Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • ITOP éducation lance la 5ème édition des NetJournées

    ITOP éducation lance la 5ème édition des NetJournées

    110220135118cce668733
    En 2012, l’événement avait réuni plus de 500 participants.

    Les NetJournées 2013 se tiendront dans le département du Val d’Oise les 19, 20 et 21 mars 2013 à Enghien-les-Bains.

    Au programme, près de 200 ateliers sur 14 espaces thématiques : démonstrations d’usages, présentation d’innovations, forums, formations… autour des ENT, Ressources et Outils pour l’enseignant et la vie scolaire.

    Ouverture à tous les acteurs de la communauté éducative le Mercredi 20 mars de 9 heures à 18 heures.

    Plus d’infos et pré-inscriptions gratuites et obligatoires :
    sur www.netjournees.fr

  • Partenariat entre l’Ina et le Concours National de la Résistance et de la Déportation

    Les équipes de l’Ina et celles de la Fondation de la Résistance ont sélectionné et commenté trente documents radiophoniques représentatifs de la Résistance par les ondes (services français de la BBC pour la plupart) et de ses pourfendeurs (Radio-Vichy et Radio-Paris. Les notices associées complètent ces documents en mettant en exergue les mécanismes de propagande.

    Les extraits sélectionnés sont classés par thème et par ordre chronologique. Il s’agit d’une sélection partielle et aussi représentative que possible des émissions les plus célèbres écoutées alors clandestinement en France.
    Quelques documents filmés complètent ce corpus ainsi que deux émissions postérieures à 1945 permettant de retracer de manière synthétique l’histoire de « la guerre des ondes ».

    Des documents issus du site éducatif de l’Ina Jalons pour l’histoire du temps présent balisent ce parcours.

    Ces émissions accessibles sur un blog ne pourront être utilisées que dans le cadre strict du concours.

    Rappelons que le Concours de la Résistance existe depuis 51 ans. En 2012, près de 2000 établissements scolaires et 40 000 élèves ont participé au Concours. Devoir individuel ou travail collectif, ce concours continue de faire vivre dans la mémoire des collégiens et lycéens de toute la France le souvenir de la résistance et de la déportation : ses drames et ses souffrances, mais aussi les actions héroïques des femmes et des hommes qui s’opposèrent à la barbarie nazie.

    A travers ce partenariat, l’Ina conforte sa mission de mise à disposition du patrimoine audiovisuel au bénéfice de la communauté éducative.

    Plus d’infos :
    blogs.ina.fr

  • Partenariat entre l’Ina et le Concours National de la Résistance et de la Déportation

    Les équipes de l’Ina et celles de la Fondation de la Résistance ont sélectionné et commenté trente documents radiophoniques représentatifs de la Résistance par les ondes (services français de la BBC pour la plupart) et de ses pourfendeurs (Radio-Vichy et Radio-Paris. Les notices associées complètent ces documents en mettant en exergue les mécanismes de propagande.

    Les extraits sélectionnés sont classés par thème et par ordre chronologique. Il s’agit d’une sélection partielle et aussi représentative que possible des émissions les plus célèbres écoutées alors clandestinement en France.
    Quelques documents filmés complètent ce corpus ainsi que deux émissions postérieures à 1945 permettant de retracer de manière synthétique l’histoire de « la guerre des ondes ».

    Des documents issus du site éducatif de l’Ina Jalons pour l’histoire du temps présent balisent ce parcours.

    Ces émissions accessibles sur un blog ne pourront être utilisées que dans le cadre strict du concours.

    Rappelons que le Concours de la Résistance existe depuis 51 ans. En 2012, près de 2000 établissements scolaires et 40 000 élèves ont participé au Concours. Devoir individuel ou travail collectif, ce concours continue de faire vivre dans la mémoire des collégiens et lycéens de toute la France le souvenir de la résistance et de la déportation : ses drames et ses souffrances, mais aussi les actions héroïques des femmes et des hommes qui s’opposèrent à la barbarie nazie.

    A travers ce partenariat, l’Ina conforte sa mission de mise à disposition du patrimoine audiovisuel au bénéfice de la communauté éducative.

    Plus d’infos :
    blogs.ina.fr

  • « J’ai créé un manuel numérique », tout simplement


    Ludovia Magazine se donne pour mission de parler d’eux. Alors, vous qui nous lisez, écrivez-nous pour faire partager votre expérience !

    Aujourd’hui c’est de Yann Houry dont il est question, ce professeur de lettres modernes à Bar sur Aube, à côté de Troyes, au collège Gaston Bachelard.

    Il a créé en 2007 un site internet, www.ralentirtravaux.com, entièrement consacré à l’enseignement du français au collège. Tout ce qui a un rapport aux Lettres modernes s’y trouve : séquences et séances détaillées, cours de grammaire et d’orthographe, textes, exercices en tout genre, dictées, rédactions, idées de lecture, et bien d’autres choses encore.  Dans un premier temps, ce site était avant tout destiné à ses élèves pour lesquels il retranscrivait ses cours, tout simplement.

    « Puis, un jour, je me suis aperçu que mon public s’élargissait, qu’il y avait toute sorte de visiteurs et j’ai donc décidé de développer un peu plus le site », raconte Yann Houry.

    Dans le titre « ralentirtravaux », il y avait déjà pour lui une notion de collaboratif puisque ce nom provient d’un ouvrage de poésie « Ralentir travaux », réalisé par trois auteurs, André Breton, René Char et Paul Eluard, « Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré », Paul Eluard.

    Au travers du numérique, Yann Houry a l’envie de partager sa connaissance et l’envie d’apprendre via l’expérience d’autres enseignants « geek » ou pas.
    Suite au succès de son site internet, il s’est donc lancé le défi de créer un ou plusieurs manuels.

    L’arrivée du iBooks Author, un élément déclenchant

    Il nous confie qu’il y a eu plusieurs facteurs déclenchant à l’élaboration de son manuel de 4ème pour iPad, « mais celui de janvier 2012 avec la sortie de iBooks Author permettant de produire des manuels pour iPad a été le dernier facteur qui m’a poussé à me lancer ».

    De plus, il ajoute que d’après lui, son site internet perdait de l’intérêt sur tablette et qu’il lui fallait s’adapter aux nouvelles fonctionnalités qu’offrent les applications, comme celle de iBook Author, par exemple.
    « Pour tout simplement avoir la possibilité de surligner, de prendre des notes, de chercher des définitions (…) sur un iBook, c’est plus facile que sur un site web ».

    Mais cette démarche totalement bénévole est très chronophage ; pour Yann Houry, cela n’est pas un problème car c’est une passion. « Cela demande énormément de temps. Pour moi c’est un hobby, il y en a qui font du sport, moi je suis sur mon ordinateur », souligne t-il.

    Créer un manuel numérique n’est pas quelque chose d’insurmontable

    Pour lui, réaliser un manuel pour iPad ne relève pas de l’exploit. Tout enseignant intéressé par les TICE peut facilement y parvenir.
    « Coder en html n’est pas non plus une gageure, je pense que l’enseignant lambda désireux de s’y mettre peut le faire (…) ».
    Il a lu quelques manuels sur la question pour approfondir le sujet, ce qui demande encore de l’investissement personnel mais il avoue que cela lui est très utile maintenant, surtout pour créer des exercices interactifs.

    Aujourd’hui, Yann Houry ne peut pas utiliser son manuel de 4ème dans sa classe car elle n’est pas équipée en iPads ; mais il a fait une demande de dotations pour l’année prochaine !
    « Pour le moment c’est plus une démonstration de ce qu’il est possible de faire (…) Qu’est-ce qu’un manuel numérique ? Je pense que mon travail pourrait répondre à cette question-là », conclut-il.

    Le manuel de Yann Houry est en vente sur l’Applestore ; il a déjà pu lire quelques commentaires de collègues sur facebook ou twitter, mais ce qu’il aimerait avoir également, c’est l’avis des éditeurs sur sa démarche.

    Bien conscient de l’importance du marché des livres scolaires papier, il aimerait pouvoir s’entretenir sur le sujet avec eux, « sans être pris pour un « original », car faire un manuel libre et gratuit sur iPad, c’est presque de la provocation pour certains ».

    Plus d’infos :
    Vous souhaitez entamer une discussion avec Yann Houry ?
    Contactez le sur twitter @yannhoury
    Sur le site www.ralentirtravaux.com
    ou la rédaction de Ludovia Magazine, redaction@ludovia.com

  • Choisir et construire ses ressources



    Gérard Puimatto, Directeur adjoint du CRDP d’Aix-Marseille a planté le décor en éclairant l’assemblée sur la notion de ressources et en donnant quelques points de repère.
    Il a redéfini le terme « ressources », employé d’après lui un peu «à tort et à travers».
    La notion de ressources est, par définition, le moyen de faire face à une situation ; une ressource se place par rapport à quelque chose, à un objectif d’usage.
    Par extension, une ressource éducative est un moyen mobilisable pour résoudre une question éducative.

    Ce qui est important aujourd’hui dans les ressources, c’est de les utiliser pour l’acquisition de compétences : il a évoqué la  notion de « parcours ».
    Gérard Puimatto a évoqué le large secteur éditorial. En voici une illustration avec quelques éditeurs et représentants.

    Du côté des éditeurs

    Sébastien Leplaideur, Directeur du Développement Numérique aux éditions Belin constate que, ces dernières années, il a été essentiellement question de matériel ; d’après lui, les ressources sont le « parent pauvre » du processus numérique.
    « Les éditeurs scolaires bougent, ils innovent, nous ne sommes pas une espèce en voie de disparition », a t-il déclaré.

    Son sentiment profond est que nous tendons à aller vers un « mix éducatif »  qu’il compare au mix énergétique, opposé au « tout nucléaire ».

    Il développe sa pensée autour du « mix » : « nous allons vers un « mix papier et numérique », un « mix » de contenus sous droits et du libre et/ou collaboratif et enfin un mix complexe et mix granulaire».

    Être toujours innovant sur les contenus ? Sébastien Leplaideur a le sentiment de l’être mais il insiste sur une problématique, celle de « fluidifier la chaîne ». Pour lui, c’est cela qui permettra que le contenu puisse arriver facilement jusqu’à l’enseignant dans sa classe, parce qu’il aura les bons réseaux, pas de pare-feux de l’établissement pour le contrarier, etc.

    Vous avez dit « collaboratif »

    Sébastien Hache de Sésamaths intervient à son tour. Au départ, il rappelle que Sésamaths n’avait pas du tout l’ambition de faire des manuels papier.
    « Nous sommes partis d’une logique numérique pour aller vers le papier », avoue t-il. L’association s’est lancée dans le papier pour deux raisons : « d’une part, c’est la meilleure façon de présenter le numérique car chaque fois qu’un manuel papier arrive dans un établissement cela montre aux enseignants qu’ils peuvent utiliser les outils numériques qui vont avec (…) Et d’autre part, c’était une étape importante pour le modèle collaboratif (…) ».

    Aujourd’hui, plus de 2 millions de manuels papier ont été vendus à partir des ressources Sésamaths. Pour lui, c’est une démonstration de l’articulation licence libre et modèle économique.

    « Il y a 12 ans, on est parti de quasiment rien et le travail collaboratif a donné beaucoup de résultats », décrit-il. Et il ajoute : « même si nous n’avons pas attendu le numérique pour faire du collaboratif, le numérique aide beaucoup » !

    Il revient sur la notion de parcours, dont parlait Gérard Puimatto ; pour lui c’est vraiment très important et Sésamath mise là-dessus.
    « Le numérique permet d’avoir des pédagogies différenciées ; face à la diversité des élèves, c’est aujourd’hui obligatoire ».

    Carol Ann O’Hare vient présenter Wikimedia, une association visant à former les enseignants et les élèves à l’utilisation de ‪Wikipédia‬, un projet encyclopédique collaboratif.
    Elle constate que les élèves utilisent souvent Wikipedia sans vraiment savoir d’où viennent les informations ; Wikimedia, c’est leur expliquer comment cela s’est construit.

    « Quand on pose la question aux élèves : est-ce que vous comprenez toujours ce que vous lisez sur Wikipedia ; ils répondent oui ! Cependant, nous avons constaté qu’ils s’arrêtaient souvent au texte introductif et qu’ils n’allaient pas plus loin », déclare t-elle.
    pour poursuivre : « c’est ce travail là que nous mettons en place, faire comprendre qu’il y a énormément de ressources sur les projets Wikimedia, comment y accéder et comment on peut utiliser ces outils dans le pédagogique, par ex faire participer les élèves à la rédaction d’articles ».

    Raphaël Taïeb présente Lelivrescolaire.fr. La motivation de cette petite société est venue d’apporter de l’innovation dans le monde de l’édition scolaire.

    Leur démarche est à la fois classique et originale ; classique car les manuels scolaires sont en version papier. L’originalité vient de plusieurs aspects : la ligne éditoriale est sous licence libre, les manuels sont conçus de façon collaborative ; ils tiennent à encourager le partage et l’échange.
    Sur 2013,  Lelivrescolaire.fr va développer un projet autour de la mobilité : ils souhaitent proposer le site sous un format différent, proposer de l’ergonomie, de l’interaction, et la possibilité de construire des ressources.

    3 mots qui résument les ambitions de Lelivrescolaire.fr : Choix, accessibilité et collaboration.
    – Le choix, c’est avant tout d’avoir accès aux ressources.
    – L’accessibilité se fait ici par la gratuité des ressources, du moins pour la partie web. Raphaël Taïeb pense en effet que le prix est un frein réel pour l’accès aux ressources.
    L’accessibilité facile car en un clic, on a accès aux ressources.
    – Une logique de partage et de collaboration pour toujours pouvoir construire de nouvelles ressources.

    Des usages numériques sans ressources, c’est possible ?

    François Bocquet présente Sankoré. Il donne un point de vue sur la question des ressources à savoir « qu’on a tjrs l’impression qu’il faut avoir des ressources pour pouvoir utiliser le numérique. Ce n’est pas non plus indispensable d’avoir du réseau internet. Pour autant, on peut utiliser le numérique efficacement ».

    D’après lui, ne sont ressources que des objets pour des utilisateurs qui en ont besoin.
    Une ressource ne devient ressource que quand elle est prescrite et trouvée ;
    Aussi, quand elle est utilisée, partageable voire librement partageable, et au-delà, modifiable.

    Gilles Braun, en tant que Conseiller TICE auprès du Ministre de l’éducation, Vincent Peillon, conclut cette plénière en rappelant les grandes orientations du projet de loi de Refondation de l’Ecole. Sur le sujet qui nous intéresse, le plus symbolique dans le projet est la création d’un service public du numérique et de l’enseignement à distance, qui inclut notamment le soutien scolaire mais aussi la mise à disposition de ressources numériques pour les enseignants.

  • Baromètre iligo : Les Français et les tablettes numériques

    Baromètre iligo : Les Français et les tablettes numériques

    0801201350ec29b93bb85

    Depuis deux ans et la commercialisation de la première tablette numérique par Apple, iligo a instauré un baromètre semestriel mesurant la perception de ce nouveau device par les Français. Un suivi longitudinal qui a très vite permis de constater la montée en puissance des tablettes dans l’imaginaire de ces derniers.
    Dans quelle mesure la tablette s’est-elle imposée dans l’univers high-tech des Français ? Quels équipements technologiques sont, à leurs yeux, les plus menacés par le développement des tablettes ?

    Cette 5ème édition est l’occasion d’effectuer un bilan des tendances observées. Mais également d’approfondir la compréhension du rapport des Français aux tablettes : une question d’intérêt pour ses usages a ainsi été adjointe au baromètre.

    Les Français sont unanimes : l’avenir des tablettes est assuré

    Les interrogations étaient légions il y a deux ans : la tablette allait-elle être un énième gadget technologique ou était-elle appelée à durer ? Les Français répondent aujourd’hui unanimement puisque 89% d’entre eux estiment que les tablettes se généraliseront. Un unanimisme d’autant plus frappant qu’il progresse de 22 points depuis la 1ère édition du baromètre, réalisée en octobre 2010.

    Autre fait notable : toutes les catégories de la population sont convaincues de leur pérennité (les hommes comme les femmes, les plus jeunes comme les plus âgés).

    Part des Français considérant la tablette comme complémentaire à l’équipement et Evolution en nombre de points entre la première et la dernière

    Une complémentarité toujours plus forte avec la télévision et le smartphone

    Plutôt qu’un objet concurrent, les Français considèrent davantage la tablette comme un équipement complémentaire aux autres devices. Cette tendance s’accroît au fil du temps, ainsi qu’en témoignent les évolutions constatées entre la première édition du baromètre (en octobre 2010) et la cinquième et dernière édition (en octobre 2012).

    Un sentiment de complémentarité qui s’intensifie notamment pour la télévision et le smartphone.
    -71% des Français jugent les tablettes complémentaires à la télévision (+11 points par rapport à la 1ère édition du baromètre en octobre 2010)
    -64% au smartphone (+15 points par rapport à octobre 2010)

    Un équipement aux fonctions hybrides

    Aux yeux des Français, la tablette se révèle un équipement hybride dans ses fonctions. Information, consommation de contenus multimédias, réseaux sociaux, démarches administratives et même commerce : pour l’ensemble de ces usages, une large majorité des Français fait part de son intérêt à les réaliser sur une tablette

    Si les CSP+ affichent un intérêt plus marqué pour l’ensemble des usages, ils se distinguent surtout pour l’achat de produits ou de services via la tablette (74% d‘intérêt, indice 113).
    Les 18-24 ans se démarquent quant à eux par leur prédilection pour la consultation d’un réseau social (73% d’intérêt, indice 120) et la consommation de contenus multimédias (78% d’intérêt, indice 109).

    D’après Pauline Lermigeaux, consultante chez iligo, « les évolutions constatées depuis la 1ère édition du baromètre en octobre 2010 prouvent que les tablettes ont su s’imposer dans l’univers technologique des Français. Une adoption qui s’inscrit dans une logique de multi-équipement et de multi-screening plutôt que de substitution et de cannibalisation entre devices. La tablette se positionne ainsi dans une véritable continuité et complémentarité d’usages, notamment avec la télévision et le smartphone ».

    Source article : usages et technologies de l’internet réunionais

  • Révélations sur les enseignements clés pour réformer l’éducation

    0801201350ec29b93bb85

    Cette étude mondiale, conduite par l’Economist Intelligence Unit (EIU), s’appuie sur un nouvel indicateur, l’Indice mondial des compétences cognitives et de la réussite scolaire, élaboré à partir des statistiques recueillies par les enquêtes internationales du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), du Timms (Trends in International Mathematics and Science Study) et du PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) et de statistiques nationales sur le taux de littératie et les taux de réussite scolaire et universitaire.

    La Finlande et la Corée arrivent en tête du nouvel indice. Hong Kong, le Japon et Singapour les suivent de près, sans surprise.
    Sur les quarante pays entrant dans la composition de l’Indice, les économies émergentes du Mexique, du Brésil et de l’Indonésie ferment la marche.

    Outre des enseignements sur les politiques d’éducation, The Learning Curve réunit des données chiffrées sur l’éducation et des données socio-économiques sur 50 pays dans une nouvelle base de données en libre accès, « The Learning Curve Data Bank » .

    Grâce à la Banque de données, chercheurs et pouvoirs publics disposeront d’un outil privilégié pour relier les caractéristiques des systèmes éducatifs et les performances des politiques d’éducation à des facteurs socio-économiques plus larges. Y figurent notamment les indicateurs suivants :
    – systèmes éducatifs : dépenses publiques consacrées à l’éducation, âge d’entrée à l’école, niveau de rémunération des enseignants et degré de liberté dans le choix de l’établissement d’enseignement.
    – Résultats des politiques d’éducation : taux de littératie et pourcentage de diplômés.
    – Données socio-économiques : taux de chômage, PIB, espérance de vie et population carcérale.

    Performance des politiques publiques
    La Finlande et la Corée du Sud s’imposent comme les incontestables « superpuissances de l’éducation » de l’Indice mondial des compétences cognitives et de la réussite scolaire. À bien des égards, on ne saurait imaginer deux systèmes plus différents : d’un côté, la Corée du Sud, avec son système souvent qualifié de rigide et sa culture des examens, qui impose aux élèves un rythme de travail effrené ; de l’autre, le système finlandais, beaucoup plus flexible et décontracté.
    Pourtant, à y regarder de plus près, on observe que les deux pays ont en commun de former des enseignants de grande qualité, de valoriser la responsabilisation individuelle et d’assortir leurs politiques d’éducation d’une forte dimension éthique.

    Les résultats sur les compétences cognitives, qui intègrent les résultats d’enquêtes internationales (PISA, TIMSS et PIRLS) sur les acquis et les compétences des élèves en mathématiques, lecture et sciences réalisées en classe de 4e et en CM1, sont sans surprise. Les cinq pays en tête du classement – la Finlande, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud et le Japon – enregistrent tous des résultats supérieurs d’un écart-type à la moyenne.

    Il en va différemment sur la dimension de la réussite scolaire, évaluée à partir du taux de littératie et du pourcentage de diplômés. La Corée du Sud arrive en tête, suivie par le Royaume-Uni, la Finlande, la Pologne et l’Irlande.

    • Les revenus comptent mais peut-être moins que la culture
    L’analyse proposée dans le rapport suggère que le niveau de soutien apporté à l’éducation dans la culture environnante est plus important que l’argent. S’il ne fait aucun doute que l’argent investit dans l’éducation porte des fruits, l’évolution des pratiques et des mentalités par rapport à l’éducation et l’ambition est tout aussi importante que les ressources financières, sinon plus, pour l’élévation du niveau scolaire.

    • Les bons enseignants sont essentiels et doivent être respectés et reconnus
    Rien ne remplacera jamais des enseignants de qualité. L’impact d’un bon enseignant ne se mesure pas seulement aux résultats scolaires. Il transparaît également dans certaines évolutions sociétales positives, comme un taux de grossesse plus bas chez les adolescentes et une tendance accrue à épargner pour la retraite. Pour avoir les meilleurs enseignants, il ne suffit pas de leur verser un bon salaire. Les pays qui enregistrent les meilleurs résultats sont ceux qui attirent les meilleurs talents, forment les enseignants tout au long de leur carrière et savent aussi leur laisser de la liberté.

    John Fallon, Chief Executive designate, Pearson, déclare :
    « L’éducation est un facteur de réussite individuelle et collective. Chacun doit avoir à cœur de la faire progresser mais trop souvent, ceux qui ont le pouvoir de changer les choses travaillent dans le noir. Avec The Learning Curve, Pearson veut apporter sa pierre à une meilleure compréhension de ce qui marche, et pourquoi (…).
    « Nous devons ouvrir la boîte noire des données sur l’éducation pour comprendre quels sont les facteurs qui influencent réellement la performance de l’apprentissage et apporter aux enseignants et aux pouvoirs publics des faits sur lesquels ils puissent s’appuyer dans leur travail ».

    Sir Michael Barber, Chief Education Advisor, Pearson, déclare :
    « The Learning Curve permettra des analyses beaucoup plus pointues de ce qui fonctionne en matière d’éducation. L’étude montre qu’il n’y a pas de recette miracle. Pour que les progrès soient au rendez-vous, l’ensemble du système éducatif requiert une attention sur le long terme, cohérente et ciblée (…).
    « Nous encourageons tous les gouvernements à prendre des mesures volontaristes pour collecter et partager davantage de données, afin que nous puissions, à l’échelle mondiale, réellement comprendre ce qui marche et apporter aux enseignants et aux établissements les outils dont ils ont besoin pour former les étudiants qui façonneront avec succès les économies et les sociétés de demain. Et nous mettons ces données à la disposition d’autres chercheurs et experts afin qu’eux aussi participent au débat ».

    Denis McCauley, Executive Editor, business research, Economist Intelligence Unit, déclare :
    « The Learning Curve fait œuvre novatrice en matière de collecte et d’analyse des données, mais il y a encore beaucoup à faire. Nous espérons que notre étude servira de catalyseur à d’autres projets impliquant universitaires, praticiens et décideurs publics, qui continueront à faire progresser notre compréhension de ce qui contribue à rendre les systèmes éducatifs plus performants et à améliorer le niveau d’éducation ».

    Enfin, Hélène Dennery, DG, Pearson International, France, déclare :
    « Cette étude met en évidence des aspects souvent peu évoqués en France. Pearson, et Pearson France tout particulièrement, espèrent que cette mise en lumière aidera nos responsables dans le domaine de l’éducation à faire progresser le niveau de connaissances et de compétences de nos enfants ».

    Plus d’infos :
    Base de données « The Learning Curve Data Bank » ici

  • Colloque scientifique Ludovia, appel à communications ouvert !

    Colloque scientifique Ludovia, appel à communications ouvert !

    0801201350ebe9bd75e41

    Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du «faire soi-même» (2008), «espace(s) et mémoire(s)» (2009), «interactivité / interactions» (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), nous proposons pour l’édition 2013 le thème :
    Imaginaire(s) du numérique

    L’apparition de l’ordinateur, puis le développement des technologies numériques se sont accompagnés de production de discours, d’images, de représentations et de visions contradictoires du futur. Cette production d’imaginaires, loin d’être un phénomène secondaire, apparaît aujourd’hui comme un aspect essentiel pour comprendre l’évolution technologique, tant dans les choix de conception que dans les modalités d’utilisation, ainsi que le note Patrice Flichy : «Dans la mesure où l’action technique, comme toute action humaine, ne peut pas exister sans prendre une forme symbolique, on ne peut ni concevoir, ni utiliser une technique sans se la représenter».(1)

    A la racine du changement technique se trouvent des utopies qui peuvent évoluer, après une phase d’expérimentation, en fantasmagories coupées du réel ou devenir des idéologies légitimantes ou mobilisatrices.

    Les affrontements d’imaginaires qui président aux processus techniques sont particulièrement marqués avec les technologies numériques car elles engagent tous les domaines de la vie sociale et finissent par toucher toutes les couches de la population.

    Ils s’expriment souvent avec une certaine radicalité marquée par une fracture entre pessimistes et optimistes. Parmi les premiers se situent nombre d’auteurs de science-fiction tel William Gibson qui, dans Neuromancian (1984), fonde la notion de cyberespace ou des penseurs comme Paul Virillo qui voit avec le numérique s’instaurer une dictature de la vitesse qui nous submerge. A l’inverse Pierre Lévy annonce une nouvelle ère faite d’intelligence collective ou encore Howard Rheingold voit dans les communautés virtuelles l’émergence d’un nouvel esprit coopératif.

    Au-delà de l’affrontement des projections utopiques se construisent des imaginaires collectifs partagés par des groupes qui peuvent devenir de plus en plus étendus comme c’est le cas pour des communautés fonctionnant sur Internet ou pour des usagers de dispositifs dominants. Quel regard peut-on porter sur ces imaginaires, leurs modalités de construction, de diffusion, de discussion ?

    Par ailleurs, la notion d’humanités numériques tend à faire état de nouvelles formes d’organisation de la connaissance, à donner à la réflexion sur le numérique une dimension sociétale et philosophique, généralement bienveillante. Mais les différents penseurs de la technique n’ont pas toujours tenu un discours aussi positif. Sur le plan théorique, peut-on articuler des réflexions sur le rôle sociétal, structurant, idéologique de la technique (Jacques Ellul) à des propositions théoriques plus récentes et plus positives (Milad Douheri, Michel Serres)? En somme, quelles sont les orientations théoriques de la réflexion sur le numérique, et quels imaginaires dessinent-elles ?

    Ludovia 2013 souhaite mobiliser les chercheurs dans une perspective pluridisciplinaire pour s’interroger sur cette production de discours et de représentations, en analyser les modalités de construction, évaluer leur force mobilisatrice, leur productivité symbolique (idéologie, mythologie, etc.), et jeter un regard critique sur leur prégnance dans l’approche des objets numériques.

    Les propositions pourront aborder notamment les thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :

    Les interfaces numériques en général : elles sont marquées par un discours sur la convivialité qui met en avant une proximité de plus en plus grande avec l’usager, avec son corps et son intimité, notamment avec les nouveaux terminaux mobiles et les nouvelles interfaces de jeux. Quelle est la réalité de cette convivialité ? Quelles en sont les conséquences, positives ou négatives ? Ne masque-t-elle pas des intrusions sous-jacentes ?

    Le monde éducatif : il voit s’affronter tenants du tout numérique et réfractaires. Pour les uns l’informatisation est la solution aux problèmes de l’école, permettant une meilleure autonomie de l’apprenant et des espaces nouveaux d’apprentissage. Pour les autres elle grignote le temps pédagogique en de vaines procédures, habitue les apprenants au zapping et diminue leur capacité de travail et de concentration. Qu’en est-il ? Quel bilan peut-on tirer des divers discours sur le numérique dans l’éducation : avancées ou utopies ? Y a-t-il aujourd’hui les propositions pédagogiques crédibles au sein desquelles le numérique prend une place importante ? Parmi les propositions du numérique quelles sont celles qui sont susceptibles d’enrichir le monde de l’enseignement ? Faut-il une éducation au numérique et quelle doit en être la forme ?

    Les jeux vidéo : défendus avec passion par leurs pratiquants ils sont aussi l’objet de discours critiques souvent virulents mettant en cause les contenus violents ou les risques d’addiction pour les jeunes générations. Quelle place ont pris les jeux vidéo dans l’imaginaire collectif, dans ses représentations médiatiques ? Au-delà des jeux vidéo, avec l’arrivée des serious games se développe aujourd’hui un discours sur la gamification. Les concepteurs d’applications et les marketeurs présentent aujourd’hui des formes de scénarisation basées sur la logique des jeux vidéo qui seraient une nouvelle façon de mobiliser les apprenants ou les consommateurs. Quelle est la validité de ces nouveaux imaginaires ?

    L’art numérique : il est le lieu privilégié de l’expression de tous les imaginaires technologiques contemporains, soit par des propositions anticipatrices, soit en dénonçant nos usages courants. Il aborde en particulier des thèmes sur notre devenir numérique comme le post- humain, la vie artificielle ou encore les nouvelles formes de présence. Comment les artistes mettent-ils en scène l’imaginaire du numérique ? Quelles sont les œuvres marquantes susceptibles d’éclairer notre présent et notre devenir numérique et quels en sont les enjeux ? Quelle est leur influence dans la construction des imaginaires ?

    Internet et les réseaux sociaux : l’idéal communautaire et participatif développé par Rheingold correspond-t-il à la réalité des pratiques ? Y a-t-il une égalité de tous sur Internet ? Internet favorise-t-il les processus démocratiques ?

    Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.

    Les modalités de soumission

    Les propositions doivent être transmises par courrier électronique avant le jeudi 7 mars 2013 à : ludovia2013@free.fr
    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail
    La proposition livrée en fichier attaché (titré au nom de l’auteur et Ludovia2013) au format rtf, doc ou odt, sera composée de 3 parties :
    – un résumé de la communication de 4000 signes maximum, espaces non compris,
    – une courte biographie du(des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes, une page maximum,
    – une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode appliquée, le terrain d’expérimentation et les références.

    Organisation de la sélection

    La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche correspondant à l’article, l’autre extérieur.
    Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de l’article et en donnera les critères. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en fonction des remarques des lecteurs.

    Modalités techniques

    L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées dans une feuille de style type.
    La taille de l’article sera comprise entre 25000 et 30000 signes espaces compris.
    Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format .doc, .rtf ou .odt, contenant le titre, le résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2, etc).

    Publication
    •  Les résumés des articles acceptés, notes biographique et de positionnement scientifique seront édités dans un document papier distribué aux auteurs lors du Colloque. Les auteurs seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax les Thermes dans le cadre d’une communication orale de 20 minutes.
    •  Les articles seront publiés par voie électronique après le Colloque dans l’espace de publication du site web de Culture numérique, espace destiné à devenir une base de connaissance de référence dans le domaine de la création et des usages des dispositifs numériques.
    •  Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du Colloque dans une revue scientifique sera envisagée.
    Calendrier (dates importantes)
    •  Date limite de soumission : jeudi 7 mars 2013.
    •  Notification d’acceptation des propositions : lundi 29 avril 2013.
    •  Remise des textes complets (30 000 signes maximum, espaces compris) : lundi 1er juillet 2013.
    •  Colloque : du lundi 26 au jeudi 29 août 2013.

    (1) Flichy Patrice, La place de l’imaginaire dans l’action technique – Le cas de l’internet, La Découverte, Réseaux, 2001/5 – n° 109, page 61.

    Plus d’infos :
    Pour de plus amples renseignements sur l’appel à communications, vous pouvez nous contacter par l’adresse de réception des communications : ludovia2013@free.fr
    Coordinateur de l’organisation scientifique : Michel Lavigne (Mcf Universités Toulouse 2 & 3).
    Présidents du Colloque Scientifique Ludovia 2013 : Jean-Pierre Jessel (Pr Université Toulouse 3) & Patrick Mpondo-Dicka (Mcf Toulouse 2).

    Les informations ultérieures concernant le Colloque, seront diffusées :
    – pour les aspects scientifiques sur le site : http://culture.numerique.free.fr/
    – et pour les aspects matériels (inscriptions, hébergement…) sur le site : www.ludovia.org/2013

    Le Colloque scientifique Ludovia est organisé par Culture numérique, association de chercheurs, dans le cadre de Ludovia, Université d’été du multimédia ludo-éducatif & pédagogique.

  • Le conseil général de Loir-et-Cher sensibilise les jeunes à l’utilisation d’internet

    Au programme de cette soirée animé par Damien Douani, entrepreneur, « serial blogueur, croyant et pratiquant numérique »: Comment accompagner les ados dans l’apprentissage de leur vie numérique? En quoi le web est incontournable pour leur avenir ? Comment les ados utilisent-ils internet ? Les réseaux sociaux menacent-ils la vie privée ?

    Trois expertes étaient invitées à débattre :

    – Adeline Champagnat, Commissaire de police, chef adjointe de l’office « cyber » de la direction centrale de la police judiciaire.
    – Pascale Garreau, Responsable d’Internet Sans Crainte, programme national de sensibilisation aux bons usages de l’Internet dans le cadre du programme européen Safer Internet.
    – Justine Atlan, Directrice de l’association E-enfance.

    Internet, le “far-web”?

    Beaucoup de parents, eux-mêmes perdus dans la masse d’informations écrites et visuelles du web, craignent que leurs enfants ne s’égarent ou ne fassent de mauvaises rencontres. Crainte légitime, selon Pascale Garreau, mais la toile n’est pas pour autant une zone de non-droit, ouverte à tous les débordements. Pour la responsable d’Internet sans crainte, il ne faut pas diaboliser, le web reflète la vie réelle « ce qui se déroule dans la vraie vie peut se passer sur le web».
    La frontière entre réel et virtuel est poreuse et les dangers sont bien souvent les mêmes sur l’écran et dans les rues.

    L’un des vrais dangers du web se niche en réalité là où on ne l’attend pas : l’accroissement du fossé culturel et social. Souvent perçu comme un outil égalitaire, Internet aurait tendance à creuser l’écart entre les jeunes. Outil formidable d’accès au savoir pour qui en maîtrise le langage et cherche à apprendre, terrain néfaste pour le jeune qui gravite autour de quelques sites pour se distraire.

    Apprendre à parler « web« 

    Derrière les intervenantes, les questions sms et les tweets fusent. Ados et adultes se prennent au jeu avec des tons et des formulations bien différents. Pascale Garreau insiste particulièrement sur la question du langage. Les parents doivent apprendre à parler ‘Web’, sinon comment pourraient-ils guider et accompagner leurs enfants ?
    Internet c’est un lexique, un état d’esprit, un continent, avec ses mots et ses codes. Il existe des lexiques simples à consulter… sur Internet, bien sûr !

    Image et temps…

    A la question « Est-il dangereux de publier ses photos sur internet et les réseaux sociaux ? », le commissaire Adeline Champagnat répond malicieusement :
    Continuez à mettre vos photos sur Facebook, ça aide la police. Bien plus que nos fichiers moins à jour !

    La question des photos publiées a occupé une bonne partie de la soirée. La plupart des internautes met en ligne ses photos sans se douter qu’à moins de faire une demande de retrait, celles-ci resteront à vie sur la toile.
    Comme l’explique Justine Atlan : les jeunes ont un rapport instantané à Internet et aux réseaux sociaux. Aussitôt fait, aussitôt publié… mais ce rapport à l’immédiat ne s’accorde pas toujours avec un réseau qui grave les informations dans la très longue durée.

    Le temps est un point central dans l’apprentissage d’Internet et de ses bonnes pratiques. Media chronophage par excellence, le Web nécessite une gestion du temps rigoureuse, sous peine de se laisser envahir… Cette gestion est un pas essentiel pour une utilisation mature et responsable d’Internet.
    Aux parents de responsabiliser leurs ados et de fixer de limites !

    Plus d’infos :
    Des outils pour accompagner les jeunes utilisateurs et répondre aux questions des parents
    – Net écoute : disponible gratuitement et de manière anonyme et confidentielle au numéro suivant : 0 800 200 000.Sur le site www.netecoute.fr, vous retrouvez des conseils et astuces pour parents et « enfants ».
    – Sur www.internetsanscrainte.fr, retrouvez des espaces adaptés à chacun (7 – 12 ans / 12 – 17 ans / enseignants / parents) pour donner aux jeunes la maîtrise de leur vie numérique.
    – Pour signaler des contenus ou comportements illicites sur internet, rendez-vous sur le site www.internet-signalement.gouv.fr .