Étiquette : TNI

  • Un tableau numérique interactif distrayant et collaboratif

    Un tableau numérique interactif distrayant et collaboratif

    180420124f8e6839f0c1aDans le cadre du partenariat conclu entre le pôle numérique de l’académie de Versailles et DYMO/Mimio, l’Ecole élémentaire Le Nôtre (78) a récemment mis en oeuvre un projet d’intégration des TICE (Technologie de l’Information de la communication pour l’enseignement) à travers la solution TNI de DYMO/Mimio.

    M. Messic, directeur de l’École élémentaire Le Nôtre et fer de lance de cette politique en faveur des nouvelles technologies pour l’enseignement, a donc décidé de mettre en place un nouvel outil de travail dans la classe de CE2 fondé sur le tableau numérique interactif. En adoptant cette technologie, M. Messic souhaite que ses élèves utilisent l’outil comme un moyen de découverte et d’apprentissage. L’intégration des TICE dans l’école élémentaire permet également aux enfants âgés de 7 à 10 ans de se familiariser avec des outils modernes et de pouvoir ainsi les préparer à leur utilisation en classes supérieures.

    «Au sein de l’école, nous nous passons la barre Mimio comme un témoin», déclare M. Messic. «En moins de 5 minutes, la barre est installée et prête à l’emploi». Utilisée quotidiennement, la barre MimioTeach aimantée, est appliquée sur le tableau blanc classique et communique à l’ordinateur via une liaison sans fil. Ce dernier est connecté à un vidéo projecteur qui affiche au tableau l’image du logiciel de pilotage. Enfin, le stylet agissant comme une souris, permet de cliquer, d’écrire et de dessiner directement sur le tableau blanc. «L’intérêt de cet outil réside principalement dans sa capacité à pouvoir facilement manipuler les commandes du logiciel», ajoute M. le directeur.

    Le système MimioTeach facilite l’interactivité dans la classe.

    «Cet outil permet d’avoir un véritable confort visuel que nous n’avons pas avec un livre ou une feuille. Les élèves interagissent plus facilement ou peuvent exposer leurs idées clairement à l’ensemble de la classe», précise M. Messic.

    Parmi les nombreux avantages liés à l’utilisation du TNI, on observe principalement une nette amélioration de la participation en classe des élèves. En effet, l’interactivité offerte par la solution DYMO/Mimio a un impact très positif sur la motivation des élèves qui se sentent davantage impliqués. Perçu par les élèves comme attrayant, l’outil a décuplé leur motivation et a renforcé leur intérêt pour le contenu pédagogique. De plus, pour les élèves qui rencontrent des difficultés de compréhension, la barre interactive leur permet de représenter et de matérialiser l’image.

    Enfin, la technologie MimioCapture permet d’enregistrer les notes et les dessins réalisés pendant le cours. «Tous les précieux contenus élaborés pendant la classe sont enregistrés et les élèves peuvent ainsi conserver une trace. À travers cette fonctionnalité, il est plus facile de mesurer le niveau de compréhension de l’élève : repérer ce qui a bien ou mal été acquis ; comprendre pourquoi et essayer d’améliorer l’approche de l’apprentissage», conclut M. Messic.

    Plus d’infos :
    En savoir plus sur DYMO/Mimio

    Voir également la vidéo réalisée par le CRDP de Versailles

  • L’ISP choisit le TNI pour améliorer l’interactivité dans ses classes

    L’ISP choisit le TNI pour améliorer l’interactivité dans ses classes

    190320124f66f523e57ddEn 2007, l’école a défini un plan d’investissement stratégique sur 5 ans en matière de technologie numérique dédiée à l’éducation avec pour objectif d’installer un tableau numérique interactif par niveau scolaire d’ici 2012.

    Grâce au soutien du conseil d’administration et aux dons de particuliers et d’entreprises, l’école a atteint plus tôt que prévu cet objectif et envisage désormais d’installer un tableau numérique interactif dans chaque salle de classe.

    A ce jour, 28 salles de classe sont équipées d’un tableau numérique interactif SMART Board, des installations gérées par Motiv Solutions, un revendeur accrédité SMART Technologies situé en région parisienne. Utilisés par tous les élèves de 3 à 18 ans, depuis le Primaire jusqu’au Baccalauréat International, les tableaux numériques interactifs SMART Board ont prouvé leur efficacité tout au long du cursus scolaire.

    Afin de familiariser les professeurs à l’usage des technologies numériques, l’école International School of Paris a mis en place des formations et une assistance spécifiques, dispensées par un professeur référent. Bien que facultatives, elles sont proposées sous forme individuelle ou en petit groupe de professeurs. Une assistance en ligne est également assurée. Les sessions abordent aussi bien des éléments généraux que des fonctionnalités particulières, en fonction des besoins des professeurs.

    En complément de ces sessions régulières, l’ISP organise également des ateliers ponctuels, au cours desquels les professeurs peuvent échanger de nouvelles idées, partager des pratiques et travailler ensemble à la résolution de problèmes divers.

    Ces sessions ont mis en évidence que tous les professeurs, quel que soit leur niveau de connaissance des technologies numériques, sont capables d’utiliser de manière efficace les tableaux numériques interactifs SMART Board, et que ceux qui possèdent des compétences plus importantes, peuvent proposer des contenus de cours particulièrement originaux et intéressants.

    «La plupart de nos professeurs trouvent les SMART Board très intuitifs et faciles d’utilisation pour les fonctions de base, mais nous souhaitons également que nos équipes pédagogiques puissent explorer ces technologies interactives de manière plus approfondie», explique Paul Tagg, Directeur informatique de l’International School of Paris.

    «Nous avons choisi d’équiper nos salles de classe avec des tableaux numériques interactifs SMART, car ils nous apportent beaucoup au niveau de l’apprentissage et de l’enseignement. Nous apprécions tout particulièrement le logiciel SMART Notebook, car il donne la possibilité aux professeurs de développer des supports de cours sans avoir besoin d’un accès au tableau».

    L’équipe de l’ISP est convaincue que la combinaison des technologies interactives et du savoir-faire de son corps enseignant est très efficace et cherchera à l’avenir à renforcer ce positionnement novateur en ajoutant de nouveaux outils numériques à ses ressources informatiques.

    L’école envisage également d’acquérir plusieurs centres d’apprentissage interactifs SMART Table™ pour les jeunes élèves et souhaite pouvoir développer des contenus pédagogiques spécifiques grâce au logiciel d’apprentissage SMART Notebook™, afin de construire notamment, une base de cours interactifs pour la préparation des examens du Baccalauréat International.

    Utilisatrice des solutions SMART pour l’éducation depuis 4 ans, l’école est extrêmement satisfaite des résultats. L’utilisation de ces solutions permet d’impliquer les élèves davantage qu’avec les tableaux blancs traditionnels ou qu’avec un vidéo-projecteur seul ; les professeurs peuvent élaborer des supports de cours différents, et rendre ainsi les leçons plus interactives et pertinentes pour leurs élèves.

    L’ISP a également su tirer parti de ces nouveaux usages pour renforcer l’image de l’école auprès des parents et de ses différents partenaires.
    L’utilisation par les élèves des tableaux numériques interactifs SMART Board pour leurs exposés ou présentations a ainsi remporté un vif succès auprès de ces publics.

  • Evaluation interactive sur les probabilités

    Evaluation interactive sur les probabilités


    Une enseignante convaincue par les TICE, qui donne clairement son point de vue sur ce qui peut encore freiner leur développement au lycée.

    «L’utilisation du TNI et des boîtiers permet de rythmer le cours». Cette phrase résume tout à fait l’ambiance du cours dispensé par Karine Sermanson sur l’introduction au chapitre sur les probabilités en classe de 1ère S. Face à des élèves attentifs mais dont l’attention commence à vaciller en ce milieu d’après-midi, rien de tel pour Karine que d’user de ses nouveaux outils, pour rendre son enseignement plus attractif.

    Déroulement de la séance

    Elle commence par un échange oral pour raviver les connaissances sur le thème : rappel du vocabulaire, proposition d’exemples d’expériences aléatoires… Puis une partie expérimentale, avec des simulations sur tableur à l’aide du TNI, permettant d’expliciter le lien entre statistiques et probabilités, de conjecturer le principe de la loi des grands nombres, de donner du sens à la notion de probabilité.

    Enfin, elle propose un QCM en guise d’évaluation diagnostique de début de chapitre, avec les boîtiers d’évaluation.  Tous les élèves sont sollicités, de façon informelle. La gestion instantanée des résultats permet à Karine de détecter rapidement les compétences acquises et celles qu’il lui faudra reprendre plus longuement.

    «En quelques minutes, je peux sonder la classe sur des questions pas trop difficiles de connaissances antérieures et repérer très rapidement les points sur lesquels il faudra revenir dans le chapitre (…), tout en ayant la souplesse de ne pas toujours afficher le nom (…)», déclare t-elle

    Au delà des atouts et de l’interactivité qu’offrent ces outils, Karine Sermanson tient à mettre l’accent sur certains points qui peuvent, selon elle, freiner le développement des TICE.

    Un apprentissage pas à pas

    Le point qui est souvent soulevé quand on parle de numérique en éducation est le sentiment de quelque chose d’insurmontable pour certains enseignants. D’après Karine, il faut démystifier les outils numériques ; son conseil : une méthode progressive ! Pour apprendre à utiliser le TNI, par exemple, «je conseillerais de s’en servir d’abord comme vidéoprojecteur puis comme tableau blanc pour ensuite explorer petit à petit les fonctionnalités qu’offre cet outil».

    Mais une fois explorer, comment les enseignants font-ils leur «training» ?

    Un «training» impossible

    A cette question, Karine nous répond : «le souci pour l’enseignant lorsqu’il veut prendre en main le logiciel et le TNI, c’est qu’il ne dispose à priori que de ses heures de cours face aux élèves pour s’entraîner»

    Dans son lycée, Karine nous avoue ne pas avoir de salle disponible pour s’exercer, car le matériel installé est utilisé à son maximum. «Il ne reste que très peu de créneaux, souvent hors des heures de cours, qui offrent la possibilité de s’auto-former».
    Arriver devant ses élèves sans être sûr de soi, cela peut être un facteur rebutant pour plus d’un enseignant …

    L’équipement obligatoire pour les programmes de sciences

    «En sciences, les programmes officiels ont tellement intégré dans leur contenu l’utilisation des TICE que si on veut l’enseigner, il faut un équipement suffisant».

    Karine Sermanson ne se voit plus enseigner sans les outils numériques que sont le TNI, les boîtiers dévaluation et depuis peu, le manuel numérique. Elle avoue se demander comment certains de ses collègues parviennent à faire cours sur la base des nouveaux programmes à des classes entières, sans disposer de ce matériel.

    Elle va même jusqu’à dire que «cela risque de mettre les élèves en difficultés car ils seront, sur le peu de temps où ils sont devant un ordinateur, confrontés à la découverte de manipulations (…)» .

    Pour Karine, l’utilisation du TNI facilite la mise en œuvre des nouveaux programmes de mathématiques au lycée. «C’est, entre autres, en observant la pratique de l’enseignant au tableau que les élèves apprennent à situer  et  intégrer l’usage  des  outils  informatiques  dans  une  démarche scientifique».

    Une démonstration efficiente de l’usage des TICE en mathématiques et une enseignante militante : des encouragements pour les collectivités qui hésiteraient encore à investir ?

    Plus d’infos : www.prometheanplanet.com/fr
    Le matériel utilisé par Karine Sermanson dans le reportage est un TNI ActivBoard 378 de Promethean et les boîtiers ActivExpression.

  • Un nouveau tableau interactif tactile

    Un nouveau tableau interactif tactile

    eInstructionLa technologie tactile est très vite adoptée en classe, faisant participer les élèves avec une variété de moyens d’apprendre. Le Touchboard permet aux élèves de résoudre des problèmes,  d’écrire des phrases et de dessiner des images avec des gestes naturels pour une plus grande interactivité, aussi bien avec le stylet qu’au doigt, une expérience pratique de l’apprentissage.

    Comme tous les produits eInstruction, le Touchboard est créé pour durer, il est solide et naturellement fait pour une utilisation quotidienne en classe. Les options fixes ou mobiles (avec le nouveau stand Adjust It Pro) signifient que le Touchboard peut être adapté à tout environnement d’apprentissage. Il fonctionne en haute résolution, en infra-rouge, avec une surface effaçable à sec et il est multi geste sous Windows 7.

    Workspace, le logiciel de création de leçons interactives d’eInstruction, est gratuitement fourni avec le Touchboard, il comprend plus de 4000 ressources pédagogiques numérique et des outils pour créer, afficher, annoter, capturer des textes, images, graphiques, vidéos…

    De plus le Touchbard peut être utilisé en association avec la gamme de tableaux interactifs mobiles d’eInstruction, les Mobi, ainsi qu’avec les systèmes de réponse élèves, apportant un véritable environnement d’apprentissage collaboratif et d’évaluation interactive dans les salles de classe.

    Alexandra Mounier, spécialiste Éducation chez eInstruction EMEA précise : «Le nouveau Touchboard offre de manière abordable à tous les élèves et enseignants la possibilité d’accéder aux multiples outils pédagogiques de la technologie tactile. Chez eInstruction, nous sommes conscients de la pression continue pour les éducateurs de continuer à innover et à entraîner les enfants dans un processus d’apprentissage novateur face à des budgets restreints. Nous sommes particulièrement attentifs à offrir une solution qui corresponde aussi bien à un besoin pédagogique qu’à une évolution de la technologie, de manière accessible à la fois en termes d’appropriation et de manipulation de l’outil que financièrement».

    Pour plus d’informations sur le Touchboard et sur les solutions eInstruction :www.einstruction.fr

  • La créativité des enseignants mise à profit pour un logiciel international

    Les 4 principaux atouts du logiciel Open Sankoré, mis en avant par ses représentants :

    • Il est libre, gratuit, universel et ergonomique
      • Il combine la simplicité des outils pédagogiques traditionnels avec les avantages de l’enseignement interactif
        • Grâce à son moteur de recherche intégré, il  permet de trouver des éléments de cours, des illustrations et des vidéos pour préparer votre cours sur TNI
          • Il permet d’un simple clic de partager vos propres ressources d’enseignement avec les communautés enseignantes du monde entier sur Planète-Sankoré

    Planète-Sankoré : un portail de tous les enseignants

    Le portail planete.sankore.org est dédié aux enseignants du monde entier. Il leur permet de trouver les meilleures ressources sur le Web grâce à un moteur de recherche intelligent qui fonctionne sur une base regroupant les meilleurs sites internationaux. En un seul clic, ils peuvent sélectionner une bonne ressource, l’évaluer,la partager et enrichir la base de données Sankoré.

    Le portail www.planete.sankore.org permet également aux enseignants du monde entier de se rencontrer. Ils peuvent y constituer des espaces de travail individuels ou collectifs par discipline, par pays ou par affinité.

    Pour la France, Albert Claude Benhamou souligne que « le programme Sankoré va travailler en collaboration avec les Inspections TICE et les Inspections générales d’Académie, discipline par discipline et par niveau scolaire, afin de récolter les expertises des enseignants intéressés par le numérique (…) pour avoir un terme un véritable programme assez panaché venant de plusieurs CRDP de France (…)pour avoir tout le matériel pédagogique nécessaire, à la fois la ressource élève mais aussi la ressource enseignant (…)« .

    En ce qui concerne le programme en Afrique, car c’est bien là aussi l’enjeu d’Open-Sankoré, il prévoit l’équipement des écoles en numérique et le logiciel libre et gratuit va permettre d’amener les ressources. Comme le souligne Alain Madelin : « Le numérique permet le partage gratuit de n’importe quelle ressource, la plus riche, la plus complète, de la plus riche école à la plus petite école du Sénégal et du Cameroun ».

    Et il ajoute : « La grande force révolutionnaire de l’enseignement dans les années qui viennent : la créativité de l’enseignant multipliée par la force du web, c’est l’enseignant 2.0« .

  • L’approche pas à pas pour les TNI : Une méthode simple pour réussir l’introduction du numérique en milieu scolaire

    L’approche pas à pas pour les TNI : Une méthode simple pour réussir l’introduction du numérique en milieu scolaire

    L’approche pas à pas vise à laisser le soin aux enseignants de gravir les échelons à leur rythme et en fonction des expériences qu’ils acquièrent, aussi bien dans leur pratique pédagogique, que dans l’usage des outils technologiques proposé par DYMO/Mimio.

    Cette approche pas à pas suggérée par DYMO/Mimio, s’appuie notamment sur l’expérimentation menée avec l’éducation nationale dans le département de la Seine et Marne avec l’appui du Pôle numérique de l’Académie de Créteil. Elle décrit les étapes à franchir pour bénéficier de chacun des atouts de la solution TNI de DYMO/Mimio.

    Première étape : le mode capture
    Placée à gauche du tableau classique, présent dans la classe (quelle que soit sa taille), une barre de capture MimioTeach enregistre tous les écrits et dessins effectués manuellement par l’enseignant ou l’élève. Les stylos particuliers employés pour cette opération peuvent accueillir aussi bien des feutres de couleur que des craies standard afin de permettre la capture, aussi bien sur un tableau blanc que sur les tableaux verts ou noirs classiques.
    Toutefois, ces derniers sont moins adaptés que les tableaux blancs en termes de surface de projection et de luminosité pour convenir à tous les types de vidéoprojecteurs du marché.

    Le premier service rendu par le mode capture est d’accroître l’attention et la participation des élèves en évitant ainsi qu’ils se concentrent exclusivement sur la prise de notes (même si celle-ci, à petite dose, reste un facteur d’assimilation qu’il ne faut pas négliger). En effet, l’enseignant conserve ses habitudes de travail sans changer ni d’outil d’écriture ni de support d’écriture ! La technologie employée permet d’enregistrer tout ce qui est écrit, dessiné (en rouge, bleu, vert ou noir – blanc sur tableau noir ou vert- et dans un futur proche avec la craie 4 couleurs) et d’effacer. Elle sauvegardera le tout en couleurs réelles.

    En enregistrant les notes au tableau, l’enseignant peut constituer une bibliothèque de contenus précieux pour éviter, si nécessaire, de réécrire les mêmes notes dans toutes les classes.

    Deuxième étape : la projection
    Passer au mode de vidéoprojection, suppose de réagencer le processus de cours élaboré par l’enseignant sur son micro-ordinateur et transférer son contenu sur le logiciel MimioStudio (Windows, Mac ou Linux à équivalences de fonctionnalités) afin d’exploiter ses particularités au tableau. Jugé comme intuitif et donc aisé par les enseignants qui participent à l’expérimentation en Seine et Marne, le logiciel MimioStudio contribue à une prise en main facilitée compte tenu de sa proximité avec les logiciels bureautiques standards tels que Microsoft Word et Power Point.

    En réalité, le pilotage du logiciel va s’effectuer de manière extrêmement simple : la souris est remplacée par le stylo pointeur qui va opérer de manière équivalente sur le tableau projeté : clic pour ouvrir un document ou le fermer, copier-coller, etc. L’enseignant peut écrire et dessiner au tableau tout comme avant, mais en sachant qu’il peut en plus profiter d’une bibliothèque de ressources pédagogiques et multimédias.

    Les Médiafiches conçues par l’Académie de Créteil constituent un point de référence pour identifier des possibilités d’intégration du TBI dans le quotidien des classes. Autre exemple, le CD ROM d’histoire des arts en référence au manuel de la classe est à présent exploité collectivement dans le cadre de l’expérimentation alors qu’il ne l’était pas auparavant.

    Troisième étape : l’interactivité
    L’interactivité au sein d’une classe vise avant tout à créer une dynamique et un engagement chez les élèves. Ces derniers participent au contenu du cours en intervenant régulièrement dans un processus collaboratif. L’enseignant propose un environnement d’apprentissage radicalement différent de ceux qui sont décrits dans les étapes précédentes.

    Il accompagne et guide les élèves pour découvrir une notion et acquérir les clés de sa compréhension. Le cours pouvant alors s’apparenter à un acte théâtral où l’enseignant devient le metteur en scène et les élèves, des acteurs.

    Pourquoi le TNI peut faciliter l’accès à cette méthode pédagogique ?
    L’expérience montre que le contrôle d’un processus éducatif où l’on introduit de l’interactivité, demande à l’enseignant un effort de recadrage fréquent des élèves et un scénario de cours structuré par l’usage du TNI. Si les étapes successives du processus éducatif sont en effet bien agencées par le cours modélisé sur le logiciel du TNI, la maîtrise de son déroulement est bien plus aisée par l’enseignant. Il va notamment pouvoir observer les réactions des élèves sans être assujetti à ses notes écrites.

    «La prise en main des outils MimioStudio par les élèves ne semble pas poser de problème particulier. Cela permet aux enseignants de concentrer les temps d’apprentissage sur l’axe pédagogique sans que la technique influe sur le déroulement prévu», relève Patrick Arceluz, IEN, Conseiller TICE adjoint à l’Académie de Créteil.

    «Comme le démontre, les différentes expérimentations menées en Seine et Marne et dans les Yvelines, l’introduction du tableau numérique interactif en classe avec la solution DYMO/Mimio ne présente pas de difficultés d’ordre technologiques. La prise en main de l’outil aussi bien par les enseignants que par les élèves s’effectue en douceur et les valeurs ajoutées du dispositif employé sont manifestement positives, comme le souligne le dernier bilan établi par le pôle numérique de l’Académie de Créteil», indique Sandrine Roux-Campagne, responsable du développement de marchés chez DYMO/Mimio.

  • Mariage réussi entre enseignement traditionnel et numérique au CP

    La journée démarre comme toutes les autres ; les « rituels » du matin sont de rigueur. Date du jour, météo et emploi du temps et activités sont détaillés par un élève désigné qui change chaque jour. Le but, faire parler l’enfant, lui faire compter le nombre de présents et lui faire faire des phrases complètes et construites… bref, des méthodes « classiques » pour commencer la classe.

    Des objectifs différents dans l’utilisation des boîtiers

    Tout de suite après, les élèves récupèrent leur boîtier personnel qui va leur servir tout au long de la matinée. Au programme ce matin en mathématiques, une activité de numération : définir le nombre le plus grand ou le plus petit parmi 3 propositions. Pour ce faire, le TNI et les boîtiers simplifient la tâche de Bernard.

    « J’utilise les boîtiers dans cette session car je peux voir en temps réel leur manière de réfléchir, voir ce qu’ils vont répondre et surtout analyser ensemble comment ils ont fait pour trouver », explique l’enseignant.

    Tous les élèves participent, même les plus timides ou ceux qui seraient moins à l’aise devant une feuille blanche.
    De plus, les élèves sont moins stigmatisés s’ils font une erreur que par écrit ; les boîtiers permettent de discuter plus facilement autour d’une erreur sans qu’elle ne semble pénalisante pour l’élève.

    On peut, pour les expliquer, utiliser des méthodes traditionnelles  au moyen de petits cubes qui s’emboîtent ou d’une frise accrochée au mur positionnant les nombres par ordre croissant. Les élèves, après avoir répondu  avec leur boîtier, écoutent attentivement leur « maître » qui s’active, le Mobiview dans une main et une grande règle dans l’autre.
    Le Mobi View permet à Bernard de ne pas être en permanence au tableau, de pouvoir se déplacer dans la classe tout en maintenant l’attention des élèves sur le TNI.

    L’enseignant  utilise également les boîtiers pour une évaluation « diagnostique » du niveau de compréhension des enfants. Par exemple, dans ce même exercice de numération, il propose des nombres supérieurs à 20, encore jamais étudiés depuis le début de l’année. Il peut donc se rendre compte si les élèves sont déjà à l’aise ou pas. C’est donc une utilisation en guise de travail préparatoire.

    La lecture emboîte le pas aux mathématiques. Le travail commence par une distribution d’étiquettes papier représentant différentes syllabes. Les élèves vont devoir retrouver les mots énoncés par Bernard et replacer les syllabes dans le bon ordre puis les coller sur une feuille. Le travail avec les boîtiers suit : trois mots sont proposés aux enfants et ils doivent retrouver celui demandé oralement par l’enseignant.

    « L’usage des boîtiers dans ce cas précis me permet de faire une évaluation, de voir quels élèves sont à l’aise avec ces mots-là et ceux qui ne sont encore à regarder que le début du mot (…) ».

    De plus, l’utilisation du Mobi View lui permet de voir en temps réel les réponses des élèves, ce qui peut les aider à corriger leur réponse si le maître leur demande s’ils sont sûrs de ce qu’ils ont répondu et permet à l’enseignant de voir ceux qui prennent le temps de réfléchir, ceux qui répondent rapidement, etc Les élèves savent que l’enseignant a les réponses sous les yeux et ont conscience qu’ils doivent faire attention à ce qu’ils répondent.

    Le logiciel Flow permet, par ailleurs, une sauvegarde des résultats et des questions sous forme de fichier Excel ou html, ce qui pour l’exploitation des résultats, autorise un suivi individualisé des élèves.

    Une utilisation presque « innée » de la technologie par les enfants

    Bernard Liberman nous précise : ses élèves, alors même qu’ils n’utilisent les boîtiers que depuis 1 mois, sont tout à fait à l’aise avec tous les outils numériques présents dans la classe. Ces enfants, tout juste sortis de la maternelle, ont intégré, dès la première séance, comment se servir de ces nouvelles technologies.

    « Au bout d’une séance, ils étaient déjà aptes et ce n’était même pas une séance pour jouer mais bien du travail (…). Les boîtiers sont très ergonomiques, ils ont bien compris qu’il fallait appuyer (…) Et ils connaissent par cœur le numéro de leur boîtier, ce qui prouve bien leur motivation » !

    Chaïma, Naila, Hasadia et Abdramane que nous avons interrogés nous confirment « en chœur » cet engouement : « Nous aimons bien utiliser les boîtiers, nous aimons les mots et les questions (…).C’est pas compliqué pour nous d’utiliser les boîtiers (…). C’est sympa de travailler avec le Tableau (TNI) et les boîtiers, nous aimons avoir un écran».

    Un enseignant convaincu qui aimerait bien convaincre les collègues…

    Bernard Liberman ne travaille que sur TNI ; pour lui, pas d’hésitation, avec le TNI,  le Mobiview,et les boîtiers, il capte plus facilement l’attention de tous ces élèves en même temps.
    « Souvent dans les exercices que nous faisons, ils ont la même chose sur leur cahier que sur le TNI, ça les aide à être plus concentrés ».

    Il ne pourrait pas dire si le TNI améliore les résultats de ses élèves mais il reste persuadé que les outils numériques facilitent la concentration et la motivation, surtout pour les élèves en difficultés.

    Bernard nous rapporte que dans la même école, sa collègue qui enseigne aussi au CP, suit les méthodes traditionnelles. Bien que n’utilisant pas le numérique, elle avoue à Bernard que pour certaines activités la numérique peut être un «plus». Elle faisait même le constat qu’elle passait plus d’énergie en explications alors qu’avec le numérique cela semblait évident.

    Il utilise également ces différents outils numériques en remédiation, pour des petits groupes ou dans le cadre de l’aide individualisée.

    En début d’année, Bernard invite les parents et leur présente les outils numériques qu’il va utiliser pendant l’année, ce qui leur permet de mieux comprendre quand les élèves reviennent de classe et expliquent qu’ils ont utilisé les boîtiers de réponse. Il a également créé un blog de classe pour mieux correspondre avec les parents d’élèves.

  • Compte-rendu d’usages de Tableaux interactifs mobiles

    Compte-rendu d’usages de Tableaux interactifs mobiles

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    À la découverte des Mobi

    Les Mobi sont des tableaux interactifs mobiles développés par eInstruction.
    Ils peuvent se substituer à un tableau interactif fixe ou être utilisés de manière complémentaire.

    En effet, comme le précise un enseignant de lycée de la région rouennaise, « le Mobi peut totalement remplacer le TNI en cours ou lors de formations. Il ne demande pas de salle avec un équipement particulier et peut s’utiliser avec n’importe quel vidéoprojecteur pour faire une présentation ou un cours interactifs« .

    Pour stimuler la concentration des élèves, les aider à mieux comprendre et à réussir, le professeur peut leur distribuer jusqu’à 9 Mobi Learner en même temps. Le Mobi leur offre la possibilité d’agir directement sur le cours, à plusieurs ou en groupe, chacun leur tour ou en même temps depuis leur place.

    Le Mobi, comme le soulignent plusieurs enseignants, permet de travailler sur tout type de contenu. Il peut notamment être utilisé lors de TP : il permet de faire le cours, d’annoter les différents documents obtenus lors de la réalisation des expériences (photos, vidéos…)…

    Les apports des Mobi

    Plusieurs points ressortent de ces exemples d’utilisation.

    • Un des premiers éléments qui ressort concerne la mobilité, bien entendu. Le Mobi permet de se déplacer dans la classe et d’aller voir ce que font les élèves. Il permet un accès au tableau à distance.

    Un enseignant d’Arts Plastiques en collège raconte que quand ses élèves dessinaient, il allait les voir chacun leur tour avec un calepin et faisait des croquis pour leur montrer et leur expliquer certains points. Désormais, avec le Mobi, les croquis profitent à toute la classe. C’est en effet la possibilité de se mouvoir qui est mise en avant, comme le reprend un enseignant de CM1-CM2, le fait de pouvoir aller voir chaque élève, au lieu de rester au tableau.

    • Du côté des élèves, c’est à la fois le travail collaboratif et la participation qui ont été cités. Une enseignante de CM1 indique que cela socialise les élèves en leur apprenant à travailler les uns avec les autres. De plus, ils participent davantage, font plus d’activités.

    Par ailleurs, la possibilité d’avoir plusieurs utilisateurs en même temps introduit une notion de travail individualisé.
    Pour cette enseignante de CM1, l’utilisation des Mobi facilite la mise en place d’une organisation différenciée, d’activités simultanées et favorise la concentration. Elle a également observé dans sa classe que les élèves prennent plus d’initiatives dans les processus d’apprentissage. Ils apprennent à organiser leur travail, ils gagnent en autonomie.

    • En terme de pédagogie, concernant le traitement de l’information, les élèves accèdent plus facilement aux informations et apprennent à les catégoriser.

    De plus, les Mobi permettent de traiter rapidement les erreurs et de les expliquer.

    • De plus, d’un point de vue purement économique, cette gamme de tableau interactif mobile permet de tirer avantage de configurations de classe déjà existantes, disposant notamment déjà d’un vidéoprojecteur. Le Mobi permet également d’accéder aux mêmes fonctionnalités qu’un tableau numérique fixe, à moindre coût.

    Plus d’infos : www.einstruction.fr

  • Bilan sur l’expérimentation autour du TNI pour l’Académie de Créteil

    Démarrée en février 2011, l’expérimentation a donné lieu à de nombreux retours de la part des enseignants formés à l’usage des solutions DYMO/Mimio.

    D’un point de vue matériel, ils apprécient principalement la souplesse et l’adaptabilité de la solution à l’environnement de classe déjà en place et le nomadisme de la barre de capture qui permet de transformer n’importe quelle surface de travail en tableau interactif.

    Ils notent que parmi les solutions déjà expérimentées au sein de l’Académie de Créteil, les responsables TICE et les enseignants qui ont mis en œuvre la solution considèrent que l’installation est la plus rapide et la plus simple à réaliser.

    Quant au logiciel MimioStudio, ils soulignent notamment sa simplicité et son intuitivité de façon globale.

    Concernant la formation, les supports pédagogiques proposés, l’un pour l’école élémentaire, l’autre pour les collèges, ont été jugés parfaitement adaptés à leurs attentes. Enfin, la qualité du support technique assuré après la formation a fait l’unanimité des participants. Elle a apporté une réelle mise en confiance de l’usage des outils.

    Pour mémoire, le projet d’expérimentation consiste, à partir d’outils numériques (individuels et collectifs) de la gamme DYMO/Mimio, à participer à la déclinaison de solutions numériques du point de vue pédagogique, matériel et didactique pour favoriser l’égalité des pratiques, la réussite des élèves et le développement de l’école numérique.

    Le pôle numérique de l’Académie de Créteil, opérateur de la stratégie académique de Monsieur le Recteur de l’Académie de Créteil, a pour objectif de développer et accompagner le développement des usages pédagogiques des TICE (Technologies de l’information et de la communication pour l’Éducation), dans lequel s’inscrit le projet d’expérimentation.

    Plus précisément, le projet vise à tester et valider les solutions numériques de DYMO/Mimio dans une approche d’évaluation des usages pédagogiques des produits dans la classe. Il a également pour ambition de créer des supports de formation et de former une communauté d’enseignants testeurs pour utiliser les solutions matérielles et le logiciel MimioStudio (Windows/Mac/Linux), fourni avec les matériels de la gamme MimioClassroom.

    Le contexte

    Afin de soutenir le projet, DYMO/Mimio s’est engagé à doter l’Académie de Créteil en matériels nécessaires à la réalisation du projet et à accompagner les enseignants dans la prise en main des outils. Les solutions mises à la disposition de l’Académie permettent d’équiper trente lieux d’éducation ou de formation, dont sept écoles par département.

    DYMO/Mimio assure également la formation initiale des formateurs aux matériels et au logiciel liés à la réalisation du projet et aide les établissements scolaires demandeurs, à la prise en main de la solution, soit en formation en mode présentiel dans l’établissement, soit à l’aide de dispositifs d’apprentissage à distance (Webséminaire et Quicklearn proposant des modules de formation en ligne).

    Par ailleurs, DYMO/Mimio prend en charge l’accompagnement des actions du projet à travers l’organisation de bilans d’étapes à la mise en place et au cours de l’évaluation du projet.

    De son côté, le pôle numérique de l’Académie de Créteil s’est engagé à créer une collection de MédiaFiches afin d’accompagner la formation des enseignants aux technologies numériques dans les établissements scolaires.

    Elles sont disponibles en accès libre depuis le mois de juin 2011 à l’adresse mediafiches.ac-creteil.fr

    Selon François Villemonteix, ex-conseiller TICE adjoint au rectorat de Créteil et initiateur du projet d’expérimentation, «les médiasFICHES apportent le complément indispensable à la formation et au support assurés par DYMO/Mimio. Elles ne se limitent pas à des modes d’emploi du fabricant, mais sont corrélées à des scénarios et des pratiques pédagogiques. C’est l’ensemble de cette articulation qui constitue l’accompagnement indispensable à l’adoption de ces technologies dans l’enseignement».