Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Pédagogie + Numérique = Apprentissages 2.0

    Mais les TIC ne sont pas venues changer les paradigmes pédagogiques. Quelle est donc leur efficacité ? Les méta-analyses qui ont été menées depuis les années 1980 indiquent qu’elles n’ont pas d’impact significatif sur la réussite scolaire des élèves. Pourtant, elles soulèvent beaucoup d’espoirs en terme de motivation des élèves et d’approche pédagogique différente, davantage centrée sur les apprenants.

    La question qui s’impose ne concerne donc plus l’impact des TIC, mais plutôt de savoir quelles solutions technologiques peuvent soutenir efficacement les apprentissages, et quelle pédagogie doit être mise en place pour profiter pleinement des possibilités offertes par le numérique.

    Le débat est d’ordre pédagogique.

    Le rapport au savoir est modifié par le numérique, les lieux scolaires sont interrogés par la prise en compte et l’accompagnement d’apprentissages connectés.

    Comment l’école secondaire peut-elle profiter du numérique pour se refonder ? Ceci pose la question de la réflexion pédagogique, de la formation des enseignants mais aussi des nouveaux outils de mobilité qui s’imposent dans la société.

    Ce nouveau dossier d’actualité n° 79 (novembre 2012) intitulé « Pédagogie + Numérique = Apprentissages 2.0 » examine ces questions à la lumière d’une sélection de travaux de recherche sur les usages du numérique dans les établissements scolaire du secondaire, en France et à l’international.

    Source : par Rémi Thibert, Chargé d’études et de recherche au service Veille et Analyses – Agence Qualité Éducation

    Plus d’infos : la version intégrale du dossier ici

  • Education: de nombreux points positifs dans le projet de loi d’orientation

    Education: de nombreux points positifs dans le projet de loi d’orientation

    Bonneau

     

    «Le projet de Vincent Peillon va dans le sens d’une véritable décentralisation dans l’éducation, condition indispensable de la réussite et de l’épanouissement des jeunes», déclare le président de la Région Centre.

    Le texte du ministre de l’Education nationale reprend plusieurs demandes essentielles formulées par les Régions dans leurs propositions pour le nouvel acte de décentralisation, telles que :


    – la signature d’un contrat d’objectifs tripartite entre le lycée, l’académie et la Région

    – l’accroissement de la représentation des Régions dans les conseils d’administration des lycées

    – la prise en charge par les Régions de la maintenance des équipements informatiques  des lycées

    – un «partenariat renforcé» entre l’Etat et les Régions pour adapter l’offre de formation professionnelle aux besoins des territoires.

    Dans un souci de cohérence, les Régions précisent que ces avancées seront complétées dans le cadre du nouvel acte de décentralisation, notamment avec les réformes de l’orientation et de la carte des formations pour lesquelles elles auront un rôle majeur.

  • Quand des milliers de livres scolaires papier deviennent interactifs

    Cette solution permet de numériser des livres scolaires par milliers et de les publier sur tous les supports mobiles existants (Android, iOS, Windows 8, web, etc.). Elle rend par ailleurs les livres pleinement interactifs. Ainsi, l’ebook peut suggérer à un élève qui s’entraîne sur une tablette de répondre à d’autres exercices en fonction de ses résultats. Le livre scolaire est devenu véritablement personnalisable.

    Les éditeurs sont ainsi confrontés à une tâche d’ampleur considérable: numériser les quantités industrielles de livres qui constituent leur catalogue, tout en conservant la maîtrise du flux de production et des coûts associés. « Nous apportons une réponse à ce défi, cette réponse s’appelle MyEbookFactory » déclare François-Xavier Hussherr, CEO. Aucune solution n’existe à ce jour pour permettre l’industrialisation de la production pour des quantités massives de livres.

    Des entreprises comme Inkling, ou encore des logiciels comme IBooksAuthor permettent le développement d’ap, mais ces solutions ne font pas de la quantité de livre numérisable et de l’interopérabilité (iOS, Android, Windows 8) leur priorité.

    « MyEbookFactory est une solution à vocation industrielle qui permet de numériser plus de 1000 livres scolaires par mois (et 10 000 livres par mois d’ici deux ans), simultanément sur tous les supports ; et cela tout en développant un ensemble de fonctionnalités interactives autour du contenu. Il n’est plus besoin de mener des développements spécifiques pour chaque terminal : l’éditeur gagne du temps, économise de l’argent et internalise sa production digitale », précise le fondateur de l’entreprise.

    En partant du PDF imprimeur, MyEbookFactory structure informatiquement le contenu (XML), le stocke en base de données, permet à l’éditeur d’ajouter tous types d’enrichissements et l’exporte enfin vers tous les terminaux existants en quelques heures seulement.

    C’est la 1ère solution au monde qui permet aux éditeurs de pouvoir enfin numériser en interne leur fonds de milliers de textbooks, en gagnant en interactivité : « La véritable révolution numérique c’est que le livre commence tout juste à vivre une fois publié. Les livres publiés par MyEbookFactory peuvent se connecter à des bases de données appartenant à l’éditeur. Sur ces ebook, il est possible de faire des exercices interactifs et adaptatifs, d’annoter le contenu, et de l’enrichir », ajoute le CEO.

    Plusieurs indices, notamment la diminution du coût des tablettes, conduisent les acteurs de l’éducation à anticiper le remplacement imminent du manuel papier par le livre numérique.

    On sait qu’en 2015, la Corée du Sud aura définitivement abandonné les livres papier. Le Brésil compte acheter cette année 600 000 tablettes pour équiper tous les professeurs du pays. En Thaïlande, tous les élèves en première année de primaire et de secondaire vont recevoir une « tablet low cost« , soit 1,7 millions d’enfants. Au Chili, 1,2 millions de lycéens révisent déjà leur bac sur Internet ou sur téléphone mobile. Par ailleurs, on sait que le poids des cartables continue d’alarmer les parents, les gouvernements cherchent à diminuer leurs dépenses, le papier est onéreux.

    Le livre scolaire numérique personnalisable a donc de beaux jours devant lui.

  • Quand des milliers de livres scolaires papier deviennent interactifs

    Cette solution permet de numériser des livres scolaires par milliers et de les publier sur tous les supports mobiles existants (Android, iOS, Windows 8, web, etc.). Elle rend par ailleurs les livres pleinement interactifs. Ainsi, l’ebook peut suggérer à un élève qui s’entraîne sur une tablette de répondre à d’autres exercices en fonction de ses résultats. Le livre scolaire est devenu véritablement personnalisable.

    Les éditeurs sont ainsi confrontés à une tâche d’ampleur considérable: numériser les quantités industrielles de livres qui constituent leur catalogue, tout en conservant la maîtrise du flux de production et des coûts associés. « Nous apportons une réponse à ce défi, cette réponse s’appelle MyEbookFactory » déclare François-Xavier Hussherr, CEO. Aucune solution n’existe à ce jour pour permettre l’industrialisation de la production pour des quantités massives de livres.

    Des entreprises comme Inkling, ou encore des logiciels comme IBooksAuthor permettent le développement d’ap, mais ces solutions ne font pas de la quantité de livre numérisable et de l’interopérabilité (iOS, Android, Windows 8) leur priorité.

    « MyEbookFactory est une solution à vocation industrielle qui permet de numériser plus de 1000 livres scolaires par mois (et 10 000 livres par mois d’ici deux ans), simultanément sur tous les supports ; et cela tout en développant un ensemble de fonctionnalités interactives autour du contenu. Il n’est plus besoin de mener des développements spécifiques pour chaque terminal : l’éditeur gagne du temps, économise de l’argent et internalise sa production digitale », précise le fondateur de l’entreprise.

    En partant du PDF imprimeur, MyEbookFactory structure informatiquement le contenu (XML), le stocke en base de données, permet à l’éditeur d’ajouter tous types d’enrichissements et l’exporte enfin vers tous les terminaux existants en quelques heures seulement.

    C’est la 1ère solution au monde qui permet aux éditeurs de pouvoir enfin numériser en interne leur fonds de milliers de textbooks, en gagnant en interactivité : « La véritable révolution numérique c’est que le livre commence tout juste à vivre une fois publié. Les livres publiés par MyEbookFactory peuvent se connecter à des bases de données appartenant à l’éditeur. Sur ces ebook, il est possible de faire des exercices interactifs et adaptatifs, d’annoter le contenu, et de l’enrichir », ajoute le CEO.

    Plusieurs indices, notamment la diminution du coût des tablettes, conduisent les acteurs de l’éducation à anticiper le remplacement imminent du manuel papier par le livre numérique.

    On sait qu’en 2015, la Corée du Sud aura définitivement abandonné les livres papier. Le Brésil compte acheter cette année 600 000 tablettes pour équiper tous les professeurs du pays. En Thaïlande, tous les élèves en première année de primaire et de secondaire vont recevoir une « tablet low cost« , soit 1,7 millions d’enfants. Au Chili, 1,2 millions de lycéens révisent déjà leur bac sur Internet ou sur téléphone mobile. Par ailleurs, on sait que le poids des cartables continue d’alarmer les parents, les gouvernements cherchent à diminuer leurs dépenses, le papier est onéreux.

    Le livre scolaire numérique personnalisable a donc de beaux jours devant lui.

  • Lutte contre le décrochage scolaire : Midi-Pyrénées mise sur l’école régionale de la 2ème chance

    « Chaque année, près de 150 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme ou qualification. Cette tendance qui va souvent de pair avec un milieu social défavorisé ne cesse malheureusement d’augmenter alors qu’en temps de crise les diplômes protègent du chômage. Dès 2004, nous avons créé en Midi-Pyrénées l’école régionale de la 2ème chance.

    Aujourd’hui, les résultats parlent d’eux-mêmes : un an après leur sortie, 70% des jeunes ont trouvé une solution positive, 52% ont un emploi et 19% sont en formation. Et plus de 1 200 élèves ont été accueillis au sein de cette école financée par la Région » a déclaré Martin Malvy.

    La Région Midi-Pyrénées a également lancé depuis juillet dernier un appel à projets «Lutte contre le décrochage scolaire ».

    Doté d’un budget de 200 000€, il a notamment pour but d’accompagner les équipes éducatives des lycées publics et privés de l’Education Nationale et de l’Enseignement Agricole ainsi que des Centres de Formation d’Apprentis dans la mise en œuvre d’actions préventives visant un accompagnement personnalisé des jeunes identifiés comme en danger de décrochage dans les établissements.

     

    Source : Région Midi-Pyrénées

  • Le numérique, levier d’intégration sociale et de communication vers les familles

    Au bord d’une cité sensible mais aussi d’une zone pavillonnaire, le collège accueille des enfants de milieux sociaux très différents. Afin de ne pas marginaliser les familles les plus en difficultés, Susanna et son équipe ont eu l’idée d’organiser, à l’occasion de l’inauguration du collège numérique, une soirée porte ouverte à destination des parents.

    Intéresser les familles à la vie de l’établissement

    Cette opération « collège numérique » a été entièrement financée par le Conseil Général du Val d’Oise et inclut notamment un TNI dans chaque classe et la mise à disposition de l’ENT Netcollège d’Itop éducation.

    L’objectif de cette soirée : intéresser les familles à la vie de l’établissement et leur expliquer les apports du numérique dans un contexte de classe mais aussi pour la maison. Cet événement a remporté un vif succès ; les parents ont pu voir fonctionner les TNI fraîchement installés et la démonstration de l’ENT dans une salle dédiée où du personnel ressources de l’établissement et de l’académie leur expliquait comment se connecter et comment s’en servir.

    De même, à chaque rentrée en 6ème, les parents sont invités à se réunir en soirée autour du professeur principal de leur enfant pour découvrir le TNI et les usages de l’ENT.

    Enfin, en début d’année scolaire, les familles sont invitées à compléter un formulaire où elles indiquent si elles possèdent un ordinateur à  la maison avec accès internet ; «majoritairement, les familles ont un ordinateur ; par contre, les connexions internet sont plus aléatoires car souvent liées aux situations économiques des familles », souligne la chef d’établissement.

    Une fois ces étapes passées, la réflexion se poursuit au sein de l’établissement pour maintenir la communication avec les familles, notamment via l’ENT.

    Le numérique, vecteur d’intégration sociale ?

    Au-delà du clivage « est-ce que les familles ont un ordinateur ou internet à la maison ?», d’autres paramètres sont à prendre en compte, notamment celle de la langue, comme nous l’explique Naïma :  « on ne parle pas assez de la barrière de la langue qui est réelle et très présente dans beaucoup de familles et qui est souvent perçue comme un désintéressement, mais c’est en fait une incapacité à utiliser l’outil ». Cette représentante de parents d’élèves nous parle de pudeur et même parfois de honte que certains parents peuvent ressentir à avouer qu’ils n’utilisent pas l’ordinateur et donc l’ENT, tout simplement parce qu’ils ne savent pas le faire.

    Pour tenter de ne pas laisser se creuser les écarts, l’établissement a mis en place des formations à destination des familles ; et encore une fois, tout a été pensé de manière à faire tomber les barrières : la formation est, dans un premier temps, dispensée à des représentants de parents, comme Naïma, qui deviennent des parents « ressources » qui seront en mesure d’accompagner, au travers d’un langage simple et accessible, les familles qui en éprouvent le besoin.

    En effet, une formation directement dispensée par des enseignants aux parents aurait été mal perçue et aurait certainement dissuadé certains d’entre eux, comme l’explique, Sandrine Chedouteaud, référent numérique de l’établissement.  « Je vais peut-être un peu loin en disant cela, mais les parents formés par des enseignants auraient l’impression d’être jugés ; c’est pourquoi une formation dispensée par des parents à des parents nous a paru plus appropriée au vu du contexte social ».

    Elle ajoute que les parents ont bien conscience de l’importance du numérique pour la réussite de leurs enfants mais ont, malgré cela, du mal à s’investir personnellement dans l’utilisation du numérique. « Pourtant, ils n’imaginent pas leur foyer sans outil informatique ». Dans cet investissement il pense uniquement à leurs enfants ; le manque de matériel à la maison serait perçu comme un décrochage social de la société actuelle. Leur implication personnelle est, à l’heure actuelle, très limitée. C’est pourquoi, au travers de ces formations, l’équipe du Collège Joliot-Curie espère leur faire comprendre que leur usage personnel et leur implication sont tout aussi importants pour le futur de leurs enfants.

    Des actions menées conjointement entre établissements et collectivités locales

    Ces efforts d’intégration sociale sont conjointement menés avec la collectivité ; la commune propose également des formations et groupes d’accompagnement au numérique, notamment au « cybercafé » de la maison de quartier. Il existe même un groupe spécifique de femmes, car, comme nous le précise Christophe Rousseau, Coordonnateur du Réseau de Réussite Scolaire (RRS)Joliot Curie « nous nous sommes aperçus que sur le quartier, ce sont les femmes qui pouvaient être porteuses de l’amélioration de l’investissement des parents au suivi de la scolarité en général comme aux usages du numérique ».

    Face à la problématique soulevée par Naïma dans son discours sur la barrière de la langue, Christophe Rousseau évoque les cours d’alphabétisation et d’apprentissage de la langue française, en complément des formations aux usages du numérique. Il précise :
    « Nous constatons, ici comme ailleurs, que dans l’accompagnement des familles non francophones, les actions doivent intégrer le renforcement des compétences langagières dans leur langue d’origine et dans le respect de l’échange interculturel. Ce travail de fond modifie le rapport aux institutions et à l’apprentissage de la langue écrite et/ou française.  Vecteur d’intégration, cela peut permettre d’aborder alors aussi l’outil numérique et ses usages ».

    Finalement, c’est grâce au numérique et à la volonté de le faire adopter par tous les parents, notamment au travers de l’ENT, que la communication s’est établie entre le collège et les familles. Il a permis, en outre, de s’attaquer de plus près aux problématiques linguistiques, dans une zone géographique socialement complexe.

    Un bel exemple encourageant sur ce que peut engendrer l’arrivée du numérique dans les établissements, et assez inhabituel des « classiques » écrits ou filmés sur ce sujet. On sort du champ des TICE dans l’enseignement et cet exemple, qui n’est peut-être pas le seul, démontre aussi tout l’intérêt d’une collectivité à investir dans le numérique à l’Ecole, qui n’a pas que des retombées dans les salles de classe.

  • Les Digital Natives, une génération en construction

    Les Digital Natives, une génération en construction

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    L’étude s’appuie sur le contexte familial, les principaux lieux de vie, les piliers de leur mode de communication, leurs expériences émotionnelles, leurs habitudes médias, leur mobilité et leur vie «en réseau». L’Etude analyse également leur relation aux marques et aux communications, et éclaire tout particulièrement la manière dont se construisent les actes d’achat dans des domaines de consommation clés (multimédia, apparence, alimentation…).

    Catherine Ducerf, Responsable SIMM-TGI Youth chez Kantar Media commente : «Le digital offre un monde de connexions que les plus jeunes surinvestissent. Les marques, qui ont ancré le digital au cœur de leurs stratégies, se doivent aujourd’hui d’analyser le comportement de cette population en mouvement permanent afin de mettre en place les offres de demain. Il était donc crucial pour SIMM-TGI Youth de croiser ces deux univers que sont le digital et la jeunesse, et de proposer une mise à jour des données tous les 6 mois».

    Qui sont les Digital Natives : Une génération connectée !

    Technophiles par nature, les 11-24 ans sont en général plus équipés que le reste de la population française :

    * 60% d’entre eux utilisent Internet plusieurs fois par jour (contre 56% chez les 25-99 ans),
    * 22% possèdent un smartphone (10% chez les 25-99ans),
    * 40% se connectent à Internet via un smartphone (17% chez les 25-99 ans),
    * 4% se connectent à Internet via une tablette (1,6 % chez les 25-99 ans).

    Pour ces jeunes, il n’est pas nécessaire de posséder pour utiliser : en effet, 40% d’entre eux surfent sur Internet depuis un smartphone, alors qu’ils ne sont que 22% à en détenir un.

    Facebook, Twitter et les jeunes…

    75% des 11-24 ans sont inscrits sur un réseau social  (+10 points par rapport à 2009).

    Sans surprise, c’est Facebook qui arrive en tête des réseaux sociaux avec 73% des 11-24 ans inscrits, très loin devant Twitter (seulement 8%). Les inscriptions sur Facebook se font principalement entre 11 et 15 ans (on passe de 25% à 83% d’inscrits), avec un pic significatif entre 11 et 12 ans (le taux d’inscrits double en 1 an).

    Twitter, plus propice au suivi d’actualités thématiques qu’aux échanges communautaires, voit son taux d’inscriptions et de connexions augmenter plus tard, à partir de 19 ans.

    Facebook, un  espace de communication incontournable et puissant pour les marques

    Les marques sont très présentes sur les réseaux sociaux et obtiennent un accueil massif : 67% des 11-24 inscrits sur Facebook ont « liké » au moins une marque, c’est-à-dire qu’ils sont devenus « fan » de la page de la marque et suivent son actualité. En moyenne, ces 11-24 ans déclarent aimer 19 marques.
    Un peu plus d‘un tiers des Digital Natives aiment une page pour obtenir des bénéfices personnels : réductions et promotions, bons d’achat, contenus exclusifs, invitations à des événements VIP…
    Il est intéressant de noter que s’associer à une marque sur Facebook a pour but principal d’échanger avec celle-ci (s’exprimer) plutôt que de communiquer avec les autres membres (avis de consommateurs). Les réseaux sociaux sont aujourd’hui perçus comme l’un des derniers endroits où les consommateurs ont la possibilité de donner leur avis.

    Et demain ?
    Combien seront prêts à faire des achats depuis leur téléphone mobile ? Aujourd’hui, ils sont 4% à acheter des biens ou des services à partir de leur téléphone mobile.

    Méthodologie SIMM-TGI Youth
    SIMM-TGI Youth est l’étude de référence pour décoder l’univers des Digital Natives. Une seule et unique étude sur la consommation, les expositions média et le style de vie des jeunes de 11 à 24 ans : plus de 800 marques, 200 supports médias, 40 marchés et 200 attitudes et opinions. La méthodologie est fondée sur trois piliers. DIGITAL : Un mode de recueil 100% on-line. PROFONDEUR : Un échantillon de 4200 jeunes de 11 à 24 ans résidant en France. TEMPO : Un terrain et une livraison des résultats tous les 6 mois sur les audiences et l’ensemble des comportements et habitudes de consommation. Destinée aux marques et aux médias, SIMM-TGI Youth permet d’infiltrer cette génération et de bâtir une relation marketing durable et efficace avec cette cible. SIMM-TGI Youth, extension de l’étude SIMM-TGI, propose des analyses sur les usages médias et les pratiques de consommation des 11 ans et plussans aucune rupture.

    Source : www.kantarmedia.fr

  • une solution éducative numérique innovante pour les écoles

    une solution éducative numérique innovante pour les écoles

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    Equipées d’un stylet ergonomique pour enfants développé grâce aux 60 ans d’expérience de BIC dans l’écriture, les ardoises numériques de BIC® Education sont d’abord conçues pour que les élèves puissent développer l’apprentissage de l’écriture. Pour de nombreux experts, l’écriture à la main contribue à la structuration de la pensée et doit rester une compétence fondamentale à laquelle on doit aider les enfants à prendre goût. Au-delà de l’écriture, les ardoises encouragent dans toutes les matières la découverte et l’envie d’apprendre, grâce à de nombreuses applications interactives que chaque enseignant pourra multiplier.

    BIC Education est conçue autour d’un logiciel pédagogique dédié qui permet très facilement, et quelle que soit la matière enseignée, de créer et de partager en temps réel des supports pédagogiques avec les élèves sur les ardoises numériques. L’enseignant peut également suivre, de façon simple et dynamique, les progrès de chaque élève et même analyser a posteriori son raisonnement.

    BIC Education offre ainsi aux écoles les nombreux avantages du numérique, tout en permettant aux enseignants de le mettre au service de leurs objectifs pédagogiques et de garder la maîtrise de leur classe. La solution est mobile et partageable par plusieurs classes d’une même école afin que 100 % des élèves puissent en bénéficier.

    « Depuis plus de 60 ans, BIC accompagne les élèves du monde entier dès leur apprentissage de l’écriture en cherchant à mettre à leur disposition des produits simples et fiables. C’est cette même philosophie qui a guidé notre groupe dans le développement de la solution BIC Education pour accompagner efficacement enseignants et élèves dans l’évolution vers un environnement de plus en plus numérisé», déclare Billy Salha, Directeur de  BIC Europe.

    « Intel s’investit depuis plusieurs années dans l’éducation pour promouvoir la technologie dans l’univers de l’apprentissage et de la pédagogie. Nous sommes très heureux de cette nouvelle collaboration avec BIC qui s’inscrit pleinement dans cette démarche. BIC® Education, fruit d’une série de réflexions et d’échanges avec le monde éducatif et enseignant, est une solution innovante alliant écriture et numérique pour favoriser un enseignement personnalisé, créatif et interactif », ajoute Stéphane Nègre, Président Directeur Général de Intel France.

    Commercialisée depuis octobre 2012, BIC Education intègre le logiciel BIC Connect ainsi que 6, 15 ou 30 ardoises numériques BIC Tab et leur station de rechargement. Des services d’accompagnement (installation, formation à la prise en main, hotline) sont inclus dans la solution.

  • Des élèves «addicts» à leur techno, le syndrome de mauvais résultats scolaires?

    La majorité des enseignants interrogés s’accordent à dire que les nouvelles technologies créent des générations incapables de se concentrer très longtemps sur un sujet et qu’il serait bon de leur imposer des temps de « recul », loin du numérique.
    Deux tiers d’entre eux vont même jusqu’à dire que les nouvelles technologies sont plus un prétexte de distraction qu’une réelle plus-value pour leurs apprentissages.

    Des constats qui ne sont pas dénués de sens mais qui vont à l’encontre de la théorie du « BYOD », prônant justement l’utilisation de la technologie, que chaque élève pourrait amener en classe, à des fins pédagogiques.

    L’auteur de l’article nous rappelle que dans cette étude, il est question d’élèves brillants ; on ne parle pas de ceux qui ont une tendance forte à décrocher naturellement pendant les cours.

    Les équipes de chercheurs ont poussé leur investigation un peu plus loin. Ils ont observé le comportement des élèves (collège, lycée et université) à la maison, alors qu’ils étudiaient, sur un temps de 15 minutes. Le but était de voir si, sur ces 15 minutes,  les élèves pouvaient maintenir leur attention et, dans le cas contraire,  ce qui pouvait les perturber. Chaque minute, les chercheurs notaient ce que faisait l’élève, si il étudiait, si il envoyait des SMS ou écoutait de la musique, si la télévision était allumée, si il avait un écran devant lui et quels types de sites web il visitait…

    Les résultats furent « ahurissants », mot employé par les chercheurs. Il faut noter que dans cette étude terrain, les « cobayes » étaient au courant qu’ils étaient observés et que leur manière d’étudier était évaluée.

    Il en ressort que les élèves parviennent à rester concentrés sur leurs devoirs pendant un laps de temps de 3 à 5 minutes en moyenne ; ensuite, ils décrochent.
    Généralement, leur manque d’attention  est causé par la présence de technologies à portée de main : iPods, ordinateurs portables, Smartphones ; envoyer des SMS et consulter leur compte Facebook sont les principales sources d’intérêt.

    Les recherches ont même conduit à faire la relation entre l’utilisation excessive de ces technologies (à usage de loisirs) et les résultats scolaires. Le rapport indique que «sans surprises » – propos qu’il me semblerait judicieux de nuancer-, les élèves qui réussissent le mieux leur scolarité sont ceux qui se concentrent le plus sur leurs études alors que les autres, « les zappeurs multi-tâches », sont à la traîne. Discutable, non ?

    Le dernier point rapporté est que l’utilisation de Facebook est aussi nocive à l’enfant et altère ses résultats scolaires. Se basant toujours sur les mêmes élèves, il y aurait une corrélation entre ceux qui iraient consulter leur page au moins une fois dans les 15 minutes et qui seraient moins bons élèves que ceux qui restent concentrés pendant ce laps de temps.

    Pourquoi ce manque de concentration et pourquoi sont-ils « addicts » ? C’est ce que les chercheurs ont tenté de comprendre en interrogeant directement les étudiants.

    Ces derniers avouent être à l’affût de toute vibration, bip ou image qui puissent les alerter d’un fait nouveau. Et même en coupant leur appareil, ils ne sont pas pour autant plus concentrés car ils pensent intérieurement « je me demande si mon copain a répondu au message que je lui ai envoyé il y a cinq minutes » ou « je me demande si quelqu’un a commenté mon Post sur Facebook »….

    L’auteur de l’article conclut ainsi « trois quarts des ados jettent un œil tous les quarts d’heure à leur portable ou autre appareil et, si ils ne sont pas autorisés à le faire, cela les rend nerveux ; et l’anxiété empêche l’apprentissage ».

    En guise de conclusion et au vu des résultats de cette étude non dénuée d’intérêt, je proposerais : « pourquoi donc interdire l’usage des Smartphones ou autres appareils en classe ? A priori cela ne change rien à la situation « d’addiction » dans laquelle se trouve la majorité des jeunes. Leur apprendre à se servir de leur propre outil de manière différente et intelligente quand ils sont en classe ou même à l’extérieur de l’école, serait une piste plus prometteuse ».

    Source de l’article en VO : e School News