Catégorie : Écoles SUP

  • « Classe en entreprise »

    « Classe en entreprise »

    Du 13 au 17 février, 30 élèves de 1ère en Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D) de l’Ecole lyonnaise LA MACHE, ont vécu une semaine au rythme du leader mondial des technologies de l’énergie et de l’automation, ABB. La rencontre de deux mondes dont les perspectives de synergies sont évidentes…   

    À la découverte du monde de l’entreprise

    Le concept est simple et original. Les élèves et leurs professeurs seront immergés toute la semaine à Chassieu, au cœur de l’un des sites de production de la division « Electrification Products » d’ABB France. Les cours traditionnels sont remplacés par des conférences et des visites préparées en collaboration entre les enseignants et les salariés de l’entreprise. Chaque séance est l’occasion de découvrir le monde de l’entreprise et de ses métiers.

    « Aider les élèves à trouver un sens à leurs études »

    « Ce projet est une réelle opportunité pour faire découvrir aux élèves les liens qui existent entre les enseignements qu’ils apprennent à l’école et les applications de ces mêmes notions dans le monde industriel. Des parallèles sont faits avec toutes les matières, mathématiques, histoire, géographie, anglais, français, physique, électricité, système informatique et numérique… Notre but est d’aider les élèves à trouver un sens à leurs études ! », commente Paul Charlois, enseignant en sciences physiques à l’Ecole La Mache et coordonnateur du projet. Pour ABB France, très investi dans le projet, l’expérience bénéficie également aux salariés qui n’ont pas coutume d’expliquer leur métier.

    « Cette immersion permet de donner une première image positive et concrète de l’entreprise, de ses métiers, et des personnes qui la constituent. Nos collaborateurs ont hâte de partager leur univers professionnel avec les jeunes de La Mache. Participer à une telle opération est particulièrement valorisant pour eux », complète Nicolas Fomisyn en charge de la coordination du projet chez ABB France.

    Revaloriser la filière industrielle

    L’attractivité des métiers techniques est un enjeu stratégique pour les entreprises industrielles. L’industrie, en pleine mutation, a besoin de collaborateurs compétents et bien formés pour relever les défis majeurs à venir, dont le développement durable fait partie. « Le dispositif de classe en entreprise permet de promouvoir auprès des élèves la richesse du monde industriel et de leur faire découvrir les possibilités infinies qu’offrent ses métiers. Au quotidien, nous renforçons les liens école-entreprises pour professionnaliser nos formations et favoriser l’employabilité de nos élèves diplômés », explique Olivia Laborde, Responsable Communication de la Fondation Ecole La Mache.

    En 2013, le projet « Classe en Entreprise » de l’Ecole La Mache a été primé dans le cadre d’un trophée Ressources Humaines sur la région Auvergne Rhône-Alpes et a également remporté un Prix de l’Industrie décerné par l’Institut Confluences.

    À propos de l’Ecole LA MACHE
     Située dans le 8ème arrondissement de Lyon, l’Ecole regroupe 1 150 élèves et étudiants autour de formations professionnelles et technologiques dans les métiers de l’industrie, du BTP, de l’informatique et des technologies nouvelles.       

    Chiffres clefs
    Plus de 93% de réussite aux examens quel que soit le niveau de diplôme
    92% des jeunes signent un contrat de travail dès la fin de leurs études
    Plus de 1 000 entreprises en partenariat avec l’Ecole parmi lesquelles, Alstom, Areva, Atos, Legrand, SNCF, Velan et Volvo/Renault Trucks.
    1 150 jeunes dont 50 supplémentaires cette année.
    Effectif : 300 personnes (120 professeurs et enseignants, 100 formateurs à temps partiel, 80 salariés).

  • Mieux comprendre les enjeux de la Smart City avec l’EPITA

    Mieux comprendre les enjeux de la Smart City avec l’EPITA

    Le mardi 31 janvier 2017, l’EPITA organisait une grande conférence sur la thématique de la Smart City. Animée par le journaliste Cédric Ingrand elle réunissait plusieurs personnalités intéressées par ce concept de la ville nouvelle : Eric Charreyron, directeur de la prospective chez Keolis, Jérôme Coutant, responsable numérique au sein de la direction de la valorisation du patrimoine de la Société du Grand Paris, Jean-Luc Estienne, directeur de STMicroelectronics Montrouge, Carlos Moreno, scientifique humaniste, expert international sur le sujet et envoyé spécial de la Maire de Paris sur la question de la Smart City ainsi qu’Emmanuel Schneider, Country Digitization Acceleration Director à Cisco.

    En préambule à une table-ronde réalisée en compagnie des différents invités, la parole a été donnée à Carlos Moreno.

    Très heureux d’être présent à l’EPITA, école où il a pu donner des cours par le passé et recruter des collaborateurs pour son ancienne activité entrepreneuriale, ce penseur de la Smart City en a profité pour rappeler les enjeux d’un tel projet de vi(ll)e.

    « Ma vision de la problématique urbaine est simple : il n’y a pas de modèle défini. En effet, chaque ville possède son propre contexte. D’ailleurs, les villes sont vivantes : chacune se développe avec son propre métabolisme urbain. Or, on a du mal à connaître ces métabolismes. Pour les comprendre, il faut se plonger dans les villes, leur histoire, leur évolution, leurs besoins. Surtout, il faut bien avoir en tête qu’on est dans la ville pour vivre et avant tout partager. C’est l’essentiel. Améliorer une ville, en la faisant devenir intelligente, c’est donc mettre l’humain et ceux qui partagent ce territoire au centre des préoccupations. Ce sont des projets politiques, sociétaux, culturels : on façonne une ville en fonction de ce que nous voulons donner à ses habitants. »

    L’ère des mégalopoles

    Pour l’expert, le sujet de la Smart City coïncide aussi avec une prise de conscience sur l’environnement (« Ces derniers mois, nous avons tout de même vécu l’accord de la COP 21, la COP22 à Marrakech et la tenue de la conférence Sustainable Developpement Goals avec un accord mondial sur le développement durable »), mais surtout la nouvelle place occupée par les métropoles au 21e siècle.

    « Le monde a changé. En 70 ans, nous sommes passés de 2 à 6 milliards d’habitants. Des villes comme Tokyo, Mexico, Bali et Jakarta possèdent chacune environ 30 millions d’habitants. D’autres, comme Canton et Shanghai sont plus proches des 50 millions d’habitants. Désormais, une région mégalopolitaine équivaut à un pays : le PIB d’une ville pouvant même être supérieur à celui de l’État. Si le 20e siècle était le siècle des nations et qu’avant, c’était le temps des empires, le 21e siècle sera celui des villes et métropoles. Ces dernières deviennent des points de repère, des remparts, et rentrent désormais dans une course d’attractivité entre elles. »

    Évidemment, Carlos Moreno n’oublie pas non plus l’évolution technologique, avec en premier lieu l’hyper connectivité, renforcé par l’essor de l’Internet of Things, qui bouleverse les habitudes.

    « Les gens n’ont plus besoin de se déplacer pour acquérir des connaissances. Cela change la donne en matière d’innovation et de développement. »

    « Ce phénomène ubiquitaire, associé au phénomène urbain, amène une nouvelle dimension : certaines villes du Sud n’ont plus à envier d’autres villes du Nord. Cela change aussi le rapport entre gouvernants et gouvernés. Les règles du jeu de la vie urbaine ont changé. »

    Vers la Happy City

    La Smart City qui arrive devra donc savoir relever de nombreux défis, pas seulement technologique (mise en œuvre des solutions, choix des outils), écologique (augmentation des émissions de CO2 et qualité de l’air, stress hydrique…) et sanitaire (nouvelles maladies urbaines, gestion des canicules).

    « Il faut une convergence de cohésion sociale, pour mieux vivre ensemble. Cela passe également par la réinvention des infrastructures urbaines : suppression du diesel, créations de parcs, d’espaces verts, d’espaces publics et penser les nouveaux paradigmes de la mobilité. Pour passer de la Smart City à la Happy City, il faut garantir la sécurité, la santé, l’accessibilité, la prospérité, la sociabilité connectée, une vie culturelle à la hauteur… »

    Un bon exemple selon Carlos Moreno ? Le concept de ville nouvelle imaginé par Rob Adams et Boyd Cohen (voir ci-dessous).

    Électronique et données au cœur du processus

    Organisée à la suite de l’intervention du scientifique, la table-ronde a permis d’entendre d’autres points de vue sur ces villes d’un autre genre.

    Pour Jean-Luc Estienne, l’aspect technologique de la Smart City s’associe à d’autres approches intelligentes destinées à transformer l’environnement, comme le smart driving, le smart grid ou les smart industries. Fort de l’implication de STMicroelectronics sur ces questions, l’invité a estimé que ces avancées ne pouvaient se faire sans l’apport de l’électronique et ses quatre piliers fondateurs : le calcul des données, le traitement de l’énergie, le développement des capteurs et l’inter-connectivité.

    « Pour donner lieu à la Smart City, il faut être pragmatique, rester très agile et ne pas se freiner car, en France, on est très fort pour trouver des raisons pour ne pas agir, précisait-il. Surtout, il faut qu’on applique ces solutions chez nous afin de pouvoir ensuite les proposer à l’international. Si la France les utilise elle-même, cela représente un gain de crédibilité, un gage de sérieux. »

    Selon Emmanuel Schneider, la clé réside dans la capacité à exploiter les données récoltées au sein de la métropole.
    « Pour traiter ces données, il faut aussi tout repenser. Désormais, on imagine de pouvoir les traiter de partout, directement depuis nos vélos, nos voitures… Un autre aspect important est celui de la sécurité informatique. C’est un enjeu capital. »

    Pour le représentant de Cisco, les mégalopoles ne sont pas les seules concernées par cette tendance de la cité augmentée. « Comme on commence à atteindre un niveau de maturité sur les solutions, notamment en matière de cloud, cela devient également abordable pour les villes plus petites souhaitant se lancer dans cette aventure. »

    Enfin, cette révolution ne pourra pas se faire sans l’accord et la volonté des habitants qui, faut-il le rappeler, en seront les acteurs et les premiers bénéficiaires.
    « La technologie peut aider l’aménagement urbain. Prochainement sera lancée une expérimentation sur une grande place de Paris, la place de la Nation, pour justement voir comment les habitants, riverains et travailleurs s’approprient un lieu, l’utilisent. De toute façon, nous avons besoin d’idées : nous passons d’un monde très « technopush » – on a une solution à vos problèmes – à une participation active des citoyens afin de créer de nouvelles solutions. »

    Une évolution à visage humaine

    L’intégration du riverain-utilisateur et de ses habitudes est au cœur même de la réflexion menée par la Société du Grand Paris et les services de Jérôme Coutant.
    « Le simple fait de créer un réseau de transport pour rallier une banlieue à une autre banlieue de Paris, c’est déjà une innovation qui va contre la construction radiale longtemps pratiquée en France, estimait l’intervenant. Le mot « transport » fait désormais place au mot « mobilité » : on ne prend plus un seul transport, mais plusieurs. »

    Quant à la place du numérique dans un projet tel que celui du Grand Paris, elle doit être pensée « dès la construction du réseau, comme avec, par exemple, l’implémentation de la fibre optique ou imaginer l’insertion de capteurs de toute sorte. Il faut rendre possible la révolution numérique, qui ne cessera pas d’accélérer, de manière collaborative avec des opérateurs télécom, des industriels, des acteurs du transport, de grands acteurs de la ville, de l’énergie, etc. »
    Enfin, pour Eric Charreyron, la construction de la Smart City ne doit pas se faire en se focalisant uniquement sur certaines pratiques.
    « Il y a le côté technique et le côté réflexion globale. Par exemple, on ne parle jamais de la marche à pied, sous-estimée, alors que c’est le moyen de déplacement le plus « démocratique », dans le sens où c’est celui du plus grand nombre. Ainsi, 40 % des déplacements sur la région parisienne se font sur moins d’1 km ! »

    Le risque principal serait surtout d’oublier plusieurs pans de la population.
    « Oui à la Happy City, doit mais pour tout le monde et pas que les habitants des grandes villes ! Aujourd’hui, on gère les villes comme des flux. Pourtant, il y a des personnes derrières ces flux et on ne les voit pas ! Il faut donner du sens aux données et éclairer les collectivités pour permettre aussi d’individualiser les raisonnements. Sans cela, impossible de renforcer l’inclusion sociale, d’intégrer les gens. Il faut enfin s’imprégner de la diversité des citoyens, des vécus. Il connaître les gens. Tous n’ont pas tous la même appétence pour la technologie. En France, 20 % de gens sont encore offline en 2017. D’autres ne possèdent pas de smartphone ou en ont un usage très limité. Il faut arriver à penser cette différence et permettre à ces gens de s’exprimer, pour répondre à des attentes très diverses. Si j’ai bien un conseil à donner aux futurs ingénieurs qui travailleront sur la Smart City, c’est celui-ci : n’oubliez pas l’invisible ! »

     

    Source : EPITA

    Légende photo :
    De gauche à droite : Emmanuel Schneider, Jean-Luc Estienne, Carlos Moreno, Jérôme Coutant et Eric Charreyron

     

  • L’EPITA, acteur majeur contre la cybercriminalité

    L’EPITA, acteur majeur contre la cybercriminalité

    Pour cette nouvelle édition du FIC, Forum International de la Cybersécurité, les 24 et 25 janvier 2017,  le challenge organisé par l’EPITA a rencontré un franc succès. L’épreuve a rassemblé deux fois plus de candidats par rapport à l’an passé, soit plus de 30 équipes participantes comptant 150 profils étudiants ou professionnels.

    Au Forum International de la Cybersécurité, le challenge EPITA a réuni plus de 150 participants !

    Passionnés par les métiers liés au forensic (investigations numériques) et à la lutte informatique défensive, tous s’étaient donné rendez-vous pour participer au plus important challenge de France en la matière.

    Cette réussite marque non seulement le plein essor du marché de la cybersécurité mais aussi l’engagement fort de l’école dans cet univers en constante évolution, à la recherche perpétuelle de nouveaux talents qui feront de demain un monde plus sûr.

    Ce 25 janvier, les concurrents avaient pour objectif de résoudre en 4 heures un maximum d’exercices d’analyse forensic dans douze thématiques différentes (virologie, outils de production, Android, Tor, DDOS, phishing, etc.). Ces exercices ont été développés par les étudiants de la Majeure SRS de l’EPITA dans le cadre de leur projet de fin d’année.

    Chargés de concevoir, préparer des scénarios et réaliser les attaques en laboratoire, puis d’en extraire des faisceaux d’indice afin de concevoir un challenge d’analyse post-mortem, les étudiants ont pu compter sur l’accompagnement du capitaine de réserve (RC) Sébastien Bombal, responsable de la Majeure, et de Pierre-Olivier Mercier (EPITA promo 2014), ingénieur R&D à Qarnot Computing et enseignant auprès des EPITéens.

    Cette année le 1er prix a été remis à l’équipe Claranet, composée de Maxence Dunnewind, Christopher Amiaud et James Allardice. En haut du podium, elle a su résoudre un maximum des challenges d’investigations numériques lors du FIC.

  • Waza éducation : une plateforme de mise en relation, de collaboration, de suivi et de valorisation des projets académiques

    Waza éducation : une plateforme de mise en relation, de collaboration, de suivi et de valorisation des projets académiques

    La Start-up Waza éducation est une plateforme de mise en relation, de collaboration, de suivi et de valorisation des projets académiques réalisés en lien avec des entreprises. Elle était présente au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice.

    WAZA Education est une start-up qui vise à créer des liens plus forts entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises.

    Pour ce faire, nous proposons de pallier les différents freins de cette collaboration : la rencontre entre les acteurs, le pilotage du projet, le suivi des compétences, la valorisation des travaux menés. A tous ces enjeux nous apportons une réponse technique cohérente.

    Ainsi, nous facilitons le travail des enseignants et nous décuplons la motivation des étudiants !

    Plus d’infos :
    Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous à juliette@waza.io

  • BorderCloud, le système d’information de l’université du futur

    BorderCloud, le système d’information de l’université du futur

    A l’occasion du salon Educatec-Educatice 2016, Ludomag a reçu sur son stand Karima Rafes, responsable de la société BorderCloud, qui parle du Web Sémantique.

    Suite à la loi  « République numérique« , les universités vont devoir communiquer leurs données dans un format ouvert et lisible par les machines comme le fait déjà, par exemple, Wikipédia au travers du projet Wikidata.
    En 2015, l’université Paris-Saclay a commencé à expérimenter le déploiement des technologies du Web des données (Linked Data) avec l’aide du Center for Data Science et de la société BorderCloud qui a développé leur nouvelle plateforme Linked Open Data.

    Cette plateforme vise à simplifier la (ré)utilisation des données produites par les chercheurs et enseignants auprès de leurs étudiants.

    BorderCloud développe également des formations pour apprendre à utiliser ces nouvelles technologies.

    Pour exemple, deux des étudiants de l’ITESCIA du master Système d’information qui ont bénéficié de ces formations, sont  fabriqué sur leur stand à Educatice, la maquette d’une maison connectée écologique qui respecte les standards du Web des données.
    L’objectif de cette démonstration est de montrer la simplicité d’utilisation de ces technologies par des étudiants et la simplicité qu’offrent ces technologies dans le développement de projet innovant comme dans le domaine des villes intelligentes (smartcities) avec des objets connectés (Web of things).

  • Innovation Pédagogique, handicap : GEM et CED remportent le Trophée de la Diversité

    Innovation Pédagogique, handicap : GEM et CED remportent le Trophée de la Diversité

    Grenoble Ecole de Management et CED se hissent sur la première marche du podium des Trophées de la Diversité catégorie « Innovation Pédagogique » pour le certificat « Management et Handicap » lancé en 2012.

    Le prix a été décerné jeudi 29 septembre dans le cadre des « Rencontres Internationales de la Diversité ». Il se veut un gage de reconnaissance des bonnes pratiques innovantes de management de la diversité.

    Organisées en partenariat avec l’AFMD (Association Française des Managers de la Diversité), les « Rencontres Internationales de la Diversité » récompensent chaque année des entreprises et organisations qui inscrivent la diversité au cœur de leurs problématiques RH et de leur projet managérial et qui innovent de façon exemplaire. Le thème des Trophées de la Diversité 2016 : « Le rôle de la formation dans la gestion de l’égalité, de la non-discrimination et de la promotion de la diversité« . Six Trophées ont été remis selon les catégories suivantes : « Innovation pédagogique ; Mixité et démarche participative ; Démarche transversale et continue ;  S’adapter à la diversité des publics ; Territoire et égalité des chances ; Diversité et pratiques professionnelles ».

    Près de 50 étudiants ont obtenu le certificat Management et Handicap depuis 2012.

    La formation des futurs managers sur la question du handicap est un enjeu de société. Ces derniers doivent devenir les acteurs de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. C’est pourquoi, le dispositif de formation ne doit pas se limiter à la théorie et doit permettre de changer le regard des apprenants. Le Certificat Management et Handicap intègre dans la démarche d’apprentissage les expériences professionnelles et personnelles des étudiants en lien avec le handicap.

    L’apprentissage se déroule en trois temps :

    – Acquisition de connaissances en auto-apprentissage et à distance par storytelling : l’étudiant devra visionner une série de vidéos basée sur des situations types rencontrées par un manager.

    – Valorisation du vécu et prise de recul : pour prendre conscience de leurs propres attitudes à l’égard du handicap, les étudiants sont incités à vivre des expériences, professionnelles ou personnelles, en lien direct avec le handicap, tout au long de leur année de formation. Ils devront ensuite rédiger un « journal d’apprentissage ». Ils peuvent aussi bénéficier d’un « accompagnateur », c’est-à-dire un manager en entreprise qui va partager avec eux son expérience, l’aider à se projeter dans leur futur rôle de manager.

    – Evaluation : Les étudiants sont évalués selon un référentiel de compétences développé par GEM et CED spécifiquement pour ce certificat. Ils sont évalués par les deux institutions et de grandes entreprises impliquées dans la démarche.

  • Rémi Ferrand Nouveau Délégué Général de l’Association Pascaline, ex Syntec Numérique

    Rémi Ferrand Nouveau Délégué Général de l’Association Pascaline, ex Syntec Numérique

    Rémi FERRAND a été nommé Délégué Général de l’Association Pasc@line qui réunit aujourd’hui 1900 entreprises du numérique regroupées autour de Syntec Numérique et du CINOV-IT et 85 établissements d’enseignement supérieur dispensant des formations au numérique.

    Il succède à Christian Colmant qui a pendant 5 ans activement contribué à développer les actions de l’Association.
    Remi FERRAND a occupé dans ses dernières fonctions le poste de Délégué aux Affaires publiques de Syntec Numérique.

    A ce titre, il est intervenu auprès des cabinets ministériels, des collectivités territoriales et des administrations sur des dossiers tels que l’e-éducation, l’e-administration et le développement économique des PME. Il a pu également représenter les intérêts de Syntec Numérique et de ses entreprises au sein de l’Alliance « industrie du futur ».
    Dès le début de sa carrière, il s’est impliqué dans l’accompagnement des PME, à l’export (Mission économique/Ambassade de France en Libye et Business France 2005-2009) et dans la recherche d’informations stratégiques/intelligence économique à l’Agence pour la Diffusion de l’Information technologique – ADIT (2009-2012), puis au Conseil Régional d’Ile de France.

    Au sein de l’Association Pasc@line Rémi FERRAND aura pour mission de promouvoir la culture numérique et les formations scientifiques et techniques aux métiers du numérique auprès des jeunes, développer les coopérations entre les acteurs de la formation et les employeurs de compétences numériques tous secteurs confondus et établir avec les acteurs institutionnels et les organisations professionnelles des contacts et relations pérennes.

    Rémi FERRAND, 36 ans est diplômé de Sciences Po Rennes, de l’Institut des Relations Internationales et stratégiques –IRIS,

    Plus d’infos : www.assopascaline.fr

  • Grenoble INP, co-organisateur de la 5ème édition du concours international de robotique « FIRST Tech Challenge » pour les lycéens et collégiens

    Grenoble INP, co-organisateur de la 5ème édition du concours international de robotique « FIRST Tech Challenge » pour les lycéens et collégiens

    [callout]Cette compétition, challenge des équipes d’élèves du secondaire (lycées et collèges) en leur faisant résoudre une problématique par un robot qu’ils devront eux-mêmes imaginer et créer.[/callout]

    GrenobleINP_concoursrobotique

    Ce concours international de robotique est organisé par l’association FIRST (For Inspiration and Recognition of Science and Technology, créée en 1989 pour sensibiliser et impliquer le jeune public dans les sciences et techniques) et sponsorisé en Europe par PTC, société de logiciels de développement de produits.

    Il se déroule partout dans le monde (Etats-Unis, Inde, Singapour Russie, Corée, Espagne, Hollande, Allemagne, …).

    En France, Grenoble INP co-organise l’édition nationale du concours de robotique FIRST Tech Challenge (FTC2016), en partenariat avec la société PTC, la ville de Fontaine, Grenoble-Alpes Métropole, la Région Rhône Alpes et la fondation Grenoble INP.

    La robotique, un secteur d’avenir

    La robotique trouve un très grand nombre d’applications et joue un rôle crucial dans la société actuelle : chaînes de montage dans l’industrie automobile, humanoïde, exploration de planète (Curiosity) ou de comète (comme par exemple, le robot Philae et sa sonde Rosetta qui avait été pilotée par un ancien de Grenoble INP – Phelma), médecine, chirurgie, drone, aide aux personnes ou encore accompagnement social.

    Un projet avec de réelles contraintes d’ingénierie

    En début de projet, toutes les équipes peuvent, si elles le désirent, emprunter auprès de l’organisation du concours le kit matériel requis. Tout au long de l’année, les participants, assistés dans leur démarche par des étudiants et personnels d’écoles de Grenoble INP,  conçoivent, construisent, programment et testent leur robot.

    Un véritable projet pédagogique dans lequel les participants devront respecter des contraintes d’ingénierie bien réelles : cahier des charges et délais à tenir, travail en équipe et en mode projet,…

    Chaque projet est évalué par un jury qui récompense les meilleures équipes avec différents prix, tels que le Prix de la motivation et du Fair Play, le Prix du dossier technique, le Prix de l’Innovation, le Prix du meilleur Design…et selon des critères précis comme par exemple la qualité des figures et légendes, l’ingéniosité des solutions ou encore la fonctionnalité du robot…
    Le Prix du Jury sera décerné à l’équipe qui aura su répondre le mieux  à l’ensemble des critères et Le Prix du Concours sera remis à l’équipe qui aura obtenu le plus de points à l’issue des différents matchs.

    Qu’est-ce qui différencie le FIRST Tech Challenge d’une compétition de robotique « classique » ?

    Ce concours entre dans le cadre des dispositifs « ACE » (Aide Citoyenne aux Études), à l’instar de « Cordée de la réussite« , dont l’objectif est de favoriser l’accès à l’enseignement supérieur de jeunes quel que soit leur milieu socio-culturel, en leur donnant les clés pour s’engager avec succès dans les filières d’excellence.

    Outre une compétition de robotique entre élèves, ce projet est aussi un moyen pour Grenoble INP de faire la promotion des sciences et de l’égalité des chances dans l’accès aux formations d’ingénieur auprès des lycées et collèges. Bien que basé sur le principe ludique d’un concours de robotique, le FIRST Tech Challenge constitue pour les équipes des collèges et lycées, les professeurs encadrant et les tuteurs Grenoble INP, un véritable projet pédagogique.

    La sensibilisation aux sciences auprès du jeune public : enjeu crucial pour Grenoble INP

    On observe aujourd’hui une certaine désaffection pour les sciences auprès des jeunes élèves de collèges ou lycées et ce, malgré un besoin toujours plus fort d’ingénieurs de la part des entreprises. Le monde industriel et celui de la Recherche s’en trouvent ainsi pénalisés avec un appauvrissement de leur recrutement.

    Donner ou redonner le goût des sciences aux plus jeunes est un enjeu majeur tant Grenoble INP que pour l’Industrie et la Recherche.

    Pour recruter les étudiants qui deviendront les ingénieurs et les chercheurs de demain, Grenoble INP s’engage depuis toujours dans des actions envers les établissements du secondaire ayant pour but de sensibiliser les élèves aux métiers et au secteur de l’ingénierie. L’organisation du concours international de robotique FIRST Tech Challenge en est un exemple.

    Grenoble INP a également la volonté d’encourager les vocations féminines pour les carrières scientifiques et technologiques, à travers cette initiative.

    Plus d’infos :
    Chiffres clés en 2016
    20 équipes inscrites – plus de 200 participants
    Venant de la région Rhône Alpes Auvergne : Fontaine, Grenoble, Lyon, Decines (69), Aix-les-Bains, Gières, Portes-les-valences, Isle d’Abeau, Rives, mais aussi de Paris.
    2 arènes depuis 2014 (1 arène de jeu en 2012 et 2013)
    Participation active de plus de 50 bénévoles
     

  • En octobre 2016, ouverture d’une école des métiers du numérique !

    En octobre 2016, ouverture d’une école des métiers du numérique !

    [callout]Elle ouvrira dans les nouveaux locaux d’Image à Ellipsis au cœur du quartier de Ville active à Nîmes. Son leitmotiv : former à l’idée créative, sortir des cadres établis et favoriser l’interdisciplinarité.[/callout]

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    La Prépa

    Le but de la classe prépa est d’acquérir les principales compétences graphiques et artistiques, de découvrir le monde des techniques digitales et de la communication visuelle.
    Elle est destinée à développer et à accompagner la singularité de chacun.

    L’ensemble des projets personnels est consigné dans un book de fin d’année, véritable outil de promotion de chaque étudiant. Cette prépa peut déboucher aussi sur une formation sur deux ans en design d’espaces et architecture.

    Le Bachelor (Diplôme bac + 3)

    Le Bachelor est né d’un constat, fruit, entre autre, des multiples rencontres de stagiaires en formation continue : les technologies digitales amplifient les possibilités de communication et modifient par la même les regards des communicants.

    Composé d’un socle général alliant communication, stratégie digitale des entreprises, développement perso, diction, prise de parole et anglais des affaires, ce Bachelor offre la possibilité d’acquérir au fil des 3 années les compétences de :

    . 1ère année : Infographiste print & web (RNCP niveau IV)
    . 2ème année : Webdesigner dévelopeur front-end (RNCP niveau III)
    . 3ème année : Communicant bilingue en communication et stratégies digitales et/ou développeur back-end (RNCP niveau II)

    Chaque année se termine par un stage en entreprise obligatoire.

    Le but étant d’exercer les professions de :
    Chef de projets en communication multi-supports,
    Assistant au directeur artistique,
    Responsable en stratégie de communication digitale,
    Community manager,
    Responsable des réseaux sociaux,
    Responsable de la visibilté d’une marque personnelle (Personal Branding).

    Un diplôme par année, référencé au RNCP

    Afin de sécuriser le parcours, chaque étape annualisée du Bachelor est validée par un titre professionnel reconnu par le ministère de l’éducation nationale et inscrite au Registre national des certifications professionnelles. Ainsi, chaque étudiant peut faire le choix de poursuivre ou non le Bachelor et de rentrer ainsi, à tout moment dans la vie professionnelle.

    L’humain au centre de la formation

    En s’appuyant sur la PNL (programmation neurolinguistique), sur les codes de l’analyse transactionnelle (théorie de la communication interpersonnelle) et sur les arts vivants (scénario, jeux, sérious games, théâtre, impro), chaque étudiant a la possibilité de développer ses comportements de réussite en apprenant à mobiliser ses ressources et à utiliser ses sens.

    Parce que le savoir-être est tout aussi important en entreprise que le savoir, le Bachelor accorde temps et énergie à tous ceux qui souhaitent s’attarder sur leur développement personnel.

    Anglais des affaires

    Cambridge English Language – Centre IDLangue

    Parce qu’avoir de bonnes compétences linguistiques est un facteur clé pour réussir aujourd’hui dans le monde du travail au niveau international, la langue anglaise fait partie intégrante de la formation, de la prépa à la 3e année du Bachelor (certification Bulats).