Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Un rendez-vous à ne pas manquer : la semaine du code UE, du 11 au 17 octobre 2014.

    Un rendez-vous à ne pas manquer : la semaine du code UE, du 11 au 17 octobre 2014.

    Des millions d’enfants, de parents, d’enseignants, d’entrepreneurs et de décideurs vont participer à de grandes manifestations et se rassembler dans des salles de classe pour apprendre les bases de la programmation et acquérir des compétences connexes.

    [callout]L’idée est de rendre plus visible la programmation informatique, de démystifier les compétences sous-jacentes et de réunir des personnes désireuses d’apprendre[/callout].

    La semaine du code UE est une initiative de terrain émanant des jeunes conseillers de Neelie Kroes, qui a obtenu le soutien de mouvements actifs dans les domaines de la programmation et de l’éducation tels que CoderDojo et RailsGirls, ainsi que de grandes entreprises des secteurs de l’informatique et des technologies de pointe, qui contribuent tous à familiariser des millions d’enfants et de jeunes avec la programmation, par exemple en organisant des sessions d’initiation, en élaborant des modules d’apprentissage et en aidant à former les enseignants.

    Des entreprises telles que Rovio (Angry Birds), Microsoft, Google, Telefonica, Liberty Global et Facebook soutiennent la semaine du code UE, pour la plupart dans le cadre de leur participation à la Grande coalition en faveur de l’emploi dans le secteur du numérique.

    Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, a déclaré à ce sujet : «le numérique fait désormais partie de notre existence; aussi, les jeunes générations en particulier ont-elles besoin de compétences numériques telles que la programmation. Dans un proche avenir, de telles compétences seront essentielles pour décrocher un emploi de qualité et indispensables pour créer une entreprise

    Alja Isakovic, de Slovénie, qui compte parmi les organisateurs de la semaine du code UE, a déclaré :

    «la technologie façonne nos vies, et nous ne devons pas laisser une minorité décider à quelles fins nous l’utilisons, ni de quelle manière. Nous pouvons tous mieux faire que de nous contenter de «partager» et d’«aimer» des contenus. La programmation nous permet de donner vie à nos idées, de créer et de construire des choses qui apporteront de la joie à d’autres.»

    Comment participer à la semaine du code UE ?

    Les enfants/adolescents/adultes peuvent participer à des manifestations sur le thème de la programmation.
    Les programmeurs peuvent organiser des ateliers dans les écoles locales, des laboratoires ouverts (hackerspaces) ou des centres communautaires.
    Les enseignants qui programment peuvent organiser des cours de programmation, partager leurs programmes d’enseignement, organiser des ateliers pour leurs collègues.
    Les enseignants qui ne programment pas peuvent organiser des séminaires ou inviter des parents ou des étudiants à des actions d’enseignement mutuel de la programmation.
    Les parents peuvent encourager leurs enfants à participer à un atelier de programmation.
    Les entreprises et les associations à but non lucratif peuvent accueillir des ateliers de programmation, mettre des membres de leur personnel à disposition en tant que formateurs pour des actions de «retour à l’école», organiser des défis ludiques de programmation pour les étudiants ou parrainer des événements sur le thème de la programmation.
    Toute personne participant à une activité de programmation peut nous faire part de son expérience et inspirer d’autres personnes !

    En quoi la programmation est-elle importante ?

    Dans toute interaction entre une personne humaine et un ordinateur, la programmation intervient. C’est le cas lorsque l’on crée une application web, que l’on se laisse guider par son GPS au volant ou que l’on cherche à révolutionner les interactions sociales. La programmation est partout et essentielle à la compréhension d’un monde hyperconnecté.

    Des connaissances de base en programmation seront aussi nécessaires, dans un avenir proche, pour accéder à de nombreux emplois. De nos jours, plus de 90 % des activités professionnelles requièrent des compétences informatiques. Les professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent en outre un pilier essentiel de la main-d’œuvre moderne dans tous les secteurs de l’économie européenne et le nombre de nouveaux diplômés en informatique ne suffit pas à couvrir la demande, qui enregistre une croissance annuelle de 3 %. Dès lors, malgré les taux de chômage élevés que l’on connaît en Europe, de nombreux postes à pourvoir dans le secteur des TIC restent vacants. Si nous ne nous attaquons pas de manière appropriée à ce problème aux niveaux européen et national, l’Union européenne risque de connaître d’ici à 2020 une pénurie de 900 000 spécialistes qualifiés en TIC.

    Rendre les carrières dans les TIC plus attrayantes est l’un des objectifs de l’initiative européenne «Grande coalition en faveur de l’emploi dans le secteur du numérique», un partenariat plurilatéral européen qui vise à faciliter la coopération entre entreprises, organismes de formation et intervenants publics et privés pour remédier à l’inadéquation des compétences numériques sur le marché du travail européen, y compris par une modernisation de l’enseignement.

    Plus d’infos :
    Pour en savoir plus et trouver l’événement le plus proche de chez vous, surfez sur http://codeweek.eu
    Twitter: @codeWeekEU  Mot-dièse: #codeEU

    Source : Commission Européenne

  • Educlever a présenté la Cartographie des Savoirs à Ludovia 2014 !

    Educlever a présenté la Cartographie des Savoirs à Ludovia 2014 !

    [callout]Pour contribuer à la réussite des élèves, il ne suffit pas de leur proposer des contenus de qualité, encore faut-il développer une pédagogie et une approche qui favorisent la confiance en soi et l’épanouissement[/callout]

    Retenu dans le cadre de l’appel à projets « services numériques innovants pour l’e-Éducation », le projet de Cartographie des Savoirs vise à faciliter la personnalisation des parcours d’apprentissage des élèves de Cycle 3 en Mathématiques et en Français.

    Une carte des compétences en lien avec le socle commun

    Par le biais d’évaluations sélectionnées par les enseignants, la Cartographie offre une visualisation des compétences des élèves et décèle les points de blocage qu’ils peuvent rencontrer pour établir des parcours adaptés à chacun. Cette carte, développée en collaboration avec des laboratoires de recherche et des spécialistes de la pédagogie, modélise les compétences scolaires en lien avec le programme de l’Éducation nationale.

    Des parcours personnalisés

    Cette représentation sert donc de base pour la personnalisation et la construction d’un profil de l’apprenant. La Cartographie des savoirs fait le lien entre les éléments du profil de l’apprenant et les caractéristiques sur les exercices à proposer à l’élève, et met ainsi en œuvre une stratégie pédagogique définie par l’enseignant. La Cartographie des Savoirs devient outil d’aide à la décision pour l’enseignant, en lui soumettant la proposition de parcours pédagogique la plus adaptée en fonction de l’analyse approfondie de son profil.

    Une compréhension très fine des savoirs et des lacunes profondes des élèves permet
    un soutien considérable durant toute leur scolarité. Ainsi, parents, enfants et élèves s’associent pour lutter efficacement contre l’échec scolaire.

    La Cartographie des Savoirs sera l’outil de base de l’éducation du XXIe siècle !

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    Source : Educlever ; vidéo : Ludomag
    Voir la présentation en vidéo de la cartographie des savoirs ici

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur cartodessavoirs.fr

     

     

  • La classe puzzle : collaborer pour écrire le cours grâce aux tablettes tactiles

    La classe puzzle : collaborer pour écrire le cours grâce aux tablettes tactiles

    [callout]Une des choses que permet le numérique, à travers la circulation rapide des informations, c’est d’utiliser les productions éparses des élèves en les agrégeant rapidement et efficacement. J’ai utilisé cette possibilité pour faire créer les documents de mon cours par mes 5èmes. Voici comment cela s’est déroulé[/callout].

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    Heure 1: répartition des tâches

    Une des parties du programme de 5ème en éducation civique s’intitule « les risques majeurs » et prévoit de les sensibiliser aux risques présents sur leur commune. J’ai donc profité de ce cours pour effectuer une sortie. J’ai expliqué aux élèves que, compte tenu de la chaleur et de la proximité de la coupe du monde, je n’avais pas très envie de créer le cours et que ce serait donc à eux de devenir professeurs pour mes deux autres 5èmes. Après une rapide introduction (carte IGN, vidéo INA des inondations dans notre village, connaissances des élèves et rappel du cours de géographie) nous avons divisé la classe en 8 groupes de 3 ou 4 élèves, chaque groupe ayant une fonction précise que j’ai déterminé.
    ⁃    2 groupes étaient affectés au travail de recherche préalable sur internet. (Groupes A et B)
    ⁃    2 groupes étaient chargés de réfléchir aux photos à prendre lors de la sortie, à la manière de créer les futurs documents des autres classes. (C et D)
    ⁃    4 groupes devaient préparer les entretiens que nous allions faire durant la sortie (le programme insiste sur les acteurs qui interviennent dans la gestion des risques): association, pompiers, principal du collège et un élu municipal. (E, F, G et H)
    J’ai laissé les élèves en totale autonomie concernant la création de questions pour les interviews, leur demandant uniquement une quantité de questions  déterminée (10).

    Heures 2 et 3 : la sortie

    Bertos1_130914Les 2 groupes qui ont réalisé des recherches sur internet (prim.net et le site de la mairie de Pont) font part de leurs découvertes aux autres élèves avant la sortie : quels sont les risques majeurs qui menacent notre commune, par exemple. Nous partons ensuite à l’extérieur du collège. Chaque groupe a son rôle : filmer, photographier, prendre des notes etc.

    Heure 4: la classe puzzle

    Si la phase de questionnement était déjà très intéressante, c’est à partir de ce moment qu’on entre dans un cours moins habituel pour les élèves et donc particulièrement stimulant pour eux et le professeur.
    De retour en classe les élèves se placent en ilôts avec leur groupe (3 élèves).
    ⁃    2 élèves de chaque groupe sont affectés à une tâche précise: création de document à partir des photos et des notes prises lors de la sortie (C, D) ou montage vidéo (E, F, G, H).
    ⁃    Les groupes A et B sont chargés de rédiger les questions pour les autres classes. Ces deux groupes peuvent collaborer entre eux.
    ⁃    Le troisième élève des groupes C, D, E, F, G, H doit se rendre disponible pour les élèves des groupes A et B qui peuvent venir l’interroger sur les sujets traités par l’ensemble du groupe et ainsi vérifier que la réponse aux questions va bien être fournie par les documents.

    Heure 5: devenez profs!

    La classe visionne le montage final de la vidéo. Elle servira de document aux autres classes. Grâce aux tablettes, les élèves pourront la visionner à leur guise. Il s’agit maintenant d’écrire la leçon. Je propose aux élèves le plan du cours et le déroulement de la séquence (articulation des phases de trace écrite, questionnements écrits ou oraux etc). La classe est donc divisée en 3. A chaque groupe, j’assigne l’écriture d’une partie de la leçon (I, II ou III). Pour cela, je leur demande de répondre le plus simplement possible aux questions posées durant l’heure 4 puis de mettre en forme le texte créé (mots de liaisons etc).

    La leçon est donc créée de toutes pièces par les élèves : trace écrite, documents (vidéo de la sortie), questionnement. A tel point que j’ai laissé les fautes d’orthographe afin de montrer aux élèves qu’ils écrivent pour que quelqu’un les lise et non uniquement pour eux-mêmes.

    Les classes qui utilisent ensuite cette leçon ne sont pas passives pour autant : elles ont pour mission d’élaborer une grille d’évaluation et d’évaluer le travail effectué.

    Réussites:
    Les élèves ont beaucoup aimé devenir professeurs, leur implication durant cette séquence était proche du maximum. Il ont parlé de ce cours aux autres classes, attendu leur réaction.
    Le travail de groupe a très bien fonctionné: entraide et collaboration ont eu les effets positifs attendus (foisonnement et pertinence des questionnements).
    Les nombreuses reformulations que l’exercice demande le rend très efficace quant à l’assimilation des notions et l’utilisation du vocabulaire: présentation des sites internet, questions aux différents acteurs de la sécurité, classe puzzle, questions pour les autres classes…

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    Les tablettes jouent un rôle clé dans cette séquence : film, photo bien sûr mais surtout transmission rapide des documents, mobilité dans la salle de classe.

    Limites:
    Le montage vidéo est trop complexe à réaliser par les élèves : sélection des passages vidéos à la seconde près, soucis techniques, séance trop chronophage. J’ai donc laissé l’heure 4 se terminer et c’est ensuite moi qui ai réalisé la partie finale du montage (attention, là aussi, c’est très chronophage, comme l’ensemble des activités liées au fait de filmer puis de redécouper des séances).
    La vidéo créée est trop longue, 20 minutes, ce qui occasionne des difficultés en classe malgré le visionnage individuel (ennui, concentration…).

    Le bilan global est très positif malgré les quelques soucis techniques.

    Auteur : Nicolas Bertos, theraphproject.blogspot.fr

  • Lire, écrire, compter, coder

    Lire, écrire, compter, coder

    [callout]Auteurs : Frédéric Bardeau, Nicolas Danet[/callout]

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    Présentation de l’éditeur :

    Pourquoi la grande majorité des développeurs sont des hommes ? L’enseignement du numérique se limite-t-il au seul temps de la scolarité ? Comment rendre accessibles à tous les potentialités offertes par le code ? Quel est le rôle des écoles et de l’éducation ? Lire, écrire, compter, coder traite de la nécessité d’apprendre le code informatique, pour toutes les générations, tant pour la vie professionnelle que citoyenne, et explique comment y parvenir, quel que soit son âge et sa motivation.

    Biographie de l’auteur :

    Diplômé en sciences politiques et en intelligence économique, passionné de cyberculture, d’activisme et d’inclusion, Frédéric Bardeau travaille comme consultant, formateur et entrepreneur social. En 2013, il crée Simplon.co , une fabrique accélérée de développeurs d’applications web-mobile et d’entrepreneurs du numérique, prioritairement tournée vers les jeunes des quartiers populaires et le public féminin, pour des projets sociaux innovants.
    Diplômé du Celsa, spécialiste de l’analyse de réputation en ligne, de l’hacktivisme et des ONG, Nicolas Danet travaille à Londres pour Change.org , la plus grande plateforme mondiale de pétitions. Ils sont tous deux auteurs d’Anonymous. Pirates informatiques ou altermondialistes numériques, FYP éditions, 2011.

    Source : FYP Éditions

  • Tablettes à l’école : la quête du contenu

    Tablettes à l’école : la quête du contenu

    [callout]L’objectif de l’évènement est de rassembler les mondes de l’enseignement, de l’entrepreneuriat et des collectivités pour faire le point sur la question clé du numérique à l’école : le contenu. Au-delà du déploiement des équipements dans les classes, de nouveaux usages et de nouvelles pédagogies naissent[/callout].
    L’édition 2013 coïncidait avec la publication du rapport du ministère de l’Education nationale : « Structuration de la filière économique du numérique éducatif, un enjeu pédagogique et industriel majeur pour la France ». L’élan était alors donné pour une introduction prioritaire des tablettes numériques dans les écoles. Le chef de l’Etat lui même a rappelé lors la rentrée scolaire, le 2 septembre dernier, la mise en application prochaine d’un grand plan sur le numérique à l’école (voir un de nos articles à ce sujet).

    Les décideurs des collectivités locales, les enseignants, les ministères de l’Education Nationale et du Numérique pourront, le 24 septembre, rencontrer la communauté des éditeurs de contenus innovants et des éditeurs évoluant vers le numérique et faire ensemble le point sur un axe majeur de modernisation de l’école.

    Partenaires de renom

    « Tablettes à l’école, la quête du contenu 2014 » est soutenu par Gobelins, Canopé , Cap Digital, Le Labo de l’édition, el@b, La Caisse des Dépôts, Microsoft Education et Stantum ainsi que par des partenaires presse les éditions Weka, La Souris Grise, Educavox, Ludomag et La Gazette des communes.

    L’édition 2014 prend ses aises sur une journée entière. Deux tables rondes permettront de donner la parole aux acteurs de la filière : institutionnels, enseignants, entreprises et collectivités confronteront leurs expériences.
    La journée sera aussi rythmée par des pitchs, des temps courts de présentation d’applications innovantes par des éditeurs.

    Les temps forts de la journée

    • Ouverture : Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation au Ministère de l’Education Nationale ouvrira la matinée.

    • La table ronde du matin, « Du projet pilote à la tablette pour tous« , relatera des expériences de projets pilotes ou d’équipements généralisés et détaillera la question de l’accès des établissements aux ressources numériques innovantes, les usages des enseignants et les apports pédagogiques du numérique.

    Ce temps d’échange réunira Jean-Michel Perron, directeur de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif de Canopé (ex-CNDP), Daniel Gillard, inspecteur adjoint au directeur académique, direction des services départementaux de l’Education nationale de la Gironde, Jérôme Brault, directeur général des services du Perray (Yvelines) et Christophe Carayon, chargé de mission numérique auprès du président de la communauté de communes Marennes Adour Côte Sud (Landes).

    • La table ronde de l’après-midi, « Start-up numérique Jeunesse : de la vocation au business-model« , débattra du modèle d’accès des start-up du numérique jeunesse au marché des établissements scolaires et dressera un portrait de l’entrepreneuriat éducatif de la French Tech.
    Cette table ronde rassemblera Sophie Pène, du Conseil National du Numérique, pilote de la saisine « Education », Jérôme Serre, co-fondateur d’eduPad, Benjamin Viaud, directeur associé de Beneylu School et Déborah Elalouf, présidente de Tralalere.

    • Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, clôturera l’après-midi. En pratique

    Plus d’infos :
    Tablettes à l’école, la quête du contenu est un événement gratuit, accessible sur inscription qualifiée.
    Il se tiendra de 9h30 à 17h30 à Gobelins, l’école de l’image au 73 boulevard Saint-Marcel 75013 Paris.
    Le déjeuner de networking – une option payante – se tiendra sur le lieu même de l’évènement.
    Le site de l’évènement détaille le programme et permet l’inscription.

    A propos
    Le Crak, Cercle des éditeurs d’applications pour les Kids, est une association loi 1901 qui a pour objet de rassembler les marchés et acteurs du numérique Jeunesse, de faire connaître les talents des éditeurs francophones, de mener une prospective active sur le secteur et de participer à la valorisation de la qualité. Lancé en mai 2013, le Crak a pour partenaires Le Labo de l’édition, MO5, NovaCHILD et les Wouap Doo Apps Jeunesse.
    Les 36 membres adhérents ont signé une charte de qualité qui rappelle les règles d’une application adaptée et respectueuse des usages des enfants.
    Le bureau du Crak est géré par Laure Deschamps (société ScreenKids), Vanessa Kaplan (société Kiupe) et Antoine Vu (société Atomic Soom). Les adhérents Crak sont basés en France, Belgique, Espagne, Québec, Norvège et Brésil.
    Pour en savoir plus : www.crak.biz

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  • Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Nous avons réfléchi à « une tablette avec tout son environnement, création de contenus et organisation de la classe pour l’enseignement sur une plateforme qui s’appelle Elule, disponible sur le Cloud », décrit Guillaume Largillier, un des deux fondateurs de la société.

    Stantum a participé à l’appel à projets e-éducation N°2 dans le cadre des investissements d’avenir. Il en est ressorti lauréat ce qui lui a permis de finaliser le développement de la tablette élémentaire Galago et faire ses preuves sur le terrain du concept d’environnement pédagogique pour l’enseignant.
    Aujourd’hui, ce soutien des investissements d’avenir a permis de monter un ambitieux déploiement pilote sur les villes de Bordeaux et Mérignac et concerne dix écoles.

    « Nous avons 16 classes de cycle 3 qui expérimentent en « one to one », c’est à dire une tablette, un élève, depuis 6 mois », explique Guillaume Largillier.


    Agnès Peyridieu, enseignante en cycle 3 à l’école Nuyens de Bordeaux témoigne :

    « Dans notre école, nous avons quatre classes de cycle 3 qui sont équipées en tablettes ; pour notre travail d’enseignant, nous avons été formées à la plateforme Elule sur laquelle nous avons appris à mutualiser nos documents puisque nous sommes tous sur le cycle 3 ».

    Cette notion de partage entre collègues plaît bien à Agnès. Elle précise que l’enseignant peut choisir s’il souhaite créer un document et en faire profiter uniquement ses collègues des autres classes ou l’ensemble des enseignants qui participent à l’expérimentation.

    « Tout le monde joue le jeu et c’est un véritable avantage d’avoir cette banque de ressources à disposition ; cela nous permet de gagner du temps », souligne t-elle.

    Au début, Agnès Peyridieu planifiait une à deux séances par jour puis petit à petit, « on se prend au jeu, les enfants sont en demande » ; la tablette Galago prend de plus en plus de place dans l’activité de classe d’Agnès, « sans pour autant remplacer les cahiers, l’écriture ou autres activités de manipulation », tient-elle à préciser.

    La démarche de Stantum a été souhaitée en co-construction avec les équipes enseignantes et la DSDEN de Gironde. « Nous sommes toujours à la recherche de retours d’usages pour une amélioration permanente de l’outil ; d’ailleurs, en six mois, l’outil a considérablement évolué », souligne Guillaume Largillier.

    Le développement devrait se poursuivre avec une extension d’expérimentation sur les collectivités déjà engagées, notamment sur la ville de Bordeaux où une quarantaine de classes devraient être impliquées d’ici la fin d’année civile.
    Le souhait aussi d’avoir deux écoles complètes équipées, à savoir du CP au CM2, va également se réaliser dans cette ville, afin de pouvoir tester la synergie du projet sur une école toute entière.

    Quant à l’environnement Elule, il est prévu qu’il s’étende à d’autres types de matériels, autres que la tablette Galago, afin d’être expérimenté par plusieurs dizaines d’enseignants partout en France.

    En guise de conclusion, nous retiendrons la phrase d’Agnès Peyridieu : « c’est tellement riche et ça apporte tellement au niveau des apprentissages qu’on aurait envie de l’utiliser toute la journée ».

    Un message à faire passer aux quelques (?) « réfractaires » au numérique… ?

    Plus d’infos :
    http://edu.stantum.com

  • Le numérique éducatif : fabrique d’experts ou fabrique d’incultes ?

    Le numérique éducatif : fabrique d’experts ou fabrique d’incultes ?

    [callout] Les intervenants passés au crible sur cette onzième édition étaient Martial Pinkowski, Muriel Epstein et Odile Chenevez (CLEMI Aix-Marseille). LudoMag a retenu 3 sujets et vous propose de les découvrir en 3 épisodes successifs.[/callout].

    Les jeunes, les élèves, les étudiants, devant le foisonnement d’informations qui s’offrent à eux et qu’ils découvrent via les outils numériques, vont petit à petit, aidés par les enseignants qui sont là pour les aiguiller, acquérir une certaine expertise de l’information.

    D’un autre côté, l’infobésité de l’information peut aussi créer l’effet inverse : une perte de repères qui pourrait conduire à fabriquer des « incultes » plutôt que des « experts ».

    C’est ainsi que le débat est posé par Michel Guillou.

    D’après Muriel Epstein, le jeune peut tout à fait devenir expert sur les sujets qui le passionnent et très inculte sur ceux qui ne l’intéressent pas du tout.
    Cela sous-entendrait, si on considère ces propos, que le jeune ne serait donc pas « noyé » dans l’info mais parviendrait déjà à en faire une sélection.

    Muriel croit que les nouvelles générations auront dans un futur proche une forme d’expertise dans la mesure où elles seront capables de faire des recherches sur un sujet donné puis de rebondir sur un autre, tout en conservant un fil cohérent.

    Pour elle, c’est en cela que le numérique peut en faire des « experts ».

    Odile Chenevez rebondit justement sur ce que vient de dire Muriel sur la notion d’expert qui est, pour elle, entrain d’évoluer.

    « Un expert n’est pas quelqu’un qui a tout de prêt dans sa tête, un certain nombre de savoirs et de connaissances ; l’expert est celui qui va savoir rassembler l’information qu’il a besoin au moment où il en a besoin ».

    Martial est très frileux sur la notion d’expert, dans le sens qu’on entend parfois à savoir : le numérique peut améliorer les résultats des élèves. Par contre, il croit beaucoup, comme ses deux voisines d’interview, à une notion d’expertise dans le sens de « tri intelligent » de l’information.

    « Nous devons travailler sur l’esprit critique des élèves ».

    Il ne croit pas que le numérique puisse conduire à fabriquer des générations d’incultes. En synthèse, on pourrait dire que les experts seraient ceux « qui ont une compétence d’apprendre à apprendre, non pas dans le contenu ni dans la culture mais dans la capacité d’adaptabilité à un nouvel environnement ».

    Voir la vidéo du « 7×7 » en totalité : https://www.youtube.com/watch?v=VXakcQX2az0- Veuillez nous excuser pour les petits soucis techniques de son dans les premières minutes de la vidéo.

  • Prof Phifix, l’appli ludo-éducative,  a bien préparé sa rentrée des classes !

    Prof Phifix, l’appli ludo-éducative, a bien préparé sa rentrée des classes !

    App_profix_090914

    L’appli ludo-éducative Prof. Phifix pour les enfants du CE1 au CM2, c’est :
    •    plus de 14 000 questions en grammaire, orthographe, conjugaison et vocabulaire, compatibles avec les programmes de l’Éducation Nationale !
    •    déjà plus de 500 000 questions répondues et des utilisateurs assidus dont 85% de parents-enfants et 15% d’enseignants.
    •    le côté ludique des exercices et des animations séduit les enfants qui relèvent des défis et gagnent des étoiles.
    •    un site web qui permet aux parents et aux enseignants d’analyser en un clic les forces et les faiblesses de leurs enfants.
    •    bientôt de nouveaux défis avec les mathématiques.

    Et Prof. Phifix devrait encore faire parler de lui dans les cours de récréation de l’école Jeanne d’Arc de Rumilly (Haute-Savoie 74) dès la rentrée, en s’inscrivant dans l’ère numérique.

    Les enfants pourront l’utiliser en atelier, en soutien et en stage de remise à niveau.

    App_profix2_090914Après avoir testé pendant plusieurs semaines l’appli Prof. Phifix, l’école primaire Jeanne d’Arc de Rumilly renouvelle son expérience. Pour cette rentrée scolaire 2014 / 2015, l’école offrira un plus large accès à Prof. Phifix à l’occasion d’ateliers, de soutien et de stage.

    Une première collaboration qui va s’étendre au niveau national dans d’autres écoles primaires, notamment grâce au partenariat avec Canopé Savoie pour un déploiement sur plus de 400 iPad pour cette rentrée.

    Cette appli, gratuite pour les enseignants, va leur permettre d’analyser en « temps réel » les résultats des élèves et ainsi d’ajuster les exercices et révisions en fonction de chacun.

    Plus d’infos :
    Disponible sur iPad, iPhone et iPod Touch
    La vidéo de présentation de Prof. Phifix : https://vimeo.com/85343457

    À propos du Professeur Phifix :
    C’est un personnage inventé par Philippe Arnoux, professeur des écoles depuis plus de 30 ans. Passionné de pédagogie et ouvert aux nouvelles technologies, Philippe Arnoux est reconnu dans le monde de l’enseignement grâce à un site internet qu’il a créé en 2001 et qui met à disposition des fiches d’exercices pour les professeurs des écoles, mais aussi pour les parents et les enfants. « Partager pour mieux enseigner » est sa devise.
    Les fiches de Professeur Phifix : professeurphifix.net

  • A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Convaincue par un premier projet autour d’un espace numérique de travail (ENT), l’école Jacob II a intégré des tablettes Windows 8 dans trois classes de CP, de CE2 et de CM1. L’école souhaitait que la tablette ne soit utilisée que pour certaines activités et s’intègre dans l’enseignement dispensé aujourd’hui[/callout].

    « Il s’agissait de voir comment on peut intégrer ce nouveau support dans les pratiques existantes en classe, pas de changer complètement l’enseignement », précise Myriam Ahmed Yahia.

    Les enseignants s’appuient sur différentes applications Windows 8, parmi lesquelles OneNote.

    Ce logiciel de prise de notes permet d’insérer du texte, de l’écriture manuscrite, des images, des sons enregistrés, des photos, des vidéos et même des captures d’écrans. Les élèves peuvent ainsi réaliser un album numérique qui sera ensuite finalisé avec PowerPoint puis projeté devant la classe entière. Malgré le jeune âge des enfants, la tablette a été prise en main sans difficultés.

    Les onglets se veulent très visuels pour permettre à tous de se repérer facilement. Du reste, le format hybride avec le clavier a séduit les utilisateurs, petits et grands, car chacun y trouve son compte. Si les élèves peuvent travailler individuellement à l’école ou chez eux, la tablette doit être avant tout un outil collaboratif. Elle est donc utilisée en binôme ou en petit groupe. La tablette devient ainsi un vrai outil fédérateur.

    « Cette expérimentation avec les tablettes Windows 8, c’est plus qu’un projet, c’est un bouleversement pédagogique. Les élèves et les enseignants sont vraiment motivés, il nous est impossible d’imaginer revenir en arrière », ajoute Myriam Ahmed Yahia, Directrice

    La collaboration se fait aussi entre les professeurs qui peuvent échanger entre eux sur les bonnes pratiques. En effet, Jacob II possède un espace dans le « Cloud » pour l’école et les utilisateurs. Il y est possible d’y stocker des documents qui sont partagés par toutes les tablettes et auxquels tout le monde a accès de n’importe où, que ce soit à l’école ou à la maison, ce qui facilite la préparation du travail de chacun.

    L’intégration de la tablette dans l’école est une réussite qui a aussi convaincu les parents d’élèves.

    « Les parents voient une plus grande motivation de leurs enfants à apprendre, nous avons de bons retours de leur part », rapporte Myriam Ahmed Yahia.

    Pour la directrice, pas question donc de se priver de cet outil auquel elle ne voit que des avantages ; elle espère pouvoir rendre accessible les tablettes aux autres classes :

    « ils sont tous digital native, ça me semble donc important que nous formions les élèves à ces outils ».

    Quant aux professeurs engagés dans cette pédagogie numérique et convaincus de ses bienfaits, ils souhaiteraient surtout utiliser la tablette plus souvent en classe.

    En résumé

    Problématique
    Continuer le développement d’un espace numérique à l’école et intégrer la tablette dans l’enseignement actuel
    Faire que l’école soit en phase avec la société en utilisant les outils numériques du quotidien
    Rendre les élèves véritablement maîtres de leur apprentissage

    Bénéfices
    Apprentissage plus rapide
    Amélioration du travail collaboratif
    Une plus grande motivation des élèves
    Une formation de fait des élèves aux outils numériques
    Plus grande autonomie des élèves et travail à leur rythme

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.