Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Nouveautés de services pour l’ENT des collèges des Hauts-de-Seine

    Nouveautés de services pour l’ENT des collèges des Hauts-de-Seine

    L’ENT ITOP éducation concerne 93 collèges et une communauté éducative déjà active puisqu’en mars 2014, « nous avons atteint le million de visites », explique Florence Sylvestre.

    Le déploiment a démarré en 2010 ; depuis quatre ans, les usages tournent autour de trois axes principaux : la communication, la pédagogie et la vie scolaire.

    « Progressivement, le département qui a investi, comme d’autres collectivités, souhaite pouvoir s’appuyer sur ce portail, désormais investi par tous les membres de la communauté et notamment les familles pour leur proposer de nouveaux services dématérialisés« , poursuit Florence Sylvestre.
    L’inscription à la cantine scolaire par exemple, avec possibilité de paiement en ligne fera partie de ces nouveaux services dès la rentrée de septembre.

    « Mutualiser les outils, moderniser sa relation au citoyen pour apporter une entrée unique pour tout ce qui concerne la scolarité des enfants et simplifier la relation à la collectivité », voici l’idée phare retenue par le Conseil Général des Hauts-de-Seine.

    De nouvelles réflexions sont en cours pour optimiser les usages et les possibilités offertes par l’ENT, comme Florence Sylvestre le précise dans la vidéo.

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  • Une nouvelle solution d’ENT pour la rentrée 2014

    Une nouvelle solution d’ENT pour la rentrée 2014

    Depuis 2011, l’ENT s’est généralisé pour les 216 collèges et lycées de l’académie. ENTEA, comprenez Espaces Numériques de Travail en Alsace va passer à la version 3 à la rentrée de septembre.

    « Changer d’ENT, c’est une conduite au changement ; la communauté éducative utilise l’ENT depuis 11 ans ; c’est comme si ils avaient appris à conduire et qu’au bout de 11 années, on leur changeait de voiture ; le tableau de bord va être un peu différent », explique Marc Neiss.

    La vraie différence va constituer dans l’arrivée du volet pédagogique « avec l’introduction de la plateforme Moodle sous forme de volontariat pour les établissements qui le souhaitaient », poursuit-il.

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  • Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    « Face au constat des mauvais résultats des écoles primaires de la Somme et après différents diagnostics, le numérique s’est avéré comme pouvant être un levier pour une meilleure réussite scolaire« , explique Jérôme Déprés.

    Yves Landos nous dresse un rapide historique de l’arrivée de l’ENT premier degré dans certaines écoles de la Somme, sur le volontariat de quelques enseignants sans accompagnement au départ.

    L’entité Somme Numérique regroupe le Conseil Général de la Somme mais également la quasi-totalité des intercommunalités et donc des 792 communes du département.

    « Notre rôle est vraiment de mutualiser nos actions notamment pour passer des marchés sur lesquels nous pouvons obtenir de meilleurs tarifs de par la force que nous représentons ; une mutualisation qui va de la maternelle au collège et qui nous permet de réduire les charges« , ajoute Jérôme Déprés.

    Pour les services de l’éducation nationale, cette organisation simplifie vraiment la tâche puisqu’il n’y a qu’un seul interlocuteur à savoir Somme Numérique.

    « Une fois que les aspects pédagogiques sont entendus avec l’école et l’inspecteur, nous n’avons qu’à faire passer le bon de commande à Somme Numérique qui prend le relais pour la mise en place« , souligne simplement Yves Landos.

    Un modèle d’organisation simplifiée qui permet de gagner du temps pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir les bons usages autour de l’arrivée de nouveaux outils numériques.

    Et sur la réforme territoriale et la « disparition » des départements, nous leur demandons si leur modèle ne leur donnera pas une longueur d’avance… Réponse à découvrir en fin de vidéo.

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  • Investissement et dynamique numériques présentés par le Président du Conseil général du Val d’Oise

    Investissement et dynamique numériques présentés par le Président du Conseil général du Val d’Oise


    Cela fait plusieurs années que le Val d’Oise a lancé le Plan Numérique des Collèges avec notamment l’ENT pour les 109 collèges (dont deux sont en cours d’installation de la solution) et des TNI dans quasi toutes les classes, programme qui avait été lancé il y a environ quatre années.

    « Cette année, ce sont près de 9 millions d’euros qui vont être investis dans le numérique éducatif pour les collèges du Val d’Oise », rappelle Arnaud Bazin.

    « Aujourd’hui, il est impensable que les enfants qui baignent au quotidien dans le numérique aillent à l’école avec un papier, une gomme et un crayon ».

    Arnaud Bazin voit dans le numérique comme un vecteur d’attractivité pour les jeunes et c’est en cela qu’il argumente sur les investissements réalisés par le département dans ce domaine.
    Côté enseignants et il s’en réjouit, nombre d’entre eux qui étaient frileux au départ, se mettent au numérique beaucoup plus facilement et s’avèrent très créatifs.

    L’individualisation du travail, rendue possible grâce au numérique, tient particulièrement à cœur ce Président convaincu, notamment pour faciliter la scolarisation des élèves à besoins spécifiques ou en échec scolaire, par exemple ; arguments qui sont développés dans l’interview que M. Arnaud Bazin a bien voulu nous accorder.

    Retrouvez en images plusieurs retours d’usages dans les collèges du Val d’Oise, des reportages LudoMag, continuité du numérique à l’école, une priorité du Val d’Oise, Le numérique, levier d’intégration sociale et de communication vers les familles, Le numérique à l’Ecole, et si ce n’était qu’un support ?, Qui se cache derrière le bon fonctionnement du numérique dans les établissements ?

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  • L’ENT Auvergne, 3ème génération

    L’ENT Auvergne, 3ème génération

     

    « Au terme de ces deux marchés, nous souhaitons mettre à disposition de tous les établissements publics de l’académie une nouvelle génération d’ENT articulée autour d’évolutions que nous pourrions résumer ainsi : mettre à disposition des établissements et des enseignants des outils permettant de faire évoluer les pratiques pédagogiques, de mettre les outils d’apprentissage au centre de l’ENT et associer à ces nouveaux outils, des ressources documentaires intégrées à l’ENT et qui viendraient le valoriser« , décrit Christophe Duclaux, adjoint au DAN de l’académie de Clermont-Ferrand.

    Il faut rappeler que l’académie de Clermont-Ferrand est une des premières à avoir généralisé les ENT.

    Qui dit nouvelle génération dit aussi nouvelle solution ; actuellement tous les établissements sont dans une phase d’appropriation de cette nouvelle solution proposée par ITOP éducation pour être prêts à la rentrée 2014.

    « Un des éléments qui a contribué à notre choix de cette nouvelle solution a été d’avoir la garantie que les opérations de migration puissent être effectuées pour le 1er septembre 2014 et être opérationnels à cette date« , ajoute Christophe Duclaux.

    « Nous avons également organisé une vingtaine de réunions de présentation auprès de la communauté éducative pour appréhender ce changement et permettre de répondre aux attentes des différents publics qui la composent« .

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  • Comment diagnostiquer les besoins de votre  future école numérique ? 2ème partie.

    Comment diagnostiquer les besoins de votre future école numérique ? 2ème partie.

    Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    A présent, après avoir analysé les freins et les attentes des enseignants, et avoir « exploré » parallèlement les possibilités des outils numériques qu’offre le marché , vous voici devant plusieurs scénarii d’équipements et besoins de matériel : maintien des salles informatiques ? ordinateurs en fond de classe ? usages de classe mobile ? TNI ? Scénarii hybride ?  etc.

    Mais derrière chacune de ces hypothèses se cachent des conditions de mise en œuvre, d’infrastructures réseaux, d’accès et de débit internet, de sauvegarde des données, de continuité de service que vous devrez passer en revue afin de permettre aux enseignants de développer leurs usages et leur éviter d’être confrontés à des dysfonctionnements.

    Donc comment procéder, sans en perdre son latin ?

    Tout d’abord en fonction de chacune de vos hypothèses d’équipement,  dressez les contraintes techniques indispensables à leur bon fonctionnement, effectuez un état de l’art de vos écoles, et étudiez comment faire évoluer ces infrastructures vers les besoins envisagés pour vos futurs équipements, en vous posant les bonnes questions.

    La liste ci-dessous n’est pas exhaustive.

    1/ Votre école dispose-t-elle d’un débit internet suffisant ?

    Amotice_070514Aujourd’hui d’expérience, les usages numériques transversaux que recommande la loi sur la refondation de l’Ecole nécessite un flux internet à minima d’environ 6 à 8 méga par école. Car comme vous le savez, le débit doit être partagé par le nombre d’ordinateurs ou de tablettes connectés, sur ce que l’on appelle la bande passante.

    Si celle-ci reste insuffisante, la connexion sera ralentie considérablement, les usages seront limités, et les enseignants n’utiliseront plus les matériels à plein.

    Pour connaître votre débit montant et descendant, vous pouvez faire sur les ordinateurs de l’école, un speedtest sur (www.speedtest.net).

    En vue de faire évoluer cette situation, identifiez dans chaque établissement les prises sources d’internet (RJ 45) puis étudiez parallèlement de quel type d’abonnement vous disposez.

    Sur un plan de la ville, observez la distance qui sépare l’école du centre télécom de répartition des lignes (appelé le DSLAM) : plus vous êtes éloigné du centre, plus le débit risque d’être faible (attention également aux reliefs accidentés).

    Si le débit constaté est trop faible, plusieurs solutions s’offrent à vous :

    vous pouvez soit faire évoluer votre abonnement auprès de votre opérateur, soit vous intégrer à un projet de fibre optique prévu sur votre territoire. Dans ce cas, pourquoi ne pas envisager, si vous ne pouvez faire venir la fibre optique sur chacune de vos écoles pour des raisons de coûts, une solution de fibre noire, beaucoup moins coûteuse ; le principe étant de ne relier qu’un établissement en fibre classique et d’interconnecter les autres en fibre noire.

    Autres solutions :
    prévoyez des usages avec terminaux mobiles connectés en 3G, ou dans les cas extrêmes, si vous n’avez pas de moyens d’augmenter le débit, demandez à l’Education Nationale de proposer  aux enseignants le partage de ressources déjà téléchargées (cette question fera l’objet d’un autre article).

    Nouveauté à explorer : Le Li-Fi, le wifi par la lumière.

    Le principe est de transporter des données (fichier texte, photos, vidéos) en utilisant la lumière projetée par des ampoules LED. Cette technologie est au stade d’expérimentation et devrait être proposé en 2015. A suivre…

    2/ Disposez-vous d’une armoire de brassage, et le cas échéant, avez-vous encore de la place pour déployer d’autres branchements ?

     

    3/ Votre infrastructure électrique est-elle aux normes ?

    Si vous envisagez de donner aux enseignants l’accès à internet dans leur classe et que vous ne pouvez câbler l’ensemble de votre école pour des raisons de coûts, pensez au CPL industriel (Courant Porteur en Ligne) : une autre solution moins coûteuse et tout aussi efficace, selon les configurations des écoles.

    Pour cela, avant de consulter un fournisseur spécialisé, vérifiez l’état des circuits électriques de vos écoles, identifiez  les tableaux électriques en réalisant quelques photos, et vérifiez le fonctionnement de vos prises.

    4/ Comment vos classes sont-elles électriquement équipées?

    Si vous envisagez l’installation d’un TNI ou d’une classe mobile, vous devrez prévoir l’accès à plusieurs prises en un même endroit, car il va sans dire que vous ne pourrez laisser les enseignants utiliser des multiprises, interdits dans les établissements pour des raisons évidentes de sécurité. D’autre part, veillez à la compatibilité de l’ampérage entre celui prévu par les « classes mobiles » et celui distribué dans vos établissements. Sinon gare aux courts-circuits !

    Vous devez donc pour cela, vous procurer un plan de chaque école et situer sur chacun d’eux : le nombres prises électriques dont dispose chaque classe et surtout leur positionnement. Selon les besoins, il vous faudra donc faire intervenir votre service technique pour la pose de prises de courant supplémentaires, ou leurs remises aux normes.

    5/ De combien d’ordinateurs disposent à ce jour les enseignants en salle informatique ou dans les classes ? Et combien sont réellement en fonctionnement ?

    Par « ordinateur » ou « terminal« , on entend bien sûr les matériels sous la responsabilité de maintenance de la ville, et non ceux ramenés par les enseignants eux-même ou donnés par des parents ou des entreprises.

    6/ Quelle est la configuration de vos salles informatiques ?

    Si vous envisagez de conserver les ateliers, étudiez comment faciliter pour les enseignants la gestion du deuxième demi-groupe d’élèves qui ne sera pas sur les ordinateurs. Ce problème est souvent rencontré par les enseignants qui ne peuvent se faire aider d’un autre intervenant tel que le prévoit le dispositif « plus de maître que de classe » par exemple, dans la loi sur la refondation de l’école.

    Peut-être pourrez-vous envisager par exemple de déplacer la bibliothèque de l’école à côté de la salle informatique, et/ou d’équiper les enseignants d’autres petits matériels numériques, qui permettront d’occuper les élèves de ce ½ groupe, en toute autonomie, selon l’âge des élèves et de leur niveau naturellement.

    Cette question sera à détailler avec votre animateur TICE, qui orientera efficacement les enseignants sur des parcours pédagogiques dédiés aux outils numériques choisis selon les projets des enseignants.

    7/ Vos classes sont-elles équipées de tableau type Véléda ?

    Si vous envisagez d’installer des Vidéo-Projecteurs Interactifs, il vous faut étudier le nombre et l’état de vos tableaux blanc type Véléda, sur lesquels pourront être installés les vidéos projecteurs interactifs. Plusieurs paramètres sont à noter à cet effet pour adapter les solutions proposées : taille, présence d’une estrade, hauteur sous plafond, etc.

    8/ Où seront entreposés en toute sécurité les matériels mobiles ?

    Plusieurs solutions s’offrent à vous, selon les matériels choisis et les configurations de vos établissements : soit vous disposez de locaux que vous pourrez sécuriser, soit vous pouvez opter
    . pour l’installation d’armoires fortes,
    . soit vous pouvez également sceller au mur des attaches amovibles avec cadenas que certaines classes mobiles prévoient.

    9/ Comment sont équipées les salles des maîtres ?

    N’oubliez pas la salle des maîtres. Même si vous prévoyiez d’équiper chaque classe d’ordinateurs maîtres, les enseignants ont également besoin d’une connexion internet et de matériels informatiques en salle des maîtres, pour préparer leurs cours, partager et mutualiser des contenus, etc.

    10/ Quelle solution de sauvegarde des contenus, proposerez-vous aux enseignants ?

    Amotice2_070514Pour permettre aux enseignants de sauvegarder et de mutualiser leurs cours, prévoyez un espace de stockage sécurisé avec une configuration de droit d’accès.

    Pour cela, vous pouvez prévoir une simple infrastructure réseau ou bien une infrastructure virtualisée (dit « en client léger ») et reliée soit à un serveur central lié à la mairie, soit au serveur de chacune des écoles.

    D’autre part, comme vous le savez, les enseignants préparent souvent leurs cours chez eux sur leurs ordinateurs personnels. Ils rapatrient généralement leurs données à l’école via une clé Usb, ou en imprimant et photocopiant leurs documents : ce qui alourdit les frais de fonctionnement de l’école.

    Offrez-leur de meilleures conditions de travail, ils vous en seront reconnaissants et s’impliqueront davantage dans l’appropriation des outils numériques lors de la préparation de leurs cours. Des plateformes spécialisées (des espaces numériques de travail dédiés à l’enseignement ou des espaces de travail virtualisés via un serveur spécifique et adaptsé aux contraintes pédagogiques) sont à cet effet disponibles sur le marché et permettront aux enseignants de télécharger leurs contenus directement de chez eux, dans leurs espaces virtualisés et sécurisés et surtout d’animer leurs cours différemment.

    A vous de jouer ! Vous avez à présent les principales cartes en main pour étudier et faire évoluer les infrastructures de vos écoles puis construire l’architecture de votre future école numérique.

    Et vous, quels scénarii et infrastructures envisagez-vous aujourd’hui pour vos écoles ?

    Relire la première partie ici

  • Education prioritaire et numérique : c’est vrai à la Belle de Mai !

    Education prioritaire et numérique : c’est vrai à la Belle de Mai !

    Pourquoi avoir choisi le collège de la Belle de Mai, établissement ECLAIR d’un quartier les plus pauvres d’Europe, pour devenir Collège Connecté ?

    La présence de nombreux projets et la motivation des équipes à accompagner les élèves nous ont amené à penser qu’ajouter le numérique au collège de la Belle de Mai serait un levier supplémentaire pour les élèves.

    Brigitte Jauffret, DAN de l’Académie d’Aix-Marseille, explique comment le label « Collège Connecté » est venu s’intégrer au projet de l’établissement. Chaque enseignant s’est interrogé sur l’intégration du numérique dans sa discipline, avec l’aide des inspecteurs et des enseignants ressources, afin de partir des projets pédagogiques existants.

    Ce n’est pas mettre du numérique et regarder ce qui se passe mais bien avoir une réflexion de comment le numérique va aider à accompagner le projet et faire en sorte que les élèves prennent du plaisir et réussissent mieux.

    Aujourd’hui, Brigitte Jauffret ne dispose pas d’indices quantitatifs qui permettent d’évaluer cette « réussite« . Mais au fur et à mesure de ses visites dans l’établissement, elle constate les progrès.
    Pour exemple, des élèves de sixième ont récemment écrit un conte.

    J’ai vu des élèves prendre plaisir à écrire et m’expliquant comment le numérique, ici l’ordinateur, les aidait à casser la difficulté qu’ils pouvaient avoir avec l’écrit manuscrit. J’ai vu sur une classe de 24 élèves, 24 activités différentes.

    Dominique Tesoriere, Principal du collège la Belle de Mai confirme la volonté d’intégrer le numérique comme une « plus-value » au projet d’établissement ; les piliers du projet d’établissement portant sur la réussite des élèves, la maîtrise de la langue, l’absentéisme et la sérénité du climat de la vie scolaire.

    Nous avons posé sur ce qui existait l’intégration des outils numériques pour donner un « plus » à ce qui se faisait pour la réussite des élèves.

    Face à des élèves décrocheurs, un taux d’absentéisme fort et des pratiques un peu « rébarbatives » pour des élèves en difficulté scolaire, Dominique Tesoriere dresse le constat « que le numérique a redonné de l’appétence aux élèves pour l’Ecole ».

  • Le numérique éducatif : d’une nouvelle manière d’écrire à la réorganisation de l’Ecole

    Le numérique éducatif : d’une nouvelle manière d’écrire à la réorganisation de l’Ecole

    Au démarrage, l’idée des concepteurs de l’évènement était d’inaugurer une réflexion sur l’histoire des supports de l’écriture et donc de l’inaugurer par un colloque sur le numérique et la manière dont il redéfinissait les conditions de l’écriture.

    Ainsi est né écritech, de « écriture et technologies« .

    Le lien entre « supports de l’écrit, apprentissages fondamentaux et organisation de l’Ecole » a constitué la problématique de départ d’écritech.

    Pendant longtemps, la démarche s’est centrée sur les outils, puis dans le monde quotidien des élèves, « nous nous sommes vite rendus compte que ce ne sont plus les outils qui rentrent dans l’école mais bien l’école qui rentre dans le monde numérique« .

    Aujourd’hui la problématique s’est donc inversée.

    C’est la notion d’espace et de temps scolaire qui sont à l’ordre du jour sur cette cinquième édition d’écritech, qui inclut également les notions de collaboration et de partage entre les différents acteurs, élèves, enseignants, parents etc.

    Au travers des expériences des collèges connectés, tous ces changements et ces nouveaux liens sont mis sur le devant de la scène et valorisés.

    « Poser la question de l’établissement scolaire, c’est vraiment le bon niveau pour comprendre ce qui est entrain de bouger dans le système éducatif« .

    Dans ce nouveau modèle de réflexion, Catherine Bizot n’oublie pas de citer les partenariats qui sont entrain de se mettre en place avec les collectivités territoriales, « qui sont de véritables acteurs et partenaires pour l’éducation nationale« .

    C’est aussi cette nouvelle forme de gouvernance où l’éducation nationale et les collectivités travaillent main dans la main, que nous sommes entrain de mettre en oeuvre, notamment au travers des collèges connectés.

    Catherine Bizot développe enfin les enjeux de la création de la Direction du Numérique Educatif, « non pas comme une entité administrative supplémentaire mais bien pour donner de la visibilité à un sujet qui irrigue l’ensemble du système, pour mettre les acteurs de toute la communauté en synergie et avoir une seule et même structure qui rassemble, qui relie et qui anime tout un réseau« .

  • Canopé, une nouvelle ère numérique pour le réseau, par JM Merriaux

    Canopé, une nouvelle ère numérique pour le réseau, par JM Merriaux

    Cette nouvelle marque permet aussi de repositionner le réseau dans le cadre de la Refondation de l’Ecole au tour de deux axes que sont la question de la ressource pédagogique et comment accompagner les enseignants dans leurs pratiques.

    Il explique que l’enjeu est vraiment de se positionner en tant qu’éditeur et de répondre aux attentes des enseignants autour de l’évolution de la pratique pédagogique.
    Avec près de 52 collections dans le réseau, qui offrait une vraie diversité mais aussi une hétérogénéité, le réseau Canopé va ouvrir aujourd’hui trois grands univers.

    Sans oublier notre métier « d’opérateur de proximité »… comme avec les ateliers Canopé qui seront de vrais laboratoires de l’innovation (…)