Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Les industriels du Numérique dans l’Education et la Formation créent leur association

    L’AFINEF a pour mission la valorisation, la promotion et le développement économique de la filière numérique de l’éducation et de la formation professionnelle continue en France et à l’international.

    Elle a également pour objectif de rassembler de façon large, de fédérer et de structurer l’ensemble des entreprises de la filière afin d’assurer l’interface de la profession avec les autres acteurs présents sur ces secteurs (Ministères, collectivités territoriales, partenaires sociaux, OPCA, associations et fédérations d’acteurs de l’enseignement, instances européennes, autres associations professionnelles et internationales…).

    Enfin, l’AFINEF ambitionne de développer une puissante industrie numérique éducative « à la française », au travers d’une démarche collective d’innovation technologique, économique, sociale et pédagogique.

    Rassemblant, sous l’égide du pôle de compétitivité CAP DIGITAL, PME, start-ups, grands groupes et associations, les 26 membres fondateurs, , témoignent de la diversité des acteurs du secteur : 4n Media Group, Alterway, Educaweb, eInstruction, Encyclopaedia Universalis, GEDEM, GIE lesite.tv, Ilobjects, Itop Education, Jeulin, Kosmos, KTM Advance, Logica qui fait maintenant partie de CGI, Microsoft, Milliweb, myBlee, PM Conseil, Promethean, Simple IT, SNE (Groupe Education), TELLMEMORE, Texas Instruments, Tralalère, Unowhy, Viforma, WebServices Pour l’Education.

    Plus d’information sur http://www.afinef.net

  • Sept exigences pour refonder l’Ecole

    Les organisations syndicales Fep-CFDT, SE-Unsa, Sgen-CFDT, SNPDEN-Unsa, Unsa-Education, la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE) et les associations partenaires de l’Ecole AFEV, Les Cahiers Pédagogiques, Education et Devenir, Les Francas, FESPI, La Ligue de l’Enseignement, tiennent ensemble à réaffirmer les points auxquels elles sont particulièrement attachées :

    •     La loi d’orientation doit instituer une Ecole bienveillante envers les enfants, afin d’être véritablement plus juste et plus démocratique. Cela signifie que l’intérêt supérieur de l’enfant, de l’élève, sa capacité à entrer dans les apprentissages, doivent être véritablement au centre de tout processus pédagogique et de toute réflexion sur l’organisation du système éducatif.

    •    La loi d’orientation doit affirmer la continuité éducative école-collège, le socle commun et le travail en réseaux ouverts sur les territoires. Dans les propositions faites par le ministre, nous sommes favorables à la définition d’un cycle commun CM1-CM2-6ème qui devra se traduire en terme de contenus et implique la possibilité d’échanges de services entre les deux niveaux d’enseignement. Ce travail inter-degrés rend nécessaire un conseil pédagogique commun. Pour aller plus loin, l’expérimentation de réseaux du socle devra être encouragée. Nous apprécions la réaffirmation du socle commun qui structurera la scolarité école-collège. Les programmes devront être mis au service de l’acquisition par tous des compétences du socle et le DNB transformé en Brevet du Socle Commun.

    •    La loi d’orientation doit promouvoir des Projets Éducatifs Locaux pilotés par les territoires dans un cadre interministériel. Ces Projets Éducatifs Locaux, qui aujourd’hui mobilisent déjà les collectivités territoriales, les réseaux d’écoles, les associations complémentaires de l’Ecole et les organismes sociaux, permettront de renforcer la qualité du travail collectif de tous et donneront une cohérence à la prise en charge du temps éducatif global. Dans le cadre de la réforme des « rythmes », la loi devra éviter la « scolarisation » de tous les temps de la journée. Le retour à une semaine de 4,5 jours doit permettre de réduire la journée en classe entière à 5 heures maximum et d’offrir à chaque enfant un temps éducatif de qualité sans réduire le temps scolaire annuel des élèves.

    •    La loi d’orientation doit permettre de développer l’autonomie, la responsabilité et l’initiative dans les écoles et les EPLE par un fonctionnement rénové fondé sur la confiance aux équipes et la relance des lieux de travail collectif. La coordination pédagogique de niveaux, de projets, de réseaux doit être une mission reconnue et identifiée dans le temps de service des enseignants qui souhaitent s’y investir.

    •    La loi d’orientation doit affirmer le rôle de la recherche-action collaborative engagée avec des équipes sur le terrain : Il faut inscrire dans la loi la création d’un Conseil de l’Innovation, qui puisse aider à l’expérimentation dans les établissements et faciliter la mise en oeuvre de démarches d’accompagnement et de formation en établissement ou inter-établissements.

    •    La loi d’orientation doit inscrire dans ses objectifs la mise en œuvre d’une politique d’éducation prioritaire concentrée dans les territoires les plus marqués par les inégalités (politique de la Ville), conduite dans le cadre d’une politique territoriale, articulée autour des Projets Educatifs Locaux, des réseaux écoles-collège, centrés sur la cohérence et la continuité des actions pédagogiques et éducatives. Ces territoires doivent bénéficier de moyens spécifiques pour la préscolarisation et la coordination pédagogique, d’une formation continue inter-degrés des enseignants et d’une formation des acteurs de la co-éducation et du périscolaire et enfin d’un accompagnement des équipes.

    •    La loi d’orientation doit porter une attention particulière aux liens entre l’Ecole et les familles qui en sont les plus éloignées : aide à la fonction parentale, lien famille-école et rôle du tiers éducatif constituent le tryptique à mettre en oeuvre pour que les familles des quartiers populaires ne soient pas laissées pour compte dans la refondation.

  • Quand les tablettes remplacent les ordi portables..

    Xavier-Luc Duval, le ministre des Finances de l’île Maurice, a annoncé le 9 novembre lors de la présentation du Budget à l’Assemblée nationale que le ministère des Technologies de l’information et de la communication prévoit l’achat de 20 000 tablettes tactiles pour tous les élèves des classes de form IV (14-15 ans, fin du secondaire premier cycle).

    Selon l’appel d’offre qui devrait être lancé à cet effet d’ici la mi-janvier 2013, il semble que Mauritius Telecom n’aura pas l’exclusivité de la fourniture du matériel.

    Pour Tassarajen Pillay Chedumbrum, le ministre des TIC, le choix s’est porté uniquement sur les élèves des classes de form IV parce qu’ils sont à une étape importante de leur apprentissage.

    De plus, les élèves sont sûrs de conserver ces appareils longtemps. Le ministre des TIC a déclaré que le gouvernement compte dépenser 3375 roupies pour chaque tablette tactile. Et de ce fait, des appareils de qualité seront choisis. Il faudra néanmoins que chaque élève s’acquitte d’une cotisation d’assurance de 500 roupies représentant la connexion Internet.

    Le nouveau projet vient remplacer définitivement le projet gouvernemental « one laptop per child », lancé en 2010.

    Source : www.agenceecofin.com/mobile/

  • Le premier projecteur interactif tactile entièrement intégré



    Le SMART LightRaise 60wi est un projecteur à stylet interactif et tactile. Il permet à deux élèves d’interagir simultanément et de collaborer à l’aide de leur doigt ou d’un stylet. Unique en son genre, ce projecteur offre une collaboration harmonieuse et des interactions plus riches entre les élèves. Le projecteur LightRaise 60wi permet aux utilisateurs de transformer pratiquement n’importe quelle surface en espace d’apprentissage interactif. Il est conçu pour les enseignants qui souhaitent bénéficier d’une certaine flexibilité pour présenter leur contenu numérique collaboratif et interactif.

    Le projecteur LightRaise 60wi intègre SMART Notebook, logiciel d’apprentissage collaboratif plusieurs fois primé, et permet d’accéder à SMART Exchange, plate-forme communautaire de partage de contenus en ligne, sur laquelle les enseignants peuvent se connecter, partager et télécharger plus de 60 000 ressources numériques.

    Il s’intègre parfaitement aux autres produits SMART et comprend également des offres de formation et de développement professionnel. Le nouveau projecteur fait partie d’une solution complète qui permet de présenter du contenu interactif stimulant la participation des élèves et améliorant les résultats pédagogiques. Les enseignants et administrateurs disposent ainsi de toute la flexibilité nécessaire pour répondre aux besoins spécifiques de leurs classes et des espaces d’apprentissage destinés à la collaboration en petits groupes et en classe entière. Le projecteur LightRaise 60wi complète la gamme d’écrans interactifs de SMART, fournissant ainsi des solutions pour tous les types de classe et de style d’apprentissage.

    « Les projecteurs interactifs sont disponibles depuis le début de l’année 2010. Au deuxième trimestre 2012, 35 000 projecteurs ont été vendus dans le secteur éducatif à travers le monde », déclare Colin Messenger, analyste de marché chez Futuresource Consulting, l’un des principaux bureaux d’étude qui suit la technologie d’affichage depuis plus de 15 ans. « Désormais, le tactile est considéré comme une fonctionnalité standard des affichages interactifs, omniprésente sur le marché. En offrant un projecteur interactif intégré et tactile, doté du logiciel SMART Notebook, SMART se place dans une position de force sur ce segment en pleine expansion ».

    Le projecteur LightRaise 60wi permet aux enseignants de présenter leur contenu numérique collaboratif en bénéficiant d’une meilleure accessibilité et d’une simplicité d’utilisation grâce aux interactions tactiles. Avec leur doigt ou un stylet interactif, deux élèves peuvent simultanément écrire, dessiner et manipuler du contenu dans le logiciel

    SMART Notebook. Pourvu de la technologie DViT (Digital Vision Touch), développée par SMART, le projecteur LightRaise 60wi symbolise le tactile sans effort : remarquable sensibilité, agrandissements d’images ou encore prise en charge de plusieurs interactions en même temps. Conçu en tant qu’outil de présentation des leçons et de collaboration entre élèves, le projecteur est capable d’offrir des affichages de 100 pouces (diagonale de 254 cm) au format large. En d’autres termes, le LightRaise 60wi est une solution flexible qui s’adapte à presque toutes les salles de classe ou espaces collaboratifs. Avec sa focale ultra courte, le projecteur LightRaise 60wi élimine la majeure partie des ombres et des reflets pour une image nette et lumineuse. Pour plus d’informations sur le projecteur LightRaise 60wi, rendez-vous sur le site smarttech.com/interactiveprojector.

    « L’introduction du tout premier projecteur interactif tactile au monde entièrement intégré montre, une fois encore, le sens de l’innovation de SMART et confirme son statut de fournisseur incontournable à l’échelle internationale. Avec son éventail complet d’écrans interactifs, SMART répond aux nouveaux besoins des enseignants et des élèves », commente Linda Thomas, vice-présidente en charge des produits SMART Technologies. « Nous travaillons sans relâche à mettre au point des solutions qui favorisent la collaboration en classe et améliorent aussi bien l’enseignement que l’apprentissage ».

  • Jouer en classe, est-ce bien sérieux ?

    Jouer en classe, est-ce bien sérieux ?

    09112012509d2a6749b26« Les « jeux sérieux », déjà très utilisés pour la formation professionnelle en entreprise, font une entrée remarquée dans le monde de l’éducation. On peut rappeler notamment que les programmes rénovés de sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) en préconisent explicitement l’usage.
    Mais toutes les disciplines et spécialités sont aussi concernées et certains jeux sont mis en œuvre dans le cadre de dispositifs tels que l’accompagnement personnalisé au collège et au lycée.


    Ce nouveau type de ressources numériques favorise-t-il les apprentissages ? Comment les aspects ludiques et éducatifs peuvent-ils cohabiter ? Quel impact peut avoir l’introduction d’un jeu sérieux dans la gestion d’une classe? Comment les élèves le perçoivent-ils ?
    Ces questions et bien d’autres ont été à l’origine de l’expérimentation conduite durant deux années scolaires dans l’académie d’Aix-Marseille, sous l’égide d’Anne Wix, professeur documentaliste et collaboratrice du pôle TICE de l’académie ».

    préface Brigitte Jauffret, Conseillère TICE AC Aix-Marseille.

    Huit jeux ont été sélectionnés pour être utilisés dans 34 établissements (collèges, lycées, général ou technique et lycées professionnels). La centaine d’enseignants qui a suivi l’aventure a été formée au préalable (présentation du jeu, prise en main et réflexion autour des usages possibles), soit par les éditeurs des jeux, soit par l’équipe de la mission TICE. Les jeux ont été utilisés dans différents dispositifs, disciplines ou niveaux.

    Le point de vue des enseignants

    Les enseignants ayant participé à l’expérimentation ont répondu à un questionnaire.
    86% des répondants ont été satisfaits de l’utilisation des jeux en classe, ce qui est un résultat très encourageant.

    Parmi les témoignages, en voici des extraits : «ce jeu nous a permis d’initier les étudiants aux jeux de rôle dans le cadre des négociations» ; «le jeu ne couvre pas l’essentiel des prescriptions ; par contre, il a le mérite de motiver les élèves et de les rendre autonomes. Le jeu est très adaptable pour l’enseignement de la technologie en cinquième».

    Ils expriment également leurs points de vue quant à l’apprentissage des élèves. Enthousiasme, concentration, motivation, implication sont autant de termes qui qualifient le comportement des élèves sur l’utilisation des jeux en classe. Les apports pour les apprentissages sont, par ordre d’importance une réflexion approfondie,  l’acquisition des connaissances et une mémorisation améliorée.
    Aucun répondant n’a signalé d’effet négatif des jeux sérieux sur l’activité des élèves.

    Les jeux sérieux sont utilisés différemment par les enseignants. Certains vont les faire entrer dans leur cours pour aborder une nouvelle notion ; d’autres vont s’en servir pour remotiver leurs élèves ou encore pour s’assurer que les connaissances sont bien assimilées ; enfin, le jeu sérieux permet l’individualisation des parcours, le travail au rythme de chaque élève.
    Au-delà de tous ces aspects positifs, les enseignants émettent certaines limites telles que, par exemple, le « zapping » d’une situation de jeu à l’autre, la focalisation sur le jeu et non les apprentissages par les élèves… Pour éviter cela, ils émettent quelques conseils et mises en garde avant d’introduire le jeu dans une classe.

    L’enseignant reste maître de sa classe ; tout en étant le détenteur du savoir, il est à la fois animateur, accompagnateur du jeu et même joueur. Il peut adopter différentes postures pendant un même cours, telles qu’elles sont décrites dans le rapport de l’expérimentation : accompagnateur, en retrait, frontal ou joueur.
    L’essentiel est que l’élève comprenne pourquoi il joue.
    Une autre clé de réussite est que le jeu doit s’adapter au cadre scolaire.

    Enfin, en interrogeant les enseignants sur l’ambiance de la classe pendant l’utilisation des jeux sérieux, 35 % d’entre eux avouent la gestion plus facile, face à des élèves studieux et attentifs.

    Le point de vue des élèves

    « Les élèves ont été interrogés sur le fait qu’ils aient appris ou non quelque chose ». Etant donné la difficulté de la question, les résultats des répondants sont les suivants « 52% des élèves ayant répondu à l’enquête considèrent qu’ils ont appris quelque chose. 26% n’ont pas su répondre (choix « Je ne sais pas »). 22% considèrent qu’ils n’ont pas appris quelque chose ».

    D’autre part, 60% d’entre eux pensent que les connaissances acquises pendant le jeu sont utiles au cours.
    Une part non représentative de l’échantillon et très marginale considère que le jeu ne leur a rien apporté et avoue s’être ennuyée. Pour la majorité des élèves (70% des répondants), le jeu rend le cours plus intéressant.

    L’envie d’aller à l’école et le plaisir d’apprendre sont deux éléments phares que nous retenons de l’analyse des réponses des élèves.

    Enfin, lorsqu’on leur a demandé de se positionner sur trois affirmations : « Etudier, ce n’est pas jouer » ; « le jeu est fait pour jouer, pas pour étudier » ; et « si on peut étudier et jouer en même temps, c’est mieux », la dernière remporte la palme sans hésitation à 85%.

    En conclusion, le rapport de l’expérimentation « Jouer en classe, est-ce bien sérieux ? »,  amène essentiellement à des constats positifs sur l’apport de ces nouvelles ressources dans l’apprentissage des élèves. 96% des enseignants interrogés considèrent qu’il y a une réelle plus-value à utiliser les jeux sérieux dans l’enseignement de manière général, ce qui n’est pas négligeable.

    Du côté élèves, il semblerait que les jeux sérieux éliminent le facteur tant redouté actuellement de « l’ennui à l’école».

    Le rapport précise bien qu’il n’a pas pour vocation de faire la promotion des jeux sérieux et de leur utilisation en classe comme les outils idéals, mais bien de montrer qu’ils peuvent être intégrés, comme toute autre ressource pédagogique, de manière intelligente, étudiée et réfléchie aux pratiques des enseignants et des élèves.

    C’est d’ailleurs en ce sens que l’aventure « jeux sérieux » se poursuit dans l’académie d’une part, par la mise en place d’un groupe académique d’accompagnement s’adressant à tous les enseignants désireux d’utiliser des jeux sérieux avec leurs élèves, et d’autre part, par des formations aux usages de jeux sérieux en anglais et en économie-gestion dès cette année (d’autres matières à venir pour la prochaine année scolaire).

    Plus d’infos :
    retrouvez l’intégratlité du bilan ici

  • iLearning Forum 2012

    iLearning Forum 2012

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    En accueillant àl’Espace Champerret de Paris les Mardi 31 Janvier et Mercredi 1er février 2012 des professionnels du monde entier, le salon confirme être ainsi devenu au fil des années l’évènement de référence au niveau européen le plus important en France dans le domaine des technologies au service de l’apprentissage tout au long de la vie.

    Après sa récente entrée dans le dictionnaire de la langue française, le e-learning fait partie de la stratégie RH de toutes les entreprises françaises et européennes et touche tous les départements des entreprises (marketing, communication, ventes, administration….).

    Avec plus de 40 pays représentés, iLearning Forum 2012 propose un espace de salon facile d’accès en confirmant sa présence àl’Espace Champerret comme étant le lieu d’accueil du salon pour les années à venir et faire ainsi place au nombre croissant d’exposants et aux quelques 4000 visiteurs attendus.

    Des conférences toujours plus pointues
    Organisés lors des précédentes éditions et fortement plébiscités par les visiteurs comme par les exposants, les ateliers gratuits seront le lieu de toutes lesdémonstrations et des présentations des dernières nouveautés internationales en matière d’e-learning.

    Les Thèmes prévisionnels des Ateliers Gratuits sont:
    1) Rapid Learning – études de cas, exemples, stratégie, méthodes, outils, clés de réussite
    2) Jeu Sérieux – études de cas, démonstration, modélisation 3D méthodes, outils, clés de réussite
    3) Mobile learning – études de cas, exemples, stratégie, méthodes, outils, clés de réussite
    4) Etude de cas eLearning en grande entreprise
    5) Etude de Cas eLearning en entreprises françaises moyennes et petites
    6) Etudes de cas d’Ecoles, universités et formation continue
    7) Le Tutorat en ligne – études de cas en Enterprise et éducation, exemples, tactiques et stratégie, méthodes, outils, clés de réussite
    8) L’eLearning et la formation mixte pour l’apprentissage des langues
    9) Création et Gestion de Contenu – dernières innovations pour rendre la vie plus facile, plateformes et outils, méthodes, services, Ingénierie de la formation
    10) Stratégie – l’avenir du eLearning, les innovations qui comptent, gestion des apprenants, gestion du changement, social learning utile ou pas? Clés de réussite….

    Le e-learning pour tous
    Conscients de la démocratisation du e-learning en France et en Europe, les organisateurs d’iLearning Forum ont créé iLearning Forum Méditerranée, qui a eu lieu les 6 et 7 Octobre 2011 à Marseille pour se rapprocher des professionnels du sud de la France et de l’Afrique francophone. Suite à cette première édition encourageante iLearning Forum revient à Paris pour proposer un lieu central de rencontre à toute la communauté européenne du e-learning.

    Le e-learning touchant cependant toutes les fonctions de l’entreprise, les organisateurs ont souhaité permettre à d’autres profils (fonction marketing et ventes par exemple) de venir s’informer et apprendre ce que l’e-learning peut apporter à leur développement personnel et professionnel en maintenant un accès totalement gratuit au salon et aux conférences.

    «Quelle joie de retrouver toute la grande famille européenne du eLearning à Paris ! Pour notre 12ème édition nous renouvelons notre confiance en l’Espace Champerret qui nous a permis d’accueillir des visiteurs toujours plus nombreux et plus qualifiés. Assurez-vous d’être présents avec nous sur ces deux jours : l’édition 2012 s’annonce comme le rendez-vous incontournable de l’année en matière d’e-learning», déclare Sally-Ann Moore, Directrice d’iLearning Forum.

    De nombreux exposants ont déjà confirmé leur présence comme entre autres : e-doceo, dp-Speexx, Symetrix, Cornerstone, Certpoint, Inovae, Tell Me More – Auralog, HR Valley, Momindum, Pearson, Trivantis, Speedernet et bien d’autres encore.

    Pour en savoir plus : www.ilearningforum.org

  • Les technologies numériques dans l’enseignement supérieur, entre défis et opportunités

    La réponse apportée par les premières méta-analyses conduites par Kulik aux États-Unis a été sans appel : les performances des apprenants ne sont pas meilleures quand les technologies sont utilisées. Dans la mouvance de ce que Russell a appelé le no significant difference (2001), de nombreuses critiques ont été émises, et le sont encore, sur les recherches réalisées, jugées inappro- priées pour apporter la «preuve» de l’impact des technologies sur l’apprentissage.

    Presque 30 ans après les travaux de Kulik, l’impression qu’aucune réponse satisfaisante n’a été fournie demeure. Ne saurait-on toujours pas évaluer cet «impact» ? Alors pourquoi revenir sur la question aujourd’hui ? Une hypothèse serait de dire que c’est parce qu’elle ne se pose plus en ces termes. Les technologies sont dans notre quotidien, elles fondent notre rapport au monde, que l’on soit «migrant» ou «native», pour reprendre la distinction controversée de Prensky (2001).

    Il ne s’agit plus de savoir s’il est pertinent de les utiliser dans un contexte formel d’éducation ou de formation (et donc de penser avec ou sans). Il s’agit de réfléchir aux conditions opti- males d’une intégration réussie. Car il faut toujours les «intégrer» bien entendu, et cette intégration passe par des approches qui dépassent les pratiques pionnières de quelques enseignants auto-convaincus.

    La suite du dossier ici

    Source : Par Laure Endrizzi
    Chargée d’étude et de recherche au service Veille et Analyses de l’Institut Français de l’Éducation (IFÉ)
    Dossier d’actualité N°78, oct 2012

  • Artefacts tactiles et mobiles en éducation

    Cet appel à contribution vise d’une part à permettre aux participants à cette journée de proposer une version étendue de leur proposition à STICEF et d’autre part à permettre à d’autres personnes ou équipes ayant déjà travaillé sur cette thématique, notamment autour de questions de conception de dispositifs tactiles et mobiles, ou orientées vers les pratiques universitaire et de formation d’adultes, en France et à l’étranger, de présenter leurs travaux.

    Ainsi, une ouverture serait souhaitée vers des questionnements portant sur les aspects plus techniques et sur d’autres économiques portant notamment sur les ressources pédagogiques. Que dire des nouveaux modèles de conception et de diffusion de ressources utilisées sur ces supports ? Quel rôle jouent les institutions et leurs acteurs, notamment les enseignants ?

    Plus d’infos :
    Appel à contribution : si vous souhaitez contribuer, envoyer rapidement une déclaration d’intention aux coordinateurs du numéro (francois.villemonteix@u-cergy.fr, eric.bruillard@stef.ens-cachan.fr)
    Les contributions doivent être envoyées par courrier électronique (format DOC, RTF ou PDF) à soumission@sticef.org, avant le 15 décembre 2012

  • Enseignants et pratiques numériques sur une pente ascendante ?

    PROFETIC

    Matériels : encore des efforts à faire ?
    Malgré une légère progression des dotations en ordinateurs fixes ou portables à destination des enseignants, ceux-ci souffrent toujours d’un faible équipement. Avec l’arrivée des nouveaux matériels plus compacts (tablettes, smartphones…), le taux d’équipement progresse mais ces outils sont presque toujours financés par les enseignants sur leurs fonds propres.

    Alors que les matériels type vidéoprojecteurs et TNI progressent de manière significative, les enseignants pointent du doigt une moindre facilité pour les élèves d’accéder à des ordinateurs.

    Le numérique utilisé par les enseignants pour la démonstration et non la co-construction
    Les pratiques numériques des enseignants sont toujours en majorité pour leur usage professionnel (préparation des cours, par exemple).
    La manipulation par les élèves des usages numériques est très restreinte ; les enseignants ne franchissent pas encore le cap, soit pour des raisons d’infrastructures insuffisantes dans leur classe, soit à cause du nombre trop important d’élèves par cours.
    La part d’entre eux incriminant le manque de formation reste importante (32% pensent que la formation aux TICE est inexistante) mais connaît une légère baisse par rapport à l’année précédente.

    Il faut souligner que 87% des interrogés déclarent se former en autonomie !

    Le numérique suscite beaucoup d’intérêt
    Facteur encourageant, 9 enseignants sur 10 sont convaincus de l’intérêt des TIC pour leur enseignement, « pour diversifier les pratiques, préparer les cours et les rendre plus attractifs ».
    En majorité, ils jugent l’utilisation des TIC insuffisante mais constate une évolution.

    Plus d’infos sur la réalisation de l’enquête
    Elle a été menée via un questionnaire web auprès d’un échantillon de 6000 enseignants, répartis dans toutes les académies, représentatifs des disciplines, âge et sexe de cette population.


    L’échantillon cette année comportait 1 000 enseignants supplémentaires par rapport à l’enquête 2011 afin de corriger le nombre d’enseignants écartés de l’échantillon car n’utilisant pas leur messagerie académique. Les résultats du sondage s’appuient sur le retour des questionnaires de 3270 répondants, soit un taux de réponse de 58%.

    Retrouvez les résultats de l’enquête ici