Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Les cours d’informatique au début du primaire : pour ou contre?

    Les cours d’informatique au début du primaire : pour ou contre?

    L’article qui rapporte les principaux arguments positionne à la fois le pour et le contre. L’objet de la question concerne l’école élémentaire, c’est-à-dire de la 1ère à la 5e année (ou, pour nos lecteurs Français, du CP au CM2). À la fin, un diagramme circulaire montre que 390 répondants ont dit Oui, et 62 ont dit Non.

    Voici un résumé ainsi qu’une traduction libre de l’article.

    AudreyMiller_191114Absolument!

    Du côté « pour », les arguments reviennent tout d’abord sur la préparation au monde du travail. Pas pour un emploi comme programmeur, explique Pat Yongpradit, directeur de l’éducation pour Code.org, mais pour des emplois qui nécessiteront de connaître les possibilités de l’informatique, peu importe l’industrie. Mais au-delà des questions d’emploi, ces cours aideraient le développement de la capacité de raisonnement, formant des apprenants et de futurs citoyens proactifs dans un monde où tout est de plus en plus influencé par le numérique.

    Ceci dit, par « cours d’informatique », il ne faut pas se limiter, selon M. Yongpradit, à la maîtrise du clavier et de la souris, et surtout ne pas bloquer de sites Web pour créer un environnement « sûr », mais fermé.

    On parle plutôt d’introduction au code, d’expériences avec l’application Scratch Jr, par exemple, des tutoriels ainsi que des activités réalisées sans l’ordinateur, qui permettent d’en saisir les rouages de différentes façons.

    L’apprentissage de la programmation permettrait, selon lui, de développer des habiletés cognitives comme la créativité, la collaboration, la persistance et l’abstraction.

    Et qu’en est-il de la place que prendrait un tel cours dans le curriculum actuel ? Selon Pat Yongpradit, c’est le lien qui unit les matières; en effet, il estime que le temps qu’on y consacrerait ne serait pas au détriment d’une autre matière, mais qu’il s’intégrerait à toutes.

    L’apprentissage de l’informatique et du code est le lien qui unit les matières; le temps qu’on y consacre n’est pas au détriment d’une autre matière, il s’intègre à toutes.

    Ce n’est pas la mission de l’élémentaire

    Du côté « contre », bien qu’elle soit d’accord avec le fait que l’apprentissage d’outils de collaboration, de communication, de création et même de programmation aurait beaucoup de valeur dans tout le curriculum, Beth Schwartze, coordinatrice des technologies et enseignante d’informatique au niveau moyen (5e année à 2e secondaire) dans une école du Missouri, estime plutôt que les besoins les plus fondamentaux des jeunes se situent au niveau de la langue et des mathématiques, et que c’est ce sur quoi l’école élémentaire devrait se concentrer. Elle préconise d’attendre la fin du primaire avant d’introduire l’informatique.

    En plus du temps qui fait défaut dans l’horaire, elle rappelle que le financement est un important défi si on veut fournir des appareils adéquats à tous les élèves. Il faut donc faire des choix. Les apprentissages fondamentaux sont, selon elle, la responsabilité de l’école élémentaire, alors que l’ingénierie, les mathématiques avancées et la communication globale sont plutôt le lot de l’éducation supérieure.

    Mme Schwartze ne dit pas que les jeunes ne peuvent apprendre à programmer, mais que c’est bien au-delà de ce que la plupart des écoles et leurs élèves peuvent accomplir.

    De plus, elle croit que pousser les jeunes de cet âge vers des concepts aussi abstraits se situe au-delà de leur niveau de développement et que cela ne les préparera pas mieux à vivre dans ce 21e siècle qu’ils ne le sont déjà.

    Enfin, elle rappelle que oui, l’informatique est essentielle dans l’éducation des jeunes, mais qu’elle n’est pas tout. Elle déplore le fait qu’on traite souvent l’ordinateur et les autres technologies comme une « matière » plutôt que comme le puissant outil qu’ils sont pour enseigner les habiletés appropriées à chaque niveau scolaire.

    On traite souvent les technologies comme une « matière » plutôt que comme les puissants outils qu’ils sont pour enseigner les habiletés appropriées à chaque niveau scolaire.

    Et vous, quelle est votre opinion?

    Auteur : Audrey Miller, le 17 novembre 2014 sur Ecole Branchée, infobourg.com

  • De nouvelles pratiques pédagogiques pour le collège Jean-Jaurès d’Albi à l’aide de tablettes Windows 8

    De nouvelles pratiques pédagogiques pour le collège Jean-Jaurès d’Albi à l’aide de tablettes Windows 8

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]A la clé : une nouvelle façon d’enseigner pour les professeurs, plus interactive et plus collaborative ; et une ouverture vers leur avenir post-collège pour des élèves trop heureux de troquer livres et cahiers contre un ordinateur flambant neuf.[/callout]

    « Il y a, à Jean-Jaurès, une véritable culture de l’innovation et de l’expérimentation. Nous avons la chance d’avoir une équipe pédagogique très impliquée dans la vie du collège, qui essaie sans cesse de nouvelles choses », souligne Jean-Pierre Crochet, le principal du collège.

    De fait, à la rentrée 2012, les élèves de la classe de 6ème 2 et leurs enseignants ont chacun reçu une tablette tactile Windows 8 comme support de cours. Ainsi, en cours d’Anglais, les élèves peuvent écouter des extraits sonores des textes affichés à l’écran et améliorer ainsi leur accent et leur prononciation.

    En éducation musicale, c’est avec Windows Movie Maker qu’ils apprennent à manipuler les sons et à les synchroniser avec les images. En mathématiques, GeoGebra permet d’explorer la géométrie affine en manipulant différents objets géométriques dans un plan… Dans chaque classe, le professeur peut projeter l’écran de sa tablette sur le tableau interactif via un vidéoprojecteur Wi-Fi et il peut à tout instant basculer vers l’écran d’un enfant.

    Plusieurs raisons ont poussé le collège Jean Jaurès vers des tablettes Windows 8. Tout d’abord,

    « il était important à nos yeux qu’il y ait une continuité pédagogique. 99% des enfants utilisent Windows à la maison, le collège est doté d’un réseau informatique sous Windows … Il était donc naturel de nous tourner vers des tablettes Windows 8 », précise David Arderiu, professeur de technologie et référent numérique

    Le nombre et la richesse des applications et des contenus pédagogiques disponibles ont également joué, tout comme la présence d’un véritable clavier détachable qui permet d’utiliser la tablette soit via son interface tactile, avec le doigt ou le stylet fourni, soit comme un ordinateur, avec le clavier.

    Pour l’heure, si les enseignants ne voient en la tablette que des avantages, les enfants – et leurs parents ! – l’ont également très rapidement adoptée. « Des fois, on est en avance sur les autres classes parce qu’avec la tablette, tout va plus vite », s’amuse Férouze. Et tous de s’accorder sur l’importance de maîtriser dès maintenant les outils qu’ils retrouveront plus tard dans leur vie étudiante puis professionnelle.

    Une opinion que partage Jean-Pierre Crochet : « la salle de classe traditionnelle, accueillant 30 élèves face à un enseignant, nous semble derrière nous. Ce sont de nouveaux citoyens que nous devons former, avec des outils qu’ils retrouveront dans le monde du travail, et avec une organisation et une hiérarchie qui sont en train de se modifier de manière considérable », conclut-il.

    En résumé

    Problématique

    Doter les élèves dès la 6ème d’un outil numérique afin de redéfinir leur relation à l’enseignement et les ancrer dans le monde moderne.

    Bénéfices

    • Une adoption immédiate des élèves et des enseignants
    • Plus de motivation de la part des élèves
    • La satisfaction des parents

    Plus d’infos : Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • Les tablettes, un vrai « plus » pour l’organisation d’un débat en classe

    Les tablettes, un vrai « plus » pour l’organisation d’un débat en classe

    [callout]Organiser un débat en classe n’est plus une activité hors du commun mais elle reste relativement peu fréquente dans une salle de classe. Les compétences mobilisées sont pourtant nombreuses : apporter la contradiction et la multiplicité des points de vue, travailler la prise de parole, écouter les arguments des autres élèves et s’en servir pour répondre, respecter la parole de l’autre etc.[/callout]

    NicolasBertos
    Je n’ai pas attendu d’avoir des tablettes tactiles en classe pour organiser ce type d’activité mais, une fois de plus elles ont permis une transformation de ma manière de concevoir cette séquence et un engagement approfondi des élèves lors de celle-ci. Le descriptif porte sur une séquence (4h environ : 1h, 2h, 1h) de 4ème en éducation civique (mais elle est transférable à d’autres niveaux et d’autres matières).

    Etape 1 : Préparation du débat.

    Les élèves ont à leur disposition un corpus documentaire d’environ 30 documents. Ils doivent en lire au moins 4. Mon but ici est de diversifier les approches afin qu’ils n’aient pas tous le même point de vue. Je propose une problématique volontairement simpliste afin que les élèves prennent partie dans un sens ou dans l’autre. Lors de ma séquence la problématique était la suivante : « La géolocalisation, progrès indispensable ou menace pour nos libertés ? « .

    Ici, l’outil tablette apporte bien entendu la possibilité de multiplier les documents disponibles (l’année précédente, je photocopiais) et de varier leur nature (texte, vidéo, témoignages recueillis par les élèves etc).

    Etape 2 : les rôles de chacun.

    Chaque rôle a sa fiche d’objectifs. Ici, celle des participants.
    On procède ensuite à la répartition des rôles durant le débat. Les tablettes apportent un avantage immédiat : nous allons pouvoir filmer le débat.
    – Le président du débat et son adjoint répartiront la parole, veilleront à ce que tous les participants s’expriment etc.
    – Les participants sont assis dans deux camps opposés. Lorsque les participants sont trop nombreux le débat ne fonctionne pas : certains élèves ne prennent pas la parole, d’autres sont frustrés car ils la voudraient mais attendent leur tour trop longtemps.
    – Les scientifiques sont chargés dans un coin de la classe, d’apporter des précisions sur ce qui est en train de se dire : chiffres, pourcentages etc que j’ai mis à leur disposition.
    Les années précédentes j’étais obligé de « fabriquer » des rôles qui se sont révélés, au final, peu intéressants : Gardiens du temps, de l’expression, du vocabulaire etc.

    Lors de cette étape, les tablettes apportent plusieurs atouts très concrets.

    Tout d’abord, elles me permettent de diversifier les rôles des élèves en ajoutant deux groupes supplémentaires : les journalistes (chargés de l’introduction et de la conclusion du débat) et les cameramans: chargés de filmer le débat, l’introduction et la conclusion. C’est un rôle assez technique car il faut pouvoir se déplacer dans les rangées, prendre correctement le son etc.

    Mais surtout, elles me permettent de demander aux élèves (scientifiques, participants) de produire eux-même des documents (à partir de leur livre, des cours, des documents distribués): croquis, carte, courbes ou camemberts par exemple. Ces documents serviront ensuite comme arguments lors du débat.

    Les préparatifs : sélectionner les documents pour en produire de nouveaux

    Etape 3 : le débat.

    La disposition de la salle de classe est réorganisée, les groupes se réunissent pour préparer leurs arguments et le débat peut commencer. Je dois avouer que la première réalisation fut hasardeuse : prise de son trop aléatoire, angles de vidéos ridicules (filmer de dos quelqu’un qui parle…), prises de vidéo tremblotantes etc. Cependant, ces erreurs m’ont semblé constructives :

    – Après les avoir montrées aux autres classes, elles n’ont pas été reproduites. Une fois de plus les tablettes permettent un ancrage visuel de l’erreur chez les élèves et sont donc un instrument efficace pour modifier sa perception.
    – Elles ont pu me permettre de sensibiliser les élèves sur les conditions de travail des journalistes (par exemple en situation de filmer un conflit).

    Lors du débat (environ 30 min), les participants qui le souhaitent peuvent se servir des documents (fournis ou préparés) disponibles sur la tablette. Les scientifiques ont obligation de produire un document. Les journalistes ont présenté le débat (filmés à part) en exposant les enjeux principaux. A mon signal, 5 minutes avant la fin, ils s’éclipsent et proposent leur conclusion (ici aussi, filmés à part).

    Etape 4 : l’après débat: montage et visionnage.

    Les années précédentes, cette partie n’était pas possible. Je présentais rapidement mes conclusions puis nous passions à autre chose.

    Avec les tablettes, la séance acquiert une dimension supplémentaire : le retour sur le débat.

    Malheureusement, après avoir essayé de le réaliser en classe par les cameramans, j’ai du me résoudre à produire moi-même le montage vidéo le niveau de complexité étant trop élevé et trop chronophage. Malgré cela, le montage est une activité qui intéresse de nombreux adolescents : certains d’entre eux sont familiers des logiciels les plus courants, d’autres possèdent leurs chaînes YouTube (vidéos Go pro de BMX par exemple).
    Plusieurs groupes d’élèves se sont impliqués dans cette étape, venant même travailler entre midi et 14h, même si au final, les conditions techniques n’aidant pas, j’ai réalisé la plupart des films.

    Le visionnage permet par contre à la classe de revenir « à froid » sur le fond et la forme de ce qui a été dit. Les élèves peuvent se voir, comprendre leurs tics de langage, le non respect des consignes ou les prises de paroles bien argumentées. Ce visionnage m’a paru essentiel et la plus-value pédagogique est tangible.

    Les possibilités pour exploiter davantage cette vidéo sont multiples : on peut, par exemple, imaginer une réutilisation dans le cadre d’un cours avec une autre classe ou isoler certains passages pour aider les élèves à travailler certains points rarement travaillés en classe (diction, clarté de l’expression, prise en compte de l’interlocuteur etc).

    En conclusion, il me semble que les tablettes ne sont pas indispensables à l’organisation d’un débat en classe. Mais comme dans d’autres exemples que j’ai déjà donné dans mes retours d’expériences en classe, elles apportent une dimension supplémentaire aux apprentissages et renouvellent en profondeur les pratiques. Leur utilisation fluide et multiforme et leur mobilité permettent leur insertion naturelle dans le processus vivant et réactif que représente un débat.

    Une fois de plus les élèves ont intégré cet outil au delà de mes espérances et de mes suggestions : demande de vidéoprojection des documents créés, demande de pouvoir s’en servir en tant que support durant le débat, prise de photo et collages de documents du manuel etc.

    Enfin, grâce à l’ensemble de cette utilisation (discussion collective grâce à la vidéo, travail de groupe), l’erreur est perçue comme constructive et rattachée au processus d’apprentissage et non comme un échec isolé de celui-ci.

    Lors de l’organisation du deuxième débat de l’année (environ 1 mois plus tard) les élèves avaient très largement intégré l’ensemble des remarques. Les échanges n’en furent que plus clairs, plus riches et constructifs.

    Un aspect très positif et particulièrement motivant découle de l’augmentation du nombre des rôles grâce aux tablettes (cameraman et journalistes). En effet, puisque certains élèves refusaient généralement de participer au débat ils ont trouvé dans ces responsabilités une tâche plus à leur convenance. Par ailleurs, après avoir été « derrière la caméra« , plusieurs d’entre eux ont regretté de ne pas avoir pu participer au débat et auraient voulu intervenir au fil de la discussion… Ils se sont donc portés volontaires lors du second !

    Plus d’infos :
    Le blog de Nicolas : http://theraphproject.blogspot.fr/

  • Lire sur un appareil numérique rend-il moins attentif ?

    Lire sur un appareil numérique rend-il moins attentif ?

    infobourg_dLeblanc_291014Beaucoup d’élèves utilisent des appareils numériques, comme des tablettes, pour lire dans un cadre scolaire. Or, une récente étude, dont le résumé a été publié dans le quotidien britannique The Guardian en août dernier, indique que les lecteurs ont davantage de difficulté à se remémorer une histoire, notamment les principaux éléments de son déroulement, lorsqu’ils l’ont lue à l’écran.

    S’étant déroulée en Norvège sous la supervision de la professeure Anne Mangen, l’étude en question a comparé la capacité d’élèves de 10e année (4e secondaire) à se remémorer certains éléments d’une courte histoire.

    Le premier groupe l’a lue en version papier, tandis que le second l’a lue en version numérique sur un appareil Kindle. Le livre comptait 28 pages. Par la suite, les deux groupes ont été évalués sur leur capacité à se rappeler les informations lues. Des questions portaient par exemple sur les objets ou les personnages de l’histoire. D’autres questions visaient à évaluer leur capacité à replacer les éléments du scénario en ordre.

    Les résultats indiquent que les élèves formant le groupe ayant lu l’histoire sur l’appareil Kindle ont moins bien performé à se remémorer certaines informations que ceux du groupe ayant lu l’histoire en format papier. Les lecteurs du premier groupe auraient notamment eu beaucoup plus de difficulté à remettre en ordre divers éléments du schéma narratif.

    La professeure Mangen, rattachée à l’Université de Stavanger, émet l’hypothèse que le sens du toucher pourrait en partie expliquer cet écart. Selon elle, le fait de tenir un document volumineux en format papier dans ses mains lors de la lecture permet de mieux se l’approprier, notamment car le toucher permettrait de sentir la progression du déroulement de l’histoire, et ce, en voyant les pages défiler sous ses doigts en les sentant passer de la droite à la gauche. Cela permettrait aux lecteurs de mieux associer des périodes du déroulement de l’histoire avec certaines textualités (au milieu du livre, vers les dernières pages, etc.) et, au final, mieux se l’approprier et mieux s’en souvenir.

    Les travaux de Mangen soulèvent des points intéressants.

    Si les appareils numériques sont sans contredit utiles pour différents scénarios pédagogiques, ils ne seraient par contre peut-être pas les plus appropriés pour effectuer des lectures prolongées et soutenues.

    Auteur : Dominic Leblanc, sur infobourg.com

    À propos de l’auteur Dominic Leblanc
    Diplômé en sociologie, Dominic Leblanc est conseiller pédagogique au Service des programmes et du développement pédagogique du Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption.

  • Edutablettes 86, des tablettes au service de la continuité école-collège

    Edutablettes 86, des tablettes au service de la continuité école-collège

    [callout]Démarrée en septembre 2012, cette expérimentation permet aujourd’hui de dégager des connaissances nouvelles sur le processus d’appropriation par les équipes enseignantes et surtout par les élèves. Si d’un coté des applications de type exerciseurs étaient testées, les enseignants ont eu toute latitude pour mettre en oeuvre ces matériels et logiciels.[/callout]

    Edutablettes86_091014

    Attirance et aisance face à ce nouveau matériel

    Ce qui transparait le plus nettement c’est l’attirance des élèves pour le matériel, attirance qui se traduit aussi par une aisance importante dans la manipulation. Dans un cours de technologies les élèves découvraient le logiciel de présentation avec lequel ils devaient réaliser un document qui rassemblait des photos et des commentaires. En une heure, après une brève introduction, les élèves ont presque tous réalisé le travail demandé et l’enseignant n’a eu que peu à intervenir pour aider face à des difficultés techniques.

    Dans un cours de grammaire à l’école primaire, les élèves ont été invités à analyser des phrases avec un petit traitement de texte en surlignant les bonnes parties de la phrase. L’enseignante a fait travailler les enfants sur un fichier partagé (Dropbox) puis chacun, ayant effectué individuellement son travail, a été amené à le présenter aux autres via le réseau et le videoprojecteur partagé. A nouveau l’aisance est importante et les manipulations semblent suffisamment simples pour ces élèves.

    La tablette, un déclencheur d’usages numériques, scolaires ou pas

    Edutablettes862_091014Si l’attirance et l’aisance des élèves pour les tablettes est réelle, on a pu observer, dans les focus groupes, que dans les familles les tablettes s’étaient aussi multipliées. Les parents ont acheté des tablettes à leurs enfants, ayant pu constater chez ceux à qui on en avait parlé, l’intérêt réel pour le travail scolaire avec ces outils.

    La fascination des jeunes pour le progrès technique au travers des tablettes est revenu à plusieurs reprises. Un seul élève a déclaré n’utiliser que très peu l’informatique et la tablette à la maison, préférant une activité de loisir de nature. La plupart équilibrent leur temps entre les écrans et les autres loisirs. On ressent assez nettement que la dimension ludique est aussi un fort levier d’usage.

    L’appropriation c’est aussi le contournement.

    C’est ce qui a pu être analysé avec le fait que certains élèves ont trouvé comment dévérouiller les interdictions d’installation mises en place par les établissements. La sanction a été vécue sans plus de récrimination, mais elle a mis en évidence ce fameux écart entre les usages selon le lieu et le contexte.

    Appropriation des tablettes par la communauté enseignante : la prudence est de mise

    Les enseignants sont prudents. S’ils expérimentent volontiers les tablettes, ils veulent le faire dans un cadre dont ils gardent la maîtrise. Les tablettes sont, sur ce point, un élément de déstabilisation potentiel. Pour y remédier, ils se sont formés seuls, pour la majorité, et avec les pairs.

    L’appropriation se fait à deux niveaux :

    • d’une part au niveau technique afin d’éviter toute surprise et dysfonctionnement (problème de wifi, de logiciel etc…)
    • d’autre part au niveau pédagogique pour concevoir des séances qui donnent une place pertinente au potentiel de la tablette.

    Le passage d’une tablette pour deux élèves à une tablette par élève apporte un confort d’usage significatif exprimé par les enseignants.

    Les ressources et logiciels : encore un point noir au développement des usages

    Ce sont les applications qui posent le plus problème. Outre celles proposées dans l’expérimentation, sous forme d’exerciseur, dont l’usage est finalement très proche des usages traditionnels, la demande de catalogue pertinent et de ressources (manuels numériques) est clairement exprimée. Ce qui a été souligné également à plusieurs reprises, c’est le souhait de disposer d’un traitement de texte afin de répondre à des besoins scolaires bien connus que sont les productions d’élèves.

    Parents et tablettes : un gage de réussite et de modernité pour leurs enfants ?

    Les parents ont plébiscité l’usage des tablettes et les ont encouragés. Si en milieu rural l’accueil est très positif, on a remarqué certaines réticences exprimées en milieu urbain.

    En général le discours des parents est un écho au discours général sur les technologies de l’information et de la communication. Ils en perçoivent certains enjeux, mais davantage sur le registre de l’imaginaire que sur celui de l’observation concrète. Car c’est l’une des entrées que l’équipe Techné a privilégié dans ses analyses : la place de l’imaginaire dans les discours des différents acteurs impliqués.

    Si l’on observe d’abord une centration sur un bienfait éducatif partagé entre tous, on s’aperçoit que l’attrait de la nouveauté concerne surtout les enfants, que les enseignants sont en recherche de pertinence pédagogique et que les parents y voient un supplément et la réussite. Mais tous y voient aussi une entrée dans la modernité qui ne se dément pas avec l’usage, même si celui-ci reste parfois assez limité sur le plan pédagogique.

    La poursuite du projet est actuellement envisagée dans certains des établissements.

    L’hypothèse de la continuité école-collège n’est que très faiblement vérifiée pour la dimension technique et pas du tout pour le pédagogique.

    Dans ce cas, en particulier, la différence entre l’école et le collège reste fortement marquée et la tablette peut y remédier ou au moins, réduire les écarts.

    C’est donc davantage dans la poursuite d’un travail d’appropriation en particulier en contexte pédagogique que va se déployer la suite du projet.

    Auteur : Bruno Devauchelle

  • L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    L’institut Notre-Dame de France à Malakoff place des tablettes Windows 8 hybrides au cœur de son cartable numérique

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Cela commence comme un cours normal : « asseyez-vous, s’il vous plaît », demande calmement le professeur de mathématiques. Mais la suite est moins conventionnelle : « et sortez vos tablettes ».[/callout]

    Ici, à l’Institut Notre-Dame de France, à Malakoff, en banlieue parisienne, les élèves de la « 6ème Numérique » ont depuis longtemps pris le pli de sortir leur tablette tactile Windows 8 en lieu et place de leurs livres et cahiers.

    Quand on est face à un monde de jeunes, on doit prendre en compte les outils dans lesquels ils baignent de façon quotidienne, explique celui qui est à l’origine de ce projet : Alain Bossard, le chef de l’établissement.

    «Mais l’histoire, c’est aussi d’amener les enfants vers une forme d’intelligence, qu’ils s’approprient les outils, les méthodes de communication… Qu’ils s’approprient aussi une manière de s’ancrer dans la société ».

    Au-delà de l’objectif éducatif, le choix de l’outil s’est assez rapidement imposé. Plus légère, plus pratique, la tablette Windows 8 permet de consulter les contenus pédagogiques (livres de cours, exercices…) plus rapidement, plus facilement et, surtout, de façon plus ludique pour les élèves. « La tablette a mis une pléthore d’outils à ma disposition, s’enthousiasme le professeur de SVT Julien Mattard. On peut photographier un microscope, importer la photo, la traiter, la légender… On n’a plus besoin de passer par le dessin scientifique, qui pouvait être long et fastidieux ». « On peut surligner des passages d’un livre à l’écran, ajoute le jeune Mickaël. Dans un vrai livre, on ne peut pas, sinon, ça le dégrade ».

    La tablette hybride combine l’usage du tactile, que les enfants utilisent au quotidien dans leur environnement familial, et l’usage du clavier, qui leur sera indispensable dans leur vie professionnelle future.

    Alain Bossard, Chef d’établissement et Directeur du collège

    « Nous voulions un système d’exploitation connu de tout le monde, ajoute aussi Samy Laribi, professeur de mathématiques et professeur principal de la 6ème Numérique. Les enfants connaissent Microsoft, ils connaissent Windows… Les enseignants aussi ».

    Résultat ? « Les parents constatent que les notes sont meilleures, que la relation de l’enfant à l’ordinateur est tout autre… En somme, que l’ordinateur apporte plus de valeur que de défaut », sourit Alain Bossard. Ce que confirme Céline, la maman d’Amaury, élève de 6ème Numérique : « ça a donné un sens à l’apprentissage… C’est vraiment incroyable l’évolution que l’on a connue avec notre fils ».

    En résumé

    Problématique

    Concevoir un cartable numérique pour alléger le cartable de l’enfant et créer de nouveaux usages pédagogiques.

    Bénéfices

    • Une adoption immédiate des élèves et des enseignants
    • Plus de motivation de la part des élèves
    • La satisfaction des parents

    Plus d’infos : Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.

  • La classe puzzle : collaborer pour écrire le cours grâce aux tablettes tactiles

    La classe puzzle : collaborer pour écrire le cours grâce aux tablettes tactiles

    [callout]Une des choses que permet le numérique, à travers la circulation rapide des informations, c’est d’utiliser les productions éparses des élèves en les agrégeant rapidement et efficacement. J’ai utilisé cette possibilité pour faire créer les documents de mon cours par mes 5èmes. Voici comment cela s’est déroulé[/callout].

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    Heure 1: répartition des tâches

    Une des parties du programme de 5ème en éducation civique s’intitule « les risques majeurs » et prévoit de les sensibiliser aux risques présents sur leur commune. J’ai donc profité de ce cours pour effectuer une sortie. J’ai expliqué aux élèves que, compte tenu de la chaleur et de la proximité de la coupe du monde, je n’avais pas très envie de créer le cours et que ce serait donc à eux de devenir professeurs pour mes deux autres 5èmes. Après une rapide introduction (carte IGN, vidéo INA des inondations dans notre village, connaissances des élèves et rappel du cours de géographie) nous avons divisé la classe en 8 groupes de 3 ou 4 élèves, chaque groupe ayant une fonction précise que j’ai déterminé.
    ⁃    2 groupes étaient affectés au travail de recherche préalable sur internet. (Groupes A et B)
    ⁃    2 groupes étaient chargés de réfléchir aux photos à prendre lors de la sortie, à la manière de créer les futurs documents des autres classes. (C et D)
    ⁃    4 groupes devaient préparer les entretiens que nous allions faire durant la sortie (le programme insiste sur les acteurs qui interviennent dans la gestion des risques): association, pompiers, principal du collège et un élu municipal. (E, F, G et H)
    J’ai laissé les élèves en totale autonomie concernant la création de questions pour les interviews, leur demandant uniquement une quantité de questions  déterminée (10).

    Heures 2 et 3 : la sortie

    Bertos1_130914Les 2 groupes qui ont réalisé des recherches sur internet (prim.net et le site de la mairie de Pont) font part de leurs découvertes aux autres élèves avant la sortie : quels sont les risques majeurs qui menacent notre commune, par exemple. Nous partons ensuite à l’extérieur du collège. Chaque groupe a son rôle : filmer, photographier, prendre des notes etc.

    Heure 4: la classe puzzle

    Si la phase de questionnement était déjà très intéressante, c’est à partir de ce moment qu’on entre dans un cours moins habituel pour les élèves et donc particulièrement stimulant pour eux et le professeur.
    De retour en classe les élèves se placent en ilôts avec leur groupe (3 élèves).
    ⁃    2 élèves de chaque groupe sont affectés à une tâche précise: création de document à partir des photos et des notes prises lors de la sortie (C, D) ou montage vidéo (E, F, G, H).
    ⁃    Les groupes A et B sont chargés de rédiger les questions pour les autres classes. Ces deux groupes peuvent collaborer entre eux.
    ⁃    Le troisième élève des groupes C, D, E, F, G, H doit se rendre disponible pour les élèves des groupes A et B qui peuvent venir l’interroger sur les sujets traités par l’ensemble du groupe et ainsi vérifier que la réponse aux questions va bien être fournie par les documents.

    Heure 5: devenez profs!

    La classe visionne le montage final de la vidéo. Elle servira de document aux autres classes. Grâce aux tablettes, les élèves pourront la visionner à leur guise. Il s’agit maintenant d’écrire la leçon. Je propose aux élèves le plan du cours et le déroulement de la séquence (articulation des phases de trace écrite, questionnements écrits ou oraux etc). La classe est donc divisée en 3. A chaque groupe, j’assigne l’écriture d’une partie de la leçon (I, II ou III). Pour cela, je leur demande de répondre le plus simplement possible aux questions posées durant l’heure 4 puis de mettre en forme le texte créé (mots de liaisons etc).

    La leçon est donc créée de toutes pièces par les élèves : trace écrite, documents (vidéo de la sortie), questionnement. A tel point que j’ai laissé les fautes d’orthographe afin de montrer aux élèves qu’ils écrivent pour que quelqu’un les lise et non uniquement pour eux-mêmes.

    Les classes qui utilisent ensuite cette leçon ne sont pas passives pour autant : elles ont pour mission d’élaborer une grille d’évaluation et d’évaluer le travail effectué.

    Réussites:
    Les élèves ont beaucoup aimé devenir professeurs, leur implication durant cette séquence était proche du maximum. Il ont parlé de ce cours aux autres classes, attendu leur réaction.
    Le travail de groupe a très bien fonctionné: entraide et collaboration ont eu les effets positifs attendus (foisonnement et pertinence des questionnements).
    Les nombreuses reformulations que l’exercice demande le rend très efficace quant à l’assimilation des notions et l’utilisation du vocabulaire: présentation des sites internet, questions aux différents acteurs de la sécurité, classe puzzle, questions pour les autres classes…

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    Les tablettes jouent un rôle clé dans cette séquence : film, photo bien sûr mais surtout transmission rapide des documents, mobilité dans la salle de classe.

    Limites:
    Le montage vidéo est trop complexe à réaliser par les élèves : sélection des passages vidéos à la seconde près, soucis techniques, séance trop chronophage. J’ai donc laissé l’heure 4 se terminer et c’est ensuite moi qui ai réalisé la partie finale du montage (attention, là aussi, c’est très chronophage, comme l’ensemble des activités liées au fait de filmer puis de redécouper des séances).
    La vidéo créée est trop longue, 20 minutes, ce qui occasionne des difficultés en classe malgré le visionnage individuel (ennui, concentration…).

    Le bilan global est très positif malgré les quelques soucis techniques.

    Auteur : Nicolas Bertos, theraphproject.blogspot.fr

  • Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Nous avons réfléchi à « une tablette avec tout son environnement, création de contenus et organisation de la classe pour l’enseignement sur une plateforme qui s’appelle Elule, disponible sur le Cloud », décrit Guillaume Largillier, un des deux fondateurs de la société.

    Stantum a participé à l’appel à projets e-éducation N°2 dans le cadre des investissements d’avenir. Il en est ressorti lauréat ce qui lui a permis de finaliser le développement de la tablette élémentaire Galago et faire ses preuves sur le terrain du concept d’environnement pédagogique pour l’enseignant.
    Aujourd’hui, ce soutien des investissements d’avenir a permis de monter un ambitieux déploiement pilote sur les villes de Bordeaux et Mérignac et concerne dix écoles.

    « Nous avons 16 classes de cycle 3 qui expérimentent en « one to one », c’est à dire une tablette, un élève, depuis 6 mois », explique Guillaume Largillier.


    Agnès Peyridieu, enseignante en cycle 3 à l’école Nuyens de Bordeaux témoigne :

    « Dans notre école, nous avons quatre classes de cycle 3 qui sont équipées en tablettes ; pour notre travail d’enseignant, nous avons été formées à la plateforme Elule sur laquelle nous avons appris à mutualiser nos documents puisque nous sommes tous sur le cycle 3 ».

    Cette notion de partage entre collègues plaît bien à Agnès. Elle précise que l’enseignant peut choisir s’il souhaite créer un document et en faire profiter uniquement ses collègues des autres classes ou l’ensemble des enseignants qui participent à l’expérimentation.

    « Tout le monde joue le jeu et c’est un véritable avantage d’avoir cette banque de ressources à disposition ; cela nous permet de gagner du temps », souligne t-elle.

    Au début, Agnès Peyridieu planifiait une à deux séances par jour puis petit à petit, « on se prend au jeu, les enfants sont en demande » ; la tablette Galago prend de plus en plus de place dans l’activité de classe d’Agnès, « sans pour autant remplacer les cahiers, l’écriture ou autres activités de manipulation », tient-elle à préciser.

    La démarche de Stantum a été souhaitée en co-construction avec les équipes enseignantes et la DSDEN de Gironde. « Nous sommes toujours à la recherche de retours d’usages pour une amélioration permanente de l’outil ; d’ailleurs, en six mois, l’outil a considérablement évolué », souligne Guillaume Largillier.

    Le développement devrait se poursuivre avec une extension d’expérimentation sur les collectivités déjà engagées, notamment sur la ville de Bordeaux où une quarantaine de classes devraient être impliquées d’ici la fin d’année civile.
    Le souhait aussi d’avoir deux écoles complètes équipées, à savoir du CP au CM2, va également se réaliser dans cette ville, afin de pouvoir tester la synergie du projet sur une école toute entière.

    Quant à l’environnement Elule, il est prévu qu’il s’étende à d’autres types de matériels, autres que la tablette Galago, afin d’être expérimenté par plusieurs dizaines d’enseignants partout en France.

    En guise de conclusion, nous retiendrons la phrase d’Agnès Peyridieu : « c’est tellement riche et ça apporte tellement au niveau des apprentissages qu’on aurait envie de l’utiliser toute la journée ».

    Un message à faire passer aux quelques (?) « réfractaires » au numérique… ?

    Plus d’infos :
    http://edu.stantum.com

  • A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    A l’école Jacob II de Livry-Gargan, des tablettes Windows 8 font entrer l’enseignement dans l’ère du numérique dès les classes de primaire

    PUBLI – REDACTIONNEL

    [callout]Convaincue par un premier projet autour d’un espace numérique de travail (ENT), l’école Jacob II a intégré des tablettes Windows 8 dans trois classes de CP, de CE2 et de CM1. L’école souhaitait que la tablette ne soit utilisée que pour certaines activités et s’intègre dans l’enseignement dispensé aujourd’hui[/callout].

    « Il s’agissait de voir comment on peut intégrer ce nouveau support dans les pratiques existantes en classe, pas de changer complètement l’enseignement », précise Myriam Ahmed Yahia.

    Les enseignants s’appuient sur différentes applications Windows 8, parmi lesquelles OneNote.

    Ce logiciel de prise de notes permet d’insérer du texte, de l’écriture manuscrite, des images, des sons enregistrés, des photos, des vidéos et même des captures d’écrans. Les élèves peuvent ainsi réaliser un album numérique qui sera ensuite finalisé avec PowerPoint puis projeté devant la classe entière. Malgré le jeune âge des enfants, la tablette a été prise en main sans difficultés.

    Les onglets se veulent très visuels pour permettre à tous de se repérer facilement. Du reste, le format hybride avec le clavier a séduit les utilisateurs, petits et grands, car chacun y trouve son compte. Si les élèves peuvent travailler individuellement à l’école ou chez eux, la tablette doit être avant tout un outil collaboratif. Elle est donc utilisée en binôme ou en petit groupe. La tablette devient ainsi un vrai outil fédérateur.

    « Cette expérimentation avec les tablettes Windows 8, c’est plus qu’un projet, c’est un bouleversement pédagogique. Les élèves et les enseignants sont vraiment motivés, il nous est impossible d’imaginer revenir en arrière », ajoute Myriam Ahmed Yahia, Directrice

    La collaboration se fait aussi entre les professeurs qui peuvent échanger entre eux sur les bonnes pratiques. En effet, Jacob II possède un espace dans le « Cloud » pour l’école et les utilisateurs. Il y est possible d’y stocker des documents qui sont partagés par toutes les tablettes et auxquels tout le monde a accès de n’importe où, que ce soit à l’école ou à la maison, ce qui facilite la préparation du travail de chacun.

    L’intégration de la tablette dans l’école est une réussite qui a aussi convaincu les parents d’élèves.

    « Les parents voient une plus grande motivation de leurs enfants à apprendre, nous avons de bons retours de leur part », rapporte Myriam Ahmed Yahia.

    Pour la directrice, pas question donc de se priver de cet outil auquel elle ne voit que des avantages ; elle espère pouvoir rendre accessible les tablettes aux autres classes :

    « ils sont tous digital native, ça me semble donc important que nous formions les élèves à ces outils ».

    Quant aux professeurs engagés dans cette pédagogie numérique et convaincus de ses bienfaits, ils souhaiteraient surtout utiliser la tablette plus souvent en classe.

    En résumé

    Problématique
    Continuer le développement d’un espace numérique à l’école et intégrer la tablette dans l’enseignement actuel
    Faire que l’école soit en phase avec la société en utilisant les outils numériques du quotidien
    Rendre les élèves véritablement maîtres de leur apprentissage

    Bénéfices
    Apprentissage plus rapide
    Amélioration du travail collaboratif
    Une plus grande motivation des élèves
    Une formation de fait des élèves aux outils numériques
    Plus grande autonomie des élèves et travail à leur rythme

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les retours d’usages tablettes et Windows8 en vidéo sur la playlist Educ ici.