Étiquette : TNI

  • Usage du TNI dans une classe de CP

    Usage du TNI dans une classe de CP

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    La découverte du TNI

    A la suite d’une animation pédagogique proposée par Eddy Maréchal, le conseiller pédagogique de la circonscription, Isabelle Boivineau, qui n’avait jusqu’alors jamais eu l’occasion d’utiliser un TNI, s’est portée volontaire pour expérimenter cet outil dans sa classe. eInstruction lui a aussi proposé une formation pour lui permettre de prendre en main le TNI et le logiciel Workspace.

    L’enthousiasme d’Isabelle Boivineau est perceptible : «Le côté interactif est ce qui donne au TNI cet aspect magique, c’est ce qui permet de donner une autre dimension à des séances d’apprentissage.

    Projeter des documents numérisés, c’est bien, mais pouvoir écrire dessus, annoter, compléter, enregistrer, changer au gré des difficultés de la classe ou des élèves la présentation, les exercices, différencier un travail en direct avec toutes les possibilités qui s’offrent à nous grâce à l’ordinateur…

    C’est enfin pouvoir s’offrir la joie de présenter des séquences pédagogiques avec les moyens technologiques actuels ! Enfin une école d’aujourd’hui avec des outils d’aujourd’hui : des outils qui ressemblent aux élèves».

    Et il est certain que les élèves baignent aujourd’hui dans les nouvelles technologies (écrans hyper présents dans leur quotidien : télévisions, consoles de jeux, publicités interactives, etc.). Ils n’ont aucune peine à s’habituer à ce nouvel outil, ils en repèrent rapidement les commandes et s’en servent de manière intuitive.

    Le TNI est également un biais, un outil entre l’enseignant et les élèves.

    Il permet à l’enseignant de différencier sa pédagogie, de multiplier ses ressources.

    «En tant qu’enseignante, je peux dire qu’il est mon partenaire, mon assistant pédagogique, le médiateur entre mes élèves, les apprentissages et moi.

    Il n’est pas magique, il est réel, il réalise tout ce que mon imagination a pu construire autour des outils dont il dispose. Je l’ai rêvé, il le fait».

    Le TNI offre une variété de supports de travail infinie. Il autorise la création et l’adaptation de chaque idée et de chaque développement de cours. Le tableau est un outil quotidien, il peut servir pour et dans toutes les matières.

    Les apports du TNI

    Un des premiers éléments que souligne Isabelle Boivineau est le gain d’autonomie des élèves.

    En effet, le tableau permet de travailler en groupe, de faire des ateliers. Les élèves apprennent à gérer leur activité, à prendre des initiatives.

    Ensuite, il offre la possibilité aux élèves de travailler sur n’importe quel document numérisé. Les documents interactifs captent l’attention des élèves et permettent de varier les situations d’apprentissage.

    Les élèves aiment visiblement utiliser cet outil de travail qui comprend un aspect ludique et permet de les faire réfléchir et réagir en direct sur la leçon du jour.

    Le statut de l’erreur est un autre élément intéressant que le TNI permet de changer. Les élèves peuvent faire et refaire un exercice jusqu’à ce qu’ils trouvent la solution. Le tableau reste net et propre et les élèves sont fiers de leur travail.

    Mais on peut aussi conserver la trace écrite de l’erreur et l’analyser avec les élèves. On réfléchit alors sur les causes de l’erreur, on ne la stigmatise pas.

    Plus d’infos sur cette expérimentation : retrouvez le blog de l’école Pasteur d’Ermont et tous les produits eInstruction sur www.einstruction.fr

  • Usages pédagogiques des tableaux numériques eInstruction dans les écoles de Clichy

    Usages pédagogiques des tableaux numériques eInstruction dans les écoles de Clichy

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    La mairie de Clichy a équipé en trois ans les écoles élémentaires et maternelles de 80 TNI. L’Inspectrice et l’équipe de circonscription ont accompagné les enseignants dans les usages de cet outil par le biais d’actions de formation. Accompagnés par le CRDP de Versailles et le CDDP du 92, aidés aussi par la société eInstruction, les enseignants ont appris à utiliser le TNI et le logiciel Workspace.

    L’Inspection a impulsé un réseau d’enseignants-référents TNI qui sont réunis régulièrement par l’équipe de circonscription. Ces réunions sont l’occasion d’échanges de pratiques et de séquences, échanges qui se poursuivent ensuite grâce aux outils numériques.

    Onze enseignants se sont investis dans l’opération « Fête de l’école numérique » destinée à montrer les usages en cours et les valoriser en accueillant une classe invitée. Familles et partenaires ont été aussi conviés à assister aux séances. Ainsi, 25 parents et une douzaine d’institutionnels ont pu observer l’usage du TNI dans les écoles de Clichy.

    Un exemple d’usage – Vendredi 20 mai dans la classe de M. Romain DUPUIS, école Pasteur A
    Ce vendredi après-midi, R. Dupuis a d’abord fait classe à la moitié de ses élèves et a accueilli la moitié des élèves d’une classe d’une école voisine. Puis, à la fin de la séance, les deux autres demi-classes ont pris la place des premières. Par groupes de 4 à 8, les élèves ont abordé à travers différentes activités un chapitre de l’histoire des Gaulois, la bataille d’Alésia.

    Le groupe au TNI a été composé d’élèves qui ont l’habitude de manipuler ce matériel et d’autres qui n’y ont jamais touché. En quelques minutes les élèves des 2 écoles ont eu une connaissance et une utilisation égales du tableau interactif. Ils ont surligné en différentes couleurs les mots pour analyser le texte, distingué les armements des guerriers romains et gaulois, classé les images en les faisant glisser dans différentes cases, et enfin, légendé les dessins. Chacun leur tour, ils ont tenu le stylet en main et su changer la couleur, utiliser la gomme, changer de page extrêmement aisément.

    Les élèves aiment visiblement utiliser cet outil de travail qui comprend un aspect ludique et permet de les faire réfléchir et réagir en direct sur la leçon du jour.

    Clôture d – Vendredi 27 mai
    La clôture e la Fête de l’école numérique qui a réuni organisateurs, partenaires et participants a été l’occasion de faire la synthèse des différentes séquences réalisées pendant les 10 jours.

    Un des principaux points soulignés lors du bilan de cette Fête du Numérique et de l’utilisation du TNI en classe en général a été l’évolution de l’espace de la classe : avec un tableau noir, l’enseignant notait les consignes, l’organisation de la journée, tandis que le TNI est davantage employé pour utiliser des documents pédagogiques.

    Le TNI force l’attention des élèves, les élèves peuvent agir sur le tableau, l’enseignant comme l’élève y gagnent en autonomie. L’enseignant est plus libre de ce qu’il peut proposer à la classe et les élèves peuvent se tromper sans que cela ne soit trop stigmatisant. Tous les concepts sont visibles sous différentes facettes, les enfants ont des points d’accroche qui leur sont plus personnels. De plus, le TNI permet de faire facilement des sauvegardes, il change le statut de l’erreur. Il permet une aide personnalisée, et une différenciation pédagogique.

    «Le TNI est un outil pour une pédagogie créative, il permet la création de documents propres, puis le partage de ressources, de documents», précise Dominique Garcia, conseillère pédagogique de la 4ème circonscription de Clichy. La direction générale de l’éducation scolaire (DGESCO) parle d’un «outil de classe intégré comme un autre, dans une logique de complémentarité». Le TNI sert de «support de langage entre les enfants».

    Ces échanges ont permis aux uns de découvrir les usages du TNI chez les autres et il est déjà prévu comme perspective d’associer davantage les enseignants des classes invitées dans la préparation des séances des «classes numériques ouvertes» afin de tirer un meilleur profit de ces échanges tant pour les élèves que pour les professeurs.

    Pour plus d’infos :
    Pour mieux voir les usages faits des TNI dans les classes de Clichy, un blog a été créé par Dominique Garcia : blog.crdp-versailles.fr

    De plus, 2 vidéos ont été faites :
    DEGESCO / European Schoolnet : « Utiliser un tableau numérique et des tablettes pour apprendre les mathématiques » (Maternelle – Nathalie Kuhn)
    DEGESCO / European Schoolnet : « Utiliser un tableau numérique et des tablettes pour apprendre l’histoire » (CM1 – Mathieu Claure)

    Pour contacter eInstruction : emeamarketing@einstruction.com / www.einstruction.fr

  • Le Tableau Blanc Interactif fixe n’est pas une option, c’est le quotidien !

    Le Tableau Blanc Interactif fixe n’est pas une option, c’est le quotidien !

    250520114dddf1c6f30feEn 2003, à Limoges, est né un projet d’équipement informatique de toutes les écoles : une classe mobile, composée de 16 ordinateurs portables, 1 imprimante, 1 scanner, 1 appareil photo numérique et 1 vidéoprojecteur, ont été installés dans chaque école élémentaire. En 2006, forte de son expérience en mobilité, la Ville de Limoges décide d’acquérir des TBI nomades. Chaque classe mobile sera donc complétée par un TBI à roulettes qui pourra circuler entre les classes.

    «Chaque enseignant qui souhaite donc utiliser ce matériel doit amener le tableau dans sa classe, installer le vidéoprojecteur comme il peut (en le surélevant avec des livres, plus ou moins en équilibre…) et ensuite doit calibrer le TBI afin que les repères soient fixés. L’utilisation en classe se complique énormément car ni le vidéoprojecteur, ni le tableau ne doivent bouger sinon il est nécessaire de re-calibrer le tout à chaque fois. Quand les élèves interviennent au tableau, il est aussi nécessaire de faire très attention à ne pas s’enchevêtrer les pieds dans les fils», nous explique Angélique Gorce.

    Résultat de cette expérience : des enseignants démotivés par l’outil, qui est vite relégué dans un coin de salle d’activités derrière des cartons, «un avant-goût plutôt médiocre de l’interactivité en classe».

    Néanmoins, comme le besoin en TBI se fait de plus en plus ressentir, la Ville de Limoges étudie à nouveau la question et décide d’équiper tous les enseignants de CP volontaires, en TBI fixes. «L’apprentissage de la lecture n’en est que plus attractif et motivant pour les élèves», nous a précisé une enseignante qui avait persisté à utiliser un TBI mobile. « L’arrivée du fixe dans sa classe est encore plus positive: pas de pré-installation avant l’arrivée des élèves, ni de calibrage intempestif tout au long de la séance« . “En plus, on peut adapter la hauteur du tableau à la taille de l’enfant”, souligne-t- elle.

    La Ville de Limoges, d’un commun accord avec l’Inspection Académique, décide de continuer les équipements de chaque enseignant, pour atteindre, au bout de 3 ans, 90% de classes équipées en élémentaire. «Avant de lancer cette expérimentation, nous, Ville de Limoges et Inspection Académique, avons rencontré plusieurs constructeurs de tableaux et testé leurs différents produits. Le logiciel associé au tableau Promethean répondait pleinement aux attentes de chacun, notamment en terme d’ergonomie et d’éventail de manipulations pédagogiquement intéressantes. Désormais, afin de respecter une certaine homogénéité, nos classes sont équipées avec la même marque de tableaux. Un enseignant, qui change de classe ou d’école, n’est pas dépaysé, ses contenus fabriqués les années précédentes peuvent être réutilisés. Il peut aussi exister une certaine mutualisation, l’échange de pratiques et de fichiers étant plus aisé grâce au site Promethean Planet».

    Une enseignante de CM2 précise que les élèves ont besoin de repère dans leur classe ; «un TBI fixe est présent toute la journée et est utilisé pour chaque matière ou activité. Il n’est pas question de dire : aujourd’hui, on fait TBI« ! « Nos classes sont équipées de manière homogène, le TBI est installé à la place du tableau noir, en devant de classe et de chaque côté on rajoute un tableau blanc à feutre qui permet à l’enseignant d’afficher plus longtemps les informations à retenir», ajoute Angélique Gorce.

    Autre point de vue, celui de Michelle Rouveyrolle, Enseignante en CP à l’école élémentaire La fontaine d’Annemasse et ATICE (formatrice informatique) à l’inspection de circonscription d’Annemasse 1, qui a testé le TBI mobile et qui utilise maintenant le TBI fixe :

    «J’ai utilisé plusieurs TBI dit «mobiles». Même si au départ, cela permet de rendre l’outil plus accessible et de le manipuler, les contraintes d’installation matérielle entrainent très vite une perte de motivation des enseignants. En effet, avant de commencer la classe, il est nécessaire d’installer 3 éléments : le TBI, le vidéoprojecteur et l’ordinateur.  Et comme le vidéoprojecteur est posé sur la table, il faut couvrir les fils qui le relient au TBI par un tapis afin que les élèves ne se prennent pas les pieds dedans. Un autre point, l’ombre projetée du vidéoprojecteur sur le TBI mobile ne permet pas une utilisation optimale. Les élèves doivent se contorsionner pour pouvoir écrire sans être gênés par leurs ombres».

    «Aujourd’hui, j’ai un TBI fixe Promethean dans ma classe, avec un vidéoprojecteur fixé au plafond. C’est un élève de service qui le met en route, le calibre et ouvre le travail de la journée. Je vais parfois dans les écoles, conseiller des collègues dans l’achat de matériel. Je les oriente toujours vers une solution fixe plutôt que mobile».

  • La mort annoncée du Tableau Blanc Interactif fixe …

    La mort annoncée du Tableau Blanc Interactif fixe …

    PROFETIC

    Principalement parce que  la France s’est équipée tardivement et a donc eu accès à des technologies plus récentes (contrairement au Royaume-Uni, par exemple, qui s’étant équipé au début des années 2000, n’a eu accès qu’aux technologies fixes). Ensuite parce que des sociétés françaises (dont Speechi), se sont focalisées sur le développement de ces technologies nomades et ont inventé des outils et des usages spécifiques. A titre d’exemple, une mallette nomade ITsac, totalement pré-câblée, permet aujourd’hui à un professeur de déployer l’ensemble des outils d’une classe interactive en moins de 2 minutes.

    Les marchés du TBI mobile et du TBI fixe sont bien séparés, avec des caractéristiques différentes, mais nous constatons depuis quelques mois que le marché du TBI fixe se déplace de plus en plus vers l’utilisation des vidéoprojecteurs interactifs. Le vidéoprojecteur interactif, récemment arrivé sur le marché français, intègre l’interactivité du tableau interactif dans le vidéoprojecteur lui-même. Comme le TBI mobile, il peut donc être utilisé sur toute surface (table, tableaux blancs émaillés, etc.).

    Aujourd’hui, la demande sur le fixe a donc chuté de façon brutale. Seul le TBI mobile, fort de ses nombreux avantages, résiste face au vidéoprojecteur interactif.  Le TBI mobile se partage notamment entre enseignants, réduisant ainsi d’un facteur 5 à 10 le coût d’acquisition d’un équipement numérique (source interne Speechi), qui reste onéreux pour les collectivités.

    Selon moi, nous allons arriver à une situation où le TBI mobile occupera un tiers des parts de marché de l’interactif, et le vidéoprojecteur interactif à peu près 50% de ce marché. Le reste du marché est réservé aux TBI fixes traditionnels et ira decrescendo.

    Comment évoluera, selon vous, le marché français d’ici un an ?
    En fait, ce sont les collectivités ont le plus besoin, c’est d’une offre mixte. Lorsque la collectivité est en cours d’équipement (taux d’équipement de moins de 30%), le TBI mobile est irremplaçable car, comme il se partage entre enseignants, il donne à tous les enseignants l’accès à la technologie interactive, instantanément.

    Lorsque l’on dépasse 50% de taux d’équipement -ce qui n’arrivera peut être jamais en France !- il devient nécessaire d’équiper certaines salles de façon permanente, avec du matériel fixe. Celui-ci sera, dans le cas de la France, plutôt un vidéoprojecteur interactif à cause de l’avantage matériel et logistique qu’il présente sur le tableau fixe. En effet, son installation est extrêmement simple et il se réduit ainsi à une sorte de cube très facile à installer par rapport à un TBI classique.

    Je pense donc que, dans les prochaines années (phase d’équipement), la part de matériel mobile va continuer à augmenter. Puis diminuera (en part de marché) si le taux d’équipement dépasse 50% – nous en sommes actuellement à 10% environ en France.

    Comment imaginez-vous l’équipement de la classe de demain ?

    L’approche «couplée» fixe et mobile présente un triple avantage. Cela laisse la possibilité d’équiper en vidéoprojecteur fixe – ou tableau fixe – quelques salles «stratégiques» ou quelques enseignants désireux d’utiliser le matériel en continu, puis d’équiper le reste, en tableau mobile. Les établissements scolaires peuvent ainsi à tout moment faire évoluer leur parc matériel en «mobilisant» ou en «immobilisant» quelques TBI, selon les usages et les moyens. Car le TBI mobile est totalement reconvertible, à tout moment, en une version fixe !  Autrement dit, une école peut très bien commencer par investir dans un nombre réduit de TBI mobiles et décider d’équiper ensuite les  salles en vidéoprojecteurs interactifs fixes, en fonction de l’accroissement des demandes.

  • Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Capture_ecran 2013-03-28 à 15.04.57Avant le TBI, Christine Menanteau dessinait au tableau à la craie des horloges, plus ou moins bien faites, pour faire apprendre l’heure en anglais ; ou elle utilisait des « flashcards », des petites images avec des dessins dessus… qui prennent du temps à être confectionnées et qui ont une durée de vie limitée. Avec le TBI on a tous les dessins à disposition quand on veut. Elle enseigne l’anglais à plusieurs niveaux, car les programmes du TBI sont adaptables et modulables.

    « Cela me permet d’avoir un matériel toujours en bon état, à la disposition des enfants, et de rendre l’activité plus ludique, plus vivante » précise Christine Menanteau.

    Autre avantage ; le TBI incite au travail collectif : les enfants peuvent facilement participer, même les plus timides. « L’enfant qui avant n’osait pas, se porte volontaire rien que pour le plaisir d’aller cliquer sur le tableau pour donner la bonne réponse, il oublie sa timidité ».

    Et ce n’est pas seulement l’anglais que les enfants apprennent grâce au TBI. A l’école des Sartoux, on généralise cette pratique à toutes les matières : « J’utilise quotidiennement dans ma classe que ça soit pour les mathématiques, le français… ce n’est pas seulement un outil mais plus quelque chose de central au niveau pédagogique ».

    En conclusion, les enfants apprennent vite et mieux, tout en s’amusant.

    « Ce n’est pas un gadget, je note vraiment une amélioration du niveau des enfants en anglais ; il se crée une symbiose au sein du groupe car le TBI est pour eux synonyme de jeu. Comme un jeu vidéo, ils s’amusent en apprenant. Maintenant, il ne faut pas se contenter de ce matériel, il faut aller plus loin » (sous entendu, la mise en place d’un ENT dans cette école primaire).

    Seul petit bémol, la «formation et l’accompagnement» en amont pour utiliser ce type de matériel. « Cela demande aussi beaucoup de travail de la part de l’enseignant. Les formations sur l’utilisation de ce type de matériel ne suffisent pas ; l’enseignant doit s’investir personnellement ».

    Propos recueillis lors des Netjournées 2011

  • Usage des TICE en mathématiques dans l’académie de Nice

    En cours de géométrie, cela fait deux ans que M. Boughanemi utilise le TBI. «Les élèves aiment bien car c’est très ludique ; ils peuvent faire beaucoup plus de dessins que sur le papier car on peut effacer facilement». Compas, équerres, règles et autre matériel ne sont pas pour autant relégués au rang des oubliés ; à la maison les élèves doivent utiliser les outils classiques.

    Les résultats scolaires sont ils meilleurs ? Réponse de M. Boughanemi : «Les élèves sont plus intéressés, plus concentrés avec le TBI. Après il faut quand même du travail !»

    Cet enseignant passionné nous confie qu’il n’a pas reçu de formation particulière pour utiliser ce matériel, il a appris «sur le tas ». «Au début on tâtonne, ce n’est pas toujours évident. L’avantage, c’est qu’on apprend en même temps que les élèves». Pour les élèves en revanche, il n’y a pas de soucis, ils sont très à l’aise avec ces nouvelles technologies, ils y arrivent très facilement.

    Deuxième cas concret en présence de Bruno Ferrari, autre ensegnant en mathématiques, avec un exercice de calcul mental et l’utilisation des boîtiers de vote.
    Comme il le souligne, un exercice de calcul mental prend souvent beaucoup de temps en termes d’organisation, entre distribuer la feuille d’interrogation, ramasser les copies… Avec ce programme, il lance l’exercice sur le TBI et les élèves répondent sur les boîtiers ; gain de temps aussi pour la correction, ce qui est agréable pour un professeur.

    «Cela m’aide car la note est générée automatiquement avec le temps de réponse. Je peux accéder rapidement aux résultats et aux rendus des élèves. Tout ce dont j’ai besoin, je l’ai directement en quelques secondes. C’est de la rapidité et du gain de temps».

    Les élèves sont satisfaits d’utiliser ces nouvelles technologies, cela les change de l’habituelle interrogation papier. Et à la fin de l’heure, ils connaissent leur note.

    Il y a véritablement un nouvel intérêt pour les mathématiques à utiliser cette méthode, le prof et les élèves y trouvent plus de plaisir.
    Et si on interroge M. Ferrari pour savoir si d’après lui, ce sont les cours de demain, il n’y a pas de doutes : «Nous ne sommes qu’au début de quelque chose, je suis attentif à tout ce qui peut se faire».

  • 80 Tableaux Blancs Interactifs pour la « Gladsmore Community School »

    80 Tableaux Blancs Interactifs pour la « Gladsmore Community School »

    160120114d347ed88c2c6Chaque salle de classe a sa solution « intégrale », adaptée à sa matière, en majorité des produits SMART Technologies (« car on apprécie le côté « touch » du TBI) ». Comme chez nous, les élèves vont donc de salle en salle pour assister aux différents cours. Nous restons quelques minutes en salle de musique, où chaque élève a pour mission de « fabriquer » sa propre compo à l’aide d’un synthétiseur, d’un ordinateur, d’un casque… par personne ! Pour un tel équipement, l’école dispose même de son propre service de maintenance, soit 2 personnes chaque jour sur place.

    M. OJOKOR poursuit son exposé en nous dévoilant le taux de réussite de son école, notamment pour le GCSE (équivalent de notre Brevet des Collèges), 91 % l’année dernière, soit au-dessus de la moyenne nationale. Il attribue ces bons résultats à la manière d’enseigner, qui repose en grande partie sur l’utilisation des TICE, mais pas seulement.

    Pilier indispensable au succès : les relations enseignants/élèves, enseignants/parents mais aussi parents/élèves. Et ce cercle « vertueux » est rendu possible par la mise en place d’un Environnement Numérique de Travail. Pour preuve, petit entretien avec Shannon, élève de 13 ans :

    Ludovia Mag :« Comment trouves-tu l’utilisation du TBI ? »
    Shannon : « c’est plus simple, c’est plus « fun » »
    Ludovia Mag : « le soir, tu fais tes devoirs sur ordinateur ? »
    Shannon : « oui, je vais les récupérer sur un mon cahier de texte (sous-entendu numérique), je fais mes devoirs et je les renvoie par mail à mon professeur »
    Ludovia Mag « et tes parents, t’aident-ils ? »
    Shannon « ils viennent voir ce que l’on a appris en cours, dans la journée, et parfois ils m’aident, enfin surtout mon père car ma mère ne sait pas trop manipuler l’ordinateur ! »

    Et si on lui pose la question sur ce qu’elle aime faire sur le TBI, elle nous regarde, hésitante, ne sait pas trop quoi répondre… car elle n’a jamais connu autre chose : notre question lui semble certainement ridicule !

    Toutes les classes équipées : cela signifie que tous les enseignants doivent eux aussi être formés à ce matériel dernière génération, comment cela se passe t-il dans cette école « modèle » ?

    Témoignage de Carl REDMAN, 24 ans, professeur d’informatique.  Il a fait sa scolarité ici et a presque connu le tableau noir et la craie. C’est dire l’évolution en 15 ans ! Il nous explique que chaque enseignant a une double compétence, à savoir une formation en TICE en plus de sa discipline. Certains professeurs ne sont même pas issus du monde de l’enseignement ; ils ont changé de carrière en cours de route, ont été attiré par l’utilisation de ces technologies adaptées à l’éducation.

    «La distribution aux élèves de pages entières à lire et à apprendre, ce n’est plus possible ». En termes de réussite « pour un élève qui est déjà bon à l’école, les TICE ne sont qu’un confort supplémentaire ; par contre, pour un mauvais élève, cela permet largement d’améliorer ses résultats ». ajoute Carl, et si on lui demande de faire un cours sans le TBI, il répond qu’il serait bien embêté.

    Face au modèle de cette école « témoin », nous avons tous la question sur le bout de la langue : 80 TBI, mais avec quel argent ? Quelques explications par M. Goldwater (qui nous fait quand même penser, disons le, au garde du corps noir baraqué tout droit sorti d’un film de James Bond).

    «Depuis 1994, le développement des TICE est une volonté politique du gouvrenement anglais. En novembre 2008, un vaste programme, « le BSF, Building School for the Future », a été lancé. Toutes les écoles se sont vues attribuer une somme d’argent, utilisable comme ils le souhaitaient, par les chefs d’établissement. Notre école témoin, loin de vouloir négliger son aspect extérieur, a mis ses priorités dans les TICE. « Nous avons empoché 12 millions de livres sterling. Avec cet argent, nous avons très grossièrement repeint les bâtiments… mais plutôt que de changer les fenêtres, nous avons préféré acheter des TBI ! ».

    «Récemment, vous n’êtes pas sans savoir que le gouvernement en Grande Bretagne a changé ; les crédits alloués à l’éducation ne sont plus les mêmes. Certes, l’investissement est fait mais il faut payer la maintenance et il y a toujours du matériel à changer. Les entreprises privées d’outre Manche s’intéressent de près aux écoles et il est de bon ton d’investir dans l’éducation (« la jeunesse, c’est notre avenir »).

    Si nous interrogeons notre interlocuteur pour savoir comment il voit l’arrivée de ces investisseurs privés, il nous répond tout simplement qu’il se sentira encore « plus libre ». « Pour exemple, sur le modèle de la carte scolaire en France, l’Etat ne pourra plus imposer de périmètre aux écoles, puisqu’il ne sera plus le financeur majoritaire». La Grande Bretagne semble prête pour ce virage…

    Par Aurélie Julien pour Ludovia Magazine (propos recueillis lors d’un voyage de presse organisé par SMART Technologies)

  • Promethean confirme et renforce en 2010 sa position de n°1 dans l’éducation en France

    Grâce à l’impulsion du plan ENR et des investissements assurés par les collectivités territoriales, Promethean a équipé depuis son implantation en France en 2001 plus de 18 000 salles de classe.

    Cette année 2010, avec l’appui d’un réseau de revendeurs agréés, la classe numérique de Promethean a été choisie par plusieurs collectivités dont le conseil général de la Meurthe-et-Moselle, de la Haute-Marne, de la Marne, de la Saône et Loire, des Landes, le conseil régional de la Guadeloupe, de la Réunion ou encore les écoles des villes de Bordeaux, de Nîmes, de Palaiseau, de Chaumont, etc. Au total, ce sont 41 conseils généraux, 8 conseils régionaux et plus de 2 000 communes qui ont référencé Promethean.

    Suite aux accords passés avec l’enseignement catholique, c’est plus de 500 salles de classes qui se sont équipées cette année de la classe numérique de Promethean. C’est également 1 000 salles de classe qui ont été équipées à travers l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics).

    Des partenariats clés avec l’Education nationale et les éditeurs pour un accompagnement au plus près des besoins des enseignants
    Promethean Planet (www.prometheanplanet.com/fr), la plus grande communauté Internet de Promethean, réunit près de 23 000 enseignants et professionnels de l’éducation de l’Hexagone qui ont accès à une grande variété de contenus et de supports d’accompagnement utilisables et modifiables pendant ou hors temps de classe (FAQ, forum, support en ligne, formations en ligne, cours-ateliers, packs de ressources et leçons…)

    Promethean renforce sa communauté en travaillant étroitement avec l’Education nationale et les éditeurs. Elle a conclu en 2010 des partenariats stratégiques tels que :
    –  La signature d’une convention de partenariat avec le CRDP de Créteil qui a conduit à la création de 18 MédiaFICHES accessibles sur http://mediafiches.ac-creteil.fr/ 
    –  L’équipement, l’installation et la prise en main en partenariat avec son réseau de revendeurs agréés de 94 centres de ressources du réseau SCEREN/CNDP dans toute la France
    –  L’association d’enseignants Projetice dont Promethean est devenue membre bienfaiteur pour une durée de 2 ans

    Cette année 2010 a aussi été particulièrement marquée par la conclusion de plusieurs partenariats avec des éditeurs de contenus pédagogiques tels que Demarque, Nathan, Edumaxicours, Floc, Gulliver, Terra Project, Sodexho, Cabri et le Web pédagogique. Un accord a été également signé avec l’UNICEF qui a permis la mise à disposition gratuite à l’occasion d’Educatice de 17 parcours pédagogiques sur le thème des droits de l’enfant (CM2 et 6ème) accessibles sur Promethean Planet.

    « Fondée par des enseignants, Promethean a toujours développé des liens étroits avec le monde de l’Education sans oublier que 45% de nos collaborateurs sont issus du monde de l’enseignement. Ces équipes ont développé de fortes capacités d’innovation et d’écoute du milieu éducatif, permettant à Promethean au fil des années d’enrichir son offre de classe numérique au plus près des besoins des usagers. Plus que jamais nous continuons à développer de nouveaux outils et services qui facilitent le travail des enseignants et la réussite des élèves tout en offrant aux financeurs un retour sur investissement certain », affirme Emmanuel Pasquier, Directeur Général de Promethean France.

    (* source : FutureSource 2010)

  • Retour d’expérience sur Prometheanplanet par Cyril Michaud professeur de mathématiques

    Cyril Michau souligne tout d’abord la facilité avec laquelle il a pu télécharger des ressources gratuites sur le site communautaire Promethean Planet. Les ressources sont en effet classées par matière et par niveau d’enseignement et accessibles grâce à un moteur de recherche. Il a ensuite pu retravailler les paperboards téléchargés afin de les adapter à son cours et aux autres outils dont les élèves disposent (notamment leur manuel de mathématiques). Inversement, il a lui-même posté en 3 clics ses propres paperboards, activités ou autres exercices afin de les partager avec d’autres collègues de mathématiques et d’avoir leurs retours pour les améliorer.

    Cet enseignant trouve d’autre part cette approche particulièrement utile pour faire évoluer ses cours et améliorer les apprentissages par les élèves. Il a enrichi ses cours d’informations et d’exemples dont il ne disposait pas jusque là.

    Il s’est inspiré des bonnes pratiques postées par des collègues de mathématiques sur la communauté en ligne pour modifier sa façon de présenter certains sujets. Il a par exemple adapté son cours sur le théorème de Pythagore.

    Il a utilisé des contenus numériques animés pour visualiser les concepts arithmétiques et géométriques. Les séquences animées qu’il a récupérées sur Promethean Planet les rendent en effet plus compréhensibles par une large majorité d’élèves. Il a, par exemple, illustré le théorème de Pythagore avec des représentations graphiques qu’il fait bouger dans l’espace du tableau.
    « Grâce à cette communauté, je peux récupérer des éléments auxquels j’aurais eu difficilement accès autrement, et surtout je peux suivre des conseils et astuces suggérés par des collègues. J’échange aussi régulièrement avec d’autres enseignants sur de nouvelles idées, contenus ou façons de parler de telle ou telle partie du programme », explique Cyril Michau.

    Dernier point mis en avant par Cyril Michau : les fonctionnalités du logiciel d’activité pédagogique ActivInspire, des boitiers d’évaluation ActivExpression et du tableau interactif ActivBoard® qu’il utilise pour faire ses cours. Il trouve particulièrement intéressant de pouvoir afficher simultanément plusieurs ressources au tableau et de naviguer de l’une à l’autre, afficher d’anciens cours d’un simple clic, ajouter une page blanche pendant le cours, cacher les réponses avant de les dévoiler, etc.

    « Je fais en sorte que les figures soient en mouvement et évoluent sur le tableau interactif Activboard, disparaissent ou réapparaissent », détaille Cyril Michau.
    Au final, l’échange entre l’enseignant et les élèves s’en trouve facilité, fluidifié et enrichi. « En m’appuyant sur les ressources que j’ai trouvées sur Promethean Planet, j’ai rendu mes cours plus interactifs et plus vivants. Non seulement je les adapte aux élèves que j’ai en face de moi mais j’arrive à mieux capter leur attention et à les faire plus participer à la leçon », se félicite Cyril Michau.

    Cyril Michau est enseignant depuis plusieurs années au collège René Descartes du Blanc-Mesnil. L’établissement équipé à présent de 8 ActivBoard, d’une ActivSlate ainsi que d’une valise de boîtiers de vote ActivExpression® investit dans le développement du numérique à l’école. Avec en moyenne 23 élèves par classe, pour un collège classé ZEP zone sensible (P.E.P. 4 = groupe d’établissements reconnus comme très sensibles),« le défi quotidien des professeurs est d’assurer un cours qui intéresse le plus d’élèves possible, en raccrochant tous les élèves en difficultés scolaires et en les remotivant dans nos matières. Mon axe principal est la technologie ainsi qu’un grand côté ludique. », conclut Cyril Michau. Le but étant de recréer des cours plus dynamiques et attractifs.