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  • Articulation TNI, manuel numérique et ENT :  construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    Articulation TNI, manuel numérique et ENT : construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    L’objectif de cet atelier est de présenter aux enseignants ce que l’on peut faire au quotidien dans son cours en utilisant les ressources conjointes d’un manuel numérique, d’un tableau interactif et d’un ENT (eLycée, l’ENT de la région Rhône-Alpes).L’objectif est d’ouvrir de nouveaux horizons pour l’élaboration d’un cours qui diffère des méthodes classiques – cours magistral entièrement rédigé au tableau ou dicté, cours basé sur la distribution de polycopiés à trous complétés par une fiche de synthèse.

    Ici, on construit le cours sur une page blanche du TNI en direct devant les élèves en y intégrant des captures faites à partir des différentes ressources numériques disponibles.

    Le résultat obtenu est mis à disposition des élèves et des parents en fin de séance sous forme d’un fichier « .pdf » qu’ils trouvent attaché à la séquence dans le cahier de textes numérique de l’ENT de l’établissement.

    Ce document, qui intègre tout ce qui a été écrit manuellement par l’enseignant et les élèves, est « illustré » par toutes les captures d’écran (éventuellement annotées) du manuel numérique et des divers logiciels disciplinaires utilisés pendant la séquence.

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    En début de séance, le professeur va récupérer sur l’ENT le « pdf » de la séance précédente afin de rafraichir la mémoire de tous. Il peut ensuite poursuivre sur la même page ou en ouvrir une nouvelle.

    Lors de la construction du cours, le numérique va servir à enrichir le document élaboré. Pour cela, différentes ressources vont être utilisées : logiciels pédagogiques, internet ou encore les ressources présentes dans l’ENT – ressources partagées entre utilisateurs  ou issues du « catalogue » de ressources numériques de l’ENT.

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    Ci-dessus un exemple de cours mis en ligne sur l’ENT tel que les élèves le retrouvent le soir en rentrant chez eux.
    On y trouve, par exemple :

    –        Des images (four solaire, lentille) glanées sur internet.

    –        Des captures d’écran de la calculatrice utilisée par les élèves obtenues à partir d’un logiciel d’émulation.

    –        Des définitions extraites du manuel numérique adopté au lycée.

    –        Une courbe (construite par un élève) capturée à partir du logiciel Geogebra.

    Les avantages induits par cette méthode sont les suivants :

    • L’accès au cours est possible à tout moment depuis n’importe quelle connexion à internet (par exemple pour les élèves absents ou les parents).
    • Les élèves n’ont plus besoin de leur manuel papier en cours (cartables allégés).
    • La connexion à l’ENT permet aux élèves d’accéder à un grand nombre d’autres services (ressources numériques pédagogiques, outils de communications, messagerie, blogs, services de vie scolaire, etc.)

    La construction du cours en direct est une perspective qui se dessine avec la généralisation du matériel informatique en classe (postes connectés à internet, tableaux numériques, tablettes, etc.)

    De plus, la plateforme centralisée via authentification unique que constitue l’ENT permet un accès efficace aux ressources produites en classe.

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    Ci-contre, un autre exemple du résultat obtenu lors d’une séance de travaux dirigés consacrée à l’apprentissage de fonctionnalités statistique de leur calculatrice graphique.

    Un élève a capturé l’exercice dans le manuel numérique et l’a affiché sur une page blanche.

    Grace au logiciel d’émulation affiché en 2m X 2m, l’enseignant n’a plus besoin de passer de table en table pour montrer la séquence de touches à utiliser.

    Des captures sont faites pendant l’explication et sont intégrées au document final.

     

    J’ai mis en place ce fonctionnement depuis 2 ans. Les retours sont très positifs :

    –       Les élèves apprécient le côté « collaboratif » de la construction du cours.

    –       Ils sont fiers de montrer leurs « créations » sur internet à leur entourage.

    –       En cas d’absence, ils n’ont plus besoin d’emprunter le cahier d’un camarade pour faire des photocopies.

    Les parents apprécient de la même façon la grande disponibilité du cours et des TD.

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    Axel corrige un QCM qu’il a capturé dans le manuel numérique. Il entoure directement  les bonnes réponses sur l’énoncé (gain de temps) et justifie ses réponses à coté…

    Les documents produits sont des fiches souvent plus attrayantes que celles produites lors d’un cours « traditionnel » ; de plus c’est une photographie fidèle de ce qui a été fait en cours qui reste disponible toute l’année en un clic.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Nouvelle-Calédonie : le TNI en Grande Section, la formation des lettres

    Nouvelle-Calédonie : le TNI en Grande Section, la formation des lettres

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    À la fin de l’année scolaire néo-calédonienne, nous avons eu l’opportunité de nous rendre dans 2 écoles maternelle et primaire de Nouméa, pour y découvrir les usages des nouvelles technologies en classe.

    À la maternelle Les Pensées, c’est Marie-Françoise Vuduc qui nous a ouvert la porte de sa classe de Grande section en début de matinée, faisant travailler ses élèves sur des activités graphiques et d’écriture.

    La classe fait des activités différenciées, un groupe de 8 élèves travaille le passage de l’écriture capitale à cursive au TNI ; le reste de la classe fait des ateliers de couleurs sur leur cahier.

    Le TNI est utilisé pour des travaux d’écriture : il y a 6 lettres à écrire de capitale à attachée. Un lien hypertexte sur la lettre en capitale renvoie à un flash montrant comment former la lettre en attachée, pour que l’élève s’en inspire.

    L’élève s’approche du tableau, nomme la lettre puis l’écrit. On découpe la formation de la lettre. Il est amusant de constater que certains élèves du groupe qui travaille sur les couleurs ne peuvent s’empêcher de regarder ce qui se passe sur le TNI et interviennent quand il y a des questions.

    « Je vous ai mis les syllabes, maintenant c’est 2 lettres qu’il faut accrocher ».

    L’enseignante s’aide de l’outil calque pour faire découvrir la solution. Ah ! une fausse manipulation fait que ça ne fonctionne pas, qu’à cela ne tienne, un élève glisse : « ce n’est peut-être pas la bonne couche », ils ont l’habitude d’utiliser le TNI et en connaissent les différents outils.

    L’utilisation du TNI en groupe laisse les 16 autres élèves en totale autonomie, la différenciation des activités dans la classe ne semble pas être un problème pour l’enseignante qui a préparé ses activités ni pour les élèves qui y sont habitués.

    L’exercice continue au TNI, on s’applique à bien écrire lettres et syllabes. Lorsque le lien hypertexte fonctionne lentement, les élèves expliquent : « il est fatigué aussi le TBI, il a trop travaillé ».

    Marie-Françoise appartient à la première génération de ceux que l’on appelé les TBI-istes dans la Province Sud de la Nouvelle Calédonie.

    Elle a été une des premières à se voir doter d’un TBI, qui la suit si elle change de classe ou d’école, selon une politique d’attribution à l’enseignant. Et elle dit ne plus pouvoir s’en passer aujourd’hui. Elle l’utilise également beaucoup en remédiation.

    Elle souligne l’aspect « magie du geste » pour les enfants, qui conservent intact leur enthousiasme des premières manipulations. Elle dit s’en servir dans son cas davantage avec des travaux sur des images que des sons. Elle numérise des albums, prépare ensuite des exercices de déplacement d’images.

    Un exemple suit ses propos : dans un exercice qui insiste pour la distinction des sons « S » et « Ch ». Il s’agit de classer des images. Comme le précise l’enseignante, avant, elle se servait d’images papier, avec de la colle, ça ne fonctionnait jamais, les étiquettes ne collaient que rarement au tableau. Avec le TNI, tout est clair et lisible et on garde la trace de ce qu’on a fait. Elle l’utilise fréquemment pour des classifications (les ustensiles / les ingrédients ou encore les affaires de papa / celles de maman, etc.).

    Le fait de pouvoir mettre des élèves en autonomie dégage du temps à l’enseignante et elle pratique naturellement la différenciation pédagogique.

    Le TNI est également un formidable outil en arts plastiques : après une sortie au musée, on travaille les images de ce qu’on a vu en les recherchant sur internet.

    D’après l’enseignante, il y a une différence incroyable avec ce qu’elle faisait il y a 17 ans. L’appropriation se fait deux fois plus vite.

    Le découpage des phrases en mots par exemple, ne se fait pas forcément plus rapidement mais touche plus d’enfants par le côté visuel de la séparation au TNI et parce que les enfants sont très attentifs dès qu’il s’agit du TNI, ils sont motivés et enthousiastes. C’est plus ludique aussi, les enfants sont plus intéressés.

    Inclure le TBI dans sa pédagogie l’a amenée à changer ses habitudes, à repenser sa classe. De plus, lors de la formation, les enseignants ont mutualisé leurs connaissances et leurs compétences de l’outil TBI, leurs ressources et astuces aussi. Leur investissement a été important au début, mais aujourd’hui aucun d’eux ne se passerait de cet indispensable outil.

    FOCUS sur l’équipement Tice dans la Province Sud :

    L’équipe d’encadrement présente est particulièrement dynamique et innovante, avec une démarche d’équipement intéressante.

    En 2009, une première présentation du TBI devant 150 enseignants intéressés a été faite. A la suite de celle-ci, 60 candidatures ont été reçues émettant le souhait de travailler avec ce nouvel outil, sous le biais de dossiers et entretiens, avec présentation du projet de classe intégrant le TBI. Une sélection a permis d’équiper 24 enseignants, qui ont été accompagnés tout au long de l’année. Cette première génération de TBI-istes a été suivie d’une seconde, qui a doté une trentaine d’enseignants avec toujours le même succès et des vagues d’équipements successives. Les TBI sont attribués aux enseignants (si l’enseignant change de niveau, de classe, d’école, « son » TBI le suit). La 3ème année, le dossier est sélectionné en fonction des séquences proposées sur un an. Tous les candidats ont été vus 10 minutes. Il y a eu deux vagues d’appel, une centaine de candidatures et  48 retenus. Du coup, une liste complémentaire a été créée, pour l’an prochain, elle est pré alimentée. Les uns aidant les autres en échangeant des ressources et astuces. Il y a ainsi eu la création d’une plateforme d’échanges, avec un FAQ, les enseignants TBI-istes échangeant sur leurs pratiques et leurs fichiers, leurs découvertes et leurs difficultés. Aujourd’hui, près de 10% des enseignants ont un TBI dans la classe en premier degré dans la Province Sud, soit 120 TBI-istes sur 900 classes, répartis en 30 maternelles et 70 primaires dans une centaine d’écoles.

    Plus d’infos :
    sur eInstruction,
    le blog
    Pearltree d’eInstruction

  • Le TNI et les boîtiers de réponse en CE2 : exercices de conjugaison

    Le TNI et les boîtiers de réponse en CE2 : exercices de conjugaison

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    C’est une école dite numérique expérimentale dont il est le directeur, qui comprend 5 classes, toutes équipées d’un Tableau Blanc Interactif et d’un jeu de boîtiers de réponse, ainsi que d’un PC.

    L’école devait fermer par manque d’élève mais a été transformée en une école pilote pour la Province Sud, qui a monté ce projet d’équipement complet avec des enseignants volontaires. Les enseignants ont tous été recrutés sur profil, ils sont tous issus de la 1ère / 2ème génération de TBI-istes. Ils maîtrisent la pédagogie et n’ont pas peur de la technique.

    En plus des équipements dans les salles de classe, une salle informatique avec un TNI et des mini Mac a vu le jour.

    Ce matin, il s’agit d’une séquence de conjugaison au TBI, utilisé conjointement aux boîtiers de réponse CPS Pulse, l’enseignant ayant entre les mains un tableau interactif mobile Mobi View lui permettant de piloter le TNI à distance et de se déplacer dans la classe, mais aussi de recevoir en temps réel les réponses des élèves qui utilisent les boîtiers.

    Un des premiers exercices demandé à ses 19 élèves porte sur la différenciation entre le futur proche, le futur simple, le présent et le passé composé. Il s’agit dans un premier temps de corriger les exercices faits à la maison.

    Avec utilisation de l’outil « gomme » pour faire apparaître la bonne réponse. L’enseignant maîtrise bien les outils du logiciel WorkSpace, ce qui lui permet de créer des animations pédagogiques techniquement abouties, comme la page où une sorte de boîte transforme les verbes de l’infinitif au futur quand on les passe de gauche à droite, par un jeu de couleur, les verbes apparaissent conjugués.

    « En quoi la boîte transforme-t-elle les verbes à l’infinitif ? » demande le maître, « En conjugaison ? » s’entend-il répondre. Non, « en futur proche ? » « Non, c’est une boîte à futur simple les enfants ».

    À l’issue de cet exercice, on rappelle les règles de conjugaison du futur simple et des principaux temps vus précédemment. À la suite de quoi l’enseignant a préparé un texte, en utilisant toujours le logiciel WorkSpace, sur lequel les élèves doivent reconnaître les verbes « être » et « avoir » et préciser à quel temps ils sont conjugués. Une forêt de mains enfantines se lève pour aller au tableau surligner les verbes.

    On passe à un rappel de leçon sur l’imparfait et l’enseignant distribue pour cela les boîtiers aux élèves. « Monsieur, moi je n’ai pas le bon numéro » ; « C’est normal, tu as changé de place ». Les boîtiers sont attribués à chaque enfant par numéro et ils conservent le même toute l’année. Ainsi l’enseignant peut, lors de la sauvegarde des résultats ou en temps réel avec le Mobi View, voir qui a répondu quoi.

    Quel est le temps de cette phrase ? « Bientôt, je vais aller me doucher ».

    1. Présent
    2. Futur simple
    3. Passé composé
    4. Futur proche
    5. Imparfait

    « Coralie, tu n’as pas répondu correctement ». Le maître indique qui a répondu ou non. Et lorsque les résultats des réponses s’affichent, on explique ensemble pourquoi il y a des disparités, et on tente de décrypter les différentes réponses.

    Mets cette phrase à l’imparfait : « Hier, tu [avoir] trop chaud. »

    1. Avais
    2. Avait
    3. Avions
    4. Aviez
    5. Avaient

    « Qui a trouvé et qui voudrait expliquer aux autres ? »

    Le fait de pouvoir sauvegarder les résultats de manière collective et individuelle permet un suivi personnalisé des progrès de l’élève, on peut alors voir qui a encore des difficultés et pour qui ce genre d’exercice est acquis.

    Les boîtiers sont pris en main sans difficulté par les élèves, pour taper des numéros comme du texte, il n’y a aucun souci.

    Et l’enseignant a préparé ses cours chez lui, il n’y aucune surprise pour ces élèves habitués depuis les classes précédentes à ces outils informatiques (TBI, boîtiers…).

    Un des nouveaux défis à relever pour cette équipe dynamique et innovante est l’implémentation d’une quinzaine d’ENT dans la Province Sud. Il y a déjà un blog pour l’école Emilie Pané, qui permet de correspondre avec les parents, mais la prochaine étape verra le jour à la rentrée de février 2013.

    FOCUS sur l’équipement Tice dans la Province Sud :

    L’équipe d’encadrement présente est particulièrement dynamique et innovante, avec une démarche d’équipement intéressante.

    En 2009, une première présentation du TBI devant 150 enseignants intéressés a été faite. A la suite de celle-ci, 60 candidatures ont été reçues émettant le souhait de travailler avec ce nouvel outil, sous le biais de dossiers et entretiens, avec présentation du projet de classe intégrant le TBI. Une sélection a permis d’équiper 24 enseignants, qui ont été accompagnés tout au long de l’année. Cette première génération de TBI-istes a été suivie d’une seconde, qui a doté une trentaine d’enseignants avec toujours le même succès et des vagues d’équipements successives. Les TBI sont attribués aux enseignants (si l’enseignant change de niveau, de classe, d’école, « son » TBI le suit). La 3ème année, le dossier est sélectionné en fonction des séquences proposées sur un an. Tous les candidats ont été vus 10 minutes. Il y a eu deux vagues d’appel, une centaine de candidatures et  48 retenus. Du coup, une liste complémentaire a été créée, pour l’an prochain, elle est pré alimentée. Les uns aidant les autres en échangeant des ressources et astuces. Il y a ainsi eu la création d’une plateforme d’échanges, avec un FAQ, les enseignants TBI-istes échangeant sur leurs pratiques et leurs fichiers, leurs découvertes et leurs difficultés. Aujourd’hui, près de 10% des enseignants ont un TBI dans la classe en premier degré dans la Province Sud, soit 120 TBI-istes sur 900 classes, répartis en 30 maternelles et 70 primaires dans une centaine d’écoles.

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  • Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Patricia Dutertre, enseignante en maternelle, utilise TNI et tablettes et nous parle de comment « individualiser un travail qui a été au départ collectif avec le TNI ».

    Alexandra Vinon, enseignante à l’école primaire, utilise aussi le TNI et les tablettes ; elle nous donne son sentiment sur leur complémentarité, « le TNI propose quand même un travail en frontal, même s’il y a une certaine interactivité ; pour le travail différenciée, ce sont les tablettes qui vont prendre le relais« .

    Christophe Coadic, enseignant au collège en SVT « ne conçoit pas partir dans un établissement où il n’y aurait pas de TNI » et au lycée, on expérimente la visioconférence pour discuter avec des classes en Alsace.

  • Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Le Conseil Général, en partenariat avec l’Education Nationale et la Région Ile de France, joue, depuis une dizaine d’années, la carte du numérique et pas seulement dans ses collèges ; investir dans les écoles pour permettre une continuité numérique est aussi un des challenges que s’est lancé le département, au-delà de son champ de compétences.

    Continuité et partenariat sont les deux maîtres mots qui pilotent l’arrivée du numérique dans les collèges et les écoles du Val d’Oise.
     
    Cela se matérialise par la mise en place d’équipements numériques tels que les TNI, dans les classes de CM2 des écoles rattachées aux collèges concernés par le Plan Numérique des Collèges.De plus, l’accès aux ressources d’ANPER95 (une plateforme numérique proposant des contenus éducatifs) a été étendu aux élèves, enseignants et parents du primaire. Marie-Christine Cavecchi, Vice-Présidente du Conseil général en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur et premier adjoint à la mairie de Franconville tient à souligner l’ambition du département de mettre en place cette continuité éducative.

    « Le département a équipé en tableaux numériques des classes de CM2 des écoles de Franconville qui envoyaient les enfants dans des collèges qui étaient déjà équipés en numérique afin qu’il y ait une liaison pour les enfants et que les enseignants puissent aussi travailler ensemble ».

    Elle ajoute que ce continuum a été rendu possible par les liens étroits que le département entretient avec les services de l’éducation nationale.

    L’ENT arrive, après un déploiement massif de différents équipements, comme un point d’honneur, « comme une cerise sur le gâteau », pourrait-on dire.

    70 collèges sont déjà équipés et parmi eux, le collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, où le dynamisme de sa chef d’établissement, Mme Kerioui, et de son équipe, a rendu possible un développement permanent des usages.

    « L’environnement numérique de travail, ça change la vie », déclare t-elle « et cela nous permet de créer une véritable continuité éducative ».

    Continuité, il en est aussi question pour faire le lien entre l’école et la maison et c’est un des objectifs de l’ENT, comme le souligne Pascal Cotentin, Conseiller TICE auprès du Recteur de l’académie de Versailles, « l’ENT permet de faire sortir l’école de la classe et de l’établissement ».

    Remotiver les élèves par le numérique, c’est aussi un des enjeux de ce vaste plan car « face à la jeunesse la plus déprimée du monde, il faut bien redonner le goût à l’école », poursuit-il.

    Au collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, les élèves que nous avons rencontré ont pris conscience des avantages du numérique dans leur classe notamment de l’ENT ; ils se comparent à certains collèges voisins  qui ne l’ont pas encore, comme le souligne Vincent, élève de 6ème, « au collège Ariane par exemple, ils n’ont pas d’ENT et lorsqu’un prof est absent, ils ne sont pas au courant à l’avance alors que nous, ça nous évite une heure de permanence ; en allant sur l’ENT, on sait quel prof ne sera pas là le lendemain ».

    On observe une dynamique de pratique, souvent insufflée par le chef d’établissement ; c’est le cas au collège Lucie Aubrac où Mme Kerioui a totalement adopté l’outil et ajoute même avoir dépassé le stade de l’utilisation de l’ENT comme outil de vie scolaire et « entrer maintenant dans une phase qu’elle décrit comme le cœur des ENT ».

    Il s’agit maintenant pour elle de travailler avec cet outil de manière pédagogique (enseigner à distance, utiliser des ressources…), pour entrer dans un temps de collaboration ; une collaboration à l’intérieur de son établissement, avec les parents mais aussi avec les équipes du primaire qui peuvent avoir accès à l’ENT et participer à des commissions, par exemple.

    A l’école Jules Ferry de Franconville, l’ENT arrive comme un  « jeune premier ». Installé depuis février 2013, les enseignants, déjà de gros consommateurs de numérique notamment par l’utilisation quotidienne du TNI, l’ont accueilli à bras ouverts.

    « Avec l’arrivée du TNI, nous avons constaté une réelle dynamique chez les enseignants », souligne Mickaël Prigent, le directeur de l’école. Il pointe du doigt le fait que les travaux des enseignants peuvent être partageables entre tous car le TNI laisse une trace ; une habitude qui pourra être d’autant plus facilitée avec l’ENT.

    Le numérique permet une discussion entre enseignants. « Il est vrai que le TNI, nous l’avons totalement approprié ; l’ENT, pas encore et il va faire l’objet de nombreuses conversations entre enseignants, élèves et parents ».

    Pour Mickaël Prigent, le contact que l’ENT va créer avec les parents lui semble un des atouts principaux.
    « Nous avons déjà des relations très étroites et apaisés avec les parents et nous pensons que l’ENT peut encore favoriser ces relations ».

    Des débuts prometteurs puisque dès les premiers jours, le directeur enregistrait un nombre de connexions important, « autour de 500 connexions sur les 3 premiers jours ».

    Reportage réalisé au cours d’un voyage de presse pendant les NetJournées d’ITOP éducation.

  • Apprendre à utiliser le numérique en classe : une formation suffit-elle ?

    Apprendre à utiliser le numérique en classe : une formation suffit-elle ?

    Pour atteindre cet objectif, il semblerait qu’ils aient plusieurs étapes à franchir, avec, comme ingrédient principal de la recette, beaucoup d’investissement personnel.

    Les premiers pas, la découverte

    Avant de se lancer dans l’aventure, l’idéal serait d’assister à plusieurs cours de collègues utilisant déjà le numérique.
    C’est en tout cas ce que conseille Bernard Chabrerie, enseignant en mathématiques, pour que le professeur débutant se rende compte par lui-même des apports du numérique.

    « Il va s’apercevoir qu’il y a une convivialité, une efficacité et une richesse du cours qu’il va pouvoir développer grâce au numérique et seulement après, l’enseignant peut aller voir un formateur ou un autre professeur pour se lancer dans un processus de formation ».

    Suivre une formation spécifique à un outil numérique

    L’intérêt que portent les enseignants pour une demi-journée de formation est certain, car ils avouent découvrir à chaque fois de nouvelles fonctionnalités, « des trucs et astuces » qui leur permettent d’être plus à l’aise devant leurs élèves.
    « Tout ce qui est interactif permet de mieux capter leur attention », souligne Nicolas Giudicelli, enseignant en mathématiques.
    et Panpan Chen, enseignante en chinois poursuit « dès qu’on ajoute des petites étoiles, des smileys ou autres gadgets, ils adorent ».

    Pour Bernard, L’idéal serait d’avoir une session par trimestre, soit sur des outils généralistes, soit par matière pour aborder spécifiquement tel ou tel aspect pédagogique.

    Pourtant, ce type de sessions de formation ne constitue pour eux qu’une base de départ pour la maîtrise du TNI ; « après, il faut pratiquer tous les jours, sinon on oublie tout », nous confient-ils.

    De l’autoformation en continu 

    L’obstacle majeur à leur perfectionnement est le manque de temps.  « Entre le moment où le prof est en cours, où il prépare ses cours et où il corrige les copies, cela lui laisse très peu de latitude pour s’entraîner ».

    Pourtant, c’est indispensable, car comme le souligne Nicolas  « s’entraîner pendant les cours, ce n’est pas terrible ». Il utilise par contre beaucoup plus le TNI lorsqu’il donne des cours de soutien dans lesquels le groupe d’élèves est restreint.
    « Même tout seul, cela m’est déjà arrivé d’aller dans une salle pour faire des tests et tenter de découvrir des choses ».

    L’idéal pour Panpan serait d’avoir un genre de « tutoriel » avec les fonctionnalités par discipline, « car il y a des choses qu’on utilise tous les jours », souligne t-elle. Cela lui permettrait de gagner du temps et de ne pas avoir à chercher dans ses notes.

    L’aspect chronophage de ce perfectionnement personnel est aussi abordé par Bernard qui souligne qu’il a « mis un certain nombre d’heures et de jours à mettre en place certains outils ». Pour lui, l’apprentissage des outils numériques se fait vraiment en continu, « j’ai toujours besoin d’être encore plus performant », ajoute t-il.

    La mutualisation entre enseignants, une forme d’apprentissage peu pratiqué mais pourtant si efficace

    Entre la découverte, la formation et l’autoformation, que se passe t-il ?

    Aujourd’hui, il ne se passe pas grand-chose, ce que regrettent les enseignants que nous avons interrogés ; ils trouveraient par exemple très utile des rencontres entre professeurs pratiquants pour échanger sur leurs usages, toutes disciplines confondues. Ce manque de mutualisation est évident et pourtant, ce travail collaboratif est le meilleur complément à un programme de formation.

    « Quand je vois quelqu’un travailler et m’apporter un outil efficace et rapide, je perçois tout de suite ce que je vais pouvoir en faire, ce qui me permet d’optimiser car je n’ai pas le temps d’aller tout lire, faire des recherches… (…). Apprendre du savoir-faire des autres est essentiel », affirme Bernard.

    D’après lui, ce modèle ne peut se mettre en place à cause de certaines barrières qu’il décrit ainsi : « cela demande à chacun d’entre nous une humilité, se dire « oui, je peux apprendre des autres, ma façon d’enseigner n’est pas forcément la meilleure, je peux l’optimiser »(…). Je pense que dans le monde de l’enseignement, c’est une remise en question qui doit se faire continuellement ».

    Avoir une ouverture d’esprit, la clé pour réussir à apprivoiser le numérique ?

    La conclusion de Bernard résume bien l’état d’esprit dans lequel chaque enseignant devrait entrevoir sa formation au numérique.

    « Installer des tableaux interactifs parce que ça fait bien, ça montre qu’on est une école à la pointe, ça n’a aucun intérêt (…). Donc la formation est essentielle mais tout aussi bien que l’investissement des enseignants. De toute façon, nos jeunes sont dans un monde complétement numérique donc il faut que les enseignants se forment et arrêtent de dire « je ne sais pas faire » (…).
    Ils peuvent avoir des connaissances mais s’ils ne savent pas les transmettre par les outils d’aujourd’hui, je crois pas que cela ne va pas les aider à asseoir une autorité devant les élèves (…).
    Il faut également que les enseignants apprennent à avoir une autocritique sur eux-mêmes et sur l’utilisation de ces nouveaux outils pour aider les jeunes à les prendre en main et les utiliser efficacement
     ».

    Une remise en question pour chaque enseignant sur sa manière d’enseigner, sur ses relations au sein de l’établissement et avec ses collègues pour acquérir de solides compétences en numérique seraient la clé de la réussite ?

    Cela pourrait s’appliquer, d’ailleurs, à d’autres compétences que le numérique dans le monde de l’enseignement…

  • TBI versus Vidéoprojecteur

    CyrilGibelin_TNIvsvideo_18011341Aujourd’hui il m’arrive d’entendre des critiques sur le TBI et son intérêt par rapport à un simple vidéoprojecteur. Alors le TBI est-il vraiment plus intéressant que le vidéoprojecteur ? Est-il vraiment plus cher ? Est-il plus facile d’utiliser un vidéoprojecteur ou un TBI ?

    Avec près de 50 TBI installés dans les classes de ma circonscription et environ autant de vidéoprojecteurs à disposition dans des classes ou écoles, à partir des observations que j’ai pu faire en classe, je vais essayer d’analyser les caractéristiques de chacun de ces matériels pour savoir si l’achat d’un TBI est superflu ou à privilégier.

    Les points communs :

    1. Une image de grande taille avec du contraste et des couleurs.
    2. C’est l’écran d’ordinateur qui est projeté, donc tout ce que l’on peut faire à l’ordinateur peut être vu par la classe. De ce fait, ces outils utilisés avec un ordinateur connecté à internet ouvrent la classe au multimédia et aux contenus disponibles sur internet.

    Les différences :

    La posture de l’enseignant

    – Avec le vidéoprojecteur : Bien souvent l’enseignant se retouve assis derrière son ordinateur, afin de pouvoir le manipuler, et explique de sa place, ce qui donne l’impression d’être devant un écran de TV avec une voix « off » qui commente ce qui apparait à l’écran. L’élève doit faire un choix entre regarder l’écran ou regarder celui qui lui parle. Si l’enseignant fait l’effort de se placer à l’écran, il doit sans arrêt faire des aller-retours avec le lieu où se trouve l’ordinateur pour continuer le déroulement de sa leçon, ce qui a pour conséquence de rompre le rythme de la séance et provoque ainsi les décrochages de certains élèves.

    – Avec le TBI : L’enseignant est au tableau, il annote, pilote son ordinateur sans être obligé de quitter le tableau.

    L’interactivité

    – Avec le vidéoprojecteur : L’interactivité du document dépend des logiciels que l’utilisateur va installer ou des sites internet que l’enseignant va trouver. À chaque fois que l’enseignant ou l’élève devra utiliser l’interactivité, il devra le faire depuis l’ordinateur. Dans les classes, j’ai très peu vu de collègues utiliser l’interactivité avec le vidéoprojecteur, l’utilisation prédominante est la visualisation de documents multimédias.

    – Avec le TBI : le logiciel livré avec le TBI est prévu pour l’interactivité, ainsi il est aisé de créer des cours dynamiques, de créer des exercices interactifs, autocorrectifs, autonomes et pouvant même aller jusqu’à l’évaluation.

    L’annotation

    – Avec le vidéoprojecteur : il n’y a pas de logiciel prévu, alors si on veut annoter un document il faut le faire dans un traitement de texte avec les contraintes de celui-ci, page limitée, insertion d’images et de cadres texte fastidieuse, capture d’images utilisant d’autres logiciels. Il est très difficile d’annoter un document trouvé sur internet, une image ou une image tirée d’une vidéo.

    – Avec le TBI : le logiciel livré avec permet l’annotation directe sur tout type de document par capture d’écran ou simplement en sélectionnant l’outil stylo. La page s’agrandit automatiquement, on peut zoomer / dé-zoomer facilement pour annoter avec aisance.

    L’écriture manuscrite

    – Avec le vidéoprojecteur : elle est impossible avec ordinateur muni d’un clavier et d’une souris.

    – Avec le TBI : c’est le point principal de la différence entre les deux outils, le TBI est fait pour être utilisé avec l’écriture du maître et des élèves. D’autre part, il est possible de transformer notre écriture manuscrite en écriture dactylographiée, et pour certaines marques de TBI comme HITACHI il est possible de reconnaitre automatiquement l’écriture dans tous les logiciels installés sur l’ordinateur ce qui rend l’enseignant totalement libre de son clavier et lui permet de tout faire au tableau.

    Les ressources

    – Avec le vidéoprojecteur : rien n’est livré avec, l’utilisateur doit chercher tout ce dont il a besoin.

    – Avec le TBI : le logiciel intégré donne accès à une banque de ressources directement utilisable depuis le logiciel ; d’autre part des fonctions disponibles dans le logiciel (Starboard d’Hitachi par exemple) permettent une recherche d’images en direct sur internet, il est aussi possible par simple clic sur un mot écrit d’en faire la recherche sur les moteurs inclus ou de choisir ses propres moteurs de recherches comme un dictionnaire en ligne ou un site qui répertorie des vidéos. L’accès à la ressource est facilité.

    Le confort visuel

    – Avec le vidéoprojecteur : tout dépend du matériel utilisé, bien souvent on est attiré par les vidéoprojecteurs premiers prix, mais ils imposent un éloignement important pour obtenir une image de grande taille. Cependant plus on s’éloigne de la surface de projection plus la luminosité diminue, de plus leur résolution est souvent bien faible, seulement de 800 x 600. Si le vidéoprojecteur n’est pas fixé au plafond, il se retrouve au milieu de la classe et des élèves, installation à proscrire absolument.

    Il y a d’une part un risque élevé d’accidents à cause des câbles, et d’autre part on aura surtout la présence d’un « point chaud » particulièrement génant et fatiguant pour les yeux, « point chaud » d’autant plus fort si la surface de projection est un tableau blanc brillant. Seule solution pour éviter tous ces désagréments utiliser un vidéoprojecteur Ultracourte focale (comme pour les TBI) et fixé au mur.

    – Avec le TBI : la surface de projection est adaptée pour le confort visuel, pas de « point chaud« , pas de fatigue visuelle, et si vous êtes bien conseillé, normalement, vous devez être équipé d’un vidéoprojecteur ultracourte focale, les seuls qui garantissent une ombre portée minimale.

    À la lumière de ces constations, je dirai que le vidéoprojecteur et le TBI n’ont pas du tout les mêmes objectifs, la vidéoprojecteur sera d’une utilisation très ponctuelle et limitée, alors que le TBI a le potentiel de remplacer avantageusement le tableau à craie ou blanc.

    Si l’on tient compte du confort visuel, les modèles à retenir pour le vidéoprojecteur seul ou pour le TBI sont des vidéoprojecteurs ultra-courte focale, donc le tarif de l’appareil de projection est le même environ 1000 € HT bras compris. Il faut rajouter le TBI proprement dit, le tableau interactif que l’on trouve à 700 € HT environ pour les moins chers. On peut même s’orienter vers des TBI portables qui s’adaptent à toutes les surfaces il en existe à 499 €HT tactiles et jusqu’à trois utilisateurs simultanés.

    Compte tenu des possibilités qu’offre le TBI par rapport au vidéoprojecteur seul, il paraît évident que la différence de prix en vaut réellement la peine pour la classe.

    Mon conseil : ne perdez pas de temps, choisissez la solution TBI, assurez-vous que votre animateur TICE pourra vous former (condition indispensable pour une utilisation pédagogiquement « efficace« ) et vous ne le regretterez pas.

    Plus d’infos :
    retrouvez l’article et l’auteur sur tice11.ac-montpellier.fr

  • Intégrer le TBI dans l’enseignement des langues

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    Cette volonté d’encourager les pratiques interactives autour du TBI en classe de langue se traduit par la création d’un site internet où retrouver des conseils et ressources pour la formation des enseignants en langue, des vidéos montrant d’usages en classe, des informations sur la bonne utilisation du TBI dans l’enseignement des langues, et un réseau d’échange et d’entraides pour les enseignants et les établissements.

    Shona Whyte, enseignante chercheuse d’Anglais à l’Université de Nice, est chargée pour le projet iTILT de collecter des exemples d’uti

    lisation du TBI dans l’enseignement des langues étrangères.

    Elle a pu disposer et voir utilisé un tableau interactif mobile eInstruction, un Mobi, et en découvrir les avantages : « Une de nos enseignantes (collège de Roquebillière) s’en sert avec ses étudiants, et (…) elle manipule des éléments au TBI depuis la tablette (Mobi). Elle a un tableau eInstruction et un problème de mobilité qui fait qu’elle préfère rester assise au fond de la classe et faire participer les élèves au tableau, les aidant par la tablette. »

    En effet, le Mobi est un tableau interactif mobile et permet de profiter de toutes les fonctionnalités du logiciel Workspace, au même titre que le tableau interactif fixe.

    Toutefois, le Mobi est compatible avec toutes les marques de tableau et permet alors de piloter la classe à distance.

    Et Shona explique ensuite en quoi cet outil l’aide dans son travail quotidien : « La tablette je dois dire m’a été d’une très grande utilité. Je m’en sers en cours quand je n’ai pas de TBI pour écrire, taper, faire participer les étudiants et pour pouvoir m’éloigner de la position magistrale – c’est très sympa, et les étudiants en général prennent le coup très vite. »

    De plus, « lors de problèmes de pilotes et autres « hics » ordi-tableau, la tablette permet de se servir des fichiers TBI quand même. Et puis lors d’une communication à un colloque en Italie, je l’ai utilisé pour montrer nos fichiers TBI sans TBI. »

    Le TBI présente des avantages indéniables dans l’enseignement des langues étrangères. Il offre une multitude d’outils qui permettent à l’

    enseignant d’adapter ses pratiques pédagogiques et développer l’interactivité dans sa classe. Chaque outil doit être au service de l’enseignant et de l’élève. La mémorisation du travail effectué sous forme de PDF ou de vidéo permet une diffusion rapide du travail. De plus, la nouvelle version de Workspace intègre le Common File Format, format de fichier TBI interopérable, c’est-à-dire compatible avec les différents systèmes et produits.

    Plus d’infos :
    Pour en savoir plus :  le site du projet, qui ouvre le 14 janvier.
    De plus, des stages de formation pour le TBI en classe de langue sont proposés cet été.
    www.einstruction.fr et le blog einstructionblog.fr
    Téléchargez gratuitement le logiciel Workspace LE.

     

  • Un projet pédagogique renforcé par l’utilisation de Tableaux Numériques Interactifs

    Institution d’excellence installée à Chamalières (63) depuis plus d’un siècle, l’Ensemble Scolaire Sainte-Thècle regroupe aujourd’hui : école primaire, collège, lycée technologique, lycée d’enseignement général et enseignement supérieur, soit plus de 1 300 élèves et 110 enseignants.

    Pour favoriser l’apprentissage et la réussite de chacun, l’Ensemble Scolaire Sainte-Thècle se doit de proposer à ses élèves et à ses enseignants les meilleurs outils. Dans cet objectif, la direction et l’équipe pédagogique de l’école primaire ont souhaité mettre en place, dès 2009, un projet technologique ambitieux, avec deux axes principaux :
    – Développer l’esprit scientifique des élèves en les initiant aux nouvelles technologies,
    – Instaurer l’apprentissage de l’anglais dès les classes maternelles en utilisant ces technologies.

    Après l’installation de vidéoprojecteurs (fixes et mobiles), d’une classe mobile (14 ordinateurs portables pour les élèves, 1 ordinateur pour l’enseignant et 1 logiciel de gestion de classe) en école élémentaire et de tablettes tactiles en maternelle, les 2 chefs d’établissements, soutenus par l’OGEC (organisme de gestion ) et l’APEL (association de parents d’élèves), ont complété le dispositif en 2012 avec 8 tableaux numériques interactifs SMART Board (4 pour le primaire et 4 pour le secondaire), permettant ainsi de faire le lien primaire-collège et collège-lycée. Un lien également assuré grâce à l’ENT où l’école est entrée depuis cette année.

    Pour un usage optimisé de ces technologies et pour une meilleure intégration des outils dans la pédagogie, l’installation de ces équipements a été soutenue  par un programme de formation de l’équipe éducative « Ecole » au sein de l’établissement et via le Centre Régional de Documentation Pédagogique de Clermont-Ferrand. Une formation de l’équipe éducative «  Collège/lycée » suivra grâce au personnel ressource de l’établissement.

    « Notre école a toujours fait le choix de l’excellence, en donnant à chacun la possibilité d’évoluer à son rythme ; ainsi, l’utilisation des ressources offertes par les TNI SMART Board est une nouvelle opportunité de susciter motivation et mobilisation accrues des élèves. Je suis d’ailleurs persuadée que l’avenir de l’école est dans la généralisation de ces outils (TNI, tablettes, classe mobile, …). Les élèves et les familles ont évolué avec la société et l’introduction des nouvelles technologies, l’école ne peut passer outre.

    C’est pourquoi j’ai souhaité dynamiser mon équipe par la formation, le travail de recherche et l’utilisation de cet outil qu’est le TNI.
    Il est encore un peu tôt pour faire un bilan mais l’engouement des collègues qui pratiquent au quotidien ces technologies, chacun à leur niveau, me conforte dans les orientations prises pour l’école Sainte-Thècle avec ce type d’équipement
    » commente Marie Bonicel, chef d’établissement 1er degré.

    Devant le succès de l’initiative, chaque enseignant de l’institution aimerait aujourd’hui disposer d’un TNI dans sa classe. La direction va donc continuer d’équiper l’école, avec pour objectif d’installer rapidement 1 TNI par niveau. L’investissement dans 2 nouveaux TNI SMART Board en 2013 est à l’étude. L’école va également poursuivre la formation des enseignants, afin de renforcer leurs compétences sur l’outil. Un projet d’échanges avec d’autres écoles équipées en solutions de SMART Technologies est également envisagé, afin de renforcer encore la dynamique créée autour de ces technologies.

    Témoignage d’Anne, enseignante de CP

    « J’utilise aujourd’hui mon SMART Board au quotidien pour les rituels de classe (date, phrase  du jour …). Je projette mes manuels sur l’écran et j’utilise le logiciel SMART Notebook pour créer un contenu multimédia (insertion d’images pour illustrer les leçons de géographie, utilisation de fichiers son pour animer les leçons d’anglais, …). Le TNI me permet également de favoriser le travail en autonomie de mes élèves sur des exercices de mathématiques ou des dictées par exemple. Je constate d’ailleurs qu’avec le TNI, l’attention des élèves est plus soutenue et l’échange verbal en classe encouragé« .

    Témoignage de Corinne, enseignante de CM1

    « Les activités interactives mobilisent l’attention des enfants et l’interactivité leur permet d’être plus « acteurs ». Dans ma classe, j’utilise le SMART Board pour afficher tout ce qu’on peut écrire sur un tableau, mais aussi pour faire faire des activités interactives aux élèves »
    – en vocabulaire pour trier des mots ;
    – en conjugaison, pour compléter des verbes à un temps imposé (choix multiples) ;
    – en grammaire, pour agir directement sur la structure de la phrase en déplaçant des mots et groupes de mots, en utilisant les codes couleurs interchangeables qui permettent une autocorrection rapide;
    – en mathématiques, en illustrant les résolutions de problèmes et pour apprendre à lire l’heure grâce à des pendules aux aiguilles mobiles;
    – en lecture, pour remettre un texte en ordre en utilisant les applications du logiciel;
    – en rédaction, pour apprendre à mettre ses idées en ordre et pour illustrer les leçons avec des documents vidéos…

    Pour en savoir plus sur le programme SMART Showcase Schools, rendez-vous sur smarttech.com/showcaseschools.