Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Tamagocours, un jeu numérique pour apprendre les règles de l’exception pédagogique au droit d’auteur

    Tamagocours, un jeu numérique pour apprendre les règles de l’exception pédagogique au droit d’auteur

    L’analyse du contexte nous a conduit à proposer une formation s’appuyant sur la conception de Tamagocours, un jeu sérieux permettant aux étudiants de se former aux aspects juridiques de l’usage des ressources numériques dans un cadre éducatif. En raison de la rareté des ressources disponibles pour la formation dans ce domaine, de l’étendue des besoins et de l’originalité de la proposition, la solution que nous proposons répond à des attentes qui dépassent largement le contexte de la commande.

    En effet, l’importance grandissante de la place des ressources numériques à usage éducatif justifie la mise en place d’une certification des compétences numériques des enseignants.

    En France, cette certification s’effectue dans le cadre de l’obtention du C2i2 qui est l’acronyme de Certificat Informatique et Internet de Niveau 2 Enseignant (MESR, 2012). C’est une certification obligatoire que doivent obtenir les étudiants qui se destinent à l’enseignement. Le référentiel de compétences du C2i2e liste les compétences qu’un enseignant doit posséder pour utiliser correctement les technologies de l’information et de la communication dans sa pratique professionnelle.

    L’un des volets du C2i2e concerne les aspects juridiques liés aux usages du numérique dans l’enseignement. Les textes réglementaires qui encadrent ces usages sont très largement méconnus et leur complexité rend leur diffusion difficile.

    Cette méconnaissance est probablement l’une des causes de la faible diffusion du numérique dans les pratiques pédagogiques.

    La question de la formation juridique des enseignants et des cadres administratifs à la réglementation qui encadre l’usage des ressources numériques dans l’enseignement est donc un enjeu majeur.

    Synopsis du jeu

    Il s’agit d’un jeu collaboratif, multijoueurs, en ligne qui repose sur une métaphore : celle du Tamagotchi qu’il faut alimenter pour le maintenir en vie.

    Il s’agit ici d’un TamagoCours que le joueur doit pouvoir alimenter en ressources pédagogiques licites (images, sons, vidéos, articles, publications hors CFP [Conçues à des Fins pédagogique], articles-publications CFP) afin de le « nourrir ».

    Chaque équipe d’étudiants a pour mission d’élever un TamagoCours en lui fournissant des ressources numériques utilisées dans le cadre scolaire. L’équipe est formée automatiquement en ligne.  Le TamagoCours se présente sous la forme d’un personnage qui apparait en bonne santé ou non en fonction des ressources qui lui sont fournies. Ces ressources sont payantes ou gratuites, libres ou sous droit d’auteur. Il s’agit de le nourrir avec des ressources licites qui respectent la réglementation.

    Le joueur/apprenant peut accéder à une bibliothèque juridique qui présente des liens vers les règles juridiques qui s’appliquent pour l’utilisation des différentes ressources dans le cadre scolaire. Il est possible de rejouer un même niveau de jeu perdu sans limitation de manière à atteindre un score minimal. Le tableau des résultats de chaque niveau gagné peut être utilisé pour la certification des étudiants sur ce volet du C2I2E.

    Les traces numériques anonymes sont enregistrées pour chaque équipe lors de chaque partie et peuvent être utilisées par l’enseignant/formateur pour la phase de debriefing.

    Voir l’interview d’Eric Sanchez ici.

    Pourquoi un jeu sérieux ?

    Les choix de conception effectués ont été dictés par la prise en compte du modèle de conception 3E (Sanchez et al., 2012). Il s’agit de concilier d’une part la nécessité, pour l’apprenant/joueur, de disposer de règles simples dont l’appropriation est aisée, et, d’autre part de conserver, malgré la dimension métaphorique de la situation d’apprentissage, un degré élevé d’authenticité du point de vue du domaine abordé et des compétences développées.

    L’approche « jeu sérieux » a ainsi été choisie parce qu’elle est susceptible :

    –    de faciliter l’engagement du joueur/apprenant dans la réalisation de tâches complexes sur un domaine dont on sait que cet engagement est difficile à obtenir (aspects motivationnels du jeu liés à la forme de l’activité pédagogique)

    –    de permettre de développer des compétences dans l’action en étant confronté à des questions proches de celles réellement rencontrées en situation professionnelle (authenticité des apprentissages) ;

    –    d’être adaptée aux contraintes de l’ENS de Lyon, et, au-delà, de tous les établissements concernés par la mise en place du C2i2e (temps disponible limité tant  du côté de l’équipe pédagogique que du côté des étudiants, nécessité de mettre en place des formations en ligne et asynchrones).

    Plus d’infos :
    Equipe, bibliographie et calendrier du projet à lire ici

  • Lancement du Collectif Code Junior : la Culture Code se fera ensemble

    Lancement du Collectif Code Junior : la Culture Code se fera ensemble

    Tralalere_clubcodage_070414Ce collectif a pour vocation de fédérer les acteurs indépendants qui croient que s’initier à la Culture Code est important pour que nos enfants ne soient pas uniquement des consommateurs digitaux mais deviennent des citoyens numériques éclairés, créatifs, inventifs.

    Cette Culture Code s’inscrit à la croisée d’une éducation aux medias et à l’information, d’une culture scientifique et technique, et d’une démarche de création… et de plaisir.

    Le Collectif Code Junior a la particularité de réunir des structures impliquées venues d’horizons divers, qui « font » la Culture Code sur le terrain et initient les enfants, dans le domaine du périscolaire.

    Tralalere_clubcodage2_070414Nos objectifs

    • Être un espace d’échange et de débat entre les acteurs du secteur, favoriser les synergies entre acteurs et dispositifs (en matière d’éducation aux médias et à l’information, de médiation scientifique, d’espaces d’expérimentation et création, etc.)
      Autant d’idées nouvelles, autant de questionnements et de rencontres …
    • Démocratiser et faire connaître la Culture Code, afin qu’elle ne soit plus le privilège d’un microcosme mais soit accessible à tous ceux qu’elle intéresse.
      La fracture culturelle mérite aussi d’être combattue côté code
    • Favoriser la création et le déploiement d’initiatives, projets et programmes d’envergure,  en sollicitant les appuis politiques et financiers.
      Pas de miracle, sans ces appuis, cette démocratisation ne pourra voir le jour.
    • Participer à  l’émergence d’une French Tech Code, et à son rayonnement à l’international.
      Qui a dit que la culture du code devait être uniquement anglo-saxonne ?
    • Créer dans les mois à venir un portail qui permette aux familles comme aux institutions de savoir ce qui se fait et ce qui se passe en France à travers les actions de ses membres.
      Compliqué de s’y retrouver de nos jours…

     

    Trallalere_clubcodage2_070414Vous êtes invités

    Le  Collectif, coordonné par Tralalere, est ouvert à toutes les structures et personnes qui souhaitent participer à l’aventure naissante d’une Culture Code pour les enfants en France.

     

     

     

    Les membres du collectif 

    –     Bibliothèques Sans Frontières (BSF) www.bibliosansfrontieres.org est l’une des principales ONG qui œuvrent pour l’accès au savoir, à l’information et à l’éducation dans le monde francophone.

    Les Voyageurs du Code est un projet de sensibilisation et de formation du grand public à la programmation informatique. A partir d’avril 2014, un projet pilote sera lancé à Montreuil en lien avec le réseau des bibliothèques, avec le soutien de la fondation d’entreprise Hi-Media. A l’aide d’outils adaptés en Français, en particulier la plateforme Codecademy dont BSF est le partenaire en France, des ateliers de découverte et de formation animés par un réseau de médiateurs volontaires seront proposés, dans de nombreuses structures publiques et associatives de la ville. Ce projet sera étendu à l’ensemble du territoire français dès la fin de l’année 2014.

    –     Collectif enjeux e-médias : www.enjeuxemedias.org

    Le collectif réunit les Ceméa, la FCPE, les Francas, la Ligue de l’Enseignement. Il entend notamment défendre le droit des citoyens à une information de qualité, pluraliste et indépendante, promouvoir l’éducation aux médias, à l’information et au numérique, pour tous les enfants et les jeunes, et défendre les intérêts des éducateurs et des parents afin de disposer des moyens pour mettre en œuvre cette nécessaire éducation aux médias, à l’information et au numérique.

    –     Gilles Babinet : c’est lors des réunions des Digital Champions qu’il a en premier lieu entendu parler des initiatives de code pour les enfants (Linda -digitale champion finlandaise- avait lancé une initiative de ce type dans son pays ; l’ancienne digital champion du UK -Martha Lane Fox-  est aussi impliquée dans ce type d’initiative avec kids Codding). Gilles avait initié la traduction de Codecademy en français, Bibliothèque Sans Frontières a pris le relais. Il a tôt plaidé pour qu’on envisage des initiatives à grande échelle à ce sujet, au niveau politique et dans des conférences.

    –     L’association Forum Education Science Culture (FESC) : http://fesc.asso.fr

    L’association Forum Education Science Culture (FESC) est basée à Saint Gratien dans le Val d’Oise depuis 1980. Aujourd’hui, la mission de l’association est de promouvoir la créativité numérique sous toutes ses formes. Montage Photo & Vidéo numérique pour les séniors et pour les juniors : construction et programmation de robots LEGO Mindstorms ou de jeux vidéos.

    –     Magic Makers : magicmakers.fr/blog

    C’est devenir l’inventeur de ses propres jeux grâce à l’ordinateur. Dès 8 ans, les enfants s’amusent à coder des histoires interactives, des jeux vidéo et des objets connectés. Grâce à une méthode pédagogique basée sur l’expérimentation et le partage, ils acquièrent des compétences indispensables au 21ème siècle et passent du rôle de spectateur à celui de créateur. Les premiers ateliers ont démarré à la rentrée 2013 sur Paris (raconté sur le blog magicmakers.fr/blog), ils seront suivis à la rentrée 2014 par une offre d’ateliers hebdomadaires et des stages extrascolaires. Des ateliers périscolaires subventionnés en partenariat avec l’association Graine de Partage viendront compléter l’offre.

    –     Kids Coding Club (www.kidscodingclub.org) est l’activité d’éducation au numérique de l’association des Compagnons du Dev, fondée en 2013 dans l’objectif d’offrir les clés du monde numérique. Au-delà de l’appropriation d’outils, Kids Coding Club accompagne les citoyens à devenir artisans du numérique pour leur ouvrir de nouvelles voies d’accès vers l’éducation, l’emploi, la culture et le lien social. Il propose des ateliers d’initiation à la programmation, à la robotique, à l’impression 3D et aux objets connectés, pour les 8-14 ans, sous forme d’invitations hebdomadaires récurrentes, de stages péri-scolaires et d’ateliers pilotes dans les écoles. En mars 2014, 150 enfants étaient accueillis lors des ateliers et événements. Kids Coding Club bénéficie du soutien de Microsoft.

    –     Programatoo : apprendre à programmer (contact : Audrey Neveu et Aline Paponaud)

    Programatoo, initiative créée en février 2012 par deux développeuses de Sfeir, et supportée par cette entreprise, a pour objectifs : faire avancer la connaissance de la programmation pour que ce métier soit mieux connu et considéré par les générations futures, et améliorer la connaissance des outils et technologies utilisés par tous. Programatoo propose des ateliers pour enfants et des formations pour adultes avec une intervention chaque lundi au centre de loisirs de l’Etang de Nanterre auprès des enfants de 8 à 10 ans.

    COORDINATEUR

    –        Tralalere : www.tralalere.com

    A l’initiative du Collectif Code Junior, Tralalere produit des ressources numériques éducatives depuis 2000. La société mène depuis 2007 des programmes d’éducation média pour les jeunes et de leurs médiateurs éducatifs déployés dans toute la France. Tralalere est en cours de développement d’un projet ambitieux de plateforme de modules pour initier les enfants au code : code-decode. Le premier module en cours, un jeu pour apprendre à coder : Gleamcode.

    Opérateur de programmes nationaux fédérant de nombreux acteurs (comme www.internetsanscrainte.fr), animateur de portails de ressources éducatifs, Tralalere met à disposition du collectif son savoir-faire en coordination et animation de réseaux professionnels.

     

  • ONE accélère l’entrée du numérique à l’école primaire

    ONE accélère l’entrée du numérique à l’école primaire

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    Résolument évolutif, ONE s’appuie sur des technologies à la pointe du web et peut aussi bien être utilisé à l’échelle d’une classe que d’une académie. Son ambition : accompagner l’entrée de l’école dans l’ère du numérique grâce à un service simple, intuitif et ouvert à toute la communauté éducative.

    Faciliter la communication et l’apprentissage

    ONE propose un panel d’applications pédagogiques, de communication et de production de contenus conçus pour répondre aux spécificités de l’enseignement primaire. Parmi ces services, on retrouve notamment le cahier multimédia, le blog, la messagerie, l’espace documentaire ou encore la résidence d’artistes.

    « ONE favorise une dynamique d’échanges et de projets au sein de la communauté éducative. Les familles sont davantage associées et suivent mieux la vie de la classe et de l’école. Cela est bénéfique à tous les niveaux et avant tout à celui de l’élève, dont l’épanouissement et la réussite scolaire restent les principaux objectifs » explique Olivier Vigneau, co-fondateur de WebServices pour l’Education.

    ONE_ENTpremierdegré_070414La prise en main de ONE est facilitée par une ergonomie adaptée au premier degré et des principes de navigation évolués. Le portail éducatif propose ainsi une interface différenciée selon les profils, des écrans optimisés (profondeur de navigation limitée, pas de menu déroulant) et s’adapte nativement à tous les supports (ordinateurs, tablettes, tableaux interactifs ou smartphones).

    Tirer profit du numérique de manière simple et intuitive

    ONE est disponible dans un mode service « clé en main », hébergé, sécurisé, sans intégration ni développement. Grâce à une conception évolutive, ONE peut aussi bien être utilisé à l’échelle d’une classe que d’une académie.

    « Cette approche permet aux porteurs de projet d’expérimenter et de déployer la solution à leur rythme. La communauté éducative tire ainsi profit du numérique sans contrainte technique et peut se consacrer pleinement au développement d’usages innovants » souligne Arnaud Albou, co-fondateur de WebServices pour l’Education.

    ONE est accessible en ligne depuis le 1er avril sur www.one1d.fr. A l’occasion de son lancement, les enseignants peuvent inscrire leur classe en ligne gratuitement et en moins de 3 minutes.

    Des retours d’expérience enthousiastes
    « Outil intuitif, utile, simple d’utilisation,… les retours d’expérimentation sur ONE sont unanimes, qu’ils proviennent des professeurs, des élèves ou de leurs parents. La suite de notre collaboration avec WebServices pour l’Education se profile donc sous les meilleurs auspices. Sur le terrain, les équipes font preuve d’une grande réactivité et sont sans cesse à l’écoute de nos besoins correctifs et évolutifs », témoigne Martine Degorce-Dumas, Inspectrice de l’Education Nationale dans la circonscription de Palaiseau (Académie de Versailles) et Chargée de mission TICE 91.

    « La simplicité et la convivialité de ONE favorisent une prise en main rapide, les élèves deviennent très vite des utilisateurs convaincus et assidus. Le dispositif est aussi stimulant pour les enseignants et favorise la rénovation des pratiques. A l’heure de l’entrée de l’école dans le numérique, ONE offre des perspectives innovantes à l’ensemble des membres de la communauté éducative » souligne quant à elle Fabienne Mauger, Inspectrice de l’Education Nationale dans la circonscription d’Alençon (Académie de Caen).

    A propos de WebServices pour l’Education :
    WebServices pour l’Education est une société française spécialisée dans le conseil et les services numériques pour
    l’éducation. La société est dirigée par ses fondateurs, Arnaud Albou et Olivier Vigneau, et son capital est détenu à
    70% par ses salariés. Réunissant des compétences en ingénierie de projet, technologie, pédagogie et organisation,
    elle accompagne les collectivités locales, les établissements, les écoles et tous les acteurs du numérique éducatif à
    chacune des étapes de leurs projets, et propose des services en ligne innovants et adaptés à l’éducation.
    WebServices pour l’Education est labellisée jeune entreprise innovante et réalise des investissements importants
    en R&D autour de l’acceptabilité des technologies à l’école et des architectures modulaires en environnement
    open source.

    Pour en savoir plus, www.web-education.net.
    ONE est un projet soutenu depuis début 2013 par les investissements d’avenir et engagé en partenariat avec un
    ensemble d’acteurs publics et privés : les académies pilotes de Caen et de Versailles, les laboratoires de recherche
    GRePS et LIRIS et un ensemble de collectivités territoriales.

  • «Le numérique à l’école» thème du 5ème écriTech’ à suivre en direct sur LudoMag

    «Le numérique à l’école» thème du 5ème écriTech’ à suivre en direct sur LudoMag

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    Dans l’actualité de la stratégie pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique, ce colloque, qui aura lieu du 10 au 11 avril 2014, examinera les conditions et les modalités pour développer la collaboration entre les élèves, favoriser leur autonomie, rapprocher les familles de l’école et faciliter les échanges au sein de la communauté éducative.

    Trois grandes thématiques autour du numérique à l’Ecole seront développées :

    – La notion d’établissement connecté :

    en plus des aspects techniques et pédagogiques, toute une réflexion sera faite sur  l’impact du numérique sur le quotidien des élèves et de la communauté scolaire.

    – La notion d’élargissement de l’espace scolaire et du temps nouveau de la classe : 

    l’accès immédiat au savoir, quels que soient le lieu et l’heure, redéfinira l’image traditionnelle de la classe.

    – La recherche d’une facilité d’usage pour tous :

    la présence d’outils numériques dans les établissements scolaires ne suffira pas à les démocratiser auprès des enseignants et des élèves. Il sera ainsi nécessaire de mettre en place des mesures visant à les rendre accessibles et utiles.

    Jean-François Cerisier, spécialiste des usages des technologies numériques de l’information et de la communication dans le champ éducatif et Enseignant-chercheur en Sciences de l’Information et de la communication à l’Université de Poitiers, interviendra dans le cadre de la conférence inaugurale.

    Au programme :

    Jeudi 10 avril :

    • 09h00 – 10h30 : Ouverture et présentation du colloque et de la problématique
    • 11h15 : Conférence inaugurale
    • 14h00 – 17h30 : Piloter un établissement connecté
    • 18h00 : Cocktail

    Vendredi 11 avril :

    • 09h00 – 12h30 : Elargir l’espace scolaire et le temps nouveau en classe
    • 14h00 – 17h00 : Faciliter l’usage des services et des ressources numériques dans les apprentissages
    • 17h00 – 18h00 : Conférence de clôture par le grand Témoin, Daniel Auverlot,  Inspecteur Général de l’Education Nationale

    (Divers ateliers auront également lieu durant ces deux jours)

     

    Plus d’infos :
    pour suivre le colloque sur twitter : @ecritech
    pour en parler : #ecritech
    Pour vous inscrire : www.ecriture-technologie.com

    Pour suivre les intervenants du colloque en direct sur le  plateau TV LudoMag et consulter le programme, c’est ici :
    http://www.ludovia.com/plateaux-TV

  • Et si on partageait nos pratiques du numérique ?

    Et si on partageait nos pratiques du numérique ?

    La plupart des d’activités sont présentées de façon « fiche de prép », ce qui n’aide pas ni à la compréhension, ni à donner envie de se lancer.

    C’est pourquoi nous avons opté pour une présentation vidéo courte.

    « 2 min pour une idée d’activité en TNI/VNI » avec à chaque fois un focus fait sur les « compétences TNI/VNI » que nous travaillons en tant qu’enseignant.

    Une manière de décomplexer ceux qui n’osent pas et de relancer ceux qui y sont déjà.

    Nous vous présentons donc régulièrement une vidéo sur un activité que nous aurons trouvée pertinente.

    Pour l’heure, voici les premières propositions :
    « phrase négative »
    « chasse aux fautes »
    « art visuel : Mondrian »
    « Sport collectif »
    « Jeu d’échec »
    « logiciel flash : calcul@tice; Géogébra »

    un exemple de vidéo :

    Plus d’infos :
    Le blog : http://chateaunord.blogspot.fr
    Toutes sont à retrouver sur le site  : http://lewebpedagogique.com/sebastientni/
    et d’autres à suivre.

    De nouvelles pratiques sont à inventer et nous attendons vos contributions.

    Article présenté par Sébastien Menvielle

  • Carpe Dièse : La 1ère école de musique par webcam

    Carpe Dièse : La 1ère école de musique par webcam

    Carpe Dièse c’est quoi ?

    La première école de musique par webcam, qui propose des cours individuels ou par petits groupes (3 personnes).

    Carpediese_040414Carpe Dièse c’est qui ?

    Trois passionnés de musique, Léni Maroglou, Victor Drault et Anthony Dziubecky, qui se sont rencontrés pendant leurs études entre Centrale et HEC.

    L’idée est née de leur passion commune et du peu d’offres proposées sur ce marché. A l’heure du «Tous connectés», le lancement d’une plateforme interactive fut pour eux une évidence.

    Carpe Dièse pourquoi ?

    La start-up s’est lancée depuis plus d’un an pour répondre aux besoins des citadins qui n’ont plus le temps de pratiquer des loisirs et pour les personnes vivants en milieu rural qui ne trouvent pas forcement d’école de musique près de chez eux. Les fondateurs ont surfé sur la tendance du numérique qui est devenu un outil pratiquement indispensable à notre ère. Leur démarche a payé puisqu’en un an la jeune entreprise a donné plus de 1 000 cours de musique et compte à l’heure actuelle plus de 200 élèves inscrits.

    Un pari gagnant donc pour ces jeunes entrepreneurs qui ne comptent pas s’arrêter là.

    En effet, Carpe Dièse a plusieurs objectifs sur le moyen terme : développer un environnement d’apprentissage en cloud, qui intègrerait tous les éléments nécessaires à l’apprentissage à distance, un déploiement à l’international notamment en Amérique du Nord et en Europe.

    Ce n’est pas tout, puisque les créateurs souhaitent également intégrer des cours «cross borders», qui permettraient aux élèves de Carpe Dièse l’apprentissage d’instruments tel que la sitar en connexion direct avec un indien ou encore des cours de blues avec un professeur de Nashville.

    Plus d’infos :
    Si vous souhaitez découvrir l’univers de Carpe Dièse, rendez vous sur le site http://carpediese.fr

    Carpediese2_040414

  • En classe grâce à un robot ? Rhône-Alpes lance une expérimentation unique en France au service des lycéens

    En classe grâce à un robot ? Rhône-Alpes lance une expérimentation unique en France au service des lycéens


    Dans le cadre de sa nouvelle politique de développement numérique, Rhône-Alpes est la première région française à expérimenter un robot permettant à des élèves temporairement éloignés du milieu scolaire de maintenir le lien avec leur classe et de suivre les cours à distance, depuis chez eux.

    Pour Jean-Jack QUEYRANNE, « Le numérique et la robotique constituent des mutations technologiques et sociales majeures. Ce projet unique en France repose sur une dynamique partenariale forte : il témoigne de notre volonté de contribuer à l’invention des usages numériques que les Rhônalpins utiliseront demain au quotidien ».

    A la rentrée scolaire 2014, trois robots seront installés dans trois lycées pilotes sur le territoire rhônalpin : le lycée La Martinière Monplaisir à Lyon (Rhône), le lycée Claude Fauriel à Saint-Etienne (Loire) et le lycée Joseph Marie Carriat à Bourg-en-Bresse (Ain).

    Le robot incarne l’élève en classe.

    Il retransmet en temps réel à l’élève malade tout ce qui se passe dans la classe, lui offrant la possibilité d’interagir avec ses professeurs et ses camarades. Mobile, chaque robot peut se déplacer en dehors de la classe, en récréation ou
    au restaurant scolaire.

    Outre les objectifs sociaux et pédagogiques évidents, ce projet contribue également à l’émergence d’une offre robotique de service en Rhône-Alpes. Cette expérimentation, financée par la Région Rhône-Alpes à hauteur de 490 000€, est mise en œuvre par la société AWABOT, en collaboration avec l’Institut Français de l’Education, l’Université Lyon 1 et le Learning Lab de Centrale Lyon et de l’EM Lyon.

    Pour Bruno BONNELL,

    « Cette initiative du robot lycéen démontre que la robolution est en marche. Donner la possibilité à une personne de se téléporter grâce à un robot de téléprésence est un exemple unique des nouvelles applications et des nouveaux marchés apportés par la robotique. Awabot est fier d’avoir été sélectionnée par la Région Rhône-Alpes pour cette initiative d’innovation pédagogique. »

  • Des enseignants consommateurs mais encore peu « partageurs »

    Des enseignants consommateurs mais encore peu « partageurs »

    Utiliser les cours des autres ? Utiliser les idées des autres ? Utiliser les documents des autres ? Entre captation, mutualisation et enrichissement, quelles sont les pratiques ?

    Dans les salles des professeurs, il arrive que des documents traînent sur les tables, parfois sur le photocopieur ; aussi, nombre de collègues n’hésitent pas à récupérer tout ou partie de ces supports pour leurs propres cours.

    Rappelons que dans la culture enseignante, la préparation d’un cours et sa réalisation sont des activités principalement solitaires et individuelles ; ces pratiques ne concernent pas tous les enseignants mais une grande majorité, … comme s’il semblait honteux de reprendre le travail fait par d’autres.

    « Un enseignant prend les affaires des autres mais il ne faut pas le dire ; il refait la même chose que l’année d’avant mais il ne faut pas le dire. Il y a une sorte d’omertà comme si enseigner c’était proposer toujours quelque chose de nouveau, faire toujours différent ».

    En réalité, il faut quand même garder une trame puisque les programmes ne changent pas.

    Bruno Devauchelle donne l’exemple de l’enseignement professionnel où il est courant de créer des supports de cours à plusieurs, de par le niveau de technicité demandé ; supports ensuite utilisés en fonction des besoins par toute une communauté.

    « On voit se développer petit à petit ces éléments de mutualisation dans l’enseignement général, en particulier dans des champs disciplinaires identiques, comme les langues ou encore l’histoire-géographie », souligne t-il.

    Tandis que de plus en plus d’enseignants vont sur Internet chercher des ressources (idées, supports, cours) pour leur propre enseignement, cette pratique n’est pas encore considérée comme « normale ». Or, à l’heure de la massification de l’enseignement, on peut comprendre qu’un enseignant puisse chercher à utiliser ce que d’autres ont déjà réalisé, en les adaptant à leur contexte.

    Malheureusement, entre la culture du « co-pillage » et la culture de la mutualisation, la passerelle n’est pas encore bien établie.

    L’observation avancée de ce travail des enseignants montre que pas plus de 10% des enseignants ne partagent leurs contenus sur le web alors que 90% d’entre eux s’en emparent ; un peu comme dans une salle des professeurs…

    La démocratisation d’Internet a amené à une réelle évolution des pratiques, mais souvent de manière implicite. L’utilisation de cours ou de morceaux de cours est désormais suffisamment établie. La popularité de sites comme le Café Pédagogique, Weblettres ou encore Sésamath, ainsi que de certains sites académiques montre qu’il y a une progression des mentalités.

    Toutefois il ne faut pas trop crier à la révolution.

    « Il y a comme une ambivalence chez chaque enseignant qui dirait “j’aime utiliser les cours des autres mais je n’aimerais pas qu’on utilise les miens“.

    Pourquoi utiliser les cours des autres ?

    Il est souvent question dans les conversations, du temps passé par les enseignants pour les corrections, mais très peu du temps passé pour la préparation des cours.

    « Si aujourd’hui les enseignants utilisent les cours des autres, c’est aussi pour gagner du temps ».

    Bruno Devauchelle est confiant : ces pratiques d’échange et de collaboration devraient se développer et le temps économisé pourrait alors être utilisé au profit du temps d’accompagnement des élèves et de suivi des élèves.

    « Les choses vont évoluer car la complexité du métier d’enseignant fait qu’on a de moins en moins de difficultés à accéder aux ressources des autres, surtout sur internet, et finalement, c’est peut-être une bonne chose… ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Utiliser Twitter en cours d’anglais pour favoriser la production écrite.

    Utiliser Twitter en cours d’anglais pour favoriser la production écrite.

    ACNantes_twitteranglais_310314Pour sa séquence de cours, Caroline a choisi les thématiques suivantes : la ville, le tourisme, les infrastructures urbaines ; la tâche finale de la séquence étant d’organiser un enterrement de vie de célibataire à Dublin et de présenter cet événement à la classe à l’oral avec un diaporama illustrant les propos.

    Les points clés de l’événement à traiter et à exposer lors de leur présentation orale :
    – lister les activités proposées au participants pendant le week-end
    – présenter les possibilités d’hébergement et de restauration sur place.
    – proposer les moyens de transport possibles
    – donner des conseils aux participants type « checklist ».

    Quels étaient les objectifs de cette utilisation de Twitter ?

    L’utilisation de Twitter avait pour objectifs :- de produire des écrits de 140 caractères au maximum en anglais pour faire l’état des lieux avec l’enseignante des recherches effectuées sur les 4 points clés du projet.
    – d’entraîner à la production d’écrits contenant des abréviations et langage type SMS/@ engendrés par la contrainte du format.
    – d’entraîner à la synthèse écrite.
    – de favoriser un suivi individualisé des élèves grâce à une correction personnalisée des productions de tweets. (ex : proposer des corrections de la langue, des conseils de recherches….)
    – d’offrir une base de stockage individuelle de tous les tweets sur lesquels les élèves se sont ensuite appuyés pour préparer leur présentation orale.

    Pourquoi le choix de Twitter ?

    Twitter a été choisi non seulement pour permettre un échange simplifié, rapide et individuel des recherches, des productions et de leurs corrections entre les élèves et le professeur mais aussi pour favoriser l’acte d’écriture en passant par un réseau social connu et parfois utilisé par les élèves autrement qu’à l’école.
    Twitter permet de faciliter le stockage individuel des productions. Les élèves avaient ainsi à leur disposition le déroulé de leurs recherches et le développement de leur exposé sur une seule interface.

    Les points positifs de cette expérience ?

    L’usage de Twitter a fait entrer les élèves dans l’acte d’écriture de manière plus rapide et motivée. Ils ont pu ainsi développer les compétences sous-jacentes à cet acte au fil des productions de tweets et de leurs corrections individualisées et personnalisées.Les élèves les moins motivés face à l’acte d’écriture se sont mis à faire des productions de plus en plus complètes comparées à celles qu’ils avaient pu faire sur un format papier. Le côté ludique du support a donc vraisemblablement remotivé certains élèves. Certains ont même été surpris de vouloir écrire plus que ce que permettait le format du tweet.La correction personnelle des tweets a encouragé les élèves à poursuivre le projet, l’approfondir, enrichir leurs recherches et renforcer leurs compétences de l’écrit.Le format restreint des tweets les a entraînés à aller à l’essentiel dans leurs écrits; compétences sur laquelle ils ont pu également s’appuyer lors de leur présentation orale.

    La dimension espace de stockage des tweets leur a aussi permis de réfléchir sur l’organisation du stockage de données en vue de la réalisation d’un exposé.

    Enfin, les relations entre les élèves et le professeur en ont bénéficié puisqu’ils ont été suivis individuellement. Les conseils et corrections étaient ciblés et donnés selon les problématiques et besoins de chaque élève, permettant ainsi à l’enseignante un suivi plus rapproché et efficace et une évaluation plus fine de leur travail et production.

    Le point faible

    La lecture et la correction des tweets ont été très chronophages pour l’enseignante.
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