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  • Numérique à domicile : l’enseignant est-il vraiment prêt ?

    Numérique à domicile : l’enseignant est-il vraiment prêt ?

    L’enseignant a toujours travaillé chez lui pour préparer les cours ou corriger les copies ; les statistiques montrent qu’un enseignant certifié ou agrégé passe entre 15 et 18 heures devant les élèves mais travaille en réalité aux alentours de 40 heures.

    « Ce qui transforme leur métier, c’est l’introduction du numérique ».
    En effet, le numérique permet aux enseignants de travailler de chez eux : ils peuvent, soit suivre une formation en e-learning dans le cadre de la formation continue, soit initier des cours puisque tout le monde s’accorde à dire que les enseignants peuvent aujourd’hui « travailler en classe et hors la classe ».

    Pour cela, ils vont avoir besoin d’une instrumentation numérique à leur domicile et c’est présentement ce qui intéresse Jean-Paul Moiraud.

    Instrumentation numérique du domicile des enseignants : une réalité à prendre en compte.

    Personne ne s’est vraiment posé cette question de savoir si les enseignants étaient prêts pour travailler autrement chez eux avec le numérique ; pourtant, plusieurs paramètres entrent en ligne de compte.

    « Faire entrer le numérique, ce n’est pas le calque du papier ; avec un papier et un stylo, il suffit d’écrire et c’est relativement simple ; avec le numérique, on entre dans l’aire de la complexité ».

    Jean-Paul Moiraud donne l’exemple de l’usage du numérique en classe pour lequel les enseignants ont, en principe, un technicien informatique à leur disposition en cas de problèmes techniques.

    A la maison, il faut que l’enseignant entre dans des stratégies de compréhension de son écosystème technique.

    Les terminaux de réception tels que l’ordinateur, la tablette ou le Smartphone mais aussi la « Box », le fournisseur d’accès à internet, les prises internet sont autant d’éléments techniques à prendre en considération qui constituent l’écosystème technique complexe de l’enseignant à la maison.

    S’investir dans une réflexion technologique : est-ce bien la mission de l’enseignant ?

    Jean-Paul Moiraud n’omet pas de mentionner les différentes solutions qui peuvent aider l’enseignant à installer cet écosystème chez lui mais pointe le fait que l’enseignant va devoir faire un effort de compréhension technologique.
    Or, est-ce vraiment sa mission ? N’est ce pas plutôt de se consacrer à enseigner et faire apprendre ses élèves ?

    Le numérique modifie donc le statut de l’enseignant hors la classe et l’amène vers une « professionnalisation de son espace privé » comme nous le verrons dans le deuxième épisode.

     

  • Plus de numérique dans les cartables pour moins de dépenses publiques?

    Plus de numérique dans les cartables pour moins de dépenses publiques?

    « Les collectivités ont beaucoup investi à la fois sur les réseaux, les équipements et les matériels ; et dans l’esprit des élus, nous avons toujours considéré que c’était un investissement ».

    Les élus pensaient qu’une fois les investissements réalisés, comme cela a été le cas pour les routes ou pour le rail, l’opération serait terminée.

    Or, on se rend compte très vite que nous ne sommes pas sur de l’investissement mais sur des budgets de fonctionnement.

    En effet, le parc de machines nécessite un renouvellement à minima tous les cinq ans et que le budget de fonctionnement ne cesse de croître. Christophe Ramblière avait imaginé qu’au fil des années, les tarifs des matériels baisseraient mais en réalité, « le prix reste le même puisque le matériel augmente en compétences ».

    Nous sommes aujourd’hui sur des demandes de budget des lycées qui sont trois fois supérieur à nos possibilités de financement.

    Pourtant, le numérique interroge sur des sujets récurrents comme le poids du cartable qui pourrait être remplacé par une tablette ou encore que les élèves puissent utiliser leur appareil connecté personnel en classe…

    A ce stade, la collectivité et l’éducation nationale doivent travailler de concert.
    « Nous ne pouvons plus dissocier les deux ; que l’Education Nationale travaille d’un côté et que les collectivités investissent sans connaître les usages ».

    Christophe Ramblière voit dans les ressources numériques, un frein évident au développement des usages et

    les enseignants qui utilisent le numérique aujourd’hui sont ceux qui ont vraiment envie, donc il faut simplifier.

    En ce sens, il n’accuse personne mais pointe néanmoins le sujet délicat des éditeurs qu’il juge encore « frileux » à passer au numérique.

    Pas obligatoirement persuadé que le numérique va révolutionner l’enseignement, même si certaines études prouvent qu’il peut aider à réduire l’échec scolaire, Christophe Ramblière admet néanmoins que « si on parvenait déjà à avoir des ouvrages interactifs, des sacs moins lourds, une tablette par élève avec l’ensemble des données de cours… et si, en plus, on fait du collaboratif, on limite l’échec scolaire et on réduit les dépenses publiques, ce sera déjà tout gagné » !

    Le BYOD, ou « amenez votre propre appareil connecté en classe », est une des réflexions que la région Poitou-Charentes souhaite mener, « même si la mise en application n’est pas pour maintenant », précise t-il.

    « Ensuite, nous verrons pour les préconisations dans chaque établissement ». Demander d’avoir tel ou tel appareil connecté « comme on demande aux élèves d’avoir tel ou tel cahier », tout simplement.

    Sur la question de la capacité financière de chaque famille à pouvoir fournir un outil informatique, la collectivité pourra tout à fait aider celles qui en ont le plus besoin. D’après lui, ce n’est donc pas un argument de contestation qui puisse être recevable.

    Mettre en présence tous les acteurs de l’e-éducation : c’est l’enjeu que Christophe Ramblière insuffle pour pouvoir « booster » le numérique dans les établissements et envisager de nouveaux investissements, peut-être mieux réfléchis. Pour cela, le groupement d’intérêt scientifique a été créé ; il allie des chercheurs et plusieurs acteurs de la région comme le réseau Canopé, le CNAM, le CNED etc.

    Le groupement d’intérêt scientifique va faire travailler conjointement tous ces acteurs afin d’obtenir des ouvrages numériques éducatifs pour l’ensemble de notre région et peut-être demain pour la Grande Région, conclut Christophe Ramblière.

  • Lancement de 100 parcours ENSEIGNO d’EDUCLEVER avec la classe mobile d’ardoises numériques BIC Education

    Lancement de 100 parcours ENSEIGNO d’EDUCLEVER avec la classe mobile d’ardoises numériques BIC Education

    [callout]Issu des ressources ENSEIGNO,  un ensemble de 100 parcours pédagogiques clés en main pour le cycle 3 est maintenant disponible avec la classe mobile d’ardoises numériques BIC Education, pour être utilisé très facilement en classe, même sans connexion Internet ![/callout]

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    Ces 100 parcours couvrent tous les domaines du programme de CE2, CM1 et CM2 : Français, Mathématiques, Histoire, Géographie, Sciences et technologies, et ils intègrent une capsule vidéo pour chaque thématique.

    Avec le logiciel pédagogique BIC Connect, ces supports peuvent être agencés et complétés par l’enseignant pour personnaliser les séquences en fonction de ses besoins et de son contexte : classe inversée, individualisation, remédiation…

    Pour répondre au mieux aux besoins d’apprentissage des écoliers, les équipes se sont appliquées à penser l’ergonomie des ardoises et des parcours pédagogiques proposés. Les exercices interactifs invitent au maniement du stylet embarqué avec la tablette dont l’usage aide à l’acquisition de la langue et à la structuration de la pensée de l’enfant.

    Pour répondre au mieux aux réalités de terrain, l’ensemble des parcours est disponible en mode déconnecté pour un usage sécurisé et facilité.

    Pour répondre au besoin de suivi et d’individualisation des parcours, la fonctionnalité Replay du logiciel BIC Connect permet de conserver et rejouer la trace écrite et de visualiser le parcours de l’élève à tout moment.

    A l’occasion de cet évènement, une offre préférentielle (associant matériel et parcours) est proposée aux collectivités et tous les utilisateurs jusqu’au 31 janvier 2016.

    EDUCLEVER et BIC EDUCATION, sociétés pionnières dans l’innovation pédagogique numérique.

    Educlever et BIC EDUCATION participent activement à la (r)évolution de l’Ecole en créant les outils éducatifs numériques du XXIe siècle. A l’heure des MOOC, des tutorats et vidéos pédagogiques en ligne, et de l’usage des tablettes et classes mobiles  dans les écoles, Educlever et BIC EDUCATION s’inscrivent dans cette formidable dynamique en innovant dans le domaine de « l’adaptative learning« .

  • GGRIMM, une appli qui défie les 7-12 ans sur le terrain de la connaissance

    GGRIMM, une appli qui défie les 7-12 ans sur le terrain de la connaissance

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    GGRIMM vivait tranquillement sur son île quand « l’Œil » est venu le capturer ! Pour le libérer, l’enfant doit répondre correctement à de nombreuses questions et affronter « l’Œil » sur le terrain de la connaissance.

    Il sympathisera avec les amis de GGRIMM (le Crabin, les tortues Nin-chats, le Marmours, le Crapatigre…), partira à la découverte de cinq mondes (la plage, le bois tropical, le volcan…), se verra récompenser de bonus mais devra aussi éviter les pièges (plantes extravagantes, boues gluantes…).

    Avec 4 000 questions et huit niveaux, cette application offre une nouvelle façon d’apprendre autour du jeu.

    Cette application, lancée simultanément en sept langues, permet à Nomad Education de s’ouvrir à l’international.

    Plus d’infos sur : www.nomadeducation.fr

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  • Tarsus annonce le report de la 20e édition du salon Educatec-Educatice

    Tarsus annonce le report de la 20e édition du salon Educatec-Educatice

    Considérant les attentats meurtriers qui se sont produits à Paris et dans le département de la Seine-Saint- Denis dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, et dont l’extrême gravité a conduit le Gouvernement de la République française à déclarer l’état d’urgence sur tout le territoire national, Tarsus a décidé, par mesure de sécurité, de reporter le salon Educatec-Educatice, qui devait initialement se tenir du 18 au 20 novembre 2015 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris.

    Ce report est arrêté à ce jour aux dates suivantes : du mercredi 9 au vendredi 11 mars 2016, toujours à la Porte de Versailles, hall 2.1.

    Pour information, le Salon Européen de l’Education ouvert au grand public, qui devait se tenir conjointement à Educatec-Educatice, est également reporté et se tiendra du vendredi 11 au lundi 14 mars 2016.

     

  • Culture, Sciences et numérique et au-delà pour l’Espace Mendès France de Poitiers

    Culture, Sciences et numérique et au-delà pour l’Espace Mendès France de Poitiers

    « L’Espace Mendès France est né volontairement d’une action conjointe de scientifiques et d’acteurs de l’éducation populaire à la fin des années 70 ».

    En 1980, l’arrivée de la cité des Sciences à Paris entre dans la même mouvance et « porte beaucoup d’espoir » ; le but de ces nouvelles structures est bien de vulgariser les sciences auprès du public.

    Lorsque Didier Moreau a pris la direction de l’Espace Mendès France de Poitiers en 1991, l’apport de l’EMF était « d’avoir conjoint sciences humaines dites “douces“ et sciences “dures“ dans un regard du monde ».

    Cette évolution de l’EMF sur les trente dernières années est importante à connaître pour contextualiser l’arrivée du numérique dans ce type d’espace et les enjeux qui en découlent.

    Pour Didier Moreau, il est essentiel de comprendre « comment se positionner par rapport à ce numérique qui est devenu un objet autant qu’un sujet ».

    Au-delà des objets numériques qui vont tout naturellement trouver leur place dans l’EMF, c’est bien le sujet numérique qui interpelle.
    « Ce qui nous intéresse maintenant, c’est que ce sujet qui doit être socialisé et mieux compris, doit entrer dans une phase où l’esprit de liberté, critique que chacun doit avoir, puisse se développer » ; les sujets autour de la culture numérique et de l’éducation aux médias font leur entrée !

    Didier Moreau voit le numérique comme un excellent support pour « essayer de sortir les individus de leur sujet habituel et leur permettre de s’exprimer ».

    Parler aussi de ce qu’il appelle « les vrais problèmes » c’est à dire les problèmes du rapport de l’humain à ces dispositifs numériques comme, par exemple, la santé connectée, font également partie des objectifs.

    « Un certain nombre de questions vont se poser et nous avons le devoir de les afficher sur la place publique, tout comme nous l’avions fait pour les OGM, par exemple », souligne Didier Moreau.

  • Report du salon EDUCATEC-EDUCATICE

    Report du salon EDUCATEC-EDUCATICE

    Considérant les attentats meurtriers qui se sont produits à Paris et dans le département de la Seine-Saint-Denis dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, et dont l’extrême gravité a conduit le gouvernement de la République française à déclarer l’état d’urgence sur tout le territoire national par les décrets du 14 novembre 2015 portant application et relatif à l’application de la loi N° 55-385 du 3 avril 1955 modifiée (relative à l’état d’urgence),

    considérant les arrêtés en date du  14 novembre 2015 du Préfet de Police de Paris N° 2015-00896 et 2015-00897 interdisant les manifestations sur la voie publique en Région Ile de France jusqu’au 19 novembre 2015 à 12h00,considérant la nécessité d’assurer, dans ces circonstances, la sécurité des personnes par des mesures adaptées à la gravité de la menace toujours présente,

    considérant le report du salon européen de l’éducation programmé sur le site de Paris-Expo, Porte de Versailles à Paris, du mercredi 18 au dimanche 22 novembre 2015, Tarsus propriétaire du salon EDUCATEC EDUCATICE, en plein accord avec le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et La Ligue de l’enseignement, propriétaire de la marque et du concept du « salon européen de l’éducation » prend la décision de remettre à une date ultérieure  la 20ème  édition du salon Educatec Educatice qui devait se tenir initialement du 18 au 20 novembre 2015.

    Source : Tarsus
  • Communication de Najat VALLAUD-BELKACEM suite aux attentats du 13 novembre

    Communication de Najat VALLAUD-BELKACEM suite aux attentats du 13 novembre

    L’ensemble des services de l’Education nationale est mobilisé sur tout le territoire. La ministre a communiqué aux recteurs les consignes suivantes :

    – Les écoles, établissements scolaires et universitaires, fermés ce week-end dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, seront rouverts ce lundi.

    – Des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Ile-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement.

    – Les voyages scolaires sont annulés sur tout le territoire métropolitain, du lundi 16 novembre 2015 au dimanche 22 novembre 2015. Pour les élèves en déplacement actuellement, un recensement a été réalisé. Ils reviendront dans les conditions prévues initialement.

    – Les sorties scolaires occasionnelles (cinéma, musée…) sont annulées sur la même période. Les sorties scolaires régulières (cantine, gymnase…) sont maintenues en dehors de celles qui nécessitent un déplacement en transport en commun public.

    – Les drapeaux seront mis en berne dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires ainsi que dans les rectorats.

    Une minute de silence sera respectée dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires. La ministre laisse le soin aux équipes pédagogiques d’adapter ce moment de recueillement à l’âge des élèves. Des ressources pédagogiques sur le site Éduscol, pourront être mobilisées pour accueillir les élèves, les accompagner et nourrir les discussions.

    Afin de donner priorité à l’accueil des élèves et de permettre la présence de tous les personnels dans les écoles et établissements, les réunions et les formations des personnels de l’Éducation nationale prévues cette semaine sont annulées.

    La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, écrira à l’ensemble des personnels dans la soirée. La ministre a adresé par ailleurs un courrier aux parents d’élèves.

    Les rectorats diffuseront sur leur site internet les informations locales complémentaires.

    A voir aussi :
    Plusieurs ressources d’intérêt référencées sur ecolededemain par Stéphanie De Vanssay, notre chroniqueuse ludomag.

    Source article :  Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

  • Adieu flûte et autre pipeau : avec le numérique, l’éducation musicale prend une autre envergure !

    Adieu flûte et autre pipeau : avec le numérique, l’éducation musicale prend une autre envergure !

    En mars dernier, ils ont commencé par organiser une rencontre à Toulouse à cinquante enseignants d’éducation musicale.
    « L’idée de la rencontre était de se voir en vrai et surtout de partager ce que nous faisons en classe avec les élèves », explique Benoît Kiry de Colmar.

    Concrètement, les programmes d’éducation musicale tournent autour de deux grands mots : produire et percevoir.

    Autour de produire, « on peut faire du rythme, du chant etc » et percevoir, « c’est tout ce qui se fait avec l’écoute et l’oreille ».

    Au-delà de ces deux éléments, il est demandé de concevoir un « projet musical », « qui est de faire créer à toute la classe quelque chose qui vient d’eux ».

    Benoît Kiry laisse en général un quart d’heure à ses élèves pour créer quelque chose avec le logiciel Garageband sur iPad.
    « Le gros avantage de la création sur Garageband, c’est de pouvoir revenir en arrière lorsqu’on se trompe, donc on ne se trompe jamais finalement ».

    Nicolas Olivier de Toulouse ajoute que cette pratique est assez innovante puisque, comme il le rappelle, l’éducation musicale il y a encore quelques années, se pratiquait en jouant de la flûte.

    Avec l’arrivée des tablettes et des Smartphones, on peut avoir entre les mains plusieurs instruments de musique.

    C’est une mouvance qui arrive ; en prenant comme exemple la communauté qui grandit sur le réseau social Twitter, Nicolas et Benoît démontrent que la « mayonnaise a pris » et de plus en plus d’enseignants veulent adopter ce nouveau modèle d’enseignement.
    Aujourd’hui, la communication entre enseignants prend forme au-delà du réseau Twitter et s’organise autour de sessions en visioconférence, « dont il serait indécent de donner la durée pour certaines d’entre elles », précise Nicolas Olivier.

    « Ce sont des relations que nous avons créées qui dépassent le cadre professionnel, même si nos discussions tournent toujours autour de nos expériences de classe ».

    En effet, pour chaque visioconférence, un thème est défini ; pour la dernière par exemple, il s’agissait de l’ENT ; « et nous invitons toujours des collègues d’une autre discipline qui utilisent particulièrement cette technologie, afin d’avoir un regard extérieur », précise Benoît Kiry.

    Les échanges commencent à s’étendre pour ne pas rester franco-français, notamment sur les usages du réseau Twitter en éducation musicale avec des enseignants anglais, hongrois etc.

    Pour les enseignants qui ont la chance d’avoir du matériel dans leur classe, le numérique permet aussi de créer des groupes de travail et de gérer donc le problème récurrent des classes surchargées, comme l’explique Benoît Kiry.

    « Pendant que 15 élèves travaillent en autonomie avec un casque sur leur iPad, studio d’enregistrement virtuel, je peux m’occuper des 15 autres élèves pour faire une activité sans déranger les autres (…) Nous ne travaillons plus en classe complète ».

    « Mon rôle d’enseignant n’est plus de mettre un cadre et faire la « police » .

    Aujourd’hui, j’ai la paix en classe et mes élèves sont plus motivés.

    Avant, il y avait environ 60% d’élèves motivés ; aujourd’hui, ce sont un ou deux élèves qui sont à la traîne et qui sont poussés par les autres.
    « Le vrai facteur de progrès, je le vois à travers la motivation ».

    Pour Nicolas Olivier, qui n’a pas les mêmes conditions matérielles dans sa classe, il a pour habitude de travailler avec les Smartphones des élèves par îlots. Pour lui, ce qui change vraiment, c’est l’aspect créatif.

    Avec ces outils, les élèves sortent vraiment des productions de qualité.

    Plus d’infos :
    Benoît Kiry sur Twitter : @EDMJeanColmar
    Nicolas Olivier sur Twitter : @nicoguitare