Catégorie : Éditeurs & studios

  • Auralog présente ses résultats financiers pour l’année 2008 : augmentation de 22 % de son chiffre d’affaires

    L’apprentissage des langues étrangères sur ordinateur : un marché porteur
    Avec une progression de 22% de son chiffre d’affaires 2008, Auralog, PME française,  enregistre un CA de près de 22 millions d’euros dont 75% faits à l’étranger. La part formation professionnelle est de 40%, l’enseignement de 30% et le Grand Public de 30%. Pour accompagner son développement international, Auralog a ouvert plusieurs filiales aux USA, en Chine, en Italie, en Espagne, en Allemagne et au Mexique.

    Le contexte actuel de crise impose aux entreprises de proposer au marché des solutions économiques et Auralog l’a bien compris. Sa marque majeure, Tell Me More, offre aux particuliers et professionnels une solution économique, complète, et efficace pour apprendre les langues étrangères et notamment l’anglais, indispensable pour qui veut évoluer dans son métier ou se reconvertir. Les Cdrom Tell Me More pour particuliers sont disponibles à partir de 99 euros, soit 5 à 10 fois moins cher qu’une formation en école de langue.  Quant aux produits Tell Me More e-learning, ils remportent un succès grandissant en entreprise et dans l’enseignement, notamment pour leur coût, leur flexibilité (24h/24) et leur accessibilité (sur internet via n’importe quel ordinateur).

    De gros contrats pour terminer l’année
    Tell Me More  termine l’année en fanfare, en remportant une distinction prestigieuse de l’industrie multimedia aux Etats-Unis (3 « Eddie Awards » pour ses CDRom) et en signant des contrats majeurs : avec Microsoft en Chine (e-learning des salariés), avec le Goethe Institute en Allemagne, et avec le Ministère de l’Education de  l’Etat de Mexico (pour 380,000 élèves de l’enseignement secondaire). Ces succès viennent s’ajouter aux prestigieux clients que Tell Me more a déjà dans son portefeuille : ainsi, 60% des entreprises du CAC40 l’utilisent pour la formation en langues de leurs salariés.

    Fortes perspectives de croissance en 2009
    Présent sur les trois marchés de l’apprentissage des langues : Particuliers, Education et Formation professionnelle, Auralog reste l’un des rares éditeurs dédiés uniquement à ce secteur d’activité, consacrant une grande partie de ses investissements à la R&D, logicielle et pédagogique, ce qui présage des événements sur ses produits en 2009.
    Fort de cette perspective, couplée à des investissements Marketing élevés, dans un contexte favorable pour ses produits, Auralog prévoit donc encore une croissance de 20 à 30% pour l’année 2009.

    «Nous sommes résolument tournés vers le développement de notre entreprise. Notre progression de chiffre d’affaires nous permet de générer des moyens pour investir et assurer la croissance de l’activité. Avec la crise, le marché de la formation aux langues devrait croître moins vite, mais au sein de celui-ci,  le e-learning va continuer à progresser. Nous demeurons donc très optimistes », déclare Philippe Lagrace, Directeur Marketing.

    A propos d’Auralog : 
    Créée en 1987 par Nagi Sioufi, Auralog est spécialisée dans l’édition de solutions e-learning pour l’apprentissage des langues. Premier éditeur en France à avoir introduit les technologies de reconnaissance vocale dans ses logiciels d’enseignement, Auralog a décliné TELL ME MORE en portail pour la formation professionnelle et l’éducation, en école de langues en ligne sur Internet, et en DVDrom pour les particuliers. La méthode TELL ME MORE est reconnue d’intérêt pédagogique par le Ministère de l’Education Nationale français. Des milliers d’établissements scolaires en France (lycées de la région Ile de France, écoles de commerce ou d’ingénieurs) et dans le monde (Universités de Burgos, Leipzig, Naples…) sont équipés de la version Education. La version Entreprises, élue Blended Solution de l’année 2007, est utilisée par des grands Groupes internationaux dont 60% des entreprises du CAC40. Les DVDRom Tell Me More pour le grand Public occupent près de 54% de part de marché valeur en France (source GFK-2008). La société Auralog compte aujourd’hui 300 employés, a ouvert plusieurs filiales aux USA, en Allemagne, Chine, Espagne et Mexique et forme plus de 5 millions d’utilisateurs dans le monde.

    Plus d’informations : www.tellmemore.fr

  • Pour la première fois, les images de l’Ina disponibles en DVD à la demande sur ina.fr

    INA2711200813Des plus petits aux plus grands, tous pourront se constituer leurs propres vidéothèques, soit en demandant l’intégrale d’une émission ou d’une oeuvre, soit en compilant leurs séquences préférées (des chansons de France Gall, ou de Gainsbourg aux séries françaises, en passant par les émissions culinaires, ou les émissions jeunesses…). C’est aussi une formidable occasion d’offrir un cadeau unique, comme « le journal de sa naissance » pour les fêtes de fin d’année.

    Le prix de chaque DVD dépend du coût d’une vidéo en téléchargement (de 1€ à 6 € / séquence) auquel s’ajoute 5€ de frais de gravage.

    Chaque DVD contient jusqu’à 1h30 de programmes, ou 29 vidéos, à choisir parmi les 20 000 heures qu’offre ina.fr.

    Traités par Vidéoforever, les DVD sont envoyés aux internautes par courrier dans un délais de 72h. Ils peuvent soit être lu sur un ordinateur (PC/ Mac/ Linux) soit depuis un lecteur DVD de salon.

    Avec ce nouveau service, l’Ina poursuit sa politique de valorisation et de transmission des images et des sons afin de les rendre accessibles à tous.

    A propos de l’Ina :
    L’Ina conserve et valorise les images et les sons pour contribuer à la constitution d’un patrimoine commun. Avec 3 millions d’heures de radio et de TV conservées, le fond de l’Ina est parmi le plus important au monde. Laboratoire unique de recherche et d’expérimentation, l’Ina développe des outils nécessaires à la restauration, l’indexation et le marquage de ces documents audiovisuels. L’Ina produit et édite également des programmes audiovisuels et multimédia créatifs et engagés et développe une politique de valorisation des archives à des fins éducatives et culturelles au travers de projets innovants tels que les fresques interactives.

    L’Ina partage son expertise et transmet les images et les sons pour les rendre accessible à tous. Formation professionnelle ou initiale, du bac +2 au Mastère spécialisé, l’Ina est le 1er centre européen de formation aux métiers de l’ image et du son. C’est aussi un foyer de réflexion sur l’image et les médias qui dispose à la BNF d’ un centre de consultation dédié aux médias audiovisuels. Enfin, l’Ina offre aux professionnels un service unique sur inamediapro.com, 1ère banque mondiale d’archives audiovisuelles numérisées accessibles en ligne et propose au grand public un accès direct, en simple consultation ou en téléchargement, à plus de 100 000 émissions de télévision et de radio sur ina.fr.

    Source : l’INA par email

  • Babbel.com rachète Friendsabroad.com

    Lesson Nine, la société qui gère le portail d’apprentissage linguistique babbel.com rachète son plus important concurrent au Royaume-Uni, Friendsabroad.com. Il s’agit d’une grande première sur le marché très tendu de la formation linguistique sur l’internet.

    Trois mois après avoir reçu une levée de fonds de KIZOO et VC-Fonds Berlin, Lesson Nine, société basée à Berlin, fait l’acquisition de la communauté linguistique britannique Friendsabroad.com. Cette acquisition fait de Babbel.com l’un des plus importants acteurs sur le marché de l’apprentissage linguistique en ligne. Par ailleurs, juste avant le rachat, la communauté Babbel faisait la démonstration de son développement avec 100 000 utilisateurs de la plate-forme depuis son lancement en janvier 2008.

    «Le rachat de ce concurrent majeur contribue à élargir et diversifier la communauté en ligne Babbel. En plus de la formation interactive en ligne, la communauté internationale est un atout supplémentaire par rapport aux outils d’apprentissage présentiels. Nos utilisateurs peuvent ainsi trouver au travers de la communauté un partenaire d’apprentissage n’importe où dans le monde pour apprendre la langue qu’ils souhaitent» explique Markus Witte, Directeur Général de Babbel.

    Les points forts de l’offre de Babbel
    Babbel.com offre un grand nombre de possibilités d’apprentissage contrairement à la plate-forme britannique. FriendsAbroad est l’un des premiers portails en ligne à s’être orienté vers une communauté en ligne pour des contacts entre apprenants en langues partout dans le monde. L’objectif et la spécificité de Babbel est l’apprentissage interactif avec des outils multimédia de toutes sortes. La communication entre les membres de la communauté est une possibilité d’apprentissage supplémentaire.

    Simon Murdoch, fondateur de Friendsabroad.com  ajoute «nous sommes heureux d’intégrer Babbel, une plate-forme qui offre un contenu d’apprentissage linguistique de haute qualité allié aux fonctionnalités de la communauté que nos utilisateurs apprécient déjà».

    Les fonctionnalités de la nouvelle communauté
    Pour faciliter ce changement aux utilisateurs de FriendsAbroad, Babbel.com offre désormais des fonctionnalités additionnelles à la communauté. La nouvelle option « amis » permet aux co-appreneurs et partenaires tandem (binômes) de se connecter et de rester en contact. Une nouvelle fonctionnalité d’apprentissage est également annoncée aujourd’hui. Basée sur la communauté d’utilisateurs, elle permet aux apprenants d’écrire de petits textes et de les faire corriger par des utilisateurs de langue maternelle de la communauté Babbel. D’autres fonctionnalités dédiées à la communauté Babbel suivront prochainement.

    La fusion des plates-formes 
    L’intégration de la communauté de FriendsAbroad a commencé aujourd’hui  et s’effectuera progressivement, le rachat étant effectif pour avril 2009. Dans un premier temps, les membres de FriendsAbroad recevront une newsletter par email les invitant à rejoindre Babbel. L’enregistrement à Babbel est semi-automatique et nécessite la confirmation de chaque utilisateur. Le site web FriendsAbroad sera encore en ligne pour les six mois à venir et proposera un lien vers le site de Babbel. Après cette période, le site cessera son activité et FriendsAbroad sera totalement intégré à Babbel.

    A propos de Lesson Nine et Babbel.com
    Babbel.com est un site d’apprentissage de langues étrangères gratuit et ouvert à tous. Depuis Janvier 2008, presque 100 000 personnes se sont abonnées à travers le monde. Le site est géré par Lesson Nine GmbH, société berlinoise fondée en août 2007. Avec une interface inspirée d’une console de jeu, l’apprentissage de vocabulaire devient facile et amusant. Véritablement multimédia, l’application incorpore des images créées par l’utilisateur et des voix humaines dans l’enseignement de vocabulaire de la vie courante. L’utilisateur peut ainsi pratiquer pour faire ses courses, exprimer ses sentiments ou flirter par exemple. Un système de répétition efficace permet de consolider ses connaissances. Enfin, un système de rafraîchissement unique des pages suit les progrès de l’utilisateur à la trace et lui indique ce qu’il doit réviser.
    Pour en savoir plus, consultez : www.babbel.com et www.babbel.com/about/FRA/presset le blog de Babbel http://blog.babbel.com.

    A propos de FriendsAbroad.com
    FriendsAbroad.com était un des premiers portails en ligne à s’orienter sur l’acquisition des connaissances linguistiques. La communauté en ligne basée au Royaume-Uni est rapidement devenue un des principaux acteurs du marché. Son fondateur Dr. Simon Murdoch est un entrepreneur internet. Il débuta avec la première librairie en ligne en Europe plus tard revendue à Amazon.com, société dans laquelle il devint Vice-président Europe. Il a également été un investisseur majeur dans des projets tels que Belfair et Lovefilm.

    Source : par email Babell.com

  • Démarrage des programmes de formation au Campus Ubisoft Maroc, à Casablanca

    Démarrage des programmes de formation au Campus Ubisoft Maroc, à Casablanca

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    Ce sont donc 72 étudiants marocains, soit six femmes et 66 hommes, qui ont entrepris leurs études au sein des trois programmes d’attestation d’études collégiales (AEC) Animation 3D en production numérique, Modélisation 3D en production numérique ainsi que Création de niveaux de jeu vidéo.

    Ces programmes, d’une durée d’un an, contribueront à former une main-d’œuvre qualifiée répondant aux besoins de l’industrie du divertissement numérique marocaine, que ce soit en jeu vidéo ou en cinéma d’animation.

    Le 21 avril dernier, Ubisoft Maroc, SIGMA Technologies ainsi que le Cégep de Matane et leurs partenaires éducatifs annonçaient la création d’un Campus Ubisoft Maroc à Casablanca. Les programmes de formation offerts s’adressent à tous les jeunes Marocains qui souhaitent développer leurs compétences pour embrasser une carrière en jeu vidéo ou en cinéma d’animation, une industrie en croissance au Maroc.

    Une expertise reconnue 
    Le Cégep de Matane, via son Service de formation continue Groupe Collegia,  compte parmi les chefs de file de la formation collégiale technique en divertissement numérique au Québec. Il est l’un des partenaires fondateurs du Campus Ubisoft de Montréal créé en 2005. Son approche dynamique et créative a déjà permis la formation de plusieurs centaines de jeunes professionnels du divertissement numérique en réponse aux besoins du marché du travail.

    Groupe Collegia, travaille toujours activement à la création à Matane d’un Centre de recherche dans le domaine du divertissement numérique de même qu’à l’accueil d’entreprises oeuvrant dans ce secteur d’activités.

    Pour plus d’information, visitez www.campusubisoft.ma

    Source : Groupe Collegia – Crédits Photos Groupe Collegia ©

  • Lumiscaphe voit la vie en 3D et en grand en s’implantant aux USA !

    Une expansion Internationale pour la 3D 
    Morgan Bellouet rejoint la société bordelaise Lumiscaphe qui a plus de 10 ans d’expérience dans la conception de nouvelles technologies logicielles sur mesure, particulièrement dans le domaine du rendu 3D photo réaliste temps réel. Mr Bellouet aura en charge d’implanter la société aux US.

    Son savoir-faire a permis à Lumiscaphe de développer une nouvelle technologie alliant photo réalisme et interactivité, avec la mise sur le marché en 2004 d’une gamme de logiciels intuitifs offrant une chaîne complète de traitement pour la valorisation des données 3D de l’entreprise.

    « je suis très heureux de participer à l’implantation sur le territoire américain de Lumiscaphe. En effet le retour d’expérience des clients européens et japonais est excellent et je suis impatient de pouvoir présenter ces solutions à mes compatriotes » déclare Morgan Bellouet

    Les forces pour s’implanter aux USA
    Aujourd’hui, la société compte mettre en avant sur le marché américain son logiciel très prisé Patchwork 3D qui intègre un module de ray tracing temps réel intègre. En effet ce logiciel est déjà utilisé par les grands noms de l’industrie et en particulier dans le monde de l’automobile. Patchwork 3D est utilisé en aval pour générer des animations réalistes.
    Lumiscaphe a une capacité d’adaptation pour fabriquer à la demande, modèles interactifs, films, et images haute définition.

    Les objectifs :
    Le développement de Lumiscaphe à l’international est d’équiper les constructeurs auto, les bureaux de design et les cabinets d’architecte de solution performantes, innovantes et avec un ROI mesurable et rapide.

    Une avancée technologique sur le marché US
    Dans sa version originale de Patchwork 3D, le moteur de rendu 3D développé par Lumiscaphe utilise OpenGL sur une technique de rendu projectif. Mis à part certains types de projection (miroirs plans par exemple), ce moteur ne pouvait pas gérer correctement les inter-réflexions de la scène.

    Désormais pour palier à ce manque, Lumiscaphe a développé un module puissant et qui permet donc de visualiser, entre autres, de façon réaliste des optiques de véhicule ou de la réflexion de l’habitacle dans le pare-brise et répondra également aux attentes des architectures pour les visualisations intérieures.

    A propos de Lumiscaphe
    Basée en Aquitaine, la société Lumiscaphe a été créée fin 2001 après plus de 10 ans d’expérience dans la conception de nouvelles technologies logicielles sur mesure, particulièrement dans le domaine du rendu 3D photo réaliste temps réel. Ce savoir-faire a permis à Lumiscaphe de développer une nouvelle technologie alliant photo réalisme et interactivité, avec la mise sur le marché en 2004 d’une gamme de logiciels intuitifs offrant une chaîne complète de traitement pour la valorisation des données 3D de l’entreprise. Lumiscaphe compte parmi ses principaux clients : Alstom, Brandt, Cofel, EADS, Estech, Faurecia, PSA, Renault, Trèves, Louis Vuitton, Visteon, etc.…
    www.lumiscaphe.com

    A propos de Patchwork 3D
    Patchwork3D s’intègre très facilement dans la chaîne numérique et fournit un ensemble d’outils simples à utiliser pour fabriquer à la demande, modèles  interactifs, films, et images haute définition.
    Concrètement ce logiciel permet de donner vie aux éléments d’un modèle dans un environnement temps réel éclairé, tout en conservant le contrôle et l’interaction avec l’objet manipulé. Anima, le module de cinématique et d’animation permet par exemple de faire rouler une automobile, ou encore d’ouvrir les portes, plus généralement de mettre en mouvement tous les composants actifs d’un produit.

    Source : par email www.lumiscaphe.com

  • La Cartoonerie.com

    La Cartoonerie.com

    Capture d’écran 2013-04-11 à 10.31.32Comment est venu l’idée de créer une application telle que la Cartoonerie.com ?
    La Cartoonerie est un vieux projet – le premier site web a été mis en ligne en 2003 – un projet amateur issus d’une collaboration amicale. Des amis qui avaient envie de créer leur propre dessin animé et qui avaient peu de moyens au vu des prix des logiciels dédiés présents sur le marché. Un des membres de la bande – Julien – a proposé de développer une interface qui permettait de réaliser ce genre de dessins animés et de fil en aiguille, « La Cartoonerie » est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. Le projet de bande dessinée initiale est toujours dans les cartons, et ce sont surtout les internautes qui utilisent, aujourd’hui, les fruits des travaux réalisés sur l’interface et qui peuvent créer leur propre bande dessinée.

    Pour développer les usages et la communauté de « cartooneurs », l’idée a été rapidement de faire connaître le site web et nous avons contacté les différents réseaux pouvant être intéressés par le concept (EPN / Cyberbases) et à qui nous avons proposer d’utiliser l’application lors d’ateliers. La première Cyberbase qui a utilisé le logiciel a créer une bande dessinée en moins de 3 jours, ce qui a pu démontrer qu’on pouvait être amateur et créer son propre dessin animé. Cela nous a permis également de donner plus de crédibilité à notre projet et notre façon d’appréhender le sujet. Aujourd’hui, l’application en ligne sur LaCartoonerie.com régale plus de 160 000 « cartooneurs » qui ont réalisé plus de 100 000 dessins animés en ligne. Nous n’avons pas de statistiques précises en matière d’origine des usages, mais nous savons qu’il est utilisé par les écoles notamment et nous avons recensé plus d’une cinquantaine de projets.

    Comment se positionne La Cartoonerie sur le secteur du Multimédia ludo-éducatif ?
    Nous sommes identifiés comme producteurs d’un outil de création d’animation en ligne. En effet les usages grand public concernent une tranche d’age entre 10 et 15 ans qui génère une fréquentation de 100 000 visiteurs par mois et s’apparente à une application à la fopis ludique et éducative ; apprendre à créer des histoires animées.

    Que propose le site Lacartoonerie.com ?
    Le site propose non seulement des outils très simples et intuitifs de création et de partage de dessins animés. L’objectif étant de démocratiser l’animation et de proposer une autre façon de raconter des histoires sur le Web. On fait en quelque sorte du « Cartoon 2.0 ». Notre proposition se rapproche en fait du phénomène Web 2.0, ce qui a d’ailleurs avec cet effet de mode et la médiatisation abondante de ce phénomène, nous a permis de mieux faire comprendre quelle était notre philosophie et notre différence sur le secteur. En effet sur La Cartoonerie.com les deux aspects intéressent les utilisateurs ; autant la création de Cartoons que le partage avec d’autres. Et depuis quelques mois, une communauté très forte s’est créé autour du Cartoon et ce grâce à al Cartoonerie.

    Pour les créateurs, le site permet d’utiliser un moyen d’expression facile et simple pour communiquer auprès des jeunes, ils souhaitent exister en tant que créateur sur le Web. Le site propose en effet plusieurs niveaux de création ; « la cartoonerie minute » qui peut être utilisé pour des cartes de vœux, des anniversaires, et ainsi créer des animations attrayantes rapidement. Mais il y a aussi la partie « Studio » qui permet de créer des animations coplète et plus importantes. Parmi les utilisateurs, certains créateurs qui vont mettre par exemple, plus de six mois pour créer des animations de 30 minutes !

    Enfin, le site propose deux autres outils, le « Forum » et le « Cinéma» . Le « Cinéma » est l’espace de diffusion où chacun peut proposer de visionner le fruit de sa création, aussi bien à la communauté qu’aux internautes anonymes qui visitent le site. Le « Forum » est quant à lui un espace d’échange et de partage d’informations autour du Cartoon : des astuces, mais aussi la vie de la communauté au-delà des outils proposés ou de la création de cartoons.

    La Cartoonerie est une jeune société, la fréquentation du site devient chaque jour plus importante, quel est son modèle économique ?
    Le modèle économique est pour moitié la publicité (essentiellement des bannières Google) et pour l’autre moitié des fonctionnalités payantes comme l’importation de sons, d’images, l’accès à des bibliothèques de graphismes plus large et en projet le téléchargement de cartoon sur son ordinateur, car aujourd’hui, les cartoons créés restent uniquement visualisables ou exploitables sur le site la Cartoonerie. La Cartoonerie a fait recemment une demande pour être « jeune entreprise innovante », elle a gagné le concours de création d’entreprise Oseo/Anvar au niveau national et le concours « Envie d’agir» sur le secteur Multimédia.

    La Cartoonerie en chiffre :
    Année de création : 2006
    Chiffre d’Affaires : non significatif
    Nombre de salariés : 2 1/2 sur Paris et 2 à Toulouse
    Technologies utilisées : Flash, Php, MySQL, Ajax
    Nombre d’utilisateurs : collectifs : 100 , Grand Public : 160 000 inscrits
    Site web : http://www.lacartoonerie.com

  • Fylab La révolution libre des Environnements Numériques de Travail

    L.M. : Franck Sylvestre pourquoi et comment Fylab s’est il spécialisé dans les technologies et applications pour l’éducation ?

    F.S. : Fylab a fait ses premiers pas dans le secteur de l’éducation en 2001, tout juste un an après sa création, via une expérience avec l’Université de La Rochelle en tant que ressources externe sur les technologies Web Object en tant que société conseil pour le suivi des projets et le développement d’applications. L’expérience perdure avec la formation de plus de 300 personnes sur plus d’une vingtaine d’établissements. Séduit par ce secteur et conscient des limites du marché des prestations liées à WebOject, nous nous intéressons rapidement aux Webservices et en 2004 nous avons l’opportunité d’être retenu à un appel d’offre pour l’Université de Lyon II qui nous engage véritablement dans l’aventure de l’E.N.T. et nous amène à rentrer dans la sphère fonctionnelle des Espaces Numériques de Travail. Avec une intégration des services de scolarité de l’Université Lyon II à l’E.N.T. A ce jour, la plate-forme tourne toujours et nous sommes en contrat de maintenance depuis. Face à ces développements importants pour notre jeune société, nous recrutons progressivement 3 ingénieurs-développeurs. Depuis, les technologies E.N.T de Fylab ont intégrés dans une dizaine d’autres établissements de Rhône Alpes comme l’université de Savoie, L’Université de Grenoble,…les projets n’ont cessé de s’enchaîner depuis lors. Ces premières expériences donnent lieu à la création de la plate-forme « Fyji WS » qui facilite la mise en oeuvre d’architectures orientées services. A cette époque là notre expérience se limite au monde Universitaire et à l’enseignement supérieur en général.

    L.M. : Vous êtes aujourd’hui présent dans l’enseignement secondaire, comment gère t’on le passage de l’Université au secondaire ?

    F.S. : On pourra dire que l’expérience sur le supérieur a profité au secondaire. C’est en 2006 deux ans après nos premiers débuts dans l’E.N.T. que nous avons l’occasion de présenter nos solutions et nos réalisations à l’Université Paris V et où nous rencontrons les responsables du programme d’expérimentation E.N.T. du secondaire de la Région Ile-de-France qui souhaitent tester l’Open Source sur ce type de plate-forme. L’expérience qui a démarré début 2007 est engagée et se termina en 2008 sur trois Lycées de la Région Ile-de-France dont l’un des plus important en effectif (plus de 2000 élèves. C’est dans le cadre de cette expérimentation qu’est né l’E.N.T. Open Source ELIOT de Fylab.

    L.M : Quels atouts et particularités en terme fonctionnel comporte un ENT Open Source comme ELIOT part rapports à d’autres outils présents sur le secteur ? 

    F.S. : Fylab a eu plusieurs partis pris dans le développent de ses application, et cela se retrouve sur l’E.N.T. ELIOT (ELIOT = Environnement Libre Inter-Opérable Terrific !). en tout premier lieu, la simplicité d’utilisation plutôt que le nombre de fonctionnalités : Si on a déjà utilisé des plates-formes comme Moodle qui sont largement utilisée par le milieu universitaire, on réalise à quel point cela peut être complexe et fastidieux quand on le prend en main ! En deuxième lieu, une application prête à l’emploi et ce pour l’ensemble de la communauté éducative au sens large (enseignants, administration, élus, scolarité, parents et élèves) ELIOT présente l’avantage par exemple de limiter fortement les configurations lors de l’intégration ou de l’installation. L’intégration des bases d’identification et d’authentification issues des données du rectorat est automatique, nous avons bénéficié pour ce faire de l’expérience acquise sur les produits installés dans le monde universitaire les années précédentes. Enfin, nous avons opté pour un modèle d’ouverture avec la publication d’API qui peuvent s’intégrer facilement à l’ENT ELIOT, à l’instar de ce que l’on peut faire avec les API Google MAPS par exemple. E qui facilite considérablement l’intégration d’applications de sociétés tierces. A titre d’exemple ELIOT intègre TDBase un outil de création de Travaux Dirigés en ligne largement utilisé dans le secondaire que nous présentons d’ailleurs avec son concepteur Jean-Pierre Malrieu sur EDUCATEC en novembre prochain. Tous ceci fait que par rapport à d’autres plate-forme qui certes peuvent être plus performantes d’un point de vue fonctionnel, nous dominons largement par une meilleure expérience utilisateur !

    L.M. : Quelles autres briques utilisées classiquement dans le secondaire peuvent être accessible dans ELIOT ? 

    F.S. : Viescolaire.net (gestionnaire d’emploi du temps développé par OMT) qui est largement répandu et présent dans plus de la moitié des établissements secondaires en France est intégré facilement dans ELIOT et notamment dans les Lycées de la Région Ile-de-France en cours d’expérimentation. GEPI développé par Mutualibre.org, gestionnaire de notes est un autre exemple d’application largement répandue qui a été récemment intégré dans ELIOT qui par défaut ne propose qu’un module de publication d’information, des espaces de travail collaboratif entre élèves et enseignants, une messagerie interne et des forums.

    L.M. : Quels usages et retours d’expériences après ces premiers développements ? 

    F.S. : On se sert aujourd’hui essentiellement de l’ENT ELIOT dans les établissements scolaire « pilotes » comme cahier de texte dans le cadre de travaux dirigés et bien sûr grâce à l’intégration des outils de scolarité comme VIESCOLAIRE ou GEPI, à la gestion des emplois du temps, la gestion des notes et tout ce qui concerne la scolarité d’un établissement en général. Les premiers retours sont positifs notamment auprès des enseignants « moteurs » dans l’expérimentation, mais nous avons encore peu de recul car il n’y a pas eu d’expérience sur une année scolaire pleine, ce qui pourra être le cas au deuxième semestre 2008.

    L.M. : l’approche Open Source peut parfois comporter des inconvénients notamment en terme de qualité de développement et de maintenance des produits dans le temps, qu’en est-il pour l’ENT ELIOT ? 

    F.S. : Chez Fylab notre soucis a toujours été de répondre à une attente de transparence vis à vis de nos clients. Ainsi, l’aspect idéologique qui peut encadrer le modèle Open Source n’est pas forcement ce qui motive l’équipe de Fylab, et nous sommes orientés plus sur un modèle « d’Open Source Professionnel » finalisé par RedHat, qui contrairement à l’Open Source que l’on peut largement rencontrer sur le Web ou sur certaines communautés de développement, est garanti comme pourrait l’être un produit proposé par un éditeur commercial. D’ailleurs tous les développeurs d’ELIOT sont embauchés à temps plein chez Fylab ce qui nous permet une maîtrise totale de nos développement.
    Propos recueillis auprès de Franck Sylvestre Gérant de la société Fylab .

    Fylab en chiffres : 
    Année de création :2000
    Chiffre d’Affaires : 250 Keuros
    Nombre de salariés : 4 ingénieurs
    Technologies utilisées : Apple Web Object, JAVA, XML
    Nombre d’établissements équipés ENT : 18
    Nombre d’utilisateurs formés :350
    site web : http://www.fylab.com