Catégorie : technologies éducatives

  • Minecraft à l’université : pour quels usages ?

    Minecraft à l’université : pour quels usages ?

    François Lecellier, maitre de conférences, enseigne à l’IUT de l’université de Poitiers au département génie électrique et informatique industrielle. Nous l’avons interviewé sur le Campus e-éducation, C2E 2017, pour l’interroger sur ses pratiques d’utilisation de Minecraft avec ses étudiants.

    « J’utilise Minecraft pour initier les étudiants à la conduite de projet« , explique t-il.

    Il explique qu’un outil de gestion projet classique va leur permettre de gérer un projet technique ; avec Minecraft, ils vont réaliser le projet !

    Retrouvez les détails du contexte de détournement d’utilisation de Minecraft dans la vidéo ci-contre.

    Source image : pixabay.com

  • Deux très mauvaises raisons pour apprendre l’informatique dès la 6ème. Et aussi deux très bonnes.

    Deux très mauvaises raisons pour apprendre l’informatique dès la 6ème. Et aussi deux très bonnes.

    Commençons par le pire. Parmi toutes les raisons avancées pour faire entrer l’apprentissage du code au programme du collège, la plus utilisée est de loin la plus mauvaise. Pour Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat au numérique ou pour Najat Vallaud-Belkacem, ancienne Ministre de l’Education :  « Coder, c’est un peu comme apprendre l’anglais ou le chinois« . Or cela n’a absolument rien à voir.

    Mauvaise raison n° 1 : un langage informatique n’est pas une langue

    Apprendre une langue est une énorme entreprise intellectuelle et culturelle, qui s’étend toujours sur plusieurs années et qui permet de découvrir en profondeur d’autres hommes ou d’autres cultures, mortes ou vivantes. Le vocabulaire à acquérir, qui ne représente qu’un aspect, peut-être le plus simple de l’apprentissage d’une nouvelle langue, comprend au minimum plusieurs milliers de termes.

    Un langage informatique ne comprend tout au plus que quelques dizaines de termes et s’apprend – à l’exception peut-être du tout premier- en quelques heures. Car bien connaître un langage informatique, c’est en quelque sorte les connaître tous.

    La connaissance de tel ou tel langage informatique n’étend en rien les horizons de l’étudiant. C’est l’utilisation, sur l’ordinateur, de l’outil qu’est le langage informatique qui va lui permettre de développer son intelligence et sa compréhension du monde. Les étudiants attirés par la maîtrise des langues étrangères ont des profils totalement différents de ceux attirés par le développement informatique – une tâche solitaire qui nécessite précision, capacité d’abstraction et le plus souvent une certaine dose de solitude. Le geek est rarement un animal très social.

    Au départ, l’apprentissage du code n’est donc pas une entreprise culturelle mais une entreprise scientifique et technique. Le bénéfice culturel, nous le verrons, n’est pas immédiat et n’apparaît que dans un second temps.

    Mauvaise raison n°2 : l’informatique offre de multiples débouchés professionnels

    Là aussi, c’est une mauvaise raison, même si, paradoxalement, celle-ci est vraie !

    L’informatique, tous les journaux économiques nous le ressassent jusqu’au dégoût, crée des emplois. Une bonne formation informatique permet d’éviter presqu’à coup sûr le chômage.

    Mais, au niveau du collège, et même sans doute au lycée, la plus-value économique ne doit pas être l’objectif prioritaire de l’école. L’école, depuis Jules Ferry, a d’abord eu pour but de former des citoyens libres, au sens du premier article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

    Qui plus est, plus on a recherché cette soi-disant « efficacité professionnelle », plus on a créé de l’inefficacité.

    Tout le système scolaire et universitaire français vit depuis trente ans comme pétrifié par la crainte du chômage.

    Toutes les réformes s’y sont faites au nom des sacro-saintes efficacités professionnelle et économique. L’enseignement des savoirs généraux a reculé au profit des « compétences » dites professionnelles, comme on l’a encore vu dans la récente réforme du Collège qui abandonnait en rase campagne les matières générales « inutiles » (par exemple Latin et Allemand) au profit des l’Anglais, langue professionnellement « utile ».

    Il se pourrait bien, au final, que l’efficacité professionnelle soit un bénéfice caché, à long terme, de l’émancipation qu’apporte la connaissance. En recherchant l’efficacité économique sans la connaissance, nous nous sommes coupés des deux.

    Mais quelle que soit la piètre qualité des justifications qu’on vous sert pour enseigner l’informatique, les bonnes, les très bonnes raisons, emportent tout sur leur passage.

    Bonne raison n°1 : la révolution numérique a rendu l’enseignement de l’informatique indispensable à la compréhension du monde

    Aux Etats-Unis, l’informatique, au sens de Computer Science, est devenue depuis longtemps une matière fondamentale. Les américains ont compris très tôt qu’elle était indispensable pour comprendre le monde qui nous entoure et y agir, comme l’histoire, la géographie, le latin ont pu l’être en leur temps. L’informatique, dans le supérieur, fait aujourd’hui partie du cursus des étudiants en littérature ou en sciences politiques, et ce à un niveau supérieur à ce qu’on enseigne dans la plupart des grandes écoles d’ingénieurs françaises.

    De fait, les effets de l’informatique sur notre vie sont aujourd’hui tels que seul l’enseignement de l’informatique peut permettre à tous les élèves – y compris ceux qui ne deviendront pas informaticiens – de comprendre le monde numérique qui les entoure.

    Au Moyen Age, on apprenait le latin qui était la langue de la religion, du droit et de la médecine. A l’âge de la Révolution industrielle, les mathématiques sont devenues l’outil généraliste par excellence pour le développement de nouvelles technologies et de nouvelles machines. A l’âge de la révolution numérique, il ne s’agit pas de créer une génération d’informaticiens, pas plus qu’il ne s’agissait alors de créer une génération de latinistes ou de mathématiciens.

    Dire qu’il y a révolution numérique, c’est dire ceci : sans connaissance du codage, il est devenu impossible de comprendre le monde qui nous entoure.

    Bonne raison n°2 : l’informatique est devenue une science fondamentale, utile à toutes les autres sciences

    J’ai toujours été interloqué par la quantité des investissements visant à faire utiliser les technologies numériques par les élèves (écrans ou tableaux interactifs, classes numériques et autres formations Word…) et par l’absence, jusqu’à cette année du moins, de formations leur permettant de comprendre comment fonctionnent ces technologies, comment elles ont été conçues, développées.

    Pour comprendre tout ceci, il faut apprendre à coder, à développer, connaître les algorithmes – bref étudier la matière scientifique que les Américains nomment « Computer Science ».

    Cette science informatique a pénétré de façon profonde toutes les sciences, de la médecine à la biologie, en passant par la physique et la chimie. Grâce aux techniques statistiques de type « big data », elle est aussi en train de transformer les sciences humaines.

    Elle est devenue un outil d’exploration du monde aussi important, peut-être bientôt plus important encore, que les mathématiques (dont elle constitue par ailleurs l’une des branches).

    La querelle des Anciens et des Modernes

    On s’est écharpé sur les réseaux sociaux lors des discussions sur la récente réforme du Collège autour de la fin de l’enseignement du latin et de l’introduction de l’informatique au collège. Et grosso modo, les latinistes étaient contre le « numérique » et les « numéristes » étaient contre le latin.

    Dans ce débat, tout le monde, anciens et modernes, avait tort. Les « latinistes » étaient mal informés et assimilent l’ordinateur à un simple outil, à une simple technologie – cette vision est tout simplement erronée.  Et les « numéristes », ceux qui pensent simplement qu’il faut cesser le latin parce qu’il est peu utile professionnellement ou parce qu’il favoriserait une forme de reproduction sociale, manquaient tout simplement de vision et de culture.

    [L’auteur du paragraphe précédent a évidemment pu déjà constater, dans son âpre réalité, le côté éminemment impopulaire du précédent paragraphe. Il invite par avance tous les lecteurs en désaccord, et ils seront nombreux, à éviter l’insulte sauvage, mais il s’engage, dans l’esprit constructif qui le caractérise, à répondre aux objections argumentées.]

    En réalité, les deux matières, latin et informatique, sont utiles et émancipatrices pour éduquer des citoyens, des honnêtes hommes, capables de comprendre et de créer les outils de demain. Il ne s’agit pas de les opposer, il s’agit de les enseigner mieux et plus.

    Sans connaissance approfondie de l’informatique, nous ne sommes que des consommateurs de programmes structurés par d’autres programmeurs. Un élève qui fait une recherche dans Google est avant tout une ressource publicitaire pour Google, un enfant qui joue sur Facebook, n’est qu’une machine humaine à transmettre de multiples données (d’identité, de comportement, de position…) sur lui-même et ses « amis » permettant ensuite aux diverses publicités d’être toujours mieux ciblées. C’est précisément, cliniquement, ce qui caractérise une aliénation.

    L’école actuelle a tenté, avec plus ou moins de succès et pour un coût considérable, d’enseigner les usages de l’informatique aux enfants. Ce faisant, elle a fait complètement fausse route. Si on veut donner à nos enfants des moyens d’action, il faut leur enseigner la programmation, pas le maniement de Word. Distribuer des ordinateurs ou des IPAD aux élèves est coûteux et voué à l’échec, de même qu’on ne crée pas un ingénieur mécanicien en formant au permis de conduire.

     

  • Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier

    Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier

    Avec l’arrivée du Plan Numérique et des tablettes au collège Lucien Colon de Lapalisse dans l’Allier, une dynamique s’est construite au fil des semaines et des mois entre les enseignants, pour tendre vers une pédagogie de « l’action » comme aime à le rappeler Thierry Roche, professeur de technologie, référent numérique et initiateur de ce nouvel élan.

    « Dans ma classe, les élèves bougent et ne sont pas assis tout le temps en rang d’oignons ».

    Posture de l’enseignant dans l’espace classe

    La classe de technologie de Thierry Roche est organisée sous forme d’ateliers. Chaque élève avance à son rythme et retrouve toutes les consignes, via les tablettes, grâce aux ressources déposées par l’enseignant sur l’ENT.

    Cet enseignant reste persuadé que ce mode de pédagogie rend les élèves plus autonomes et leur permet d’acquérir une grande confiance en eux. C’est le cas pour tous les élèves mais surtout, pour les élèves en difficultés, comme par exemple les élèves portant des troubles dyslexiques.

    Pour eux, l’arrivée des tablettes est un énorme atout !

    Individualisation du travail et autonomie des élèves

    Julien Rondepierre, élève de 5ème, en témoigne :

    « La tablette m’aide surtout pour être plus en avance et moins pénaliser le cours. Le côté tactile me permet de recopier plus facilement ».

    Le travail avec les élèves atteints de troubles dyslexiques et l’introduction de la tablette sont deux sujets liés qui font partie d’une étude globale à l’échelle de l’académie de Clermont-Ferrand, à laquelle participe Thierry Roche.

    Néanmoins, Thierry Roche insiste sur le fait que la tablette n’est pas une fin en soi et qu’il peut très bien s’en passer. C’est plus son changement de posture en tant qu’enseignant et l’apprentissage de nouvelles méthodes de travail par les élèves qu’il souhaite plébisciter (avec un outil bien utile à cela, représenté par la tablette numérique).

    Le collège de Lapalisse a bénéficié d’un chariot de 48 tablettes qui tourne de classe en classe. Les élèves ne ramènent pas les tablettes à la maison, ce n’est pas leur cartable numérique ; « mais plutôt un cahier, une ardoise, c’est le document qui va leur permettre d’avancer dans le programme et d’acquérir des connaissances », ajoute Thierry Roche.

     

    Ce reportage a été réalisé dans le cadre des NetJournées 2017 qui ont eu lieu à Vichy du 29 au 31 mars, organisées par le groupe ITOP.

    A ce sujet, retrouvez toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sur notre page dédiée.

     

  • Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Olivier Arette-Hourquet est professeur d’EPS au collège innovant Pierre Emmanuel à Pau. Il a mis en place une activité Tir à l’arc en utilisant les tablettes numériques ; un vrai facteur de progrès pour les élèves.

    « Les tablettes en EPS, c’est assez révolutionnaire », explique Olivier Arette-Hourquet.

    Il avoue que l’utilisation des tablettes pendant le cours est assez chronophage donc il faut être vigilant. Néanmoins, l’usage de ces outils présente de nombreux atouts.

    Pour des activités « technocentrées » telles que l’acrosport, la gymnastique, le tir à l’arc, par exemples, il existe beaucoup d’applications qui sont intéressantes.

    « Avec les tablettes, c‘est la première fois que des élèves vont mettre des mots sur des images« .

    Le but de se filmer entrain de faire du tir à l’arc est que l’élève voit en même temps que le professeur donne les explications. « Après, ils deviennent autonomes avec des critères de réussite assez simples« .

    L’enseignant prend le temps de passer en revue quelques vidéos prises pendant la séance pour expliquer sur quels critères de réussite les élèves doivent s’appuyer ; pour le tir à l’arc, on regarde la position du bout de la flèche par rapport aux yeux et au coude qui doit être droit, par exemple.
    Les élèves pourront, en autonomie, entourer et surligner en vert sur la vidéo, les bonnes positions et entourer en rouge ce qui ne va pas.

    Pour les scores, la tablette permet de les enregistrer, « ce qui est un peu plus ludique pour les élèves qu’une feuille de papier« .

    Olivier Arette-Hourquet utilisait déjà des tablettes numériques l’année dernière, dans un autre établissement, sur une activité sportive de lutte, sur des critères de jugement.
    Après les combats, il revoyait la vidéo du combat de 1min30 avec ses élèves pour comprendre comment les juges avaient évalué le combat.
    « Ils comprennent pourquoi on leur a mis 1 points, 2 points… car dans l’action, on a pas le temps ».

    « Je suis très motivé et on va recevoir prochainement trois classes mobiles. Pour l’EPS et la vidéo, il y a beaucoup de choses intéressantes« , conclut-il.

     

  • Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Frédéric Davignon a bouleversé ses pratiques pédagogiques pour aider ses élèves à aller vers un meilleur apprentissage. Professeur d’anglais, il ne pouvait plus supporter d’entendre ses élèves dire qu’ils étaient « nuls » et il voulait leur redonner goût à la discipline. La classe inversée associée à une plus forte utilisation du numérique l’a aidé dans cette transformation.

    Quand tout a démarré…

    Reprenant en main des élèves de seconde et n’ayant pas enseigné en niveau lycée depuis quelques années, il s’est retrouvé face à des jeunes « braqués, se déclarant nuls en anglais ».

    « Ce terme de nul, après 6 ans d’anglais, m’a plutôt choqué, d’autant plus qu’il y avait certains élèves que j’avais eus les années précédentes ».
    Etant bien présent sur les réseaux sociaux, Frédéric a eu l’occasion de dialoguer avec d’autres enseignants qui pratiquent la classe inversée. Au départ, il n’y voyait pas d’intérêt ; puis, creusant un peu le sujet, il s’est dit qu’il pourrait peut-être « sortir certaines parties du cours pour pouvoir gagner du temps de pratique en classe ».

    Complicité avec les élèves : comprendre d’où vient le problème !

    Il a interrogé ses élèves sur cette notion de « nul » et en fait « ils ont fait émerger des besoins, principalement en outils de grammaire et en lexique ». Frédéric a ensuite réfléchi sur comment les aider…Il s’est lancé dans la classe inversée et a expliqué sa démarche aux élèves.

    Le principe, très général, de la classe inversée, se décline en autant d’enseignants qui la pratiquent et est aussi fonction des besoins des élèves, explique Frédéric.

    « Le principe général, c’est de sortir du cours tout ce qui est transmission de connaissances pour lesquelles l’enseignant n’a pas vraiment besoin d’être là et gagner du temps de pratique en classe et d’accompagner les élèves ».

    Mieux accompagner les élèves sur le temps de classe.

    Il n’avait pas le temps de reprendre toutes les bases ; il a donc « isolé » pas mal de notions sur lesquelles il a proposé aux élèves de travailler sous formes de « capsules ».
    Au départ muni de son Smartphone et de sa tablette, il a testé plusieurs applications qui l’intéressaient pour ses productions média.

    Il faut trouver l’outil adapté « qui fait qu’on peut se lancer ».

    En « vrai », comment on fait ?

    Frédéric utilise Adobe Spark Video. « L’idée est qu’on a plusieurs diapositives dans lesquelles on peut mettre du texte, des images, des icônes et on peut enregistrer sa voie dessus ». Frédéric ne tenait pas spécialement à ce que les élèves voient son visage ; la voix, ça suffit !

    Certes, la réalisation des vidéos lui prend du temps mais « elles font partie de ma préparation de cours, entre deux heures de cours ou le soir, aux moments standard où les professeurs préparent leur cours j’imagine », explique t-il.

    Adaptation des élèves à ces nouvelles méthodes d’apprentissage.

    Frédéric a choisi de montrer en classe dans un premier temps, quels usages faire des capsules et quelle devait être la démarche que devaient adopter les élèves.
    Aujourd’hui, environ ¾ de ses élèves vont voir les capsules sérieusement et surtout, il constate un « déblocage des élèves sur la prise de parole en continu, sur l’expression en classe, là où, avant, j’avais des élèves totalement tétanisés ». (la preuve en images, dans la vidéo ci-contre).

    Frédéric propose toujours plusieurs activités, à la maison et en classe, toutes aussi variées les unes que les autres ; la classe inversée n’est pas l’unique forme du changement de pédagogie qu’il s’est « astreint » à employer.
    Très au fait du numérique et aussi très bien équipé dans sa classe (ce qui n’est pas toujours le cas…, avouons-le), il met à profit chaque outil à sa disposition.

    Pour exemple, il se plaît à démarrer une séance avec un test de connaissances sur la leçon du cours précédent à l’aide d’un mélange papier et numérique en utilisant Plickers. Chaque élève dispose d’une étiquette sur laquelle est imprimé un symbole de type QRcode qu’il présente à l’enseignant. La réponse choisie est déterminée par l’orientation du QRcode.

    « Cela me permet de faire une évaluation en début de cours et eux, ça les amuse beaucoup. Ça permet de commencer le cours de façon un peu « fun » et j’aime bien le mélange du numérique et du papier qui est à la fois très moderne et très classique ».

    Il prépare sa trame de cours sur l’ENT en utilisant une brique Moodle, sans oublier d’y faire apparaître quelques rubriques d’aide que les élèves peuvent utiliser en flashant des QR codes… ou encore prépare une présentation sous Prezi, disponible sur le TNI en classe, pour aider les élèves à réaliser chaque étape du travail.

    Au-delà des outils et de ses nouvelles pratiques, Frédéric avoue que sa démarche va plus loin.

    « Surtout, cela entame un travail de réflexion sur tout un tas d’autres choses comme l’accompagnement, différencier les parcours en classe, travailler la méthodologie, etc »

    « Parce que j’ai gagné du temps en classe ».

    Frédéric Davignon va tout naturellement participer à la CLISE 2017 qui aura lieu du 30 janvier au 04 février.

    Tout savoir sur la CLISE 2017 : www.laclasseinversee.com/semaine-de-la-classe-inversee-clise

  • Usages massifs et raisonnés des Smartphones en classe

    Usages massifs et raisonnés des Smartphones en classe

    David Cohen, enseignant d’arts plastiques dans l’académie est venu présenter cette expérience dans sa classe d’arts plastiques mais qui peut intéresser tout enseignant quand on sait la prédominance de ces matériels élèves qui animent leur quotidien. Il était au micro de ludomag, interviewé par François Jourde lors de l’université d’été de Ludovia#13.

    Des tablettes sont prêtées pour les quelques élèves qui n’ont pas de Smartphones et « nous (mon collègue Brice et moi), essayons d’intégrer les Smartphones avec un protocole de manière la plus légale et la plus sécurisée possible« , précise David Cohen.

    Tous les types d’appareils sont pris en compte afin de préserver l’équité entre les élèves ; il faut donc trouver des applications gratuites, pour les mêmes usages, pour tous les téléphones. « C’est une des complexités du processus« , souligne David.

    Les usages ciblés par David et son collègue professeur en collège, sont transversaux et peuvent être dupliqués à n’importe quelle discipline.

    Il décrit les étapes de la mise en oeuvre dans la vidéo ci-contre et les réactions des élèves.

    « Je pense qu’il y a un vrai contrat de confiance avec les élèves ».

    Des questions se posent, comme par exemple :  « Jusqu’où peut-on aller dans le scolaire avec un outil qui n’appartient pas à l’usage scolaire » « Cela va t-il changer les pratiques des adolescents » etc.

     

     

  • Améliorez vos formations et vos classes avec les écrans interactifs

    Améliorez vos formations et vos classes avec les écrans interactifs

    Depuis toujours, l’éducation classique est représentée par une salle de classe composée d’un professeur et de ses élèves qui suivent le cours sur un tableau veleda et plus récemment, via un powerpoint projeté par un vidéoprojecteur.

    Cependant, il n’est pas nouveau de savoir que ces moyens de faire passer des connaissances ne vont pas sans inconvénients : le bruit du ventilateur du vidéoprojecteur, l’ombre portée, et surtout la perte de temps avec la mise en route du vidéoprojecteur ainsi que les branchements nécessaires avant de pouvoir lancer la leçon.

    Aujourd’hui, de nouvelles solutions interactives émergent afin de rendre l’apprentissage plus facile : les écrans interactifs.

    Plus précisément, dans le domaine de l’éducation se tiennent deux grands noms : SMART et Mimio.

    SMART : première solution éducative

    SMART Technologies est depuis longtemps une référence en termes de solutions interactives.

    Au Royaume-Uni, ils ont une grande part du marché, et une majorité des écoles possèdent un écran interactif de la marque SMART. La gamme SMART Board, série 6000 en France, est connue pour sa qualité composée de nouvelles technologies :

    • Technologie silktouch : un écran aussi doux que la soie, et qui permet d’écrire de façon très fluide, au doigt ou au stylet. Une surface tactile réactive, naturelle et précise pour une utilisation confortable et fiable pendant vos heures de cours.
    • Pen ID : une nouvelle technologie de reconnaissance de stylet qui permettra à deux élèves de pouvoir écrire en même temps sur le SMART Board, sans se gêner. En effet, l’écran interactif reconnaîtra les stylets comme deux couleurs différentes.
    • Object awareness : l’écran interactif reconnaîtra votre doigt, le stylet et la paume de votre main. Touchez, écrivez et effacez tout naturellement.

    Chaque SMART Board comprend la suite pédagogique de logiciels SMART pour aider les professeurs dans leur application à former leurs élèves. Cette suite pédagogique comprend :

    • SMART Notebook : utilisé par 2.4 millions d’éducateurs dans le monde, SMART Notebook a été étudié pour les professeurs et les élèves. Le logiciel propose des activités préparées et prêtes à être proposées aux élèves, des quiz pour évaluer les élèves, une galerie d’images, des widgets et une facilité d’accès aux autres logiciels.
    • SMART LAB : pour Lesson Activity Builder, propose des activités et des thèmes qui sont modifiables. Ces activités peuvent prendre la forme de jeux pour les enfants.
    • SMART Response 2 : ce logiciel permet de créer des quiz et questions afin d’assurer les professeurs que les élèves ont compris la leçon. Les élèves peuvent répondre via leur ordinateur, smartphone ou tablette.
    • SMART Amp : c’est un espace de partage pour les professeurs et les élèves, un espace de travail commun pour les projets de groupe ; SMART Amp propose le partage de médias et une messagerie instantanée. Les contributions des élèves sont enregistrées afin que les professeurs puissent suivre l’avancée du projet.

    A noter que le logiciel SMART Notebook fonctionne sur toutes les dalles interactives.

    Mimio : une solution complète

    La société Mimio s’est lancée dans la production de solutions interactives dès 1999, mais ce n’est qu’en 2014 qu’elle sort ses premiers écrans interactifs, MimioDisplay. Avec une gamme allant de 55 pouces à 84 pouces, Mimio propose d’équiper les salles de classe ou de formation avec un équipement spécialisé.

    Les dalles MimioDisplay sont à éclairage LED et de résolution Full HD. Il est possible d’utiliser à la fois le doigt et le stylet sur ces écrans interactifs. Ils possèdent l’interactivité Touch 360°, qui permet jusqu’à six utilisateurs simultanés, ou trois en double point de contact. Avec chaque écran MimioDisplay est proposé le logiciel pédagogique MimioStudio.

    Ce logiciel permet :

    • De créer facilement des leçons personnalisées, uniques, richement illustrées et en parfaite adéquation avec les programmes officiels. Les leçons ainsi construites peuvent être présentées par la suite à la classe de façon interactive : avec les fonctions rideau, annotation, déplacement d’images…
    • D’avoir accès à une galerie d’images.
    • D’utiliser une fonction paperboard pour faire des schémas ou prendre des notes.
    • D’utiliser des contenus déjà prêts.

    Le logiciel MimioStudio a été complété par l’application mobile, MimioMobile, en 2013. Grâce à cette application, le travail à partir d’appareils externes est possible : les élèves peuvent interagir à l’aide de leur ordinateur, tablette ou smartphone. MimioMobile contribue à améliorer la participation des élèves en cours, en facilitant notamment les travaux de groupe.

    A noter que le logiciel MimioStudio est aussi proposé avec les écrans Easypitch.

    Plus d’informations sur écran-interactif.net

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  • L’apprentissage de l’informatique avec Poppy au lycée

    L’apprentissage de l’informatique avec Poppy au lycée

    Gilles Lassus, enseignant en mathématiques et en ICN au lycée François Mauriac de Bordeaux, a mis en place un travail en classe de seconde avec le robot Poppy, dans le cadre du projet Poppy Education dirigé par l’équipe Flowers de l’INRIA Bordeaux. Il nous expose son retour d’expérience lors du colloque Robotique & éducation du mercredi 22 juin 2016.

    ColloqueRobot_Poppy

     

     

  • Utilisons le Smartphone en maths-sciences!

    Utilisons le Smartphone en maths-sciences!

    [callout]Pourquoi utiliser un Smartphone en classe de sciences et de mathématiques ? Jamila Kaza, enseignante en mathématiques au lycée Emile Mathis de SCHILTIGHEIM (67) dans l’académie de Strasbourg, a répondu à cette question.[/callout]

    Avec un Smartphone, on a déjà un certain nombre d’outils à disposition, comme la calculatrice, un tableur, un graveur, ou encore des outils de mesure pour les sciences, un chronomètre, des outils de prise directe comme l’appareil photo ou la caméra par exemples.

    Avec le Smartphone, ils peuvent aussi prendre des notes pendant les expériences ou encore utiliser leur agenda, précise Jamila Kaza.

    La seconde idée qui a amené Jamila Kaza à utiliser les Smartphones des élèves est la possibilité de se connecter à internet.

    Il est nécessaire de prendre certaines précautions si vous souhaitez prendre modèle sur Jamila Kaza alors écoutez bien la vidéo :

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici