Étiquette : robotique

  • Jeux de corps, de robotique et numériques à l’école avec Blue-Bot

    Jeux de corps, de robotique et numériques à l’école avec Blue-Bot

    Journée d’études le jeudi 21 décembre 2017 co-organisée avec le laboratoire DeVisu à Wallers-Arenberg. En présence de Serge Tisseron.

    La recherche Blue Bot porte sur un dispositif pédagogique visant à initier des élèves de grande section de maternelle à la robotique/informatique en utilisant un jeu sérieux sur support robotique, numérique et corporel.

    Elle constitue une étude comparative de l’influence de ces supports pédagogiques, d’une part, sur les apprentissages des élèves, d’autre part, sur l’agir enseignant. La visée de cette journée d’études est de mettre en perspective les résultats de la recherche Blue Bot, avec les interventions de chercheurs spécialistes du domaine et de professionnels enseignants ayant participé à l’expérimentation.

    Plus d’infos :

    Le programme : programme_je_blue_bot_v8_dec_

    Pour s’inscrire : www.espe-lnf.fr
  • Génération Robots, spécialiste de la robotique pédagogique pour tous les niveaux

    Génération Robots, spécialiste de la robotique pédagogique pour tous les niveaux

    Génération Robots, c’est l’histoire d’un passionné qui a monté la boutique de ses rêves il y a bientôt 10 ans ; c’est 2 000 références dans la robotique et l’électronique ; une équipe enthousiaste qui est là pour vous conseiller et vous apporter un excellent service.

    Membre actif de la communauté éducative/numérique française, Génération Robots favorise le partage des connaissances et l’esprit de communauté ! Après tout, les ressources pédagogiques disponibles pour une plateforme robotique sont aussi importantes que le robot lui-même.

    Génération Robots est ainsi un proche collaborateur du laboratoire INRIA, très impliqué dans la démocratisation de la robotique dans les écoles et dans l’accompagnement des enseignants qui découvre ce nouveau support pédagogique.

    En 2014, l’équipe Flowers de INRIA Sud-Ouest a ainsi conçu une série d’activités pédagogiques pour les cycles 2 et 3, basé sur le robot Thymio : le module Inirobot. A l’époque, il s’agit de la première séquence d’activités clé en main réalisée pour le robot Thymio. Ce module a grandement contribué à populariser Thymio dans les écoles et a ouvert la voie à la création et au partage de ressources pédagogiques autour de ce robot.

    Aujourd’hui, le Thymio est le robot le plus populaire chez Génération Robots, et reste indétrônable, que ce soit dans les écoles primaires ou dans les collèges !

    Pour les plus grands : le robot Poppy Ergo Jr

    Poppy ergo Jr est un petit bras robotique open-source, également développé par l’équipe Flowers d’INRIA Sud-Ouest. Il est distribué par la société Génération Robots . Particulièrement adapté à l’enseignement au collège et au lycée, il peut servir de support de cours dans plusieurs matières comme les mathématiques, la technologie, l’informatique, le design ou la mécanique.

    Il est utilisable sans connexion internet ni installation préalable. Il se programme avec Snap !, une amélioration de Scratch, conçue par l’université de Berkeley. Son cerveau ? La célèbre carte Raspberry Pi.

    Comme avec le robot Thymio, de nombreuses ressources éducatives sont disponibles sur internet, ce qui en fait une plateforme robotique très demandée par les professeurs de lycée (mais aussi de cycle 4).

    Plus d’infos :
    Découvrez nos autres robots pédagogiques et nos kits électroniques sur le site web Génération Robots : www.generationrobots.com.
    Suivez nos dernières actus sur nos réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram.

     

     

     

    CONTENU SPONSORISÉ DANS LE CADRE DU PARTENARIAT AVEC LE SALON EDUCATICE

     

  • EASYTIS : à fond dans la « steam » éducation

    EASYTIS : à fond dans la « steam » éducation

    Easytis, après seulement 4 ans d’existence, a inondé le marché de petits objets connectés, utiles à l’enseignant et peu onéreux pour les coopératives scolaires ou les collectivités. Au salon Educatec-Educatice, ce sont plus de 1500 catalogues qui ont été distribués et beaucoup de visiteurs sur un stand où la « steam education » était au rendez-vous.

    Découverte avec Patrice Ulles, fondateur et directeur d’Easytis…

    Plus d’infos : www.easytis.com

     

     

    CONTENU SPONSORISÉ

  • Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    A l’école maternelle de Molsheim dans le Bas- Rhin, la mairie a pris le pas du numérique en équipant ses classes de tablettes et aujourd’hui, de robots Blue-Bot, en partenariat avec l’académie de Strasbourg, pour mener les enfants à la découverte de la programmation au sein de leur projet d’école.

    Le projet, en réflexion depuis deux ans environ, a vu le jour notamment grâce à la contribution de la commune de Molsheim et de l’académie de Strasbourg. L’idée du projet était aussi d’associer une personne de l’environnement universitaire ; c’est une étudiante de l’école d’ingénieurs de Strasbourg, Justine, qui est venue présenter les robots en lien avec son club de robotique.

    C’est ce qu’explique Arnaud Grandadam, Enseignant Référent aux Usages Numériques (ERUN, anciennement conseiller pédagogique TICE) pour le bassin ; il souligne également que l’objectif de l’expérience de Molsheim est aussi de développer du matériel de formation qui pourra servir à mutualiser cette initiative aux autres enseignants de la circonscription.

    Ce retour d’expérience, filmé en juin 2017, montre déjà l’engouement des enfants pour ce petit robot bien sympathique et toutes les activités qui tournent autour de cette nouveauté, en conformité avec les programmes de 2015 qui prévoient l’initiation à la programmation en maternelle.

    La robotique, une ressource parmi d’autres dans un contexte de projet d’école.

    Valérie Vautrin, enseignante en maternelle, nous raconte l’histoire de l’arrivée du BlueBot dans l’école, bien réfléchie pour coller au projet d’école. Celui-ci tourne autour de la découverte du monde et des deux mascottes de classe, Tchoupi pour les petits-moyens et Calinours pour les moyens-grands qui ont justement décidé d’aller découvrir le monde. Les enfants, ne pouvant les rejoindre, ont décidé de profiter de l’arrivée de BlueBot pour les aider à aller récupérer leurs mascottes sur un planisphère…

    « L’idée était d’arriver en fin d’année à ce que le robot puisse traverser le monde, récupérer les mascottes de l’école, ramener des coutumes, des chants etc », souligne Arnaud Grandadam.

    De nombreuses activités annexes pour l’acquisition de savoirs divers grâce à BlueBot.

    « Dès que les enfants furent à l’aise avec la programmation, cela nous a permis de travailler plein d’autres champs disciplinaires », explique Valérie Vautrin.

    Ainsi, travaux sur des quadrillages avec l’alphabet pour l’apprentissage de l’orthographe du prénom, phonologie, ordres de grandeur sont des exemples d’activités qui ont découlé de l’utilisation de la BlueBot.

    Sans oublier la thématique robots en elle-même que l’enseignante a abordé sous différentes formes : documentaires et albums sur les robots, les robots dans notre quotidien, dessiner un robot etc.

    « C’était vraiment très riche et très imaginatif », ajoute t-elle.

    Enfin, un dernier point essentiel et très positif amené par l’usage de la BlueBot que souhaite relever Valérie Vautrin est la coopération entre enfants.

    « L’activité favorise beaucoup les interactions langagières ».

    Pour des enfants en retrait par rapport au langage, l’activité BlueBot leur laisse plus facilement la possibilité d’oser prendre la parole.

    En conclusion, ce projet bien mené et réfléchi pour permettre l’introduction du numérique et de la robotique de manière naturelle et fluide semble promis à un bel avenir et pourquoi pas, à une « récupération » du modèle par les autres écoles du bassin…

     

  • Université numérique d’automne

    Université numérique d’automne

    L’université numérique d’automne est le rendez-vous éducatif de la rentrée. Elle se tient le 4 octobre 2017 à Dijon. Journée d’échanges et de formation, elle réunit l’ensemble de la communauté éducative (enseignants, élus, professionnels, parents d’élèves, etc.). Cette année, elle s’adresse à tous de la maternelle à l’université.

    L’UNA, journée dédiée au numérique éducatif

    Au travers de conférences, d’ateliers de restitution des usages, d’un bar à tweets ou du salon des éditeurs et du numérique éducatif, elle met en avant tous les acteurs du numérique au service de la réussite des élèves. Cet événement est co-organisé par Réseau Canopé, le rectorat de Dijon et la DSDEN de la Côte-d’Or. Réponse au développement croissant de nouveaux enjeux liés aux nouvelles technologies, elle traduit la volonté de développer les usages pédagogiques du numérique dans l’enseignement, quel que soit le niveau ou la matière.

    Fort de ses 2 200 participants en 2016, le programme s’étoffe cette année afin de mieux répondre aux questions d’actualités de l’éducation.

    Le e-gymn@se

    Nouveauté de cette édition, le e-gymn@se, ou gymnase numérique, se déroule toute la journée. Cette initiative inédite met l’éducation physique et sportive à l’honneur. Véritable lieu consacré au sport avec piste d’athlétisme, terrain de badminton et mur d’escalade, ce gymnase propose d’explorer l’EPS 2.0. Des professeurs animent des ateliers de pratiques avec des classes en action. Le numérique peut venir enrichir l’enseignement d’une activité sportive et ces ateliers d’échanges le démontrent.

    Loin d’être antinomiques, EPS et numérique sont complémentaires et ce gymnase numérique en est la preuve.

    Il présente les usages liés aux différentes disciplines et un forum complète les ateliers afin d’apporter à chacun les réponses à ses questions.

    L’espace robotique


    En miroir de cet espace de pratique, humains et robots cohabitent. L’espace robotique aborde, quant à lui, la question de l’apprentissage du codage à l’école. Tout au long de la journée, les médiateurs de Réseau Canopé présentent des animations courtes autour du codage de robots. De la maternelle au collège, les pratiques sont multiples, les activités ludiques et créatives. Impression 3D, programmation de robots, création de jeux vidéos, tous ces défis sont à la portée des élèves. Ils découvrent le codage comme un jeu. Une classe expérimentera, sur l’espace de 10h à 11h30, ces différentes pratiques. Les activités sont toutes mises en situation afin d’être au plus près des réalités des enseignants.

    Conférence inversée

    Invités cette année à l’UNA, Christophe Batier et Marcel Lebrun ont répondu présents. La classe inversée appliquée à la conférence ? Et pourquoi pas ! Cette inversion donne aux participants « l’occasion de la vivre ». Cette causerie sur le thème « Humanité numérique ou numérisée ? » propose d’immerger le spectateur dans la conférence. Les mots clefs #confinversee et #UNA2017 permettent aux participants de préparer la conférence en posant leurs questions en amont sur twitter. Ces derniers pourront interagir de la même manière en direct. Cette conférence se construira au fur et à mesure et sera retransmise en direct sur le web. Nouveauté pour cette année, un robot de téléprésence, guidé par des professeurs nivernais présents à l’Atelier Canopé 58 – Nevers, leur permettra de suivre cette heure et demie d’échanges.

    Retrouver le programme de la journée : http://una.ac-dijon.fr/

    #UNA2017

  • Conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet

    Conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet

    Le colloque robotique et éducation « Recherches et Usages autour des robots Poppy et Thymio » aura lieu à l’occasion de la conférence mondiale Scratch 2017 qui se déroulera à Bordeaux du 18 au 21 juillet.

    À l’heure où les sciences du numérique, informatique et robotique, sont dans les programmes scolaires, nombreuses sont les questions qui se posent sur les objectifs et la mise en place d’activités pour les atteindre. La robotique étant un vecteur privilégié de l’enseignement des sciences du numérique, le Colloque Robotique et Éducation, organisé par Inria Bordeaux Sud-Ouest, est l’occasion d’échanger autour d’activités robotiques pour l’éducation, de retours d’usages (principalement orientés vers Poppy et Thymio), et des innovations à venir.

    Cette 3e édition du colloque se tiendra le mardi 18 juillet 2017 après-midi, en ouverture de la Conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet. Le colloque est exceptionnellement raccourci cette année, certains exposés étant intégrés dans la Conférence Scratch elle-même.

    Il se compose de deux temps : une série d’exposés rapides suivie d’un temps de démos sur stands.

    Les exposés du colloque seront traduits du français vers l’anglais en simultané si suffisamment de participants en font la demande (interprète présent et oreillette). Si vous souhaitez en bénéficier, merci de le signaler lors de votre inscription.

    Nous vous rappelons que si le colloque est gratuit, l’inscription est néanmoins obligatoire.

    Toutes les personnes inscrites au colloque sont également invitées à participer le même jour à la soirée d’ouverture de la Conférence mondiale Scratch 2017 qui aura lieu à Cap Sciences, sans avoir besoin de s’inscrire à celle-ci.

    Le Colloque a lieu à l’ENSEIRB-MATMECA, 1 avenue du Dr Albert Schweitzer, 33402 Talence. Au même endroit que la Conférence Scratch elle-même.

    Plus d’infos : Inscriptions & programme : dm1r.fr/roboeduc17

    Un évènement couvert par @ludomag !

     

    crédit photo à la une : @inriabordeaux

  • Sommet du iPad et du numérique en éducation

    Sommet du iPad et du numérique en éducation

    Ces 18 et 19 mai s’est tenu au palais de Congrès de Montréal le grand rendez-vous annuel du Sommet de l’iPad et du numérique en éducation et le Colloque international en éducation dont le thème cette année était : Enjeux actuels et futurs de la formation et de la profession enseignante.

     

    NAO, le grand héros de cette conférence

    NAO est un robot humanoïde programmable développé par la société Aldebaran Robotics, une start-up française de Paris.

    Thierry Karsenti, de l’université de Montréal. Directeur du CRIFPE (Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante) et Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation, a accompagné NAO lorsque ce dernier a présenté la première conférence scientifique prononcée par un robot humanoïde.
    NAO avait aussi son kiosque personnel au Salon des exposants.

    L’équipe du professeur Karsenti a réalisé trois recherches exploratoires en mettant 3 de ces robots au service de l’éducation. Par son côté social, NAO parle, il est avantageusement utilisé auprès d’élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme et en adaptation scolaire, ainsi que pour l’apprentissage de la programmation par tous les élèves du primaire et du secondaire.

    Conférence d’ouverture

    Ron Canuel, Président-directeur général de l’ACE (Association canadienne d’éducation) et Nancy Brousseau, Directrice générale de la FEEP (Fédération des établissements d’enseignement privés) ont partagé l’un son expérience pan-canadienne et l’autre son expérience de fille de terrain.

    Pour Ron Canuel, peut-on parler de virage ou de mirage? Les Baby Boomers forment la plus forte proportion de la population canadienne et leur intérêt d’investissement politique est en santé, car il vieillissent et les routes pour voyager confortablement pendant leurs dernières années de vie active.

    L’éducation n’est pas la priorité de ces citoyens qui ont le plus haut taux de participation aux élections. La structure du système d’éducation et la mentalité des enseignants sont deux autres facteurs qui font obstacle aux changements en éducation. Il conseille en terminant de pratiquer ces deux qualités gages de réussite; la sagesse et le courage.

    L’innovation en éducation : Resistance is futile dit Nancy Brousseau. Pourquoi faire? parce que le niveau de motivation des élèves n’est plus que de 45%.

    Dans un tel contexte elle cite Erica Jong : Si vous ne risquez rien, vous risquez davantage. Quoi faire? être conscient que les écoles sont très différentes les unes des autres. C’est 22 pistes que propose Nancy, allant de favoriser des apprentissages authentiques, impliquer la communauté dans les décisions jusqu’à développer une culture de collaboration et d’innovation. Quant à Comment faire? Réussir un changement est similaire à un processus de deuil, dit-elle.

    Il faut abandonner le passé et se diriger vers un avenir VICA : volatil, incertain, complexe et ambigu.

    Savoir faire des choix

    Quoi choisir parmi plus de 750 présentations quand on ne dispose que de 5 blocs horaires le jeudi et six le vendredi?

    Raoul Kamga et Jean Nicolas Proulx ont traité du projet Smartcity où les apprenants planifient et bricolent une ville. Puis, en robotique, ils créent un programme pour que leur robot circule dans la ville. Tout ça réalisé par des élèves de 8 à 12 ans.

    Normand Brodeur, Directeur du service aux écoles de la FEEP, que les participants à l’Université d’été de Ludovia#14 en août prochain auront le plaisir de rencontrer, a traité de Médias sociaux et identité numérique: un miroir déformée?

    Autrefois, dit-il, nous nous passions de petits papiers en classe, maintenant le bras de nos élèves s’est allongée, et c’est par les réseaux sociaux qu’ils discutent à notre insu pendant nos cours. Quant aux «Fake news» personne n’est immunisé. « Pus une rumeur est répétée, plus elle devient plausible » rappelle-t-il.

    De plus, tous aiment les articles dont le contenu les réconforte. Quant à la formation de nos élèves aux médias sociaux, voici deux suggestions de Normand. Lorsqu’on donne un micro aux élèves, être entendu par d’autres les aide à nuancer leurs propos.

    Il nous a aussi guidé vers le site ME and MY SHADOW, un projet qui aide à contrôler la trace que nous laissons sur ces bulles médiatiques aux quelles nous participons avec tant d’enthousiasme.

    La conférence principale a été présentée par monsieur Guy Rocher, sociologue, que Jean-François Cardin de l’Université Laval a présenté à la japonaise : «Un trésor national vivant» et j’ajouterais en merveilleuse forme à la fois physique et intellectuelle pour ses 92 ans.

    C’est avec grand bonheur que j’ai entendu sa présentation sur la transformation réussie du système d’enseignement au Québec, dans les années soixante. J’espère que la prochaine étape qui s’amorce par l’arrivée du numérique se fera avec autant d’harmonie. « Éduquer, c’est encourager la curiosité et la probité intellectuelle. L’ennemi de l’enseignement, celui qu’il nous faut vaincre, c’est l’ignorance, a-t-il dit .» Et avec l’expérience des sages, il nous a souhaité : Une vie heureuse parce que vie curieuse.

    Le visuel est un montage réalisé grâce à Photovisi.

  • Création de la Fédération Française des Clusters de la Robotique

    Création de la Fédération Française des Clusters de la Robotique

    Plusieurs clusters, associations et dynamiques régionales se sont développés en France ces cinq dernières années sur le thème de la Robotique. Depuis le début de l’année 2016, les dirigeants de ces clusters ont décidé de se rencontrer plusieurs fois par an et d’évaluer leurs opportunités de collaborations.

    En ce début d’année 2017, ces organisations ont décidé de formaliser leur partenariat en créant la Fédération Française des Clusters de la Robotique (FFC Robotique).

    Philippe Roussel, Délégué Général de la FFC Robotique, a été heureux d’annoncer aujourd’hui 16 mai, la création de la Fédération Française des Clusters de la Robotique en présence des représentants des Clusters fondateurs :

    Aquitaine Robotics – 82 adhérents (Nouvelle-Aquitaine)
    Coboteam – 261 entreprises suivies (Auvergne – Rhône – Alpes)
    Proxinnov – 100 adhérents (Pays de Loire)
    Réseau 3R – 27 adhérents (France)
    Robotics Place – 78 adhérents (Occitanie)

    Cette nouvelle Fédération a pour objectif principal de soutenir la dynamique de croissance d’un écosystème français robotique en appui en priorité des TPE – PME/PMI, entreprises françaises de robotique, dans leur développement en France et à l’international.

    Il s’agit d’une démarche collective, au plus proche des entreprises, voire initiée par elles.

    « Chaque région française développe ses compétences en robotique, de la recherche à l’application terrain, et il devenait urgent de coordonner nationalement tous ces efforts au sein d’une association représentative du tissu économique robotique national, qui devrait rapidement être rejointe par d’autres organisations ou régions… » précise Philippe Roussel.

    A propos des membres fondateurs de la FFC Robotique :

    Aquitaine Robotics : Le cluster Aquitaine Robotics structure la filière robotique de la région Nouvelle-Aquitaine, accompagne les projets collaboratifs de R&D et développe des compétences en recherche scientifique et formation. Il rassemble les acteurs dans 3 domaines : la robotique manufacturière et logistique, la robotique de service, et la robotique en milieu ouvert. Créé en juillet 2013, il regroupe à ce jour 82 adhérents.

    www.aquitaine-robotics.com

    Coboteam : Le cluster Coboteam a pour principaux objectifs d’animer et d’aider à la structuration de la filière robotique d’Auvergne-Rhône-Alpes en favorisant les collaborations entre ses acteurs, en suscitant et détectant des projets accompagnés en synergies avec d’autres filières. Les technologies et produits concernés sont notamment la robotique, la cobotique, la robotique personnelle, les drones professionnels et leurs sous-systèmes, les plates-formes mobiles ainsi que les systèmes de planification de mouvement, de traitement de données et d’intelligence artificielle pour la prise de décision. Les marchés concernent l’industrie et la sous-traitance industrielle, le transport, l’agriculture, la santé, la sécurité, les services, l’aide à la personne ainsi que les loisirs.

    http://www.coboteam.fr

    Proxinnov : PROXINNOV est une Plateforme Régionale d’Innovation (PRI) dédiée à la robotique industrielle, inaugurée officiellement en octobre 2013 qui dispose de différents moyens dont un plateau technique avec des robots industriels et équipements périphériques, mais également des compétences et logiciels spécialisés. Un des rôles non négligeable de la Plateforme est aussi de créer une dynamique de Cluster.

     http://www.proxinnov.com

    Réseau 3R : Le Reseau3R est la mutualisation d’une trentaine d’entreprises spécialisées en Robotique Industrielle et réparties sur la France. Elles couvrent l’essentiel des compétences de services autour des robots industriels. L’objectif étant de s’apporter des affaires par une complémentarité au niveau des Marques de robot, des Process, des Métiers ou des Régions.  Financement du réseau : 100% par ses membres.

    www.reseau3r.com

    Robotics Place : créé en 2011, Robotics Place regroupe les entreprises, de la start-up aux groupes internationaux, les laboratoires de recherche et les acteurs du monde de la formation de la robotique et des drones dans la région Occitanie. Robotics Place compte 78 adhérents répartis en 3 DAS (Robotique Industrielle, Robotique de Service, Drones) et 4 pôles transverses (Technologie, Education, Recherche, Besoin et usages).

     www.robotics-place.com

    A propos d’Innorobo

    Innorobo est une entreprise d’Impact Consulting spécialisée dans le business développement par l’innovation et un expert international des marchés robotiques mondiaux. Les actions d’Innorobo s’expriment selon 3 axes : son évènement international, ses « Ressources » et sa communauté.

    Tout au long de l’année, Innorobo interagit avec un réseau de plus de 3 500 organisations robotiques dans le monde et 20 000 leaders et décideurs, tous acteurs de l’innovation ouverte, qui voient les technologies, produits et services robotiques non seulement comme des opportunités de croissance et de compétitivité par l’innovation, mais aussi comme une source de progrès pour l’Humain. Innorobo est fermement convaincu que les objectifs économiques peuvent servir et être alignés avec une plus grande cause, celle d’une humanité durable. www.innorobo.com – Une approche humaine des technologies robotiques.

  • Codage et robotique dans l’académie de Limoges : un projet autour des mini-robots ozobot.

    Codage et robotique dans l’académie de Limoges : un projet autour des mini-robots ozobot.

    270 robots ozobots sont actuellement déployés dans les classes (premier et second degré) de l’académie de Limoges. Le pilote de ce projet, François Coutarel, DAN adjoint, nous en dit plus dans l’article ci-dessous.

    Comment est né ce projet et quels étaient ses objectifs ?

    « Nous avons réfléchi, Jean-Luc Bousquet (DAN) et moi-même, à la manière la plus efficace pour accompagner l’arrivée du codage dans les nouveaux programmes à l’école élémentaire et au collège. Nous voulions sortir de la logique du projet ponctuel ou de l’innovation pour passer directement à un usage courant dans les classes, auprès d’un maximum d’élèves« .

    Cela a été possible en mobilisant différentes structures et moyens de l’académie :

    • Un budget d’équipement, accordé à la Dané par le ministère, qui nous a permis d’acquérir 45 mallettes de 6 robots ozobot (soit 270 robots).
    • La mise en place d’un groupe de travail (ERR Equipe de Réflexion et de Recherche) d’une quinzaine de personnes, qui regroupe des enseignants et des formateurs du premier et du second degré, des personnels de Canopé et de l’Espé. Le dispositif ERR nous permet de nous réunir 3 fois par an et de disposer de quelques vacations.
    • Des formations ont été programmées (PDF du premier degré et PAF du second degré).

    Ce triptyque groupe de travail de formateurs – formation des enseignants – prêt gratuit de matériel sur une période assez longue, a vraiment été la clé du succès de cette opération.

    Le pilotage académique par la Dané est également important, et a permis de donner une cohérence au projet et de mutualiser les ressources.

    Il est important de signaler que tout cela est parti d’un gros travail de la part de l’équipe TICE87, qui a très tôt repéré les potentialités de ces petits robots. Leur travail d’expérimentation, d’accompagnement dans les classes et de conception de modules de formation ont vraiment constitué la solide base de départ de tout ce projet.

    Pourquoi ce choix des robots ozobot ? (Les thymio sont également très utilisés dans les écoles)

    Non, en réalité les robots sont très peu utilisés dans les écoles, essentiellement pour des raisons de coût ! Pour la plupart des écoles, la seule manière d’y avoir accès est de participer à divers projets ou défis (quand ils existent sur leur territoire) ou de faire appel à des prêts ponctuels de la part de Canopé, qui fait un gros travail sur la robotique à l’école.

    Nous avons choisi d’investir dans un seul type de robot, peu coûteux mais avec un potentiel intéressant, afin de pouvoir en acquérir le plus possible.

    Cyril Mistrorigo, IAN de lettres, prépare un circuit pour travailler sur le récit

    Avec une ou deux mallettes de 6 robots dans une classe, il est possible de faire travailler les élèves en petits groupes ou même de manière individuelle si on organise des ateliers différents. Nous avons également recherché la complémentarité avec les 3 ateliers Canopé, qui peuvent prêter quelques thymio et accompagner les enseignants désireux d’utiliser des robots plus complexes.

    Un autre argument important en faveur des ozobot a été l’expertise existante de l’équipe TICE87 qui a fini de nous convaincre du potentiel de ces mini-robots.

    Vous parlez d’écoles, est-ce que le second degré est également concerné ?

    Oui bien sûr. Des robots ozobot sont également prêtés dans des collèges et des lycées (voir la carte).

    Au collège, l’historique est différent, les enseignants de technologie travaillent depuis longtemps avec des robots. Les défis robots organisés avec les classes de 3eme dans les 3 départements ont d’ailleurs un grand succès. Nous avons voulu encourager des projets dans d’autres disciplines (voir les exemples en SVT et français) ainsi que dans les EPI. Nous avons également voulu utiliser ces robots pour favoriser la liaison école-collège au travers de projets en cycle 3.

    Nous avons également des utilisations en lycée et lycée professionnel, par exemple en mathématiques.

    Ozobot est un robot très simple, pourquoi ne pas promouvoir des robots plus complexes comme NAO ou POPPY ?

    Ils sont clairement beaucoup trop coûteux. Notre objectif était une diffusion la plus large possible.

    NAO dans toutes les classes, c’est clairement de la science-fiction.

    Léa et Apolline : élèves béta-testeuses

    Nous avons eu des expérimentations dans quelques écoles de l’académie (grâce à des partenariats avec une fondation ou avec une école d’ingénieurs), avec des résultats très intéressants, mais ce n’est absolument pas transposable ou généralisable : les moyens (budgétaires et humains – programmer NAO est très complexe) ne suivront pas.

    Et puis ozobot permet de faire déjà beaucoup de choses, bien au-delà de ce que demande les programmes en cycle 4.

    N’importe quel enseignant peut l’utiliser après une petite formation. Enfin, son coût (nous utilisons la version ozobot-bit) permet aux enseignants convaincus après un prêt, d’envisager d’en faire acheter suffisamment pour une classe.

    Comment comptez-vous diffuser les exemples d’usages et les productions du groupe de travail académique (exemples d’activités, modules de formation, etc…) ?

    Toutes les productions de notre groupe de travail sont publiées au fur et à mesure, à la fois sur les sites de diffusion des différents acteurs (équipe TICE87, Canopé, sites disciplinaires, etc…), et sur un site dédié au projet : robotcode que j’alimente.

    Nous utilisons également le réseau Viaéduc, mais dans un groupe privé, qui nous sert à échanger et mutualiser entre membres de l’ERR.

    Pour ce qui est des exemples d’usage en classe, nous allons inciter les enseignants à déposer des activités dans Cartoun.

    Pour terminer, pouvez-vous nous citer quelques exemples de productions issues de ce projet académiques ?

    Bien sûr. Parmi les plus intéressants, je pense notamment à :

    • Les modules de formation de l’équipe TICE87 : lien
    • Les modules de formation de Canopé : lien
    • Le formidable travail de Jean-Claude Muracciole, ATICE ASH87 (logiciel pour permettre aux élèves relevant de l’ASH de tracer facilement des circuits pour ozobot, et qui offre également un mode simulation sous la forme de jeu) : lien
    • Des exemples d’utilisation en classe de SVT au collège (avec l’avis de l’IA-IPR) : lien
    • Des exemples d’utilisation en français au collège (avec l’avis de l’IA-IPR) : lien
    • Le remarquable projet « science-fiction » de Cyril Mistrorigo, IAN de lettres, avec une classe de troisième, dans lequel les tablettes numériques et les robots sont des outils au service d’un ambitieux projet : lien
    • Des exemples en mathématiques (à paraitre ici)

     

    En conclusion, je voudrais faire passer le message que les enseignants sont incroyablement inventifs et motivés. Si l’institution parvient à leur donner les moyens pour laisser cette créativité s’exprimer, les résultats sont spectaculaires, aussi bien pour le plaisir d’enseigner (c’est important), que pour le plaisir d’apprendre observé chez les élèves (c’est essentiel).

    Plus d’infos :
    Voir la carte du déploiement des robots sur l’académie de Limoges.

    Merci à François Coutarel, DAN adjoint de l’académie de Limoges pour ce retour d’expérience très complet.

    Crédit photos : François Coutarel