Étiquette : Académie de Nice

  • Le Plan Numérique dans l’Académie de Nice

    Le Plan Numérique dans l’Académie de Nice

    Explications et état des lieux par André Marcant, notamment un point particulier qui est donné sur la formation de TOUS les enseignants.

    Il rappelle aussi combien l’académie de Nice est sensible à cet évènement ÉcriTech pour rapprocher la Recherche et les enseignants de terrain.

     

     

  • L’académie de Nice lance un espace numérique dédié aux parents d’élèves

    L’académie de Nice lance un espace numérique dédié aux parents d’élèves

    [callout]La communication entre l’école et les parents fait l’objet d’une attention particulière dans l’académie de Nice. Les usages du numérique s’installent dans la société et à l’École. Attentive à cette évolution, l’académie de Nice propose un nouveau portail à destination des parents, qui doit les aider à suivre et accompagner la réussite de leurs enfants.[/callout]

    Des conseils, des ressources et des outils pour mieux communiquer

    Comment bien gérer ses mots de passe ? Comment suivre les travaux et les absences des collégiens et des lycéens via l’ENT ? Comment reconnaître un message frauduleux ? Comment réagir face à des images choquantes sur internet ? Comment les lycéens peuvent-ils préparer un stage en entreprises ? Où trouver des ressources numériques d’éducation à la sécurité routière ou des logiciels libres au niveau collège ? Comment connaître la disponibilité d’un ouvrage au CDI ?

    Ce portail a pour objectif d’informer les parents sur  les services mis à disposition par les établissements et par l’académie de Nice. Il présente les outils et les applications numériques utilisés à l’école, au collège et au lycée pour créer, produire et travailler. Il a également pour intention d’aider les parents à mieux appréhender l’usage d’internet et des réseaux sociaux (usage raisonné des médias, sensibilisation à la protection de la vie privée ou au respect de la propriété intellectuelle, etc.).

    ACNice_ENTparents_090615Des conseils sont également prodigués afin d’aider parents et enfants à utiliser des ressources et des services en toute légalité et des moyens sont proposés pour apprendre à protéger son image et ses données personnelles.

    Les collèges et les lycées utilisent des « applications de vie scolaire » qui permettent aux parents, via Internet, de connaître les notes, de suivre les absences et les travaux proposés à leurs enfants, via des espaces numériques de travail (ENT) accessibles au sein et en dehors des établissements scolaires. Ces ENT servent d’appui à la communication avec les familles.

    Des cours sont également proposés en ligne. Au niveau de l’académie de Nice, des télé-services seront utilisés afin de permettre l’inscription des enfants dans un établissement, de mettre à jour les informations administratives sur la famille…

    Cet espace aide les parents à mieux utiliser ces services.

    Ce portail spécialement dédié aux parents d’élèves, est le fruit d’une collaboration entre la Délégation académique au numérique éducatif (Dane), le réseau CANOPÉ, le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information) et l’équipe académique de sécurité. Des parents ont été consultés pour sa création ainsi que les collectivités territoriales (région Paca, départements des Alpes-Maritimes et du Var) et la MAIF, assureur partenaire de l’école.

    Cet « espace parents » a été lancé officiellement le 28 mai 2015  à l’occasion d’une session d’information à destination de parents d’élèves au collège Matisse à Nice.

    Plus d’infos :
    Consultez l’espace sur ac-nice.fr/dane/parents
    le fil twitter @ParentsDaneNice

  • Canceropole – 10 ans – Quiz Numérique en duplex entre Marseille et Sophia Antipolis

    Canceropole – 10 ans – Quiz Numérique en duplex entre Marseille et Sophia Antipolis

    QuizzACNICE_151213L’objectif est de donner un point de vue réaliste de l’avancée des recherches au cours de ces 10 dernières années, prendre l’initiative pour s’interroger, interpeller le Grand Public, avoir une vision globale des attentes de notre société.

    Afin de poursuivre ces actions, valoriser les projets de recherche, de la biologie fondamentale à la recherche clinique ou aux sciences humaines & sociales, le Cancéropôle PACA a conçu un quizz numérique avec le Centre Régional de Documentation Pédagogique de l’académie de Nice autour d’une quinzaine de questions relatives à la recherche, reprise de travaux de vulgarisation réalisés par des lycéens de notre territoire.

    Futurs chercheurs ou grand public passionné par la science, nous vous invitons à explorer 14 projets de recherche, en vous immergeant pas à pas dans la thématique pour tester vos connaissances sur la cancérologie d’aujourd’hui et celle de demain …

    Rejoignez-nous pour ce dernier RDV Grand Public 10 ans du Cancéropôle PACA, en présence des chercheurs de notre région, le 18 Décembre, à Villa Méditerranée à Marseille ou à l’INRIA à Sophia Antipolis; Cet évènement grand public, réalisé en partenariat avec les rectorats Aix-Marseille et Nice pour le public lycéen, se fera en simultané sur les deux sites marseillais et niçois.

    Plus d’infos :
    Inscriptions ici : www.canceropole-paca.com
    Rendez-vous mercredi 18 décembre à partir de 9h30 à Marseille ou à Sophia Antipolis.

  • L’école en mouvement grâce aux technologies mobiles ?

    L’école en mouvement grâce aux technologies mobiles ?

    ecritech4 conf 1Sur l’académie de Nice, comme le précise Claire Lovisi, Rectrice de l’académie et Chancelière des Universités, la réflexion s’accompagne par une expérimentation sur l’utilisation des tablettes en classe : 100 tablettes pour une expérimentation accompagnée par le CRDP avec une base de données de plus de 600 ouvrages et ressources numériques disponibles pour ce type de matériel.

    Les observations de terrains montrent comment les élèves s’approprient les outils. Au delà des tablettes, les outils de type Smartphones permettent de découvrir notamment l’intérêt des QRCodes qui facilitent l’accès via des totems numériques à tout un tas d’informations pour «faire parler la rue».

    L’ Académie de Nice travaille également avec des sociétés technologiques via une expérimentation sur l’utilisation de la 3D en cours.

    Comme pour conclure son propos, Claire Lovisi Rectrice de l’académie de Nice, explique qu’elle est souvent « Bluffée » par le dynamisme et la créativité des enseignants au sein des établissements qui montre la dynamique que ces technologies peuvent apporter aux établissements.

    Par une intervention en vidéo de Jean-Claude Delahaye, DGESCO, nous apprenons que l’ambition du numérique dans l’école est cité plusieurs fois dans la loi de programmation qui a été votée il y a quelques semaines. Cette stratégie 2013-2017 proposée est encourageante pour le développement du  numérique . Dans le projet de loi le « primaire » est bien placé notamment avec une nouvelle articulation école-collège.

    Monsieur Delahaye précise que l’ambition est de remplacer l’apprentissage des fondamentaux dans les apprentissages et qu’ il faudra s’attacher à comprendre et bien mesurer l’impact et le potentiel de ces technologies mobiles ou nomades pour faire rentrer pleinement l’école dans cette nouvelle ère du numérique.

    La question de la continuité pédagogique est également posée face à la possibilité de ces technologies mobiles. Toutes ces problématiques sont étudiées avec attention par le ministère qui accompagne une dizaine d’expérimentations autour des tablettes en France et les premiers retours permettent d’identifier des pistes prometteuses :

    – bien conduit, l’usage des tablettes tactiles permet de résoudre bon nombre de problèmes d’élèves en difficultés (motivation, concentration)

    – favoriser l’individualisation des apprentissages et améliorer le passage de l’individuel au collectif en toute fluidité pendant un même cours

    Pour autant, des interrogations et des points de vigilance demeurent ; ainsi il est conseillé par exemple, de mettre ces outils à disposition de l’intention pédagogique et ne pas faire le contraire.

    Toutes ces démarches vont dans le même sens : avoir une école qui évolue avec son temps, mais le temps technologique n’est pas le temps pédagogique.

    « Face à cette volonté des nouvelles générations d’élèves« , précise Jean-Marc Merriaux, Directeur Général du Sceren-CNDP, « nous devons leur permettre de leur fournir les outils qui permettent une individualisation de l’apprentissage, l’apprentissage en situation de mobilité ou à distance, la mobilité permettra de repenser le collectif dans l’éducation« .
    Exemple d’expérimentation dans les TwittClass avec les répétition du matin (date, jour, …), on se rend compte que l’utilisation de ce media social ouvre la classe sur les parents et la logique d’intégration de la notion d’ubiquité qui est plus complexe à prendre en compte dans l’enseignement.

    « Ou je veux, comme je veux, quand je veux » nouvel ordre de l’élève d’aujourd’hui :  Jean-Marc Merriaux Directeur Général du Sceren-CNDP.

    Il faut aussi former les élèves à appréhender cette notion d’ubiquité dans leur pratique quotidienne , les questions de la mobilité ouvrent également le champs à des expériences d’apprentissage massifs à distance comme suivre un cours de « l’Université de STANDFORD » depuis Nice.

    Enfin, les producteurs de contenu doivent prendre en compte ce constat technologique lié à la mobilité dans leur production de contenu pédagogique afin qu’elle puisse être utilisée et adaptée en fonction des situations d’apprentissage : en classe, en mobilité, à la maison, ..

    «Une des dernières questions que pose la mobilité, c’est la diffusion de nos ressources et contenus dans tous ces réseaux tout en conservant les règles de propriété intellectuelles et droits d’auteur» conclut jean-Marc Merriaux.

    Catherine Becchetti-Bizot, IGEN, précise enfin la genèse des réflexions et du programme de l’édition 2013 d’ECritech.

    La formation des enseignants est une priorité du Ministre dans le grand projet de Refondation de l’Ecole, la réflexion sur la mobilité et les outils mobiles a débuté lors d’Ecritech3 en 2012 et est poursuivi aujourd’hui pour cette édition sous un angle du développement des usages dans l’école et leurs impact sur l’école elle-même (organisation, pratiques, hiérarchies, …). Elle remet en cause la notion d’école sanctuaire par leur perméabilité.
    Il est vrai que les question pédagogiques mais aussi juridiques, politiques sont posées par ces technologies mobiles.
    Les autres aspects du numérique et des ressources remettent également en cause la notion des compétences et des apprentissages ; contraintes et limites des techno numériques doivent être également mises au programme afin que les élèves puissent savoir naviguer au mieux sur ces nouveaux outils d’information pour qu’ils ne deviennent pas des outils d’aliénations.
    Gilles Braun, conseiller auprès du Ministre de l’éducation pour le numérique, ajoute également que le sujet capital aujourd’hui est la formation des enseignants avec la création des écoles supérieures de professorat et d’éducation qui sont à l’étude :  la question fondamental et l’enjeu sera « qui va former les formateurs au numérique».  150 000 enseignants seront formés cette année au numérique sous différentes formes.
  • Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    André Marcant, Conseiller TICE de l’académie de Nice et Hugues Laffez, enseignant et animateur à la mission TICE de l’académie apportent leurs arguments sur cette question, ayant actuellement plusieurs expérimentations autour de différents usages de tablettes dans l’académie.

    Dans leurs projets, les tablettes sont mises à disposition des enseignants et des élèves pour toute la durée de l’année scolaire, pour un usage en classe et à la maison.

    Pour Hugues Laffez, la tablette répond dans un sens à cette question de cartable numérique puisqu’elle offre un écran par élève, que ce soit à la maison ou en classe.
    Rapide d’utilisation, elle permet de se connecter facilement à des réseaux, accéder à des ressources, « de manière plus ou moins simple selon les marques et les systèmes d’exploitation », précise t-il.
    Enfin, elle permet de valoriser et de conserver les productions d’élèves.

    Productions d’élève et  ENT

    La tablette et un outil de production et de consultation. André Marcant donne  l’exemple en SVT ;  l’élève peut photographier des expériences et compléter avec un commentaire sur des mesures effectuées ; ainsi on recueille des infos très confrontées qui sont légitimes à stocker ou à faire remonter dans l’ENT.

    L’ENT est tout à fait approprié dans cet exemple pour accueillir ce type de données, mais les tablettes ne sont pas encore toutes adaptées au réseau sécurisé qui gère l’ENT.
    On passe par de la DropBox ou du WebDAV pour passer par des solutions intermédiaires.

    « La tablette est un outil personnel mobile de consultation de l’ENT, alors que l’ENT est un outil collectif et collaboratif notamment pour leur réutilisation dans le temps ou par d’autres enseignants », ajoute André Marcant.

    Avec cette remarque, André Marcant tient à souligner que la fusion n’est pas encore totale entre la tablette et l’ENT ; la fonctionnalité la plus contraignante étant le besoin de liaison entre l’ENT et la tablette et les difficultés sont les mêmes sur iPad ou sous Android.

    L’ENT est-il prévu pour la tablette ?

    « Aujourd’hui, l’ENT est prévu pour être utilisé via une interface web, dans un navigateur, sur un ordinateur avec un clavier physique et une souris ;  il y a, sur tablette, des petits soucis comme par exemple la lecture de documents sous flash ou Java qui ne sont pas bien supportés par des outils mobiles comme les tablettes », précise Hugues Laffez.

    Pour certaines parties d’usage de l’ENT, ce constat est problématique.

    Développer des applications ou « widgets » sur le bureau d’une tablette « sur lesquels on pourrait avoir, comme un flux RSS, les informations de l’établissement, l’agenda de l’établissement, l’accès aux documents de manière transparente comme on a aujourd’hui l’accès à l’Evernote ou du Dropbox », serait une possibilité que propose Hugues Laffez en réponse à ces difficultés.

    Aujourd’hui, nous pensons : quelle tablette serait idéale pour devenir le cartable du futur ?
    Quelques soucis restent encore à régler et nous venons d’en avoir un aperçu via le retour d’expériences de l’académie de Nice.
    Dans les conversations, il est aussi question des appareils que les élèves possèdent déjà à titre personnel et du BYOD comme l’enjeu technologique de demain…?
    Faut-il réfléchir dans cette voie également et faire en sorte que l’ENT fonctionne aussi avec ces appareils, toutes disparités confondues ?

    Interview réalisée lors des NetJournées d’ITOP éducation

  • L’ENT de circonscription, un outil de collaboration au quotidien

    L’ENT de circonscription, un outil de collaboration au quotidien

    Collaboration et partage, continuité et cohérence

    Il y a deux ans, Le Recteur de l’académie de Nice a donné pour mission de déployer les ENT dans les écoles primaires. Les consignes étaient claires : afin de ne pas multiplier les solutions et afin  d’assurer un continuum éducatif, l’idéal était de choisir le même ENT que les collèges, déjà équipés.
    C’est donc à titre expérimental que les 38 écoles ont vu naître l’ENT de circonscription, proposé par le Rectorat. Il est à noter que pour l’instant, aucune commune n’a la charge financière de ce nouveau dispositif.

    La société ITOP, déjà présente dans les établissements du second degré, a participé à mettre en place cette nouvelle structure, « qui demande toujours à être développée, nous réalisons des aménagements en continu (…). Nous demandons également à ITOP de nous développer certains domaines disciplinaires ou autres pour que nous puissions travailler dans des groupes de partage », explique JP Rouby.

    Pourquoi un ENT de circonscription ?

    « Développer des ENT d’établissements ou des ENT d’écoles, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant », affirme JP Rouby.
    Il indique que la circonscription représente le territoire de gestion de l’éducation nationale pour le premier degré ; il s’avérait donc légitime de mettre en place une structure cohérente pour faciliter cette gestion.

    « Un inspecteur de l’éducation nationale qui a en charge une circonscription ne peut pas administrer, à la fois administrativement et pédagogiquement, son territoire. Avec l’ENT de circonscription, le pilotage est rendu possible ».

    Au quotidien, ça marche comment ?

    Aujourd’hui, chacune des 38 écoles dispose de l’ENT qui est géré par le directeur d’école et son équipe, « sachant que dans chaque classe, l’enseignant gère aussi un « mini ENT » dans l’ENT de l’école », précise JP Rouby.

    Au niveau de la circonscription, c’est une équipe composée de l’inspecteur, des conseillers pédagogiques et des maitres-animateurs informatiques, qui s’occupe des projets communs, dissociant toujours les 2 volets, d’un côté administratif et de l’autre, le pédagogique.
    L’équipe peut faire remonter des projets mais aussi proposer ses propres projets ou encore gérer des enquêtes.

    Exemples concrets d’usages d’un ENT de circonscription

    « L’usage principal, partant de la circonscription, est la proposition de projets », décrit JP Rouby. Cela se concrétise par des projets d’écriture, d’arts plastiques, de défis mathématiques, etc.

    L’équipe propose aux enseignants des fiches pédagogiques ; « c’est un peu de la formation », souligne JP Rouby. Les enseignants vont ensuite faire travailler leurs élèves qui vont produire du contenu qui sera déposé dans des espaces de production.
    Ces contenus sont visibles par tous et peuvent être ensuite analysés et agrémentés.

    Les usages dans les écoles se font en fonction de chaque enseignant qui organise sa classe comme il le souhaite. « Il peut mettre à disposition des documents  sous forme de fiches de travail ou à destination des parents, il gère des projets dans sa classe (…) Dans l’école, de la même façon, un directeur peut initier des projets (..) ».

    Après deux ans de mise en place, les usages par projet sont majoritaires mais notre IEN précise que des usages « différenciés » commencent à voir le jour.

    Cela se caractérise de deux manières, que nous décrit JP Rouby : « d’une part, l’IEN a mis à disposition des outils numériques, type livres numériques, que l’enseignant va pouvoir utiliser dans sa classe en direct avec les élèves, de manière différenciée ; ou alors des enseignants proposent à leurs élèves des groupes de travail différenciés avec des fiches de travail différenciées ».

    L’ambition d’un ENT de circonscription : la mutualisation entre enseignants

    JP Rouby avoue qu’en premier lieu, les projets sont portés de manière descendante, partant de l’équipe de circonscription vers les enseignants ; mais l’objectif premier est bien d’inciter les enseignants à proposer leurs propres projets.
    « Le fait de proposer des projets va inciter les enseignants à en proposer aussi, à les améliorer, à agrémenter les fiches pédagogiques ou à en suggérer d’autres ».

    Pour JP Rouby, « un ENT ne peut pas être un simple ENT de classe ». Il insiste sur le fait que la collaboration entre enseignants est des fondements de l’ENT. Elle permet à l’enseignant « d’avoir moins de travail, de ne pas refaire tout le temps la même chose » et surtout, « profiter de la richesse des autres » et il conclut : « et en arrivant à cela au travers de l’ENT, c’est une grande réussite ».

    Alors que l’ENT de circonscription a été proposé de manière verticale par le Rectorat, il fonctionne désormais de plus en plus en « horizontal » car les enseignants se le sont appropriés et deviennent, à leur tour, force de proposition.

    La prochaine étape reste l’entrée des municipalités dans le processus, notamment avec une « brique » périscolaire. A l’heure des réflexions sur les rythmes scolaires, JP Rouby y voit un grand intérêt.

  • La tablette tactile au service du handicap

    La tablette tactile au service du handicap

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    La tablette, comme pour chaque apparition de nouveaux outils, contribue à développer les usages du numérique. Dans un cadre scolaire, par sa mobilité, sa proximité par rapport à l’utilisateur et son mode de fonctionnement tactile, elle ouvre de nouvelles perspectives en offrant notamment la possibilité de prolonger le geste. Elle participe au mouvement vers la simplicité et facilite l’accès aux ressources grâce notamment à l’ergonomie du système d’exploitation. Elle offre également la possibilité de différencier plus aisément les activités et de prendre ainsi en considération les difficultés rencontrées par certains élèves. Les commentaires des professeurs engagés dans l’expérimentation et des inspecteurs témoignent des perspectives d’usage des tablettes.

    Les observations d’une année d’expérimentation caractérisée par une grande diversité des produits testés et des champs d’utilisation ont fait l’objet d’un rapport détaillé, enrichi par les actes du colloque Ecritech 3 consacré au sujet.

    Parmi ces projets, dans les Alpes-Maritimes, le Conseil général a souhaité cette année mettre l’accent sur une utilisation particulière des tablettes :les élèves en situation de handicap.

    Deux équipes pédagogiques ont souhaité s’y consacrer : le collège Paul Langevin de Carros avec une division Ulis et le collège Port Lympia de Nice avec une classe de collégiens déficients visuels. Ces deux projets seront complémentaires car ils travaillent selon deux axes : d’un coté, la classe mobile, de l’autre côté, le cartable numérique.

    C’est donc tout naturellement que les projets ont été soumis à la candidature du 4ème Trophée des Actions Éducatives organisés dans le cadre du Salon Educatec-Educatice qui se tiendra du 21 au 23 novembre prochain.

    Les projets
    Le collège Port Lympia de Nice mène une expérimentation en faveur des élèves aveugles et déficients visuels. La classe de cinquième concernée regroupe à la fois des élèves déficients visuels et des élèves voyants ( 22 élèves, dont 7 mal voyants et six enseignants). 30 Apple Ipad 2 ont été déployés, soit un budget de 20 000 €.

    Grâce à l’application Voice Over, native sur les tablettes Apple, l’élève pilote sa tablette tactile, par l’intermédiaire de son interface Braille.

    L’objectif des enseignants du collège Port Lympia de Nice, qui œuvrent en faveur des élèves déficients visuels  depuis plusieurs années, est d’utiliser un même matériel pour tous les élèves qui composent la classe : voyants et mal voyants.
    Les élèves non-voyants, habitués à la technologie, essaient de gommer en partie leurs différences. L’objectif principal est basé sur l’entraide qu’engendre l’introduction de ce nouvel outil.

    Le second établissement, le collège Paul Langevin de Carros, conduit une autre expérimentation « tablettes tactiles » avec des élèves handicapés moteurs et mentaux.

    Tous les élèves des deux classes d’Ulis (unités localisées pour l’inclusion scolaire) sont concernés par ce projet (20 élèves et leurs enseignants respectifs).  Des applications ont été déployées pour chaque élève, et utilisées en fonction du degré et de la nature de son handicap (22 Apple Ipad 2, soit un budget de 14 000 €).

    Grâce à cette expérimentation, les élèves handicapés des divisions ULIS du collège pourront améliorer leur « estime de soi » et renforcer leur autonomie. Leur travail est valorisé par la présence de la tablette comme objet didactique individuel.

    L’objectif global de ces expérimentations est de mesurer la plus-value pédagogique de la tablette tactile au service des élèves handicapés.

    Plus d’infos :
    Une présentation filmée des projets peut être visionnée sur le serveur Acamédia

    Le dossier de candidature déposé par le Conseil Général des Alpes Maritimes
    Le dossier Tablettes Numériques sur le site de la MATICE, présente la totalité des projets en expérimentation sur l’Académie de Nice, en particulier le projet mené dans le département du Var, au collège Gustave Roux de Hyères, autour des enfants hospitalisés à Pomponiana.

     

  • Aix-Marseille et Nice à l’honneur de Ludovia 2012

    Aix-Marseille et Nice à l’honneur de Ludovia 2012

    Academie de Nice

    A l’ère du numérique, la facilité avec laquelle on accède à l’information et aux savoirs nécessite de développer de nouvelles compétences chez les élèves et de nouvelles pratiques professionnelles chez les enseignants. La généralisation des outils et des ressources numériques dans les établissements scolaires, pour tous les acteurs de l’éducation, permet aujourd’hui d’inscrire véritablement les usages dans l’école du XXIème siècle.

    Pour impulser et accompagner les usages numériques, l’académie d’Aix-Marseille s’appuie sur ses partenaires des collectivités territoriales (Région, départements, villes) et un réseau d’acteurs pour mutualiser les ressources et les compétences et assurer la cohérence des actions engagées : le CRDP par l’intermédiaire de l’observatoire des ressources en multimédia éducatif (ORME), les inspecteurs, les chefs d’établissements et les services académiques.

    «Dans ce cadre, le pôle TICE et les « points AC@R » (structures académiques qui réunissent techniciens et animateurs pédagogiques au plus près des établissements), coordonnent et mettent en synergie les différentes missions. Des enseignants ressources animent des dispositifs de réflexion qui débouchent sur des actions concrètes.
    Ainsi la réalisation de parcours de formation à destination des élèves, le développement accompagné des usages des tableaux numériques interactifs (TNI) et des plateformes de travail collaboratif, sont des initiatives qui ont pu être réalisées grâce à cette synergie.
    »

    Les expérimentations conduites : manuels numériques, baladodiffusion, culture numérique, e-classes, jeux sérieux, s’attachent à questionner des ressources et des outils centrés sur l’individualisation qui place tous les élèves acteurs de leurs apprentissages. Les aspects juridiques et un usage responsable du numérique font également partie des priorités de l’académie.

    Le projet « objectif DUNE », pour lequel l’académie a été retenue dans la première vague d’appel à projet par le Ministère de l’Éducation nationale, a mis l’accent sur deux objectifs : l’intégration du numérique aux pratiques usuelles afin de développer les compétences des élèves et de favoriser la personnalisation de leurs parcours, et l’amélioration de la communication entre les différents membres de la communauté éducative, en généralisant la mise en place d’ENT. Le projet d’académie 2011-2014 comprend ces deux objectifs et assure la cohérence d’ensemble, notamment en reliant fortement le premier degré et le second degré. Des outils communs de pilotage et d’évaluation ont été mis en place pour suivre l’avancée du projet.

    «C’est dans un esprit de partage et de mutualisation que l’académie d’Aix-Marseille a accepté l’invitation de l’université d’été Ludovia, aux côtés de chercheurs et d’autres acteurs du système éducatif afin d’apporter une contribution aux évolutions de notre école.» précise Bernard Dubreuil.

    «L’usage du numérique dans la société est aujourd’hui incontournable. Alors que les jeunes utilisent de manière ordinaire ces moyens pour communiquer, échanger, partager, il appartient à l’école  de les accompagner à l’usage et de les préparer à intégrer une société qui vit à l’ère du numérique.  Par ailleurs, si le numérique constitue un objectif d’enseignement, c’est aussi  un moyen qui offre la possibilité d’améliorer l’efficacité des enseignements, la communication entre les partenaires et l’accès aux sources de connaissance et de savoir.» précise Claire Lovisi, Recteur de l’Académie de Nice

    Conscient des enjeux, l’académie de Nice est historiquement engagé dans le développement des usages du numérique dès l’école. Cet engagement s’appuie sur des partenariats avec les collectivités, l’action des responsables académiques et des acteurs de terrain.  Il mobilise autour d’un pôle numérique différents moyens académiques Mission Académique TICE, , le CRDP et le CLEMI.


    Le partenariat avec les collectivités a permis de mettre en place les outils et les moyens dans les établissements scolaires qui offrent la possibilité aux enseignants et aux élèves d’utiliser le numérique, d’accéder à internet de nombreux points. Il aboutit aujourd’hui à une offre de services organisés autour d’espaces numériques de travail. Enfin, les collectivités mettent également à disposition des établissements des ressources numériques.
    La politique de développement des usages est organisée en déclinaison du projet académique. Elle s’applique dès l’école. Elle invite à innover en classe avec le numérique. Elle s’attache à  accompagner les établissements et les équipes pédagogiques pour les usages. Elle propose et structure les formations à destination des enseignants. Le réseau  des MAI pour le 1° degré  et de la MATICE constitué de 250 professeurs pour le second degré ont notamment la charge de mettre en œuvre les actions.

    Les moyens et les organisations ainsi  déployés permettent aujourd’hui de disposer d’espace numérique de travail dans plus de 50 % des établissements de l’académie. Tous les collèges des Alpes maritimes disposent d’un ENT avec plus de 700 000 connexions par mois. Nous avons sur le premier degré déployé des ENT sur quatre circonscriptions pour 126 écoles. La généralisation des ENT est engagée sur les lycées et les collèges du Var. L’usage des T.B.I.,  de la baladodiffusion, des espaces collaboratifs se banalise.  Enfin, sous ces conditions favorables, l’académie procède à des expérimentations : d’usage des manuels numérique au travers des ENT en 2010, d’utilisation des tablettes numériques cette année avec un champ d’expérimentation très large pour 200 tablettes déployées sur des écoles, des collèges et des lycées, mais aussi auprès d’élèves au profil particulier. Dans cette dynamique nous souhaitons l’année prochaine apprécier l’intérêt des jeux sérieux et la pertinence de l’usage des SmartPhones.

    «L’académie de Nice est particulièrement heureuse de participer en qualité de partenaire à cette université d’été de la e-éducation et des applications multimédia ludiques et pédagogiques. Le thème proposé cette année : « le plaisir d’apprendre et d’enseigner avec le numérique » offre la possibilité de témoigner et de partager sur un objectif qui demeure au cœur de nos préoccupations.» ajoute Claire Lovisi. 

  • Le plaisir de créer pour créer du plaisir

    Le plaisir de créer pour créer du plaisir

    130620124fdf1ae49db6bLa pratique (les pratiques) permet aux élèves de s’approprier les questionnements et thèmes incontournables et transhistoriques qui sont le terreau de tous types de création. Mais cette phase, si importante, ne doit pas être uniquement un exercice de style, mais un espace de choix, de positions, qui va permettre aux élèves de se mettre à la place de l’artiste: créer c’est faire une suite de choix (plastiques, esthétiques, politiques…).

    L’élève, par cette (ces) approche(s) concrète(s) va ainsi mettre en pratique un principe fondamental pour sa construction personnelle: la possibilité d’expression (qu’il devra expliquer durant la phase de verbalisation) si importante pour la construction de futurs citoyens responsables. Créer, c’est choisir. Ici, l’élève, par la tâche complexe, devra créer et rendre visible par tous la pertinence de ses choix et positions.

    Du mouvement sinon rien!
    Durant l’heure hebdomadaire d’Arts Plastiques, les élèves se confrontent à l’expérimentation (physique et sensible), à une autre manière d’apprendre. Ici, le mouvement est prégnant! L’élève est souvent libre de construire ses réponses de manière personnelle, de faire des choix et de les expliquer. La dotation de tablettes tactiles (un parc de 28 iPad 2) par le Conseil Général des Alpes-Maritimes permet de rajouter de nouvelles possibilités aux dispositifs pédagogiques.

    Tel un couteau suisse, ce nouvel outil polyvalent permet de faire travailler tous les élèves ensemble. Que ce soit avec des photos, des vidéos, de l’animation, l’outil numérique devient abordable, simple et intuitif. Chaque élève peut utiliser ces tablettes chaque semaine, rendant ainsi l’évaluation des compétences numériques (du socle commun ou du b2i) simple, efficace et plus juste.

    Plus de liberté, d’initiative, de choix, c’est aussi plus de responsabilité. Il est primordial que les élèves de collège puissent vivre leurs apprentissages, les construire dans une dynamique responsabilisante. Faire des choix et les expliquer, c’est aussi accepter ceux des autres: l’école doit donner cette possibilité.