[callout]TransiMOOC propose aux jeunes d’être les médiateurs de leurs savoirs.[/callout]
La créativité des jeunes est mobilisée pour la réalisation de courtes vidéos qui sont ensuite scénarisées dans un parcours éducatif type « MOOC ».
Un MOOC sur l’art et le regard
Le MOOC Passeurs d’Art, dont le thème principal est « comment regarder une oeuvre d’art ? » permet à des jeunes issus de classes en situation scolaire compliquée de créer des contenus de médiation culturelle, autour des deux expositions partenaires que sont Jean-Paul Gaultier au Grand Palais et #Pics Up! au BAL.
Les jeunes ont su questionner l’objet d’art, la mode, la photo, la question esthétique. Ils sont sortis de leur zone de confort, sont devenus créatifs, ont osé essayer et recommencer. Début mai, ils iront visiter les expositions qui ont été les moteurs de leurs créations.
La session du MOOC commencera le 15 mai sur le site Beebac, et les inscriptions sont déjà ouvertes.
Un concours TransiMOOC inter-collèges pour enrichir le MOOC Histoire-Géo
En 2014, des jeunes ont réalisé avec Transapi un TransiMOOC Histoire-Géo, qui permettait de réviser le programme d’histoire, de géographie et d’éducation civique du Brevet des Collèges. Suivi par près de 700 inscrits, ce MOOC sera ouvert pour les révisions du brevet du 18 mai au 26 mai sur Beebac (inscriptions ouvertes).
Afin de l’enrichir, le concours TransiMOOC Histoire-Géo est lancé et ouvert jusqu’au 7 mai pour faire participer son établissement ou sa classe. Chacun peut se saisir du mode d’emploi TransiMOOC, et créer une vidéo pour expliquer une notion du cours, pour réviser autrement, et surtout en s’amusant !
Que propose Transapi ?
L’association Transapi se consacre à l’innovation pédagogique en explorant différentes formes d’apprentissage à travers des projets pédagogiques collaboratifs, et travaille ainsi à prévenir le décrochage scolaire.
ECO est l’acronyme de E-learning Communication Open-Data c’est-à-dire la formation en ligne et mobile avec des données ouvertes et accessibles pour tous. C’est un des rares projets européens de MOOC (cours massivement ouverts en ligne) financés par le programme « Compétitivité et Innovation » de la Commission Européenne, avec 19 partenaires sur 6 pays.
C’est le portail européen d’hébergement de MOOCS. Le projet ECO est innovant à trois points de vue : technologie, diffusion et (auto)formation.
Une innovation technologique
Le modèle dominant actuel : un pays, son portail, sa plateforme et sa langue. Et au sein de cette plateforme un catalogue de cours massifs ouverts en ligne (MOOCs).
Par contraste, ECO propose un modèle alternatif : une union de pays, l’Europe ; un portail décentralisé avec un guichet unique, 5 plateformes en 6 langues. La communauté universitaire se connecte à tout en un clic.
Pour l’institution, c’est une vitrine donnant une visibilité internationale aux MOOCs nationaux. L’offre apparaît immédiatement, de manière très souple et intuitive : par la thématique ou la langue. Les MOOCs sont conçus sur des plateformes et par des partenaires différents.
ECO est soutenu par des plateformes qui permettent l’apprentissage collaboratif en ligne, l’évaluation par les pairs, la certification, le travail en groupe, le microblogging, la géolocalisation, la traduction et la gamification.
Le potentiel d’extension est très vaste, à terme : le portail peut accueillir jusqu’à 4 000 MOOCs.
ECO propose actuellement 16 MOOCs dont les deux français se sont ouverts fin avril.
[callout]Les deux MOOCs français dont la saison 2 a débuté le 20 avril sont :[/callout]
Le sMOOC DIY Éducation aux Médias et à l’Information (EMI)
Il répond à vos interrogations sur l’EMI : Pourquoi ? Qui ? Quoi ? Comment ? Il donne des outils pour mettre en œuvre des projets d’EMI (objectifs, compétences, évaluations). Il s’appuie sur une communauté de professionnels qui échangent sur leurs projets.
Découvrez l’avatar Eol dans le teaser du MOOC.
Le sMOOC, Ma Pédagogie à la Sauce Web 2.0
Il explore les médias sociaux en lien avec les enjeux pédagogiques du web 2.0 via la maîtrise d’une panoplie d’outils au service de l’innovation techno-pédagogique.
Les participants construisent des parcours et deviennent pleinement acteurs du web social.
Découvrez les chefs dans le teaser du MOOC
Un MOOC transversal à tous les pays, piloté par la France, le MOOC Pas à Pas
Il favorise l’auto-formation et la formation entre pairs, pour apprendre à faire des sMOOC, il est proposé en mode expérimental pour cette saison.
L’objectif est de permettre la création de MOOCs par les participants eux mêmes.
ECO se présente sous la forme de trois saisons en 2014-15, avec un objectif d’amélioration continue et de partage. En 2015-16 les participants (enseignants, formateurs, etc.) seront en mesure de créer leurs propres projets de sMOOC avec ECO.
La géolocalisation, de l’évaluation par les pairs, des groupes de travail…
C’est donc un formidable outil d’apprentissage qui est proposé, complémentaire au présentiel, permettant aux inscrits de développer leur compétences en matière de construction de projet collectif, d’échanges avec leurs pairs, de travail collaboratif.
C’est une garantie de diversité culturelle : ECO dispose aussi d’une fonctionnalité permettant la présentation du cours en plusieurs langues.
ECO favorise également l’accessibilité pour les personnes porteuses de handicap.
Conclusion : pourquoi rejoindre ECO ?
ECO est un système extrêmement souple, ouvert et intuitif. Il propose un véritable choc de simplification : la procédure d’accès au service et de demande d’hébergement et de création est simple et rapide. Les enseignants et équipes pédagogiques qui le souhaitent peuvent y construire et héberger leur MOOC.
La France peut y déposer 500 MOOC d’ici 2017 ! Nous vous donnons donc rendez-vous sur ECO.
Plus d’infos : Contact :adeline.bossu@etud.sorbonne-nouvelle.fr et Divina.frau-meigs@univ-paris3.fr Site internet : ecolearning.eu Accès aux deux MOOCs français : hub5.ecolearning.eu
Ce MOOC conçu comme une entrée en matière vise à répondre aux besoins des étudiants et des professionnels qui désirent connaître les principes fondamentaux de la santé publique et du système de santé français. Totalement dématérialisé, gratuit et accessible à tous, il offre en six semaines de formation à raison de 2h30 par semaine, une réponse aux 4 objectifs qui permettent d’acquérir une approche synthétique de notre système de santé :
1. Définir le concept de santé et de handicap ainsi que les déterminants de santé ;
2. Expliciter l’état de santé et les de la population dans une dimension comparative internationale ;
3. Décrire l’organisation et le mode de régulation du système de santé en France et ses spécificités ;
4. Comprendre les politiques de santé et sociales ;
Ce projet collectif et collaboratif a nécessité l’investissement de tous les départements d’enseignement et de recherche de l’école. Il requiert pour sa réalisation la contribution d’une trentaine d’enseignants de l’école.
Ce MOOC offre à chacun la possibilité de bénéficier du savoir-faire et de l’expertise de l’école.
Animé sous différentes modalités pédagogiques, il permet en outre un travail individuel mais également collectif à travers des études de cas, des exposés ou encore des conférences.
Des tests d’auto-évaluation permettant de valider les acquis sont délivrés tout au long des six semaines de formations garantissant ainsi à l’élève la validation de ses acquis. Des échanges de dialogue entre pairs et les équipes projets sont mis en place pour faciliter l’apprentissage et le partage des connaissances.
Ouverture et reconnaissance de l’expertise de l’école
Si la formation à distance n’est pas une nouveauté pour l’EHESP, sa position d’Ecole numérique s’en trouve indubitablement confortée avec la réalisation de ce MOOC , tout comme son accessibilité à un large public.
Plus d’infos : https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/EHESP/60001/session01/about Les inscriptions sont ouvertes, gratuites et accessibles à tous. Début des cours le 4 mai
Aujourd’hui, près de 700 000 jeunes sont en grande difficulté scolaire en France. Environ 150 000 élèves quittent l’école à 16 ans sans aucune qualification. Face à cette réalité, de nombreux bénévoles souhaitent accompagner ceux qui décrochent. C’est pour les aider à se former dans ce rôle d’accompagnateur que ce MOOC a été réalisé.
Comment s’y prendre concrètement pour accompagner les jeunes dans leurs parcours de réussite scolaire?
Gratuit et interactif, ce MOOC, diffusé sur la plate-forme OpenClassrooms, propose de nombreux témoignages et reportages de bénévoles et d’acteurs de terrain. Les participants découvriront les bases de la pédagogie et de nombreux conseils pour progresser et faire progresser les jeunes qu’ils accompagnent. Des documents ressources, des liens vers des sites utiles, des quiz seront proposés tout au long de ces 4 semaines de formation.
Les thèmes principaux abordés seront : les missions d’un accompagnateur, comment choisir une association où s’engager, les différentes façons de conduire une séance individuelle ou collective, comment se perfectionner et élargir l’horizon, accompagner les projets professionnels et l’ouverture culturelle des jeunes, l’utilisation des outils numériques, etc. Un forum permettra de répondre aux questions des participants grâce à la participation de nombreux experts.
« PSB Paris School of Business » (anciennement ESG MS) propose l’obtention de 3 crédits U Discover pour tous leurs étudiants ayant obtenu la certification de ce MOOC.
Cette formation de quatre semaines, à raison de 3 vidéos par semaine, sera accessible sur le site d’OpenClassrooms à partir du 14 Avril.
« Le TwittMOOC, c’est plonger dans le grand bain, c’est apprendre à twitter en twittant ».
Stéphanie nous explique que l’idée de ce TwittMOOC, qui lui est venue, d’ailleurs, en s’inscrivant à un MOOC, le MOOC eLearn² “se former en ligne pour former en ligne”, n’est pas d’apprendre aux personnes à s’inscrire sur Twitter et à envoyer des twitts, « car ça, c’est extrêmement simple », souligne t-elle.
L’idée est plus de comprendre à quoi sert Twitter, comment générer plus de contacts etc. L’inscription au TwittMOOC donne accès à un réseau de départ, « ce qui permet de s’entraider », ajoute Stéphanie.
Le TwittMOOC, un outil de formation “sauvage“, sans pression et à son rythme
« Je suis partie de ce que j’aimais moi à titre personnel à savoir apprendre ce que j’ai envie quand j’en ai envie, sans pression et au rythme qui me convient », décrit-elle.
Au départ, tout le monde pensait que ce TwittMOOC était réservé aux enseignants, le réseau de Stéphanie étant essentiellement composé de professeurs ; mais au fil du temps, l’hétérogénéité des personnes a fait place. Aujourd’hui, on retrouve sur le TwittMOOC aussi bien des blogueuses de modes que des employés de GRDF.
Objectif du TwittMOOC : apprendre sérieusement sans se prendre au sérieux !
Le TwittMOOC se compose de défis, de conversations spontanées etc, ce qui rend la pratique très ludique, mais les apprentissages sont réels.
Le TwittMOOC, un MOOC qui se démarque des autres MOOCs : pas de durée et pas de certificat
Le TwittMOOC se démarque d’un MOOC traditionnel par plusieurs aspects :
Il n’y a pas de plateforme pour le TwittMOOC mais uniquement un blog puisque tous les échanges se passent ensuite via Twitter, « pour que l’expérience soit vraiment immersive ».
Vous ne trouverez pas de date de début et surtout pas de date de fin car le TwittMOOC est basé sur le volontariat ; « quand une personne pense qu’elle a fait le tour de la question, spontanément, elle est moins active et son expérience TwittMOOC peut alors prendre fin pour elle », explique Stéphanie.
Pas de quizz non plus en fin d’exercice pour valider ou pas des connaissances. D’ailleurs, Stéphanie tient à souligner qu’au sujet des MOOC, il est souvent question d’échecs ; un abandon étant considéré comme un échec.
« De mon côté, j’ai participé à plusieurs MOOCs grâce auxquels j’ai pourtant appris beaucoup de choses mais n’ayant pas été jusqu’à la fin, je suis considérée comme étant en situation d’échec… ».
Sur le TwittMOOC, vous relevez des défis qui vous permettent de prendre de plus en plus d’aisance. Stéphanie a également mis en place un système de badges avec plusieurs niveaux, « de la sortie de l’œuf que tout le monde peut gagner en envoyant son premier Twitt de demande d’inscription au TwittMOOC jusqu’au badge rouge “phénix“ qui n’a encore été remporté que par une seule personne ».
Les niveaux s’obtiennent par le nombre de défis relevés, « le nombre de participants qu’on a aidé et de la maîtrise qu’on acquiert du réseau social ».
Primé Mooc le plus innovant par France Université Numérique, avec le concours du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce projet est parti d’un constat simple : les jeunes «décrocheurs» gardent l’envie d’apprendre, et même s’ils rejettent le système scolaire, ils ont envie d’aider les autres.
Transapi a accompagné 200 lycéens dans une dizaine de lycées afin qu’ils produisent des cours à destination des collégiens.
Réalisée par un cabinet extérieur, l’évaluation du projet a montré que cette méthode avait plusieurs effets positifs : mobiliser les enseignants et les élèves, permettre à ces derniers de consolider des connaissances et de les mettre en oeuvre dans un projet collectif, en suscitant leur adhésion active autour de valeurs d’entraide.
Le budget de 150 000 euros, financé à 60% par la Fondation Orange, représente un coût de 783 euros par élève mobilisé. Un chiffre à mettre en regard du coût annuel d’un décrocheur pour la société française, estimé à 230 000 euros*.
Plus de 700 élèves l’ont suivi
Lors de sa mise en ligne, « Transimooc » a ensuite permis à plus de 700 personnes à travers toute la France de réviser le programme d’histoire, de géographie et d’éducation civique pour le brevet des collèges 2014.
Durant 6 semaines, les élèves de troisième inscrits sur le réseau social éducatif Beebac ont découvert des vidéos, des cartes, des quizz et des forums pour réviser leur programme tant sur le fond que sur des questions méthodologiques. De nombreux thèmes ont ainsi été abordés : les deux guerres mondiales, la décolonisation, l’Europe, la naissance d’une loi, etc.
Transimooc a également capté l’attention de nombreux acteurs du monde de l’éducation et de l’innovation pédagogique : parmi les inscrits, on trouve 12% d’enseignants, 5% de professionnels de l’éducation mais aussi 7% de parents d’élèves.
Transapi, acteur de l’école de demain
Le Conseil National du Numérique a, dans son rapport “Jules Ferry 3.0”, cité Transimooc comme exemple de coproduction de cours en mode ouvert. Via ses autres actions, Transapi met déjà en oeuvre d’autres recommandations du CNN : apprendre et permettre aux élèves de publier et diffuser, rapprocher professeurs et éducateurs engagés dans la lutte contre le décrochage, ou encore mettre en place des programmes de recherche-action.
L’association Transapi, créée en 2013 par de jeunes enseignantes et chercheuses, s’est donné pour mission de lutter contre le décrochage scolaire. Depuis, Transapi expérimente de nouvelles façons d’apprendre pour les jeunes adultes de plus de 16 ans.
Avec Transimooc, Transapi a rempli ses objectifs : permettre à des élèves de tout âge de travailler autrement et de retrouver le goût d’apprendre.
Le #MOOCDocTICE résulte d’une démarche expérimentale qui relève de « l’artisanat pédagogique » et qui s’appuie sur une mise en activité des apprenants dans l’esprit du «learning by doing ».
La volonté affichée était de réunir des professeurs-documentalistes de l’académie de Besançon en particulier, puis finalement des professeur-documentalistes d’autres académies.
L’ambition de l’équipe du #MOOCdocTICE était de développer une pédagogie collaborative, transdisciplinaire et innovante.
Les apprenants avaient pour défi de concevoir, en collaboration, des projets pédagogiques innovants intégrant le numérique.
Cette formation devait permettre aux professeurs-documentalistes, dont la mission commune est de développer chez les élèves une culture informationnelle, d’échanger, de collaborer malgré le fait d’être le plus souvent seul au sein des établissements scolaires.
Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :
L’espace de formation a été supporté par les outils proposés par Google et Twitter. Aucune plate-forme d’Elearning n’a été utilisée afin de rester au plus proche des pratiques déjà existantes des enseignants et des élèves. Le carrefour du MOOCDocTICE est donc la communauté Google+ créée à l’occasion de cette formation. Google hangout a également été très investi durant les 6 semaines qu’a duré le dispositif pour des webinaires en direct, permettant de jalonner les semaines et de proposer des interventions sur des thématiques spécifiques. Twitter a également été le lieu d’échanges entre participants pendant toute la durée du MOOC grâce au hashtag #moocdoctice.
Relation avec le thème de l’édition :
L’objectif fondamental du MOOCDocTICE est de permettre aux participants de réinvestir les compétences acquises lors de cette formation par les pairs, avec les élèves et de les conduire à leur tour vers un apprentissage par le “learning by doing”.
Par le signalement et l’utilisation de ressources numériques en situation pédagogique, chacun des participants au MOOC s’est donné les moyens et a permis à d’autres d’atteindre cet objectif.
Synthèse et apport du retour d’usage en classe :
A ce jour, une vingtaine de scenarii pédagogiques a été remontée sur Edubase Documentation. Dans un premier temps, les participants et d’autres professeurs-documentalistes, qui auront pris connaissance des travaux via les différentes publications, vont appliquer les scenarii dans leurs établissements. Dans un second temps, il est à prévoir que certains participants vont appliquer la logique constructiviste qu’ils ont pratiquée lors de la formation, au sein de leurs établissements et avec leurs classes.
Un bilan et prospectives du plan FUN et des MOOC à la française a été l’occasion d’une table ronde sur les JEL à Lyon. Nous avons interviewé Thierry Koscielniak, Directeur TICE à l’université Paris Descartes qui nous en a parlé.
Côté enseignants, les retours sont excellents depuis la création des MOOC ; des ingénieurs pédagogiques et des ingénieurs multimédia pour créer des grains de contenus en vidéo ont été mis à leur disposition.
Unanimement ils nous disent revoir leur enseignement différemment, même le présentiel.
Côté utilisateurs, les retours sont tout aussi bons.
Nous recevons beaucoup de remerciements des participants, qui sont ravis de pouvoir avoir accès à des contenus d’un expert du domaine.
Quelques conseils de Thierry Koscielniak en fin d’interview sur les personnes qui voudraient se lancer dans la création d’un MOOC, à écouter absolument !
Voir aussi le témoignage de Catherine Mongeret de France Université Numérique qui reprend un bref historique des MOOC sur FUN puis bilan et perspectives ici.
Toutes les vidéos des Journées du ELearning à retrouver ici
La conférence introductive a dressé l’état des lieux de ce que les universités francophones peuvent tirer des CLOMs. Deux tables rondes ont abordé la stratégie des institutions et les conditions de la réussite d’un CLOM pour les enseignants. La conclusion participative a formulé quelques constats et précisé le rôle et les défis que l’AUF devra relever.
Trois aspects essentiels au développement des CLOMs dans les pays émergents se sont dégagés : les modèles pédagogiques, les modèles économiques et les publics cibles.
En matière de pédagogie, la variété des approches repose sur une idée commune : la nécessité d’avoir des contenus d’excellence. S’il n’existe pas de spécificité pédagogique francophone dans ce domaine, il convient néanmoins d’apporter un soutien à la recherche en matière de pédagogie numérique, de faciliter l’existence d’expérimentations et de relayer les pratiques. Il faut aussi favoriser une pédagogie de l’innovation, notamment à l’égard du corps enseignant du Sud.
En ce qui concerne le modèle économique francophone pour les CLOMs, la situation est plus complexe. Le modèle de la gratuité d’inscription ne peut être remis en cause, surtout dans des sociétés aux économies fragiles. Cependant, la multiplication des CLOMs posera la question de leur mode de financement. Il faudra soutenir financièrement les projets du Sud en ingénierie de formation et logistique afin de faciliter leur démarrage, mais aussi veiller à ce que ces initiatives ne reposent pas sur des modèles fragiles. Partenariats, mutualisation interuniversités, services de tutorat individualisé payant, demande de frais raisonnables pour le passage de certifications authentifiées et pour la délivrance de crédits universitaires ont été évoqués et doivent permettre aux institutions et aux équipes pédagogiques d’assurer la pérennité de leurs innovations pédagogiques.
Le public des CLOMs dans les pays du Sud semble, quant à lui, aussi hétérogène que celui des pays développés. Cependant, les universités du Sud devraient cibler prioritairement les étudiants inscrits à une université proposant un CLOM ainsi que le public de formation continue en recherche d’une certification. Ces deux catégories d’apprenants sont à privilégier afin d’appuyer l’accès à l’enseignement supérieur et de répondre à la problématique de la massification et du déficit d’enseignants.
« Avec les CLOMs (ou MOOCs), nous sommes aujourd’hui, sur le plan de l’enseignement, devant une rupture pédagogique. La méthode linéaire a fait son temps, en particulier dans les pays du Sud où la massification est importante. Il est par conséquent essentiel, ainsi que l’a montré ce séminaire, d’avoir une vraie réflexion qui permette à nos partenaires du Sud de s’insérer dans la dynamique mondiale sans trop de retard », explique Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence universitaire de la Francophonie.
L’AUF accompagne les pays francophones en développement dans cette nouvelle voie pédagogique. Elle appuiera la création d’un CLOM certifiant sur les compétences TICE des enseignants du scolaire et du supérieur, avec l’aide d’un consortium d’établissements pour délivrer des crédits universitaires. Elle continuera aussi de favoriser la production de CLOMs au Sud à travers des appels à projets, à l’instar des 5 projets de CLOMs sélectionnés au terme de son appel d’offres 2013-2014.
Liste des participants
Conférence introductive : Thierry Karsenti (Université de Montréal, Québec)
Table ronde 1 : Rachid Bendaoud (Université Caddi Ayyad, Maroc), François Germinet (Conférence des présidents d’université, France), Catherine Mongenet (Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, France), Dimitrio Noukakis (École polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse), Jacques Raynauld (HEC Montréal, Québec), Emmanuel Tonyé (Université de Yaoundé 1, Cameroun).
Table ronde 2 : Remi Bachelet (École centrale de Lille, France), Rachid Boutti (Université Ibnou Zohr d’Agadir, Maroc), Mathieu Cisel (École normale supérieure de Cachan, France), Geneviève Kabré (Université de Ouagadougou 2, Burkina Faso), Samiha Khalifa (Université de Jendouba, Tunisie), Christine Vaufrey (Thot cursus, Québec), interventions en visioconférence via les Campus numériques de l’AUF à Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar (Sénégal) de trois apprenants ayant suivi un MOOC.
Conclusion participative : Alain Jaillet (Université de Cergy Pontoise, France) et Jacques Wallet (Université de Rouen, France)
Plus d’infos : Vous trouverez ici l’ensemble des interventions en vidéo du matin et ici l’après-midi
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