Étiquette : Espaces Numériques de Travail

  • Création, configuration et utilisation d’un ENT mobile en classe et en sortie pour partager, distribuer et ramasser des ressources

    Création, configuration et utilisation d’un ENT mobile en classe et en sortie pour partager, distribuer et ramasser des ressources

     

    Ludovia_VeronHP
    [callout]Avec le développement du numérique pédagogique, le partage de ressources en classe comme en sortie scolaire devient une problématique centrale.[/callout]

    Comment distribuer ou mettre à disposition des élèves des ressources thématiques ? Comment recueillir les travaux des élèves au cours d’une sortie scolaire ? Comment écrire à plusieurs mains sur un même document numérique ?

    A ce jour, il existe encore peu de plateformes universelles permettant de répondre à l’ensemble de ces problématiques, et ce n’est pas l’arrivée du BYOD dans nos classes qui simplifie la situation !

    Comment tenir compte de l’hétérogénéité des outils numériques des élèves (smartphones, tablettes, ordinateurs…) et des systèmes d’exploitations (Gnu/Linux, BSB, MAC ou Windows…) ?

    Comment connecter sans fil, de manière performante, une classe entière au sein d’un établissement et en sortie scolaire ?

    JpegLa technologie présentée dans cet atelier utilise un RaspberryPi2 associé à un (ou deux) dongle Wifi « WiPi » en fonction des besoins pédagogiques (ainsi qu’une batterie-chargeur de smartphone et une carte micro-SD).

    Avec un coût inférieur à 100 €, il devient possible de connecter en réseau une classe entière (25 à 30 élèves) sans aucune difficulté. Utilisable hors connexion Internet (par exemple dans un bus, un musée… en sortie scolaire) et avec (par exemple en classe), il s’agit aujourd’hui d’un outil clé en main. En effet, il suffit d’installer le système d’exploitation sur la carte micro-SD du RaspberryPi2, d’assembler le tout et de l’allumer pour obtenir en moins de 5 minutes un système totalement opérationnel.

    En mobilité, avec une alimentation sur batterie 12 000 mAh, l’autonomie est d’environ 4h30. Enfin, plusieurs niveaux de sécurité sont également disponibles : proxy intégré, connexion https, espace individuel accessible par idf/mdp personnels, clé WPA pour le wifi…

    Relation avec le thème de l’édition de Ludovia#12

    Initialement conçu comme un mini-ordinateur à faible coût (environ 35 €), le RaspberryPi2 est ici détourné afin de réaliser une plateforme de partage et de travail collaboratif, en mobilité. Performante, flexible, peu coûteuse et universelle, cette technologie est aisément transposable et déployable à l’échelle de la classe.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

    Ludovia_Veron3Développée, améliorée et testée en collège depuis deux ans, la SVTuxBOX se démarque par sa facilité et sa rapidité de mise en œuvre pour l’enseignant, son faible coût et ses performances.

    Une classe entière peut être connectée sans difficulté et le débit sans fil peut-être optimisé par l’utilisation de deux dongles wifi N au lieu d’un seul s’il n’est pas jugé suffisant par l’enseignant.

    De petite taille, l’ensemble peut aisément être glissé dans le sac à dos de l’enseignant en sortie scolaire et ainsi permettre la mise en réseau de l’ensemble de la classe pendant plusieurs heures.

    L’utilisation et l’administration de la classe se fait par l’intermédiaire du navigateur (via une interface web). Le « plug and play » de l’ensemble permet une grande flexibilité d’usage.

     

     

  • Développer le numérique en zone rurale : pari lancé avec l’“ENT-école“ à Limoux dans l’Aude

    Développer le numérique en zone rurale : pari lancé avec l’“ENT-école“ à Limoux dans l’Aude

    Forte de son implication et de son engagement comme académie pilote, récemment démontrés en accueillant le 25 juin dernier, le recteur Jean-Marc Monteil, chargé par le premier ministre d’une mission interministérielle de définition et d’impulsion d’une nouvelle politique numérique de l’Education nationale, l’académie de Montpellier agit pour le développement du numérique éducatif.

    Engagée depuis janvier 2014 dans l’“ENT-école“, un ENT académique premier degré, et déjà bien implantée dans le second degré avec un ENT unique du collège au lycée mais également avec le « L@bel numérique Lycée », bientôt déployé dans les collèges, l’académie entend bien développer les usages du numérique en tant que facteur d’intégration sociale et de lutte contre l’exclusion ; elle veille en cela, à assurer l’égalité des chances sur le territoire pour tous les élèves, de la maternelle au lycée.

    Avec cette nouvelle convention, signée le même jour que le contrat de ville 2015-2020 en présence, entre autres, de M. le Président du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, de M. le Préfet de l’Aude et de Mme la Vice-Présidente du Conseil Départemental de l’Aude,

    ce sont plus de 700 élèves de six écoles maternelles et élémentaires de Limoux qui vont pouvoir intégrer l’ENT-école dès la rentrée prochaine ;

    avec leurs enseignants, leurs animateurs des temps périscolaires et leurs parents, ils vont bénéficier d’un environnement numérique de travail pour apprendre, enseigner et communiquer autrement.

    L’ENT premier degré, c’est surtout tout un ensemble de services dans un espace sécurisé, précise Armande Le Pellec-Muller, recteur de l’académie de Montpellier.

    Elle rappelle en effet qu’à l’heure du numérique, un des sujets essentiel est de savoir comment protéger ses données personnelles.

    « Un ENT, ça protège tous ceux qui vont se connecter ».

    Elle insiste aussi sur les services de vie scolaire qui vont permettre « de pouvoir afficher aux parents ce qu’on fait dans l’école ».

    Consciente des enjeux du numérique éducatif, la Ville de Limoux s’engage à hauteur d’1€50 par enfant connecté à l’ENT, après un investissement de 150 000 d’euros pour équiper les écoles en matériel informatique.

    L’ENT n’arrive pas « comme un cheveu sur la soupe », car comme le précise M. le député-maire, Jean-Paul Dupré : « cela fait plus de vingt ans que nous équipons les écoles de Limoux en ordinateurs et nous avons même fait appel à un personnel spécifique qui accompagne les enfants au maniement de l’informatique ».

    Entouré de gens de terrain, parfois enseignants eux-mêmes, au titre d’adjoints à l’éducation, M. le député-maire réaffirme sa volonté d’investir dans cette voie pour permettre à tous les enfants de tous les milieux sociaux, d’accéder à ces technologies ; et il croit même que le numérique puisse devenir un facteur d’attractivité pour sa commune.

    [callout]Un an seulement après le lancement de l’ENT académique pour le 1er degré, plus de 200 communes du territoire académique (soit plus de 20 % des communes), ont d’ores et déjà adhéré à l’“ENT-école“ pour plus de 30 000 élèves (soit plus de 15 % des écoles).[/callout]

    Au-delà des ENT de la maternelle au lycée, construits sur un même cahier des charges pour garantir une continuité, l’académie de Montpellier se mobilise pour le développement du numérique pédagogique avec 500 000 euros pour la formation des enseignants du second degré, et une dotation du ministère exceptionnelle de 75 000 euros pour la formation de l’ensemble des formateurs disciplinaires ; mais aussi des formations des enseignants du premier et du second degré « par » le numérique via la plateforme m@gistère.

    En quelques chiffres,

    c’est environ un million d’euros par an qui est engagé pour l’accompagnement académique par la délégation académique au numérique et un million d’euros par an pour l’hébergement et l’assistance assurés par les services académiques.

     

     

     

  • On a construit une visite virtuelle en classe!

    On a construit une visite virtuelle en classe!

    L’idée est née lors de la dernière édition de Ludovia, lorsqu’un représentant de Guidigo a présenté le travail d’une classe d’école primaire à Rennes. Pourquoi ne pas reproduire la même expérience dans le secondaire ?

    Cependant, dans ce cas précis, le projet consistait à associer la construction de l’application avec une démarche de pédagogie collaborative en sollicitant non seulement les élèves mais également différents adultes, chacun apportant sa propre compétence.

    Première étape

    Dubus_Guidigo3_010715Se rendre sur les lieux, c’est-à-dire à Seix, entre Aulus-les-Bains et Saint-Girons. Le 6 février 2015, 13 élèves accompagnés d’Annie Renier, professeure dans le domaine professionnel, Pauline Chaboussou, chargée de mission patrimoine à la Communauté de Communes du Canton d’Oust et Emmanuel Dubus, professeur de lettres-histoire-géographie, découvrent le village d’Oust.

    C’est Pauline Chaboussou qui mène la visite au milieu d’un village encore partiellement couvert de neige.

    Pour elle, comme pour Anthony Bourgoin, animateur de développement touristique à l’office de tourisme du haut-Couserans, l’objectif est simple :

    au dépliant existant présentant le patrimoine historique du village, il s’agit d’associer une application disponible sur IOS et Androïd permettant d’étoffer la présentation sous une forme un peu plus « multimédia ».

    Au terme de cette balade studieuse parfois ponctuée de batailles de boules de neige, les élèves ont questionné Anthony Bourgoin et Pauline Chaboussou pour connaître le public susceptible de télécharger la future application et la tonalité générale de la présentation. Bref, une somme d’informations qu’il allait falloir désormais restituer, classer et transformer.

    De retour au lycée, deuxième étape

    7 groupes d’élèves ont travaillé sur la restitution des informations, chaque groupe prenant en charge une partie de la future visite (l’église Saint-Étienne, l’industrie du marbre, le château de Seix, etc.).

    L’objectif est de proposer en une page le concentré des informations essentielles à retenir sur chaque étape de la visite, puis de la partager sur un mur collaboratif « Padlet » intégré à une page de blog de l’ENT du lycée.

    La collecte réalisée, la classe entre dans une troisième étape, celle de la scénarisation.

    Que va-t-on raconter à travers notre application, quelle histoire ?

    Dubus_Guidigo2_010715Rapidement, les élèves décident d’imaginer deux personnages, Florian et Lucie, qui prendront en charge le texte. Deux personnages facétieux qui font découvrir leur village aux visiteurs de passage. Avec leur professeur de français, la classe détermine le portrait de chacun de ces personnages et leurs relations.

    Désormais, pour les 7 groupes d’élèves, il s’agit de transformer la page de présentation de chacune des étapes de la visite en un dialogue qui respecte la personnalité des personnages, la véracité des informations recueillies et le destinataire de l’application. Le travail n’est pas simple. C’est de loin celui qui requiert le plus de réflexion.

    Cette fois-ci, c’est un autre mur collaboratif qui va leur permettre de travailler : « etherpad », lui aussi intégré au même blog de l’ENT. Cependant, alors que dans la deuxième étape, les élèves étaient peu intervenus dans le travail des autres groupes que le leur, dans cette troisième étape, ils furent amenés à modifier les propositions des uns et des autres.

    Petit à petit, chaque groupe publie sur le mur sa proposition de dialogue. Les plus rapides prennent alors en charge les éventuelles modifications à apporter au texte, tant sur le plan de la cohérence textuelle que sur le plan de la syntaxe grammaticale jusqu’à parvenir à un résultat final.

    Avant-dernière étape : présenter le projet de texte aux professionnels

    Dubus_Guidigo_010715Et là, nul besoin de se déplacer, Pauline Chaboussou accède directement au mur collaboratif, et c’est directement, depuis son bureau de travail, qu’elle procède aux derniers ajustements (principalement un travail de précision des informations).

    Le texte validé, le travail des élèves est presque terminé. Pour 13 d’entre eux, il l’est en effet. Pour les deux autres, ceux qui ont été sélectionnés par la classe pour leurs qualités de diction et leur voix, ceux qui incarneront Lucie et Florian, il intervient à la fin du mois de mai : enregistrer le dialogue.

    En deux heures, le texte est en boîte, sous la forme de très nombreux fichier mp3 qu’il va falloir couper et assembler.

    La production de l’application intervient au mois de juin et les élèves n’y sont pas associés.

    Cette partie technique n’a pas vocation à prendre place dans les heures de cours puisque les objectifs étaient ailleurs : la collecte et la sélection d’informations, la lecture orale, l’écriture et le travail collaboratif.

    C’est donc à l’enseignant de construire le dialogue avec « Audacity » puis de publier celui-ci, ainsi que les photographies de chacune des étapes et les renseignements pratiques, grâce au studio « Guidigo ». D’abord publiée en mode privé pour être testée par Pauline Chaboussou et le directeur de l’office de tourisme, elle est rendue publique pour le début de la saison estivale 2015, et téléchargeable, notamment depuis l’office de tourisme de Seix.

    Cette expérimentation s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’utilisation du numérique et de la pédagogie collaborative (expérimentation e-lab) au sein du lycée des métiers François Camel et elle vient apporter quelques éléments de réflexion.

    D’abord, le numérique doit être au service des apprentissages disciplinaires ou transdisciplinaires et l’expérience a montré que si ceux-ci étaient servis par des outils simples, le travail n’était pas chronophage. En l’occurrence ici, entre la visite de Seix et la publication de l’application, les élèves auront travaillé entre 18 et 20 heures, soit un volume horaire à peine plus important que celui dévolu à l’EGLS.

    Ensuite, il existe une appétence pour cette forme de travail collaboratif, celui-ci stimule, et, loin de générer des tensions dans la classe, il fait naître une émulation et une solidarité de fait, chacun se sentant responsable de la réussite du projet. Les élèves acceptent que non seulement le professeur regarde leur travail mais également les autres élèves et, au-delà des murs du lycée, les professionnels.

    C’est une des grandes plus-values de cette pédagogie collaborative, celle de dédramatiser le cours et les apprentissages.

    Si l’expérience s’est révélée positive, il faut également percevoir les difficultés de mise en œuvre. Cette manière de travailler est difficile à intégrer pour les élèves qui n’ont pas l’habitude d’être des « constructeurs de savoirs » pour reprendre l’expression de François Taddéi.

    Cette notion de constructeur les déroute parfois et, devant la difficulté et la responsabilité, les élèves peuvent avoir tendance à baisser les bras, notamment en classe de seconde de lycée professionnel.

    Autre difficulté, la segmentation de la connaissance. Chaque élève devenant spécialiste d’une étape, il faut veiller à ce qu’il ne soit pas totalement ignorant du reste. Et pour les élèves ayant des difficultés d’analyse et d’appropriation des savoirs, au-delà des progrès réalisés dans certains apprentissages précis, il est apparu que la somme des connaissances n’avait pas été correctement appréhendée.
    Le projet n’était-il pas trop important pour certains élèves de cette classe de seconde ?

    Peut-être faut-il cibler des objectifs plus individuels, moins ambitieux pour certains. Aucun élève ne doit s’égarer en chemin, chacun doit avoir bien identifié le sens de son travail. La pédagogie collaborative associée aux outils numériques peut déstabiliser des élèves à la fois peu à l’aise avec ces outils et à la fois fragiles face à une nouvelle méthode de travail. L’enjeu est pourtant là : permettre à tous les élèves de progresser. L’expérimentation continue…

    Suivez l’expérimentation et déposez vos commentaires sur le fil twitter : @dubus3

    Merci à Emmanuel et au lycée des métiers François Camel de Saint-Girons d’avoir partagé cette expérience avec les lecteurs de ludomag !

     

     

     

  • Le numérique pour l’Education : mission interministérielle à Montpellier

    Le numérique pour l’Education : mission interministérielle à Montpellier

    [callout]La mission du recteur Monteil s’inscrit dans les préconisations du plan numérique pour l’Education lancé par le Président de la République en janvier 2015.[/callout]

    Photo_missioninterministerielle_250615

     

    L’objectif de cette mission est de participer à la valorisation des initiatives nationales et académiques sur le numérique. Elle est menée en lien avec les acteurs et partenaires de l’école, en particulier le monde économique et les collectivités territoriales, afin d’émettre des propositions structurantes pour la formation et l’accompagnement des équipes, mais aussi de collecter, évaluer et susciter de nouvelles expérimentations.

    Lors de cette journée de formation des inspecteurs et personnels d’encadrement, le recteur Jean-Marc Monteil et les membres de la mission ont présenté le plan numérique 2017 et l’accompagnement des 11 établissements et 19 écoles préfigurateurs répartis sur tout le territoire académique.

    La mobilisation particulièrement importante de l’académie de Montpellier en faveur du numérique éducatif leur a été exposée.

    En effet l’académie de Montpellier a le souci de développer les usages du numérique dans les classes, en tant que facteur d’intégration sociale et de lutte contre l’exclusion, en veillant à assurer l’égalité des chances sur le territoire avec notamment l’égalité d’accès à des ressources et des services numériques pour tous les élèves.

    Il s’agit aussi de favoriser la réussite scolaire par des pratiques pédagogiques adaptées et innovantes utilisant le numérique.

    Cette rencontre sera notamment l’occasion de présenter les mesures phares de la feuille de route numérique académique :

    • la généralisation de l’ENT unique pour le second degré, mais aussi du seul ENT unique 1er degré au plan national
    • la démarche de l@bellisation numérique des lycées et des collèges
    • les ressources numériques fiables mises à disposition des équipes et des élèves : suite Lordi et Mon Cartable Numérique du Collégien
    • la formation innovante pour les enseignants à hauteur de 500 000€, et la dotation du ministère exceptionnelle de 75 000€ pour la formation de l’ensemble des formateurs disciplinaires.

     

     

  • L’académie de Nice lance un espace numérique dédié aux parents d’élèves

    L’académie de Nice lance un espace numérique dédié aux parents d’élèves

    [callout]La communication entre l’école et les parents fait l’objet d’une attention particulière dans l’académie de Nice. Les usages du numérique s’installent dans la société et à l’École. Attentive à cette évolution, l’académie de Nice propose un nouveau portail à destination des parents, qui doit les aider à suivre et accompagner la réussite de leurs enfants.[/callout]

    Des conseils, des ressources et des outils pour mieux communiquer

    Comment bien gérer ses mots de passe ? Comment suivre les travaux et les absences des collégiens et des lycéens via l’ENT ? Comment reconnaître un message frauduleux ? Comment réagir face à des images choquantes sur internet ? Comment les lycéens peuvent-ils préparer un stage en entreprises ? Où trouver des ressources numériques d’éducation à la sécurité routière ou des logiciels libres au niveau collège ? Comment connaître la disponibilité d’un ouvrage au CDI ?

    Ce portail a pour objectif d’informer les parents sur  les services mis à disposition par les établissements et par l’académie de Nice. Il présente les outils et les applications numériques utilisés à l’école, au collège et au lycée pour créer, produire et travailler. Il a également pour intention d’aider les parents à mieux appréhender l’usage d’internet et des réseaux sociaux (usage raisonné des médias, sensibilisation à la protection de la vie privée ou au respect de la propriété intellectuelle, etc.).

    ACNice_ENTparents_090615Des conseils sont également prodigués afin d’aider parents et enfants à utiliser des ressources et des services en toute légalité et des moyens sont proposés pour apprendre à protéger son image et ses données personnelles.

    Les collèges et les lycées utilisent des « applications de vie scolaire » qui permettent aux parents, via Internet, de connaître les notes, de suivre les absences et les travaux proposés à leurs enfants, via des espaces numériques de travail (ENT) accessibles au sein et en dehors des établissements scolaires. Ces ENT servent d’appui à la communication avec les familles.

    Des cours sont également proposés en ligne. Au niveau de l’académie de Nice, des télé-services seront utilisés afin de permettre l’inscription des enfants dans un établissement, de mettre à jour les informations administratives sur la famille…

    Cet espace aide les parents à mieux utiliser ces services.

    Ce portail spécialement dédié aux parents d’élèves, est le fruit d’une collaboration entre la Délégation académique au numérique éducatif (Dane), le réseau CANOPÉ, le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information) et l’équipe académique de sécurité. Des parents ont été consultés pour sa création ainsi que les collectivités territoriales (région Paca, départements des Alpes-Maritimes et du Var) et la MAIF, assureur partenaire de l’école.

    Cet « espace parents » a été lancé officiellement le 28 mai 2015  à l’occasion d’une session d’information à destination de parents d’élèves au collège Matisse à Nice.

    Plus d’infos :
    Consultez l’espace sur ac-nice.fr/dane/parents
    le fil twitter @ParentsDaneNice

  • Les apports du numérique : nouvelles intuitions pédagogiques avec la classe inversée.

    Les apports du numérique : nouvelles intuitions pédagogiques avec la classe inversée.

    Je n’ai aucun mal à imaginer cela dans le cadre de formations supérieures obligeant les élèves, devenus étudiants, à se former en parallèle ou en plus des cours dispensés. Dans le second degré, je suis assez d’accord pour les élèves de lycée ; j’ai plus de mal avec les collégiens. Et que dire du premier degré ?

    Martial_classeinversee1_210415Répondre tout de suite par cette contradiction : « étonnant cette remarque car plusieurs classes inversées ont démarré dans le monde francophone au primaire et collège mais effectivement la question de l’autonomie semble se poser. Mais ne se la pose-t-on pas pour une classe classique ? » (C.Batier)

    Plus qu’un article de fond, c’est aux mises en oeuvre que je vais m’attacher dans cette publication.

    Une mise en oeuvre toute personnelle que je déclinerai en plusieurs niveaux, sur le cas d’exemples très concrets où je vous fais part de mon interprétation des choses. Une interprétation soumise à critique bien évidemment et qui se nourrira au fil du temps des découvertes et avancées qui seront faites au travers des présentations auxquelles je pourrais assister.

    Pour essayer de comprendre les enjeux de la « classe inversée » et être pragmatique dans mon discours, je m’appuierai sur différentes activités en rapport avec les développements numériques en cours. Je lie de manière forte ce qui se passe dans mes leçons avec les compétences acquises au travers des différentes disciplines.

    Le mot est lâché, je vois la classe inversée au travers de « l’interdisciplinarité ».

    L’activité physique et sportive est un lieu conséquent de recherche d’informations. Et cette information se trouve dans la richesse des contenus des autres disciplines.

    Mon idée, ce trimestre, était de faire un lien entre l’EPS, et tout particulièrement les contenus et l’organisation des séances, et les autres disciplines. Le tout basé sur un axe du projet d’établissement : « mettre le français et les mathématiques au coeur des apprentissages ».

    Jusqu’à présent, difficile de se libérer du carcan des conceptions qui tendent à classifier les actions de chacun (je parle de la valeur attribuée à chaque discipline) et les cantonner à des domaines d’évaluation et de validation affichés de manière intuitive.

    En voulant déplacer un peu les lignes, je me suis rendu compte de la richesse inexploitée des dispositifs numériques tels que nous les concevons.

    C.Batier préconise une réflexion sur la manière dont le temps et l’espace peuvent être utilisés. Par exemple, promouvoir une prise d’information en amont des leçons est un point important, impliquant la mise en oeuvre d’un dispositif permettant à l’élève de trouver de manière précise une information en relation avec les attentes précises des enseignants.

    Et au sein même de la leçon, modifier la posture des élèves et des enseignants de manière à favoriser l’autonomie des uns et l’intervention des autres.

    La brique disciplinaire demeure à mes yeux le vecteur des innovations. Elle renferme les informations pensées pour être partagées et les structures de manière à être exploitées. Là où le dispositif bloque un peu, c’est qu’il n’encadre pas clairement l’activité pédagogique, et oblige à la penser, et surtout repenser. Un rapport au thème de cette année à Ludovia : « Appropriations et détournements dans le numérique éducatif ».

    Une petite expérience de collège qui s’appuie sur la famille des activités duelles en EPS. Ce sont ces activités qui permettent aux élèves de s’affronter individuellement et les incitent à construire une logique de prise d’informations sur leurs capacités et celles de leurs adversaires, organisant les oppositions en fonction de la valeur respective de chacun : tennis, tennis de table, badminton, boxe, lutte, judo…

    Pour ma part, je prendrai appui sur le tennis de table, avec une classe de 6ème… et pour aboutir dans ma réflexion, du badminton, avec une classe de troisième. La question qui se pose :

    comment permettre aux élève de définir une stratégie qui se construit pendant le cours, mais également en amont du cours et en aval ?

    Définissons les conditions avant tout. Un cycle, c’est environ 12 heures de pratique, avec des objectifs allant de l’apprentissage de la règle aux aspects techniques de l’activité. Le situations de références sont et resteront les matchs. Chacun d’eux renferme les fondements des progrès des élèves, par le biais d’observations diverses. Et chacun d’eux produit de fait un résultat prompt à classer les élèves.

    Combien un élève réalise de matchs dans un cycle ? Combien en gagne-t-il ? Contre qui ? Pourquoi ? Autant de questions qui ne se posent pas, autant d’informations qui se perdent, et pourtant pouvant être intéressantes à suivre.

    Pour cela, un seul lieu de centralisation, PRO-EPS. La brique ENT disciplinaire dont nous avons évoqué le fonctionnement lors d’un précédent article. L’application de gestion et de transmission des rencontres s’appelle ATP Network.

    Pédagogiquement, il s’agit de développer une activité de recherche d’information et d’analyse simple afin de permettre aux élèves d’intégrer cette démarche au sein des séances par des choix plus pertinents. L’apport de ces connaissances se fait en dehors du cours. Il s’agit de les lier au vécu en séance afin de construire ensemble les éléments de progrès.

    Pour revenir à l’ensemble de ce qui a été abordé précédemment, j’insisterai sur la valeur des contenus d’enseignements lorsqu’ils sont exploités immédiatement dans des activités personnelles. La classe inversée, au sein des dispositifs de transmission/restitution, renferme un potentiel considérable dans la valorisation du travail personnel.

    L’atteinte de tels objectifs est un levier dans la manière dont sont appréhendées les consignes dans un premier temps, mais également dans la détermination d’objectifs personnels à plus ou moins long terme dans les apprentissages, permettant la différenciation des parcours.

    Partons des élèves de sixième… L’expérience s’est déroulée en plusieurs étapes. Tout d’abord apprendre à maîtriser son espace personnel en ligne. Ensuite, lire les informations qu’il renferme. Des informations essentiellement tirées de la pratique.
    Le premier exercice a consisté à anticiper sur une séance le choix des adversaires. Les vecteurs de diffusion, le mail et une fiche papier. En sixième, les élèves ne possèdent pas tous une boîte mail personnelle. Pour pallier à cette difficulté de diffusion par mail, j’ai opté pour l’utilisation de l’ENT. Pour ne pas être polémique, nous dirons que c’est un peu compliqué, et que la fiche papier demeure dans ce cas une valeur sûre !

    Par contre, il est incontournable de passer par la brique disciplinaire pour pouvoir, de chez soi ou d’ailleurs (CDI, salle de classe,…), avoir accès aux bilans et synthèses. Sur la base de ces informations, quelques explications s’imposent pour pouvoir comprendre ce qui est recherché.

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    Il s’agit tout d’abord d’apporter aux élèves un suivi complet de leur activité et les inciter à y développer un intérêt. Avec cette étape franchie, un second effet se produit irrémédiablement. Il s’agit d’une organisation plus dynamique de la séance.

    Martial_classeinversee3_210415Les matchs s’organisent autour d’objectifs personnels de performance et la recherche de l’amélioration de son classement. Les adversaires correspondent à des choix initialement simples et au fur et à mesure stratégiques.
    Par la suite, le passage par des tâches nouvelles (comme l’arbitrage et l’observation) se fait plus facilement par la définition des limites de matchs et les impératifs de formations associés au choix de l’activité.

     

    Progressivement, et jusqu’à la classe de troisième… On peut complexifier les choix en s’appuyant sur les autres disciplines.

    Les mathématiques deviennent un excellent support au travers des chapitres concernant les statistiques, probabilités et la proportionnalité abordés au cours de la scolarité.

    Ainsi, avec une maîtrise des tables de cotation, la réflexion se pousse jusqu’à la prévision d’un intervalle de points accessibles lors d’une séance. Le tout pouvant s’appuyer sur des matchs à thèmes propres à développer des compétences particulières et permettre aux élèves de préciser leurs points forts dans les apprentissages.

    Cette préparation en amont produit déjà quelques effets dans la recherche des moyens pour améliorer son travail en classe. Se fixer des objectifs bien avant la séance, en ayant pris un peu de temps, porte un regard différent sur les feed-back. Il y a une forme d’instantanéité qui s’oppose à cette réflexion plus longue qui interroge sur les choix effectués et les moyens mis en oeuvre.

    Une autre expérience de terrain sur laquelle je travaille depuis peu… « M’sieur, à quoi ça sert de courir ? »

    Tout enseignant d’EPS aura entendu cette célèbre phrase au moins une fois dans sa carrière ! Au début, je m’attachais à répondre de manière très classique sur des problématiques de maîtrise, de connaissance de soi et de santé, et puis… Face à des résultats qui, malgré tous les efforts du monde, n’étaient jamais à la hauteur des attentes des élèves, j’ai pensé proposé d’autres stratégies.

    Tout d’abord, il faut pouvoir définir un cadre progressif qui permette aux élèves d’intégrer quelques impératifs en rapport avec les aspects « classiques » de la justification de la course et les adapter à leurs capacités. Il faut répondre de manière précise à leurs questions (souvent très simples : est-ce que ce que je fais c’est bien ? sous-entendu, est-ce que cela correspond à ce que vous attendez de moi…), et valoriser leur effort.

    C’est ce que permet d’obtenir l’application EPS RUNNING utilisée sur tablette (Androïd) au cours d’une séquence de pratique.
    Une fois le bilan fait sur la réalisation des séquences programmées, les informations sont transmises en ligne.

    Martial_classeinversee4_210415Martial_classeinversee5_210415

     

     

     

     

     

     

     

    Sur la base de ce qui a été réalisé, il s’agit pour les élèves (ici, ce sont des classes de 4ème te de 3ème) d’effectuer un petit travail personnel d’analyse ; l’objectif étant de reproduire la séquence initiale et d’obtenir un travail plus pertinent de ceux qui n’ont pas obtenu un 100% et d’envisager avec les autres d’autres objectifs de réalisation, allant d’objectifs plus ambitieux à la réalisation de performances.

    Exercice type

    Martial_classeinversee6_210415

    Il existe d’autres propositions que nous étudions en ce moment. L’élaboration de contenus prompts à accompagner la marche de l’enseignant en EPS.

    Deux pistes :

    ressources exemples : une pédagogie du modèle qui ne retient que partiellement notre attention. Les ressources de ce type existent (diaporama, vidéos et autres), nous les exploitons au sein des séances pour répondre à des problèmes précis, mais ne sont pas utilisées dans des logiques de progression où le dialogue, l’instant pédagogique, interaction entre l’enseignant et l’élève demeure privilégié pour la conduite des progressions.

    ressources situations : ce sont des descriptifs des mises en oeuvre sur le terrain, apparentées à un carnet de route, souvent complexe, où la lecture par l’élève nécessite un accompagnement par l’action qui ne se vit qu’au sein des situations sur le terrain.

    Nous avons donc orienté nos travaux sur les moyens de comprendre dans des temps différents entre propositions, actions et bilans. Le maître mot de ces travaux est « interdisciplinarité ».

    En effet, le travail sur l’ensemble de cette idée d’inversion est basé sur la collaboration entre les contenus de différentes disciplines, même s’il se veut bénéficier à celle considérée en particulier.

    La possibilité de réinvestissement des savoirs qui est proposée à nos élèves renferme tout l’intérêt qu’il y a à vouloir intégrer les technologies dans les apprentissages. Car même si la plus-value disciplinaire demeure un aspect incontestable, elle est renforcée de fait par cette capacité donnée aux élèves de contextualiser les acquis d’autres matières à des fins de compréhension et de mises en oeuvre.

    Un certain nombre d’obstacles pourraient interférer avec ces développements.

    Le premier étant la difficulté pour les enseignants de repenser la didactique au regard de l’offre de plus en plus large des possibles liés aux usages numériques. Viennent ensuite les inerties décisionnelles concernant le maillage numérique éducatif. Les ENT n’occupent pas, à mes yeux, la place qui leur est destinée dans la scolarité d’un élève et la pratique d’un enseignant. Ce n’est pas la faute des utilisateurs, mais bien celle des concepteurs.

    La culture numérique est interrogée également, laissant une large place aux réseaux sociaux et d’échanges. Cela peut s’avérer intéressant dans beaucoup de domaines, mais ne se préoccupe encore que trop peu de la personnalisation des besoins en amont des prises d’information. Aujourd’hui encore, lorsqu’un collégien doit faire une recherche, la majorité des consignes le laisse un peu dans le vague sur les pistes à explorer ; je précise bien : la majorité, car il existe des travaux très performants qui guident les élèves, mais encore trop peu.

    Dans la mesure où l’activité de l’élève, surtout en dehors du cours et de l’école, demeure une activité encadrée ; et que cette activité propose un contenu prospectif, il y a de grandes chances que se développent des stratégies de « classes inversées ».

    Il me semble qu’une large part doit être accordée à la production prédictive afin de passer en revue la somme des apprentissages et accompagner nos élèves vers une autonomie prompt à donner aux formations à distance et aux développements pédagogiques qui les accompagnent toute la valeur de ce que nous recherchons.

  • ENT à l’école : les Landes pionnières !

    ENT à l’école : les Landes pionnières !

    Avec plus de 90% des écoles reliées à l’Environnement Numérique de Travail (ENT), le département des Landes fait figure d’exception en France.

    L@ndecoles est à la fois un outil pédagogique pour les enseignants et un moyen de communication entre élèves, enseignants, mais aussi avec les parents.

    Cet ENT permet de mettre à disposition des écoles une offre diversifiée de services numériques permettant de prolonger l’offre des enseignements qui y sont dispensés, d’enrichir les modalités d’enseignement. Il propose aux enseignants une offre diversifiée de ressources pédagogiques, des contenus et des services  ainsi que des outils de suivi de leurs élèves et de communication avec les familles.

    L’équipe départementale TUIC (équipe M@I40) est en charge de la formation (intégration dans les pratiques de classe) et de son suivi (déploiement, assistance aux utilisateurs,..). La mise en place de ce dispositif inscrit tous les acteurs, partenaires de l’École, dans une dynamique d’échanges et de collaboration.

    Cet espace apporte aux élèves des outils et des services numériques permettant d’acquérir les compétences définies par le B2i.

    L’ENT est également un élément structurant des projets départementaux,  des projets d’écoles qui demeure un « moyen mis en œuvre pour assurer la réussite de tous les élèves ».

    Découvrez en image l’utilisation de L@ndecoles dans des classes des écoles de Villeneuve-de-Marsan, Saint-Gein et Saint-Laurent-de-Gosse.

    Source : ALPI
    Source vidéo : LandesPublicTV

  • Le CESI choisit Kosmos pour sa transformation digitale

    Le CESI choisit Kosmos pour sa transformation digitale

    [callout]Une décision qui repose autant sur l’expertise de Kosmos et sur la qualité de ses solutions, que sur la confiance mutuelle qui s’est très rapidement installée entre les équipes des deux entreprises. Focus sur ce partenariat stratégique entre Kosmos et le CESI.[/callout]

    Le CESI, en marche vers un établissement numérique

     

    Le CESI, leader dans le domaine de la formation professionnelle et continue en France, décide de changer de dimension en s’appuyant sur une transformation de son système d’information d’entreprise vers un système axé sur les services et les clients.

    « Nous évoluons dans le monde de l’éducation. Opter pour un ENT nous a très rapidement paru évident. Inscrit au cœur de notre schéma directeur, l’ENT va nous permettre de communiquer plus efficacement avec nos collaborateurs, partenaires et apprenants, et de refléter également une image plus moderne, en adéquation avec les formations que nous proposons », indique Vincent Millet, Directeur du système d’information du Groupe CESI.

    Cinq objectifs ont au préalable été définis par le CESI, dans le cadre de la mise en place de l’ENT.

    Citons parmi eux la volonté du CESI de fluidifier la communication, d’accompagner de façon personnalisée les apprenants ou de fédérer la communauté autour d’un bouquet personnalisé de services.

    La mise en œuvre de procédures dématérialisées constitue également un des objectifs fondateurs du projet, accélérant ainsi le traitement des demandes entre tous les acteurs du CESI (administratifs, apprenants, tuteurs…).

    Un partenaire métier pour accompagner la transformation digitale du CESI

     

    Pour répondre à ses objectifs, le CESI recherchait un spécialiste du monde de l’éducation, véritable partenaire pour une relation dans la durée, avec une solution clé en main.

    « Dès nos premiers échanges avec Kosmos, durant l’appel d’offres, nous avons été séduits par la société et sa compréhension de nos besoins », précise Vincent Millet.

    Il poursuit : « Kosmos a élargi notre vision du service numérique et de l’ENT en nous montrant que l’outil allait au-delà d’un ensemble de services métiers tournés vers l’utilisateur. Nous souhaitions que l’ENT soit aussi un outil de communication et d’échange avec l’apprenant et l’environnement extérieur, ce qui répondait en tous points à nos attentes ».

    Les références de Kosmos dans le domaine de l’éducation, et tout particulièrement auprès des établissements d’enseignement supérieur, ont rassuré le CESI. « Le sérieux, l’expérience, la compétence et la connaissance métier de Kosmos ont largement influencé notre décision », ajoute Vincent Millet.

    D’autres éléments ont également été déterminants dans le choix rapide et en toute sérénité du CESI. Parmi eux, la maîtrise démontrée de Kosmos pour la mise en œuvre de bout en bout de la solution de par ses métiers d’éditeur et d’intégrateur.

    Les engagements de qualité de service proposés par Kosmos, ou encore la dimension open source de ses logiciels, ont joué en la faveur de la PME nantaise.

    Cette approche ouverte permettra aux équipes informatiques du CESI, mais aussi à certains apprenants, d’être impliqués dans le développement de nouveaux services numériques de l’ENT : une véritable opportunité pour les étudiants en ingénierie du CESI.

    « Kosmos va aussi accompagner notre équipe interne de développement pour la faire monter en compétences sur l’outil. Elle pourra ainsi prendre la main et développer différents nouveaux services au fil des besoins exprimés par les utilisateurs  », complète Vincent Millet.

    Vers un bouquet de services global

     

    Le projet a démarré très rapidement, pour que, dès le mois de janvier 2016, les premières promotions puissent bénéficier de l’ENT.

    Entre les mois de mars et de septembre, nous allons équiper les promotions des marques du groupe

    précise Eric Danion, Responsable de la BU enseignement supérieur chez Kosmos. « Ainsi, l’ensemble du réseau du CESI accèdera aux services majeurs de la vie scolaire via l’ENT (la gestion des notes, de l’emploi du temps et des absences) ainsi qu’à un ensemble de services numériques en mode authentifié et personnalisé (pédagogie, collaboratif…) », poursuit-il.

    Chaque usager disposera d’un accès Web à l’ENT et à l’ensemble de ses services.

    L’ENT développé pour le CESI aura une véritable fonction structurante dans l’entreprise. « Nous ambitionnons une montée en puissance de l’outil afin qu’il devienne un bouquet de services global et que les usages décollent », indique Vincent Millet. Il permettra par exemple d’augmenter l’interactivité entre les apprenants et leur équipe pédagogique ou bien encore d’accroître la qualité du service client.

    Une interface responsive design permettra à chaque usager d’accéder à son ENT depuis ses appareils mobiles.

    Pour Kosmos, le partenariat avec le CESI marque une nouvelle étape importante dans son développement sur le secteur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Le spécialiste du numérique pour l’éducation va accompagner, dans sa transformation digitale, un acteur majeur de ce secteur en France, en déployant un ENT d’envergure nationale.

    A propos de la société Kosmos :

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

    Aujourd’hui, Kosmos compte quatre implantations : Nantes (siège social), Toulouse, Lyon et Montréal.
    Pour en savoir plus : www.kosmos.fr

    A propos du CESI:

    Le CESI a été créé en 1958 par de grandes entreprises industrielles françaises souhaitant faire évoluer et promouvoir leurs techniciens à fort potentiel. En France, le CESI développe sur l’ensemble du territoire une relation étroite avec les régions, les branches professionnelles et les entreprises, un portefeuille de marques leaders sur le champ de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Le CESI est une référence pédagogique s’agissant de la formation continue et de l’alternance. Fort de sa gouvernance paritaire, le CESI s’inscrit dans un engagement en termes de développement social pour répondre aux attentes des compétences de l’entreprise.

    Le CESI est également présent par ses filiales en Algérie et en Espagne. Il développe un partenariat de relations étroites avec les universités dans le monde entier. Le CESI, formant chaque année plus de 20 000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maitrise pour près de 6 000 entreprises, développe ses activités dans le cadre de 5 marques :

    • CESI : école d’ingénieurs formant des ingénieurs généralistes ou de spécialité par l’apprentissage, la formation continue ou sous statut étudiant. Elle accueille chaque année plus de 4 000 élèves en formation et diplôme près de 1 780 ingénieurs et mastériens.
    • CESI : spécialité informatique de l’école d’ingénieurs CESI forme des ingénieurs professionnels de l’informatique ancrés dans le monde de l’entreprise. Elle compte 1 250 étudiants en cours de formation et un réseau de 2 500 diplômés.
    • CESI entreprises : organisme de formation accompagnant les entreprises et les salariés dans leur évolution professionnelle en inter et en intra. Son offre de formations diplômantes et modulaires couvre les principaux besoins en compétences des entreprises. CESI entreprises forme chaque année près de 9 000 stagiaires (21 diplômes RNCP de niveau III à niveau I).
    • CESI alternance : cette nouvelle marque du groupe CESI abrite en son sein l’ensemble de ses parcours professionnalisant réalisés par la voie de l’alternance, à destination de jeunes titulaires de Bac à Bac+4, autour de filières d’excellences (Informatique, Ressources Humaines, Industrie et services et BTP), dans le cadre de son école supérieure des métiers. Cette école diplôme chaque année près de 2 500 alternants.
    • CESI certification : filiale du groupe Cesi, accréditée par le Cofrac dans le cadre de la certification de personnes des opérateurs en diagnostic immobilier, son activité est dédiée à la certification des personnes dans les domaines de l’immobilier, de la performance industrielle, de l’informatique et de la qualité-sécurité-environnement.

    Le réseau du CESI compte plus de 44 000 diplômés. Chaque année, il en accueille plus de 4 000 nouveaux et rivalise avec les plus grandes associations d’anciens élèves.

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  • Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Des tablettes au service des initiatives pédagogiques : démonstration en classe dyslexie à Strasbourg

    Le collège Truffaut est situé à Strasbourg à Hautepierre, un des quartiers les plus jeunes de France avec 40% de la population de moins de 20 ans. C’est aussi un taux de chômage dépassant les 20% avec 80% des élèves issus de CSP défavorisés et près de 25 % des élèves qui entrent en sixième avec un ou deux ans de retard.

    Dans ce contexte, le collège de 500 élèves dirigé par Thierry Kiledjian, a été labellisé REP+  avec, comme préoccupation quotidienne, de relever le défi de l’échec scolaire.

    Pour les équipes pédagogiques, le projet de développement du numérique est un élément clé, un levier qui peut donner de meilleures chances de réussite aux élèves.

    Netjourneestablettes1_080415La classe numérique, mise en place depuis janvier 2015 pour les élèves dyslexiques de 6ème, fait partie du projet global pour le numérique éducatif au collège. Il s’agit de trente tablettes hybrides connectées à internet.

    Pour la DANE, ce sont d’abord les projets des équipes pédagogiques qui sont intéressants à repérer afin « de mettre en avant les usages et non pas les outils », précise Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique.

    Il ajoute que cette philosophie rejoint tout à fait celle du plan numérique national qui vise à repérer les usages et les initiatives pédagogiques pour la mise en place, entre autres, des collèges préfigurateurs.

    Le projet du collège Truffaut a donc été soutenu par la DANE mais également par les financeurs, constitués pour l’essentiel du Conseil Départemental du Bas-Rhin.

    Les tablettes au collège Truffaut : un choix de matériel qui rejoint automatiquement les habitudes d’usages.

     

    Netjourneestablettes3_080415Comme l’explique Marc Neiss, les établissements de l’académie qui ont expérimenté les tablettes ont choisi toute sorte de matériels ; au collège Truffaut, le choix s’est porté sur des usages antérieurs, notamment au travers des solutions bureautiques. « Ils ont donc souhaité retrouver ses habitudes dans la nouvelle tablette ; c’est la raison pour laquelle ils sont restés sur du Windows », souligne t-il.

    De même, le caractère hybride leur permet de retrouver le confort du clavier, « sans perturber les habitudes précédentes », tout en ayant l’aspect mobilité et la possibilité de se mettre très rapidement en configuration « ilots » dans la classe ; sans oublier l’aspect tactile et « touch » qui séduit toujours autant les élèves et leur permet de jongler entre ces trois fonctionnalités : le stylet, le doigt et le clavier.

    « Pour notre projet d’équipement, nous nous sommes orientés sur un matériel type tablettes avec l’idée que les élèves restent toujours sur place, ont à disposition le matériel et que ce sont les enseignants qui se déplacent », ajoute Thierry Kiledjian, Principal du collège.

    Des enseignants engagés avec l’envie de modifier leurs habitudes pédagogiques.

     

    Le point de départ du projet numérique de l’établissement, c’est avant tout une envie de modifier les pratiques pédagogiques pour aller plus loin avec les élèves

    et « tester » de nouvelles manières d’enseigner pour développer les apprentissages ; en soi, le numérique ne constitue qu’un support.

    Lorsque le principal a lancé le projet, 16 enseignants sur 45 ont répondu favorablement pour « sortir de la logique de cours magistral pour travailler autrement, par ilots ou par projets, par exemple », ce que le numérique permet largement.

    Marie Garrec, enseignante en français, appuyée par Laetitia Boulom, professeur-documentaliste et référente numérique de l’établissement, s’est lancée dans l’aventure avec sa classe de 6ème d’élèves dyslexiques.

    « Dans ma classe, un certain nombre d’élèves ont des Troubles Spécifiques d’Apprentissage, notamment la dyslexie ; l’outil numérique leur permet d’avoir une autre approche de la lecture et de l’écriture, deux terrains où résident les difficultés de leurs troubles », explique t-elle.

    En plus d’être un élément facilitateur pour la lecture et l’écriture, l’utilisation des tablettes en classe les familiarise avec l’informatique, ce qui pourra leur servir par la suite pour prendre en main plus facilement des logiciels à commande vocale ou de lecture automatique, par exemples et donc les aider au rédactionnel.

    « Au fur et à mesure de leur scolarité, on essaie de les former au logiciel de commande vocale pour l’utiliser à la rédaction et donc résoudre leurs problèmes liés à l’écriture », précise Marie Garrec.

    Tablettes hybrides, plateforme Moodle et ENT : des outils qui font leur preuve pour un travail en autonomie dans la classe de 6ème Dyslexie.

     

    Dans sa classe aujourd’hui, Marie Garrec propose à ses élèves de réaliser un travail sur Folios grâce au parcours Moodle, disponible sur l’ENT de l’académie : ENTEA. Ils doivent dans un premier temps visionner une vidéo tutoriel puis compléter un questionnaire sur les tablettes, portant sur le poème choisi.

    Netjourneestablettes2_080415Dans un deuxième temps, ils doivent réaliser eux-mêmes une illustration, un dessin de leur poème, le prendre en photo avec la tablette et l’insérer en guise de photo de couverture dans leur document Folios ; pour ce travail en autonomie, ils disposent d’une fiche de travail sur laquelle ils peuvent cocher les tâches à faire.

    « En dernière étape, ils pourront comparer ce qu’ils ont fait avec leurs camarades et réajuster le formulaire Folios si nécessaire », explique Laetitia Boulom.
    « Et Moodle sur l’ENT nous permet d’avoir l’ensemble de la séquence, de la première à la dernière étape », ajoute t-elle.

    Pour Laetitia et pour Marie, la vraie réalité du numérique est d’intégrer que la posture de l’enseignant a changé :

    on leur apprend à chercher et à trouver les informations dont ils ont besoin pour le cours ; ils deviennent acteurs de la recherche du savoir et ce ne plus seulement nous les enseignants qui leur transmettons.

    Comme tous les enseignants qui utilisent le numérique dans leurs classes et qui témoignent de l’investissement que cela représente, Marie Garrec ne cache pas que c’est assez chronophage en termes de préparation de cours ; mais comme tous, elle relativise aussi sur ce temps de préparation « que je consacre au numérique plutôt qu’à autre chose mais il faut bien préparer les cours de toute façon ».

    « L’aspect formatif pour eux l’est aussi pour nous », conclut-elle.

     

    Un reportage réalisé dans le cadre du voyage de presse lors des NetJournées, du 25 au 27 mars 2015 à Bischoffsheim.
    Remerciements tout particuliers à la DANE de l’Académie de Strasbourg, et aux partenaires de cette journée :

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