Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

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    Prim à bord, c’est quoi ?

    Le portail « Prim à bord » est un espace consacré au numérique et à destination de tous les enseignants du premier degré.
    Il rassemble tous les sites et services numériques existants au national comme en académie.

    Prim à bord est organisé afin d’apporter une aide concrète et une plus grande visibilité de l’offre numérique. Il permet aux enseignants de s’informer autour de l’actualité numérique et de préparer la classe.
    Il propose également un accès direct à tous les services métiers.

    Prim à bord, comment ça marche ?

    Le portail est en accès libre ; il est possible de personnaliser son profil utilisateur en déterminant son académie et son cycle afin de présélectionner ses recherches.

    Organisation du portail :

    Prim à bord est architecturé par onglets. Trois entrées sont proposées : un onglet « au national », un onglet « mon académie » et un onglet « en académies »:

    • La rubrique « nationale » donne accès à une actualité, aux publications institutionnelles, à un que « sais-je ? » sur des questions d’infrastructure et à un ensemble de sites et services numériques proposé par le ministère.
    • La rubrique « en académie » valorise certains sites et services académiques sélectionnés par des experts pédagogiques.
    • La rubrique « mon académie » renvoie sur une page académique du portail. Elle permet d’accéder à un certain nombre de liens académiques et à tous les services métiers dédiés aux professionnels du premier degré.

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    La boîte à outils pour se former au portail Prim à bord

    Plus d’infos :
    Accéder au portail : eduscol.education.fr/primabord

    source : eduscol

  • Cahier de textes numérique et nouveaux usages grâce à l’ENT LéA

    Cahier de textes numérique et nouveaux usages grâce à l’ENT LéA

    De par leur activité, les établissements agricoles ont toujours été au fait de l’évolution des pratiques dans la société ; ainsi, le numérique ne fait pas exception à la règle et s’intègre parfaitement au paysage de l’établissement, comme le souligne Corinne Reulet, Directrice de LEGTPA** et proviseur du lycée : « nous avons toujours été sensibilisés aux nouvelles technologies et nous avons la chance d’avoir des personnels dédiés à l’accompagnement des utilisateurs », ce qui facilite l’appropriation.

    Lorsque l’ENT LéA a été proposé par la Région, « nous avons tout de suite jugé que c’était une belle opportunité pour aller de l’avant, pour faire évoluer nos pratiques et développer nos relations entre enseignants, jeunes et parents ».

    Un lycée très volontariste dans son engagement avec le numérique.

    La possibilité d’accéder à des plateformes de ressources via l’ENT LéA a également séduit madame la directrice et, même si les pratiques restent encore marginales, elles tendent à se développer, comme en témoigne Pascal Chaumet, enseignant en biologie-écologie.

    J’aime beaucoup utiliser les ressources numériques dont nous disposons dans la médiathèque via l’ENT LéA ; cela me permet d’accrocher les élèves et d’illustrer des notions qui sont parfois un peu théoriques.

    ENTLEA_Lapeyrouse3Pascal Chaumet utilise notamment les ressources interactives en sciences fournies par Edumedia. Ce jour-là, il nous montre, grâce à une animation, le concept de sélection naturelle.

    L’avantage qu’il voit aussi est que les élèves peuvent également accéder à la médiathèque de ressources, à la maison ou à l’internat, avec leur code d’accès à LéA.

    Aujourd’hui, c’est principalement le cahier de textes qui est utilisé dans l’ENT LéA ; pour preuves, le cahier de textes version papier a totalement disparu « car j’ai jugé que si nous n’agissions pas de cette manière là, nous risquions de rester à mi-chemin », précise Mme la directrice.

    Un cahier de textes numérique bien ancré et de nouvelles pratiques assumées.

    Les enseignants ont peu à peu pris de nouvelles habitudes et s’approprient l’outil en organisant leur travail sur LéA, chacun à sa façon.

    Pour Guillaume Lapeyre, enseignant en aménagement paysager, le travail sur l’ENT se fait principalement à la maison, surtout quand il s’agit d’assurer sa mission de professeur principal et de vérifier les notes que ses collègues ont déposées dans LéA.

    ENTLEA_Lapeyrouse2Frédéric Poitout, enseignant en anglais, complète toujours le cahier de textes en classe, en présence de ses élèves. Pour lui, le cahier de textes numérique est un vrai progrès.

    « Nous avons longtemps travaillé avec le cahier de textes papier qui se baladait de classe en classe et dans lequel on collait des documents ; donc les cahiers devenaient lourds, peu pratiques et parfois même, disparaissaient ».
    Pour lui, l’outil fait partie de son quotidien d’enseignant et est devenu indispensable car il s’y retrouve vraiment pour faire travailler et progresser ses élèves.

    Le fait de pouvoir donner les devoirs tout en joignant des documents supports visuels, audio ou audiovisuels est un atout ; quant aux élèves, ils peuvent reprendre les corrections d’exercices faites en classe, à la maison ou à l’internat ou encore produire leur propre document audio et le déposer sur l’ENT, « sans avoir à parler en anglais au sein du groupe classe, ce qui n’était pas toujours évident pour certains ».

    Un enjeu de communication entre enseignants et élèves.

    La communication qui s’établit aussi avec les élèves est un élément très important pour Frédéric Poitout :

    ils savent qu’on pense à eux et qu’on les considère en tant qu’apprenant.

    ENTLEA_Lapeyrouse4Du côté des usagers comme les parents par exemple, le cahier de textes fera bientôt l’unanimité. Et ils vont, pour certains, au-delà de la simple consultation des notes comme l’illustre Corinne Reulet en racontant une anecdote d’une grand-mère qui voulait aider son petit fils à réviser pour un devoir et qui interrogeait Madame la proviseure lors du dernier conseil de classe, sur la manière de procéder pour récupérer des éléments sur l’ENT.

    « Pour moi, c’est un vrai progrès », conclut Corinne Reulet.

    *Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole
    ** Lycée d’Enseignement général, technologique et Agricole

     

     

  • Le Lycée Joseph Gallieni s’équipe d’un simulateur SIMSPRAY

    Le Lycée Joseph Gallieni s’équipe d’un simulateur SIMSPRAY

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    Cette acquisition, financée par la Région Midi-Pyrénées avec le soutien du Rectorat de l’Académie de Toulouse, offre à ses élèves une formation innovante au métier et aux gestes du peintre professionnel.

    Ce simulateur, basé sur les nouvelles technologies de réalité virtuelle (3D avec casque immersif), s’intègre complètement au cursus de formation.

    Il garantit aux élèves un environnement écologique et économique pour apprendre en toute sérénité et sécurité. Cet équipement numérique propose une gamme complète d’activités pouvant être enrichie par l’équipe enseignante.

    Avec ce simulateur d’apprentissage, le lycée Gallieni, est le premier lycée de France, à mettre le numérique au service de la formation professionnelle pour optimiser le temps de formation tout en réduisant les coûts de consommables.

    Les sociétés MIMBUS, spécialiste du numérique éducatif, et ERM Automatismes, spécialiste des équipements didactiques, sont très heureuses d’avoir accompagné le lycée Gallieni dans cette acquisition, et très fières de cette nouvelle référence..

    Plus d’infos :
    www.erm-automatismes.com et www.mimbus.com
    Site internet du Lycée : joseph-gallieni.entmip.fr
    Site simulateur d’apprentissage Simspray : www.simspray.fr

  • Avec le numérique, on répond (enfin) aux intelligences multiples !

    Avec le numérique, on répond (enfin) aux intelligences multiples !

    [callout]La généralisation du numérique à l’École est une volonté du Président de la République. La première étape fut la grande concertation qui a été lancée de janvier à mars 2015. S’en est suivi l’appel à projets lancé par Najat Vallaud-Belkacem pour sélectionner 300 collèges et 300 écoles pionniers, dans lesquels le plan numérique a été mis en œuvre dès la rentrée 2015. Enfin, le Premier Ministre a confié une mission au recteur Jean-Marc Monteil pour la valorisation des initiatives nationales et académiques sur le numérique, afin d’émettre des propositions structurantes pour la formation et l’accompagnement des équipes, mais aussi de collecter, évaluer et susciter de nouvelles expérimentations.[/callout]

    Nous avons encore trop d’enfants, environ 150 000 par an, qui sortent du système scolaire sans diplôme et sans formation qualifiée ; c’est insupportable économiquement et c’est insupportable humainement.

    Jean-Marc Monteil part du constant que notre Ecole a une modalité d’enseignement quasi unique : on s’adresse à un niveau relativement élevé ; on s’adresse à des compétences logico-mathématiques et aux compétences verbales des élèves « et nous n’avions, jusqu’alors, pas la possibilité de pouvoir répondre à des caractéristiques des individus comme les intelligences multiples ».

    Il donne l’exemple de certains enfants qui ont besoin de bouger en classe « pour avoir une activité cognitive efficace ». Aujourd’hui, « dans une classe telle qu’elle est formatée, si vous bougez trop, on vous met dans le couloir ».

    Jean-Marc Monteil reste persuadé que demain, avec les nouvelles architectures des établissements, il sera possible d’apprendre en se déplaçant.

    Cet univers « comportementalement très différent », doit être pensé en amont par les personnes qui conçoivent les architectures scolaires.

    Les architectures scolaires doivent être une conséquence de la nouvelle conception de l’enseignement et de l’apprentissage éclairée par les possibilités de ces nouvelles technologies.

    Sur cette nouvelle conception, Jean-Marc Monteil aborde la problématique des manuels numériques et l’arrivée deux marchés distinctes : « celui des contenus et celui des contenants ».

    « On peut avoir des contenus faibles avec des contenants luxuriants ou l’inverse ; comment faire la différence ? »
    Cela nécessite une éducation mais qui n’arrive que « si on a réfléchi avant à la relation entre le contenant et le contenu ».

    Ce que tient à démontrer Jean-Marc Monteil, c’est que les technologies ouvrent un monde avec des perspectives nouvelles vers la créativité et l’imagination, « à condition de le penser ».

    « Il n’est pas possible d’imaginer que dans une classe, il n’y ait qu’un tout petit nombre de gens qui soient susceptibles d’accéder à un niveau de compétences “scolaires“ ».

    Tous les enfants ont la possibilité d’avoir accès aux apprentissages et aux savoirs, à des degrés variables de réalisation, pour être capables de s’adapter à un environnement complexe.
    « C’est le but recherché : qu’à la fin de la scolarité obligatoire, le jeune soit armé pour avoir une relative autonomie et s’adapter à son environnement et éventuellement aller plus loin ».

    Le risque est de considérer que l’outil technologique a une vertu en soi : « si je me sers de ma tablette, ça va aller très bien et je vais apprendre mieux ». Et sur cette remarque, Jean-Marc Monteil précise d’ailleurs que peut-être, un enfant finira par s’ennuyer avec la tablette, comme avec un papier et un crayon.

    D’après lui, le travail avec les nouvelles technologies est à penser comme le travail avec le papier et le crayon.

    Dans le prochain et dernier épisode de notre série, Jean-Marc Monteil nous décrit le champ des possibles avec le numérique autour de la collaboration de la solidarité et du partage comme valeurs pour un nouvel enseignement qui mèneraient vers la fin de la « solitude » de l’enseignant ?

  • L’enseignant d’aujourd’hui au cœur du dispositif numérique sociétal

    L’enseignant d’aujourd’hui au cœur du dispositif numérique sociétal

    [callout]« L’Ecole de demain ne ressemblera pas à celle d’aujourd’hui ». Au travers de cette phrase presque banale, pourrait-on dire, Jean-Marc Monteil tient à insister sur l’urgence du « demain ».[/callout]


    Aujourd’hui, on compte environ 5 milliards d’objets connectés et, en 2020, les prévisionnistes misent sur 50 milliards.

    Dans ce contexte d’évolution technologique exponentielle, Jean-Marc Monteil se plaît à penser que même les établissements pourraient changer de figure : « être en interaction avec les murs qui parlent au sein d’univers interactifs qui vont permettre un traitement de l’information extrêmement différent ».

    Au-delà de ces constats, un élément très important est à prendre en compte :

    « l’idée que le prof n’aurait pu sa place avec le numérique, largement véhiculée dans la représentation populaire, est une erreur fondamentale ».

    Dans la mission qui lui a été confiée, Jean-Marc Monteil tient à démontrer que c’est tout l’inverse.

    L’information est présente de manière importante ; toutes les questions trouvent des réponses mais quelles réponses ? Sont-elles pertinentes ?
    « Et donc nous avons besoin du professeur ; ce qui va rester au cœur de notre système, c’est la compétence professorale, c’est à dire la capacité à organiser, à hiérarchiser, à trier et à comparer l’information ».

    « Il y a une nécessité absolue à qualifier l’information et ne pas confondre la qualité de l’information avec sa profusion ».
    La qualification de l’information va être la mission des enseignants « qui devront être de plus en plus armés ».

    La présence du professeur est donc encore plus nécessaire avec le numérique alors que chaque individu se trouve confronté à une forme de « personnalisation spontanée de son apprentissage ».

    « Hier, le professeur était à la fois le dépositaire des contenus et le dépositaire du traitement de ces contenus ». Aujourd’hui, il est encore le dépositaire du traitement des contenus.

    L’enseignant au cœur du dispositif numérique mais un enseignant mieux formé.

    Il est nécessaire d’avoir une « ingénierie puissante » qui s’installe avec une formation continue bien ancrée, adossée à la recherche, « pour avoir des gens qui soient efficaces continument tout au long de la vie pour pouvoir accompagner des générations successives qui vont métaboliser les nouvelles technologies à grande vitesse ».

    Les modalités d’enseignement vont donc changer et « vont être une conséquence de ce qu’on peut faire avec les nouvelles technologies », conclut Jean-Marc Monteil.

    Dans le prochain épisode Jean-Marc Monteil aborde l’échec scolaire et les modalités d’enseignement ; avec le numérique, on aurait enfin une piste qui permettrait de répondre aux intelligences multiples pour mieux s’adapter à chaque apprenant…

  • Numérique à l’École : une approche sociétale

    Numérique à l’École : une approche sociétale

    [callout]Dans ce deuxième épisode, Jean-Marc Monteil apporte des précisions sur l’approche de la Mission qui vise à positionner l’École au sein d’un courant numérique sociétal.[/callout]

    De retour du terrain, Jean-Marc Monteil et son équipe constatent plusieurs choses : un intérêt manifeste pour le numérique et un certain engouement ; mais aussi beaucoup de questions et d’inquiétudes.

    « Le numérique est là, dans la société et dans l’école. Qu’est ce qu’on en fait ? ».

    Pour Jean-Marc Monteil, il faut clairement afficher que le numérique en soi n’est pas une fin pour l’éducation.

    C’est un moyen de repenser un certain nombre de nos pratiques avec pour objectif d’accroître la probabilité d’accès d’un plus grand nombre d’enfants à l’information et au savoir.

    En effet, le numérique présente des caractéristiques technologiques jamais égalées auparavant comme une présentation diversifiée, des supports diversifiés, etc, qui, « en étant pensées avec une perspective d’enseignement et d’apprentissage peuvent probablement modifier l’efficacité des apprentissages dans un sens positif ».

    Le numérique pour enseigner et apprendre : une entrée par la société.

    « Nous n’entrons pas dans la réflexion sur le numérique dans l’enseigner et l’apprendre par la porte de la classe ».

    C’est cette démarche novatrice que Jean-Marc Monteil tient à souligner car elle se distingue, d’après lui, de toutes les réformes qui ont été appliquées jusqu’à maintenant.

    Le numérique est entrain de changer le paradigme économique et « nous ne pouvons pas imaginer un instant que l’Education, qui est elle-même une organisation, va fonctionner de manière insulaire, totalement protégée de son environnement alors que ses ressortissants, en sortant de leurs établissements, vivent dans une société qui est totalement ouverte ».

    « C’est la raison pour laquelle le discours sur le numérique et l’interrogation sur le numérique deviennent plus naturels puisque c’est quelque chose que nous rencontrons aussi en dehors de l’école ».

    Pour Jean-Marc Monteil, toutes les personnes qui appartiennent à ce qu’il nomme « la grosse structure de l’Education Nationale » ne peuvent pas rester indifférents à cette réalité.
    Eduquer les élèves à comprendre et à entrer dans cette société complexe relève bien de la responsabilité de l’Education Nationale.

    La cible n’est pas l’Education Nationale mais la société dans laquelle l’Education Nationale est un élément extrêmement important.

    C’est bien là la différence d’entrée avec les autres réformes puisque le numérique est une chose qui nous concerne dans notre vie de tous les jours où l’enseignant, l’élève et tous les autres membres de la communauté éducative sont impliqués et où « on commence à avoir une culture partagée », conclut Jean-Marc Monteil.

    Découvrez dans le prochain épisode comment Jean-Marc Monteil positionne l’enseignant au cœur du dispositif du numérique dans la société et balaye toutes les théories qui s’attardent encore à dire que le numérique viendrait remplacer le prof…

     

  • Plan numérique pour l’éducation : le déploiement pour 2016 se poursuit avec un nouvel appel à projets destiné aux collèges

    Plan numérique pour l’éducation : le déploiement pour 2016 se poursuit avec un nouvel appel à projets destiné aux collèges

    [callout]Depuis la rentrée 2015, environ 600 collèges et écoles pilotes de ce plan expérimentent progressivement de nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage grâce au numérique.[/callout]

    Dans ce contexte d’engouement des établissements scolaires et des familles pour le numérique éducatif, Najat VALLAUD-BELKACEM et Louis SCHWEITZER, Commissaire général à l’investissement, ont lancé, ce mardi 24 novembre, l’appel à projets « collèges numériques et innovation pédagogique », qui concrétise davantage le déploiement du plan numérique pour l’éducation.

    Doté d’un budget de 99 millions d’euros, cet appel à projets, porté par les collectivités territoriales et les rectorats, vise à faire entrer 40% des classes de 5ème dans un dispositif d’équipement individuel mobile.

    Les projets, sont, dans un premier temps définis dans les collèges par les équipes qui définissent leurs besoins. Ensuite, les conseils départementaux, en lien avec les rectorats, retiennent et choisissent leurs collèges.

    Les dossiers de candidature, pour chaque collège, doivent être déposés avant le 30 janvier 2016.

    En outre, une banque de ressources numériques, complémentaire des manuels scolaires, est mise à disposition des enseignants pour 3 ans, pour les élèves du CM1 jusqu’à la 3ème, en lien avec la mise en œuvre de la réforme du collège et des nouveaux programmes.

    Par ailleurs, pour accompagner au mieux le développement des usages numériques pédagogiques à l’École, les enseignants bénéficient d’un plan de formation de trois jours consacré au numérique.

    C’est l’ensemble du ministère de l’Éducation nationale et de ses opérateurs qui aujourd’hui se mobilisent, en lien avec la filière des éditeurs et du numérique, pour construire des ressources numériques innovantes, en phase avec les pratiques pédagogiques et compatibles avec tous les équipements mobiles.

    Cette synergie de tous les partenaires est essentielle pour une mise en œuvre efficace du Plan numérique pour l’éducation.

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  • La Gironde s’engage dans le numérique pour éduquer le citoyen de demain

    La Gironde s’engage dans le numérique pour éduquer le citoyen de demain

    [callout]Le département de la Gironde affiche 1,6 millions d’habitants et 542 communes ; au sein de celles-ci, le département a la charge de 104 collèges et 60 000 élèves.[/callout]

    Depuis une dizaine d’années, la Gironde investit pour l’équipement numérique de ses collégiens ; ils ont notamment mis en place « Gironde numérique », une SEM qui s’assure, entre autres, de raccorder tous les établissements au réseau haut débit, « et qui permet de lutter contres les zones blanches », précise Christine Bost.

    Tous nos collèges sont aujourd’hui raccordables, sans oublier les équipements que nous avons intégrés dans les classes.

    Tous les collèges de Gironde disposent de plusieurs classes équipées en TNI. La Gironde fait également partie de l’opération Collèges Connectés et aujourd’hui, « les Collèges Préfigurateurs ».

    En partenariat avec le rectorat de l’académie de Bordeaux, le Collège Préfigurateur a été désigné dans une zone « ZEP » de Bordeaux alors que le Collège Connecté est en banlieue proche à Pessac.
    Dans le Collège Préfigurateur, tous les élèves sont équipés en tablettes numériques.

    Mais Christine Bost tient à préciser que le Département n’est pas qu’un simple financeur et que ses services, que ce soit la DSI ou la Direction Jeunesse, ont bien pris conscience qu’il fallait aller au-delà.
    Sans interférer avec les autorités compétentes, ils travaillent de concert avec l’Education Nationale comme avec les centres sociaux ou les structures d’éducation populaire, par exemples, « pour accompagner à la citoyenneté ».

    Une éducation au numérique et une approche de la citoyenneté que le territoire de Gironde souhaite équitable.

    « Le travail sur Gironde Numérique permet de ne pas avoir une “Gironde à deux vitesses“ pour que le Département puisse offrir à chaque collégien, quelque soit son territoire, le même niveau de services ».
    En effet, la notion d’égalité et d’équité est aussi une des orientations politiques du département de la Gironde.

  • Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’École

    Mission Monteil : évaluer et irriguer les pratiques numériques dans l’École

    « Originellement, la Mission Monteil consistait à créer un dispositif d’animation et d’impulsion autour du numérique à l’école et irriguer autour de l’école dans les territoires académiques ».

    La première démarche fut de mobiliser les cadres de l’Education Nationale pour aider à une prise de conscience, celle « que nous sommes entrain de changer de paradigme au sein de cette société numérique ».
    Une société numérique qui bouleverse le monde du travail, de la santé « et nécessairement le monde de l’Education ».

    L’objectif de la Mission Monteil est bien « d’entrer en action » et non de rédiger un « nième » rapport, comme le précise Jean-Marc Monteil tout en soulignant qu’il a lu la plupart de ces rapports et qu’il y en a eu d’excellents.

    Durant cette première phase, les équipes de la Mission Monteil sont allées sur le terrain pour réunir les cadres sous l’autorité des recteurs des académies ; cadres de l’enseignement mais aussi des collectivités territoriales et représentants économiques ainsi que des personnes du monde de la recherche et des universités.

    « Nous avons décidé de réaliser dans un premier temps un tour de France pour répondre à cet objectif de dynamisation ;»

    même si les gens sont déjà engagés, culturellement, il faut étendre les choses dans un processus de nature épidémiologique.

    A chaque déplacement, la Mission Monteil parvenait à regrouper de 400 à 500 personnes, « ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons touché 3000 à 4000 personnes qui constituent l’encadrement de l’Education Nationale ».

    Pourquoi avoir choisi de « toucher » en premier les inspections ?

    « Les inspections sont des cadres mobiles », comme l’explique Jean-Marc Monteil, « ce qui permet d’irriguer plus facilement un territoire ».

    Comme il l’a précisé au sujet des rapports nombreux qui existent sur le numérique, l’idée de la Mission n’est pas non plus de rédiger des circulaires de cadrage.
    Le constat est fait que les usages sont de plus en plus nombreux avec de plus en plus de relais médiatiques.

    « On parle beaucoup de numérique sauf qu’il subsiste une question de fond qui est :

    est-ce que cette évolution technologique permanente se traduit par une efficacité des apprentissages, par une amélioration de la situation scolaire, par la réduction de l’échec, par l’accès au plus grand nombre à l’information etc.

    Des questions qui sont posées mais qui restent encore sans réponses car, pour Jean-Marc Monteil, nous ne disposons pas d’évaluation, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle internationale.

    « Donc une de nos ambitions, c’est de qualifier un certain nombre de pratiques, mais pas par une évaluation traditionnelle ».
    Jean-Marc Monteil tient particulièrement à s’appuyer sur une méthodologie scientifique, « pour s’installer dans des dispositifs de comparaison pour répondre à un certain nombre de questions et y répondre à partir d’un positionnement scientifique ».

    « La pratique du numérique modifie les comportements et cette modification des comportements ne peut pas être sans conséquences », conclut Jean-Marc Monteil dans cette première partie.

    Découvrez dans le prochain épisode les explications de Jean-Marc Monteil sur l’approche de la Mission, qui est celle de placer l’école au sein de la société numérique et non de faire entrer le numérique de manière radicale par la porte de la classe… A suivre…