Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • L’Etat lance « e-FRAN » pour développer des territoires éducatifs d’innovation numérique

    L’Etat lance « e-FRAN » pour développer des territoires éducatifs d’innovation numérique

    « L’appel à projets a pour objectif de mobiliser les forces du terrain ; c’est un processus ascendant ou bottom-up », explique le recteur Jean-Marc Monteil, chargé de mission par le Premier ministre pour une nouvelle politique numérique dans l’Éducation nationale.

     

    Créer un écosystème vertueux pour développer le numérique pour l’Education.

    Il va associer les écoles, collèges, lycées, écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), universités, organismes de recherche, collectivités territoriales, entreprises du numérique, associations etc et les parents. Et Jean-Marc Monteil insiste sur ces derniers car, comme il le précise, « l’Animation numérique doit sortir de l’école », ce qui devrait amener à modifier la relation avec les parents qui bénéficieront indirectement de cette formation numérique.

    L’objectif est de créer « un petit écosystème » avec le monde de la recherche, des acteurs de l’éducation mais aussi le monde économique avec de jeunes starts-up qui fabriquent des logiciels, en les mettant dans la boucle des réflexions en cours.

    Ce qui tient à cœur à Jean-Marc Monteil dans ce projet, c’est le fait que toutes les sphères impliqués dans le Plan numérique puissent avoir accès à l’échange et aux réflexions ; « c’est assez nouveau d’avoir cette réflexion de penser des outils dans une relation étroite avec ceux qui les utilisent et avec leur expertise », souligne t-il.

    Plusieurs projets portés par une académie et non un projet d’académie.

    Jean-Marc Monteil insiste sur le fait que l’appel à projets n’a pas pour vocation de développer un projet pour une académie, « mais des projets dans une académie avec un pilotage académique avec l’engagement de chaque recteur ».

    La mission Monteil va sur le terrain pour aller à la rencontre des cadres de chaque académie « afin que tous les relais se mettent en place et qu’un vrai dispositif organique s’installe ».

    Il met également en lumière la relation entre la recherche et le terrain et donc la formation

    car la formation adossée à la recherche, c’est une nécessité.

    D’ailleurs, dans le cadre du projet e-FRAN, des bourses doctorales pourront être financées. De son point de vue, la France et l’Europe sont en retard sur la partie recherche de « l’univers numérique ».

    Engager et mettre les moyens dans la recherche pour instaurer un dialogue de proximité avec les chercheurs.

    Avoir 60 à 90 chercheurs d’ici trois ans qui ont traité un certain nombre de sujets émergents, qui ont posé un certain nombre de problématiques et qui constitueront les références scientifiques dans la France numérique autour de l’Education au sens large ; « voilà ce qui serait intéressant », exprime Jean-Marc Monteil.

    On parle ici d’Education au sens large car il faut ouvrir le champ des perspectives et avoir aussi bien des informaticiens que des généralistes ; « c’est la raison pour laquelle l’appel à projets est également adressé à la direction générale du CNRS et à la direction générale de l’INRIA ».

    « La recherche et l’Education ont en fait peu de liens ; beaucoup de gens ont un avis sur l’Education mais au fond, il faut se battre pour faire de la vulgarisation » ; autrement dit, que les résultats de la recherche soient utilisés pour la formation des enseignants, par exemple.

    Nous devons faire émerger la puissance scientifique ; la pédagogie n’est pas une science mais nous ne pouvons faire sans nous nourrir de la science.

    La science ne doit pas dicter la pratique mais informer la pratique.

    « Je suis pour une formation par la recherche ».

    Jean-Marc Monteil explique que ce n’est qu’en soumettant une idée dans l’épreuve des faits et dans les conditions les plus défavorables que l’on peut récolter des résultats.
    « Cela aura une vertu éthique, une vertu méthodologique et une vertu de remise en question permanente ».

    En étant confronté au quotidien à la variété des enfants, des jeunes et des personnes que les enseignants doivent former, cette remise en question est bien réelle « et si elle est un peu plus méthodologique qu’impressionniste, cela se déroulera un peu mieux », conclut Jean-Marc Monteil à la fin de l’interview.

    Plus d’infos :
    Comme cela est décrit sur le site de Najat Vallaud-Belkacem lors de la visite du collège connecté Daniel Féry dans l’académie de Créteil le 06 octobre dernier, l’appel à projets e-FRAN a été lancé pour la réalisation de « territoires éducatifs d’innovation numérique » destinés à accélérer et à amplifier la transition numérique de l’école en s’appuyant sur l’initiative de ses acteurs, une opération dotée d’un budget de 30 M d’€.

    Voir aussi l’interview de Jean-Marc Monteil sur dailymotion par EducationFrance.

    Le détail de l’opération sur le site du ministère.

     

     

     

     

  • Éduthèque et EDU’Base : des ressources faciles d’accès à la disposition des enseignants

    Éduthèque et EDU’Base : des ressources faciles d’accès à la disposition des enseignants

    Vous avez tous entendu parler de la DNE ? Au travers de ces différents « épisodes » (revoir aussi « Explorer pour mieux généraliser : la mission d’incubation de la DNE voit le numérique en «Grand» » et « Numérique pour l’Education : mise en œuvre et généralisation des équipements mobiles« )

    Ludomag vous invite à y voir plus clair sur les actions de cette Direction du Numérique pour l’Éducation  qui s’engage au quotidien pour que le numérique dans vos classes puisse devenir réalité.

    Éduthèque, des ressources à la disposition de tous les enseignants

    Le portail Éduthèque a ouvert depuis bientôt deux ans et est accessible à tous les enseignants grâce à leur adresse Ludovia_DNEValerieOlivier2_061015académique.

    « Ce portail est particulièrement riche pour les enseignants en histoire-géographie puisqu’ils ont accès aux ressources de l’INA et à plus de 1500 vidéos ou encore le service Édugéo pour la cartographie ».

    Les ressources sont gratuites, téléchargeables et peuvent être utilisées pour construire des documents pédagogiques.

    Édugéo est disponible également sur tablettes « sous une application très fluide ».

    Le portail est en perpétuelle évolution et s’enrichit régulièrement de nouvelles ressources. Récemment, la chaine ARTE est venue rejoindre Éduthèque, « avec des documentaires qui ont été découpés par séquences pour pouvoir être plus facilement utilisés par les enseignants ».

    « Sur le portail Éduthèque, nous avons également des scénarios mis en ligne et qui renvoient à l’Edubase que gère Olivier, notamment en histoire-géographie ».

    EDU’Base, des scénarios pédagogiques à la disposition de tous les enseignants

    Olivier fait partie du réseau des « experts » de la DNE  et il a en charge le réseau des IAN (Interlocuteurs Académiques au Numérique), anciennement IATICE.

    Ces IAN sont en fait les professeurs référents numériques dans les académies et « leur principale fonction est de recenser les scénarios pédagogiques intéressants qui utilisent le numérique dans leur discipline ».

    L’enseignant IAN va ensuite saisir ces scénarios sur les sites académiques afin qu’ils puissent être utilisés librement par tous les enseignants via le moteur de recherche.

    Valérie et Olivier s’occupent également du portail national Éduscol d’histoire-géographie, sur lequel les enseignants peuvent trouver des renseignements précieux sur la formation ou l’actualité dans cette discipline à découvrir à la fin de la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos :
    sur Eduthèque
    sur Edubase

    Crédit photo : Sébastien Hamon – Pôle Communication de la DNE

  • Dans l’académie de Poitiers, le numérique tient à faire sa place dans la ruralité

    Dans l’académie de Poitiers, le numérique tient à faire sa place dans la ruralité

    « L’académie de Poitiers est une académie marquée par la ruralité avec quatre villes moyennes, Poitiers, La Rochelle, Angoulême et Niort et la moitié des communes qui fait moins de 500 habitants », décrit Dominique Quéré.

    Dans ce contexte, l’accès au Très Haut Débit sur une échelle d’équité paraît presque impossible ; mais c’est à cela, notamment, que travaille l’académie aux côtés de partenaires comme la Caisse des Dépôts et Consignations ou encore en encourageant les communes à demander une connexion satellite dans le cadre du programme « écoles connectées ».

    Avec des écoles élémentaires à une ou deux classes, il est très difficile aux élus de pouvoir « alimenter en termes de matériel et d’équipement ».

    Pour les lycées, pas de soucis puisqu’ils sont tous raccordés par la fibre ; il en est de même pour les collèges de Charente-Maritime. En revanche, les trois autres départements peinent encore à arriver au même niveau. Mais Dominique Quéré s’avoue confiant car désormais, tous les investissements se font en partenariat étroit avec les collectivités locales.

    Ce travail partenarial est aussi valable pour repérer les initiatives pédagogiques des enseignants, même isolées, et qui souhaitent porter un projet numérique dans leur établissement.

    « Aujourd’hui, nous n’avançons plus sans nos partenaires, sans les élus (…) et nous sommes là pour accompagner les enseignants, à partir de leurs envies et d’un regard de celui de l’ami critique, comme le disait Anne Jorro », conclut Dominique Quéré.

    Le numérique à la manière « horizontale » est en marche dans l’académie de Poitiers.

    Plus d’infos sur les usages numériques dans l’académie :
    En vidéo : les élèves de Terminales Bac Pro du lycée du Bâtiment de Sillac inventent une affiche en utilisant les BYOD
    En vidéo : usage des tablettes : l’écriture collaborative pour motiver et dynamiser ….
    En vidéo : les tablettes numériques : entre médiation et médiatisation
    En vidéo : l’usage des tablettes favorise l’oral en cours d’espagnol
    En vidéo : usage de Tablette en cours de langues vivantes au lycée Pilote Innovant et International (Jaunay Clan)

    interview réalisée lors du Campus européen d’été C2E 2015

  • Explorer pour mieux généraliser : la mission d’incubation de la DNE voit le numérique en «Grand»

    Explorer pour mieux généraliser : la mission d’incubation de la DNE voit le numérique en «Grand»

    Crédit photo : Sébastien Hamon – Pôle Communication de la DNE

    Nous sommes sur un processus de veille, expérimentation et incubation. Pour nous, l’incubation est la préfiguration de la généralisation des projets.

    La mission est notamment d’éviter que toutes les expérimentations ne constituent qu’un ensemble de granules isolés.

    Transversalité pour mieux généraliser

    L’important à souligner également dans cette mission d’incubation est la transversalité : en effet, elle relie à la fois le monde de la recherche, des collectivités, des entreprises et de l’éducation nationale.

    Claudio Cimelli précise que les actions de la mission d’incubation ont pour objectif de fédérer les travaux expérimentaux conduits dans l’ensemble des académies pour préparer les futures généralisations, d’impulser des axes de recherche et de s’appuyer sur les travaux d’équipes de recherche interdisciplinaire pour évaluer des situation et produire des contenus de formation.

    « La difficulté est que nous sommes confrontés à une très grande diversité d’activités tout aussi riches les unes que les autres et, même au travers des MAPI (pôles d’innovation dans les académies), il est difficile de faire émerger toutes les bonnes pratiques ».

    Cela reste un enjeu de taille et pas simplement au niveau franco-français ; Claudio Cimelli croit à l’observation à l’international.

    Un réseau « d’incubateurs académiques » au plus proche du terrain

    Concrètement, un réseau d’incubateurs académiques est mis en place dès cette rentrée 2015-2016, placé sous le pilotage de chaque délégué académique au numérique.

    L’idée est que ce réseau soit capable de faire du « Bottom-up » et du « Top-down ».

    Le « Bottom-up » consiste à faire émerger ce qui se passe dans l’académie et de le mettre systématiquement dans une situation dans laquelle il y aura une partie scientifique et une relation à la collectivité et qui puisse associer des industriels locaux.

    En « Top-Down », « nous essayons de faire passer des axes de recherche prospectifs avec plus ou moins d’urgence ».

    « Par exemple, nous devons êtes en mesure de dire aux porteurs d’une action qu’elle est très en avance et avec une probabilité de généralisation à court terme très faible alors que pour une autre action, qui peut sembler très prospective, elle peut entrer dans un champ de généralisation immédiate ».

    La mission d’incubation numérique a démarré en 2014 et comprend trois entités :
    – une partie prospective
    – une partie communication et valorisation
    – la gestion des grands projets comme les collèges préfigurateurs par exemple.

    La mission d’incubation a notamment pris en charge la grande concertation nationale qui a pris fin en mai 2015.

    « Nous nous sommes beaucoup enrichis de la matière de cette Concertation pour décliner des orientations ».

    Les usages du BYOD et les évolutions pédagogiques et éducatives qu’elles induisent, l’exploitation des données ouvertes ou fermées à des fins pédagogiques, l’efficience de la formation entre le formateur et le formé, l’efficience des ressources pédagogiques font partie des axes d’étude de la mission d’incubation.

    Enfin, l’organisation spatiale et temporelle des apprentissages, dans les établissements notamment, n’a pas échappé à la réflexion en cours de cette Mission de la DNE.

     

  • Développer le numérique éducatif au cœur d’un écosystème territorial

    Développer le numérique éducatif au cœur d’un écosystème territorial

    17 ans, et toujours les mêmes objectifs

    « En réalité, même si nous changeons de thème et de sujet chaque année, nous nous sommes rendus compte que nous traitons toujours de la même question ».

    Cette réflexion tourne autour de deux axes que sont :

    . Est ce que la disponibilité permanente, les usages intensifs et la massification des équipements modifient les représentations et les comportements de tout ceux qui ont un rapport avec l’Education ?

    . l’autre dimension est un peu plus prospective : que peut-on faire avec tout ça ? Et comment faire en sorte d’offrir à tous les meilleures conditions d’apprentissage et d’éducation et surtout comment le faire sans oublier l’écosystème et la dimension économique et les emplois ?

    L’université de Poitiers, porteuse de l’événement du C2E

    L’Université de Poitiers porte en effet l’événement sous la coordination du Labo Techné « car c’est une université qui agit et qui se pose des questions dans le domaine du numérique ».

    Etant un établissement d’enseignement, « il est naturel que le numérique vienne le questionner » :

    . comment utiliser le numérique pour proposer des activités d’apprentissage plus efficaces ?
    . comment contribuer à la formation numérique des étudiants pour qu’ils soient plus autonomes et plus émancipés par rapport au numérique
    . comment prendre en compte les pratiques numériques des étudiants quand ils arrivent à l’université ? « Et ce n’est pas le plus simple », souligne Jean-François
    . comment former des spécialistes dont on a besoin dans le numérique aujourd’hui.

    L’université de Poitiers compte aussi une quarantaine de laboratoires de recherche « dont une bonne moitié concourt, par ses recherches, au développement du numérique éducatif ». C’est une deuxième raison qui montre toute la cohérence pour cette université à organiser un tel événement.

    Chaque année, un thème est défini et qui permettra d’orienter les réflexions durant toute la semaine.
    A la fin de chaque Campus Européen d’été, un questionnaire est envoyé aux participants dans lequel il leur ai demandé des idées de thème pour l’édition suivante.
    « De cette façon, nous pouvons collecter des idées qui seront ensuite utiles au groupe de travail ».

    Le pouvoir de faire ensemble et autrement : un thème fort pour ce cru 2015

    La difficulté du thème est qu’il doit pouvoir être abordé par les différents publics de la manifestation, qui n’est pas un colloque universitaire, comme le rappelle Jean-François, mais prend en compte toute la dimension territoriale du numérique éducatif (établissements scolaires, collectivités locales, entreprises, chercheurs, enseignants etc).

    Cette année, c’est le « pouvoir de faire ensemble et autrement » avec le numérique qui a été retenu.

    « Un thème particulièrement important puisqu’il s’agit de comprendre de façon générale ce que le numérique nous fait dans le domaine de l’éducation mais surtout comprendre ce que nous pouvons faire avec ».

    Dans la mesure où apprendre, c’est aussi faire, la question qui est centrale est :

    Comment nous organiser pour susciter la créativité de tous en contexte éducatif avec et grâce au numérique.

     

     

     

     

  • Numérique pour l’Education : mise en œuvre et généralisation des équipements mobiles

    Numérique pour l’Education : mise en œuvre et généralisation des équipements mobiles

    Crédit photo de Marie Deroide : S.Hamon – Pole Communication de la DNE

    Ludovia_DNEMarieDeroide_110915« Dans un premier temps, nos actions sont essentiellement à destination des collèges avec des subventions équipement pour les élèves et leurs enseignants et des dotations en ressources », explique Marie Deroide.

    En complément, plusieurs chantiers nationaux visent à développer et faciliter la mise à disposition de ressources pédagogiques numériques pour le collège mais aussi pour le lycée et le premier degré, « mais l’effort d’équipement se porte bien sur les collèges et sur la généralisation à partir de septembre 2016 qui a été réaffirmée par le Président de la République ».

    Pour arriver à cette généralisation, la logique est celle de l’appel à projets. Basé sur un partenariat collectivités territoriales et Education Nationale et sur le volontariat des établissements et des équipes pédagogiques, un premier appel à projets a été lancé en mars dernier.

    Cet appel à projets a permis de sélectionner environ 220 collèges, et 350 écoles du réseau d’Education Prioritaire.

    Pour l’année 2016, dans une logique de généralisation, c’est à nouveau cette démarche basée sur le volontariat qui va être retenue, « car elle permet de respecter les prérogatives de chacun ».

    « Au sein de la DNE nous cherchons, au travers du programme mis en place autour du plan numérique, à travailler sur l’ensemble des axes en même temps, à savoir : équipements, ressources, formation, usages…Ce qui nécessite une forte mobilisation car de nombreux acteurs sont impliqués ».

     

  • Le Conseil Général du Val d’Oise renouvelle  sa confiance à ITOP éducation

    Le Conseil Général du Val d’Oise renouvelle sa confiance à ITOP éducation

    [callout]ITOP éducation et le Conseil Général du Val d’Oise continuent de travailler main dans la main pour l’équipement de ses collèges en Environnements Numériques de Travail.[/callout]

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    Depuis 2011, ITOP éducation accompagne le département avec les performances des solutions NetCollège et Educ-Horus qui intègrent à la fois les fonctions de communication, de collaboration et de vie scolaire.

    A ce jour, 109 établissements soit la totalité des collèges Val d’Oisiens sont équipés des environnements numériques de travail ITOP éducation, permettant ainsi à 57 000 collégiens d’accéder à la solution la plus complète des ENT.

    Un renouvellement qui témoigne de la confiance existante pour le rectorat et le département avec la société française qui apporte son expérience et son savoir-faire aux académies et aux collectivités depuis plus de 10 ans. « Chaque jour, nous œuvrons pour faire de nos services les meilleurs proposés sur le marché. Avec plus de 4 millions d’utilisateurs, nous sommes présents partout en France. Nos clients nous renouvellent leur confiance car ils ont besoin d’une solution fonctionnelle et robuste », explique Hervé Borredon, Président du Groupe ITOP.

    En 2014, ITOP éducation avait déjà remporté entre autres les marchés des Rectorats de Strasbourg et Clermont-Ferrand, qui avaient choisi de changer de solution d’ENT pour celle proposée par ITOP éducation.

    À propos d’ITOP éducation

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels.   
     www.itopeducation.fr
    www.afinef.net

  • Mathieu Jeandron nommé directeur du numérique pour l’éducation

    Mathieu Jeandron nommé directeur du numérique pour l’éducation

     

    [callout]Sur proposition de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la Recherche Najat Vallaud-Belkacem, Mathieu Jeandron a été nommé directeur du numérique pour l’éducation au ministère, par décision du conseil des ministres du 9 septembre 2015.[/callout]

    Mathieu Jeandron, 37 ans, ingénieur en chef des mines, diplômé de Polytechnique et de Télécom Paris, entre en 2002 au sein de la direction des systèmes d’information au ministère de l’intérieur. Après un premier poste technique, il est chargé de coordonner des projets de modernisation et de simplification administrative, puis prend en charge la sous-direction de l’exploitation et du soutien, pour assurer la continuité des missions quotidiennes au service du public dans les préfectures et les services de police.

    Après une brève disponibilité dans le secteur privé, il rejoint la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication, rattachée à Matignon, à sa création en 2011, où il pilote la définition et la mise en oeuvre d’une stratégie de transformation de l’informatique publique pour mieux répondre aux enjeux de simplicité, de fiabilité, et de rationalisation, et contribuer ainsi aux enjeux portés à partir de 2012 par Matignon en matière de développement des usages numériques dans l’administration, d’ouverture des données, de création d’écosystèmes innovants.

    Il arrive en septembre 2014 au ministère de l’éducation nationale en tant qu’adjoint à la directrice du numérique pour l’éducation, chef du service des technologies et des systèmes d’information, où, en contact étroit avec le service du développement du numérique éducatif, les académies et le terrain, il entreprend une transformation de la fonction informatique pour préparer le ministère à une plus forte interaction et ouverture avec les écosystèmes partenaires des collectivités et des éditeurs, à de nouvelles modalités de travail en collaboration et co-construction avec les équipes pédagogiques en établissements scolaires, à de nouvelles technologies et méthodes de création et d’innovation.

    Il est nommé directeur du numérique pour l’éducation le 9 septembre 2015.

    La création de la Direction du numérique pour l’éducation a été actée par décret et par arrêté en date du 18 février 2014.

    La direction du numérique pour l’éducation assure la mise en place et le déploiement du service public du numérique éducatif. Elle dispose d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information.

    source : eduscol

  • Formation des enseignants : horizontale, collaborative et par essaimage

    Formation des enseignants : horizontale, collaborative et par essaimage

    Crédit photos : S.Hamon – Pole Communication de la DNE

    Ludovia_DNECBizot1
    Catherine Becchetti-Bizot, au micro de Ludomag sur la question du numérique dans la formation des enseignants ; une interview réalisée à la suite de la table ronde sur le sujet à laquelle Mme Becchetti-Bizot a participé lors de la 12ème édition de l’Université d’été de Ludovia.

     

     

     

     

     

    « Les industries éducatives, comme le dit Pierre Moeglin configurent nos manières de communiquer et de transmettre le savoir. Nous sommes donc obligés de repenser la formation dans un environnement, dans un écosystème numérique ».

    Avec le numérique, la formation des enseignants ne peut plus être la même.

    Une formation plus horizontale, collaborative et par essaimage.

    Dans un premier temps, la verticalité n’est plus de rigueur ; le modèle horizontal de co-construction va peu à peu s’imposer. Pour elle, les enseignants d’aujourd’hui n’attendent plus seulement qu’on leur délivre un savoir clefs en main et eux-mêmes doivent avoir à l’esprit qu’il est nécessaire d’intégrer les pratiques culturelles et sociales des élèves.

    Pour cela, il est indispensable que les enseignants échangent et partagent leurs pratiques et aillent vers un modèle collaboratif de formation.

    Cela n’exclut pas qu’il existe déjà des séquences toutes prêtes, comme par exemple des MOOC que les enseignants peuvent consulter et s’approprier.

    « Les parcours de formation dans M@gistère par exemple, sont déjà constitués mais il est possible de les enrichir en aval de la formation », explique-t-elle.

    A l’heure du numérique, « les formations doivent se faire par essaimage ».

    Essaimage au sens phénomène biologique signifie : former une nouvelle colonie-communauté…

    Aujourd’hui, les formations doivent se faire au plus près du lieu d’implantation des enseignants (dans leur établissement, sur le bassin d’éducation, sur le territoire). Néanmoins, ce qui est intéressant avec le numérique, c’est que cet « essaimage » peut se faire hors les murs d’un établissement.

    « Parfois, un enseignant est isolé dans son établissement scolaire mais communique avec tout un réseau à l’autre bout du monde, avec lequel ils ont constitué une communauté », explique-t-elle.

    La formation doit-elle s’intéresser à l’objet même du numérique ou aux outils ?

    En effet, pendant longtemps, la formation au numérique s’est résumée à savoir utiliser les machines et les différentes « nouvelles » technologies comme les TNI, par exemple.

    Dans la formation des enseignants, la priorité aux apprentissages fondamentaux n’est pas remise en cause (lire, écrire, compter, communiquer, etc.) ; mais Catherine Becchetti-Bizot pense qu’il y a de nouvelles compétences numériques à développer en amont de ces apprentissages, et elle insiste sur les nouvelles responsabilités qui incombent à l’école dans la transmission d’une culture numérique pour tous.

    « Nous devons apprendre aux élèves à réfléchir à ce qu’ils sont en train de faire lorsqu’ils utilisent le numérique, à ce qui se cache derrière les dispositifs d’information et de communications qu’ils utilisent quotidiennement ».

    Le numérique est une nouvelle écriture, un nouveau langage que les élèves doivent utiliser mais aussi comprendre dans son fonctionnement.

    Ainsi, les enseignants ont aussi besoin d’être formés à intégrer et à transmettre cette culture numérique.

    La question du manque de temps de formation est-elle toujours d’actualité alors que le numérique vient s’ajouter aux besoins de formation initiaux ?

    95% des enseignants sont équipés et beaucoup d’entre eux ont déjà des pratiques numériques pour préparer leur cours. Utiliser le numérique en classe avec leurs élèves reste pourtant encore marginal. C’est une formation intégrée qu’il faut concevoir. Non pas tant apprendre le numérique, mais enseigner avec le numérique (voir à ce sujet sur eduscol : http://eduscol.education.fr/pid26435/enseigner-avec-le-numerique.html).

    Il y a une très forte attente des enseignants à ce niveau ; c’est en tout cas ce qui est ressorti de la concertation nationale où 93% d’entre eux reconnaissent avoir besoin d’un accompagnement régulier et sur le long terme pour développer leurs pratiques numériques en classe.

    La demande n’est pas d’avoir une formation théorique mais bien de savoir comment introduire le numérique dans leurs pratiques pédagogiques au quotidien.

    « Ce dont ils ont le plus besoin, c’est de savoir comment raccrocher l’usage du numérique aux objectifs de leur enseignement disciplinaire ».

    La DNE a mis en place pour 2015-2016 un plan exceptionnel de formation ; 1000 formateurs sont déjà opérationnels dans les académies qui ont reçu des crédits exceptionnels pour former des formateurs. Le nombre de formateurs doit doubler en 2015.
    Sans oublier M@gistère, la plateforme de formation en ligne qui a formé plus de 250 000 enseignants du premier degré sur l’année scolaire 2014-2015 et qui va être déployée en 2016 sur le second degré.