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Au défi de la programmation en maternelle et en primaire avec Bee-Bot et Blue-Bot

A l’occasion des NetJournées 2016 à Bischoffsheim dans l’académie de Strasbourg, nous avons rencontré Karine Sadran, maître animateur informatique sur la circonscription de Grasse. Elle nous a fait une parfaite démonstration des usages possibles des deux robots « abeilles » que sont la Bee-Bot et la Blue-Bot, sur le stand de la société Easytis.

Karine Sadran intervient dans les classes de la petite section de maternelle au CM2. Elle a proposé les projets liés à la robotique à l’ensemble des classes de sa circonscription et notamment en lien avec la Bee-Bot et la Blue-Bot « ayant trouvé cette petite bestiole à la bouille fort sympathique ».

Ce robot a notamment reçu un très bon accueil dans les classes de maternelle et de CP dans lesquelles Karine a eu l’occasion d’intervenir.

La Bee-Bot, le compagnon indispensable des maternelles

Avec la Bee-Bot, il suffit de programmer un trajet avec les boutons qui sont sur son dos et d’appuyer sur « Go », le bouton vert, pour la faire démarrer. Les enfants peuvent voir immédiatement le résultat de leur programmation et « cela les motive énormément », souligne Karine.

Cette activité va permettre notamment de travailler sur tout ce qui est organisation spatiale, « repérer un objet par rapport à soi, repérer la gauche et la droite etc ».

Pour ce qui est du tapis, il est possible pour l’enseignant de fabriquer son propre tapis en y inscrivant ce qu’on veut dessus. Karine donne l’exemple d’un tapis qu’elle a conçu en lien avec la phonologie pour les CP ; pour les classes de maternelle, elle a utilisé un tapis d’une “ville“ avec différents magasins.

« On avait déterminé la maison de l’abeille puis on a tiré une carte qui disait “aujourd’hui, Bee-Bot va chez le coiffeur“ donc il fallait trouver le salon de coiffure, déterminer un trajet, expliquer par où on allait passer et une fois qu’on était arrivé, dire “je suis bien arrivé au salon de coiffure“ ».

Ce genre d’exercice aide les enfants à verbaliser ce qu’ils font, à les faire travailler à l’oral.

« Ça a permis de dédramatiser la prise de parole ; certains enfants qui étaient des petits parleurs se sont engagés volontiers dans l’activité », souligne Karine.

Avec la Blue-Bot, on va encore plus loin dans la programmation.

La Blue-Bot est en liaison Bluetooth, soit avec la barre de programmation, soit avec la tablette.

Pour la barre de programmation, on utilise des cartes qui indique la direction à prendre ou l’action à réaliser (tout droit, tourner etc).
Lorsque le trajet a démarré, les élèves peuvent suivre sur la barre de programmation où en est l’abeille sur le tapis et vérifier si cela coïncide.
« Les enfants sont très attentifs à ce que programment les autres et sont très enclin à indiquer une erreur éventuelle ou proposer une correction ».

C’est aussi très intéressant de voir les interactions élèves.

Avec la barre de programmation, on peut entrer dans de la véritable programmation avec la possibilité de créer des boucles et de comprendre le fonctionnement des boucles, en utilisant moins de cartes, « puisque quand on programme, on se doit d’économiser les signes », précise Karine.

Encore un autre stade de programmation en utilisant Blue-Bot et son application sur tablette.

C’est la dernière étape de programmation que Karine propose aux classes à partir du CE1 où on va utiliser la Blue-Bot avec son application dédiée sur tablette.
« Il sera possible de créer des programmes beaucoup plus longs avec l’application ».

« Au niveau de la compréhension spatiale, on passe sur un support complètement virtuel donc cela ne met pas en jeu les mêmes choses pour les élèves par rapport à la visualisation de l’espace », ajoute Karine.

Et si on faisait un défi à plusieurs abeilles ?

Enfin, Karine propose aux classes de CM2 qui maîtrisent déjà bien la programmation de la Bee-Bot ou de la Blue-Bot, de créer des défis à plusieurs abeilles, « qui vont permettre un vrai travail de résolution de problèmes ».

Par exemple, elle va donner trois Blue-Bot aux élèves avec trois points de départ différents sur le tapis mais le même point d’arrivée. La consigne est d’arriver en même temps mais de ne pas se tamponner.

« Cela va supposer de trouver un parcours, de se mettre d’accord avec les autres pour ne pas se tamponner, éventuellement utiliser le bouton pause pour permettre à l’abeille de s’arrêter et de laisser passer une autre concurrente pour arriver correctement au point final sur le tapis ».

Plus d’infos :
Ne manquez pas les démonstrations de Karine en images en regardant la vidéo ci-contre.
Encore un doute ou des questionnements ?
N’hésitez pas à contacter la société Easytis qui distribue ces matériels : www.easytis.com

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