se veut toucher tout le monde à savoir les étudiants, les personnels administratifs et les enseignants et enseignants chercheurs.

    Faire entrer le numérique dans l’Université : une logique d’accompagnement bien réelle.

    En effet, afin que personne ne « subisse » le numérique mais aussi que cette transformation ne concerne pas uniquement des « geeks » ou les personnes les plus à l’aise avec ces nouveaux outils, le Président et son équipe ont souhaité instaurer un accompagnement pour chaque membre de la communauté, au sein du dispositif « Pl@tinium », nouvel espace créé en octobre 2013.

    Concrètement, ils ont, par exemple, mis en place des décharges d’enseignement pour des enseignants « qui souhaitent apporter de l’innovation dans leur pédagogie, utilisant des dispositifs numériques ou pas. L’idée est de leur offrir du temps pour le faire », explique Bertrand Mocquet.

    Du côté des personnels administratifs, ils reçoivent aussi une formation dans les locaux de « pl@tinium » .

    Quant aux étudiants, ils ont dans leur formation un C2i « automatique », appelé le « C2i pour tous » ; un C2i niveau 1 pour les licences et un C2i niveau 2 pour les masters de cette université pluridisciplinaire sur les métiers de l’environnement, les métiers du droit, les métiers de l’ingénieur et enfin les métiers de la fonction et des organisations.

    Une révolution du changement visible aussi « à l’intérieur des murs ».

    Pour transformer l’établissement, il était aussi nécessaire de transformer la manière dont nous utilisions nos locaux, souligne Bertrand Mocquet.

    En dehors de nouveaux matériels pour aménager les espaces (mobilier, ordinateurs avec écrans tactiles, TNI etc), un endroit emblématique du numérique est né : c’est l’espace Pl@tinium+ (Plateforme d’Innovation pour une Université Numérisée), « où le numérique prend chair », précise Bertrand Mocquet.

    Dispositif soutenu par la région Languedoc-Roussillon, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales, la communauté d’agglomération de Perpignan et l’université dans un objectif d’animation du territoire, les moyens mis en œuvre pour Pl@tinium ont permis de créer des emplois et notamment un tout nouveau service de production qui accompagne les enseignants qui souhaitent mettre en place des projets utilisant le numérique.

    « Le but était de doter l’université d’un service qui puisse à la fois faire de la production de médias mais aussi de l’accompagnement à destination des personnels, toutes catégories confondues, afin qu’ils intègrent les outils numériques dans leurs pratiques, à la fois dans un cadre administratif ou pédagogique mais toujours à destination des étudiants au final », explique Yves Chevaldonné, Responsable de Pl@tinium+.

    L’accompagnement peut se faire par exemple, autour de la création de capsules vidéo à but pédagogique, la formation sur des logiciels, le dépôt d’éléments de cours sur l’ENT ou encore la visioconférence etc.

    Pl@tinium+ est un des dispositifs de la stratégie numérique mais qui est aussi ponctuée par d’autres projets comme la formation à distance, par exemple.

    Dans la stratégie numérique de l’UPVD, la formation à distance et en ligne occupe toute sa place.

    L’enseignement à distance et en ligne se caractérise d’une part par la plateforme de MIRO (Master online en valorisation touristique des patrimoines) par laquelle l’UPVD a construit un partenariat transfrontalier avec l’université d’Andorre, l’université de Girona et l’université des îles Baléares.

    Cette plateforme, entièrement conçue pour un enseignement à distance, sera disponible en quatre langues (français, catalan, espagnol et anglais) avec un thème très novateur qui est celui de la valorisation du territoire par le patrimoine.

    « MIRO est innovant car nous dépassons les frontières nationales et également parce que nous sommes entièrement dématérialisés avec une formation qui concerne des étudiants du monde entier et pas seulement de France ou d’Espagne », souligne Julien Lugand, enseignant et délégué général au projet MIRO.

    Ce master a pu été envisagé après avoir remporté un IDEFI (Initiatives d’excellence en formations innovantes) il y a trois ans et il accueillera ses premiers étudiants en septembre 2015.

    PerpignanMOOCFUN3mini_260115L’UPVD est aussi active dans le domaine des MOOC ; à ce titre, Fabrice Lorente, Président de l’Université, est membre du comité de pilotage de France Université Numérique et Bertrand Mocquet pilote la « collection » de MOOC sur « les compétences numériques et C2i », qui ouvre le 02 février (en collaboration avec l’université de Cergy, l’université de Lille 1 et des enseignants répartis dans toute la France sous la responsabilité de la Mission numérique de l’enseignement supérieur du MENSR).

    « Dans nos cartons, nous avons aussi un MOOC dont la production devrait démarrer en mars 2015 sur les énergies renouvelables avec UVED ». Ce choix du thème des énergies renouvelables est tout à fait cohérent sur un territoire qui connaît déjà des sites comme Themis, par exemple.

    Des projets liés de près ou de loin au numérique et des initiatives qui se veulent novatrices : le vrai changement pour l’université de Perpignan.

    La dernière ambition de l’UPVD a été de travailler sur de la diplomation dans le domaine du numérique, pour que la « boucle soit bouclée », pourrait-on commenter.

    En observant leur territoire et notamment au travers du festival international du photojournalisme « Visa pour l’image », Bertrand Mocquet nous explique avoir constaté un certain « vide » en matière de diplômes dans ce domaine.

    Perpignandrone_260115Aujourd’hui, il existe un Diplôme Universitaire sur « l’écriture transmédia et le photojournalisme » basé à Carcassonne et L’UPVD vient tout juste d’inaugurer un petit nouveau : le DU « Photojournalisme, communication et images aériennes », basé à Perpignan.

    Ces deux Diplômes Universitaires ont pour but de valoriser le métier de photojournalisme, « là où pour l’instant, il n’y a pas de formation initiale reconnue », précise Bertrand Mocquet.

    De plus, il se nourrit du savoir-faire et des compétences des autres dispositifs de la stratégie numérique : « Miro nous apporte de l’expertise et nous prête des drones, Pl@tinium nous apporte une salle informatique équipée avec des logiciels de montage vidéo et également une expertise puisque des enseignants de Pl@tinium interviennent dans le DU », explique Thierry Gobert, responsable du DU Photojournalisme, communication et images aériennes.

     

    L’université de Perpignan a connu du changement durant ces trois dernières années ; certes, le numérique y est pour beaucoup dans ces transformations mais n’est-ce pas naturel d’évoluer avec son temps ?
    A venir et à la réflexion à l’UPVD : pour aller plus loin que « l’open-space », elle s’offrirait bien un espace « co-working » et avec des sièges à roulettes en prime ; le changement, c’est maintenant !

     

  • Et si les objets devenaient vraiment intelligents ?

    Et si les objets devenaient vraiment intelligents ?

    Qu’ils couvrent le champ de la domotique, du big data, des weareables, de l’automobile ou encore de la santé, les objets connectés, marché en croissante forte pour 2015, seront sur le devant de la scène en matière d’innovation.

    cp_objetsconnectes_epita_190115_emailing1.002Acteur investi sur cette thématique de par son partenariat avec Etalab et le livre Big data sorti aux éditions Fyp en novembre dernier, l’EPITA (l’école des ingénieurs du numérique) consacre un rendez-vous annuel à ces objets intelligents. Cette nouvelle édition intitulée « Objets connectés : une affaire de software ! », se déroulera le 3 février 2015 de 9h30 à 13h sur le campus de l’EPITA, Porte d’Italie.

    Comment faire communiquer les objets entre eux ? Quelles sont les différents acteurs de cette évolution ? Comment l’appréhender ? Est-on passé, en matière d’objets communicants, de l’ère de l’hardware à celle du software ?

    Pour en débattre et échanger suite à des démonstrations, Cédric Ingrand journaliste à LCI sera entouré de Lucibel, Schneider, Sen.se, Sigfox, Technicolor, Usine io, Parrot et Intel.

    Les objets connectés nous amènent à définir de nouveaux paradigmes de traitement de la data et de gestion de la cybersécurité. L’EPITA à travers ses laboratoires de recherche et ses enseignements souhaite apporter des réponses concrètes aux attentes des entreprises et des utilisateurs, explique Joël Courtois, directeur général de l’EPITA.

    Les étudiants apportent leur point de vue
    Dans le cadre du MTI Day ayant lieu en parallèle de l’événement Objets connectés : une affaire de software ! les invités pourront découvrir, à côté des objets intelligents présentés par les entreprises, les démonstrations des projets étudiants de la majeure EPITA « Multimédia et technologies de l’information » sur la thématique des applications mobiles.

    Programme
    http://www.epita.fr/conferences-internet-objets-2015-programme.aspx

  • Un espace de co-working à l’université : le partage de compétences dans une mixité des genres

    Un espace de co-working à l’université : le partage de compétences dans une mixité des genres

    L’idée de l’espace co-working est d’intégrer les étudiants en tant que collaborateurs avec les agents techniques et les enseignants de l’université pour travailler ensemble et monter des projets ensemble.

    En moins de deux ans, avec le soutien de la collectivité du Val d’Europe, l’espace a été mis en place.

    C’est un espace « tiers lieu« , comme l’explique Sylvie Mercier, c’est à dire un espace d’apports de compétences et redistribution des compétences. « Cela a chamboulé notre manière de travailler à l’université« , avoue t-elle.

    Pour l’étudiant, c’est quelque chose de vraiment novateur puisqu’il est en position d’amener des compétences et pas seulement d’en recevoir.

    Aujourd’hui, les projets sont multiples comme par exemple expliquer le fonctionnement de Moodle ou encore un étudiant qui sait faire de la 3D et qui propose cette activité au sein de l’espace.

    C’est un nouvel espace d’apprentissage avec des interlocuteurs qui, jusqu’à présent, n’apportaient pas leurs connaissances.

    Pour la réalisation d’un tel espace, Sylvie Mercier rappelle qu’il est indispensable d’être bien entouré de partenaires. Dans leur cas, l’Université et la région Ile-de-France ont beaucoup apporté ; le syndicat immobilier a même primé leur espace en 2014, le prenant comme exemple pour l’architecture d’intérieur des bureaux de demain.
    « Nous avons eu un sentiment fort de reconnaissance« , souligne t-elle.

    D’autres projets sont en cours pour ce Master de l’innovation comme par exemple, un Fablab de services.

    A découvrir aussi les autres sujets de Vill@rdigital par Ludomag :
    Chantal Carlioz : « Diversifier son économie : le pari du Vercors avec Vill@rdigital« 
    Yann Echinard, enseignant à Sciences Po Grenoble :  « A l’Université aussi, on connaît des obstacles au développement des usages du numérique« 
    Christophe Batier, Directeur de l’ICAP Université Lyon 1 : « les nouveaux opérateurs de savoirs »

     

  • Les nouveaux opérateurs des savoirs

    Les nouveaux opérateurs des savoirs

    Auparavant, le savoir était dans des bibliothèques, dans les universités autour des professeurs et des chercheurs qui diffusaient les savoirs.

    Aujourd’hui, on retrouve les savoirs un peu partout.

    Qu’est ce qu’un nouvel opérateur de savoirs ?

    Christophe Batier donne plusieurs exemples. Le site Youtube en fait partie ; l’individu peut aller chercher du contenu « en vrac » mais il faut savoir que Youtube commence à éditorialiser son contenu comme c’est le cas avec la Khan Academy qui a mis à disposition depuis septembre 2014, des contenus vidéos en français.

    Il cite un autre exemple d’une Start-up à Lyon, Digischool, qui vend des contenus sur des supports mobiles.

    « On voit apparaître tout un tas de dispositifs en dehors des universités, en dehors des écoles et pas forcément dans le domaine public« , souligne Christophe Batier.

    Du changement pour la formation et l’évaluation dans cette révolution numérique ?

    En effet, d’après Christophe Batier, le numérique apporte tout son lot de changements dans ce domaine. Les formations d’hier ont des formats trop longs et la notion de diplôme, uniquement reconnu par l’institution est, elle-aussi, remise en cause. Le diplôme peut devenir un certificat, ou même un « indice dans Linked-in, par exemple« , souligne t-il.

    La place du diplôme change et ces nouvelles formes de reconnaissance des savoirs permettent, sur une durée plus courte, d’obtenir des compétences dans un domaine précis.

    Ces compétences pourront être validées soit par un MOOC, soit par une communauté, soit par un dispositif x ou y.  Christophe Batier parle de la « désacralisation des diplômes« . Pour l’instant, cela ne représente que quelques pourcents d’étudiants.

    L’Université de Lyon 1 expérimente « dans la vie réelle« , cette nouvelle forme d’apprentissage et de transmission des savoirs. Avec 2500 enseignants inscrits sur la plateforme Spirale Connect (fondée en 2003) et plus d’1 millions de fichiers déposés, c’est une « affaire qui marche« .

    Et pour aller plus loin dans cette co-construction des savoirs, des invitations ont été lancées par les enseignants de Lyon 1 à d’autres collègues extérieurs afin de partager et d’élaborer toujours plus de contenus. Aujourd’hui, ce sont 12 000 comptes qui sont ouverts sur Spirale Connect et l’ascension continue (la plateforme devrait d’ailleurs basculée sur Claroline en 2016 – à propos de Claroline voir cet article).
    « Avec cette ouverture, nous avons cinq fois plus de profs que le nombre que nous devrions avoir sur notre plateforme, avec uniquement les enseignants de notre université« , souligne t-il.

    Aujourd’hui, nous avons plus d’étudiants qui se connectent à la plateforme que d’étudiants qui viennent sur le campus, conclut-il.

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