Catégorie : A LA UNE

  • En quoi l’ENT facilite le pilotage d’un établissement ?

    En quoi l’ENT facilite le pilotage d’un établissement ?

    Kosmos_art3_091013Un meilleur pilotage pour une meilleure communication des emplois du temps

    Loïc Lamotte, principal adjoint du collège Jean Jaurès, a pu adapter son logiciel EDT d’emploi du temps à l’arrivée de l’ENT et il en est ravi. Comme il l’explique, la gestion d’emploi du temps comprenant les absences, les modifications d’emploi du temps et les remplacements d’enseignants est assez lourde à gérer. Il souhaitait continuer à pouvoir utiliser le logiciel auquel il était habitué.

    Pour rendre visible sa base de données aux autres utilisateurs, à savoir enseignants, élèves et parents, Loïc Lamotte exporte son fichier sur l’ENT, tout simplement.

    Catherine Margouet, principal adjoint du collège les Roussillous à St Pierre de Lages en Haute-Garonne procède de la même manière. Elle donne pour exemple une semaine de skis qui a été programmée à la station des Monts d’Olmes en Ariège ; sur cette semaine-là, elle a dû annuler les cours et en faire mention dans l’ENT pour que l’information soit visible par tout le monde (A l’écran, les cours apparaissent en « hachuré »).

    Avant l’ENT, tous les deux pouvaient parfaitement réaliser toutes ces tâches administratives mais cela restait dans le domaine de l’établissement et c’est ce que tient à souligner Loïc Lamotte : « le gros avantage de l’ENT est véritablement la visibilité pour les parents (…) Ils ont enfin accès à un vrai agenda ».

    Pour Catherine Margouet,

    « l’intérêt de l’ENT est, pour les parents, une manière de « suivre » leurs enfants ; ils peuvent savoir quand ils ont cours et quand les cours sont annulés ; c’est une question de responsabilité vis à vis des familles ».

    L’outil formulaire, la garantie d’une fluidité des échanges avec les enseignants

    Marie-Hélène Serrecourt, proviseure adjointe au lycée Pardailhan de Auch voit ses journées de travail rythmées par l’ENT. Elle gère notamment les demandes d’absences ou modifications d’emploi du temps des enseignants ; avec l’ENT, tout se fait au moyen de l’outil formulaire.

    « L’enseignant va cliquer sur le formulaire en ligne « Absences de professeurs », il le complète et sa demande va automatiquement dans ma boîte mail (…). Je vérifie par rapport à l’emploi du temps et j’organise son remplacement ; j’envoie ensuite pour avis au proviseur qui répondra directement à l’enseignant », explique t-elle.

    Avant l’ENT, cette procédure pouvait s’avérer très fastidieuse.

    De même, pour la réservation de salles, de l’équipement nécessaire et de son intendance, ce qu’elle nomme « les ressources », Marie-Hélène reçoit les demandes des enseignants via sa messagerie. Elle peut ensuite compléter les formulaires de réservation, qui ne peuvent être directement renseignés par les enseignants mais néanmoins consultés pour prendre connaissance des disponibilités.

    Un contact plus aisé et plus rapide avec le Conseil Général 31

    Corinne Vernezoul, Principal du Collège les Roussillous apprécie particulièrement de pouvoir accéder, une fois connectée, au portail ENT du Conseil Général 31. Par exemple, pour les voyages linguistiques de son établissement, elle clique directement sur le formulaire « d’aide aux projets des collèges publics » et elle gagne du temps !

    Des échanges aussi facilités pour le pôle vie scolaire

     Comme nous l’explique Christophe Amiel, CPE au collège les Roussillous, l’ENT les rend plus efficaces dans leur mission de communication envers les membres de la communauté éducative.

    Pour les parents, par exemple, ils ont créé un onglet qui leur permet, en se connectant, de transmettre un mail en direct à la vie scolaire pour signaler une absence de leur enfant. « C’est très pratique pour eux, ils peuvent le faire très rapidement en arrivant au boulot ; il y a beaucoup de parents qui utilisent cette fonctionnalité », souligne Christophe Amiel.

    A destination des enseignants, Christophe Amiel utilise très souvent la messagerie de l’ENT.

    Ce qui est pratique, c’est le choix possible par groupes de destinataires,

    « je peux envoyer un message aux professeurs par matière ou par groupes pédagogiques, comme par exemple tous les enseignants d’une classe », décrit-il.

    Il utilise également cette fonction « choix » si il veut envoyer un message aux parents des classes d’un même niveau.

    Au travers de ces différents usages et témoignages de personnes évoluant dans des environnements divers, l’ENT se révèle être une aide précieuse  au quotidien pour piloter un établissement.

    Plus d’infos :

    Retrouvez toutes les solutions des ENT KOSMOS, ENTmip et K-d’école ici.

     

  • Festival de l’image de poche : de la créativité dans l’air !

    Festival de l’image de poche : de la créativité dans l’air !

    Ens_catho_festivalavril13_090413Au total,  ce sont 12 établissements de toute la France qui ont concouru avec 75 films et 99 photos, produits par les élèves.
    « Cela représente plus du triple de participations par rapport à l’année dernière », ce qui réjouit Françoise Maine, organisatrice du festival et responsable du numérique à l’Enseignement Catholique, qui voit dans cette opération un bon moyen de laisser les enfants exprimer leur créativité.

    Il entre en totale adéquation avec leurs projets éducatifs qui ont pour objectifs de sensibiliser les jeunes à l’image en les faisant produire eux-mêmes. « L’idée est bien de les emmener sur des chemins de réflexion pour qu’ils arrivent à cultiver une vraie expression personnelle », ajoute Françoise Maine.

    Ce festival « infilmement petit » est né d’une conférence animée par Serge Tisseron qui a lancé aux organisateurs de mettre en place un festival de l’image car pour lui, « pour aider les jeunes à mieux décoder les images, quoi de mieux que de les amener à construire leurs propres images ».

    Françoise Maine a immédiatement adopté l’idée et a créé la première édition du festival en 2012 dans la ville du Mans.

    Le principe : les jeunes réalisent leurs photos ou films avec les outils « qu’ils ont dans leur poche », à savoir leur téléphone portable, sur le temps scolaire ou en dehors de l’école.

    Afin de permettre aux jeunes qui se sont déplacés pour l’occasion de parfaire leurs connaissances techniques, un grand nombre d’ateliers ont été organisés tout au long de cette journée autour de professionnels de renom ; un bon moyen aussi de faire travailler ensemble jeunes et adultes et « je pense qu’il est important d’aller au-delà de la remise des prix », souligne Françoise Maine.

    Une nouvelle dimension pourrait encore être donnée à ce festival qui monte : après avoir introduit la catégorie « photos » cette année, pourquoi ne pas permettre aux jeunes de créer des jeux vidéos et de présenter leurs créations en 2014 ?

    Des pistes de réflexion et un grand foisonnement d’idées en tout cas dans cette chaleureuse organisation plein de dynamisme.

    Plus d’infos : retrouvez tous les films sur www.infilmementpetit.fr

  • Le numérique, vecteur d’une culture partagée : problématiques territoriales d’aujourd’hui et demain.

    Le numérique, vecteur d’une culture partagée : problématiques territoriales d’aujourd’hui et demain.

    Entre éducation culturelle et culture du numérique

    Au côté d’une pléthore de ressources numériques culturelles issues de la valorisation du patrimoine, les Rencontres de l’Orme mettaient à l’honneur cette année les contenus numériques comme clé de voûte entre éducation culturelle et culture du numérique.
    L’objectif des Rencontres de l’Orme était cette année comme l’exprime Gérard Puimatto, directeur adjoint du CRDP de l’Académie d’Aix Marseille de montrer comment « développer une culture globale du multimédia et de l’interactivité – pour communiquer, s’informer, créer – devient un enjeu majeur de l’école et des structures impliquées auprès des jeunes ».

    Une des thématiques, traitée par les collectivités territoriales présentes au sein des ateliers, était de comprendre comment l’Ecole, et à travers elle, la collectivité en charge de définir son projet éducatif territoriale, « peut-elle donner aux jeunes les moyens d’être des consommateurs responsables des produits et services qui leurs sont proposées, des usagers avertis de la culture transmise par le numérique ? »

    Quand ressources culturelles numériques riment avec continuité éducative territoriale

    La question est donc alors de savoir comment l’ensemble des ressources numériques proposées, permet de tendre vers une culture du numérique réfléchie, et par là, vers des usages numériques efficients : comment les collectivités territoriales, traditionnellement en charge des équipements et des infrastructures, interviennent également de concert au côté de l’Éducation Nationale, sur les contenus mis à disposition de la communauté éducative pour un objectif commun de réussite éducative ?

    Sur ce point, bon nombre d’intervenants des ateliers expriment la nécessité de travailler en mode projet, dans le cadre d’une gouvernance assidue : seul moyen d’optimiser l’usage de ces ressources numériques dans un objectif de continuité éducative entre programmes scolaires et activités périscolaires, ou école et offres d’activités culturelles locales auprès des familles.

    Mais l’optimisation des usages de ces ressources, à des fins de continuité éducatives ne peut s’inscrire que dans le cadre d’un projet d’éducation territoriale, au sein d’un même bassin d’éducation, s’accordent à préciser Chantal Blandel, secrétaire nationale de l’ANDEV, et Laurent Brisset, en charge des questions d’éducation au sein de l’Association des Régions de France.

    Un mode projet à l’échelle d’un bassin d’éducation, école collège lycée, c’est orchestrer des ressources numériques de façon à susciter, selon les différents âges et niveaux de scolarité, l’intérêt des enfants et des jeunes et les encourager à développer leur créativité en utilisant de nouvelles ressources éducatives, leur permettre au fil des années de l’école au lycée de devenir acteurs de la société numérique et les former à cette nouvelle culture.

    Et si les ressources numériques remplaçaient les manuels scolaires papiers…

    Evoqué lors de plusieurs ateliers, ou dans les allées autour de l’espace dédié à l’Edition Numérique, certains caressent l’idée que les ressources et contenus numériques pourraient à terme remplacer les manuels scolaires papiers.

    C’est en tout cas, la conviction par exemple de Patrick Palisson, représentant de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves ou de Pascale Luciani Boyer, élue, en charge des questions Education et Numérique au sein de l’Association des Maires de France et, à ce titre, membre du Conseil National du Numérique.

    Certes, l’usage des ressources numériques offre l’avantage, reconnu par les enseignants, de favoriser la pédagogie différenciée. Elles permettent, on le sait également, des choix adaptés et modulables en cours d’année, contrairement à l’unicité du manuel scolaire papier, dont le choix est effectué initialement.

    « Les ressources numériques seraient alors peut-être un des moyens d’éradiquer un jour le syndrome de l’algue verte de l’éducation », qui selon un inspecteur général de l’éducation, est celui de la photocopie…

    Autre avantage et non des moindres, « les ressources numériques sont sources d’économies budgétaires pour les collectivités, en charge d’acquérir les manuels scolaires ». C’est ce que nous confie Pascale Luciani Boyer au cours d’un des ateliers consacrés à la refonte de la loi Peillon et les répercussions pour les collectivités.

    En tant qu’élue, elle défend l’idée que « les économies réalisées sur l’acquisition de manuels scolaires par les collectivités et parfois plus directement par les écoles à travers la caisse coopérative pourront être réinvesties dans l’acquisition de support numérique de lecture et permettre ainsi à chaque enfant de bénéficier d’un manuel numérique individuel ».
    Si, de plus, ce support numérique propose une calculatrice, une bibliothèque sur le monde grâce à internet et un espace collaboratif, il présentera alors des avantages cognitifs qui accompagneront l’élève dans tous ses parcours de réussite éducative.

    Mais pour atteindre un tel objectif, il est nécessaire d’envisager des outils à une échelle volumétrique conséquente qui, pose bien sûr alors le problème du modèle économique, que nous aurons l’occasion d’aborder lors d’un prochain article.

    Article rédigé par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

  • L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs

    L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs

    « Je crois que BIC a démarré cette expérience en même temps que nous, les enseignants donc nous avons tous débuté ensemble ».

    Cette phrase de Catherine Le Quellenec, enseignante à l’école Pasteur B de Clichy-la-Garenne résume bien l’état d’esprit dans lequel ce projet d’ardoises numériques a vu le jour.

    Soutenu par le Ministère de l’éducation nationale et en accord avec les communes impliquées, il est actuellement au stade d’expérimentation dans sept écoles représentatives de la diversité territoriale française (centre ville, périphéries et zones rurales) et concerne environ 400 élèves.

    L’objectif de cette expérimentation, une des plus importantes lancée dans le premier degré, est de récolter les avis de la communauté enseignante et des élèves, dans le but d’atteindre un produit qui réponde parfaitement aux besoins de la classe.

    « En interrogeant les enseignants lors de réunions régulières, nous souhaitions pouvoir valider les choix que nous avions fait pour notre ardoise et confronter le produit dès le début », explique Mathias Mattiuzzo, directeur du Développement chez BIC Education.

    Le choix de la simplicité, le maître mot de l’ardoise BIC

    Un des arguments principaux mis en avant par BIC, à savoir la simplicité, a remporté un vif succès auprès des enseignants.
    « Si j’ai une seule phrase à retenir de nos échanges avec les équipes enseignantes, c’est : c’est tellement simple qu’on l’utilise », souligne Mathias Mattiuzzo.

    Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance face à un public « exigeant » qui, dès le début, a annoncé la couleur, « on a peu de temps donc si ça ne marche pas, on laisse tomber », rapporte Mathias des premières réactions recueillies.

    Une simplicité que confirme Catherine Le Quellenec ; elle avoue ne pas avoir eu « peur » d’utiliser le numérique, qui pour elle « est un passage obligé pour l’enseignement d’aujourd’hui » et elle ajoute que les échanges sur l’utilisation de l’ardoise BIC lui ont même été bénéfiques pour son enseignement.

    « Le travail en collaboration avec BIC m’a permis de remettre en question ma pratique pédagogique ; au bout de 20 ans, on peut tout à fait se laisser un peu aller ; avec l’arrivée de l’ardoise dans ma classe, je me suis replongée dans les programmes, j’ai repensé ma pédagogie car l’apparition d’un outil numérique apporte un autre rapport à la classe », affirme t-elle.

    Un matériel pensé pour l’enseignant

    Plusieurs points de détail sont venus aux oreilles des équipes de BIC éducation, comme par exemple un problème de fil, l’autonomie des tablettes ou un stylet qui s’use trop vite !

    La R&D de BIC éducation a fait en sorte que les tablettes se rechargent très rapidement pendant une durée calibrée sur la pause déjeuner, soit environ deux heures, ce qui éloigne toute possibilité de stress à l’enseignant de ce côté-là.

    Concernant les fils, il est apparu qu’il n’y avait pas d’emplacement pour les ranger sur le chariot où sont entreposées les tablettes et les prises se trouvant au dos du chariot, risquaient d’être endommagées par le frottement lors du déplacement des appareils.

    « Pour répondre à cette demande, les prises ont été positionnées sur le côté et le fil peut désormais s’entourer autour de la poignée qui permet de guider le chariot », comme nous le décrit Mathias.

    Au bout de quelques semaines, les enseignants ont fait remonter que le stylet s’usait très rapidement. Aujourd’hui, il est fabriqué avec un plastique plus dur, utilisé dans l’aéronautique, pour faire face à cette usure précoce.

    Au travers de ces exemples, on peut constater que les expérimentations ne sont pas vaines et surtout permettent d’obtenir, à termes, un produit qui réponde à des problématiques concrètes et quotidiennes des enseignants.

    Mathias tient à souligner que l’appropriation de l’ardoise est très différente d’un enseignant à l’autre car le produit a été pensé pour que l’enseignant adapte sa pédagogie, voir la fasse évoluer. « On a vu émerger de nouvelles pratiques dans des matières qui sont pourtant très classiques », ajoute t-il.

    Le produit BIC éducation a été également pensé pour les élèves, qui ne manquent pas non plus, d’émettre des critiques ou suggestions, comme le souligne Catherine Le Quellenec, « les élèves demandent aussi des améliorations comme : pourquoi on peut pas avoir cette couleur ? Pourquoi on peut pas écrire comme ça (…) ? Finalement, je crois qu’ils ont aussi fait avancé le projet ».

    Une ardoise pensée pour des élèves de primaire

    Plusieurs fonctionnalités sur le produit ont été réfléchies pour correspondre aux habitudes d’un élève de primaire et qu’il lui soit confortable, sans le perturber dans sa progression en classe.

    Cela se concrétise par le degré de luminosité au démarrage de la tablette, calé à 40%, « pour éviter la fatigue oculaire des élèves » ; ou encore la possibilité de pouvoir écrire « normalement », comme sur une feuille de papier, en positionnant sa main sur la tablette pendant que l’autre main écrit.
    Pour des âges où l’apprentissage de l’écriture est un incontournable, ce détail n’en presque pas un !

    « On s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas demander aux élèves de changer de façon d’écrire entre le papier et un support numérique, c’est pourquoi l’ardoise a des bords profilées de façon à ne pas avoir de cassure au niveau du poignet (…) Un élève qui va écrire sur une BIC Tab ne verra pas la différence avec une écriture sur papier », explique Mathias.

    Un outil numérique qui doit aussi répondre aux exigences des collectivités locales

    L’éducation nationale, qui est une des parties la plus concernée par l’arrivée d’un nouveau produit dans la classe, a aidé à l’élaboration et à l’amélioration de l’ardoise BIC.
    Les collectivités locales, qui, rappelons-le, sont les financeurs de l’école, sont elles aussi rentrées dans la boucle.

    Béatrice Daveney, insiste sur le caractère robuste de l’ardoise, qui va permettre aux communes d’investir dans une solution pérenne qui dure dans le temps.

    Pour M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu son attention sur la BIC Tab.

    « Ce qui est très intéressant avec les tablettes BIC, c’est que l’enseignant peut faire un travail personnalisé avec chaque élève et pour moi c’est le vrai « plus » de cet outil ».

    Face à des problématiques financières, il avoue ne pas pouvoir équiper toutes les classes de sa commune avec tel ou tel matériel ; d’un autre côté, étant conscient des enjeux du numérique à l’école, Il a tenu une réflexion commune avec l’inspectrice d’académie pour investir dans des outils mutualisables.

    « Nous avons divisé les écoles en cinq secteurs et l’idée, par exemple, est d’avoir une solution pour chaque secteur ; à charge ensuite à l’éducation nationale d’en gérer le planning d’utilisation par les enseignants ».

    Dans ce projet d’ardoise numérique, tous les acteurs ont été concertés, pour apporter un vrai produit d’éducation qui corresponde aux besoins des enseignants et des élèves tout en tentant de prendre en compte les contraintes liées aux collectivités locales.

    Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • Et si le cahier de textes de l’ENT rimait avec continuité ?

    Et si le cahier de textes de l’ENT rimait avec continuité ?

    Le cahier de textes numérique, une « obligation » imposée par le chef d’établissement

    Comme le rappelle le principal du Collège, Jean-Pierre Crochet, la circulaire de rentrée 2011 a imposé la mise en place du cahier de textes numériques pour remplacer le format papier. « Imposé » est bien le terme adéquat car pour ce chef d’établissement très impliqué dans l’ENT, il n’était pas question de passer à côté de ce nouvel outil très prometteur pour améliorer la communication « hors-établissement », en d’autres termes, avec les parents.

    Pour faciliter l’appropriation par les enseignants, des demi-journées de formation ont été dispensées par les deux référents numériques du collège.
    Avec un ordinateur dans chaque salle de classe, l’enseignant peut rapidement, en début de cours, faire l’appel et, en fin de séance, compléter le cahier de textes numérique.

    Les parents devenus de « gros consommateurs » de cahier de textes numérique

    Le cahier de textes a été le premier point d’ancrage pour créer le lien du collège vers la maison, comme le décrit  Jean-Pierre Crochet :

    « Assez rapidement, nous nous sommes rendus compte que c’était un outil attendu des familles (…) Il facilite la communication entre parents, élèves et professeurs et surtout, d’après les retours que nous avons, il permet aux parents d’assurer un meilleur suivi de la scolarité de leur enfant ; c’est vraiment l’élément de réussite qui fait que les parents sont devenus de gros consommateurs de cahier de textes numérique ».

    Le classeur pédagogique, un bon complément au cahier de textes sur l’ENT

    David Arderiu, référent numérique de l’établissement et également enseignant en technologie, a été plus loin que l’usage basique du cahier de textes numérique en créant un classeur pédagogique. Les élèves y ont accès et peuvent retrouver des ressources, comme des tutoriels d’explication d’un cours.

    « Cela leur permet d’être plus autonomes dans leurs travaux »,

    confie David, et lui laisse plus de temps pour des élèves qui en éprouveraient le besoin.

    Le classeur pédagogique contribue également à « transporter » le travail de classe vers la maison, puisque ses élèves y ont régulièrement recours pour faire leurs devoirs.

    Pour exemple, après une séance de deux heures de TP sur « le module de détection à ultrasons »  au cours de laquelle les élèves testent leurs calculs avec des voitures-robots qu’ils positionnent sur un circuit, David leur demande de rédiger une synthèse sur ce qu’ils ont appris. Ce travail, par groupe de 3 ou 4, se commence en classe puis est déposé dans leur porte-documents de l’ENT et sera terminé par les élèves à la maison.

    Nous suivons Matthieu, Timothé et Paul qui ont décidé de finir leur rédaction ensemble chez Matthieu, un mercredi après-midi.
    Une fois à la maison, ils nous expliquent comment ils procèdent pour travailler sur leur document de synthèse. Ils avouent ne pas toujours se réunir pour terminer les travaux ; ils utilisent aussi la messagerie interne de l’ENT pour s’envoyer leur progression.

    Pour ces élèves de 3ème, habitués depuis la classe de 6ème à utiliser l’ENT, il n’y a pas de doutes : l’ENT leur est utile en classe mais aussi à la maison. « c’est un confort », souligne Matthieu.

    Timothé donne l’exemple d’un élève absent,

    « en ce moment c’est une période de grippe, donc quand on est absent, on peut, de la maison, consulter les devoirs à faire sur le cahier de textes »

    et Matthieu ajoute que « certains profs mettent aussi les cours sur l’ENT, ce qui nous permet de reprendre le cours à distance pour ne pas avoir à trop rattraper lorsqu’on revient au collège ».

    Ils restent néanmoins très lucides quant à l’utilité de l’ENT ; « ce n’est pas avec l’ENT qu’on va discuter avec les copains », souligne Timothé.

    C’est bien comme outil de travail scolaire que l’ENT est perçu par nos trois camarades, mais un outil qui simplifie leur vie de collégien.

    En partant, la maman de Matthieu nous confie qu’elle se sent rassurée depuis que l’ENT a fait son entrée dans la scolarité de son fils, car elle sait qu’elle peut, à tout  moment, trouver les notes, les devoirs et toute autre information en se connectant avec son code. Cela lui permet aussi de moins solliciter l’administration du collège car elle trouve, sur l’ENT, tous les renseignements dont elle a besoin.

    Plus d’infos :
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  • Formation des enseignants : la vérité sort de la bouche des enfants !

    Formation des enseignants : la vérité sort de la bouche des enfants !

    Clarisse Cardiveau, Garance d’Abreu-Jude et Paul Hershkovtic, respectivement élèves en primaire, collège et lycée vont nous répondre à différents degrés sur ce sujet.

    Clarisse, la plus jeune, se contentera d’amener quelques idées sur ce qu’elle voit d’utile dans le fait d’avoir un TNI en classe. Son professeur étant très compétent sur l’utilisation du TNI, ce qui ne reflète pas l’échantillon majoritaire parmi les professeurs du premier degré, Clarisse ne peut donner de retours sur une utilisation sous-exploitée du TNI par les enseignants.

    Pour elle, le TNI permet à son professeur de faire des choses plus précises que sur un tableau classique ; il permet également de réaliser plusieurs manipulations différentes, c’est un « tout en un ». « Sur celui-là, il y a plein de couleurs, on peut regarder des films, faire des exercices, c’est plus pratique ». « Il est mieux car c’est comme un ordinateur, mais quand on va au tableau, on utilise pas toujours le « Smart » mais aussi le « Velleda ».

    Garance, élève en 4ème rejoint les propos de Clarisse dans le sens où l’utilisation du TNI en classe par un professeur facilite la compréhension car il permet, entre autres, d’être plus précis.

    Elle avance également l’argument de la rapidité et contredit donc certains de ses professeurs qui ne souhaitent pas utiliser le TNI « parce que le temps de l’allumer, ils disent avoir le temps d’écrire toute une phrase sur le tableau classique ».

    D’autres ne savent tout simplement pas s’en servir, donc ne l’utilisent pas du tout. Certains demandent de l’aide aux élèves.

    Garance, qui est nouvelle dans l’établissement, a été agréablement surprise de voir toutes les salles équipées d’un TNI ; elle trouve donc dommage de voir que dans certaines matières, il reste éteint.

    Elle ajoute que c’est d’autant plus dommage que certains enseignants qui l’utilisent au quotidien trouvent que cette forme de « modernisme » joue positivement sur l’ambiance de la classe ; pour elle, cet argument de choix devrait encourager les autres à s’en servir.

    Quant au degré d’utilisation des autres enseignants, elle parle essentiellement de « sa prof de mathématiques, qui est géniale avec » !
    L’usage des autres professeurs reste visiblement restreint à l’écriture et à la projection de documents…
    C’est également ce que remarque Paul, élève en 1ère.

    Et si l’interactivité du numérique, c’était l’abandon de la posture frontale ? La formation des enseignants vue par Paul, élève de 1èreS

    Il donne quelques exemples du quotidien de ses professeurs sur l’utilisation de l’outil.
    Le tableau n’est pas utilisé comme interactif en tant que tel, mais beaucoup en projection, en multimédia pour regarder des films,  pour l’écriture ou encore pour présenter des Powerpoint.
    Il donne l’exemple de son professeur d’histoire-géographie qui, en « fouillant », a trouvé un logiciel spécialement dédié au TNI, « une sorte de Powerpoint interactif », comme il le décrit.

    Le récit de Paul est éloquent. D’après lui, il faudrait bien plus qu’une formation au TNI pour parvenir à former les enseignants au numérique et ils ne sont pas les seuls à devoir être formés : il faudrait également se préoccuper de la formation des élèves.

    Il prend l’exemple d’un travail de recherche qu’il effectue actuellement sur internet  pour un TPE. Il pense que les élèves devraient apprendre à naviguer dans ce vaste environnement, « car sans boussole on se perd ».

    Il considère qu’il y a deux ères du numérique : l’ère classique de la bureautique, et celle dans laquelle nous sommes maintenant. Et pour lui, pas de doutes, les élèves ne sont pas plus « digital natives » que leurs professeurs !

    Il poursuit ses explications : pour qu’un outil soit bien intégré en classe, il faut que la solution soit matériellement bien implantée ; ce qui signifie que les logiciels soient installés et mis à jour, que les tableaux fonctionnent correctement et qu’ils soient les mêmes dans toutes les classes, et il ajoute « cela aurait été plus pratique » !

    Une fois que matériellement tout est prêt, on peut passer à la formation.
    Mais pour lui, la formation seule ne suffirait pas, car pour que l’outil soit utilisé au mieux, il faudrait de l’interactivité avec les élèves.

    Le tableau interactif, ce n’est pas seulement un enseignant qui donne son cours en posture frontale mais bien un échange, une collaboration en classe entre enseignants et élèves…
    Tiens, il parle de collaboration en classe ? Et si la vérité sortait de la bouche des enfants ?

    Pour lui, cette interactivité pourrait par exemple être créée par un travail d’un élève réalisé à la maison qu’on puisse projeter en classe et commenter ensemble.
    « Le problème est bien qu’on a un outil numérique face à nous mais que nous n’avons rien dans la classe pour produire notre propre contenu ».
    Il conclut « dans l’état actuel des choses, un TNI isolé, c’est un tableau optimisé et ça s’arrête là ».

    Finissons par un rêve d’adolescent…
    « Peut-être qu’on peut imaginer un jour pouvoir mieux partager notre travail, pouvoir mieux le montrer aux autres, pouvoir faire notre travail de manière plus efficace et plus critique aussi ».
    Et si ce rêve devenait réalité ?

  • Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    André Marcant, Conseiller TICE de l’académie de Nice et Hugues Laffez, enseignant et animateur à la mission TICE de l’académie apportent leurs arguments sur cette question, ayant actuellement plusieurs expérimentations autour de différents usages de tablettes dans l’académie.

    Dans leurs projets, les tablettes sont mises à disposition des enseignants et des élèves pour toute la durée de l’année scolaire, pour un usage en classe et à la maison.

    Pour Hugues Laffez, la tablette répond dans un sens à cette question de cartable numérique puisqu’elle offre un écran par élève, que ce soit à la maison ou en classe.
    Rapide d’utilisation, elle permet de se connecter facilement à des réseaux, accéder à des ressources, « de manière plus ou moins simple selon les marques et les systèmes d’exploitation », précise t-il.
    Enfin, elle permet de valoriser et de conserver les productions d’élèves.

    Productions d’élève et  ENT

    La tablette et un outil de production et de consultation. André Marcant donne  l’exemple en SVT ;  l’élève peut photographier des expériences et compléter avec un commentaire sur des mesures effectuées ; ainsi on recueille des infos très confrontées qui sont légitimes à stocker ou à faire remonter dans l’ENT.

    L’ENT est tout à fait approprié dans cet exemple pour accueillir ce type de données, mais les tablettes ne sont pas encore toutes adaptées au réseau sécurisé qui gère l’ENT.
    On passe par de la DropBox ou du WebDAV pour passer par des solutions intermédiaires.

    « La tablette est un outil personnel mobile de consultation de l’ENT, alors que l’ENT est un outil collectif et collaboratif notamment pour leur réutilisation dans le temps ou par d’autres enseignants », ajoute André Marcant.

    Avec cette remarque, André Marcant tient à souligner que la fusion n’est pas encore totale entre la tablette et l’ENT ; la fonctionnalité la plus contraignante étant le besoin de liaison entre l’ENT et la tablette et les difficultés sont les mêmes sur iPad ou sous Android.

    L’ENT est-il prévu pour la tablette ?

    « Aujourd’hui, l’ENT est prévu pour être utilisé via une interface web, dans un navigateur, sur un ordinateur avec un clavier physique et une souris ;  il y a, sur tablette, des petits soucis comme par exemple la lecture de documents sous flash ou Java qui ne sont pas bien supportés par des outils mobiles comme les tablettes », précise Hugues Laffez.

    Pour certaines parties d’usage de l’ENT, ce constat est problématique.

    Développer des applications ou « widgets » sur le bureau d’une tablette « sur lesquels on pourrait avoir, comme un flux RSS, les informations de l’établissement, l’agenda de l’établissement, l’accès aux documents de manière transparente comme on a aujourd’hui l’accès à l’Evernote ou du Dropbox », serait une possibilité que propose Hugues Laffez en réponse à ces difficultés.

    Aujourd’hui, nous pensons : quelle tablette serait idéale pour devenir le cartable du futur ?
    Quelques soucis restent encore à régler et nous venons d’en avoir un aperçu via le retour d’expériences de l’académie de Nice.
    Dans les conversations, il est aussi question des appareils que les élèves possèdent déjà à titre personnel et du BYOD comme l’enjeu technologique de demain…?
    Faut-il réfléchir dans cette voie également et faire en sorte que l’ENT fonctionne aussi avec ces appareils, toutes disparités confondues ?

    Interview réalisée lors des NetJournées d’ITOP éducation

  • Enjeux et formes de déploiement massif d’un ENT primaire

    Enjeux et formes de déploiement massif d’un ENT primaire

    Une forme de « coopérative de l’ENT » pour permettre à tous d’accéder à l’outil numérique

    Dans la Somme, Yves Landos, animateur TICE de la DSDEN nous explique comment l’ENT premier degré s’est installé massivement dans 154 écoles et 494 classes, naturellement et sur l’engagement volontaire des enseignants.
    Aujourd’hui, ce sont 9700 comptes élèves qui sont enregistrés.

    La mise en place du projet a été portée par un syndicat mixte, « Somme Numérique », qui a notamment pour mission d’aider les collectivités dans le développement de la e-éducation.
    Les collectivités font le choix ou non d’adhérer à « Somme Numérique ».

    L’intérêt, en ce qui concerne l’ENT, est d’avoir la possibilité d’accéder à cet outil à un coût raisonné ; en effet, le principe est que la collectivité paie en fonction du nombre d’élèves (la facture s’établit sur la base des comptes élèves ouverts).
    De cette façon, les communes, même les plus petites, ont la chance de pouvoir intégrer un ENT dans leurs écoles.

    Une base de groupement « coopératif » qui s’avère efficient pour ce territoire, au regard des chiffres annoncés de comptes élèves opérationnels.

    Un groupement de commandes pour intégrer l’ENT de manière progressive

    Du côté de Nantes, le choix du modèle s’est porté sur la création d’un groupement de commandes pour permettre aux communes d’accéder aux services d’un ENT.

    Alain Couëffé, ancien Conseiller TICE premier degré auprès du Recteur de Nantes, aujourd’hui à la retraite, nous donne quelques points clés du projet.

    « Le projet vient d’une volonté forte du recteur d’opter pour une solution unique et d’inscrire l’ensemble des élèves dans un continuum numérique car l’ENT est déjà en place dans le second degré dans les collèges et lycées ».

    Le recteur de l’académie vise une solution simple mais évolutive à but essentiellement pédagogique de manière à contribuer à améliorer les conditions d’apprentissage, la maitrise des connaissances et des compétences du socle.

    Le financement sera double : d’une part, par l’académie pour tout ce qui est formation et donc non intégrée dans la solution ; d’autre part, par les collectivités qui paieront un abonnement puisque c’est le mode SaaS* qui a été retenu.

    Le groupement de commandes a démarré avec 150 communes, sans obligation d’impliquer toutes leurs écoles en même temps, comme l’explique Alain Couëffé : « compte tenu de la taille de certaines collectivités, on peut comprendre que l’engagement d’une collectivité ne soit pas total au départ. Pour exemple, une commune comme Nantes qui regroupe plus de 60 écoles, ne peut pas, sur une seule année, engager l’ensemble de ses élèves ; c’est pourquoi nous leur avons proposé d’engager quelques écoles puis, à partir du moment où elles sont membres du groupement de commandes, elles peuvent plus tard, intégrer plus d’écoles ».

    Dans certaines communes, seulement une ou deux classes se sont engagées au départ puis les autres suivront.

    La solution juridique du groupement de commandes s’avère bien adaptée ; le seul bémol qu’émet Alain Couëffé est que c’est une entité fermée à savoir qu’une fois créée avec ses membres, aucune nouvelle commune ne peut adhérer, si ce n’est pas le biais d’une création d’un autre groupement de commandes. Il indique que le GIP (groupement d’intérêt public) aurait été plus ouvert mais le délai de sa mise en œuvre est long et cela ne pouvait pas convenir au vu des échéances politiques de 2014.

    Une bonne entente entre les partenaires, un gage de réussite d’implantation d’un ENT primaire

    Quelque soit le modèle, Alain Couëffé rappelle l’importance d’une bonne entente entre les deux partenaires que sont l’éducation nationale et les collectivités locales.
    « Nous avons constaté qu’il y avait des volontés des écoles qui n’étaient pas forcément partagées par les communes et inversement, des communes qui étaient partantes et des écoles mal préparées à recevoir cet outil, ce qui débouchait sur un refus, soit de la collectivité, soit de l’école ».

    Il insiste sur la communication qui doit s’établir à l’attention des différents partenaires pour que chacun comprenne ce qu’est un ENT et ses enjeux.
    « En général c’est par un déficit de communication que les projets de déploiement n’aboutissent pas », conclut-il.

    *Le mode SaaS (Software as a Service) est un concept assez récent qui permet aux entreprises de s’abonner à un logiciel à distance au lieu de les acquérir et de devoir les installer sur leur propre matériel informatique.

    Interviews réalisées au cours des NetJournées d’ITOP éducation.

  • NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    Un portail de ressources granulaires évolutif et ouvert

    NetEduc propose des ressources granulaires, ce qui signifie qu’il met à disposition de toutes petites unités d’apprentissage indexées sur les instructions officielles du Ministère de l’éducation.
    Evolutif, car il sera en permanence agrémenté par de nouveaux contenus.
    Et enfin, c’est un portail ouvert car il permet aux enseignants d’y déposer leurs activités.

    « Dans NetEduc, on référence des granules c’est à dire des choses très fines sur une unité d’apprentissage précise », souligne Brigitte Redon, responsable production ressources chez ITOP éducation.

    Un portail d’outils pédagogiques pour enseignants et élèves

    NetEduc est un outil qui permet de créer très rapidement des contenus, en s’appuyant sur des modèles pédagogiques dont ITOP a hérité de son expérience d’éditeur.
    « Le but du jeu est qu’en 3 clics, je peux créer ma propre activité », ajoute Brigitte Redon.

    Créer des parcours personnalisés avec NetEduc
    En intégrant NetEduc à un ENT, l’enseignant peut créer des parcours personnalisés.

    « C’est une chose de disposer de granules mais encore faut-il que les enseignants puissent prendre ce dont ils ont besoin à un moment donné ; avec NetEduc, ils vont pouvoir piocher dans tout ce qu’on leur propose », décrit Brigitte Redon.

    Dans une logique d’intégration « forte » d’un ENT ITOP, l’enseignant pourra avoir, en plus de la création des parcours pour un élève ou un groupe d’élèves, toutes les fonctionnalités de suivi. Mais Brigitte Redon précise que dans le cas d’un ENT d’un autre fournisseur, l’utilisation de NetEduc n’est pas dénué de sens.

    L’enseignant pourra  récupérer un identifiant personnel non nominatif pour chaque élève, ce qui va permettre pour le professeur, de gérer ses propres favoris et « il est possible aussi de récupérer des informations non nominatives de type classe ou groupe, ce qui permet quand même d’envisager la création de parcours qui ne sont plus personnalisés mais qui peuvent être mis à disposition d’une classe ou d’un groupe ».
    L’élève de cette classe ou du groupe pourra donc accéder uniquement aux travaux qui lui sont destinés.

    Le plus de l’intégration dans un ENT ITOP se situe dans la possibilité d’avoir une fonctionnalité de suivi de parcours nominatif.

    NetEduc est composé de ressources essentiellement produites par ITOP éducation mais l’offre pourrait s’élargir à termes vers d’autres éditeurs, « les intégrer dans NetEduc pourrait être pertinent », conclut Brigitte Redon.

    Plus d’infos : www.itopstore.com