Catégorie : A LA UNE

  • Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Le Conseil Général, en partenariat avec l’Education Nationale et la Région Ile de France, joue, depuis une dizaine d’années, la carte du numérique et pas seulement dans ses collèges ; investir dans les écoles pour permettre une continuité numérique est aussi un des challenges que s’est lancé le département, au-delà de son champ de compétences.

    Continuité et partenariat sont les deux maîtres mots qui pilotent l’arrivée du numérique dans les collèges et les écoles du Val d’Oise.
     
    Cela se matérialise par la mise en place d’équipements numériques tels que les TNI, dans les classes de CM2 des écoles rattachées aux collèges concernés par le Plan Numérique des Collèges.De plus, l’accès aux ressources d’ANPER95 (une plateforme numérique proposant des contenus éducatifs) a été étendu aux élèves, enseignants et parents du primaire. Marie-Christine Cavecchi, Vice-Présidente du Conseil général en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur et premier adjoint à la mairie de Franconville tient à souligner l’ambition du département de mettre en place cette continuité éducative.

    « Le département a équipé en tableaux numériques des classes de CM2 des écoles de Franconville qui envoyaient les enfants dans des collèges qui étaient déjà équipés en numérique afin qu’il y ait une liaison pour les enfants et que les enseignants puissent aussi travailler ensemble ».

    Elle ajoute que ce continuum a été rendu possible par les liens étroits que le département entretient avec les services de l’éducation nationale.

    L’ENT arrive, après un déploiement massif de différents équipements, comme un point d’honneur, « comme une cerise sur le gâteau », pourrait-on dire.

    70 collèges sont déjà équipés et parmi eux, le collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, où le dynamisme de sa chef d’établissement, Mme Kerioui, et de son équipe, a rendu possible un développement permanent des usages.

    « L’environnement numérique de travail, ça change la vie », déclare t-elle « et cela nous permet de créer une véritable continuité éducative ».

    Continuité, il en est aussi question pour faire le lien entre l’école et la maison et c’est un des objectifs de l’ENT, comme le souligne Pascal Cotentin, Conseiller TICE auprès du Recteur de l’académie de Versailles, « l’ENT permet de faire sortir l’école de la classe et de l’établissement ».

    Remotiver les élèves par le numérique, c’est aussi un des enjeux de ce vaste plan car « face à la jeunesse la plus déprimée du monde, il faut bien redonner le goût à l’école », poursuit-il.

    Au collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, les élèves que nous avons rencontré ont pris conscience des avantages du numérique dans leur classe notamment de l’ENT ; ils se comparent à certains collèges voisins  qui ne l’ont pas encore, comme le souligne Vincent, élève de 6ème, « au collège Ariane par exemple, ils n’ont pas d’ENT et lorsqu’un prof est absent, ils ne sont pas au courant à l’avance alors que nous, ça nous évite une heure de permanence ; en allant sur l’ENT, on sait quel prof ne sera pas là le lendemain ».

    On observe une dynamique de pratique, souvent insufflée par le chef d’établissement ; c’est le cas au collège Lucie Aubrac où Mme Kerioui a totalement adopté l’outil et ajoute même avoir dépassé le stade de l’utilisation de l’ENT comme outil de vie scolaire et « entrer maintenant dans une phase qu’elle décrit comme le cœur des ENT ».

    Il s’agit maintenant pour elle de travailler avec cet outil de manière pédagogique (enseigner à distance, utiliser des ressources…), pour entrer dans un temps de collaboration ; une collaboration à l’intérieur de son établissement, avec les parents mais aussi avec les équipes du primaire qui peuvent avoir accès à l’ENT et participer à des commissions, par exemple.

    A l’école Jules Ferry de Franconville, l’ENT arrive comme un  « jeune premier ». Installé depuis février 2013, les enseignants, déjà de gros consommateurs de numérique notamment par l’utilisation quotidienne du TNI, l’ont accueilli à bras ouverts.

    « Avec l’arrivée du TNI, nous avons constaté une réelle dynamique chez les enseignants », souligne Mickaël Prigent, le directeur de l’école. Il pointe du doigt le fait que les travaux des enseignants peuvent être partageables entre tous car le TNI laisse une trace ; une habitude qui pourra être d’autant plus facilitée avec l’ENT.

    Le numérique permet une discussion entre enseignants. « Il est vrai que le TNI, nous l’avons totalement approprié ; l’ENT, pas encore et il va faire l’objet de nombreuses conversations entre enseignants, élèves et parents ».

    Pour Mickaël Prigent, le contact que l’ENT va créer avec les parents lui semble un des atouts principaux.
    « Nous avons déjà des relations très étroites et apaisés avec les parents et nous pensons que l’ENT peut encore favoriser ces relations ».

    Des débuts prometteurs puisque dès les premiers jours, le directeur enregistrait un nombre de connexions important, « autour de 500 connexions sur les 3 premiers jours ».

    Reportage réalisé au cours d’un voyage de presse pendant les NetJournées d’ITOP éducation.

  • Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

    Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

     

    Hervé Borredon nous a présenté de manière synthétique les enjeux de cette nouvelle édition qui proposait pas moins de 200 ateliers sur 14 espaces thématiques : démonstrations d’usages, présentation d’innovations, forums, formations… autour des ENT, ressources et outils pour l’enseignant et la vie scolaire tout au long de la journée du mercredi.

    Au cours de cette édition, ITOP a affiché ses nouveautés. Parmi elles,
    –    NetEduc, un portail évolutif et ouvert de ressources et d’outils numériques au service de la classe
    –    la V3 pour le primaire ou le secondaire
    –    La Simply Digital School qui a pour but de montrer une mise en situation de toutes les technologies disponibles, l’interaction qu’elles peuvent avoir entre elles et le rôle central de l’ENT dans ces interactions.

    Hervé Borredon ajoute que cette 5ème édition a lieu dans un contexte très favorable et dynamique notamment par les annonces de Vincent Peillon dans le projet de Refondation de l’Ecole et la place que devrait occuper le numérique dans ce changement.

    Il constate que les choses évoluent en matière de numérique.

    « Nous avons remarqué que de plus en plus  d’utilisateurs ne cherchent plus l’innovation en termes d’usages et que nous avons maintenant des usages quotidiens du numérique ; cela devient presque banal d’utiliser le numérique et les ENT dans certains établissements et ce nombre, de plus en plus important, ne cesse de progresser », conclut-il.

  • Côte d’Ivoire : la communauté éducative en réflexion sur les jeux éducatifs

    Côte d’Ivoire : la communauté éducative en réflexion sur les jeux éducatifs

    160320135144bec0a780fUn public de qualité…

    Les participants à la rencontre étaient composé de

    –       Représentants du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique (MENET)

    –       Délégués de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké

    –       Enseignants chercheurs, personnels administratifs et techniques  de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan

    –       Représentant du Réseau Ouest et Centre Africain pour la Recherche en Education (ROCARE)

    –       Membres de la communauté des développeurs de Côte d’Ivoire.

    –       Spécialistes d’intégration des TIC dans la formation

    …Deux temps forts

    La rencontre qui a durée environ 1h (09 :30 – 10 :30) a été marquée par deux temps forts 

    L’invité, développeur de jeux vidéo éducatifs a fait une présentation sur les jeux éducatifs. Cette présentation  a abordé la place des jeux vidéo éducatifs dans l’éducation en tant qu’accompagnateur de l’éducation du citoyen de demain.

    Il a en effet montré que certains des problèmes actuels d’apprentissage que rencontrent les apprenants dans  notre système éducatif pourraient être adressés par le biais des jeux éducatifs. Ainsi, pour l’invité, la gamification pourrait permettre de répondre à la question du manque de motivation des élèves dans le cadre des apprentissages.

     

    A la suite de la présentation, les débats qui ont suivi ont tourné autour de deux points majeurs.

    • Le premier portait sur la pertinence des jeux vidéo pour l’amélioration du système éducatif Ivoirien.

    L’assistance a été unanime pour dire que les jeux ont leur  place dans l’éducation. En effet,  la société a de tout temps utilisé les jeux pour l’éducation des citoyens. Aussi,  le système éducatif ivoirien au niveau de la maternelle et du primaire se base essentiellement sur les jeux pour aider  les élèves à apprendre plus aisément. C’est seulement au niveau des enseignements secondaire et  supérieur que la présence du jeu dans le dispositif d’apprentissage est à peine perceptible par les formés. Pour les participants, il importe d’intégrer les jeux dans les programmes éducatifs du secondaire et su supérieur. Sur le plan de la didactique, il ressort que même si les jeux vidéo  éducatifs sont pertinents, il ne faut pas oublier le réel, c’est-à-dire la manipulation des objets  réels afin que ces élèves soient aptes à affronter les complexités du réel et  donner un sens à leurs apprentissages. Les risques d’addiction aux jeux vidéo ont été évoqués en ce sens que ces biais pourraient détourner les jeux de leurs fonctions éducatives pour devenir de véritables dangers pour la jeunesse en formation et l’ensemble de la société. Pour parer aux problèmes de l’addiction aux jeux, les participants ont estimé que l’introduction des jeux sérieux dans le système éducatif devrait être précédé d’une phase pilote afin qu’ils soient  bien encadrés et mieux orientés en fonction des résultats de l’évaluation de cette phase pilote

    • Le second a porté sur les formes de collaboration entre les acteurs majeurs (Ministères, Chercheurs en éducation, professionnels de l’éducation et développeurs informatiques) pour une production de jeux éducatifs de qualité et adaptés à nos réalités nationales. Il ressort des débats que la mise en place d’une telle collaboration est primordiale pour la production de jeux vidéos propres à notre contexte d’enseignement/apprentissage.

    Les participants ont profité l’opportunité de cette matinée des TIC pour souhaiter  que cette collaboration soit plus forte entre l’ENS d’Abidjan, les Ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et de l’Enseignement Supérieur et la Recherche  Scientifique dans le cadre de la conception, de la mise en œuvre et de l’évaluation du projet d’intégration des TIC dans le système éducatif ivoirien.

    Il faut noter que l’AIITICE, organisatrice de cette rencontre est une association composée d’Enseignant-Chercheurs d’Universités et de Grandes écoles, de formateurs des CAFOP, des enseignants du secondaire et du primaire et des développeurs en informatique. Elle pour objectif principal le renforcement des capacités et le développement professionnel des formateurs du supérieur, des formateurs des CAFOP, des enseignants du primaire et du secondaire pour l’usage pédagogique des TIC.

  • Un texte Un jour : cueillez dès aujourd’hui les textes de l’appli !

    Un texte Un jour : cueillez dès aujourd’hui les textes de l’appli !

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    De ce constat est née l’application de littérature « Un texte Un jour« , qui se veut une nouvelle approche de la littérature, à la fois exigeante et adaptée à cette nouvelle ère technologique. Cette application, créée par un professeur de lettres et un ingénieur, une fille et sa mère, actuellement disponible sur iPhone et iPad, sera disponible sur Android fin mars.

    Le principe en est un simple : « Un texte Un jour » vous permet de recevoir, chaque jour, un court texte de la littérature française, de douze à vingt lignes environ. Ce court texte est accompagné d’une rapide contextualisation, qui présente les enjeux littéraires du texte et permet de le situer dans l’économie de l’œuvre.

    Outre cela, « Un texte Un jour« vous propose un QCM sur le texte du lendemain, et vous permet, grâce à une option, d’archiver les textes dans votre smartphone, de les envoyer à un ami et surtout d’avoir immédiatement accès aux 365 textes constituant la base de données.

    Cette recherche peut d’ailleurs s’effectuer par auteur, genre ou époque. Les textes, libres de droit, sont extrêmement variés et vont de Rabelais à Proust en passant par Crébillon Fils ou Eugène Sue. Certains auront le plaisir de redécouvrir la naissance de Gargantua ou l’évasion d’Edmond Dantès du château d’If, d’autres pourront constater qu’ils se souviennent parfaitement de « Demain dès l’aube », et d’autres encore réaliseront que Marcel Proust est drôle et accessible, le tout en testant leurs connaissances !

    Loin de donner l’illusion que lire un texte de dix lignes dans les transports en commun dispense de lire les classiques, « Un texte Un jour » permet de donner le goût des classiques, de faire tomber certains préjugés, et d’initier des élèves à la littérature d’une autre façon.

    D’un seul clic, vous pouvez avoir accès à plusieurs textes d’un même auteur, d’un même genre, d’une même époque et facilement les comparer et les analyser. En effet, dispensés de l’effort physique de la recherche, n’étant plus impressionnés ou rebutés par la « masse » que constitue le classique, les utilisateurs peuvent naviguer aisément entre différents auteurs, genres ou époques et se constituer un gai savoir. Le format particulièrement court de l’extrait permet enfin une lecture rapide et qui ne rebute pas !

    Une version plus ludique et enrichie est aussi en préparation.
    « Un texte Un jour« , en semant des traces de textes littéraires, permet de jouer avec notre mémoire, de faire un lien entre passé et présent, et nous faire croire, comme le disait Marcel Proust, que « la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature ». Plongez donc avec délice dans cette application superflue. « Le superflu, chose très nécessaire », selon Voltaire.

    Plus d’infos :
    Téléchargez

    – en cliquant sur ce lien
    – en cherchant  » untexteunjour » dans googleplay
    – en passant par notre site http://untexteunjour.fr. En cliquant sur le logo Android, vous accèderez directement à la plate-forme de téléchargement.

    sarah@untexteunjour.fr, dominique@untexteunjour.fr
    It’s Sauquet.com

  • Apprendre à utiliser le numérique en classe : une formation suffit-elle ?

    Apprendre à utiliser le numérique en classe : une formation suffit-elle ?

    Pour atteindre cet objectif, il semblerait qu’ils aient plusieurs étapes à franchir, avec, comme ingrédient principal de la recette, beaucoup d’investissement personnel.

    Les premiers pas, la découverte

    Avant de se lancer dans l’aventure, l’idéal serait d’assister à plusieurs cours de collègues utilisant déjà le numérique.
    C’est en tout cas ce que conseille Bernard Chabrerie, enseignant en mathématiques, pour que le professeur débutant se rende compte par lui-même des apports du numérique.

    « Il va s’apercevoir qu’il y a une convivialité, une efficacité et une richesse du cours qu’il va pouvoir développer grâce au numérique et seulement après, l’enseignant peut aller voir un formateur ou un autre professeur pour se lancer dans un processus de formation ».

    Suivre une formation spécifique à un outil numérique

    L’intérêt que portent les enseignants pour une demi-journée de formation est certain, car ils avouent découvrir à chaque fois de nouvelles fonctionnalités, « des trucs et astuces » qui leur permettent d’être plus à l’aise devant leurs élèves.
    « Tout ce qui est interactif permet de mieux capter leur attention », souligne Nicolas Giudicelli, enseignant en mathématiques.
    et Panpan Chen, enseignante en chinois poursuit « dès qu’on ajoute des petites étoiles, des smileys ou autres gadgets, ils adorent ».

    Pour Bernard, L’idéal serait d’avoir une session par trimestre, soit sur des outils généralistes, soit par matière pour aborder spécifiquement tel ou tel aspect pédagogique.

    Pourtant, ce type de sessions de formation ne constitue pour eux qu’une base de départ pour la maîtrise du TNI ; « après, il faut pratiquer tous les jours, sinon on oublie tout », nous confient-ils.

    De l’autoformation en continu 

    L’obstacle majeur à leur perfectionnement est le manque de temps.  « Entre le moment où le prof est en cours, où il prépare ses cours et où il corrige les copies, cela lui laisse très peu de latitude pour s’entraîner ».

    Pourtant, c’est indispensable, car comme le souligne Nicolas  « s’entraîner pendant les cours, ce n’est pas terrible ». Il utilise par contre beaucoup plus le TNI lorsqu’il donne des cours de soutien dans lesquels le groupe d’élèves est restreint.
    « Même tout seul, cela m’est déjà arrivé d’aller dans une salle pour faire des tests et tenter de découvrir des choses ».

    L’idéal pour Panpan serait d’avoir un genre de « tutoriel » avec les fonctionnalités par discipline, « car il y a des choses qu’on utilise tous les jours », souligne t-elle. Cela lui permettrait de gagner du temps et de ne pas avoir à chercher dans ses notes.

    L’aspect chronophage de ce perfectionnement personnel est aussi abordé par Bernard qui souligne qu’il a « mis un certain nombre d’heures et de jours à mettre en place certains outils ». Pour lui, l’apprentissage des outils numériques se fait vraiment en continu, « j’ai toujours besoin d’être encore plus performant », ajoute t-il.

    La mutualisation entre enseignants, une forme d’apprentissage peu pratiqué mais pourtant si efficace

    Entre la découverte, la formation et l’autoformation, que se passe t-il ?

    Aujourd’hui, il ne se passe pas grand-chose, ce que regrettent les enseignants que nous avons interrogés ; ils trouveraient par exemple très utile des rencontres entre professeurs pratiquants pour échanger sur leurs usages, toutes disciplines confondues. Ce manque de mutualisation est évident et pourtant, ce travail collaboratif est le meilleur complément à un programme de formation.

    « Quand je vois quelqu’un travailler et m’apporter un outil efficace et rapide, je perçois tout de suite ce que je vais pouvoir en faire, ce qui me permet d’optimiser car je n’ai pas le temps d’aller tout lire, faire des recherches… (…). Apprendre du savoir-faire des autres est essentiel », affirme Bernard.

    D’après lui, ce modèle ne peut se mettre en place à cause de certaines barrières qu’il décrit ainsi : « cela demande à chacun d’entre nous une humilité, se dire « oui, je peux apprendre des autres, ma façon d’enseigner n’est pas forcément la meilleure, je peux l’optimiser »(…). Je pense que dans le monde de l’enseignement, c’est une remise en question qui doit se faire continuellement ».

    Avoir une ouverture d’esprit, la clé pour réussir à apprivoiser le numérique ?

    La conclusion de Bernard résume bien l’état d’esprit dans lequel chaque enseignant devrait entrevoir sa formation au numérique.

    « Installer des tableaux interactifs parce que ça fait bien, ça montre qu’on est une école à la pointe, ça n’a aucun intérêt (…). Donc la formation est essentielle mais tout aussi bien que l’investissement des enseignants. De toute façon, nos jeunes sont dans un monde complétement numérique donc il faut que les enseignants se forment et arrêtent de dire « je ne sais pas faire » (…).
    Ils peuvent avoir des connaissances mais s’ils ne savent pas les transmettre par les outils d’aujourd’hui, je crois pas que cela ne va pas les aider à asseoir une autorité devant les élèves (…).
    Il faut également que les enseignants apprennent à avoir une autocritique sur eux-mêmes et sur l’utilisation de ces nouveaux outils pour aider les jeunes à les prendre en main et les utiliser efficacement
     ».

    Une remise en question pour chaque enseignant sur sa manière d’enseigner, sur ses relations au sein de l’établissement et avec ses collègues pour acquérir de solides compétences en numérique seraient la clé de la réussite ?

    Cela pourrait s’appliquer, d’ailleurs, à d’autres compétences que le numérique dans le monde de l’enseignement…

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».

  • La nouvelle TI Collège Plus en version Solaire avec un programme de découverte personnalisé

    La nouvelle TI Collège Plus en version Solaire avec un programme de découverte personnalisé

    TI-College_Plus_Solar_120313.620Spécialement conçue pour les programmes scolaires du collège, elle est dotée d’un écran 5 lignes avec écriture naturelle des fractions, racines carrées et pi. Grâce à ses touches et menus totalement en français, les fonctions essentielles en accès direct (trigonométrie, statistiques…), la résolution de systèmes d’équations à 2 inconnues (x et y) et la simplification des racines carrées et fractions latines, la nouvelle TI-Collège Plus Solaire est idéale pour le collège ! Enfin le panneau solaire intégré permet de réduire la consommation d’énergie liée à son utilisation fréquente.

    Vous êtes enseignants ? Venez découvrir la TI-Collège Plus Solaire et les ressources pédagogiques associées lors d’une formation gratuite, organisée dans votre région et animée par un enseignant formateur du réseau national T3*.
    Au programme :
    •    Présentation de la calculatrice TI-Collège Plus Solaire et de son logiciel TI-Smartview,
    •    Exemples d’activités permettant une prise en main rapide de la calculatrice
    •    Exemples concrets d’activités intégrant le socle commun,

    Plus d’infos :
    Un programme d’aide à l’équipement réservé à votre établissement scolaire est également disponible ici.
    Pour plus de détails et pour vous inscrire,connectez-vous vitesur : www.univers-ti-college.fr

    En attendant la formation, n’hésitez pas à vous familiarisez avec le produit en téléchargeant gratuitement la version d’évaluation de 90 jours de l’émulateur sur: www.education.ti.com/france/smartview-college

    *T3 signifie « Teachers Teaching with Technologies », un réseau d’enseignants et de formateurs en mathématiques et en sciences qui enseignent avec les nouvelles technologies et qui partagent avec d’autres enseignants leur savoir et leurs expériences pédagogiques.

  • Découvrez les solutions eInstruction dédiées au supérieur !

    Découvrez les solutions eInstruction dédiées au supérieur !

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    Découvrez Flow, un logiciel pour l’évaluation qui permet l’utilisation de boîtiers de réponse ou sur tablettes et Smartphones ainsi que l’intégration automatique des résultats sur une plateforme LMS.

    Le logiciel Flow a été créé pour faciliter l’évaluation en continu, le contrôle des présences et les connaissances acquises.
    Il permet différents types d’évaluation : formative, sommative et diagnostique.

    Tous les résultats sont sauvegardés de manière détaillée et individualisée, dans un fichier Excel ou un autre format.

    Vous utilisez un LMS ? Flow s’intègre dedans !
    Flow est actuellement disponible pour les LMS suivants : Moodle 1.9+, Blackboard Learn 9+…
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    Le logiciel Flow est gratuitement téléchargeable et permet la connexion d’un nombre illimité de boîtiers de réponse eInstruction ainsi que pendant un mois 40 boîtiers de réponse virtuels, dits vPads (sur tablettes ou smartphones, iOS et Android), fonctionnant à la fois en réseau local et sur internet.
    Au-delà du mois d’essai, il reste 5 vPads que l’on peut compléter par l’achat de licences supplémentaires.

    Plus d’infos :
    Essayez FLOW dès maintenant sur www.einstruction.eu/flowsoftware

     

     

  • eInstruction présent aux NetJournées 2013

    eInstruction présent aux NetJournées 2013

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    eInstruction sera présent à la 5ème édition des NetJournées d’iTop, qui aura lieu les mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 mars prochains en région parisienne, à Enghien-les-Bains.

    Parmi les solutions qui vous attendent :
    •    Notre nouveau logiciel pour l’évaluation Flow qui fonctionne avec boîtiers de réponse, smartphones, tablettes et ordinateurs et s’intègre dans un ENT.
    •    Les nouveautés WorkSpace (la reconnaissance d’écritures mathématiques, la WorkSpace Connect App qui permet de piloter son tableau avec une tablette)
    •    Notre gamme de tableaux numériques interactifs fixes et mobiles (Touch Board, Dualboard, Mobi)

    Nouveau : Simplifiez-vous le passage de l’ASSR grâce à notre logiciel Flow. Vous disposez d’une salle multimédia équipée d’ordinateurs, ou de tablettes sous Android ou iOS ou tout simplement de boîtiers de réponse eInstruction ? eInstruction vous offre Flow en version d’essai, avec la possibilité d’utiliser 40 boîtiers virtuels ! La correction se fait automatiquement ! De plus vous pourrez découvrir nos offres spéciales ASSR.

    Venez découvrir les outils et possibilités de notre logiciel Workspace, offert gratuitement au personnel enseignant dans le cadre du programme Workspace LE réalisé dans un souci d’interopérabilité entre les matériels déjà installés dans le cadre d’un accord avec le Ministère de l’Éducation nationale : www.einstruction.fr/support_downloads/LEregister.php

    Plus d’infos :  www.netjournees.fr

    sur eInstruction : Pearltree d’eInstruction,
    einstructionblog.fr
    /
    www.einstruction.fr