Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Comment diagnostiquer les besoins de votre future école numérique ? 1ere partie

    Comment diagnostiquer les besoins de votre future école numérique ? 1ere partie

    Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    Dans cette première partie, nous nous concentrerons sur l’évaluation des besoins des enseignants, que vous entreprendrez avec votre partenaire, l’Education Nationale.

    Tout d’abord, comprendre les besoins des enseignants, n’est-ce pas le domaine de l’Education Nationale ?

    Amotice_070414Pourquoi les services de la ville auraient-ils également à intervenir ?  En effet, seuls les services de l’Education Nationales sont habilités à évaluer et définir les futurs usages pédagogiques des enseignants avec le numérique. Mais d’expérience, pour la mise en place de ces usages, et avant même de les envisager,  les enseignants sont souvent confrontés à des questions organisationnelles donc par ricochet budgétaires, qui sont de votre ressort dans la gestion des écoles.

    D’autre part, la compréhension de l’organisation des enseignants est essentielle pour vous aider à concevoir votre futur plan pluriannuel d’investissement et de fonctionnement. Quelles écoles équiper en premier ? Quels niveaux de classe, pour quels matériels ? Tous les enseignants n’ont pas la même approche de l’informatique, et ne sont pas motivés de la même façon au même moment, donc quels outils permettraient aux enseignants de s’approprier progressivement le numérique ?

    Aller à leur rencontre est également un formidable moyen de les impliquer comme partenaire tout au long de la construction de votre projet, car sa réussite dépend en grande partie de la fréquence et la qualité des usages. Ils se sentiront ainsi à juste titre considérer,  ce qui viendra alimenter leur motivation.

    Donc comment procéder ?

    1/ Faites tout d’abord le point sur les contraintes de la ville

    Inutile de laisser les enseignants espérer ou s’exprimer sur des besoins d’outils mobiles si au sein de votre conseil municipal, une large majorité s’oppose fermement à l’utilisation du wifi, même ponctuel.

    D’autre part, avez-vous besoin de libérer des ateliers informatiques pour récupérer des salles de classes, du fait de l’accroissement des effectifs des élèves par exemple ? Cela déterminera également le cadre de départ de vos entretiens avec les enseignants.

    2) Proposer aux enseignants volontaires un premier questionnaire,

    que vous aurez fait valider par l’IEN de circonscription et l’animateur Tice.

    Ce questionnaire sera anonyme et permettra aux enseignants d’exprimer leurs attentes et leurs éventuels freins sans pour autant se dévoiler auprès de leurs collègues mais surtout de leur hiérarchie, leur IEN de circonscription.

    Que pourra contenir ce questionnaire ?

    Avant d’envisager un éventuel déploiement du numérique dans les classes comme le suggère la loi sur la refondation de l’école pour des usages transversaux, votre objectif est de comprendre :

    • la nature et la fréquence des usages numériques et informatiques pratiqués par les enseignants avec les différents outils, logiciels, équipements déjà en place tant dans les salles informatiques que dans les éventuels fonds de classes, souvent équipés de matériel de récupération, donc non maintenu par la ville.
    • Leurs habitudes d’organisation informatiques pour préparer leurs cours,
    • L’environnement socioculturel des écoles, la composition des classes, l’organisation propre des établissements,
    • Les acquis et connaissances des enseignants en matière informatique,
    • Etc.

    3/ Rencontrez les enseignants pendant la pause méridienne afin :

    . d’écouter leurs envies, leurs attentes et leurs freins

    – Avec quels outils se verraient-ils travailler pour soutenir leurs pratiques de pédagogie différenciées ou collaboratives ? Pourquoi et comment ?

    – Profitez en, avec votre partenaire de l’Education Nationale pour leur présenter brièvement certains outils et logiciels, moins connus du grand public que les tablettes et TNI mais qui pour autant faciliteraient la gestion de leurs classes ou de leurs cours tels que les cartes heuristiques, des visualiseurs, les espaces numériques de travail, etc.

    – Proposer leur de rédiger un projet, qui pourra par la suite servir de point de départ aux usages de leurs collègues.

    . D’appréhender la motivation effective des enseignants à s’approprier les outils dans le temps.

    – Certes le numérique n’est aujourd’hui pas optionnel pour les enseignants, mais tous ne sont pas convaincus de ses bienfaits dans la réussite éducatives, et n’auront de ce fait pas la même implication. Cet élément ainsi que le partage des usages progressifs entre enseignants guidera entre autre le rythme de vos équipements à travers les écoles, donc votre plan pluriannuel

    – Combien de temps sont-ils prêts, sur leurs temps personnels, au-delà des formations délivrés par l’Education Nationale, à consacrer pour s’entrainer et adapter leur cours aux outils numériques, en particulier la première année.

    – Envisagez avec eux une organisation qui leur permettra de rompre l’isolement qu’ils rencontrent face à l’outil informatique et numérique dans la classe , à travers des temps d’échange avec une éventuelle hotline prise en charge par la ville, en utilisant une plateforme dédiée par des constructeurs, etc.

    Il ne vous reste plus qu’à analyser l’ensemble de ces réponses en tirer vos premières conclusions.

    4/ Commencez à envisager des hypothèses d’équipements, selon les problématiques que l’on vous aura exposées.

    Ces hypothèses entraineront des besoins en matière d’infrastructures réseaux, internet, de sauvegarde des données, etc.  La 2ème partie de cet article vous proposera donc les questions essentielles à vous poser pour faire évoluer ces infrastructures, après avoir dressé un état de l’art de l’existant.

    Et vous, comment avez-vous aujourd’hui abordé le diagnostic des besoins de vos écoles en matière de numérique ?

  • En classe grâce à un robot ? Rhône-Alpes lance une expérimentation unique en France au service des lycéens

    En classe grâce à un robot ? Rhône-Alpes lance une expérimentation unique en France au service des lycéens


    Dans le cadre de sa nouvelle politique de développement numérique, Rhône-Alpes est la première région française à expérimenter un robot permettant à des élèves temporairement éloignés du milieu scolaire de maintenir le lien avec leur classe et de suivre les cours à distance, depuis chez eux.

    Pour Jean-Jack QUEYRANNE, « Le numérique et la robotique constituent des mutations technologiques et sociales majeures. Ce projet unique en France repose sur une dynamique partenariale forte : il témoigne de notre volonté de contribuer à l’invention des usages numériques que les Rhônalpins utiliseront demain au quotidien ».

    A la rentrée scolaire 2014, trois robots seront installés dans trois lycées pilotes sur le territoire rhônalpin : le lycée La Martinière Monplaisir à Lyon (Rhône), le lycée Claude Fauriel à Saint-Etienne (Loire) et le lycée Joseph Marie Carriat à Bourg-en-Bresse (Ain).

    Le robot incarne l’élève en classe.

    Il retransmet en temps réel à l’élève malade tout ce qui se passe dans la classe, lui offrant la possibilité d’interagir avec ses professeurs et ses camarades. Mobile, chaque robot peut se déplacer en dehors de la classe, en récréation ou
    au restaurant scolaire.

    Outre les objectifs sociaux et pédagogiques évidents, ce projet contribue également à l’émergence d’une offre robotique de service en Rhône-Alpes. Cette expérimentation, financée par la Région Rhône-Alpes à hauteur de 490 000€, est mise en œuvre par la société AWABOT, en collaboration avec l’Institut Français de l’Education, l’Université Lyon 1 et le Learning Lab de Centrale Lyon et de l’EM Lyon.

    Pour Bruno BONNELL,

    « Cette initiative du robot lycéen démontre que la robolution est en marche. Donner la possibilité à une personne de se téléporter grâce à un robot de téléprésence est un exemple unique des nouvelles applications et des nouveaux marchés apportés par la robotique. Awabot est fier d’avoir été sélectionnée par la Région Rhône-Alpes pour cette initiative d’innovation pédagogique. »

  • Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques qui s’inscrit dans la durée

    Numérique et éducation : l’engagement des Pyrénées-Atlantiques qui s’inscrit dans la durée

    Un équipement de « base » assuré dans tous les collèges : l’équité dans un département hétérogène

    Le département a été pionnier pour l’utilisation de la baladodiffusion pour l’apprentissage des langues vivantes dont les usages sont désormais généralisés. Il assure maintenant un équipement de base pour chaque établissement du département qui ont tous accès à la fibre optique et donc au très haut débit.

    A cela s’ajoute l’équipement en matériel, ce qui se concrétise par l’installation d’un vidéoprojecteur dans toutes les salles de classe et dans une sur deux, d’un dispositif interactif (tableau numérique ou vidéoprojecteur interactif).

    Enfin, en vue d’assurer des conditions optimales d’utilisation, les Pyrénées-Atlantiques ont embauché des coordinateurs informatiques, au nombre de cinq sur tout le territoire, qui se partagent les 48 établissements et qui sont chargés d’assurer le bon fonctionnement des matériels en place.

    Dans les collèges, une maintenance à toutes épreuves

    Comme le souligne Philippe Prévot, Principal au collège Marracq de Bayonne,

    « le danger du numérique est d’arriver en classe et que le matériel ne fonctionne pas ».

    C’est dans son collège que Marcel Etudier, coordinateur informatique a élu son « QG » ; il peut intervenir à tout moment comme dans les 10 autres établissements dont il a la charge.

    Un sacré chantier que celui de s’occuper de tous ces fils, boîtiers, serveurs, « switchs » et autres réseaux ?

    Oui, en effet, mais nous sentons bien que Marcel est un passionné des technologies et il connaît bien son affaire !

    « Tout ce qui est fils rouges, c’est l’administratif et tout ce qui est fils verts, c’est la partie pédagogique », nous décrit-il devant une baie de brassage. « Toutes les salles de classes sont raccordées et dans certaines salles, nous avons jusqu’à trente liaisons directement », ajoute t-il fièrement ; les « dessous » d’une installation complexe mais fonctionnelle que Marcel connaît sur le bout des doigts afin d’assurer un service impeccable, tant aux équipes pédagogiques, qu’au personnel administratif.

    Au-delà de l’équipement de « base », la mise en place des Contrats Numériques

    Dans les Pyrénées-Atlantiques, on parle d’équipement de « base » lorsqu’il s’agit de très haut débit, de TNI ou de simples vidéoprojecteurs dans les classes.

    Nous connaissons bien des territoires qui aimeraient pouvoir afficher cette « base » d’équipement, mais qui, faute de moyens ou autres raisons, n’en sont pas à ce stade-là de développement.

    Le Conseil général 64 a fait ce choix depuis longtemps, ce qui, aujourd’hui, lui assure une « longueur d’avance »dans ce domaine ; La prochaine étape : faire entrer de nouveaux équipements (tablettes, ressources, etc) dans les collèges mais pas de n’importe quelle manière.

    Partant du constat que la majorité des équipements numériques pouvaient finir au placard, dès lors qu’ils étaient « imposés » aux équipes enseignantes, le département a décidé de prendre le problème à l’envers en créant les « Contrats Numériques ».

    « Nous proposons aux équipes enseignantes qui en expriment le besoin de nous écrire un projet, qui, s’il est retenu, pourra se concrétiser par de l’investissement en matériel », explique Christiane Mariette, Vice-présidente du Conseil général en charge de l’Education et de la Jeunesse. Et elle ajoute,

    « ils sont les mieux placés pour déterminer ce qui leur est utile et ce qui fonctionne avec les élèves et leur créativité est un atout dont nous ne pouvons pas nous passer. Surtout, ce sont les expériences des enseignants eux-mêmes qui peuvent entraîner l’adhésion de leurs collègues et fournir des modèles à décliner dans les collèges ».

    Une fois le projet accepté par une commission compétente, le département s’engage à assurer le financement, « qui peut aller jusqu’à 30 000 euros », souligne t-elle.

    Les Contrats Numériques sur le terrain : quand le rêve devient réalité

    Ce projet, qui s’attaque au « problème » à la source (à savoir les besoins des enseignants source) a démarré en 2012.

    Pour exemple, au collège Joseph Peyré de Garlin dans le Béarn, les enseignants ont présenté un projet de tablettes numériques ; aujourd’hui, ce sont 12 tablettes qui circulent entre l’enseignante d’anglais, les enseignants d’EPS et la professeur documentaliste qui est en cours de mise en place d’un « kiosque numérique » (sujet à découvrir dans le prochain « épisode » sur les usages en mobilité dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques).

    Au collège Marracq de Bayonne, le numérique ne peut être laissé de côté. C’est en tout cas la volonté de Philippe Prévot: « l’établissement datant de 1879, on pourrait penser que nous sommes un établissement d’histoire et du passé ; mais nous travaillons en fait à l’intérieur d’anciens murs mais dans une dynamique d’établissement du XXIème siècle, qui ne peut se faire sans intégrer le numérique ».

    C’est donc avec un grand enthousiasme que ce collège et son équipe enseignante a accueilli les Contrats Numériques.

    CG64_politique2_140314Ils se matérialisent, entre autres, par un projet pédagogique de musique assistée par ordinateur, le Collège accueillant une classe horaires aménagés musique (CHAM) avec le Conservatoire de Bayonne.

    Mais, pour ne pas focaliser sur un projet réservé à une élite, Philippe Prévot tient à préciser que cette salle de musique est utilisée par les 800 élèves de l’établissement et pas uniquement par ceux suivant le cursus CHAM.

     

     

    Du côté du collège Irandatz d’Hendaye, les quatre projets pédagogiques présentés en 2012 dans le cadre des Contrats Numériques, ont été acceptés. Sur le terrain, cela se concrétise par des lecteurs mp3 et mp4, indispensables pour l’enseignement des langues, comme le précise Maryse Dubois, la Principale.

    « L’établissement a vocation à enseigner les langues vivantes puisque nous avons une section internationale, une section bilingue et des élèves non-francophones qui apprennent le français. Dans notre collège, 16 nationalités différentes se côtoient au quotidien, car nous sommes géographiquement situés sur une plaque tournante de l’Europe ».

    CG64_politique3_140314

    Un projet de classe mobile en mathématiques a également vu le jour ou encore la dotation en tablettes aux enseignants d’EPS, qui peuvent s’en servir en cours pour filmer les élèves, entre autres

    (ces deux sujets seront à découvrir dans le prochain épisode sur les usages en mobilité dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques).

     

    Des matériels divers et variés, des chefs d’établissements motivés et qui motivent et des équipes d’enseignants qui utilisent au quotidien les technologies : une belle promesse de réussite d’intégration du numérique en classe dans le département qui est aussi rendue possible par la coopération existante entre la collectivité et l’Education Nationale. Comme le précise Christiane Mariette, en guise de conclusion.

    « Dans la mesure où nous touchons le domaine des collèges, nous sommes forcément partenaires avec l’Education Nationale, ça n’a rien d’extraordinaire et nous n’y sommes pas obligés mais nous nous réjouissons tous les jours de travailler ensemble ».

    CG64_politique_140314

     

  • Comment interpeller en 4 temps vos électeurs avec l’Ecole Numérique ?

    Comment interpeller en 4 temps vos électeurs avec l’Ecole Numérique ?

    AMotice2_110314Souvent premier budget des communes, l’école est placée plus que jamais, avec la réforme des rythmes scolaire, au cœur des questions locales comme l’une des problématiques phares de la campagne. Quant aux infrastructures numériques, elles sont devenues l’un des fers de lance de l’attractivité territoriale dont fait partie le numérique dans les écoles : il en va pour preuve l’accélération des programmes immobiliers ou l’augmentation du chiffre d’affaires des agences immobilières autour des écoles innovantes, comme le précisait déjà en 2005 un rapport du Ministère de la Ville.

    http://www.amotice.com/lecole-numerique-elus-engagez-vous

    Voici donc en 4 temps comment interpeller vos électeurs avec le numérique à l’école.

    1 / Quels bénéfices pour les enfants, les parents et les enseignants de votre commune ?

    Pour les enfants, le numérique à l’école leur apportera un contexte favorable à la lutte contre l’échec scolaire en intégrant un nouveau rapport au savoir, avec :

    • Plus de motivation, et de plaisir d’apprendre, grâce à des cours plus attractifs,
    • Plus de confiance en eux
    • Plus de concentration

    Pour les parents :

    • Le réconfort de savoir leurs enfants formés à des usages responsables d’internet,
    • Une meilleure transmission des informations sur la vie scolaire et une meilleure compréhension des démarches pédagogiques
    • Une réduction des inégalités grâce à l’accès à des contenus de qualité, en tous lieux et pour tous les élèves.
    • Des activités périscolaires attractives et des contenus éducatifs en continuité avec les contenus pédagogiques.

    Et pour les enseignants, des cours plus vivants, un suivi individuel renforcé, une meilleure participation des élèves, une validation du B2i facilitée etc. seront les ingrédients de meilleures conditions de gestion de leurs classes.

    2/ De quels outils et usages parle t-on ?

    En quelques vidéos, voici quelques exemples d’outils, que vous pourrez mettre à disposition des enseignants et des élèves de votre commune et leurs usages correspondants

    Tablettes ou ardoises numériques en école maternelle et primaire

    Tableaux numériques Interactifs

    )

    L’Espace Numérique de Travail

    Visioconférence et baladeur mp3 en anglais

     

    3/ Mais que proposer à vos électeurs ?

    Le mieux serait de construire un projet détaillé. Mais si le temps vous manque d’ici les élections, effectuez tout de même un rapide mais pertinent diagnostic de l’état de l’art des usages informatiques des écoles de votre commune, pour mieux orienter ensuite vos propositions !!

    Voici quelques questions à vous poser auxquelles votre inspection de circonscription de l’Education Nationale ou le CRDP de votre département vous apporteront des éléments de réponses.

    Y a-t-il déjà eu une ou des expérimentations de numérique dans vos écoles ? Quelles en sont les conclusions ? Vos écoles sont-elles équipées de salles informatiques ? Sont-elles souvent utilisées ? Si non, pourquoi ? De quelles infrastructures disposent vos école ? etc.

    Dans le Guide de l’Ecole Numérique pour Elus Néophyte, vous trouverez  également une boite à outils sur les différents équipements que vos pouvez proposer.

    Quoiqu’il en soit pour montrer votre engagement à Réussir votre école Numérique, je vous propose de signer la charte et de recevoir votre logo à apposer sur vos supports de communication.

    4/ Préparez-vous aux questions des parents

    Au-delà des outils et des atouts du numérique pour leurs enfants, les parents pourront vous exprimer certaines de leurs inquiétudes, qui reviennent souvent telles que :

    « Nos enfants seront-ils davantage exposés au wifi ? » et « le coût de ce projet sera-t-il impacté sur nos impôts locaux ? ».

    Pour la question du wifi, il est important de préciser que vous pourrez mettre en place une étude technique avec le CRIIREM , ou organisme similaire, qui pourra établir un premier bilan des ondes électromagnétiques dans vos écoles puis une simulation, selon les équipements envisagées.

    Si votre électorat est réfractaire au tout wifi, vous pourrez également étudier plusieurs scénarii d’usages, d’outils et d’infrastructures en fonction de solutions alternatives.

    Quant à l’affectation sur les impôts locaux, je vous propose de vous inspirer de l’expérience de certaines villes telles qu’une ville du département des Yvelines qui a essentiellement financé son l’école numérique, grâce aux économies effectuées en supprimant certaines cérémonies nationales dont le 14 juillet !

    Amotice_specimenelus Plus d’infos :
    Pour mieux appréhendez les atouts du numérique à l’école, téléchargez la brochure : Le numérique à l’école : Elus engagez vous ! dans le cadre de l’opération du même nom mis en place par AMO-TICE avec Intel.

    Et vous quel projet de numérique à l’école pensez vous proposer à vos électeurs ?

    Ou si vous avez des questions, posez-les en nous contactant via le formulaire « contacter la rédaction » et j’y répondrai dans les plus brefs délais.

  • European Schoolnet Academy

    European Schoolnet Academy

    Europeanschoolnet_260214

    European Schoolnet, réseau européen créé en 1997 réunissant acutuellement 30 Ministères européens de l’Education, a pour objectif d’encourager l’utilisation des TIC au sein des écoles, d’améliorer et d’augmenter la qualité de l’éducation en Europe et de promouvoir la dimension européenne dans ce cadre.

    L’offre de formation

    Deux cours pilotes en anglais vont débuter en mars 2014. Les inscriptions sont déjà ouvertes et la programmation d’autres supports de formation est également programmée. Les cours sont découpés en modules hebdomadaires regroupant des vidéos de présentation d’idées et de concepts clés, des activités de discussion d’une question ou de partage de ressources (plans de leçons, vidéos, images), un quizz sur les vidéos de chaque module.

    Le contenu des modules reste accessible jusqu’à la fin du cours permettant ainsi aux participants de travailler à leur rythme. Des webinaires sont également programmés pour encourager la communication synchrone. A la fin du cours les participants doivent créer une activité d’apprentissage qui est évaluée par le groupe. Les participants ayant réussi tous les quizzes et fait évaluer leur activité finale recevront un certificat de fin de cours.

    A suivre et à lire sur eduscol.education.fr

    Plus d’infos : http://www.cndp.fr/itec/wp-content/uploads/2014/02/EUN-Academy.pdf

  • Aménagement des rythmes scolaires et EPN : retours d’expériences

    Aménagement des rythmes scolaires et EPN : retours d’expériences

    Pouvez vous présenter votre municipalité et votre EPN en deux mots?

    jessJessica Labanne : Livron est une commune de 9000 habitants située entre Valence et Montélimar. Elle appartient au Canton de Loriol.

    Livron a deux groupes scolaires au centre-ville et deux écoles dans les hameaux.

    A Livron les temps d’activité périscolaires s’appellent des TAPS.

    L’EPI lilO (comprenez Espace Public Internet de Livron Loriol – Ndlr) a été créé en janvier 2013, cet espace est porté par les villes de Livron et Loriol. Deux espaces existent donc de chaque côté de la Drôme. LilO propose de l’accès libre Internet, de l’accompagnement sur mesure, des ateliers collectifs d’initiation et des ateliers partenaires.

    Les partenaires sont variés : les écoles, le foyer logement , l’UNRPA (Union Nationale des retraités et des personnes âgées), la MJC, le club de généalogie, l’IME (Institut Médico Educatif), les associations et bien plus encore.

    SamSamuel Pabion : La Voulte-sur-Rhône est une commune de 5084 habitants située entre Valence et Montélimar. Elle a trois groupes scolaires.
    Intervention de Vincent Peillon à La Voulte-sur-Rhône.

    À La Voulte les temps d’activité périscolaires s’appellent les TAPS.

    Le CCM (Comprenez Centre de Communication Multimédia Ndlr) a été créé en avril 1999. Cet espace est porté par la MJC de La Voulte depuis 2004. Le CCM propose de l’accès libre internet, des ateliers collectifs et particuliers d’initiation à l’informatique, des clubs informatiques, des ateliers en direction des adolescents.

    Nos partenaires sont variés : les écoles, l’Espace social, l’UNRPA (Union Nationale des retraités et des personnes âgées), la MJC, la maison de retraite, le collège, les associations locales, le syndicat mixte des Inforoutes, le Conseil Général de l’Ardèche, la Région Rhône Alpes, la CORAIA.

    L’intégration de l’EPN dans la réforme a-telle été naturelle ? Avez-vous été concerté en amont ?

    JL : Très naturelle, lilO était à peine ouvert lorsque les concertations ont été lancées, la médiathèque a été sollicitée, j’ai été invitée aux réunions et j’ai tout de suite eu envie de proposer un module de TAPS.

     SP : C’est la MJC qui a été intégrée dans la réforme. L’EPN faisant partie intégrante de cette structure, la direction nous a demandé de nous positionner. En effet, nous avions déjà l’expérience des Contrats éducatifs locaux et Loisirs éducatifs prioritaires (partenariat entre l’Education nationale, la municipalité, jeunesse et sport et la MJC) mais dans ce cadre l’EPN était mis à disposition et le matériel utilisé sur place. dans le cas des TAPS c’est nous qui nous nous déplaçons dans les écoles.
    Nous avons été invité à quelques réunions de présentation du déroulement de l’organisation générale.

    Avez-vous fait partie d’une équipe projet, d’un comité de pilotage ?

    JL : J’ai participé autant que possible aux réunions et concertations autour de la mise en place de la réforme.

    SP: La  participation a été celle des responsables de la MJC.

    Après un trimestre passé, que retenez vous de cette expérience ?

    JL: Comme je l’avais pressenti, c’est un excellent point d’entrée auprès du public jeune. Je suis aujourd’hui à mon 3ème groupe d’enfants. Les deux premières périodes ont été très positives malgré quelques difficultés d’ordre technique.
    Après une période de TAPs, il est fréquent que les enfants viennent à lilO avec leur parents.

     SP: Quelques frustrations ! Nous avons ¾ heures d’activité de 15h45 à 16h30 mais dans les faits seulement ½ heure d’activité est effectuée (installation, démarrage, retour au calme….). Les enfants ne choisissent pas l’activité à laquelle ils participent ce qui peut parfois être compliqué à gérer.

    Referiez-vous les mêmes propositions aujourd’hui ? Les mêmes ateliers ? Si non pourquoi?

    JL : Je ferai les mêmes propositions aujourd’hui mais enrichies par l’expérience de ce premier trimestre.
    L’intervention en TAPS est chronophage, en plus du temps d’intervention, il faut penser à la préparation du contenu de module et du matériel , aux déplacements et à l’installation et rangement du matériel. Pour 45 minutes d’animation il faut compter au moins 1h30.

    SP: Sur l’horaire 15h45 – 16h30 non car c’est un temps où les enfants ont besoin de se dépenser. De plus le fait de devoir s’absenter de l’EPN peut être problématique.

    Avez-vous des idées en tête pour les mois à venir ou l’année prochaine ?

    JL : Les idées ne manquent pas, les moyens un peu plus.

    SP : Une réorientation des horaires semblent se profiler. Déjà 2 groupes scolaires sur 3 on choisit le temps de pause méridienne. Les enfants seront plus posés pour des activités multimédias.

    Que conseilleriez-vous à un EPN intégré dans la réforme l’année prochaine ?

    JL : De ne pas hésiter à profiter de ce point d’entrée dans les écoles. Les enseignants ont un grand besoin d’accompagnement au numérique même lorsqu’ils sont utilisateurs réguliers. De bien chiffrer le temps dédié aux TAPS et de le valoriser dans les bilans.

     SP : De bien réfléchir aux ateliers qu’il va proposer en fonction de l’horaire et du temps d’activité qui lui est imparti.

    Comment se passe la relation avec les enfants ?

    JL : Je suis très bien accueillie dans les écoles, que ce soit par les enfants ou par les équipes enseignantes. En général, à la dernière séance les enfants sont déçus que ça soit déjà fini et c’est l’occasion de leur parler de la possibilité de venir à lilO pour continuer ou pousser plus loin les activités. Souvent je les vois pousser la porte de l’EPI avec leurs parents dans les semaines qui viennent.

     SP: Les enfants sont parfois agités. On peut parfois perdre du temps à demander le calme pendant l’activité.

    Quel point vous semble le plus positif ?

    JL : Les retombées en fréquentation de l’Espace, les participants à mon TAPS sont prescripteurs auprès de leurs parents, de leurs frères et sœurs collégiens ou lycéens. Et bien sûr le fait de permettre à des enfants d’utiliser un ordinateur.

    Nous sommes en 2014 et j’ai encore, dans mon groupe de cette période, 2 fillettes de 9 ans qui n’ont jamais utilisé d’ordinateur. Certains enfants en raison du manque de moyens, de motivation et/ou de connaissances de leurs parents n’ont accès à aucune activité culturelle, artistique ou sportive en dehors de l’école. Et c’est un point vraiment positif de cette réforme que de réduire cette inégalité.

    SP : Pour la majorité, les enfants sont contents de participer à cette activité.

    Quel point vous semble le plus négatif ?

    JL : L’impossibilité pour le moment de mettre en place un vrai projet suivi, 1 heure c’est court. Ce temps de TAPS doit être ludo-éducatif sans être de l’apprentissage. Il n’est pas question de faire garderie mais de proposer une activité aux enfants sans que ça soit trop lourd ou fatiguant. L’objectif principal de cette réforme étant d’alléger les journées. J’aimerai pouvoir accueillir les enfants dans mon EPI, mais avec le déplacement, le temps d’activité sera encore plus court.

     SP : L’énergie et le temps passé pour seulement ½ heure d’activité. Le nombre d’enfant par groupe (18 maxi). L’équipement de la salle informatique de l’école. 7 PC seulement et un réseau LAN n’est pas très stable.

    Pouvez vous nous décrire un déroulé type ?

    JL : J’ai un groupe pour 6 à 8 séances de période vacances à vacances.
    Mon module s’appelle découverte de l’ordi.
    La première séance est une prise de contact et de discussion autour des usages de l’ordinateur. Qui utilise, pourquoi comment. Cette séance est assez libre, on échange, j’explique qui je suis et comment fonctionne mon espace. Puis on allume les ordinateurs et on échange du vocabulaire. S’il reste du temps on lance un jeu. Puis on éteint les ordinateurs.

    Les 2 ou 3 séances suivantes, les enfants découvrent Tux Paint et la possibilité de dessiner avec un ordinateur (beaucoup ne font que regarder des vidéos sur youtube ou jouer à des jeux en ligne à la maison). Ceux qui le veulent sont photographiés pour que je créée des tampons à leur image pour qu’ils puissent s’inclure dans les dessins. Ils sauvegardent en fin de séance leur dessin le plus réussi afin que je leur imprime pour la séance suivante.
    Une des séances consistent à découvrir l’intérieur d’un ordi, j’apporte du matériel démonté dans une boite, des cartes que nous avons créées à lilO avec les noms et les photos des composants et périphériques et une vieille tour. Cette séance est très appréciée, ils adorent mettre les mains dans le cambouis !

    Une autre séance j’apporte des CD-ROM Mobiclic ou Toboclic de la médiathèque.
    En fonction des groupes et de la réactivité des enfants j’adapte mes propositions. J’ai eu un groupe qui a adoré jouer à Tux typing. Nous avons Track Mania qui est installé sur les postes et certains enfants ont eu envie de faire des courses.

    Mon programme à la base était d’utiliser des services web pour ce module de TAPS, des soucis de réseaux m’empêchent de bénéficier d’un accès internet stable. J’ai du complètement repenser le contenu de mon module pour qu’il soit cohérent même sans Internet. Finalement c’est plutôt un bien car les enfants avec Internet deviennent plus passifs, par habitude et ou facilité. Sans connexion ils explorent finalement plus de possibilités de l’ordi.

     SP : Un groupe pour 6 à 8 séances de vacances à vacances. Mon module s’appelle « Activités multimédias ».
    Nous proposons des jeux en réseau. Le jeu de course TrackmaniaTM, qui se prête très bien à un format court par une mise en route rapide et une prise en main facile. Les enfants découvrent tous les modes de jeu : course contre la monte, en équipe, etc ; avec des niveaux de difficultés croissant. Pour finir on explore le mode de construction de circuit et la personnalisation des véhicules.

    Combien de séances par semaine ?

    JL : J’interviens actuellement une fois par semaine. Nicolas Capt, un de mes collègues qui a la double casquette médiathèque et EPI intervient 2 fois par semaine sur un module de TAPS reporter avec les tablettes.
    Nous proposerons le même module pour une intervention sur les écoles de Loriol qui vont passer à la semaine de 5 jours en 2014/15.

    Nous réfléchissons à un module supplémentaire qui serait proposé par Jean-Claude Bondaz, mon collègue animateur, renfort CUI-CAE de la deuxième vague.
    Le fait que nous soyons en capacité de proposer ces activités aux collectivités a été un argument de taille pour la prolongation du CUI de Jean-Claude que je n’ai pas hésité à brandir auprès de mes élus et responsables.
    Nous aimerions proposer un TAPS Sport Numérique, qui aurait sans doute un grand succès…

    Nous échangeons également autour d’un TAPS radio, de mon côté j’aimerai faire évoluer mon TAPS sur de la création de film d’animation.

     SP : Une fois par semaine

    Combien de groupes différents ?

    JL et SP : Autant de groupes que de périodes soit 5 pour cette année.

    Combien d’enfants par groupe ?

    JL : Un enfant par poste soit 8 à 10 enfants

    SP :Entre 16 et 18 enfants, pour 7 ordinateurs.

    Combien êtes-vous pour l’encadrement ?

    JL : Je suis seule.
    SP : Je suis seul. Ma collègue me remplace en cas d’absence.

    Source : Garlann Nizon, le blog des EPN,  http://epi.pole-numerique.net/amenagement-des-rythmes-scolaires-et-epn-retour-dexperience

    Rythmes scolaires : rencontre avec les équipes… par EducationFrance

  • Pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, l’éducation nationale se dote d’une Direction du Numérique pour l’Education (DNE)

    Pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, l’éducation nationale se dote d’une Direction du Numérique pour l’Education (DNE)

    Ecolenumerique_171213Élément clé de la refondation de l’École, la diffusion des usages du numérique dans l’enseignement constitue un puissant levier de modernisation, d’innovation pédagogique et de démocratisation du système scolaire. Elle est également un formidable outil d’inclusion des enfants en situation de handicap.

    La DNE, dont la mise en place a été confiée à Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale, a pour mission de mettre en synergie tous les acteurs du numérique éducatif avec les systèmes d’information du ministère.

    Une attention particulière sera portée aux services déconcentrés qui représentent un important réseau de compétences, d’expertises et de savoir-faire pour relayer la stratégie numérique sur l’ensemble du territoire.

    La DNE comprendra un « Service du développement du numérique éducatif » et un « Service des technologies et des systèmes d’information » dont l’étroite collaboration permettra de traiter à la fois des enjeux pédagogiques du numérique, du développement de nouveaux contenus et services en ligne de qualité, des infrastructures et des conditions techniques et de sécurité permettant la réussite des projets. La direction est par ailleurs dotée d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information.

    Pour accompagner le déploiement de la stratégie numérique du ministère, une structure d’incubation de projets numériques, « le Numérilab‘ », est également créée au sein de la direction. Elle vise à mutualiser les initiatives autour de grands projets innovants et à assurer leur valorisation.

    La création de cette direction va ainsi permettre d’accélérer la stratégie pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique.
    5 nouveaux services sont d’ores et déjà à la disposition des enseignants et des élèves du premier et du second degré :

    • D’Col, un service d’accompagnement interactif personnalisé pour les élèves de 6ème de l’éducation prioritaire
    • English for schools, une offre d’exercices et de vidéos pédagogiques pour les 8-11 ans, accessible en ligne pour un apprentissage ludique et facilité de l’anglais en classe et à la maison
    • ÉduThèque, un portail destiné aux enseignants du 1er et du 2nd degré qui permet d’accéder gratuitement à des ressources proposées par les grands établissements publics scientifiques et culturels pour un usage pédagogique
    • Les Fondamentaux, films d’animation pour comprendre, de façon ludique, les notions fondamentales liées à l’apprentissage du français, des mathématiques, des sciences, etc.
    • Le dispositif de formation continue tutorée et interactive M@gistère, spécifiquement conçu pour les enseignants du 1er degré.

    Selon l’article 11 du décret du 17 février 2014 qui crée la DNE, les missions suivantes lui seront attribuées :

    Article 11
    Direction du numérique pour l’éducation :

    La direction du numérique pour l’éducation est une direction commune au secrétariat général et à la direction générale de l’enseignement scolaire.
    I. – La direction du numérique pour l’éducation assure la mise en place et le déploiement du service public du numérique éducatif.
    Elle définit la politique de développement des ressources, des contenus et des services numériques pour répondre aux besoins de la communauté éducative. Elle crée les conditions d’un déploiement cohérent de ces ressources, et en assure la valorisation et la diffusion.
    Elle assure une fonction d’impulsion, d’expertise et d’appui aux grands projets structurants du numérique éducatif.
    Elle prépare les orientations stratégiques et les éléments de programmation en matière de numérique éducatif et de systèmes d’information.
    Elle conduit la politique partenariale avec les acteurs publics et privés de la filière numérique.
    Elle assure une fonction de veille, de prospective et de communication dans le domaine du numérique éducatif et de l’innovation.
    Elle anime les réseaux pédagogiques, accompagne les pratiques, valorise les innovations dans le domaine du numérique.
    Elle conçoit, dans le cadre des objectifs fixés par la direction générale de l’enseignement scolaire, les dispositifs de formation initiale et continue des enseignants au numérique et par le numérique.
    Elle assure la coordination et l’animation des pôles académiques chargés de mettre en place la stratégie numérique dans les académies.
    Elle coordonne le volet numérique de l’activité des opérateurs de l’enseignement scolaire, en lien avec la direction générale de l’enseignement scolaire et la direction des affaires financières, et définit les orientations stratégiques dans ce domaine.

    II. – La direction du numérique pour l’éducation dispose d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information. A ce titre, elle représente les ministères auprès des structures interministérielles en charge des systèmes d’information et de communication.
    Pour le ministère de l’éducation nationale, elle assure le cadrage opérationnel, technique et juridique des projets numériques et pilote les relations avec les partenaires concernés.
    Elle assure la maîtrise d’ouvrage, la mise en œuvre et la maintenance de l’infrastructure technique adaptée à ces projets.
    Elle conçoit, met en œuvre et assure la maintenance des systèmes d’information et de communication.
    Elle élabore, en lien avec les maîtrises d’ouvrage, le schéma stratégique des systèmes d’informations et des télécommunications, et conduit sa mise en œuvre opérationnelle.
    Elle assure la maîtrise d’œuvre des projets informatiques et numériques et en propose la programmation budgétaire.
    Elle assure une mission de contrôle de gestion dans le domaine du numérique pour l’éducation.
    Pour le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la direction du numérique pour l’éducation participe, avec les directions en charge de la maîtrise d’ouvrage, à l’élaboration du schéma stratégique des systèmes d’informations et des télécommunications. Elle peut assurer la maîtrise d’œuvre des projets et la maintenance des infrastructures techniques définis dans ce cadre.

    Plus d’infos sur « Faire entrer l’école dans l’ère du numérique » : www.education.gouv.fr/ecole-numerique

    Source : www.education.gouv.fr

  • Ecole Numérique : un label de campagne pour chaque candidat aux municipales

    Ecole Numérique : un label de campagne pour chaque candidat aux municipales

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    Inscrire l’Ecole Numérique dans son programme : c’est le moment !

    En cette période de pré-campagne électorale, le cabinet AMO-TICE en partenariat avec la société INTEL, incite les candidats à s’engager pour l’Ecole Numérique dans leur commune et à inscrire ce projet dans leur programme électorale.

    L’objectif de cette initiative est avant tout de faire prendre conscience aux futurs élus de l’importance des outils numériques dans leur politique de réussite éducative, et de les entrainer à réfléchir dés le départ à des usages pérennes et évolutifs, au-delà de l’acquisition des équipements et des infrastructures.

    L’actualité liée à la préparation de la réforme des rythmes scolaires dans les communes constitue également un des arguments mis en avant auprès des candidats pour motiver leur engagement, car les outils numériques représentent un formidable levier de continuité éducative et logistique ainsi qu’une source de contenus efficients.

    Autre point, et non des moindres, présenté aux candidats au moment des restrictions budgétaires : repenser les frais de fonctionnement dédiés aux écoles. Au-delà des choix d’investissement qu’il suppose, le numérique, peut à cet effet, être une solution intéressante puisqu’il permet également de réduire le coût des frais d’intervenants extérieurs tant en langue que pour les projets pédagogiques culturels.

    Une charte méthodologique pour éviter le gâchis d’argent public

    Il est ainsi mis à disposition des candidats aux élections municipales sur la page www.amotice.com/lecole-numerique-elus-engagez-vous :
    Amotice2_110214– une brochure éditée par INTEL consacrée aux bénéfices du numérique à l’école pour les élèves, les enseignants et le périscolaire mais aussi à ses atouts dans la gestion d’une politique éducative.
    – une charte méthodologique rédigée par le Cabinet AMO-TICE, engageant les futurs élus à orienter leurs investissements vers des usages efficients et pérennes, et éviter tout gâchis d’argent public.

    En gage de l’adoption de la charte, AMO-TICE enverra en retour aux candidats, le logo du « Label » à télécharger pour l’ensemble de leurs supports de communication.

    La commune devient aujourd’hui un acteur incontournable dans la réussite d’un projet d’école numérique, en partenariat avec l’Éducation Nationale, tant dans les choix et la mise à disposition des équipements et infrastructures adaptés, qu’à leur bon fonctionnement et au développement des usages.

    C’est pourquoi la charte méthodologique en 4 points propose aux candidats d’inscrire dans leur programme l’engagement suivant :

    « Pour favoriser la réussite éducative de nos enfants, et lutter contre l’échec scolaire,  je m’engage à mettre à disposition des enseignants et des élèves des outils numériques et des infrastructures adaptées à leurs besoins, et aux contraintes techniques et informatiques de mes écoles.

    . Par concertation avec les acteurs impliqués (directeurs des écoles, enseignants, services de l’Education Nationale, animateurs périscolaires, services de la ville concernés, parents) dans le projet afin d’évaluer ensemble leurs attentes, besoins et contraintes.

    . A travers la définition de scénarii d’équipements, les infrastructures, les besoins de formation et les conditions de maintenance pour une continuité de service, adaptée au projet éducatif.

    . Signer une convention entre ma commune et l’Education Nationale afin que chacun participe activement à la mise en œuvre du projet et s’engage à évaluer régulièrement les usages, les progrès et les évolutions nécessaires à apporter chaque année.

    . Valoriser les enseignants utilisateurs du numérique au sein de ma commune, afin de motiver leur implication sur le long terme et d’encourager le développement des usages sur l’ensemble des écoles.

    Et vous, projetez-vous d’inscrire l’Ecole Numérique dans votre programme électorale ?  Si vous avez des questions à cet effet,  n’hésitez pas à nous en faire part sur notre blog afin que nous vous apportions des réponses adaptées.

     

     

  • Le SCÉREN-CNDP-CRDP devient « Canopé », le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques

    Le SCÉREN-CNDP-CRDP devient « Canopé », le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques

    Canope_030214
    Cette visite était également l’occasion de dévoiler la nouvelle identité du réseau et d’inaugurer le nouveau lieu de création et d’accompagnement pédagogiques.

    Ces espaces vont être déployés dans les territoires pour mieux accompagner les enseignants dans l’évolution de leurs pratiques pédagogiques, en particulier celles induites par le numérique. Le ministre a également lancé le chantier de la restructuration organisationnelle du réseau pour en permettre la modernisation.

    La refondation du réseau repose sur une transformation de son offre éditoriale, numérique, de services …

    Une offre éditoriale rénovée

    Pour répondre aux besoins des enseignants, accroître la lisibilité de l’offre existante et à venir, un vaste travail de refonte éditoriale a été mené. L’édition transmédia est le nouveau modèle développé par le réseau. Le principe est de concevoir, d’éditer et de diffuser des ressources multiformats adaptées à chacun des canaux de diffusion disponibles (print, web, mobile, TV), complémentaires les unes des autres, et répondant aux besoins de la communauté éducative à travers trois univers éditoriaux : éclairer, maîtriser, agir.

    Une offre numérique restructurée

    La refonte de l’offre numérique a pour objectif d’améliorer l’accès aux ressources éditées, la navigation des internautes sur les offres numériques du réseau, afin de faciliter la recherche et l’utilisation de ces ressources pédagogiques. Ainsi, un nouveau site web et une librairie en ligne, fondés sur un principe de mutualisation des contenus gratuits et payants dans une plateforme unique, seront lancés en avril 2014.

    Une nouvelle offre de service au plus près des territoires : les ateliers Canopé, lieux de création et d’accompagnement pédagogiques

    Pour créer des ressources pédagogiques, la proximité avec les enseignants, les établissements scolaires, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Éspé) est une des clés afin de faire entrer l’école dans l’ère du numérique.

    Le réseau revisite son offre de services et sa relation avec la communauté éducative. Il transforme ses lieux de proximité en « ateliers Canopé », des espaces de créativité, de collaboration, d’expérimentation et de formation, pour accompagner les nouvelles pratiques pédagogiques et particulièrement celles induites par le numérique. La refondation du réseau passe par le renforcement des liens avec ces partenaires : rectorats, collectivités territoriales, ESPE, associations et parents d’élèves, notamment dans le domaine du numérique éducatif.

    Le nom du réseau change

    Canopé, le nouveau nom du réseau, créé une identité unique, faisant disparaître l’ensemble des acronymes existants – un nom évoquant un écosystème riche basé sur la diversité et l’adaptabilité, un lieu foisonnant et stimulant d’expérimentation et d’échanges.

    Un nom qui évoque la vitalité, la spontanéité, la complémentarité. Nouveaux outils pédagogiques, nouvelles approches, nouveaux supports, nouvelles attentes des enseignants, des parents et des élèves… Le réseau produit un grand nombre de contenus et de services sous des formes toujours plus diverses et interconnectées : c’est une « canopée pédagogique » dont l’action et les productions sont créatrices de richesse et de futurs.

    Source : service presse du CNDP

    Pour en savoir plus : www.reseau-canope.fr