Catégorie : Éditeurs & studios

  • Guide TICE pour le professeur-documentaliste

    Le numérique est partout : dans la vie quotidienne, dans la vie personnelle, sociale, professionnelle, civique, médiatique, culturelle. La question d’un « après le livre » (selon les termes de François Bon) est posée.

    Les professeurs-documentalistes sont particulièrement concernés par cette mutation qu’imposent les outils numériques. Comment former tous les élèves à la culture de l’information, concevoir une politique documentaire et un système d’information efficaces, ouvrir l’établissement sur son environnement ? Que vont donc devenir le livre, la collection dans ce nouvel univers ? Comment le CDI peut-il évoluer ?

    Des professeurs-documentalistes, des formateurs, apportent à ces questions des réponses à destination de leurs collègues et de ceux qui s’intéressent à ce métier. Chaque chapitre se veut une contribution personnelle à la réflexion et à l’action du professeur-documentaliste.

    L’ouvrage éclaire, à partir d’angles variés, le contexte numérique d’exercice de ce métier et propose des exemples concrets de choix stratégiques et de démarches pédagogiques.

    Des compléments en ligne permettent d’approcher de manière plus interactive les outils et les ressources évoqués.

    Plus d’infos :
    publication disponible
    À la librairie du CRDP de Paris 37, rue Jacob, 75006 Paris | Dans les librairies du réseau SCÉRÉN (CRDP et CDDP) | À la librairie de l’éducation | Sur le site de vente en ligne www.sceren.com |

  • Les industriels du Numérique dans l’Education et la Formation créent leur association

    L’AFINEF a pour mission la valorisation, la promotion et le développement économique de la filière numérique de l’éducation et de la formation professionnelle continue en France et à l’international.

    Elle a également pour objectif de rassembler de façon large, de fédérer et de structurer l’ensemble des entreprises de la filière afin d’assurer l’interface de la profession avec les autres acteurs présents sur ces secteurs (Ministères, collectivités territoriales, partenaires sociaux, OPCA, associations et fédérations d’acteurs de l’enseignement, instances européennes, autres associations professionnelles et internationales…).

    Enfin, l’AFINEF ambitionne de développer une puissante industrie numérique éducative « à la française », au travers d’une démarche collective d’innovation technologique, économique, sociale et pédagogique.

    Rassemblant, sous l’égide du pôle de compétitivité CAP DIGITAL, PME, start-ups, grands groupes et associations, les 26 membres fondateurs, , témoignent de la diversité des acteurs du secteur : 4n Media Group, Alterway, Educaweb, eInstruction, Encyclopaedia Universalis, GEDEM, GIE lesite.tv, Ilobjects, Itop Education, Jeulin, Kosmos, KTM Advance, Logica qui fait maintenant partie de CGI, Microsoft, Milliweb, myBlee, PM Conseil, Promethean, Simple IT, SNE (Groupe Education), TELLMEMORE, Texas Instruments, Tralalère, Unowhy, Viforma, WebServices Pour l’Education.

    Plus d’information sur http://www.afinef.net

  • Le Geste souhaite amener Google à un meilleur partage de la valeur

    Le GESTE a toujours encouragé les échanges constructifs, notamment dans les discussions relatives à la création d’un écosystème pérenne pour les éditeurs.

    Toutefois, les nombreuses discussions avec Google, notamment sur Google Actualités, n’ont pour l’instant jamais abouti en ce qui concerne, précisément, le rééquilibrage du partage de la valeur des contenus repris.

    C’est pourquoi, au nom de l’ensemble des médias en ligne (presse, télévision, vidéo, radio…) qui contribuent tous, par leur diversité et leur savoir faire, à l’essor d’un nouveau secteur économique en France, le GESTE réaffirme son souhait de voir Google participer au financement de la création et de l’information.

    La proposition de loi du SPQN et du SEPM qui prévoit une rémunération équitable en contrepartie d’un acte de référencement constitue, à cet égard, une piste de réflexion intéressante. Toutefois, le GESTE restera vigilant à ce qu’aucune mesure n’entame le principe fondamental de la neutralité du net.

    A propos du GESTE – Groupement des Editeurs de Services en ligne.
    Présidé par Corinne Denis, Groupe Express Roularta, le GESTE, groupement des éditeurs de contenus et de services en ligne, est une association créée en 1987 qui réunit les principaux acteurs du marché dans les secteurs de la presse, de la télévision, de la musique, des petites annonces, des sites communautaires et des jeux d’argent en ligne. Tous convergent vers un même objectif : participer à la création de conditions économiques, législatives et concurrentielles indispensables au développement des services et éditions en ligne.www.geste.fr

  • ITOP éducation devient S.A.S. au capital d’1 million d’euros

    Accompagnées d’une augmentation de capital de 880 000 euros, ces évolutions valorisent l’image de la société mais ne modifient pas le mode de gestion de l’entreprise. Le nouveau statut permet à ITOP éducation de conforter sa position majeure sur le marché des Environnements Numériques de Travail et des ressources et outils numériques pour l’éducation.

    Il correspond davantage à l’importance financière de la société qui a généré en 2011 un chiffre d’affaires de plus de 2 millions d’euros. « Le passage en S.A.S nous permet notamment d’accroitre la confiance de nos clients, de nos banques et de tous nos partenaires », explique Hervé Borredon, Président du Groupe ITOP.

    Plus d’infos :

    www.itopeducation.fr

  • De Marque ose Bordeaux pour son retour en France

    « Nous souhaitons renforcer nos liens avec nos partenaires et nos clients français et italiens afin de faciliter les rencontres avec les éditeurs européens. Pourquoi Bordeaux? Simplement en raison de la présence de plusieurs sociétés québécoises et du dynamisme économique de la ville », explique M. Marc Boutet, président et cofondateur de De Marque.

    Rappelons que De Marque entretient des relations commerciales avec la France depuis 1997. Elle a ouvert une filiale française, à Paris, en 2007.

    Mme Marie-Josée Blanchet, vice-présidente Développement des affaires internationales chez De Marque, s’installera à Bordeaux dans les prochaines semaines, tout en conservant une implication à Québec en tant qu’administratrice à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Québec (CCIQ).

    « Pour moi, c’est un retour en sol français. Après des études à l’École Supérieure de Commerce de Grenoble et une année de travail pour une PME française au début des années 90, j’y reviens avec grand plaisir pour relever ce nouveau défi », se réjouit Mme Blanchet.

    OSEZ BORDEAUX !
    Pour souligner ce nouvel élan international, De Marque s’associe à l’événement Osez Bordeaux! qui se tient aujourd’hui à l’Hôtel PUR afin de marquer le 50e anniversaire du jumelage des villes de Bordeaux et de Québec.

    Les maires de Québec et de Bordeaux, Régis Labeaume et Alain Juppé, prendront la parole sous le thème Se positionner comme ville innovante. Cette conférence est organisée par la CCIQ, la Chambre de commerce française au Canada – section Québec, la Ville de Québec, la Ville de Bordeaux, Bordeaux Gironde Investissement et Québec International.

    « Depuis longtemps, les liens entre Québec et Bordeaux sont forts, tant sur les plans économique, politique que culturel. Il s’agit d’une occasion exceptionnelle pour De Marque de se positionner avantageusement dans le marché de l’édition numérique européen », a précisé M. Boutet.

    LANCÉE INTERNATIONALE
    Récemment, De Marque concluait la vente de son logiciel phare Tap’Touche à Druide Informatique, une transaction qui lui permet d’accélérer son développement à l’international.

    Depuis 2009, De Marque a développé et opère l’Entrepôt numérique, une plateforme réalisée en partenariat avec l’Association Nationale des Éditeurs de Livres (ANEL). Cette innovation a conduit l’entreprise à l’international, en faisant profiter les grands de l’édition de sa technologie numérique. C’est le cas d’Eden Livres, en France, qui regroupe une centaine d’éditeurs dont les groupes d’édition Gallimard, La Martinière et Flammarion, qui ont investi un million de dollars dans l’entreprise au printemps dernier.

    Edigita, qui regroupe trois des quatre plus importants groupes d’édition en Italie (Feltrinelli, Messaggerie Italiane/GEMS, RCS/Rizzoli), et de nombreux éditeurs italiens indépendants utilisent également la technologie de De Marque.

    Au total, le réseau de De Marque compte 350 éditeurs, 200 points de vente et propose plus de 35 000 titres.

    À PROPOS
    De Marque est un chef de file dans la distribution de contenus culturels numériques, en particulier de livres numériques.

    L’entreprise nourrit une croissance soutenue et s’appuie sur une plateforme technologique d’avant-garde et une stratégie basée sur le développement de partenariats avec les acteurs clés de chaque marché où elle est active. Pour en savoir plus sur l’entreprise  www.demarque.com.

  • La géopolitique, maintenant sur IPad

    L’application en détails
    Disponible gratuitement sur l’ITunes Store, l’application Notes CLES propose :
    •    Plus de 90 notes d’analyse géopolitique déjà disponibles
    •    Un nouveau numéro par semaine, gratuitement et sans abonnement
    •    Une recherche multicritères : thématique, géographique et par mots-clés
    •    Un lecteur de documents intégré pour la consultation offline
    Chaque mois, un numéro hors-série présente un entretien avec une personnalité de haut niveau qui pratique la géopolitique, parmi lesquels Xavier Raufer, François-Bernard Huyghe ou encore Olivier Kempf.

    La géopolitique à l’Ecole
    Dès 2007, Grenoble Ecole de Management introduit des enseignements en géopolitique dans le cursus de son Programme Grande Ecole et se donne comme objectif de sensibiliser un public plus large à cette discipline stratégique.
    En complément de nombreux événements (festival, colloques, workshops…), l’école publie toutes les semaines des Notes d’Analyse Géopolitique, diffusées à plus de 3900 abonnés du monde de l’entreprise et de l’enseignement supérieur. Les archives de cette publication sont également publiées sur un site dédié et disponibles désormais sur la tablette d’Apple.

    Elle anime aussi en partenariat avec diploweb.com, le premier site français géopolitique, une page Facebook comptant plus de 3600 fans.

    Télécharger l’application Notes CLES sur l’ITunes Store.

  • Astrojuniors : Des conférences astronomiques à suivre de sa classe

    L’AFA anime durant l’année scolaire un réseau d’initiation à l’astronomie à destination des jeunes et de leurs encadrants. Elle crée et met à disposition des ressources pédagogiques pour faire fonctionner au sein de leur structure une activité astronomique seul ou avec un groupe de jeunes.

    Tous les mois, dans le cadre des Astrojuniors, l’AFA propose ainsi aux jeunes de suivre en direct une réunion virtuelle adaptée (conférence, ou rencontre) avec un scientifique, un astronome ou un chercheur, et échanger avec lui (ou avec les autres jeunes) sur un sujet d’actualité ou sur un évènement céleste marquant. Seules contraintes : avoir accès à une connexion internet haut-débit, des haut-parleurs et s’être préalablement inscrit.

    Les premières rencontres ont notamment pu être l’occasion d’accueillir Guillaume HEBRARD (astrophysicien à l’Institut d’Astrophysique de Paris) sur les exoplanètes, Roland LEHOUCQ (astrophysicien au CEA) sur la Terraformation, Pierre Cruzalebes (chargé de recherches au CNRS en Astrophysique à l’Observatoire de la Côte d’Azur) sur les conjonctions planétaires, Sylvain Bouley (astronome à l’Observatoire de Paris) sur la Lune et dernièrement, Jean-Eudes Arlot (directeur de recherche à l’IMCCE et spécialisé dans la dynamique des satellites naturels des planètes), à l’occasion du transit de Vénus du 06/06/2012.

    En complément, sur le blog ASTROJUNIORS.FR, est proposée mensuellement une sélection de fiches d’activités d’observation, de manipulations, de contes et légendes… en lien avec le sujet. L’objectif pour l’AFA est d’aider et d’inciter les structures et les enseignants à mener des activités sur cette thématique (observations, expériences…).

    Plus d’infos sur http://www.afanet.fr

  • BeLearner.com lauréat de l’appel à projet e-inclusion

    Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis a répondu avec la solution Be Learner pour le projet « Parentalité et Numérique ». Il vise à élaborer des documents transmédia expliquant la vie et le fonctionnement du collège aux parents ne maîtrisant pas la langue française.

    Les médias (vidéos, textes, photos, sons) sont co-construits par les élèves, pour les parents et par les parents eux-mêmes. En effet, la communauté éducative est mobilisée pour participer à la traduction dans les langues repérées comme les plus parlées par les familles non francophones.

    8 collèges et classes Segpa du département de Seine-Saint-Denis vont disposer de la plateforme Be Learner pour construire des parcours interactifs et utiliser l’outil de transcription textuelle dynamique multilingue. Les vidéos réalisées par les élèves seront traduites et disponibles instantanément dans 3 langues : arabe, turc et soninké.

    L’intérêt est de permettre aux familles, associations ou intervenants de participer directement à la traduction et la transcription, de façon simple et autonome, depuis un accès internet, et ainsi de mieux les impliquer dans le projet.

    La diffusion de ces œuvres originales s’effectuera via le web : site internet académique, départemental, l’ENT et/ou BeLearner.com.

  • Numérique ou non, le livre ne doit pas être un produit d’appel

    Jusqu’à la sortie de l’iPad en 2010, le monde de l’édition américaine fonctionnait sur un modèle unique : l’éditeur vendait ses titres à un prix de gros, laissant au libraire détaillant le soin de fixer le prix de son choix.
    Afin d’attirer des clients dans son écosystème, Amazon vendait systématiquement à perte les titres les plus recherchés. Ainsi, une nouveauté dont l’édition papier se vendait 28$, était vendue à 9.99$, Amazon perdant sciemment plus de 10$ par titre vendu.

    Dans le monde papier, ces prix fracassés ont permis à Amazon d’anéantir ses concurrents de façon systématique. Aujourd’hui, depuis la fermeture de Borders en 2011, il ne reste plus qu’une seule chaîne indépendante spécialisée dans la vente de livres aux USA ; Barnes & Noble. Précisons que sa situation financière est catastrophique.

    Le livre numérique permet à Amazon de mettre en place une stratégie encore plus agressive. En vendant de nombreux livres dans un format propriétaire, bloqué pour ne fonctionner que dans son écosystème, il rend l’acheteur totalement captif.

    Cette combinaison du bâton (captivité) et de la carotte (vente à perte) assure à terme une situation de monopole dans laquelle Amazon pourrait alors dicter toutes les règles du jeu.

    Inquiets face à cette situation, les éditeurs américains ont profité de l’arrivée d’Apple sur le marché pour changer les règles du jeu, basculant sur un modèle où un même prix s’appliquerait à l’ensemble des revendeurs, permettant de conserver une diversité de canaux de distribution et donc davantage de compétitivité dans ce marché.

    Une récente décision du Department of Justice (DoJ) remet cependant ce modèle en cause. Accusant les éditeurs d’entente illicite sur les prix, le DoJ s’apprête à imposer la fin de ce modèle auprès de cinq des plus grands éditeurs américains, créant ainsi toutes les conditions pour que Amazon reprenne son rôle de prédateur dominant. Cette décision défiant le bon sens est le signe avant-coureur d’une tendance lourde que l’édition va devoir combattre : pour ces acteurs, le livre n’est qu’un produit d’appel. Pour Apple ce n’est qu’un moyen de vendre des tablettes, pour Google nos lectures sont un moyen comme un autre d’en savoir toujours plus sur nous et nos comportements de consommateur afin de nous inonder de publicités ciblées. Ces préoccupations sont bien éloignées des attentes des lecteurs comme des éditeurs, et si les autorités laissent le marché entièrement entre leurs mains, tout le monde sera rapidement perdant.

    Fixer le prix du livre numérique n’est pas suffisant en soit, mais c’est une condition préalable à un véritable marché. Un prix unique sur le livre numérique pourrait être perçu comme une opportunité par les éditeurs de ralentir l’adoption de la lecture numérique. Au lieu de cela, il doit absolument devenir un outil leur permettant de mieux comprendre le marché, que ce soit via des politiques de prix ciblés dynamisant leurs ventes, ou en lançant de nouvelles collections adaptées aux attentes des lecteurs numériques.

    Quant aux libraires, dans un monde où les catalogues n’ont plus de limites, leur rôle sera plus que jamais nécessaire pour guider le lecteur dans ses choix. Mais être libraire numérique, c’est aussi repenser la médiation et la manière dont le lecteur navigue dans un catalogue, et c’est seulement en mettant son expérience au service de nouvelles expériences que la librairie trouvera sa place. Plutôt que d’un portail de la librairie, c’est de standards, et d’outils  leur permettant de se différencier dont les indépendants ont besoin.

    Créons ensemble les conditions favorisant la diversité des acteurs et des expériences, le livre mérite mieux que d’être un simple produit d’appel.

    Auteur : Hadrien Gardeur, Co-Fondateur de Feedbooks