Catégorie : OUVRAGES

  • Steve Jobs,du visionnaire de génie au dernier clic

    Transplanté dans la Silicon Valley, en pleine ébullition technologique, Steve en fait son terrain de jeu. Son arène. C’est dans ce lieu mythique qu’il puise les rudiments de son art : auprès de Paul, son père adoptif, qui lui apprend les rudiments d’électronique mais aussi des voisins, branchés informatique, qui le confirment dans ses choix. C’est aussi là où il rencontre “Woz”, ce bidouilleur génial avec lequel il fondera Apple.

    Steve Jobs ne crée pas… il habille, il améliore ce qui était encore à l’état d’ébauche et en fait une success story renversante. Son génie de visionnaire se résume tout entier dans cette projection. Il transforme l’utile en indispensable. L’élitisme en universel.

    Revers de la médaille, ses fêlures d’enfance ont divisé la personnalité de Jobs. Charismatique aux réactions totalement imprévisibles : passant du rire aux larmes sans transition, de la gentillesse à l’indifférence avec ses proches, de la complicité à de terribles accès colère avec ses collaborateurs : il n’a pas de mode d’emploi. Fou furieux pour certains, bipolaire pour d’autres, il se qualifie lui-même de sale c… et va même jusqu’à décerner un prix à ceux qui ont eu l’audace de le contredire. Moralité, il se fait virer de l’entreprise qu’il a créée et où il fera un retour triomphal dix ans plus tard.

    En attendant sa revanche, Steve Jobs profite de cette éviction pour renouer avec sa famille naturelle. Créer une autre société. Rebondir en achetant des studios de cinéma. S’acoquiner avec Disney.

    Son retour chez Apple marque l’apogée de ce destin exceptionnel. Pourtant, malgré une lutte, féroce mais désordonnée, le crabe aura le dernier mot.

    Gageons, toutefois, que ce dernier clic n’est que le premier clap d’un nouveau départ. Steve Jobs a un autre défi à relever. En effet, si la transcommunication n’en est encore qu’à ses balbutiements, lui seul est capable de mettre au point, demain, l’appareil futuriste qui nous permettra de recevoir ses messages… en direct de l’au-delà.

    L’auteur, Stéphane Ribes, journaliste à Opera Mundi, a rencontré Steve Jobs à Paris. Il était alors rédacteur en chef de deux revues du groupe Disney. Ils se sont liés d’amitié et c’est après son éviction d’Apple que Steve Jobs a fait appel à lui pour participer en tant que scénariste, au script des films réalisés par Pixar.

    Plus d’infos : www.editions-collectionprivee.fr

  • Du virtuel psychique au virtuel numérique : usages et fascination

    Du virtuel psychique au virtuel numérique : usages et fascination

    serge tisseron article ouvrage 260112 41Faut-il craindre les technologies numériques? Dans son dernier ouvrage, Serge Tisseron apporte une réponse sans ambiguïté : ni plus ni moins que les possibilités de notre propre esprit, dans la mesure où ces technologies ne font que reproduire et potentialiser l’ensemble de nos opérations psychiques.

    Du coup, tous les bénéfices que l’être humain peut en tirer sont ceux qu’il tire des ressources de son propre esprit, et il en est de même des risques qu’il y court. Ce qui fait, au passage, regretter à Serge Tisseron que ses collègues du milieu psychiatrique n’en voient souvent que le second aspect, et qu’ils soient aussi peu attentifs au formidable modèle que constitue notre rapport à notre propre esprit pour comprendre nos relations aux écrans.

    C’est ce quiproquo auquel il veut mettre fin. Car non seulement le virtuel est une composante de la vie psychique, mais cette particularité est la clé de l’extraordinaire pouvoir de fascination qu’exercent sur nous les espaces dits «virtuels» de nos ordinateurs.

    Première partie de l’ouvrage

    Pour mettre à leur juste place ces technologies, il est donc indispensable de cerner d’abord la place du virtuel psychique dans notre vie intérieure. C’est ce que fait Serge Tisseron dans la première partie de son ouvrage. Pour lui, tout ce que nous faisons avec les technologies numériques y a son modèle.

    En reprenant les travaux de Gilles Deleuze, il  s’attache d’abord à montrer comment la relation à un objet présent dans notre environnement réel implique toujours en toile de fond la visée d’un objet virtuel inatteignable, de telle façon qu’aucun désir ne peut jamais être complètement satisfait… tout en ajoutant qu’il l’est toujours partiellement, pour autant que l’investissement du pôle virtuel et du pôle actuel de la relation coexistent.

    Puis, en s’appuyant sur les travaux de Pierre Lévy, il fait une grande place au processus de virtualisation comme fondement de la plasticité psychique, et s’intéresse aux situations dans lesquelles il est interrompu, produisant un engagement sans retour dans des relations virtualisantes et appauvrissantes. Pour Serge Tisseron, cette impasse trouve toujours son origine dans une expérience traumatique, et il attire l’attention des psychothérapeutes sur l’importance sur ce point dans leurs prises en charge.

    Deuxième partie de l’ouvrage

    Dans une seconde partie, Serge Tisseron montre comment les relations aux objets virtuels de nos écrans prolongent les relations que nous entretenons avec notre virtuel psychique, exactement de la même façon que les outils mécaniques prolongent les possibilités de nos mains et l’écriture celles de notre mémoire. Tout ce qui existe dans la vie psychique y trouve un équivalent et peut être amplifié par elles, autant dans le domaine des processus conscients qu’inconscients.

    Les objets virtualisés sur nos écrans démultiplient les possibilités de notre propre esprit, tantôt au service de la réciprocité et tantôt au service de l’emprise. D’où leur immense succès !

    L’étude des technologies numériques à la lumière du virtuel psychique permet alors à Serge Tisseron d’éclairer d’un jour nouveau les différents usages des jeux vidéo et leurs utilisations pathologiques parfois qualifiées d’addiction. Il pose au passage les bases d’une thérapie par les avatars, ces créatures de pixels que les joueurs de jeu vidéo se fabriquent et à travers lesquelles ils interagissent.

    Enfin, il montre le rôle privilégié des technologies numérique dans des apprentissages qui mettent le plaisir au premier plan, grâce à plusieurs caractéristiques: leur capacité de motiver et de rassurer, notamment par la visualisation des performances et des parcours, la possibilité d’en transformer les contenus, le fait que les réponses apportées par les logiciels soient adaptées et récurrentes, et enfin leur disponibilité à l’usager en tous lieux et à tous moments.

  • Formes et enjeux de la collaboration numérique

    En science, les infrastructures numériques pour la collaboration scientifique telles que les grandes bases de données encouragent la recherche interdisciplinaire et à grande échelle. Dans la sphère domestique, les jeux de rôle en ligne massivement multi joueur (MMORPG) rassemblent des milliers d’internautes utilisant des ensembles d’outils pour coordonner leurs actions.

    Des réseaux sociaux sont mobilisés de manière originale, dans le Moyen Orient et ailleurs, dans le but de coordonner l’action sociale. Des plateformes Web réunissent amateurs et experts autour de préoccupations communes dans des domaines variés (journalisme, santé, etc.). Ce ne sont là que quelques exemples des formes de collaboration rendues possibles par les TIC.

    Dans la perspective où l’on reconnaît le rôle des dispositifs techniques dans le cadrage des pratiques et la prégnance des conditions matérielles qui les entourent (Law 1987, Star 1989, Suchman 2005), il apparaît important de réfléchir à la relation entre TIC et collaboration. Si les TIC facilitent a priori la collaboration, elles ne la produisent pas à tout coup et peuvent aussi en constituer des obstacles. Dans quelle mesure observe-t-on, ou non, de nouvelles formes de collaboration appuyées sur les technologies de communication?

    Sommes-nous face à une injonction de collaborer ?
    Dans quelle mesure les relations de coopération médiatisées par les TIC s’avèrent-elles aussi comprendre des rapports de domination ?
    Si oui, quelles en seraient les implications ?
    Peuvent-elles contribuer à remettre en cause un ordre établi, ou encore favoriser l’émergence d’un nouvel ordonnancement des rapports sociaux ?
    Quels sont les enjeux, notamment en termes de pouvoir ou de contrôle, associés au développement de pratiques dites collaboratives ?

    Ce numéro de tic&société cherche à poser un regard critique sur la relation entre les TIC et les formes de la collaboration contemporaine. Nous encourageons les contributions qui associent l’exploration théorique des compréhensions actuelles de la notion de collaboration et son application sur les lieux de travail (milieux de l’éducation, de la santé et de la science compris), mais aussi dans le cadre de pratiques associatives, culturelles et artistiques. Nous invitons également les contributions basées sur des études empiriques qui développent une perspective critique dans l’analyse des pratiques de collaboration dans leurs usages des TIC. Entre autres, les articles peuvent aborder les aspects suivants :

    – les enjeux de politisation des artefacts et des infrastructures de collaboration;

    – les enjeux de contribution et de participation dans la collaboration en ligne;

    – les enjeux de pouvoir et de contrôle social;

    – les formes novatrices de collaboration, par ex.  la « cloud based collaboration », les modèles de type open source, la collaboration dans les environnements hautement technologiques («technologically dense environments»);

    – les enjeux d’accès et d’attention dans la collaboration en ligne;

    – les enjeux de confiance et d’engagement;

    – les discussions théoriques sur les concepts de collaboration, coopération, coordination.

    Les contributeurs et contributrices sont invités à soumettre leurs textes accompagnés d’un résumé de 3 000 caractères. Les textes doivent comprendre environ 40 000 caractères espaces compris. Les auteurs doivent respecter les consignes concernant la forme du manuscrit (consignes disponibles sur le site de la revue, rubrique «Consignes aux auteurs »). Les manuscrits seront évalués par deux évaluateurs, évaluatrices selon la procédure de lecture à l’aveugle des revues à évaluation par les pairs. Notez que des textes en anglais, en espagnol ou en allemand accompagnés d’un résumé en français de 3000 caractères (2 pages) peuvent être soumis pour évaluation. S’ils sont retenus, le ou les auteurs devront toutefois en assurer la traduction en français.

    Nous vous invitons à envoyer vos textes au plus tard le 30 avril 2012 à l’attention de Lorna Heaton, coordinatrice de la thématique « Formes et enjeux de la collaboration numérique » : lorna.heaton@umontreal.ca

    Il est également possible de proposer des textes hors thème. Après évaluation et s’ils sont acceptés, ils seront soit diffusés dans la rubrique « Varia » du présent numéro, soit conservés pour un prochain numéro thématique. Merci, dans ce cas, d’envoyer les textes à l’adresse suivante : comite-editorial@ticetsociete.org

    Lorna Heaton
    Professeure agrégée
    Département de communication
    Université de Montréal

  • Guide pratique des usages des ENT en collège

    Guide pratique des usages des ENT en collège

    ITOP ouvrage ENT 061211 41L’expérience du déploiement des environnements numériques de travail dans l’éducation montre combien l’accompagnement au changement est important, en particulier auprès des enseignants qui sont les chevilles ouvrières des usages pédagogiques du numérique. Cet ouvrage est construit pour leur apporter des idées d’usages dès qu’un ENT est mis en place dans leur collège.

    Il cherche à donner des informations et des conseils qui peuvent être utiles à un enseignant pour comprendre les enjeux de l’installation d’un ENT. Il tente de balayer la multiplicité des fonctionnalités possibles présentes, comme la diversité des disciplines enseignées en collège.

    Les nombreux exemples d’uages présentés, avec plus ou moins de détails, ne sont pas des modèles mais des témoiganges de ce qui a déjà été mis en oeuvre.

    Ce document a té réalisé par des enseignants qui utilisent un ENT depuis plusieurs années ou même quleques mois et qui cherchent à partager leurs expériences. Ils ont passé le cap d’une prise en main initaitle, comme pour tout service numérique, et utilisent au quotidien l’ENT dans leurs collèges. Ils sont convaincus des apports de l’ENT dans leurs enseignements et découvrent régulièrement de nouvelles pistes d’usages qu’ils vont explorer.

    Pour mieux comprendre la complexité d’un ENT, l’auteur nous propose la comparaison à une voiture (extrait du livre) :

    « le moteur de l’ENT, ce sont les outils de vie scolaire, l’espace personnel est le siège du conducteur, l’authentification est symbolisé par la clé de contact, les ressources numériques sont dans le coffre et on y accède en l’ouvrant (…), le garage est l’équivalent du prestataire mettant en place l’ENT, enfin le carburant du véhicule est l’internet (…) ».

    A propos de l’auteur :
    Conseiller TICE du Recteur de l’académie de Nancy-Metz depuis 2003 et IA-IPR de SVT, Pascal Faure est un acteur reconnu de l’expérimentation puis du déploiement à grande échelle des ENT. Il a piloté l’expérimentation ENT Prisme Lorraine, puis le déploiement de l’ENT PLACE prochainement à l’ensemble des collèges et des lycées de l’académie (plus de 600 000 utilisateurs). Impliqué et passionné par le développement des TICE, il participe à de nombreux groupes de travail et de réflexions au niveau national.

    Cet ouvrage est édité par ITOP éducation : www.itopeducation.fr

  • Enseigner l’informatique

    Ce livre a pour but d’expliquer ce qu’un enseignement de l’informatique devrait être, ce qu’il n’est pas et ce qu’il ne doit surtout pas devenir.

    Il montre en particulier qu’il faut éviter la confusion entre le contenu d’un enseignement et le recours aux TIC ; il explore méthodiquement certaines questions comme : existe-t-il une didactique de l’informatique ? une pédagogie vaut-elle mieux qu’une autre ? comment gérer la diversité au sein des groupes qui apprennent l’informatique ? pourquoi et comment aborder l’abstraction ? etc.

    Chaque chapitre commence par une situation vécue exemplaire des difficultés rencontrées quotidiennement dans l’enseignement de l’informatique. Il s’en dégage de multiples problématiques auxquelles les auteurs apportent des réponses concrètes dans un style alerte et vivant.

    Ce livre rendra les plus grands services à tous ceux qui doivent organiser ou prendre en charge des enseignements d’informatique. Il rappelle que des conditions matérielles adaptées sont un prélude à un enseignement de qualité, et propose une pédagogie pour mettre en place des cours efficaces et cohérents.

    Les auteurs, Werner Hartmann est professeur à la Pädagogische Hochschule de Berne.Michael ; Näf est fondateur et PDG de Doodle. Raimond Reichert est directeur technique de SwissEduc. Tous les trois ont une longue expérience de l’enseignement de l’informatique auprès de différents publics en formation initiale et en formation continue.

    Un lien pour vous le procurer : www.springer.com

  • i majuscule comme Instituteur

    i majuscule comme Instituteur

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    «Un enfant nul, ça n’existe pas» déclare Guy Georges, ancien secrétaire général du Syndicat national des instituteurs et professeurs de collèges (SNUIPP), dans son dernier livre. Il répond ainsi, par avance, au document de l’UMP Du savoir pour tous à la réussite de chacun qui, selon lui, reprend sous un rideau de fumée la théorie, vieille de plus de 30 ans, de l’école inégalitaire inspirée par le club de l’Horloge.

    Son ouvrage est un témoignage et un rappel.

    Guy Georges fut le concepteur de l’École Fondamentale, oeuvre collective des adhérents du Syndicat national des instituteurs et des professeurs de collège, qui refusaient la suite de réformes contradictoires, la désorganisation, l’asphyxie de l’enseignement de la jeunesse et l’organisation d’une concurrence partiale.
    Il en rappelle les objectifs toujours actuels, et relate sans concession les obstacles rencontrés.

    Pourquoi aujourd’hui ?

    La question que se posaient ces éducateurs demeure avec davantage d’acuité aujourd’hui : « Quel sens donner à notre fonction ? »
    Comme hier, les solutions existent qui concilient l’émergence de l’élite et l’élévation du niveau d’ensemble d’une classe d’âge, solutions antinomiques avec celles que ressasse l’UMP.

    Récemment sont réapparus, par fragments, les principes essentiels d’une scolarité de la réussite exposés il y a quarante ans et qui peuvent être utiles si, enfin, à l’intention suivent les actes.

    L’Instituteur, avec le « i » majuscule que lui confère son étymologie, ne peut rester indifférent devant la comparaison imprudente et insultante qui lui fut faite par la plus haute autorité de l’État, un jour de décembre 2007 à Rome et qui traduit un choix idéologique auquel la République laïque doit s’opposer.

    Préfacé par Hubert Montagner, docteur en sciences (psychophysiologie) ancien directeur de recherches à l’INSERM, spécialiste des rythmes de vie de l’enfant et de l’adolescent, cet essai est une référence pour tout décideur, intervenant, usager, citoyen que l’enseignement de la jeunesse préoccupe.

    Plus d’infos :
    i majuscule comme Instituteur
    Éditions Bruno Leprince
    www.bruno-leprince.fr

  • Informatique scolaire à l’école primaire

    Il montre la complexité d’un rôle spécifique créé par l’Éducation nationale, attribué à des enseignants experts, à des fins de diffusion des pratiques des technologies éducatives chez les enseignants et les élèves.

    Sans régime administratif véritablement stabilisé et agissant selon des configurations multiples, ces acteurs constituent aujourd’hui une communauté de pratiques singulière mobilisée par un double projet, institutionnel et professionnel que reflète les échanges issus de leur liste de discussion depuis plus d’une dizaine d’années.

    D’une part ils ont un projet individuel et collectif de diffusion des pratiques instrumentées : c’est un engagement militant constituant le moteur central de leur activité et les engageant dans une production collaborative et mutualisée de ressources particulièrement adaptées aux contraintes de terrain.

    D’autre part, ils sont animés par un projet professionnel permanent de légitimation d’une expertise revendiquée. Ce projet doit aboutir à une définition institutionnelle pérenne et homogène de leur rôle, ce qui paraît entrer en contradiction avec la labilité et l’instabilité du champ des technologies en éducation où croisent de multiples enjeux.

    Ainsi, une enquête auprès de 350 individus doublée d’une étude des messages de leur liste de discussion permet d’identifier les formes d’un discours depuis la fin des années 1990. S’y expriment intérêts et valeurs, controverses et consensus dans les deux registres de leur activité discursive. Leur identité professionnelle se construit en tension entre deux figures : celle du pair-expert légitimé par son expertise pédagogique et celle de l’auxiliaire de prescription, au service d’une institution qui ne peut se passer de son appui technique.

    La communauté de pratiques des ATICE s’engage dans un projet de professionnalisation passant par la négociation de leur expertise en valeur d’échange statutaire, bien que ce point ne fasse pas entièrement consensus.

    En arrière plan de cette étude se dessinent les enjeux du champ des technologies en éducation. De nombreux acteurs gravitent: institution éducative, collectivités, constructeurs, communautés de pratiques d’enseignants autour d’enjeux parfois divergents.

    Ce livre s’adresse donc aux cadres de l’éducation, aux formateurs, aux enseignants auxquels il rend intelligible un champ de pratiques complexe en proie à des évolutions importantes, mais dans lequel rebouclent des processus et des discours déjà connus.

    Il s’adresse également aux chercheurs en sciences de l’éducation, en sociologie ainsi qu’en sciences de l’information et de la communication en constituant un apport à la réflexion sur le développement de professionnalités spécifiques à l’institution éducative française.

    Il participe à la continuité des travaux récents engagés dans l’étude des réseaux, collectifs et communautés de pratiques professionnelles qui utilisent aujourd’hui régulièrement les technologies liées à internet comme vecteur de communication.

    Plus d’infos sur l’auteur :
    François VILLEMONTEIX a été successivement enseignant, formateur, inspecteur de l’Éducation nationale et conseiller TICE adjoint du recteur de Créteil. Il est aujourd’hui maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Cergy-Pontoise et chercheur au laboratoire École, Mutations, Apprentissages (ÉMA).

    Ouvrage disponible sur www.editions-harmattan.fr

  • La société en jeu(x)

    Les jeux en ligne expriment les enjeux sociaux de notre époque, en même temps qu’ils représentent un espace de recherche et d’expérimentation de nouvelles formes d’être ensemble. L’opinion publique, en écho aux articles de presse, craint que les joueurs se perdent dans l’espace virtuel. Mais ces jeux ne sont-ils pas une métaphore de notre société qui s’éloigne de plus en plus de la réalité matérielle, vivante, de notre monde et des relations à l’autre ?

    De nouvelles modalités d’instauration des règles sociales s’y exercent : par les décisions des joueurs mais aussi et surtout par le système technique, comme dans notre société. Le monde du jeu apparaît alors comme celui des normes sociales qui constituent notre hypermodernité, en construction depuis les années soixante dix, qui enjoignent à chacun d’être performant, visible, responsable de sa vie, utile, mobile, apte à construire des réseaux sociaux. Il modélise le monde de nos organisations et des nouvelles formes de management.

    Cet ouvrage de Sylvie Craipeau montre qu’il ne s’agit pas seulement, avec ces jeux, d’une reproduction de notre société,  mais qu’il s’agit aussi d’expérimenter le monde avant de l’affronter, de le recréer, comme un monde utopique qui s’oppose alors à l’existant.
    On le voit, l’univers des jeux est multiple, ambivalent.

    Plus d’infos : ouvrage disponible le 31 août aux Presses Universitaires de France, www.puf.com

  • Professeur, comment faire ?

    Professeur, comment faire ?

    190720114e25253068162Autant d’interrogations parfois angoissantes auxquelles il est difficile de répondre sans bénéficier de conseils.

    Ce guide pratique ne prétend pas remplacer la nécessaire formation des enseignants, mais permet de se poser les bonnes questions avant de faire classe en collège ou en lycée.

    Conçu par une enseignante expérimentée, en collaboration avec un formateur en IUFM, ce livre donne des repères nécessaires pour que chaque professeur puisse, sans céder à l’improvisation ou à la panique, inventer ses manières d’enseigner en faisant progresser ses élèves.

    Françoise Le Duigou, professeur agrégée de lettres modernes, a enseigné dix‐neuf ans au collège Pierre De Geyter situé en ZEP (Zone d’Education prioritaire) à Saint‐Denis (93). Elle a élaboré ce guide en réponse aux questions formaulées par ses jeunes collègues. Jean‐Michel Savolle, professeur agrégé de lettres modernes, est formateur à l’IUFM de Bretagne.

    Plus d’infos :
    LES ÉDITIONS DE L’ATELIER Conseils pour mieux vivre son métier Professeur, comment faire ? Françoise LE DUIGOU, www.editionsatelier.com