Catégorie : MOOC

  • Les MOOC débarquent enfin en France

    Les MOOC débarquent enfin en France

    Une définition des MOOC

    Le MOOC, une définition ? Cet acronyme signifie : « massive open online course » éventuellement francisé sous l’appellation CLOM ou « Cours en ligne ouverts et massifs » mais la Ministre de l’Enseignement Supérieur Geneviève Fioraso (qui avait défrayé la chronique en annonçant que les cours universitaires pourraient se faire en anglais) préfère qu’on s’en tienne au terme international.

    L’histoire du phénomène

    Le MOOC découle du mouvement de l’OpenCourseWare dans lequel se sont engouffrées de nombreuses universités américaines dès les années 2000, avec en avant garde de la formation en ligne ouverte pour tous, le MIT et l’Université de Stanford. Cependant, l’interactivité entre étudiants et professeurs est assez faible dans les premières expériences.

    C’est en 2008 que la dénomination de MOOC apparaît avec les cMOOC, « c » pour « connectivisme ». Un cours auprès de quelques étudiants a été ouvert à plus de 2300 participants gratuitement  par l’initiative de Georges Siemens (Université d’Athabasca) et Stephen Downes (National Research Council). L’objectif étant de rompre avec l’esprit plus figé de l’OpenCourseWare et de dynamiser les relations entre professeurs et étudiants afin que le savoir soit transmis par interaction.

    De nombreuses plates-formes ont vu le jour (Udacity avec l’Université de Stanford, puis Coursera en 2012, edX par le MIT la même année puis bien d’autres établissements ont suivi et développé leurs propres plates-formes ouvertes). Aujourd’hui la plupart des Universités américaines proposent des cours ouverts en ligne.

    Les mêmes Stephen Downes et Georges Siemens ont finalement validé l’existence de deux types de MOOC distincts. Les cMOOC et les xMOOC. Les premiers étant plus axés sur la connectivité, où le savoir est généré par les étudiants en interaction et le second héritier des OpenCourseWare ou xMOOC privilégient le transfert des connaissances de manière magistrale donnant éventuellement lieu à un certificat de complétion.

    Sir John Daniel, un pionnier du e-learning expert des MOOC déclarait : « De fait, le première génération de MOOC ou cMOOC visait à maximiser les connexions entre apprenants. Cependant, dès 2012, les xMOOC émergent (avec coursera par exemple) et remettent en avant un enseignement du haut vers le bas, tel un cours magistral. Cependant la phase actuelle de l’évolution est marquée par la multiplication des initiatives et nous n’en sommes qu’au début. »

    Toujours d’après lui quand on lui demande quel est l’avenir des MOOCs : « Un processus assez sauvage de la sélection darwinienne va maintenant se mettre en place. La plupart des institutions qui utiliseront les MOOC uniquement pour un souci de relations publiques verront leurs projets tomber à l’eau, mais des acteurs sérieux mèneront les MOOCs dans le lit de l’éducation et secoueront le monde de l’enseignement supérieur. »

    Un cours en ligne de type MOOC est donc ouvert, gratuit et massif. De fait, des milliers de personnes peuvent suivre le même cours en ligne gratuitement. Qui n’a pas rêvé de suivre un cours universitaire à Stanford ou Harvard ? Néanmoins, pour faire reconnaître un certificat ou un diplôme il sera nécessaire de payer…

    Et la France dans tout ça ?

    Les Universités et les écoles de commerce sont plus en retard mais le mouvement semble s’annoncer clairement. La prestigieuse école de commerce HEC annonce la sortie de deux enseignements en ligne accessibles à tous début 2014 sur la plateforme Coursera (plateforme américaine) puis elle s’orientera ensuite sur le dispositif France Université Numérique.

    En effet, pour « ne pas rester à la remorque » des autres Mme Fioraso a récemment impulsé un vaste mouvement pour le développement de la formation ouverte visant 300 Moocs dans les trois prochaines années et ça commence dès octobre, tous les détails de cette révolution sont sur le site de France Université Numérique.

    Quel est le public des MOOC et du e-learning en général ?

    L’école de langue, EF Englishtown dispense des cours d’anglais à distance et en ligne depuis 1996, date de son partenariat avec Apple, et chaque mois ses étudiants y consacrent un million d’heures. D’une certaine façon, le e-learning est assez proche du phénomène des MOOC.

    Mélodie Laperdrix, Directrice Marketing pour EF Englishtown déclare : « Tout le monde s’attend à voir s’inscrire un public d’étudiants aux MOOC mais dans les faits il est intéressant de savoir que toute la société a un véritable intérêt à cette révolution de la formation en ligne. Nous constatons que notre public est très varié et désireux d’apprendre et de renforcer son savoir-faire ». En effet, Geneviève Fioraso souhaite que tous participent à ces cours et elle a déclaré :

    « France Université Numérique ne s’adresse pas seulement aux étudiants »

    EF Englishtown fait toute la lumière sur la composition de ses propres étudiants qui représenteront sans doute le même public que les MOOC :

    . 16 % des étudiants sont de jeunes adultes et actifs (hommes ou femmes), souvent célibataires et vivant dans les villes avec un profil d’âge de 22 – 45 ans. Ces derniers cherchent à améliorer leur anglais pour des raisons plutôt professionnelles.

    . 22 %, sont des parents de familles actives (homme à 72%), ayant généralement de jeunes enfants et vivant plutôt en marge des centres urbains. Ils apprennent l’anglais presque exclusivement pour leur carrière privilégiant un axe d’apprentissage lié à leur métier avec un profil d’âge entre 26 et 45 ans.

    . 11 % de cadres matures (autant de femmes que d’hommes), issus d’un milieu plutôt aisé et de haut niveau d’éducation cherchent à améliorer leur anglais pour s’élever dans leur carrière professionnelle, ils ont globalement entre 46 et 75 ans et résident en banlieue des grandes villes
    comme Paris, Lyon et Lille.

    . 36 %  de seniors (femmes à 68%) âgés entre 46 et 75 ans (souvent retraités) qui apprennent l’anglais pour leur travail lorsqu’ils sont encore en activité mais également pour le plaisir, le côté social ou les voyages.

    . 15 % ont un profil indéterminé  ne rentrant pas dans ces catégories.

    Plus d’infos sur : www.englishtown.fr

    Emmenez votre école partout et Une nouvelle manière d’apprendre l’anglais

  • Les MOOC, révolution ou simple effet de mode ?

    Les MOOC, révolution ou simple effet de mode ?

    MOOC_TKarsenti_041013
    Il se fait un peu « l’avocat du diable » des MOOC et comme il l’affirme a « toujours été très prudent et un peu frileux face aux « techno-enthousiastes » ».

    A entendre certains, les MOOC représentent la ruée vers l’or ; pour eux « c’est l’expérience la plus importante qu’il n’y ait jamais eu en pédagogie universitaire ».

    Il est vrai que cela fait rêver (voir notre article à ce sujet « Les MOOC, l’alliance du rêve et du marketing »). Ça laisse la chance à de nombreux étudiants ou tout simplement à M. ou Mme X de suivre un cours de Harvard ou Stanford qu’ils n’auraient jamais pu se payer.

    « Ma mère s’est inscrite à un MOOC à l’université de Princeton maintenant qu’elle est à la retraite », témoigne Thierry Karsenti.

    Mais restons vigilants face à cette « pseudo » innovation : derrière les annonces de cours ouverts et gratuits, se cache tout un enjeu marketing des grandes universités qui cherchent à recruter.

    Aux adjectifs qui sont souvent associés aux MOOC : gratuit, ouvert, massif et innovant, Thierry Karsenti apporte des nuances.

    Ouvert

    Dire qu’un cours ou qu’un contenu est ouvert, cela signifie qu’il n’y a pas de propriété intellectuelle ; or, dans certains MOOC, il est question partout d’interdiction de copier les contenus, « ne pas reproduire, ne pas partager les quizz etc » et on trouve, oh surprise, trois pages sur la propriété intellectuelle et les droits d’auteur… !

    Gratuit 

    Oui c’est vrai, s’inscrire à un MOOC et suivre des cours en ligne est un acte gratuit. Par contre, dès qu’il est question d’afficher vos compétences acquises sur tel ou tel MOOC, vous allez souvent devoir payer pour avoir votre nom sur une attestation, par exemple.

    « Par exemple, Coursera vient de lancer sa nouvelle version de « Signature Track », une forme d’option qui incite les étudiants à payer… et Coursera à faire plus d’argent», souligne Thierry Karsenti.

    Massif 

    Aujourd’hui, ce sont 20 millions d’étudiants de plus de 200 pays qui suivent 1 MOOC ; le record : 300 000 étudiants en même temps sur un cours d’informatique.

    « C’est épique», ironise Thierry Karsenti

    Ces chiffres annoncés sont-ils vrais ? Comment calcule-t-on les 300 000 qui s’inscrivent ?

    Il y a ceux qui vont aller à la première leçon et combien sont-ils à suivre régulièrement les cours et à aller jusqu’à la fin ?

    Innovant 

    Le mot à la mode : innovant.

    Même le Ministre français de l’Education Nationale parle des enseignants « innovants », c’est peu dire !

    Mais revenons aux MOOC, est-ce vraiment l’adjectif qui les qualifie le mieux ?

    Ce n’est ni plus ni moins qu’une formation à distance, donc rien d’innovant jusque là, la FAD existe depuis 130 ans !

    Peut-on parler d’innovation avec des vidéos-lecture en ligne ?

    Ce qui constitue, pour l’essentiel, le contenu des MOOC, ce sont des ressources interactives avec des liens, des notes de cours, des quizz et un glossaire, qu’est ce qu’il y a de nouveau ?

    « Ce qui est innovant c’est qu’il y a beaucoup de personnes », nous rassure Thierry Karsenti pour tenter de donner un peu de vraisemblance au phénomène.

    Enfin, il reste assez sceptique sur la pédagogie d’un MOOC : comment enseigner à plusieurs étudiants en même temps ?

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Il donne l’exemple de l’Université de Duke en Caroline du Nord où pour un cours de bioélectricité, sur 12 725 inscrits, seuls 313 étudiants ont réussi à l’examen, soit un taux de réussite de 2,45%.

    Est ce que le taux de réussite est la seule façon d’évaluer les MOOC ? Thierry Karsenti se contente de poser la question mais il souligne par ce chiffre (qui est proche de la réalité du taux de réussite moyen de beaucoup de MOOC) qu’investir beaucoup pour moins de 3% de réussite laisse à réfléchir.

    D’autre part, si vous ne comprenez pas le cours ou si vous avez commis une erreur dans les exercices, ne comptez pas sur le prof pour vous expliquer ! Dans la majorité des cas, les étudiants sont trop nombreux et l’enseignant ne pourra donc pas répondre à tout le monde (contrairement à la FAD où vous avez un tuteur qui est là pour vous épauler).

    Et dans notre monde de l’instantanéité, l’étudiant attend bien qu’on lui réponde tout de suite.

    Ah oui, mais il reste les forums de discussion ! Vous êtes sauvés, vous pourrez toujours échanger avec vos camarades sur les éléments de compréhension qui vous posent problème.

    Les 300 000 étudiants de tout à l’heure vont apprendre entre eux…

    Attention néanmoins sur ce point, les recherches montrent aussi que dans les MOOC, moins de 5% des étudiants communiquent entre eux.

    Thierry Karsenti n’est pas un « anti MOOC », il tient juste à mettre en garde en s’appuyant sur des résultats issus de la recherche, sur le phénomène de mode qui pourrait en aveugler plus d’un ; et à moyen terme, il ne faudrait pas que les MOOC soient associés d’une connotation négative et qu’on en arrive à décrédibiliser les diplômes :

    « Ton diplôme c’est un MOOC ou c’est un vrai » ?

    MOOC_tKarsenti2_041013Pour Thierry Karsenti, l’enjeu est de taille, même si il précise que les MOOC ne débouchent pas sur un diplôme mais sur une panoplie d’appellations variées telles que attestation, certificat… sans oublier le logo de l’Université qui le délivre !

    Pour finir sur une note positive, il donne l’exemple de l’un de ses étudiants qu’il a connu lorsqu’il enseignait en Afrique et qui a été recruté par un employeur et préféré à d’autres candidats, tout simplement parce qu’il avait suivi un MOOC de l’Université de Stanford.

    Comme quoi, ça laisse quand même « rêveur ».

    Plus d’infos : le texte complet de Thierry présentant son opinion « nuancée » des MOOC, ici

    Voir la conférence de Thierry Karsenti en vidéo

  • Le MOOC, l’alliance du rêve et du marketing ?

    Le MOOC, l’alliance du rêve et du marketing ?

    Mooc_radiocanada_260913
    Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) a fait exploser le nombre de cours en ligne ces dernières semaines. C’est un fait : de plus en plus d’Universités à travers le monde se mettent aux MOOC (Massive Open Online Course) en proposant gratuitement des cours en ligne à de plus en plus d’étudiants.

    Ce courant vient des Etats-Unis où il a débuté il y a 5 ans mais ce n’est vraiment que depuis 1 an que le MOOC fait parler de lui.

    Aujourd’hui, ce sont environ 20 millions d’étudiants de 200 universités qui sont inscrits à un MOOC et le phénomène continue de croître.

    Un MOOC, ce sont des présentations en vidéo, des exercices en ligne, des forums de discussion et même des examens de fin d’année, explique Janic Tremblay.

    « Plus généralement, c’est l’accès à la connaissance et aux plus grandes Universités de la planète ».

    L’apprenant est responsable de son apprentissage et il peut parler à des milliers de personnes à la fois. C’est un modèle flexible et ouvert qui « fait tomber les frontières ».

    Il témoigne d’une anecdote d’étudiants africains qui avaient parfait leurs connaissances grâce à leur inscription à des MOOC et pouvaient ensuite faire valoir cette attestation (qui est remise si vous réussissez vos examens en ligne) auprès d’un futur employeur qui n’y était pas insensible.

    Attention cependant à l’aspect « marketing » du MOOC qui permet aux plus grosses Universités (celles qui ont les moyens de cette politique de masse de cours en ligne) de recruter des étudiants et d’améliorer leur visibilité.

    C’est ce que souligne Thierry Karsenti, Professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal et Titulaire de la Chaire de recherche du Canada, dans une récente étude qu’il a menée et  qu’il présente aujourd’hui, 26 septembre, à l’Université de Montréal.

    Un tableau en demi-teinte donc, même si Thierry Karsenti relativise le côté marketing en abordant le côté « rêve » associé au MOOC.

    « Il y a des gens qui me disent, oui nous sommes conscients que c’est du marketing mais je n’ai pas les moyens d’aller à Harvard et je suis tellement content d’apprendre ».

    Accéder aux savoirs et à la connaissance via les cours des meilleures universités au monde pour, au final, accéder à des compétences sans débourser un centime, et si c’était cela le MOOC ?

    Plus d’infos :
    Retrouvez la chronique Radio Canada en ligne ici

  • Lancement d’un Mooc « Arithmétique » à l’université Lille 1

    Lancement d’un Mooc « Arithmétique » à l’université Lille 1

    Moocarithemetique_110913Qu’est ce qu’un Mooc ?

    Un Mooc (Massive Open Online Course) est un cours ouvert à tous utilisant les moyens d’internet (vidéos, polycopiés en ligne, qcm, forum de discussions).
    C’est un phénomène en plein développement initié par les grandes universités américaines.

    Ce cours de mathématiques d’un niveau première année de licence a pour objet l’arithmétique. Pour le rendre plus motivant l’arithmétique est immédiatement appliquée à la cryptographie, le but étant de comprendre comment sont sécurisées les communications sur internet.

    Ce cours démarre début octobre pour une durée de six semaines. Il est conçu et animé par Arnaud Bodin et François Recher, enseignants-chercheurs en mathématiques à l’université Lille 1.

    Plus d’infos :
    Les inscriptions sont gratuites et se font sur la plateforme Canvas.net.
    Lien du cours.

    francoisREcher_110913
    François Recher et Arnaud Bodin sont Maîtres de Conférences en mathématiques à l’université de Lille 1 ; ils contribuent tous deux également au projet Exo7, un projet national de fiches d’exercices de mathématiques à destination des étudiants et des professeurs, voir à ce sujet l’article de Ludovia

    ArnaudBodin_110913

  • Le Site du Zéro, pionnier des MOOC en France, devient OpenClassrooms

    Le Site du Zéro, pionnier des MOOC en France, devient OpenClassrooms

    openclassrooms_110913

    OpenClassrooms : la première plateforme francophone d’e-Education

    OpenClassrooms révolutionne l’éducation en rapprochant les meilleurs professeurs des étudiants les plus motivés et en accélérant le partage des connaissances, avec des cours accessibles, vivants, populaires et passionnants. OpenClassrooms permet au plus grand nombre d’apprendre et d’enseigner, tout simplement, en rejoignant une communauté de 600 000 membres.

    La plateforme propose près de 800 cours gratuits dans des domaines aussi variés que les sciences, l’informatique, ou encore prochainement l’entreprise. Elle compte 2 millions d’apprenants chaque mois. Avec OpenClassrooms, chaque membre est à la fois étudiant et professeur, il peut partager son savoir avec la communauté.

    « Nous voulons donner vie au savoir, stimuler les étudiants, les encourager à participer, débattre, partager et s’entraider. Nous sommes convaincus que l’on n’apprend jamais aussi bien que lorsqu’on est entouré d’étudiants motivés et prêts à aider. La communauté du site est notre identité et c’est ce qui fait notre force par rapport aux autres plateformes. », précise Mathieu Nebra, cofondateur d’OpenClassrooms (anciennement Site du Zéro).

    « Ce changement de nom s’inscrit dans l’évolution de notre site qui accélère son développement et prévoit des partenariats forts avec des établissements d’enseignement supérieur souhaitant partager leurs cours sur Internet. C’est ce que l’on appelle les MOOC, Massive Open Online Courses », complète Pierre Dubuc, cofondateur d’OpenClassrooms.

    Des cours ouverts, riches et vivants

    Les cours d’OpenClassrooms sont associés à des ressources complémentaires favorisant la progression : des vidéos explicatives, des exercices interactifs, des sessions live d’échange avec le professeur mais aussi avec les autres étudiants.
    OpenClassrooms propose également une véritable expérience communautaire, appelée  « peer to peer learning« , permettant à chacun d’apprendre avec le soutien et l’aide des autres étudiants sur les forums.
    A l’issue de ces cours, chaque apprenant aura la possibilité de valider ses acquis en passant une certification qui pourra être proposée en partenariat avec des écoles et des universités.

    Pour accompagner le changement de nom du site, OpenClassrooms lance son MOOC sur la création de sites web en HTML5 et CSS3, où l’étudiant sera accompagné et régulièrement suivi par Mathieu Nebra, le professeur de ce cours.

    Plus d’infos : www.openclassrooms.com