Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Compte rendu d’usage des boîtiers de réponse

    Compte rendu d’usage des boîtiers de réponse

    201020114e9fd22697dddLes enseignants sont parfois sceptiques à la vue de ces systèmes de réponse, qu’ils considèrent dans un premier temps simplement comme des boîtiers d’évaluation type QCM. Une fois les boîtiers en main cependant, nombre d’entre eux s’aperçoivent rapidement qu’ils peuvent être la source de multiples utilisations, ne se réduisant pas à la simple évaluation-sanction.

    Les boîtiers eInstruction, Pulse, Spark ou CPS IR, sont utilisés de la maternelle au lycée dans des disciplines variées. Ces trois types de boîtiers robustes fonctionnent avec le logiciel Response, qui peut être utilisé seul ou avec un tableau numérique interactif (TNI), fixe ou mobile (Mobi), et le logiciel Workspace ou Powerpoint. Associé à un Mobi KWIK ou un MobiView, Response donne un retour instantané sur ce que les élèves répondent et permet de savoir sur quels points ils ont besoin d’aide.

    Les boîtiers de réponse constituent un moyen de capter les élèves.

    Les enseignants qui ont fait partie de ces expérimentations ont tous souligné que les élèves sont très motivés par l’utilisation des boîtiers, les systèmes de réponse ont un côté ludique. Les élèves en donnant leur opinion par le biais des boîtiers ont véritablement l’impression de participer à l’élaboration du cours. De plus, comme le dit un conseiller pédagogique de Haute-Marne, « tous les enfants participent, car le logiciel Response permet de savoir en temps réel s’ils ont répondu« . L’usage des systèmes de réponse aide l’enseignant à différencier sa pédagogie et à multiplier ses ressources.

    Une enseignante de CM1-CM2 a pu ainsi se rendre compte que même les élèves en difficulté n’ont pas peur de répondre car ils ne sont pas confrontés à l’angoisse de l’écrit. C’est peut-être aussi dû à une émulation du groupe. En effet, une autre enseignante de CM1 précise à son tour que ses élèves, après avoir vu les diagrammes de présentation des résultats, cherchent à améliorer leurs résultats pour améliorer les résultats du groupe. Une autre encore a pu constater que les résultats de ses CM1 en grammaire ne s’améliorent pas directement par l’utilisation des boîtiers, mais que l’analyse et la correction se font plus rapidement. Les élèves acquièrent des automatismes.

    Tous insistent sur le fait que les boîtiers diminuent la stigmatisation de l’erreur. Une erreur faite n’est plus un instant où l’on est montré du doigt mais l’occasion pour la classe de rechercher et d’expliquer la cause de cette erreur. L’appréhension de l’erreur est du coup moins grande.

    Certains boîtiers de réponse permettent aux élèves d’écrire des mots.

    Dans une école du Maine et Loire, les élèves de CM1 lors d’une séance sur le cinéma tapent sur leurs boîtiers les mots qui leur viennent à l’esprit en rapport avec le cinéma. Cette activité leur permet ensuite de travailler sur le vocabulaire et les champs lexicaux et sémantiques.

    Les boîtiers sont souvent utilisés en fin de séance, pour vérifier en quelques questions que tous les élèves ont bien saisi la leçon et pour permettre d’identifier les élèves qui sont en difficulté.

    Des élèves CM1-CM2 expliquent qu’ils apprécient l’immédiateté des résultats pour s’auto-évaluer. C’est aussi l’avis d’élèves de 1ère L en Sciences-Physiques car cela leur permet d’évaluer objectivement l’état de leurs connaissances avant le jour J.

    Quant aux enseignants, cette utilisation des systèmes de réponse leur donne la possibilité de réagir plus vite, d’adapter leurs propos en fonction de ce qu’ont compris les élèves et de reprendre ce qui ne va pas, et de faire participer tout le monde, même les élèves les plus timides, qui n’auraient pas levé le doigt pour dire qu’ils n’ont pas tout à fait saisi un point de la leçon.

    Les boîtiers sont aussi utilisés dans le cadre d’évaluations diagnostiques.

    Un enseignant en technologie au collège indique en effet que ce type d’évaluation lui permet de savoir ce que connaissent ses élèves avant de commencer un sujet ou de savoir ce qu’ils ont retenu d’un cours sur l’autre. D’autre part, les élèves qui savent qu’ils vont être interrogés à chaque cours se montrent plus motivés pour apprendre leur leçon même si les résultats de ces questionnaires n’entrent pas dans leur moyenne.
    Cette utilisation est partagée par une enseignante de sciences physiques dans un lycée du Vaucluse. Elle interroge ses élèves avec les boîtiers pour connaître l’état de leurs connaissances et adapte son cours au plus près de leurs besoins.

    De plus, certains enseignants se servent des boîtiers pour faire travailler leurs élèves par petits groupes afin qu’ils discutent de leur réponse avant de l’envoyer.

    Les boîtiers de réponse peuvent en effet requérir et favoriser le travail collaboratif :

    lors de la Finale du concours « Que savez-vous de l’Europe ? » organisée le 23 mai dernier dans l’Académie de Rouen, pour les écoles, collèges et lycées, chaque groupe de 5 élèves possédait un boîtier et les enfants devaient se concerter avant d’envoyer leur réponse.

    Ainsi petit à petit en France, les boitiers de réponse entrent dans les classes. Même s’ils restent encore peu répandus pour le moment, les perspectives qu’ils offrent sont suffisamment intéressantes pour qu’il soit utile de se pencher sur les avantages qu’ils peuvent offrir à une classe aujourd’hui.

    Plus d’infos sur les boîtiers de réponse eInstruction : www.einstruction.fr

  • Un jeu vidéo développé par des étudiants bientôt sur le marché

    Hilomi, l’héroïne du jeu, est passée maître dans l’art de manier les éléments naturels : elle transforme la terre pour créer des ponts, guide le vent pour déplacer des objets, comble de pluie les fossés pour les traverser et fait jaillir le feu pour faire bouillir de l’eau.

    Ce pouvoir lui sera bien utile pour passer les épreuves qui l’attendent dans les nombreux niveaux de ce puzzle game mobile au gameplay simple et terriblement addictif.

    Ce jeu a remporté :
    la Médaille d’argent Finale Internationale Imagine Cup 2011 catégorie Game Design Mobile
    la Médaille d’argent Finale France Imagine Cup 2011 catégorie Game Design Mobile
    le Prix du public Jeuxvideo.fr Finale France Imagine Cup 2011

     A propos d’Epitech:

    Epitech transforme une passion pour l’informatique en une expertise qui débouche sur des emplois à fort potentiel comparable à celui de toutes les Grandes Ecoles (100% des élèves en entreprise à la fin de leurs études). Cette formation recherchée par les entreprises repose sur un modèle novateur qui met l’accent sur trois qualités de plus en plus exigées : l’adaptabilité, l’auto-progression, le sens du projet. L’école est présente dans 12 villes de France.

  • Expérimentation du manuel numérique en Région Auvergne

    Expérimentation du manuel numérique en Région Auvergne

    lyceebrugieremanuelnumerique17101132Rencontre avec M. Le Proviseur Adjoint Didier Delville et des membres de la Délégation académique aux TICE (DATICE), Mme Jeanine Closset, CTICE adjoint et M. Peter Steck, professeur d’allemand à l’IUFM chargé de mission pour les usages pédagogiques du numérique à la DATICE, présents pour assurer l’accompagnement pédagogique du projet ; le Rectorat étant partenaire de la Région pour cette opération.

    L’expérimentation concerne 12 établissements de la Région Auvergne (lycées d’enseignement général, lycées professionnels, technologiques et agricoles), 825 élèves de classe de seconde et première et 48 enseignants.

    Le lycée Ambroise Brugière compte 1068 élèves dont 75 sportifs de bon et haut niveau (pôle espoir judo mixte, pôle espoir handball filles, pôle France lutte garçons et l’ASM rugby, football et basket).  Cette population de sportifs a un emploi du temps assez morcelé entre les heures d’entraînement, les séjours à l’étranger… et pour la plupart, ils sont internes. «Ces jeunes gens sont souvent là sur une période allant de vacances à vacances», nous confie Didier Delville.  «Ils ont des périodes d’entraînement qui sont prises sur les heures de cours donc ils loupent certains cours».

    C’est donc pour les «aider» à suivre leur cours quasi normalement et bénéficier d’un accès aux ressources numériques quel que soit leur lieu d’entrainement que le lycée a choisi de tester les manuels numériques avec eux.
    Comme ils ne sont pas tous dans la même classe, les élèves de leur classe bénéficient eux aussi de l’expérimentation.

    Mise en place de l’expérimentation

    Quatre matières vont êtres dispensés avec les manuels numériques : l’espagnol, les mathématiques, les sciences économiques et sociales et la physique chimie. Le matériel est fourni par la Région. Le lycée Ambroise Brugière a choisi des netbooks (54), mais le choix du matériel était libre (tablettes, ordinateurs portables,…).

    Trois vidéoprojecteurs interactifs sont également fournis pour ce lycée qui comporte déjà beaucoup d’équipements, de par son utilisation permanente de l’ENT (cahier de textes, appel des élèves, notations, actualités, ressources en ligne…) : chaque salle est équipée d’un ordinateur et le lycée possède 15 vidéoprojecteurs à focale courte émulation TBI… et surtout, les enseignants sont déjà familiarisés avec l’outil numérique et ont bénéficié de formations.

    Pour cette expérimentation, ils ont choisi les manuels numériques avec lesquels ils veulent travailler.
    Enfin, pour améliorer le réseau, la Région va connecter l’établissement à la fibre optique.
    C’est donc dans un «e-environnement» que l’expérimentation se met en place.

    Fonctionnement au quotidien

    Didier Delville nous explique : «Les netbooks vont être réservés au prêt. Un prêt de jour dans deux salles d’étude qui seront à la disposition des trois classes de seconde retenues pour le projet, dans lesquelles les élèves pourront compléter leur cours pendant les heures d’étude. Un prêt du soir pour les sportifs qui sont internes et qui pourront utiliser les netbooks dans des salles équipées d’internet à l’internat et enfin un prêt de week-end pour les sportifs de bon niveau. Enfin, comme les netbooks seront disposés sur trois chariots, l’utilisation pourra se faire en classe selon les besoins des enseignants». De plus,  Les professeurs participant au projet sont affectés dans des salles déjà équipées d’un vidéoprojecteur interactif.

    Les objectifs recherchés dans l’utilisation du manuel numérique

    •    Accéder aux manuels numériques dans la classe, pour une meilleure animation et interactivité du cours.
    «Comment est ce que je peux impliquer davantage l’élève dans le travail en classe»,  est un des objectifs comme nous l’indique Peter Steck.

    •    Accéder aux manuels numériques dans l’établissement et à l’internet pour un travail hors du temps «obligatoire»
    «Etudier comment organiser le travail hors de la classe. Nous allons regarder comment nous allons pouvoir utiliser ces ressources pour améliorer le travail personnel», ajoute Peter Steck

    •    Accéder aux manuels numériques dans les locaux annexes du lieu d’entraînement des sportifs
    «Le samedi par exemple, deux assistants d’éducation de l’ASM les récupèrent et ils peuvent travailler sur leur netbook dans une salle mise à disposition, sur la plage horaire qu’ils auront définie au préalable avec le conseiller d’éducation du lycée ; l’internat du lycée étant fermé le samedi, la prise en charge de ces élèves est réalisée par des éducateurs de l’ASM», nous explique Didier Delville.

    •    Prise de contact possible à tout moment et à distance avec le professeur.
    «L’élève peut récupérer une leçon qui aura été faite en classe et il pourra poser des questions à son enseignant via l’ENT. On peut tout à fait imaginer l’élève qui va faire un exercice du manuel numérique et qui pourra l’envoyer à l’enseignant via l’ENT. Un échange peut facilement s’établir, à distance (…)», déclare Didier Delville.

    «L’enseignement à distance demande une ergonomie pédagogique différente et le manuel numérique va peut être s’avérer plus adapté», ajoute Peter Steck.

    Enfin, le manuel numérique devrait favoriser le travail collaboratif ; travail facilité par le fait que tous les lycées qui font partie de l’expérimentation ont le même ENT.
    «Ce qui devrait ressortir aussi de cette expérimentation, c’est que les professeurs vont pouvoir faire des commentaires sur ce qui marche ou pas, des propositions d’évolution dont ils vont pouvoir faire bénéficier tout le monde», confie Peter Steck et il ajoute «des groupes collaboratifs inter-établissements par discipline ont déjà été créés sur l’ENT».

    Au delà des objectifs élèves-enseignants, Jeanine Closset nous explique que l’expérimentation va être suivie de près par tous les corps d’inspection, les inspecteurs pédagogiques, «pour voir ce que sera l’apport du manuel numérique dans les différentes matières».

    Le but de l’expérimentation est bien de juger de l’utilité et des apports du manuel numérique mais pas seulement. «La Région Auvergne a voulu expérimenter le manuel numérique mais aussi le matériel lié au manuel ; plusieurs types de matériel sont testés (netbooks, tablettes, ordinateurs portables) , afin de tirer des conclusions sur le matériel le plus adapté au manuel numérique», nous explique Jeanine Closset.

    Une expérimentation «manuels numériques» en marche pour que «le jeune devienne acteur de sa formation».

    Rendez-vous dans quelques semaines sur Ludovia magazine pour un retour d’usages…

  • L’Académie de Montpellier équipe ses écoles en visioconférence

    Des premières expériences de conférence par internet s’étaient appuyées sur des outils de messagerie instantanée. Une pratique de la visioconférence sur RNIS avait aussi eu cours au milieu des années 1990 pour le téléenseignement des langues rares dans les collèges en zone rurale.

    Enjeu : Décloisonner les sites et les services

    Cependant les coûts des lignes louées et les problèmes de connectivité ont conduit à l’arrêt de l’usage de la vidéoconférence même si le besoin et l’intérêt pour une technologie de téléenseignement sont demeurés intacts.

    Dix ans plus tard, l’usage d’Internet s’est démocratisé. «Aujourd’hui, nos établissements sont tous équipés d’internet haut débit, et nous souhaitions capitaliser ces raccordements, en installant un outil professionnel de visioconférence sur IP, disponible pour tous et sanssurcoût d’exploitation», souligne Frédéric Woillet, Conseiller TICE adjoint au Rectorat de Montpellier.

    Pour le Rectorat, le champ d’application de la vidéoconférence était triple. Elle a d’abord permis le décloisonnement de la communication entre les différentes institutions travaillant en étroite collaboration comme le Rectorat, le Ministère ou les inspectionsacadémiques.
    Puis la formation initiale et continue des enseignants au service des élèves a également profité de cette technologie.
    Enfin, elle permet d’élargir le champ pédagogique, notamment dans l’apprentissage des langues étrangères ou la scolarisation distante d’enfants handicapés ou de sportifs de haut niveau.

    Solution : Interopérabilité, accessibilité et simplicité

    Lors du choix de la solution technique adéquate, le Rectorat de Montpellier avait en tête 3 principes clés auxquels il ne voulait pas déroger :

    Intéropérabilité

    Comme plusieurs écoles et lycées entraient en jeu dans les différents projets de visioconférence mis en place par le Rectorat, l’interopérabilité était essentielle. Si certaines sociétés ont une logique propriétaire, LifeSize met tout en œuvre pourdémocratiser la vidéo. Grâce à l’interopérabilité de ses solutions, LifeSize permet aux utilisateurs de bénéficier d’une vaste gamme de services de communication au sein d’une même interface. Le Rectorat pouvait ainsi combiner des systèmes de visioconférence provenant de différents constructeurs et implémenter dessolutions dans des lieux retirés.

    Architecture non luxueuse

    L’introduction des premiers matériels en haute définition a démarré en 2008. La qualité audio, la finesse des détails de l’image renforcent la sensation de présence del’interlocuteur pour des projets comme l’apprentissage des langues ou la scolarisation distante. La résolution élevée améliore aussi la transmissiond’images. Pour LifeSize, la technologie doit permettre une interaction aussi naturelle et réaliste que possible et éliminer les distances.

    Pour autant, l’adoption de la visioconférence doit d’abord s’appuyer sur un besoin pédagogique et non économique. Chaque école de la région peut ainsi prétendre à un tel systèmesans devoir débourser un euro. L’architecture mise en place se veut égalitaire, pour permettre au plus grand nombre de profiter des avancées en matière de technologie.

    Responsabilité des acteurs

    Si la mission académique aux TICE permet la mise en place du système de  vidéoconférence, il est indispensable que chaque acteur soit autonome dans la gestion de son propre matériel. Des plans d’accompagnement et des modules de formation pour les professeurs de langues étrangères sont organisés.

    Les premiers enseignants à utiliser la vidéoconférence partageaient une certaine appétence pour les nouvelles technologies. Cependant, la facilité d’utilisation de la solution choisie a été un critère majeur dans le choix de LifeSize. La simplicité du système a rassuré les utilisateurs, enfants et professeurs.

    L’une des solutions choisie, LifeSize Express 220, est un système amélioré de visioconférence HD complet, idéal pour les petits groupes comme des classes. Même si la bande passante est faible, les interactions demeurent naturelles et réalistes et le partage des données conserve sa clarté et netteté.

    Par sa prise en charge des doubles écrans haute définition, caméra HD, ainsi que des options de téléphone et de microphone, LifeSize Express 220 offre la flexibilité recherchée par le Rectorat. Plus haute résolution disponible sur le marché, les mouvements sont traités de manière optimale avec une latence réduite de moitié.

    Résultats : Apprentissage et économies

    Les résultats sont des plus probants. Charles, enfant handicapé, n’avait jamais pu être scolarisé. Grâce à un système de visioconférence installé entre le domicile des parents et l’école, le petit Charles a enfin eu accès à l’école de la classe de CE1 à la 6ème. En plus de sa scolarisation, sa présence a été complètement normalisée et il s’est intégré à la classe. Frédéric Woillet, Conseiller TICE adjoint, explique : «La vidéoconférence a changé la vie de cet enfant. Elle devait créer une fenêtre en lui donnantaccès à l’éducation, elle lui a finalement  ouvert une porte».

    Enfin, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans l’Académie de Montpellier, c’est plus de 400 000 kms et 6000 heures de déplacements économisés, une empreinte carbone réduite de 3000 tonnes de CO2 non rejetés soit environ 1 million d’euros d’économie pour l’année scolaire 2010-2011.

    «Notre rôle en tant que constructeur, c’est de proposer une technologie fiable et d’excellente qualité permettant au corps professoral de travailler son projet pédagogique grâce à nos produits. La possibilité de retravailler sur ce qui s’est dit pendant l’appel vidéo ou proposer un codec très simple à brancher fonctionnant sur réseau ADSL  sont des demandes quotidiennes du monde de l’Education. La vidéo peut aujourd’hui changer radicalement le mode de vie des ses utilisateurs comme illustré par le Rectorat de Montpellier», explique Fabrice Emonnet, Directeur commercial France et Maghreb chez LifeSize.

  • Amazon et sa tablette Kindle

    «Nos clients français sont passionnés par les livres et la lecture. Nous sommes convaincus qu’ils vont adorer lire sur Kindle, tout comme aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Allemagne. Nous sommes enthousiastes à l’idée de proposer le premier Kindle en langue française et d’ouvrir ainsi les portes de la nouvelle boutique Kindle aux millions d’utilisateurs d’Amazon.fr» déclare Greg Greeley, vice-président d’Amazon, European Retail Amazon EU Sarl.

    «Le Kindle est déjà la liseuse la plus vendue au monde. Les lecteurs retrouveront dans cette nouvelle version tout ce qu’ils aiment : la technologie de l’encre numérique, qui permet une lecture sans reflet même en plein soleil, la magie de pouvoir télécharger une œuvre en moins de 60 secondes, et cette capacité de Kindle à disparaitre pour permettre aux lecteurs de se laisser totalement emporter par les mots de l’auteur. Mieux encore, ce tout nouveau Kindle est le plus petit, le plus léger, le plus rapide et le plus abordable Kindle jamais conçu»!

    La boutique Kindle française propose un très vaste choix d’ouvrages, dans de nombreuses catégories, dont les best-sellers de grands auteurs comme Katherine Pancol, Delphine de Vigan, Harlan Coben, Stéphane Hessel, Haruki Murakami, Françoise Bourdin ou encore Michel Houellebecq.

    La boutique Kindle offre également le plus grand choix de bandes dessinées téléchargeables telles que la série Largo Winch de Francq et Van Hamme, Julia et Roem de Bilal, ou encore Walking Dead de Adlard et Kirkman.

    La boutique Kindle permet également aux lecteurs français un accès à tous les plus grands journaux français, tels que Le Monde, Les Echos, Le Figaro, Libération, et Aujourd’hui en France/Le Parisien, proposés au numéro ou en abonnement. Enfin, les auteurs indépendants pourront publier directement leurs textes sur la boutique Kindle d’Amazon.fr via la plateforme de publication directe d’Amazon.

    Les livres achetés sur Kindle peuvent être lus, suivant le principe du «acheté une fois, lu partout» grâce aux applications Kindle gratuites disponibles pour les appareils les plus populaires, incluant iPad, iPod touch, iPhone, les ordinateurs PC et Mac ou encore les appareils sous Android. La technologie Whispersync d’Amazon synchronise la lecture entre différents terminaux vous permettant d’arrêter la lecture sur un appareil et de la reprendre sur un autre exactement là où vous l’aviez interrompue.

    Enfin, grâce au service d’archivage de Kindle, tous les livres achetés sur la boutique Kindle, et toutes vos notes ou annotations sont sauvegardés automatiquement en ligne dans une bibliothèque personnalisée Kindle sur Amazon.fr et peuvent être re-téléchargés gratuitement, à tout moment.

    Plus d’infos : Pour découvrir la boutique Kindle française, acheter des livres électroniques et en savoir plus sur le tout nouveau Kindle avec navigation en français, rendez-vous sur www.amazon.fr/kindle.

  • Compte-rendu d’usages de Tableaux interactifs mobiles

    Compte-rendu d’usages de Tableaux interactifs mobiles

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    À la découverte des Mobi

    Les Mobi sont des tableaux interactifs mobiles développés par eInstruction.
    Ils peuvent se substituer à un tableau interactif fixe ou être utilisés de manière complémentaire.

    En effet, comme le précise un enseignant de lycée de la région rouennaise, « le Mobi peut totalement remplacer le TNI en cours ou lors de formations. Il ne demande pas de salle avec un équipement particulier et peut s’utiliser avec n’importe quel vidéoprojecteur pour faire une présentation ou un cours interactifs« .

    Pour stimuler la concentration des élèves, les aider à mieux comprendre et à réussir, le professeur peut leur distribuer jusqu’à 9 Mobi Learner en même temps. Le Mobi leur offre la possibilité d’agir directement sur le cours, à plusieurs ou en groupe, chacun leur tour ou en même temps depuis leur place.

    Le Mobi, comme le soulignent plusieurs enseignants, permet de travailler sur tout type de contenu. Il peut notamment être utilisé lors de TP : il permet de faire le cours, d’annoter les différents documents obtenus lors de la réalisation des expériences (photos, vidéos…)…

    Les apports des Mobi

    Plusieurs points ressortent de ces exemples d’utilisation.

    • Un des premiers éléments qui ressort concerne la mobilité, bien entendu. Le Mobi permet de se déplacer dans la classe et d’aller voir ce que font les élèves. Il permet un accès au tableau à distance.

    Un enseignant d’Arts Plastiques en collège raconte que quand ses élèves dessinaient, il allait les voir chacun leur tour avec un calepin et faisait des croquis pour leur montrer et leur expliquer certains points. Désormais, avec le Mobi, les croquis profitent à toute la classe. C’est en effet la possibilité de se mouvoir qui est mise en avant, comme le reprend un enseignant de CM1-CM2, le fait de pouvoir aller voir chaque élève, au lieu de rester au tableau.

    • Du côté des élèves, c’est à la fois le travail collaboratif et la participation qui ont été cités. Une enseignante de CM1 indique que cela socialise les élèves en leur apprenant à travailler les uns avec les autres. De plus, ils participent davantage, font plus d’activités.

    Par ailleurs, la possibilité d’avoir plusieurs utilisateurs en même temps introduit une notion de travail individualisé.
    Pour cette enseignante de CM1, l’utilisation des Mobi facilite la mise en place d’une organisation différenciée, d’activités simultanées et favorise la concentration. Elle a également observé dans sa classe que les élèves prennent plus d’initiatives dans les processus d’apprentissage. Ils apprennent à organiser leur travail, ils gagnent en autonomie.

    • En terme de pédagogie, concernant le traitement de l’information, les élèves accèdent plus facilement aux informations et apprennent à les catégoriser.

    De plus, les Mobi permettent de traiter rapidement les erreurs et de les expliquer.

    • De plus, d’un point de vue purement économique, cette gamme de tableau interactif mobile permet de tirer avantage de configurations de classe déjà existantes, disposant notamment déjà d’un vidéoprojecteur. Le Mobi permet également d’accéder aux mêmes fonctionnalités qu’un tableau numérique fixe, à moindre coût.

    Plus d’infos : www.einstruction.fr

  • Le web 2.0 pour aider les étudiants à comprendre les enjeux de leur formation

    Le web 2.0 pour aider les étudiants à comprendre les enjeux de leur formation

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    Le marché professionnel de l’ostéopathie est en danger : en 2012, plus de 3 000 étudiants vont devoir faire leur preuve au côté des 7 000 ostéopathes déjà actifs, soit une augmentation de 43% de professionnels ! Les raisons de ce constat, un trop plein d’écoles en ostéopathie (70% des écoles au niveau mondial sont en France) qui promettent des salaires faramineux à des étudiants souvent trop peu ou mal informés.

    C’est pourquoi l’UFOF a souhaité conquérir le web 2.0 pour sensibiliser les étudiants aux enjeux de leur profession, leur fournir une nouvelle source d’information sur l’ostéopathie et rassembler la communauté d’«Étudiants en Ostéopathie».

    « Étudiants en Ostéopathie » est une plateforme reposant sur les médias sociaux :

    – Avec pour élément central le blog communautaire Étudiants en Ostéopathie ; outre des informations rédigées par l’équipe du blog, les étudiants et professionnels ostéopathes pourront eux-mêmes proposer leurs articles et créer leur propre blog,
    -Soutenu par une présence sur les principaux réseaux sociaux – page Facebook, compte Twitter et chaîne YouTube.

    Par ce dispositif web, l’UFOF souhaite fournir aux étudiants tous les outils nécessaires à l’animation et au développement de leur communauté.

    Pour accompagner le lancement de ce dispositif web, l’UFOF a souhaité valoriser son message au travers d’une série-animée sous forme de bande-annonce, visible sur les plateformes d’hébergement vidéo. L’histoire : trois amis qui, suite à une rencontre mystérieuse (avec A.T Still, fondateur de l’ostéopathie en guest star), voient leurs mains dotées de pouvoir et s’en vont combattre l’injustice.

    Une métaphore de l’étudiant en ostéopathie qui apprend à guérir seulement par le toucher pour intégrer un jour la ligue des «professionnels ostéopathes». La comparaison va plus loin, tout comme Batman ou Spiderman qui cherchent à se faire accepter par la société, ces jeunes étudiants vont également devoir se battre pour la reconnaissance et le respect de leur métier.

    Dès lors l’ambition d’Étudiants en Ostéopathie est grande : fédérer une communauté d’étudiants et de professionnels afin de faire entendre encore plus fort leur voix et leurs revendications sur le devenir de leur profession d’ostéopathe.

    Plus d’infos :
    Le blog Étudiants en Ostéopathie : www.osteo-etudiants.fr
    La page Facebook Étudiants en Ostéopathie : www.facebook.com/osteoetudiants
    Le compte Twitter Étudiants en Ostéo : www.twitter.com/osteoetudiants

     

  • Le Web 2.0, pratique pour l’enseignement des langues

    Le Web 2.0, pratique pour l’enseignement des langues

    051020114e8c72c6b3948Et ce, car il ne nécessite pas «trop» de matériel et il est simple d’utilisation pour tout le monde. C’est en tout cas ce que croit Emilie Fournier, professeur d’anglais au lycée Montchapet de Dijon, grande utilisatrice du web 2.0, que nous avons interviewé.

    Ludovia Magazine : comment se concrétise l’utilisation du web 2.0 dans vos classes (1ère, Terminale et BTS) ?
    Emilie Fournier : J’ai créé un blog  qui s’appelle  «a Piece of Cake» car quand on dit que quelque chose est «a piece of cake», c’est que «c’est facile comme bonjour», donc l’anglais c’est facile !

    Bon résumé de cette jeune enseignante qui a souhaité d’entrée de jeu «dédramatiser» l’apprentissage des langues, souvent vu comme quelque chose d’insurmontable par les Français.

    LM : D’où vous est venue l’idée de créer un blog pour faire travailler l’anglais à vos élèves ?
    EF : C’est lors d’un master en didactique des langues vivantes étrangères et TICE  qu’un formateur m’en avait parlé. J’ai aussi eu la chance de travailler en tant que professeur de français dans un établissement  étranger (via le programme Jules Verne qui vise à la mobilité des professeurs en Europe).
    Mon expérience au  lycée Lysander High School, en  Grande Bretagne, m’a aidé à comprendre l’intérêt de cet outil car le lycée avait une plateforme éducative que toute la communauté éducative appréciait. J’utilise le blog depuis 4 ans pour environ 150 élèves mais tout le monde peut y avoir accès sur internet.

    LM : En quoi consiste ce blog ?
    EF : Je dépose sur le blog articles, documents, vidéos par niveau de classe ; j’utilise des documents libres de droit telles que les vidéos sur Youtube et dailymotion qui ne posent pas de problème de copyright. Les élèves peuvent ensuite se perfectionner quand ils le souhaitent (à la maison ou pendant les vacances). Chaque année, je vide les dossiers par classe pour les rendre vierges et je complète au fur et à mesure de l’année mais je laisse à disposition d’autres dossiers pour les révisions.

    LM : Quelles compétences cela développe t-il pour les élèves ?
    EF : la compréhension écrite et orale : lire des articles et écouter des documents audio (conversation téléphonique, enregistrements radio, vidéos) qui sont authentiques. D’autant que ce sont des sources fiables qui ont été vérifiées et approuvées par l’enseignant. Il n’y a pas de perte de temps pour l’élève à chercher des informations sur internet.

    LM : Le blog prévoit il également une forme d’évaluation des compétences ?
    EF : En effet, la mise en ligne d’une ressource s’accompagne d’un travail de vocabulaire, grammaire… sous forme de QCM par exemple. L’élève peut donc vérifier si il a compris le texte ou la vidéo qu’il vient de lire ou d’écouter. Il peut s’auto-évaluer ! Cette partie du blog est encore en construction mais j’espère parvenir à créer de nombreux supports assez vite.

    Une méthode plus dynamique, plus riche pour apprendre les langues… qu’en pensent les élèves ?

    LM : Est ce que vous pouvez en déduire une meilleure motivation de vos élèves à apprendre l’anglais ?
    EF : Les TICE rendent la langue étrangère plus «vivante» à leurs yeux. D’autant que l’activité du blog permet une implication de l’élève.

    Emilie nous explique qu’elle met à disposition des élèves une «webquest» en ligne (recherche sur internet d’informations précises sur un sujet, le tout guidé).

    Avec cette méthode, l’élève est acteur.

    « En classe de BTS notamment, je  traite de moins en moins un sujet sans que les élèves aient eux même cherché de l’information sur ce sujet (comme en situation réelle de la vie quotidienne).
    La démarche est heuristique, c’est eux qui font la découverte du thème abordé pour ensuite creuser dans les détails en cours, de façon quelquefois plus traditionnelle
    « .

    LM : Quels sont les «+» pour un élève de travailler sur un blog ?
    EF : Outre les compétences que nous avons déjà évoqué, Il y a la  possibilité de mettre en ligne des supports différents selon les niveaux des élèves ; par exemple, on peut penser à une «webquest» en pédagogie différenciée, qui aide les plus faibles. Les élèves travaillent à leur rythme et selon leurs facilités alors que dans un cours traditionnel la pédagogie différenciée est plus difficile à mettre en place.

    Un blog bien alimenté et vivant, les clés de la réussite de cet outil. Mais combien de temps faut-il pour y parvenir ?

    LM : La création d’un blog demande quand même un gros travail de préparation en amont pour l’enseignant ?
    EF : C’est en effet assez chronophage de mettre des documents sur le blog mais cela permet de le faire vivre et on peut garder les infos et liens glanés au fil des années ; donc à long terme, on gagne du temps car les ressources pour les élèves sont toutes répertoriées.
    Et c’est tellement pratique d’arriver le matin et cliquer sur notre blog dans nos favoris et d’avoir tous les documents sous le coude !

    LM : Justement, ce temps de «démarrage» risque de provoquer quelques réticences de la part de certains enseignants. Qu’en pensez-vous ?
    EF : il faut savoir s’adapter aux changements car les élèves le font très vite, eux, et nous devons suivre et même anticiper les tendances.
    Le web pédagogique m’a aidé à créer mon blog ;  de plus, il propose un forum pour les profs qui veulent échanger sur les problèmes techniques ou sur leur pratique. Je n’aurais jamais conçu un site moi-même, je n’ai pas les compétences !

    LM : Travailler sur un blog nécessite d’avoir un minimum de matériel, en classe et à la maison. L’équipement n’est pas toujours suffisant dans les établissements et dans les familles. Quel est votre point de vue sur la question.
    EF : J’ai la chance de travailler dans un établissement bien équipé (établissement pilote pour les TICE) donc je peux travailler dans de bonnes conditions.
    Il est vrai que tous les élèves ne possèdent pas le matériel nécessaire mais ils ont la possibilité de l’utiliser au lycée (des ordinateurs sont mis à leur disposition) et par ce biais ils se servent souvent de la plateforme numérique en ligne du lycée qui est indispensable elle aussi.

    En conclusion sur la notion de «partage» qui fait tout l’intérêt du web 2.0, on note des atouts incontestables pour l’apprentissage des langues :

    •    Pour un élève en difficultés : possibilité de revoir un document vidéo étudié en cours si il a besoin de le réentendre plus de fois que ses camarades.
    •    Pour un élève absent : possibilité de regarder en ligne le document étudié en classe.
    •    Pour tous : possibilité de revoir les documents étudiés en cours  avant d’apprendre sa leçon, pour éclaircir un doute ou revoir un détail.
    •    Possibilité de contacter le professeur par le biais du blog, «partie commentaires».
    •    Ou de laisser des commentaires à propos des documents, des questions, ou des suggestions…  le professeur les publie ensuite.

    En bref, c’est un travail d’équipe qui a l’air de bien fonctionner pour Emilie Fournier qui, très modeste, ne parle qu’un «début» quant à l’usage des TICE dans son enseignement. Début très prometteur dirons-nous…

    Plus d’infos :
    Blog d’Emilie Fournier : lewebpedagogique.com/emilie8
    Le web pédagogique : lewebpedagogique.com
    Lycée de Montchapet de Dijon :  lyc21-montchapet.ac-dijon.fr

  • Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

    Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

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    Développée par le pôle numérique de l’académie de Créteil, cette collection originale, en accès libre et gratuit, est destinée à la formation des enseignants et au développement de la culture numérique dans l’éducation.

    «Cette collection est l’outil essentiel pour la formation des enseignants aux TICE. Mais elle doit être évolutive et s’adapter mieux encore à leurs attentes et besoins», déclare François Villemonteix, directeur de la collection.

    «Nous avons formulé une hypothèse d’efficience, nous en attendons la confirmation par cette enquête. Nous souhaitons également des retours sur la pertinence de sa forme et de son accessibilité.
    La mise à l’épreuve des faits et de l’opinion nous paraît essentielle pour évoluer et proposer une ressource digne de l’enjeu que nous nous sommes fixés, celui d’offrir à la communauté éducative le support de formation aux TICE le plus abouti. Les résultats devront également nous amener à faire évoluer notre modèle éditorial de dissémination pour que la collection touche un public encore plus large
    ».

    Les Médiafiches ont fixé un calendrier de production particulièrement dense pour cette année.

    Dans la série TNI,  une collection TNI spécifique 1er degré est prévue et l’équipe réfléchit actuellement à la mise au point d’une carte heuristique destinée à la formation en autonomie. Le chantier de la mobilité s’ouvre cet automne avec un volet sur la baladodiffusion s’appuyant sur plusieurs cas d’usages disciplinaires.

    Plus d’infos :
    Le site des Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr
    L’enquête Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr/?page=enquete