Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Quels usages pédagogiques d’une tablette Android via l’ENT?

    Quels usages pédagogiques d’une tablette Android via l’ENT?

    Dans ses cours d’éco-gestion, il est souvent nécessaire pour les élèves de simuler des tâches d’entreprises, notamment dans la filière du bac gestion et administration. Pour réaliser ces scénarios, elle s’est aidée de l’ENT via les tablettes.

    « Ces applis, que j’appelle les outils du web comme les Padlets par exemple, sont facilement intégrables à l’ENT grâce à l’éditeur de textes en ligne », explique Cécile Tantin. « Ce qui nous permet d’accéder très facilement sans perte de temps », ajoute t-elle.

    Sur tablette Android, elle constate que de nombreuses applications sont dédiées au grand public et très peu à l’éducation ; de plus, l’enseignant n’a pas toujours le temps de créer ses ressources. C’est pourquoi elle a décidé de se servir des outils déjà existants sur l’ENT.

    D’autres exemples d’applications qu’elle utilise avec ses élèves : Tellagami, QR codes Reader etc.

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  • Pourquoi utiliser les wikis de Moodle en sciences physiques ?

    Pourquoi utiliser les wikis de Moodle en sciences physiques ?

    Netjournees_wikis2« Le wiki va servir aux élèves pour rédiger les rapports de TP en physique ou en chimie, mais il peut être utilisé dans toutes les disciplines à partir du moment où il y a un travail rédactionnel à fournir », explique Christian Westphal.

    Rappel : Un wiki est une application web qui permet la création, la modification et l’illustration collaboratives de pages à l’intérieur d’un site web (définition Wikipédia).

    Pourquoi utiliser un Wiki plutôt qu’un traitement de texte classique ?

    Avoir une traçabilité du rédactionnel de l’élève : un atout du wiki

    « Avec un wiki, on a accès très facilement aux différentes versions enregistrées, soit par un élève seul, soit par un groupe d’élèves ». Et Christian Westphal trouve assez intéressant de pouvoir avoir accès aux différentes étapes de rédaction, « ce qui permet parfois de mettre le doigt sur des versions intermédiaires plus intéressantes », souligne t-il.

    Permettre un travail rédactionnel collaboratif : le 2ème avantage du wiki

    En effet, l’aspect collaboratif est le deuxième avantage que voit Christian Westphal à l’utilisation des wikis pour faire produire ses élèves. Pour exemples, il constitue des groupes de travail en TP, à deux ou trois élèves, qui peuvent, chacun sur un même wiki, apportait leur contribution au rapport, « ce qui donne matière à des échanges beaucoup plus constructifs entre élèves », ajoute t-il.

  • L’ENT en EPS : prolonger le temps de cours avec de nouveaux usages

    L’ENT en EPS : prolonger le temps de cours avec de nouveaux usages

    Depuis 10 ans que nous bénéficions de l’ENT PLACE dans l’académie de Nancy-Metz, nous nous sommes interrogés sur comment utiliser cet outil alors que nos lieux de pratiques sont souvent excentrés de l’établissement avec des connexions internet aléatoires voire inexistantes.

    La mise en place de projets individuels ou collectifs, en dehors des cours, est une des réalisations qui peut être faite avec l’ENT et qui apporte un plus à la discipline.

    En EPS, Luc Di Pol utilise le service « groupe de travail » dans l’ENT. Pour exemples, l’élève a un projet individuel à réaliser tout au long d’un cycle d’apprentissage ; l’enseignant peut déposer des ressources sur le groupe de travail, « sur les espaces de partage » pour l’aider dans sa mission.

    Le support final réalisée par l’élève va servir pour son évaluation de fin d’année.

    Pour exemple, l’activité choisie au collège peut être le demi-fond. L’élève enregistre toutes ses données de performance dans l’ENT, « ce qui permet à l’enseignant de suivre l’évolution de ce travail, de le recadrer, de le guider etc », explique Luc Di Pol.

    « L’ENT a permis de travailler de manière asynchrone, ce qui n’était pas possible avant… mais aussi d’augmenter le temps de pratique des élèves et enfin à l’enseignant de consacrer plus de temps à ces élèves pour accentuer le côté pédagogique », ajoute Luc Di Pol.

     

  • La préparation au débat avec l’ENT : descriptif d’une activité riche d’expériences

    La préparation au débat avec l’ENT : descriptif d’une activité riche d’expériences

    « L’objectif est d’amener les élèves à réfléchir sur un sujet et à argumenter ; ils apprennent également à s’écouter, à dire qu’ils ne sont pas d’accord tout en construisant un argumentaire ».

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    Bruno Conrard s’appuie sur l’outil mis à sa disposition dans son académie à savoir l’ENT PLACE, pour préparer ses débats. « En effet, avant, sans ENT, le débat était moins bien construit et les élèves n’allaient pas tous voir les documents que je leur indiquais ; avec l’ENT, l’argumentaire se construit avant le débat en classe ».

    Acquérir une culture sur le thème au préalable avant de débattre : un travail préalable indispensable pour un débat construit.

    Dans l’ENT, Bruno Conrard utilise l’outil forum qui permet aux élèves de prendre connaissance du sujet qui va être débattu et de discuter entre eux avant le cours. L’enseignant leur laisse 8 à 10 jours pour s’exprimer sur le forum, ce qui leur permet aussi de recueillir les opinions de leurs camarades sur le sujet et de commencer à construire leur réflexion.

    « Ils peuvent aussi consulter les liens que je leur dépose sur le dossier pour se documenter sur le sujet : vidéos, documents Wikipédia etc », explique Bruno Conrard.

    En ayant préparé de cette manière, les réponses sont moins instinctives.

    Interagir dans un débat de classe : une bonne manière pour les élèves d’acquérir une autonomie dans leur construction d’argumentaire.

    En situation de classe, l’enseignant propose deux équipes sous forme de jeux de rôles ; chacun doit défendre les arguments de son équipe, « même si ce ne sont pas leurs idées personnelles », souligne Bruno Conrard.

    Ce qui est important est qu’ils aient lu tous les arguments issus du forum pour pouvoir défendre ceux de leur équipe.

    Une manière de conduire une séance de cours en débat d’environ une demi-heure où chacun a appris à construire son schéma d’idées.

    L’enseignant n’intervient pas dans le débat de classe ; les élèves « non débatteurs » observent les autres élèves et sont en charge de compléter une fiche relatant ce que chacun a dit au cours du débat , « une sorte d’auto-évaluation entre celui qui débat et celui qui l’a observé ».

    Netjournees_debat2Le débat ne débouche pas sur des idées tranchées ; pour exemple, le dernier sujet proposé par Bruno Conrard était « faut-il changer les paroles de la Marseillaise » ?

    D’autres sujets d’actualité auxquels pense notre enseignant pour son prochain débat : « faut-il rendre le vote obligatoire » ?

    Bruno Conrard organise en général trois débats dans l’année. La motivation des élèves est certaine, même si certains sujets inspirent plus que d’autres ; sachant qu’avant chaque débat, l’enseignant fait toujours un travail de synthèse en classe sur toutes les idées qui ont été évoquées via le forum au cours de la période de 8-10 jours où les élèves sont laissés en autonomie pour s’exprimer sur l’ENT.

  • Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Elle a débuté le travail par la mise en relation de deux classes de deux établissements géographiquement éloignés. Puis elle a, dans un second temps, motivé les enseignants du Collège Connecté (CoCon) de Moselle pour s’associer au projet, faisant elle-même partie du CoCon de Meurthe et Moselle.

    Aujourd’hui, ce sont trois établissements qui échangent et collaborent autour de la langue anglaise avec comme outil de fonctionnement essentiel et indispensable : l’ENT.

    L’ENT, un environnement de travail mais surtout un espace d’échanges, de partage et de production.

    « Le projet initial portait essentiellement sur l’expression écrite, pour améliorer les compétences des élèves dans ce domaine ».

    Des binômes ou trinômes ont été formés inter-établissements avec comme objectif d’écrire un récit sur un thème donné ; pour exemple, sur la classe de seconde, le thème était les super héros ; des super héros qui se sont rencontrés ensuite à l’intérieur d’une histoire.

    La communication entre élèves se fait via l’ENT en synchrone (sur une formule équivalente à du « Tchat« ) ou en asynchrone, en dehors des périodes de cours.

    Et pour Laurence Langlois, ces échanges vont bien au-delà du « simple correspondant » linguistique ; « Il s’agit de produire et construire ensemble autour de thèmes motivants ».

    Avec une autre classe, le thème est « la musique britannique des années 60 à nos jours » ; un sujet qui a même impliqué les parents d’élèves, confie Laurence Langlois.

    Cette expérience est rendue possible par la présence d’un ENT commun à toute l’académie et qui permet donc la réalisation de travaux au sein d’un seul et même groupe de travail.

    Pour l’année prochaine, l’expérience devrait se poursuivre et s’étendre en associant les deux autres départements de l’académie à savoir les Vosges et la Meuse.

     

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  • Ardoises numériques, ENT et classe inversée : un cocktail réussi pour de nouvelles compétences

    Ardoises numériques, ENT et classe inversée : un cocktail réussi pour de nouvelles compétences

    Dans la classe de Patrick Vanhoutte, les ardoises numériques font partie du paysage ; aujourd’hui, avec la connexion à l’ENT disponible sur les ardoises, l’enseignant optimise les usages de ces deux outils. En amont, il prépare ses séances, personnalisées pour chaque élève et leur poste le contenu sur leur espace ENT ; chaque élève peut ainsi découvrir le travail à faire avant d’entrer en classe.

    Après chaque cours, l’enseignant récupère également le travail réalisé sur les ardoises numériques ; il peut annoter ou mettre des commentaires sur les productions puis renvoyer la correction à l’élève sur son espace ENT.

    Avec l’ENT et le travail sur support numérique, les échanges entre élèves et enseignants sont facilités.

     

    Pour ce public à la scolarité particulièrement délicate, ce travail est doublement intéressant : il les oblige à lire les messages envoyés par l’enseignant (et donc effectuer un travail de lecture) mais également à acquérir une certaine autonomie. Ils ont toute latitude pour répondre à Patrick Vanhoutte avant la classe, en lui posant des questions par mail, même si cette pratique n’est pas encore très courante dans sa classe car comme il le décrit : « je suis de très près les activités et mes élèves n’éprouvent peut-être pas le besoin d’échanger avec moi par mail », mais il remarque que dans d’autres classes, les échanges « hors classe » entre enseignants et élèves commencent à se développer.

    BIC_ENT2_020315Une pratique donc tout à fait nouvelle pour ces élèves de SEGPA qui peuvent désormais consulter leurs travaux hors classe via l’ENT ; il reste encore quelques freins à une consultation à la maison, comme l’explique Patrick Vanhoutte : « Tous n’ont pas l’autorisation d’utiliser internet à la maison et ils n’ont pas non plus tous les bonnes machines pour pouvoir travailler à la maison ; ceci dit, ils peuvent tout à fait se connecter aux « 3C », le CDI du collège, ou encore dans les maisons de quartiers ».

    Il faut souligner que l’accès à l’ENT sur les ardoises numériques est un fait assez récent, c’est pourquoi Patrick Vanhoutte reconnaît que quelques mois sont encore nécessaires pour que ses élèves deviennent coutumiers de l’ENT. Néanmoins, il reste persuadé que ces nouvelles pratiques sont un plus dans leur apprentissage et il fait remarquer à juste titre :

    Cela les rend autonomes car dans leur future vie professionnelle, ils auront besoin d’utiliser ces techniques et grâce à cela aussi, nous pouvons valider des compétences du B2i, ce qui fait partie de notre champ d’action.

    Mettre à profit l’ENT et faciliter les usages : un travail de démocratisation à réaliser également avec les enseignants.

     

    Faciliter les échanges avec les élèves via l’ENT : une mission que Patrick Vanhoutte s’est donnée et qu’il tient également à diffuser auprès de ses collègues enseignants, déjà tous utilisateurs des ardoises numériques (voir notre dernier sujet sur l’évolution des usages numériques avec les ardoises numériques dans le collège Mendès France de Tourcoing).
    Pour ne pas se trouver confronté à un enchaînement de problèmes lors de la connexion à l’ENT, Patrick Vanhoutte, avec l’aide de son collègue chargé du réseau informatique de l’établissement, a écrit une procédure simplifiée qui décrit, par exemple, comment envoyer des documents numériques sur les espaces ENT des élèves.

    Patrick Jonneaux, nouvel enseignant de français en SEGPA depuis la dernière rentrée, a tout de suite saisi l’opportunité des outils numériques mis à sa disposition au collège Mendes France en section SEGPA. Il a décidé d’utiliser les ardoises numériques et l’ENT, pour tester une nouvelle forme de pédagogie : la classe inversée.

    La classe inversée : une méthode qui permet à Patrick Jonneaux d’évaluer avec précision les besoins de chacun.

     

    L’idée de la classe inversée lui est venue en s’inspirant des méthodes canadiennes, « célèbres pour leur efficacité auprès des élèves atteints de handicap ou à besoins éducatifs particuliers » ; s’apercevant que cette pédagogie pouvait apporter des résultats, il s’est investi dans ce projet, très « chronophage », avoue-t-il.

    Après seulement 5 mois, il ne peut encore apporter de vraies conclusions mais il ressent « un réel investissement des élèves ».

    BIC_ENT3_020315Après avoir créé une chaine YouTube pour la SEGPA, il prépare tous ses cours en vidéos et les déposent sur l’ENT (en intégrant les codes YouTube). Les élèves doivent ensuite les visionner à la maison ou pendant les moments hors classe, sur le support de leur choix (smartphones, tablettes, ordinateurs, etc.). Une fois en classe, sur les ardoises numériques BIC, ils écoutent à nouveau la vidéo puis passent aux exercices.

    « Une fois les exercices réalisés, chaque élève me transmet ses données que je récupère sous Google Drive ; avec cette collecte, je peux faire une analyse des besoins particuliers, ce qui me permet par la suite, de faire des groupes de niveau pour travailler sur les ardoises numériques de manière plus précise ».

    Il pratique cette méthode avec toutes les classes de SEGPA mais il note qu’avec certains niveaux, la mise en pratique est plus délicate car ils n’ont pas l’habitude de travailler de cette manière.

    « Avec les 6ème, pour qui le collège est quelque chose de nouveau, ça passe très bien ; ils se connectent régulièrement à l’ENT pour aller visionner les vidéos et je suis à 100% d’élèves connectés », précise-t-il. Pour les 5ème par exemple, il note environ 30% d’élèves connectés. Un décalage que notre enseignant attribue à l’âge plus difficile en 5ème, des élèves moins « malléables » que les 6èmes.

    Patrick Jonneaux n’est pas en manque d’arguments pour convaincre les élèves réticents : des cours toujours en ligne et disponibles qu’on ne perd pas, et un accès facile pour échanger avec leur professeur, toujours connecté : « ils peuvent aussi me contacter via l’ENT si ils ne comprennent pas la leçon, je leur réponds tout le temps ».

    Que ce soit avec Patrick Vanhoutte ou avec Patrick Jonneaux, le numérique via les ardoises BIC connectées à l’ENT, a bien modifié la pédagogie mais a aussi ouvert l’enseignement à de nouveaux échanges.

    L’idée de l’établissement « sanctuaire » où rien ne filtre n’est plus d’actualité, aux bénéfices de toute une communauté éducative.

    Des pratiques numériques qui permettent « d’ouvrir » l’Ecole vers l’extérieur : un argument vérifié au collège Mendès France.

     

    En plein cœur des quartiers à population très défavorisée, le collège Mendes France bénéficiant du dispositif REP+, ne reçoit pas fréquemment la visite des parents d’élèves et le lien social reste délicat. C’est ainsi que le décrit Ludovic Decouture, Président de l’association des parents d’élèves, qui se fait l’écho des familles.

    Toutes les pratiques numériques qui se développent arrivent à point nommé et vont profiter à l’ouverture de l’établissement au monde extérieur.

    Nous sommes ravis des projets numériques qui fleurissent au collège, d’une part pour les élèves et surtout pour les parents car l’ENT, en particulier, leur permet d’avoir un regard de l’extérieur sur ce que font leurs enfants à l’école.

    De ce point de vue-là, c’est un vrai plus pour engager des échanges avec les parents car, comme le précise Ludovic Decouture, « des parents ne se déplaçaient jamais au collège car ils n’osaient pas rencontrer les professeurs ; avec l’ENT, ils sont en contact indirect avec eux, ce qui peut parfois les débloquer ».

    L’ENT dont bénéficie le collège Mendes France fait partie intégrante de la politique de développement des usages du numérique instaurée par le Rectorat de l’académie de Lille en partenariat étroit avec les collectivités territoriales concernées, à savoir les départements du Nord et du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.

    Les 560 établissements, collèges et lycées de l’académie sont concernés par le déploiement d’un ENT commun qui bénéficie donc aux élèves et à leurs parents, de la 6ème à la terminale.

  • La Bibliotab 120 T, une armoire modulable de rangement, de sécurisation et de stockage pour tablettes numériques

    La Bibliotab 120 T, une armoire modulable de rangement, de sécurisation et de stockage pour tablettes numériques

    ARMOIRE MODULABLE DE RECHARGEMENT,
    DE SECURISATION ET DE STOCKAGE POUR
    TABLETTES NUMERIQUES.
    Marque et modèle déposés – Copyright MDSYS
    LA BIBLIOTAB 120 T

    Armoire à étagères modulables adaptable à tous types de tablettes jusqu’à 12,5’’. qui comporte 8 étagères avec 15 séparations verticales réglables de 5 mm en 5 mm.

    bibliotab120T

    Dimension des étagères : largeur 34 cm X profondeur 36 cm. Soit 8 casiers modulables : largeur 34 cm X profondeur 36 cm x hauteur 20,5 cm. Comprenant Blocs d’alimentation 12 prises IEC ( 4 X 3 ) en standard et 3 X ou 6 X ou 9 X ou 12 X HUB 10 ports logés dans le compartiment électrique central fermé par une trappe dans sa version pour 120 tablettes. Hub de rechargement délivrant 2, 1 Ampères par port permettant la charge rapide des tablettes. Compartiment électrique central pouvant intégrer sur 8 étagères hubs et alimentations : Hauteur 108 cm x Largeur 23,5 cm. Serrure sécurisée 3 points. La Bibliotab 120 T est livrée avec les câbles USB / Micro USB pour la recharge. [callout]Caractéristiques techniques : Poids à vide : 50 KG . Dimension sans les pieds : Hauteur 108 cm X largeur 95 cm X profondeur 40 cm. Dimension avec les pieds : Hauteur 169 cm X largeur 95 cm X profondeur 40 cm.[/callout] L’armoire Bibliotab a été conçue pour protéger, sécuriser et recharger jusqu’à 120 tablettes 7, 8, 10 ou 12,5 pouces. Grâce à ses séparations réglables de 5 en 5 mm, vous pouvez configurer votre armoire Bibliotab à votre convenance. La Bibliotab fabriquée en aluminium est la plus légère de sa catégorie ; elle est aussi très solide. Les câbles USB sur micro USB pour le rechargement sont livrés et intégrés dans l’armoire, ce qui permet de récupérer les chargeurs livrés avec les tablettes pour une utilisation à domicile par exemple. Plus d’informations sur  Gallerie Photo de la Bibliotab 120 T
    bibliotab2 bibliotab1 bibliotab3
     

    PUBLI-COMMUNIQUÉ

  • De la découverte à la généralisation : les ardoises numériques font l’unanimité au Collège Connecté Mendes France

    De la découverte à la généralisation : les ardoises numériques font l’unanimité au Collège Connecté Mendes France

    [callout]Le collège Mendès France de Tourcoing a intégré le programme Collèges Connectés (dénommé CoCons) à la rentrée 2013 avec la spécificité d’appartenir au dispositif Eclair (aujourd’hui REP+).[/callout]

    « Nous avons profité de cet environnement particulier pour partir sur deux axes essentiels : un travail avec des outils numériques “classiques“ au collège, comme les tablettes numériques par exemple, et avec l’équipe de la SEGPA, un travail autour de la solution BIC Education pour les élèves à besoins éducatifs particuliers », souligne Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique de l’Académie de Lille.

    Il est vrai que « l’incubation numérique » dans ce collège date de plusieurs années car, comme l’explique Jacques Melerowicz, le principal :

    avant même de devenir Collège Connecté, les enseignants, du fait du public accueilli, se sont très vite tournés vers les outils numériques pour pouvoir mieux adapter leur enseignement.

    Le collège avait notamment aménagé plusieurs « classes pupitres » (classes informatiques) et utilisait un Espace Numérique de Travail de fabrication « maison » comme solution de départ (depuis, l’ENT K-d’école « savoirs numériques 59-62 » déployé par la société KOSMOS est en marche pour tous les collèges et les lycées de l’académie).

    Avec l’arrivée des outils nomades et notamment de la solution BIC Education, c’est la souplesse d’utilisation qui a séduit tout le monde.

     

    Une fois passée la période de découverte et l’effet « Waouhh », serait-on tenté de dire, les potentialités du logiciel BIC Connect ne sont plus à démontrer.

    BIC_Evolution2_020315Pour preuve, après un an et demi, tous les enseignants de la SEGPA utilisent les ardoises BIC et « nous avons élargi l’usage aux élèves allophones dans le cadre de l’UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) ; la classe “Co“, qui est une classe intégrée de l’IM Pro géographiquement voisin va prochainement démarrer le travail avec cet outil », souligne Jacques Melerowicz.

    La réflexion s’engage également vers l’utilisation des ardoises BIC en classe-relais (élèves décrocheurs) et pour l’aide aux devoirs ; en fait,

    il s’agit de le généraliser à tout type de public à besoins particuliers dans l’établissement

    « car c’est pour nous, un outil de remédiation et de soutien car il permet l’individualisation des parcours », ajoute Jacques Melerowicz.

    L’individualisation des parcours : une vraie plus-value du numérique pour enseigner à des publics à besoins éducatifs particuliers.

     

    Pour ce qui est des élèves allophones, Estelle Guilmet, enseignante non convaincue au départ par le numérique, constate les différences d’apprentissage avec ou sans l’utilisation des ardoises.

    Pour la compréhension et la lecture d’une phrase par exemple, l’écoute par le casque, que chaque élève peut répéter autant de fois qu’il le souhaite, l’aide à la prononciation. L’enseignante, qui ne sait pas comment expliquer ce phénomène, constate pourtant que

    le fait qu’ils entendent et qu’ils lisent en même temps une phrase fait qu’ils la retiennent mieux et ils la prononcent mieux ; la lecture est plus fluide, audible et l’accent se gomme.

    BIC_Evolution3_020315Si elle compare avec ses méthodes d’avant où elle lisait la phrase à voix haute au tableau et où chacun répétait après elle, elle doit avouer que cela fonctionnait moins bien ; et elle ajoute « ils sont capables même sans le son, avec l’écriture, de relire correctement la phrase ».

    Pour des élèves non-lecteurs, comme c’est le cas des allophones, elle voit aussi un net changement avec les usages qu’elle pouvait avoir en salle informatique où elle passait « des heures » à expliquer aux élèves comment ouvrir leur session, etc.

     

    Avec la prise en main par plusieurs enseignants et le développement des usages, le principal parle aujourd’hui d’une phase de généralisation de l’incubation.

     

    Cette généralisation a été rendue possible, d’une part, par les constantes évolutions que permet le produit et qui ont été apportées par le constructeur, à l’écoute des enseignants et de leurs besoins durant ces 18 mois.

    Pour exemple, l’évolution de la solution permet aujourd’hui de travailler avec des ardoises dans deux classes différentes, « ce qui permet de répondre à la demande des enseignants qui réservent, sur un planning en ligne, le nombre d’ardoises dont ils ont besoin sur tel créneau horaire », explique Jacques Melerowicz.

    D’autre part, cette croissance des usages a également été rendue possible par la motivation de certains enseignants « pionniers », qui sont parvenus à convaincre leurs collègues, même les plus réticents à l’outil numérique. Ceux-ci n’ont pas eu besoin d’user d’une grande force de persuasion car la réactivité et la souplesse de l’outil ont rapidement séduit les plus réfractaires.

    Ainsi, Estelle Guilmet qui n’a jamais eu d’affinités particulières avec le numérique, témoigne de cette simplicité d’action. « Comme j’ai eu une prise en main très rapide, en l’espace de deux jours et qu’avec les élèves, cela s’est très bien passé, j’en ai parlé à une collègue de mathématiques qui travaille avec les mêmes élèves que moi et aujourd’hui, elle a envie de s’y mettre aussi ».

    Des usages avec les ardoises répandus comme une traînée de poudre : le fruit d’une collaboration solide entre enseignants.

     

    Estelle avoue être toujours très encadrée par Patrick Vanhoutte, précurseur dans la prise en mains des ardoises numériques, pour se rassurer peut-être un peu, mais aussi pour pousser toujours plus loin les potentialités de l’outil. Leurs séances de travail sont régulières au cours desquelles Estelle pose à son collègue les soucis qu’elle a rencontrés et parle des séances qu’elle aimerait envisager.

    Plus généralement, l’académie se sert des « mises en incubation », appelés communément expérimentations, pour étendre les usages numériques sur tout le territoire.

    Au collège Mendes France, elle va notamment s’appuyer sur les équipes de SEGPA et leurs usages de la solution BIC dans une optique de mutualisation à d’autres établissements ; une mutualisation qui est facilitée avec BIC car, comme le fait remarquer Philippe Leclercq,

    le produit donne aux enseignants un environnement de travail sous forme d’un écosystème intégré, ce qui en facilite l’usage et ne nécessite pas des efforts de formation extrêmement importants.

    « C’est la politique du ministère d’utiliser les établissements comme lieux de formation en dépassant le cadre classique de la formation des enseignants », conclut Philippe Leclercq ; une politique nationale de formation par les pairs, intra-établissements, qui a l’air de bien fonctionner au collège Mendès France de Tourcoing qui, rappelons-le, fait état d’un contexte social parmi les plus difficiles de France (à découvrir dans un prochain sujet sur ludomag.com, « le numérique pour sauver des territoires en très grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille »).

     

     

  • PRO-EPS : première brique ENT disciplinaire

    PRO-EPS : première brique ENT disciplinaire

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    Pour un enseignant, l’arrivée des Environnements Numériques de Travail (ENT) apparaît comme l’impérative nécessité de transformer sa pratique. Cette transformation est parfois perçue comme une avancée ou, à l’opposé, comme une contrainte supplémentaire.

    Le design des environnements devient, de ce fait, un véritable enjeu dans l’intégration de l’ensemble des outils dans l’éducation et la formation des élèves.

    La structure numérique se compose de trois entités :
    . le matériel support
    . la ressource
    . l’ENT

    Dans le domaine des équipements, matériels supports, nous constatons que ce sont souvent les ressources qui conditionnent les choix. Les ressources et aussi les coûts, bien sûr ; mais on constate également des disparités dans les productions actuelles en fonction des systèmes d’exploitation des « devices » utilisés.

    Dans ce système, le choix des ressources demeure prédominant.

    Et parmi ces choix, la capacité des applications utilisées à permettre un travail et des bilans immédiats, pouvant être transmis aux élèves facilement. C’est un argument de poids dans la crédibilité sous-tendue du discours pédagogique.

    L’ENT, support de cette mise à disposition, propose un ensemble de services visant à développer cette stratégie éducative.

    Aujourd’hui, ils sont utilisés sur deux modalités, par deux publics :
    . les parents (cahier de texte, appel, notes,…)
    . les élèves (notes, cahier de texte, informations diverses…)

    Martial_PROEPS2_030315avec, pour chacun d’eux, un lieu d’échange qui permet de prélever et déposer des documents dans des communautés identifiées allant de la classe aux différents groupes pouvant exister dans l’établissement.

    Dans cet ensemble, il nous est apparu intéressant, utile et nécessaire, de pouvoir proposer un écosystème faisant interagir les trois entités définies dans la structure numérique de base : il s’agit de PRO-EPS.

    PRO-EPS est un service en ligne disciplinaire, pouvant être connecté à tous les ENT du territoire, offrant un service complet (et en constante évolution) autour des activités physiques et sportives proposées en EPS.

    Mais pas seulement !
    Intégrant l’ensemble des élèves de l’établissement et professeurs inscrits sur l’interface, la brique permet l’utilisation de son contenu dans d’autres disciplines (performances, valeurs, images), ainsi qu’un usage transdisciplinaire des applications utilisées initialement en EPS.

     

    Martial_PROEPS3_030315

    Ce service prend en compte, un élément essentiel de la mobilité : la difficulté qu’il y a à être connecté pour pouvoir interagir avec un espace en ligne.

    Ceci est rendu possible par un concept performant qui donne une grande autonomie à l’enseignant sur le terrain dans le choix de son application, dans la création à la volée de ses groupes ou ateliers de travail et par des modules de gestion permettant de transmettre à postériori, des bilans établis à l’identique sur le terrain.

    Avantage supplémentaire, la saisie des élèves et la création de leurs comptes sécurisés individuels, a été réduite à sa plus simple expression par la gestion d’une base de données fournie par l’établissement, et intégrée par identification, par les applications, sans que l’utilisateur multiplie les actions de saisie.

    A l’issue des séances, une fois connectée, la tablette transmet, par une démarche tout aussi simplifiée, les informations sélectionnées par l’enseignant qui pourront être consultées par les élèves sur leurs comptes personnels.

    Pour reprendre les termes de l’Atelier CANOPE de l’Oise, PRO-EPS est un  » Service en ligne simple et intuitif, sécurisé, centré sur les écoles et ouvert à tous les membres de la communauté éducative ; il propose un panel d’applications permettant d’accéder à ses outils de travail et à ses ressources, à tout instant, et en tout lieu. PRO-EPS est le premier ENT pensé pour l’Education Physique et Sportive qui tire pleinement avantage des nouvelles technologies web  » .

    Il y est bien question de faciliter la tâche des enseignants et permettre dans l’esprit des effets recherchés de changer sa posture vis à vis de ses élèves, de leurs parents, en privilégiant ses compétences par une opportunité accrue de délivrer son savoir.

    Comment se positionne PRO-EPS au niveau des développement sur la mobilité ?

     

    Voilà en 9 points, un résumé de ce que représente l’écosystème PRO-EPS à ce jour

    – Intégrer la discipline EPS au projet plus vaste des ENT.
    – Définir une écosystème efficace sur le terrain.
    – Se dégager des impératifs de connexion pour permettre de travailler.

    – Varier les types d’application suivant 3 principes :
    . Des modules de haute performance nécessitant une base d’élèves et des modalités de synchronisation / transmission
    . Des modules autonomes, complexes et enregistrant leurs propres informations à titre d’éléments de comparaison
    . Des modules « flash » pouvant être utilisés sur de multiples supports et diffusés aux élèves simplement

    – Intégrer l’existant en le rendant plus performant dans une logique de connaissance du résultat, de retour d’information immédiat et d’intégration d’informations d’un  nouveau genre sur la base de :
    . d’outils classiques, en faire des outils numériques.
    . faire de ces outils des lieux de traitements immédiats pouvant quantifier et qualifier (comparaison de résultats, notes)
    . afficher des données difficilement identifiables, avec par exemple vitesse, fréquence de répétition, pourcentages de réussite.

    – Faire en sorte que le « design » des applications bénéficie à une manipulation par les élèves, en leur permettant de posséder l’information au même titre que l’enseignant.
    – Changer la posture de l’enseignant en le plaçant en situation de délivrer savoirs et conseils dans un contexte où le temps accordé à la pédagogie ne se gère pas, mais s’apprivoise.
    – Intégrer de nouvelles informations dans un but disciplinaire, mais également les exploiter hors contexte pour permettre de valoriser les compétences acquises en un lieu et utilisées ailleurs.
    – Une pédagogie « inversée » , un aller-retour entre les disciplines et le terrain visant à préparer en amont une séance en fonction de choix bâtis sur la consultation en amont.

    Dans ce dispositif, la place de l’élève est prépondérante.

    C’est un lieu d’accumulation de résultats qui sont intimement liés à sa pratique. il lui permet d’avoir accès à des informations difficiles à transmettre jusqu’à présent et transmises dans un contexte permettant de les retrouver facilement et affichées de manière visible, c’est à dire sans passer par des dépôts de fichiers et/ou des stratégies de compatibilité de systèmes et d’applications.

    C’est ainsi que se développe au mieux la notion de partage : des données partagées entre le professeur et ses élèves. La possibilité pour l’élève de se comparer aux autres, d’évaluer ses progrès.

    Et deux phases aujourd’hui très intéressantes à suivre :

    . partager ses données et montrer, hors de l’école, à la maison ou ailleurs, quel est la qualité et le résultats des prestations.
    . partager des données accessibles à d’autres disciplines afin d’offrir un support personnel à des actions pédagogiques diverses, allant de la simple utilisation pour des calculs, à la récupération pour des travaux plus complexes, synthétiques ou prospectifs.

    A l’heure du développement de formes de pédagogies inversées, c’est potentiellement une démarche qui permet d’introduire, au travers du suivi, des actions d’anticipation sur ce qui pourra être réalisé, testé, évalué et amélioré au sein de l’école, accompagné par l’intervention juste et appropriée des professeurs mettant au service des élèves un savoir qui se personnalise.

    C’est d’ailleurs sur ce sujet qu’il est utile de préciser que PRO-EPS se veut être un service évolutif. Ce n’est pas seulement au travers de l’inscription de performances que ses développeurs (dont je fais partie) voient son évolution, considérant au passage que c’est un mode d’entrée qui se justifie de par la nature spécifique de l’éducation physique et sportive.

    Véritable lieu d’innovation, PRO-EPS renferme différents projets allant des usages spécifiques de l’enseignant à ceux plus individuels de l’élève.

    Un projet comme MY’EPS, basé sur des logiques repensées de BYOD, étudie de manière forte les ponts entre le multimédia et la pratique sportive grand public et le numérique éducatif. Un projet qui se veut collaboratif, à la recherche de partenaires qui vont permettre de finaliser des « solutions » de terrain efficaces, ergonomiques et surtout très fonctionnelles. Un projet numérique et éducatif à suivre !

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    Cet ensemble a pour vocation de s’adapter aux contraintes matérielles des équipes et prend en compte les investissements existants. L’aspect principal qui contribue à l’efficacité de telles démarches est la proximité forte qui existe entre les développeurs, sur le terrain de la pratique pédagogique, l’Atelier CANOPE d’Evry, lieu de valorisation des usages, articulation entre différents acteurs, à commencer par toutes les disciplines d’enseignement.

    Après plus de 3 années d’existence, PRO-EPS s’insère dans les démarches pédagogiques diverses, du 1er degré au secondaire, proposant une action sur les apprentissages et leur évaluation. Le tout sous une forme visant à développer des compétences diverses et variées, propres à définir des contenus propres à une culture numérique éducative.

    Plus d’infos :

    Exemples d’usages de PRO-EPS :
    à retrouver sur www.cddp91.ac-versailles.fr et www.gepeps.ac-versailles.fr

    Renseignements sur PDAgogie.com, le site : http://www.pdagogie.com, contact@pdagogie.com
    PRO-EPS, le site : http://www.pro-eps.fr/site/
    Découvrir PRO-EPS : http://www.pro-eps.fr/site/decouvrir/
    Les applications mobiles (iOS/Androïd) et PC liées à PRO-EPS : http://www.pro-eps.fr/site/applications/

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