Étiquette : Espaces Numériques de Travail

  • Madmagz déployé dans tous les établissements scolaires du département de la Somme

    Madmagz déployé dans tous les établissements scolaires du département de la Somme

    La Somme numérique déploie Madmagz dans tous ses établissements scolaires

    À la suite d’une expérimentation menée pendant quatre mois en coordination avec l’Académie d’Amiens en octobre 2014, la Somme numérique a décidé de généraliser le déploiement de Madmagz à tous les établissements scolaires qu’elle accompagne.

    Concrètement, toutes les écoles primaires et collèges qui dépendent de la Somme numérique pourront créer des magazines scolaires numériques sur Madmagz directement depuis leur Environnement de Travail Numérique (ENT).

    Jérôme Déprès, Chef de projet e-éducation et réduction de la fracture numérique à la Somme Numérique : « Depuis 6 ans, le Syndicat Mixte Somme Numérique et la Direction Académique de la Somme, accompagnent les écoles et les équipes enseignantes dans le déploiement du numérique dans leurs pratiques pédagogiques. Ce déploiement, outre des matériels comme TNI, PC, tablettes, se base sur les Espaces Numériques de Travail et des ressources associées (900 classes pour 20.000 élèves disposant d’un accès dans le premier degré, 22.000 collègiens).

    Les enseignants & leurs élèves développent de plus en plus d’usages avec ces outils. C’est dans ce contexte que nous avons cherché un outil intégré à l’ENT à même d’aider les utilisateurs à créer, mettre en valeur, des contenus numériques. Avec la mission TICE de la Somme, il nous a semblé, après expérimentation que Madmagz pouvait répondre à cette problématique. L’outil sera donc déployé sur l’ensemble des ENT de la Somme ».

    Après la région Picardie, Madmagz remporte son deuxième contrat à l’échelle d’une collectivité

    La Somme emboîte le pas à la Région Picardie qui a également choisi de doter à la rentrée ses 150 lycées de la ressource Madmagz suite à un appel à marché public.

    De fait, dans le département de la Somme, la majorité des établissements scolaires – de l’école primaire au lycée – seront équipés de Madmagz. La jeune entreprise signe ainsi son deuxième contrat auprès d’une collectivité et espère vivement que d’autres suivront l’exemple. Madmagz est actuellement en pourparlers avec plusieurs d’entre elles.

    Louis Derrac, chef de marché Education de Madmagz : “Nous sommes très heureux de constater l’attrait croissant de notre outil dans le secteur de l’éducation et la reconnaissance de sa richesse pédagogique.

    L’accord passé avec la Somme Numérique est d’autant plus ambitieux pour Madmagz qu’il concerne non seulement 49 collèges du département, mais également 228 écoles primaires des communes et communautés d’agglomération qui composent la Somme Numérique (plus de 900 classes). C’est une occasion unique de toucher massivement des établissements du premier degré”.

    Le journal scolaire reconnu ressource pédagogique

    Avec ces deux initiatives prometteuses, la Picardie et la Somme sont respectivement la première région et le premier département français à reconnaître les apports pédagogiques de la création d’un magazine scolaire parmi lesquels la responsabilisation des élèves, le développement du travail collaboratif, la sensibilisation à l’écriture et à la lecture ou encore le rapprochement des liens entre professeurs et élèves.

    Les deux collectivités se montrent également pionnières en matière de numérique, “véritable instrument de démocratisation de l’accès aux savoirs, au service des objectifs d’égalité des chances et de réussite éducative”.

  • Martin Malvy rappelle les enjeux du numérique pour l’Education à Ludovia#12

    Martin Malvy rappelle les enjeux du numérique pour l’Education à Ludovia#12

    Le défi global est d’arriver à ce que les uns et les autres, les jeunes et les adultes, puissent s’insérer dans la société du numérique.

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    Retrouvez Martin Malvy à la minute 28:30 sur l’émission NIPÉDU 42 : APPROPRIATION DE LUDOVIA ?

    Martin Malvy a conscience que l’émergence du numérique tend à bouleverser les équilibres atteints dans le passé ; mais c’est pour lui « une ouverture fabuleuse » qui s’ajoute à d’autres ouvertures que sont la mondialisation, l’instantanéité, de nouveaux modes de production et de nouveaux modes de réflexion.

    « Notre objectif est donc de mettre à disposition des jeunes tous les moyens possibles pour qu’ils s’insèrent dans cette société nouvelle ».

    « Ces moyens prennent différentes formes qui n’ont d’intérêt que si l’ensemble de la communauté éducative est en mesure de s’adapter ». En cela, Martin Malvy fait allusion à la formation des enseignants au numérique, sujet brûlant qui a également occupé les bancs de Ludovia (à découvrir prochainement sur ludomag.com).

    Sur la question du matériel, le président rappelle l’importance que les élèves bénéficient des mêmes chances ; c’est, de son point de vue, aux collectivités de faire en sorte qu’il n’y ait pas de fracture à ce niveau-là.

    Pour exemple, la région Midi-Pyrénées a mis en place l’opération OrdiLib’ qui permet à tout lycéen qui entre en seconde, d’acquérir un ordinateur portable à un tarif modéré et calculé sur les revenus de la famille.

    Il rappelle également l’investissement de la région pour relier tous les lycées au très haut débit, 146 établissements au total.

    Enfin, l’engagement dans les ENT n’est plus à démontrer dans cette région ; Démarré en 2008, c’est aujourd’hui la 3ème génération de l’ENTmip qui voit le jour pour près de 100 000 lycéens et 3 millions de connexions par mois.

    Pour Martin Malvy, ce « chantier » est essentiel car « l’ENT permet de tisser le lien entre l’établissement scolaire, les élèves, les parents, les enseignants et toute la communauté éducative ».

    Dans cette société nouvelle, Martin Malvy souligne trois points sur lesquels il faut rester très attentifs : la fracture au niveau de l’usage du numérique par les jeunes, la fracture de société basée sur le niveau de vie et la fracture territoriale.

    Il faut même aller jusqu’à permettre à des jeunes qui ont décroché du système scolaire mais qui ont certains dons avec le numérique, d’apprendre avec le numérique.

    « C’est aussi la raison pour laquelle j’ai souhaité que la Région s’investisse dans la grande Ecole du numérique annoncée par le président de la république ».

    Le numérique va aussi permettre au monde rural de ne pas être « l’oublié » de l’évolution de la société. Martin Malvy oeuvre en cela en région Midi-Pyrénées.

    « A un moment où la vie en ville devient de plus en plus compliquée, avec notamment une massification de population dans les grandes villes, le besoin d’oxygénation pour aller vivre dans le rural peut être facilité par le numérique ».

    Le numérique peut être une grande chance pour le monde rural, conclut Martin Malvy.

     

     

  • Le développement des usages dans les ENT & espaces d’apprentissage n’est-il qu’une histoire d’appropriation ?

    Le développement des usages dans les ENT & espaces d’apprentissage n’est-il qu’une histoire d’appropriation ?

    [info]Rappel de la Problématique
    Diffusé largement dans toutes les académies, l’usage des ENT et/ou plateformes d’apprentissage de type Moodle ou MOOCs impose une appropriation forte des techniques de collaboration, de travail à distance, de travail en mode projet… en même temps que le renouvellement de la pédagogie.
    L’enjeu de réussite de la plupart des modèles actuels dépend du niveau d’appropriation de ces différentes techniques. Au sein de ces ensembles structurés, il existe parfois des contournements et des détournements d’objets et services numériques non conventionnels qui permettent d’accroître les usages qui gravitent autour de ces plateformes. Et d’autre part, que fait-on des détournements d’usages autour des plateformes ?
    Faut-il les encourager, les mettre en avant ? Que fait-on des détournements d’usages autour des plateformes privées ? Comment faire collaborer ces plateformes? Comment mettre ces détournements au service des usagers? Comment étendre la collaboration entre les usagers de différentes communautés éducatives ?[/info]

    Adeline Bossu enseignante en gestion et systèmes d’information, Caroline Jouneau-Sion enseignante en Histoire – géographie et étudiante en master architecture de l’information, Bernard Baumberger docteur en psychologie – HEP Vaud et Christian Mertz chef de projet ENT Direction du numérique pour l’éducation ministère de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche, accompagné par Bertrand Moquet, Vice-Président de l’Université de Perpignan en charge du numérique, ont tenté de répondre à ces questions…

    Les ENT font partie de l’environnement des établissements scolaires. Les acteurs de l’éducation exercent leurs métiers dans le cadre physique de l’école mais aussi dans le cadre virtualisé des ENT. Ils oscillent entre l’un et l’autre. Si le cadre physique est assez bien maîtrisé, le cadre dématérialisé l’est beaucoup moins et suscite encore de nombreuses questions, notamment celle de l’appropriation.

    Les solutions numériques ont envahi l’espace des enseignants et des apprenants. Des espaces de savoirs se sont constitués petit à petit, toujours au service de l’apprentissage mais selon des logiques différentes. Fort de ce constat, la communauté enseignante se pose la question suivante : quelle est la compatibilité entre les ENT institutionnels et les environnements personnels d’apprentissage créés par les enseignants (EPA) ?

    Pour Caroline Jouneau-Sion, les ENT viennent raser les usages personnels des enseignants. Ils doivent accepter de voir nier leurs pratiques antérieures pour se réapproprier de nouveaux usages. L’ENT est organisé et permet de stocker les informations.

    Pour Bernard Baumberger, la vision de la conception de l’ENT est assez large, il est pour la cohabitation entre les ENT personnels et les ENT institutionnels ; « Je suis pour le multi ENT , dit-il.

    En Suisse, il existe un ENT educa.ch [1] qui permet de créer des connexions entre les acteurs de monde de l’éducation Suisse. S’il est favorable aux solutions hybrides, il reconnaît cependant qu’il faut que les ENT officiels soient suffisamment utilisés pour justifier les investissements officiels.

    Christian Mertz présente la politique de la DNE pour le développement des ENT en France.

    En 2003, le rapport Proxima[2] est publié et pose les bases du développement des ENT. Ce rapport ancien posait déjà les bases de ce qui constitue l’essence même des ENT.

    Le SDET a été créé pour piloter la mise en place des ENT. Il pose un cadre pour la conception des ENT. Il est le lieu des réunions des acteurs de la communauté scolaire, il réunit en son sein 18 profils différents.

    En donnant un cadre d’orientation, il est bien évident que les pionniers ont été désorientés car ils ont vécu les directives comme l’imposition d’un cadre venu du haut (le bottom up). Les ENT sont conçus, certes, dans un cadre rigide qui éloigne des usages bricolés avec les solutions hétérogènes mais … le cadre mis en place protège les utilisateurs.

    Le cadre légal mis en place (les déclarations légales sont toutes faites) est un facteur de sécurité.

    À partir du moment où L’ENT est mis en place selon les recommandations, il permet une entrée unique qui donne accès à plusieurs fonctionnalités. C’est dans ce cadre que l’ENT doit devenir communicant.

    La mise en place d’un ENT est donc soumise à un cadre fixé par le SDET mais c’est la condition d’une bonne sécurisation et de la mise à disposition d’un environnement spécifique spécialisé pour les questions d’éducation. Il est peut être moins « souple », moins « ouvert » que l’EPA mais il est sécurisé et ouvert aux membres de la communauté éducative.

    Le PDG de la société itop[3] précise les termes du débat en disant que la conception passe par la consultation des acteurs mais à un moment donné, il faut nécessairement opérer des arbitrages.

    Le cadre réglementé ne signifie pas cadre verrouillé.

    Christian Mertz précise que les utilisateurs peuvent faire des remontées pour obtenir des évolutions de l’ENT. Cela est d’autant plus vrai que les enseignants demandent à être écoutés dans leurs pratiques. C’est une façon de répondre aux attentes des enseignants qui souhaitent avoir un lien entre l’ENT et leurs usages personnels.

    Le solutions mises à disposition de la communauté éducative doivent donc répondre à la contrainte de satisfaire les utilisateurs tout en s’inscrivant dans un cadre contraint qui satisfasse les impératifs légaux et budgétaires.

    La table ronde fait émerger plutôt des problèmes de communication entre la base et le sommet, plutôt que des réels problèmes de technologie.

    La question des temporalités semble être une dimension qu’il faut prendre en compte.

    Les enseignants veulent disposer de solutions fluides que l’on peut modifier rapidement, au gré des besoins exprimés, les collectivités locales, l’État doivent œuvrer pour un groupe large.

    Exemple tiré de la discussion, témoignage d’une enseignante utilisatrice : « Je crée des séquences et je me suis heurtée aux problèmes de configurations sur les terminaux. L’ENT est verrouillé et ne permet pas de choisir les formats. »

    La réponse : « Faire une demande d’évolution et la question sera répercutée à la collectivité via le rectorat »

    On constate bien ici les questions de temporalité, entre le besoin d’évolution rapide et la nécessaire remontée des informations au sein de la chaine administrative (forcément plus longue).

    On peut compléter ce constat par une autre intervention – Témoignage DANE Toulouse – ENT commun collège / lycée : « Nous recueillons les remontées des enseignants. Double contrainte : respecter les demandes des enseignants et respecter les enveloppes budgétaires. ». Là encore nous constatons ce besoin de recueil d’information auprès d’une communauté large.

    La question de l’interopérabilité – Rendre communicants

    La conception des ENT est à mettre en relation avec la construction de nos structures administratives. La France est structurée par un ensemble administratif fait de communes, de départements et de régions. À chacune de ces briques correspond (souvent) un ENT en raison des transferts de compétences. Il faut que les ENT puissent communiquer.

    Le public pose des questions sur ce besoin d’interopérabilité entre les ENT, et ce à plusieurs niveaux : « Il faudrait une passerelle entre les ENT ». Au sein des collectivités locales qui sont structurellement « étanches » entre elles, les enseignants sont mobiles. Ils peuvent demander leur mutation sur l’ensemble du territoire, ils peuvent avoir des services répartis sur plusieurs établissements et sur plusieurs niveaux (collèges, lycées).

    Les nouveaux modes de travail intègrent la coopération et la collaboration ce qui fait émerger de nouveaux besoins « Ne pas se replier sur l’établissement et favoriser la coopération inter-établissements ».

    L’interopérabilité est aussi celle des ENT avec les solutions privées comme «  Twitter, Facebook … » Comment peut-on opérer les connexions ?

    Caroline Jouneau-Sion estime que « nous sommes encore dans un système complexe qui ne favorise pas l’émergence de solutions « user friendly ; il y a une marge de progrès vers laquelle il faut aller ; Il faudrait aller vers l’autonomie du choix des outils. »

    L’identité numérique dans les ENT – Le détournement d’identité.

    Les ENT sont basés sur des annuaires. Les utilisateurs sont dotés d’une adresse mail officielle (ac-académie.fr) mais utilisent très souvent des adresses différentes notamment celles des FAI. Les élèves et étudiants détournent cette identité officielle au profit de solutions autres.

    Le débat est engagé sur ce point.

    Il en ressort que le mail institutionnel participe de la vie citoyenne des étudiants, il faut la conserver parce que apprendre à différencier l’adresse perso et l’adresse pro fait partie de l’éducation au numérique.

    L’identité, la perception détournée ( ?) des ENT.

    Les échanges de la table ronde ont fait émerger une vision (réelle, supposée, fantasmée ?) des ENT. Il serait fermé, clos, hermétique.

    Serge Pouts –Lajus est intervenu pour dire que : « Le ton est critique sur les ENT, une habitude à Ludovia. Des critiques recevables sur certains points mais … Une critique n’est pas recevable dire que l’ENT est fermé. Il est fermé par nature. »

    Il est peut être aussi possible que les utilisateurs soient dans une contradiction qui se situe entre une volonté de détournement et une attitude très ancrée de respect des objets de l’institution. C’est ce que fait remarquer le responsable d’Itop : « Peut être ne faut-il pas hésiter à détourner l’ENT ? Y a t-il une peur de détourner l’outil institutionnel ? »

     

    [1] Educa. Ch – www.educa.ch/fr

    [2] Rapport Proxima, Pour une appropriation de l’Internet à l’Ecole et dans les Familles – www.netgouvernance.org/NG2/Rapport

    [3] ITOP education – www.itopeducation.fr/

  • Tablettes tactiles et E.N.T. en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’évolution des outils vers des pratiques « sociales »

    Tablettes tactiles et E.N.T. en EPS, la logique du numérique sur le terrain et l’évolution des outils vers des pratiques « sociales »

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    Année III : PRO-EPS, suivre son évolution, anticiper sur les séances et intégrer le BYOD dans la formation

    Problématique pédagogique

    Quelle plus-value à l’utilisation de supports numériques dans la pratique physique ? Comment exploiter les données prélevées sur le terrain dans le but d’accroître les connaissances des élèves dans la pratique physique ? Comment parfaire la connaissance de soi, mettre en œuvre une stratégie de projet et identifier ses manques ?

    Présentation de la technologie utilisée

    La tablette tactile numérique comme outil performant.

    Dans une optique mobile et déconnecté, cette tablette devient un objet polyvalent et performant au travers d’un ensemble d’applications ciblées et reliées à des scénario pédagogiques identifiants de manière précise les compétences visées à l’aide de contenus multiples et de niveaux très divers.

    Le smartphone, outil personnel de l’élève comme élément intégrant progressivement les séances.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Le BYOD, la société, le numérique, font évoluer la culture du numérique vers une hyper-personnalisation des usages. Les objets connectés en sont à présent le fer de lance.

    En 2014, lors des NetJournées à Enghien-les-Bains, Eric Fourcaud m’interrogeait sur la possibilité de faire évoluer, dans le domaine du sport, le numérique éducatif en parallèle des pratiques courantes (https://www.youtube.com/watch?v=Pbu4sSRBCGs) où le smartphone, outil multimédia fortement personnalisé, accompagne chaque pas du sportif amateur ou professionnel.

    Musique, image, mais aussi et peut-être surtout, les informations personnelles sur l’accumulation d’effort, les sentiers battus et l’ensemble des parcours à couvrir et découvrir.

    Depuis longtemps, les enseignants d’EPS s’accommodent des pratiques sociales courantes pour les actualiser dans un but éducatif et de formation. Cette démarche les conduit à surinvestir le domaine des investigations jusqu’à ne plu pouvoir suivre le rapport action/bilans, tant il devient complexe de s’adjoindre des outils individuels dans une logique collective. MY’EPS cherche à couvrir ce vaste projet. eRUN en est un exemple… Pas de détournement ici, mais bien une appropriation des logiques sociétales pour proposer un domaine d’applications spécifiques.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    Différents exemples :

    1. Gymnastique en classe de 6ème : se servir de la vidéo comme support à l’interdisciplinarité : maîtrise de la langue (vocabulaire, expression, analyse)
    2. Vitesse Relai : se servir de la vidéo comme objet de précision et apport de contenus (chronométrage relatif, attitudes et valorisations)
    3. ATP Network : venir en cours en ayant prévu à l’avance certaines phases liées à des problèmes d’organisation : l’élève qui accède à ses données fait des choix en rapport avec ses objectifs.
    4. eRUN : un outil qui se joue des problématiques de détournements pour mieux s’approprier la valeur de l’ Un outil personnel ou collaboratif qui s’adapte aux conditions de réalisation « EN et HORS temps scolaire»

    De manière globale, une relation se porte entre le quantitatif et le qualitatif qui vont se transmettre petit à petit dans l’espace numérique personnalisé.

    Cette consommation de valeurs doit permettre l’élaboration de processus de création de séquences visant à aider l’élève à identifier ses points forts et construire les conditions optimales de réalisation.

    L’accès à ces données au travers de la brique ENT PRO-EPS s’apparente à un cartable EPS qui se transporte partout au long de la scolarité, des lieux de pratique à la maison pour prendre le temps et comprendre, voir anticiper sur les évènements et séances à venir.

    Voir tous les articles de Martial sur ludomag.com

  • Usages attendus et inattendus de ONE, l’Espace Numérique de Travail des écoles primaires

    Usages attendus et inattendus de ONE, l’Espace Numérique de Travail des écoles primaires

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    ONE est un Espace Numérique de Travail simple et intuitif, conçu spécialement pour les écoles primaires.

    C’est un espace web sécurisé d’échange et de travail adapté à l’école et ouvert à tous les membres de la communauté éducative. ONE propose un ensemble de services pédagogiques, de communication et de production de contenus, qui visent à :
    ·       Simplifier la communication avec les familles ;
    ·       Valoriser les activités menées en classe ;
    ·       Développer des projets pédagogiques innovants ;
    ·       Mener des productions en groupe ;
    ·       Sensibiliser les élèves aux enjeux du numérique et à la publication en ligne.

    Notre ambition est de faire rimer simplicité d’utilisation et richesse fonctionnelle dans ONE :

    ·       Simplicité pour que les utilisateurs, et en particulier les enfants, puissent facilement s’approprier ce nouvel outil et l’intégrer dans leurs pratiques quotidiennes ;
    ·       Richesse fonctionnelle pour que ONE permette de valoriser la créativité et le travail des enseignants et de mettre en place une large palette d’usages pédagogiques innovants.

    ONE propose un ensemble d’applications permettant d’accéder à ses outils de travail et à ses ressources, à tout instant, et en tout lieu : cahier multimédia, blog, messagerie, cahier de textes, espace documentaire, ressources éducatives, etc.
    ONE est le premier ENT pensé pour l’école primaire qui tire pleinement avantage des nouvelles technologies web.

    ONE franchit un pas en avant significatif : une ergonomie parfaitement adaptée au premier degré et des principes de navigation évolués. ONE propose des écrans simples et intuitifs (profondeur de navigation limitée, pas de menu déroulant) et s’adapte nativement à vos différents supports (ordinateurs, tablettes ou smartphones).

    Relation avec le thème de l’édition de #Ludovia12

    Comme tout autre outil numérique faisant son entrée dans les salles de classe, ONE provoque des réactions variées et complémentaires de la part des utilisateurs, entre appropriation et détournement :

    ·       Appropriation car ONE est un ENT facile à utiliser, qui a été conçu en concertation avec des utilisateurs sur le terrain (enseignants et IEN des Académies de Caen et Versailles) : la navigation est simple et intuitive, l’ergonomie a été spécialement pensée pour le premier degré et permet notamment une prise en main rapide par les élèves. Grâce à ONE, les enseignants peuvent envisager de nouvelles méthodes d’apprentissage et mettre les élèves en situation de production de contenus.

    ·       Détournement car cette simplicité d’utilisation alliée à une richesse fonctionnelle invite justement les enseignants à inventer de nouveaux usages de ONE, que nous n’avions pas imaginés nous-mêmes et qui présentent pourtant un réel intérêt pédagogique !
    Ce double phénomène d’appropriation et de détournement se reflète dans les usages multiples qui se sont développés :
    Des usages attendus…
    ·       Renouveler les formes d’apprentissage : construction de supports numériques interactifs, constitution d’un cahier de parcours culturel, organisation d’un défi technologique entre classes… ;
    ·       Mettre les élèves en situation de production de contenus : préparation d’exposés en groupe dans le cahier multimédia, rédaction de fiches de lecture dans un blog partagé, travaux d’écriture dans la messagerie, création d’un conte participatif entre élèves de CM2 et de 6ème… ;
    ·       Communiquer sur les activités de la classe et de l’école : tenue d’un cahier de vie numérique ou d’un blog sur la vie de la classe, partage de ressources étudiées en classe, suivi des devoirs à faire à la maison… ;
    ·       Sensibiliser les élèves à l’utilisation des outils numériques et à la construction de leur identité numérique : mise à jour de l’humeur, visibilité des informations personnelles, utilisation de la messagerie
    … et inattendus !
    ·       Intégrer dans ONE des ressources créées sur des plateformes externes : frises chronologiques, cartes enrichies, exercices interactifs, vidéos, synthèses numériques ;
    ·       Utiliser le cahier de textes comme guide de relecture des activités réalisées en classe, et non plus comme un simple support pour noter les devoirs à faire ;
    ·       Faire des élèves les initiateurs des usages de ONE dans leur classe, ou les formateurs de leurs pairs ;

    A propos de l’auteur : Caroline L’Helgoualc’h
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • Projet INCA, éditeur d’activités collaboratives en ligne

    Projet INCA, éditeur d’activités collaboratives en ligne

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    Différents travaux précisent la dimension sociale et collaborative des apprentissages (Gokhale, 1995 ; Nowak et al, 1996 ; Galagan, 2009) mais cette modalité des activités d’apprentissage reste pourtant difficile à mettre en œuvre au sein de dispositifs d’éducation formels.

    La forme scolaire classique est peu propice aux activités collectives et, malgré des avancées notables tant sur le plan didactique que pédagogique, l’enseignement scolaire peine à proposer des scénarios qui intègrent efficacement les processus de collaboration (Rollet, 2007).

    L’essor des technologies numériques a conduit à réfléchir à de nouveaux artefacts qui suscitent et organisent l’activité collective. Les surfaces tactiles (TNI, tablettes, smartphones, tables tactiles, sol interactif… ), surtout lorsqu’elles possèdent des interfaces multiutilisateurs et qu’elles sont communicantes, sont manifestement très sous-exploitées en la matière comme en témoignent plusieurs rapports d’évaluation ou de recherche rédigés à l’occasion des différents plans d’équipement d’établissements scolaires en tableaux numériques interactifs en France et au-delà.

    Le choix des technologies a été basé sur deux dispositifs différents pour la réalisation d’une activité de collaboration : un dispositif qui intègre à la fois des technologies de type individuel (ordinateur, papier brouillon) et des technologies de type collaboratif (TBI, écran/table tactile, tableau blanc) ; et un dispositif qui intègre seulement des technologies de type collaboratif.

    Pour la mise en oeuvre des deux dispositifs, 24 élèves d’une classe de seconde en histoire ont été divisés en 6 groupes de 4 élèves chacun. Trois groupes ont été attribués des technologies collaboratives et individuelles et trois groupes ont été attribués des technologies seulement collaboratives.

    Groupes Technologie collaborative Technologie individuelle
    1 TBI Ordinateur
    2 Projecteur + table blanche
    3 Ecran tactile Sans technologie individuelle
    4 Table tactile
    5 Tableau blanc + post-it Sans technologie individuelle
    6 Papier brouillon + crayon

    
Relation avec le thème de l’édition Ludovia#12

    Le projet INCA vise à mettre à disposition des élèves et des enseignants un éditeur ou plateforme d’activités collaboratives qui soit capable de transmettre ou de recevoir des informations numériques d’un support individuel (tablette tactile, ordinateur, smartphone) vers un environnement numérique collaboratif (table, écran interactif) de visualisation collective.

    Cette plateforme sera adaptée à tout type de support de système d’exploitation qu’utilisent aujourd’hui les adolescents et les établissements scolaires.

    D’un point de vue pédagogique, la plateforme collaborative du projet INCA permet à l’enseignant d’accéder à un catalogue de séquences pédagogiques prédéfinies par matière, niveau, thématique et tâches, de manière à faciliter les possibles adaptations si besoin.

    L’ensemble de la plateforme peut être comparé à un ENT dans la mesure où il y a un espace enseignant et un espace élève, en même temps que chacun a à leur disposition des espaces individuels ou collaboratifs.

    Dans cette dernière dimension, la plateforme collaborative INCA peut être considérée comme un ENC (Environnement Numérique de Collaboration).

    Le projet INCA a comme but d’explorer les possibilités des dispositifs numériques de collaboration à partir de la conception, le développement et l’implémentation de prototypes fonctionnels. L’ensemble du projet est destiné tant aux enseignants –mise en place des séquences pédagogiques collaboratives- comme aux élèves –mise en place des activités collaboratives. L’expérience qui se présente ci-dessus relève uniquement de la partie du projet destiné aux élèves –mise en place d’une activité de collaboration type carte mentale.

    Les premières observations de cette activité révèlent que :

    • les élèves qui n’avaient pas d’espace individuel devaient atteindre que le camarade qui avait le clavier finisse d’écrire pour prendre la main de l’outil ; en revanche, les élèves avec un espace privatif étaient plus productifs car ils écrivaient en même temps dans leur espace privatif et dans l’espace collaboratif.
    • Les élèves qui n’avaient pas d’espace individuel mettaient en commun leurs idées à l’orale avant que quelqu’un écrive les nœuds de la carte mentale sur l’écran collaborative ; en revanche, les élèves avec un espace individuel mettaient en commun leurs idées à l’orale après avoir partagé avec leurs camarades leurs nœuds individuels. Cette dernière option donnait lieu à des débats plus complexes car les élèves s’étaient appropriés des nœuds auxquels ils avaient déjà réfléchi dans leur espace individuel avant du partage.
    • Les élèves qui n’ont pas utilisé de technologie numérique ont arrivé à des productions similaires aux élèves qui ont utilisé les technologies numériques. En revanche, les élèves qui ont utilisé les outils numériques remarquent la facilité de lecture, d’organisation et la rapidité pour effacer ou ajouter des nœuds, ce qui est plus confus pour certains quand ils écrivent à la main.
  • Faciliter les échanges de ressources pédagogiques entre élèves et professeurs sans connexion internet

    [callout]Les divergences d’équipements et de connexion internet des établissements dans lesquels j’interviens m’empêchent de mettre à disposition des élèves des ressources différenciées et aux formats divers.[/callout]
    En effet, les classes étant composées d’élèves de niveaux et d’intelligences multiples, il est primordial de pouvoir offrir à chaque élève un contenu adéquate. Par ailleurs, le travail de groupe nécessite des apports également différents.

    Évoluant dans un contexte mêlant tablettes iPad et BYOD dans lequel les élèves sont amenés à utiliser sur propre matériel mobile (smartphone, ordinateur portable, tablettes), le besoin d’un moyen de diffusion et de récolte des ressources sans connexion internet était une priorité.

    L’application Documents by Readdle sur iOS permet de créer un serveur de fichiers fonctionnant à partir d’un simple réseau wifi, même non connecté à internet. Ce serveur est bi-directionnel, c’est à dire que les élèves peuvent télécharger et envoyer des fichiers.

    Ainsi, je peux mettre à disposition de mes élèves des ressources différenciées, de façon individuelle ou collective. Ceux-ci peuvent également renvoyer des documents de leur créations, travaux, photos; vidéos, enregistrements audio…
    L’intérêt de cette solution est d’une part qu’elle ne nécessite qu’une borne wifi et l’application Documents installée sur un iPad.

    D’autre part, tous les terminaux peuvent se connecter au serveur quelque soit leur système d’exploitation.

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Créer un serveur interne à la classe est un palliatif à l’ENT qui est souvent soit défaillant soit non accessible faute de connexion internet suffisante, sans parler de la question des identifiants et mot de passe qui sont sans cesse égarés par mes élèves.

    À travers l’application Documents, on détourne l’usage d’un serveur WebDav dans le but d’en faire un ENT local.

    Utilisant depuis plus d’un an cette solution, je suis un fervent croyant en sa simplicité d’usage et de mise en oeuvre.
    Par ailleurs, le gage de réussite de l’intégration des tablettes ou des outils numériques des élèves en classe réside dans des dispositifs d’accès et d’échanges de données qui soit fiable et efficace. C’est l’avantage de cette solution offerte par l’app Documents sur iOS.

    C’est ainsi que les élèves, une fois saisie l’adresse du serveur, accèdent et envoient des fichiers de façon fluide et accessibles pour tous les systèmes d’exploitation (évitant aussi la frustration et la discrimination des systèmes d’exploitation).

    A propos de l’auteur : Nicolas Olivier
    Découvrir le programme du FabCamp Ludovia#12.

  • ENT : une référence majeure pour Kosmos avec le gain du département de l’Eure

    ENT : une référence majeure pour Kosmos avec le gain du département de l’Eure

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    Une forte implantation sur le territoire normand

    Largement implémentée dans les établissements scolaires français, Kosmos confirme sa position de leader en équipant les collèges publics de l’Eure. En 2014, la société avait déjà remporté ou renouvelé de nombreux projets, comme les ENT Arsene76, colleges.ain.fr, elycée, ENTmip, eCollège 31, e-lyco et CyberCollèges42.

    Avec le gain de l’Eure, K-d’école sera déployée à terme au sein de 2 200 établissements scolaires, soit plus de 52 % du marché.

    En choisissant Kosmos, le Conseil départemental de l’Eure permet à l’académie de Rouen de disposer d’une solution homogène pour l’ensemble des collèges.

    En effet, la société bénéficie déjà d’une forte présence sur le territoire normand, en équipant notamment l’académie de Rouen, les universités de Caen et de Rouen, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Caen et la comUE (Communauté d’universités et d’établissements) Normandie Université. Plus récemment, la société a également déployé l’ENT Arsène76 en Seine-Maritime, ce qui représentera à la rentrée 2016, 200 000 utilisateurs.

    A travers le projet mené dans l’Eure, Kosmos a une nouvelle fois prouvé sa capacité de déploiement et de réversibilité rapides : au mois de juin, en moins d’un mois, ce sont 56 collèges publics qui ont été dotés de K-d’école.

    A la rentrée scolaire 2016, les bénéficiaires de l’ENT représenteront 90 000 utilisateurs, dont 30 000 élèves.

    Un marché en évolution

    « Avec dix ans d’existence, le marché des ENT arrive à maturité, mais continue à évoluer. Grâce à leurs précédentes expériences, nos clients ont davantage de recul pour sélectionner la solution la plus pertinente répondant à leurs enjeux. Cette maturité les aide ainsi à s’appuyer sur des critères objectifs dans leur prise de décision », explique Jean Planet, Président de Kosmos.

    Devenue référente, Kosmos fait partie des rares industriels français présents depuis la naissance des ENT. La société a su démontrer sa capacité à opérer rapidement des projets d’envergure, avec une solution innovante, robuste et largement éprouvée.

    Sa solution K-d’école permet notamment d’animer de manière extrêmement performante des réseaux d’établissements, tout en proposant efficacement un bouquet de services à la communauté éducative. A travers son dispositif de mesure d’audience des espaces numériques de travail, la Caisse des Dépôts constate d’ailleurs une fréquentation étendue et supérieure à la moyenne nationale des projets K-d’école.

    Leader sur le marché des ENT, Kosmos démontre que la stratégie menée depuis une dizaine d’année se révèle payante. La société a par ailleurs développé un véritable savoir-faire en matière de réversibilité. Preuve en est, quatre territoires ont choisi K-d’école ces derniers mois, pour remplacer la solution précédemment utilisée : le Nord avec Savoirs Numériques 59 62, la Région Rhône-Alpes ainsi que le Conseil général de Seine-Maritime, et dernièrement celui de l’Eure.

    Un investissement croissant pour l’avenir

    Afin d’accélérer son projet de développement industriel et l’innovation à destination des grands comptes nationaux et internationaux, la société Kosmos va continuer à renforcer ses équipes R&D.

    Grace à l’appui de BPI France, elle va ainsi augmenter ses investissements produits et R&D, en passant de 30 % à 40 % de son chiffre d’affaires dédié à l’innovation.

    A propos de la société Kosmos

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

    Aujourd’hui, Kosmos compte quatre implantations : Nantes (siège social), Toulouse, Lyon et Montréal.

    Plus d’infos sur : www.kosmos.fr

     

  • Partenariat technologique : Kosmos et iRéalité s’associent pour des universités au cœur de l’innovation

    Partenariat technologique : Kosmos et iRéalité s’associent pour des universités au cœur de l’innovation

    [callout]Les établissements d’enseignement supérieur qui en seront dotés pourront ainsi proposer aux internautes de découvrir leurs sites, à travers une promenade interactive réalisée depuis des drones et l’accès à une pléiade d’informations.[/callout]

    Genèse de la rencontre entre Kosmos et iRéalité

    Toutes deux nantaises et tournées vers la technologie, avec une culture d’entreprise similaire, les sociétés se sont rapprochées en janvier 2015.
    Kosmos a en effet la volonté de collaborer avec des partenaires technologiques experts dans leur domaine, afin de faciliter les échanges entre les solutions et ainsi contribuer au développement des usages dans l’éducation. Cette collaboration s’inscrit également dans la stratégie de la PME pour enrichir son catalogue d’extensions développées par des contributeurs et les mettre à la disposition de la communauté K-Sup.

    Certaines universités souhaitant mettre en place des solutions de plans interactifs et évolutifs, Kosmos s’est rapprochée d’iRéalité qui, avec Immersion 360°, disposait d’un tel outil. Cette technologie offre en effet des vues à 360° réalisées à partir de drones, avec une image de très haute qualité ainsi que l’avantage d’être multi-supports, interactive et sur-mesure.

    Un partenariat gagnant-gagnant

    La synergie a été immédiate, les deux solutions – et sociétés – étant parfaitement complémentaires.

    iRéalité disposait en effet de l’outil, mais derrière, n’avait pas de système de gestion de back office Web.

    Kosmos, avec sa solution logicielle K-Sup, largement implémentée dans les établissements d’enseignement supérieur, offrait toutes ces fonctionnalités de gestion de données.
    « Open source, notre CMS permet en outre aux contributeurs de développer des extensions et de nous les soumettre, afin que nous les certifions et les mettions en disponibilité à l’ensemble de la communauté au travers de notre forge », explique Eric Danion, Directeur Services chez Kosmos.

    En s’appuyant sur chacune de leur technologie, les deux sociétés ont donc développé une extension open source.

    Accessible sur la forge à partir de cet été, elle permettra de gérer l’ensemble des données dont la solution Immersion 360° a besoin, dans le back office de K-Sup.

    « Ce partenariat va nous permettre de nous appuyer sur le réseau de Kosmos présent sur le marché des établissements supérieurs depuis 10 ans, pour promouvoir notre technologie. Nous étions déjà bien implantés auprès des collectivités depuis 2012, et bien que l’Université de Nantes porte déjà notre innovation, il nous manquait une brique pour propulser notre entreprise dans ce nouveau domaine », indique Christophe Renaudineau, Directeur Innovation chez iRéalité.

    Cette collaboration représente pour Kosmos, un véritable levier pour se démarquer, et positionne la société au cœur de l’innovation.

    La potentialité de marché qui s’offre aux deux sociétés est importante, la France comptant plus de 600 établissements supérieurs.

    Avec cette extension, les universités, et même les grandes écoles comptant plusieurs sites, vont pouvoir valoriser leurs infrastructures et activités.

    Les internautes pourront découvrir les établissements en se promenant sur une carte interactive en 3D et accéder à un ensemble d’informations, allant entre autres de la présentation des universités aux adresses et contacts utiles.

    Mutualiser les infrastructures informatiques offre un véritable bénéfice aux établissements d’enseignement supérieur, qui disposent ainsi d’une offre avec gestion de contenus intégrée et la plus optimisée possible, pour des économies de temps et d’argent.

    Les collectivités et les établissements du secteur public auront également accès à cette extension, la solution Immersion 360° pouvant être intégrée à la solution logicielle K-Portal de Kosmos.

    A propos de la société Kosmos

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

    Aujourd’hui, Kosmos compte quatre implantations : Nantes (siège social), Toulouse, Lyon et Montréal.
    Plus d’infos sur www.kosmos.fr

     A propos de iRéalité

    Créée en 2010, iRéalité est une des cellules de compétences de CAPACITES SAS, la filiale de l’Université de Nantes dédiée à la valorisation de la recherche et au transfert de technologies. iRéalité est spécialisée dans les nouvelles technologies de l’informatique et développe des services innovants de téléphonie mobile fondés sur la réalité augmentée, les codes-barres 2D et les nouvelles interfaces (kinect, casque émotionnel, etc.). iRéalité valorise également les travaux de recherche développés au sein du Laboratoire d’Informatique de Nantes Atlantique.

    Plus d’infos sur www.irealite.com