Auteur/autrice : rédaction

  • Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés

    Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Amélie Mariottat présentera « Écrire un récit de science-fiction avec les outils numériques appropriés  » sur la session Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Comment permettre aux élèves de coopérer dans le but d’écrire pour éditer un récit de science ?

    Session envisagée: explorcamps ( possibilité de montrer les outils notamment la réalité virtuelle dans le cadre d’un whorkShop)

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans le cadre de ce projet, il s’agissait d’utiliser la tablette comme outil collaboratif pour le partage entre pairs qui permet ensuite la création conjointe. Ainsi plusieurs applications comme Google expédition ou Solar Walk ont permis de s’immerger dans l’espace.

    Les réseaux sociaux ont été largement utilisés également car nous avons suivi Thomas Pesquet sur Twitter et utilisé Snapchat pour « se grimer » en extraterrestres. Nous avons convoqué des compétences plastiques avec deux autres applications qui ont permis de recréer des scènes pour illustrer notre récit notamment Lens FX pour le montage d’images.

    Pour finir, le travail a été relu pour être intégré dans une présentation emaze depuis plusieurs ordinateurs dans le but de poursuivre le travail coopératif.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le travail au fil de l’écriture s’est effectué en binôme ou trinôme, cela est essentiel pour l’écriture notamment dans le cadre de la science-fiction où les idées ne peuvent émerger seules.

    En effet, il faut avoir une large culture littéraire pour identifier les codes du genre. Les échanges sont donc essentiels à la co-construction du petit chef d’œuvre à la Freinet.

    De plus, grâce à leurs passages écrits, chaque groupe contribue à l’élaboration de l’œuvre finale. Il s’agit donc bien de partages, d’échanges et de contributions.

    Apport du retour d’usage en classe :

    Les élèves sont ravis du résultat obtenu et très fiers de la publication de leurs écrits. Ils s’attachent beaucoup au contenu et espère être lu. Un petit livret papier est également disponible pour les élèves n’ayant pas accès facilement à internet.
    Les compétences ont été évaluées au fil de l’écriture. Les élèves étaient dans un processus d’auto-évaluation et d’évaluation par les pairs.

    La place de l’enseignant est infime: il est accompagnateur, prescripteur de conseils, de ressources mais laisse toute sa place à l’élève qui construit son propre parcours.

    Plus d’infos sur Amélie Mariottat.
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Education par la recherche

    Education par la recherche

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Olivier Sauret présentera « Education par la recherche : du vécu à la formalisation d’un savoir grâce aux outils didactiques et numériques permettant de proposer, d’échanger, de corriger » sur la session IV : Pratiques pédagogiques.

     

    Problématique pédagogique :

    Aujourd’hui l’école ne se contente plus de transmettre un savoir disciplinaire, mais cherche à éduquer en faisant développer des compétences plus générales dans un monde de plus en plus numérique. Eduquer par la recherche est une façon de répondre à cette problématique.

    Je voudrais ici présenter mon élève-chercheur comme réflexion à la fois vers un apprentissage plus concret et opérationnel des sciences physiques, et aussi vers le développement d’autres compétences, telles que l’autonomie, la coopération ou encore l’estime de soi.

    Bien que la réalisation d’un projet de recherche et la formalisation d’un savoir soit nécessairement imbriquées, je souhaite d’abord me focaliser sur les savoirs disciplinaires, en 1èreS, avec la mise en place d’un outil didactique, la fiche des langages (voir document joint), pour passer du vécu proposé aux élèves (problématiques de recherche, capsules vidéo) à la co-construction d’un savoir formalisé et opérationnel, en passant par les erreurs, la co-réflexion et l’accompagnement.

    Ensuite, en m’appuyant sur l’expérience du projet EFRAN-savanturier en 6ème, je voudrais montrer comment les outils numériques (notamment google doc, voir document joint) permettent d’organiser le processus de co-construction petit à petit, et ainsi conduire au développement des autres compétences, nécessaires à la fois à la réalisation du projet de recherche et à la formalisation de savoirs.

    A partir de ces retours d’expérience, j’aimerais proposer de poursuivre la réflexion en essayant d’élaborer à plusieurs un outil numérique adapté, ou même à rendre ludique la construction de cette fiche des langages.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Différents outils numériques ont permis de faciliter ce travail d’échange et de conceptualisation. En effet, la co-construction et la volonté de travailler sur les erreurs engendrent certains besoins :
    • pouvoir écrire à plusieurs mains sur un même document, en synchronisé ou pas.
    • Permettre un feedback écrit de façon simple.
    • garder des traces des différentes versions, notamment avec des erreurs. Il est en effet aussi intéressant de savoir définir un concept que de voir écrit ce qu’il n’est pas.
    • en faisant de l’image le langage n°1, l’insertion et la correction d’images, de photos au sein du document doit être simple et rapide.

    Les outils numériques utilisés sont ceux qu’on retrouve communément en classe inversée : google drive et youtube pour les ressources et le partage, google doc pour l’écriture collaborative, le padlet pour mutualiser, book creator pour utiliser des traces manuscrites et faire de la mise en page.

    Il y a des améliorations à apporter en termes d’ergonomie, de facilité de feedback, de passage du manuscrit au numérique, tout en utilisant des outils libre d’accès (par exemple book creator est payant sous android).

    Il m’est alors possible de proposer un cahier des charges, le soumettre à discussions, et de faire appel à l’expertise de mes collègues pour élaborer soit un outil, soit une stratégie d’utilisation d’outils existants et adaptés.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le premier principe de cet outil est de faire participer les élèves à la construction de leur savoir : il ne s’agit pas de faire des activités, mais d’être actif vis-à-vis du savoir. Le second principe est l’intelligence collective : c’est dans l’échange entre eux qu’ils vont faire évoluer leurs représentations pour co-construire des définitions plus abouties, bâtissant ainsi ensemble leur fiche de vocabulaire, base de leur savoir. Les outils numériques répondant alors aux besoins de mutualisation, de co-réflexion, de correction d’erreurs.
    D’un point de vue enseignant, j’aimerais partager cet outil et échanger sur la mise en pratique en classe, notamment grâce à l’élaboration d’une stratégie numérique.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    La fiche des langages, mais surtout les étapes de construction et l’accompagnement proposé, ont évolué au fur et à mesure des difficultés rencontrées par les élèves.

    J’ai commencé en 1èreS, et très vite la nécessité de la co-construction est apparue. En transposant ce principe à d’autres niveaux (2nde, 4ème, et surtout 6ème dans le cadre d’un projet EFRAN-Savanturier), l’apport des outils numériques a permis de travailler davantage sur les erreurs de représentation des différents concepts, bien plus récurrents chez les élèves plus jeunes, mais bien ancrées chez les plus âgés.

    En réalisant des sondages auprès des élèves, des évaluations par compétences en continu et autoévaluations (bulletins trimestriels compris), on a pu relever certains résultats notables :
    • Un net développement de l’autonomie et travail d’équipe
    • Vers le bien-être : proposer sans avoir peur de l’erreur.
    • la prise de conscience que le savoir n’est pas une vérité, mais qu’il se construit de façon personnelle, ainsi un même mot peut avoir différentes définitions selon l’élève ou le niveau.
    • Métacognition: la fiche des langages est un excellent test de ce que j’ai appris et surtout de là ou je bloque.
    • Un gain en rigueur dans l’utilisation du vocabulaire, mais aussi dans les savoir-faire mathématiques.
    • Des outils pour aborder les tâches complexes.


     Plus d’infos sur Olivier Sauret.
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Les défis twitter des #tweetclasseHG

    Les défis twitter des #tweetclasseHG

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Olivier Quinet et Guillaume Veyret présenteront « Les défis twitter des #tweetclasseHG » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Les questions de l’acquisition et surtout la consolidation des apprentissages sont une constante de l’enseignement. De nombreuses études existent sur ces sujets et offrent des pistes déjà largement explorées.
     
    D’un côté, des travaux présentent l’importance du travail métacognitif, de la nécessité d’engager les élèves dans une démarche de réinvestissement et de création afin d’inscrire les savoirs et savoir-faire dans un temps plus long; il s’agit alors de travailler des savoir-faire complexes.
     
    De l’autre, l’importance des réactivations mémorielles pour faciliter la rétention des informations. Bien plus qu’un simple « rabâchage » ou une simple relecture de cours, il doit inviter l’apprenant à réinvestir ses savoirs. Or, cette démarche a souvent du mal à se mettre en place surtout dans les disciplines dans lesquelles les programmes sont restés linéaires (notamment en Histoire-géographie).
    Viennent ensuite l’engagement et la motivation de l’élève qui imposent bien souvent à l’enseignant de varier les situations d’apprentissage, la coopération entre pairs et les vertus du socio-constructivisme…
     
    Bien souvent, l’enseignant, tel un marionnettiste, tire ces différentes ficelles avec la difficulté d’un dosage bien réparti. Dans notre cas, 4 enseignants d’Histoire-Géographie liés entre eux virtuellement par le réseau social twitter vont se rejoindre sur ces thématiques et mettre en place une activité les mettant en symbiose.
     

    Présentation de la techno utilisée :

    4 classes de 4èmes (puis 5 la 2ème année) vont se retrouver impliquées dans des défis en Histoire-Géographie sur twitter. Ce choix ouvertement numérique apportait des plus-values importantes par rapport à d’autres activités:
    ● la puissance des réseaux sociaux pour mettre en relation rapidement des élèves géographiquement éloignés et ainsi contribuer à leur ouverture d’esprit, à travailler l’estime de soi.
    ● l’émulation et la motivation générées par la ludification.
    ● la possibilité de convoquer par ce biais l’éducation au numérique, au comportement responsable sur internet.
    ● le format de micro-blogging contraignant les élèves à une production courte imposant toutefois un choix pertinent de ses éléments constitutifs.
     
    Chaque défi doit amener la classe à avoir un raisonnement géographique ou historique et travailler les compétences du socle (analyser un document, raisonner, se repérer dans l’espace et le temps…). Des comptes spécifiques aux classes impliquées ont été créés.
     
    Pour la saison 1, une classe lance un défi à une autre, qui a une semaine pour relever le défi et en proposer un autre. La classe qui lance un défi corrige la réponse de l’autre classe et attribue des points si le tweet respecte les critères de réussite (capacités disciplinaires attendues, balise #tweetclasseHG , orthographe, politesse…)
    Une fois que chaque classe a lancé et relevé un défi, la manche est terminée. Une année est composée de 4 manches.
     
    Lors de la saison 2, les défis à 5 classes ont permis à l’une d’entre elle de jouer le rôle d’évaluateur et d’éviter d’être juge et partie. Cette saison a aussi été l’occasion de diversifier les productions demandées aux élèves.
     
    A chaque étape, ce sont les élèves qui préparent et tweetent leurs défis. Le but est aussi de développer la coopération et l’entente au sein de la classe.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    les défis twitter en Histoire Géographie mettent en exergue les nouvelles possibilités de travail collaboratif permises notamment par les plateformes de microblogging comme twitter. Le numérique ouvre ainsi un nouveau champ des possibles permettant à des élèves issus d’univers scolaires variés de travailler ensemble et de renforcer leur estime d’eux-mêmes.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Après 3 ans de fonctionnement, ces défis twitter remportent toujours autant l’adhésion des élèves. De leur point de vue, les 2 facteurs qui jouent le plus sur leur motivation sont d’abord la rencontre (même virtuelle) avec d’autres élèves et ensuite la compétition générée par les défis. La phase de présentation qui démarre chaque saison permet de rencontrer des cultures et des profils différents mais aussi de mettre en exergue ce qui les rassemble.
     
    Pour les enseignants, la 1ère découverte fut de découvrir que, même réduit à 140 caractères, préparer des défis sur un thème précis nécessitait une rigueur et un temps certain de préparation. Mais au délà de ces difficultés, les défis twitter présentent des avantages certains: revenir sur les notions et savoir-faire déjà vus, engager les élèves dans un processus de création, discuter avec les élèves pour mieux connaître leurs usages d’internet, désacraliser l’évaluation grâce à l’évaluation entre pairs. Ce dernier point a par exemple été un enjeu central dans la saison 2 où chaque classe s’est vue attribuer le rôle de juge au moins une fois dans l’année. La réflexion sur les critères de réussite amène ainsi les élèves à s’interroger plus généralement sur les processus de l’évaluation pour mieux se l’approprier.
     
    Au niveau des acquis, ces défis ont l’avantage de replonger les élèves dans les chapitres déjà vus. Cette étape, qui nécessite de remobiliser des apprentissages vus les mois précédent, n’est jamais simple et présente réellement un niveau complexe pour les élèves. Dans les cas où les défis portaient sur une leçon en cours d’élaboration, ils ont permis d’aboutir à des mises en perspective, d’élargir le champ d’étude souvent réduit à quelques études de cas.
     
    Au niveau de l’outil, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour les prochaines saisons. La pratique du débat en live twitt, expérimentée en saison 2 sur la Justice sera reconduite et améliorée. Pour les défis, l’utilisation de learning apps ou de capsules faites par les élèves sont prévues afin de les diversifier et les complexifier car on le sait…quand il s’agit de gagner, nos élèves peuvent aller très loin !
     

     
     
    Plus d’info sur Olivier Quinet et Guillaume Veyret
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • L’élève acteur de sa visite en jouant

    L’élève acteur de sa visite en jouant

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Coralie Ulysse et Guénaëlle Harié présenteront « L’élève acteur de sa visite en jouant » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     
    «Découverte d’un lycée et de ses enseignements d’exploration en classe de seconde grâce à la tablette »
     
    • Trajet collège/lycée, parcours interactif avec des élèves de 2°, connectés à l’iPad afin de découvrir l’environnement proche du lycée en mode hors ligne avec izi.TRAVEL.
    • Visite du lycée avec des temps d’interactions avec les lycéens et les professeurs.
    Grâce à ce projet nous allons chercher à répondre à une question d’actualité : Comment la tablette nous amène à faire autrement ? Ici il s’agit de rendre l’élève acteur de sa visite en jouant lors d’un événement de découverte d’un lycée et de ses enseignements d’exploration, en favorisant les par-tages et les échanges.
     

    Problématique pédagogique :

    Le projet est parti d’une rencontre en salle des professeurs avec les professeurs d’arts qui expri-maient leurs difficultés à faire connaître leurs enseignements artistiques en classe de seconde. Une réunion avec la direction a permis d’en discuter et de voir comment on pouvait surmonter cet-te difficulté en aidant les élèves de troisième à choisir leurs disciplines d’enseignements d’explora-tion de seconde, SES, PFEG, SI, CIT, BIOTECH, SCIENCES ET LABO, MPS, LITTÉRATURE ET SOCIÉTÉ,et les deux enseignements artistiques AS, AP. En effet, il est souvent difficile d’identifier ce qui se cache derrière ces sigles et items.
     
    L’idée a donc été d’organiser une visite sous la forme d’un jeu de piste pédagogique d’orientation.
    L’objectif visé est que les collégiens ne subissent pas la visite mais s’engagent en équipe à ré-pondre aux énigmes pour « gagner ensemble en échangeant les points de vue » et n’hésitent pas à poser des questions sur le trajet mais aussi une fois arrivés dans les classes d’enseignements d’exploration où d’autres élèves et professeurs sont là pour les accueillir, partager leurs expérien-ces et contribuer à résoudre les énigmes numériques sur l’application izi.TRAVEL.
     
    Ainsi cela a permis en Arts du Son (AS) d’assister à des mini-concerts joués en live devant les collégiens, de découvrir les œuvres artistiques réalisées par les élèves en Arts Plastiques (AP) , de visiter les laboratoires de Biotechnologie, de jouer avec les robots en Sciences de l’Ingénieur, de débattre en Principes Fondamentaux de l’Economie et de la Gestion (PFEG) et en Sciences économiques et sociales (SES)…
     

    Présentation de la technologie utilisée :

    L’application izi.TRAVEL a été choisie pour réaliser le jeu de piste sur le site de LYON Croix Rousse afin d’accueillir au lycée, les collégiens dans 3 parcours au choix :
    Sciences et Arts
    Arts et Société
    Interdisciplinarité et Arts
     
    Cette application est gratuite et fonctionnelle sur tout types de tablettes connectées. Le parcours se crée en ligne sur tablette ou ordinateur puis se télécharge sur tablette ou smartphone, en WiFi. Le jeu est alors utilisable en mode hors ligne tout en étant géolocalisé. Il permet de gagner des points en fonction de la rapidité des bonnes réponses données aux énigmes des différentes at-tractions d’un parcours.
     
    Chaque équipe de 6/7 collégiens est accompagnée par 2 élèves de seconde afin de favoriser la rencontre humaine avec l’environnement lycéen et d’apprendre par les pairs. Les lycéens doivent préalablement télécharger leur parcours sur leur iPad, de manière à pouvoir l’utiliser en mode hors ligne entre le collège et le lycée.
    Les parcours sont publics et gratuits, vous pouvez en avoir un aperçu dans une courte vidéo sur youtube.
     

    Retour d’usage :

    • Équipes d’encadrants : Comment les adultes ont-ils contribué au projet ?

    Pour mettre en place cette rencontre, il s’agit de faire coopérer de nombreuses personnes du lycée et du collège. Il est donc souhaitable de mettre en place un temps d’échanges et d’inviter tous les intervenants lors d’une réunion d’informations afin que tous les détails de l’organisation soient discutés avec la Direction, et que chacun comprenne son intérêt à adhèrer et à participer à l’événement.
     
    Il est aussi souhaitable d’utiliser un fichier collaboratif facilitant les échanges de données, qui peu-vent alors être visibles par tous en temps réel. Nous avons choisi l’application Numbers qui fonc-tionne comme Excel mais qui peut être utilisée comme un classeur numérique esthétique collabo-ratif grâce aux différents onglets à compléter par les enseignants d’enseignements d’exploration. Pour cela, j’ai créé un fichier en différents onglets.
     
     

     

     

     

     

     

     

     

    L’onglet ÉNIGMES permet de savoir combien d’énigmes chacun souhaite faire, pour quel par-cours et où elles se situent. L’onglet ÉTAPES permet de savoir quels sont les différentes tâches élèves évaluables avec quels critères de réussite. Les autres onglets nommés PARCOURS 1, 2, 3 sont à compléter par les enseignants pour indiquer les lieux choisis sur le trajet, l’intitulé de l’énig-me et la réponse. J’ai aussi pensé à un onglet QUESTIONS pour que chacun puisse demander de l’aide à tous. Il n’a pas beaucoup été utilisé, chacun ayant souvent préféré me demander directe-ment de l’aide. Une fois créé, il faut envoyer le fichier par mail sur une adresse correspondant à l’identifiant Apple de chaque enseignant.
     
    La tablette a donc, dans un premier temps, servi aux enseignants du lycée. Ainsi chacun a su ce qu’il avait à faire faire aux élèves et a pu contribuer à la construction du fichier en s’attelant à donner les informations utiles, en temps utile.
     
    Le projet a été lancé 3 mois avant l’événement. Chaque semaine un bilan a été communiqué par mail à tous, afin de préciser ce qu’il restait à faire, de joindre le fichier partagé en version pdf pour ceux qui ne l’avait pas encore consulté en version Numbers, et d’informer sur les modifications éventuelles du projet. Étant référente numérique du lycée, je me suis mise à disposition des en-seignants 3 jours par semaine dans la salle des professeurs, en dehors de mes heures de cours, notamment sur le temps de pause de la mi-journée. Cela a dynamisé les échanges de pratiques de l’utilisation de l’iPad des enseignants avec leurs élèves. Un temps de partage d’idées en pré-sentiel me semble en effet indispensable pour mener à terme un projet collaboratif numérique, de manière à surmonter les difficultés techniques et avoir la joie de construire ensemble un projet.

    • Équipes de lycéens : Comment les lycéens ont-ils contribué au projet ?

    Pour construire les 27 attractions avec les 27 énigmes, les 150 lycéens se sont partagés les tâ-ches au sein de chaque enseignement d’exploration. Ils ont ensuite partagé leurs données d’iPad à iPad avec leur enseignant grâce à AirDrop, fonctionnalité d’échange rapide fonctionnant par Bluetooth. Puis l’enseignant après validation, les a rendues publiques sur Pearltrees, application de curation utilisée ici comme un ENT public. Pearltrees est un serveur gratuit de 2 gigas pour l’Education Nationale. Une version payante, illimitée établissement, existe aussi. Pour partager les données élèves, j’ai créé un compte Pearltrees avec une adresse mail, un mot de passe et un pseudo que j’ai donné à chaque enseignant. J’ai ainsi pu récupérer tous les travaux des élèves et les organiser dans izi.TRAVEL dans les 3 parcours. J’ai fait le choix de ne pas demander cette activité aux élèves ou aux enseignants afin de ne pas les surcharger de travail et d’arriver à finir à temps.
     
    Ainsi pour chaque parcours et chaque attraction j’ai fait glisser les notes élèves de description de la notion étudiée dans l’enseignement d’exploration de Pearltrees vers mon ordinateur. J’’ai fait de même pour les photos titrées, le quizz, la bande son et la vidéo.
    Les élèves de secondes et leurs professeurs ont travaillé les 5 étapes en classe, grâce à différents outils numériques : Notes, Photo, Quick Voice , Keynote, iMovie,..
     
    Chaque attraction a fait l’objet d’une description rédigée sur une note, précisant le contexte de l’énigme ou de l’enseignement d’exploration pouvant être lue par les visiteurs. Il a donc fallu être vigilant sur la construction grammaticale et l’orthographe des écrits. Afin que la visite soit la plus proche du réel, ils ont pris des photos des laboratoires et des produc-tions artistiques , scientifiques…Elles ont ensuite été légendées et titrées avec Keynote.
     
    Les élèves ont recherché une énigme spécifique à une des notions travaillées en classe, qu’ils ont présentée soit comme un quizz avec des propositions à choisir, soit comme une question à laquel-le il fallait répondre par un mot ou un chiffre.
     
    Cette deuxième possibilité est plus difficile. Ils ont donc réalisé des bandes son avec l’application quick voice pour donner des éléments de réponse aux énigmes. La bande son est un plus car elle permet de travailler l’oral et elle se déclenche spontanément quand les visiteurs sont près de l’em-placement géolocalisé. Ils peuvent alors l’écouter afin de trouver l’aide proposée. C’est le plus souvent le cas, car si on utilise izi.TRAVEL en mode quête, on ne peut pas passer à l’attraction suivante tant que la bonne réponse n’est pas formulée correctement. Cela permet ainsi d’en savoir un peu plus sur l’enseignement proposé.
    Les bandes son ont été lues ou chantées notamment par les élèves inscrits en Arts du Son.
    Ils ont aussi fait des courts montages vidéo pour préciser un autre aspect de l’énigme, en interca-lant grâce à iMovie , des photos , des vidéos , du texte, de la musique et la parole.
     
    La tablette a donc, dans un deuxième temps, été utilisée par les élèves du lycée lors des appren-tissages en enseignements d’exploration, pour créer et partager les données. Ils ont été globale-ment satisfaits de contribuer à une production numérique destinée aux collégiens. Les ensei-gnants ont noté un engagement réel des lycéens dans la conception des énigmes associées aux parcours. Ils savaient que leurs productions numériques via l’iPad allaient être vues et écoutées par les collégiens, il s’agissait donc de faire des textes, des bandes sons, des photos et vidéos de qualité en relation avec leurs enseignements d’exploration, en 2/3 séances.

    • Équipes de collégiens : Comment les collégiens ont-ils contribué au projet ?

    Dans un troisième temps, la tablette a ensuite été indispensable pour guider les collégiens dans le trajet collège/lycée en utilisant l’application izi.TRAVEL. Ils ont rapidement réussi à utiliser l’appli-cation grâce à un échange de savoir faire avec les lycéens.
     
    Une fois la visite terminée, chacun a pu découvrir sur sa tablette , son score en fonction de sa géolocalisation et de sa rapidité à fournir la bonne réponse à l’énigme. Un classement chiffré a pu être réalisé, et des diplômes pré-construits avec Pages ont été distribués aux équipes les plus per-formantes.

    La tablette a aussi servi de prétexte pour davantage discuter des modes d’enseignements du ly-cée, avec les lycéens mais aussi avec d’autres professeurs, avec des parents accompagnateurs et des surveillants.
    L’idée était de rapprocher les familles dans les projets d’orientation des collégiens vers le lycée.


     

    Relation avec le thème : partages, échanges et contributions avec le numérique

    La découverte du lycée et de ses enseignements d’exploration en classe de seconde grâce à la tablette est un projet qui a inclu plusieurs types de partages : pour jouer au jeu de piste sur izi.TRAVEL grâce au prêt des iPad entre lycéens et collégiens, pour se répartir les responsabilités entre enseignants grâce au fichier collaboratif Numbers et pour centraliser l’ensemble des res-sources entre enseignants et élèves en bluetooth via air drop et sur l’ENT public Pearltrees.
     
    Ce projet a aussi permis de nombreux échanges de points de vue entre collégiens et lycéens, leur permettant d’en savoir un peu plus sur les apprentissages en enseignements d’explorations, et aussi entre collégiens. Ils ont du coopérer afin de trouver le plus rapidement possible la réponse à l’énigme, en s’aidant des différents indices mis à leur disposition par les lycéens sur izi.TRAVEL, sur le trajet et en classe.
     
    Différents outils numériques ont contribué à la mise en place de ce projet pluridisciplinaire, inter établissements, qui peut être adaptable à toute visite pédagogique souhaitant rendre l’élève acteur de sa visite en jouant, de la maternelle au supérieur.
     
    Ce projet a été sélectionné pour être présenté le mercredi 8 mars 2017 après midi lors du Printemps de l’innovation à l’Atelier Canopé Rhône, 47 rue Philippe de Lasalle, 69004 LYON www.cardie-lyon.org/printemps-innovation-2017/.
     
    Merci aux professeurs, inspecteurs,et chefs d’établissements qui sont venus en discuter avec nous. Merci à tous les enseignants impliqués, tout particulièrement à Anne Redoux, Audrey Vac-cara, Isabelle Martinie, Guénaëlle Harié, et à notre chef d’établissement Hervé Rossignon qui nous a soutenu pendant ces 3 mois.
     
     
    Plus d’info sur Coralie Ulysse et Guénaëlle Harié
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique  et d’échanger autour de l’EMI

    Blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique et d’échanger autour de l’EMI

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Clairelle Lestage présentera « Blogue ton école, ton collège, ton lycée : un moyen de travailler ensemble autour d’un projet pédagogique et d’échanger autour de l’EMI » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Les programmes 2016 du cycle 2 au cycle 4 rappellent l’importance de donner du sens aux apprentissages. Ils reprécisent également la place que doit occuper « le numérique », en tant qu’objet d’étude mais aussi en tant que moyen d’apprentissage.
     
    La production d’écrits ainsi que l’éducation aux médias et à l’information sont deux domaines fondamentaux dans ces programmes. Pour la seconde année consécutive, la DANE de Dijon, pour la seconde année consécutive, propose à l’ensemble des élèves de l’académie (école – collège et lycée) la possibilité d’avoir un blog ouvert et hébergé par les services du rectorat dans le cadre de ce concours académique. Si les thématiques des blogs sont très variées (« organisons un voyage scolaire », « travail autour de la Shoah », « les sciences en collège »…), l’ensemble des équipes inscrites au concours doit également se pencher sur les droits et les devoirs de toute personne contributrice du web. Ce projet annuel autour du blog permet également d’aborder les bases fondamentales de l’éducation aux médias et à l’information.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    L’an passé, la plupart des blogs était géré par des équipes d’enseignants, rarement par une seule personne. Tous ces participants peuvent bénéficier de formations proposées par la DANE de Dijon (7 formations inscrites au PAF autour de l’EMI, dont une plus particulièrement sur mener un projet autour d’un blog). Des parcours M@gistère sont ouverts pour chacune des formations, avec un espace de mutualisation, d’échanges et de partage.
     
    Un blog d’accompagnement à ce concours a été ouvert lors de la première édition . Il est alimenté régulièrement par des experts (deux articles par semaine, à destination de tous les niveaux des élèves).
     
    Une conseillère en numérique éducatif de la DANE Clairelle Lestage, est en charge de répondre aux questions techniques et pédagogiques et un envoi récapitulatif est fait régulièrement à la communauté des enseignants inscrits au concours.
     
    Une nouvelle étape va se mettre en place pour la rentrée prochaine, la montée de ce concours au niveau national. L’idée est de construire un groupe de personnes ressources par académie, qui sera des relais d’information et également force de proposition pour relayer les informations à tous les participants et proposer des aménagements à ce concours.
     

    Synthèse et retour d’usage en classe :

    Je vous propose deux retours réalisés par deux équipes inscrites l’année dernière :
     
    Retour du collège J.P. RAMEAU de Dijon. Thème du blog : le prix littéraire – liaison CM2/6ème :
    « La participation du réseau REP de la Fontaine d’Ouche au concours « Blogue ton école » est partie d’un besoin : celui d’un espace de publication sûr et accessible, sans publicité et sans utilisation obscure des données personnelles des élèves. La publication de critique littéraire avec le nom de l’élève, utilisant un courriel personnel et nominatif de ces derniers ne pouvait s’envisager que dans un cadre sécurisé. Nous avons donc pu travailler jusqu’au bout la notion de responsabilité de publication par les élèves, sans la diluer avec par exemple l’utilisation d’une adresse courriel générique. A travers ce projet, il était également question de trouver un moyen de créer une passerelle école-collège autour d’un projet unique, et donc de travailler en collaboration avec les professeurs des écoles.
     
    L’assistance technique nous a permis de surmonter les petites difficultés liées à la méconnaissance du CMS WordPress et permis la mise en place d’un vrai projet EMI ! ».
    Johann Jambu pour l’équipe d’enseignants impliqués dans ce projet.
     
    Retour du lycée « La Prat’s » de Cluny. Thème du blog : Matricule 35494 – Mémoire et responsabilité :
    «Pour la seconde année de l’existence de ce blog dans le cadre du concours, ce sont 6 enseignants et 15 élèves qui vont travailler de nouveau sur ce blog qui a pour objectif principal de proposer un lieu qui répond au devoir de mémoire sur l’holocauste et la Shoah. Ce projet très ambitieux demande une collaboration entre élèves et enseignants, de France et d’ailleurs, très importante. Le fait que les élèves changent d’une année sur l’autre impose une mise en œuvre de moyens de transmission des ressources de l’édition précédente, et de la collaboration durant la phase de tuilage.
     
    Des personnes tierces au monde de l’éducation nationale ont également été sollicitées, c’est le cas par exemple d’un artiste contemporain. Les élèves sont les auteurs reporters du blog et ont dû se poser toutes les questions autour de l’EMI. Depuis la création de ce blog en septembre 2016, le projet a remporté de nombreux prix, dont le premier prix niveau lycée du concours « Blogue ton école » 2016.
     

     
     
    Plus d’info sur Clairelle Lestage
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Le soundpainting détourné au service de la remédiation à chaud

    Le soundpainting détourné au service de la remédiation à chaud

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Sébastien Franc présentera « Le soundpainting détourné au service de la remédiation à chaud » sur la session III : Espaces d’apprentissage et de formations

     
    Toujours avide de nouveautés pédagogiques, je cherchais un moyen de faire de la remédiation à chaud pour les productions orales de mes élèves en anglais sans passer par du verbal et donc les couper dans leur production.
     
    Suite à un atelier pendant edmusconnect3 à Tours ( rendez-vous annuel des professeurs d’éducation musicale connectés sur Twitter), j’ai assisté à un atelier sur le soundpainting animé par Angélique Cormier et j’y ai trouvé une piste à explorer.
     
    Il s’agit d’utiliser des signes très précis avec ses mains ( proche du langage des signes) pour créer des improvisations musicales. Ces signes pouvant se combiner pour créer des phrases et ainsi sans passer par la parole, permettre un partage et un échange entrainant une création.
     
    En l’adaptant à ma pratique en anglais, je me suis dit que je pouvais faire une liste de codes d’erreur que l’élève qui est en train de parler peut décoder et ainsi s’autocorriger pour la suite de sa prise de parole sans forcèment s’interrompre et revenir en arrière.
    J’ai fait une vidéo youtube pour expliquer
     
    Il ne s’agit pas de numérique directement mais on peut envisager le numérique dans une phase de création collective avec les élèves pour faire un “lexique” qui serait collationné dans un genial.ly afin de partager et de contribuer à la diffusion du principe détourné.
     
    Cette technique me semble être au coeur même du thème puisqu’il permet des échanges entre l’enseignant et les élèves et ainsi apporter une aide aux élèves plutôt kinesthésiques ou même leur faire développer cette partie-là de leur intelligence.
     
    Il s’agit aussi d’un principe de partage puisqu’elle repose sur une compréhension d’un langage universel partagé. Enfin elle contribue à l’aide différenciée pour les élèves en phase de production en classe.
     
    L’idée de détourner des activités inspirantes montre la réflexion professionnelle sur la création d’une identité pédagogique reposant sur un patchwork de techniques puisées à droite à gauche. J’ai toujours été inspiré et j’aime adapter cela à mon enseignement en anglais.
     
    Ici, il s’agit de trouver une solution à un problème que je rencontre en classe: comment faire de la remédiation en production orale à chaud et donc favoriser une construction progressive de correction d’erreurs sans passer par du verbal qui casserait la dynamique de la production orale même.
     –
    De plus cette technique permet de pouvoir différencier la remédiation suivant les élèves qui seraient plus ou moins sensibles à cela.
     
     
    Plus d’info sur Sébastien Franc
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  • Analyse des interactions numériques formelles et informelles, du collège à l’université : cas de Pau

    Analyse des interactions numériques formelles et informelles, du collège à l’université : cas de Pau

    Pour la trézième édition du Colloque scientifique Ludovia#14, 39 communications vous seront présentées sur le thème « Partage, échange, contribution, participation ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’événement, lundi 21 août.
     

    Jean-François Ceci présentera « Analyse des interactions numériques formelles et informelles, du collège à l’université : cas de Pau ».

     

    Introduction et problématique :

    A la fois outil de communication, d’information et « écosystème », le numérique questionne les métiers, les pratiques quotidiennes, le vivre ensemble ainsi que la manière d’apprendre. Il crée ce que Michel Crozier appelle des « zones d’incertitudes ». Qu’est-il en train d’apparaître sous nos yeux, quels sont les acteurs qui le portent et selon quelles logiques d’action ?
     
    L’état de la recherche montre que l’école tente de passer d’une vision majoritairement centrée sur l’enseignement (transmission) à une approche ajoutant l’apprentissage par l’action et par les pairs (learning by doing). Il s’agit de faire une place importante aux activités collaboratives, à l’esprit critique, à « l’apprendre en faisant » tout en donnant davantage de sens aux enseignements et en les reliant au vécu des élèves et étudiants. Nous posons que cette évolution du système éducatif ne peut se faire sans une prise en compte des usages des étudiants en matière de numérique, d’apprentissages formels (en cours), informels (inconscients) et non formels (clubs, pratiques associatives régulières…). Le métier d’élève et d’étudiant à l’ère du numérique doit être caractérisé, qualifié et quantifié pour déboucher sur des spécifications applicables dans les établissements scolaires.
     
    La génération Y (période 1980-2000), composée des « digital natives » est régulièrement mise en difficulté en matière d’usages du numérique. Être né avec un ordinateur au foyer ne signifie plus dans les esprits « maîtriser l’ordinateur » mais agir et interagir sur le net. La génération Z (ou C pour « connectée », période après 2000) fera-t-elle mieux ?
     
    Une étude sociologique est en cours sur la région de Pau (France), visant à cartographier les usages numériques formels et informels des jeunes du collège à l’université, en classes complètes, ainsi que les usages du numérique éducatif de leurs enseignants. Il s’agit de mieux comprendre les pratiques des jeunes hyperconnectés (en moyenne 6h/j sur écrans) et questionner la façon dont les acteurs du système éducatif les prennent en compte pour transformer (ou pas) leur métier.
     

    Hypothèses de recherche :

    Nous estimons que la pratique numérique des jeunes est davantage informelle (personnelle) que formelle (en lien avec l’activité scolaire). Nous pensons aussi que l’école ne s’est pas encore emparée des outils numériques éducatifs et du potentiel des outils socio-numériques ; ce sera à vérifier en fonction du niveau scolaire. Enfin, nous voyons une corrélation entre la pratique numérique informelle de l’enseignant et sa pratique numérique éducative, cette dernière se nourrissant de la première.
     

    La communication proposée :

    Dans le cadre de cette communication et grâce aux résultats de cette étude, nous analyserons les interactions numériques formelles (celles produites pour l’école) et informelles (celles produites hors contexte scolaire) des jeunes du collège à l’université, ainsi que celles de leurs enseignants.
     
    Nous apporterons des réponses (sur la base du terrain Palois) aux questions suivantes :
     
    L’enseignant utilise-t-il le numérique pour dialoguer, partager, échanger avec ses pairs ? Avec ses élèves ? Y a-t-il des différences de pratique entre un enseignant de collège, de lycée et d’université ? Un enseignant utilisant le numérique éducatif est-il un enseignant hyperconnecté ?
     
    L’élève utilise-t-il davantage les dispositifs socio-numériques pour sa pratique personnelle ou pour l’école ? fait-il ses devoirs seul en utilisant le numérique, ou en utilisant des moyens de communication, de collaboration et de partage avec ses pairs ? A quel âge semble-il devenir un hyperconnecté ?
     
    Quels sont les outils numériques les plus utilisés selon le niveau scolaire et quelles formes de partages, d’échanges, de contribution et de participation en découlent ?
     
    Eléments méthodologiques : Après 41 entretiens semi-directifs (30h de transcriptions), un questionnaire « étudiants » a été construit avec 98 indicateurs, complété en classe complète (pas de biais lié à la réponse des seuls volontaires) par 792 étudiants. Une enquête auprès de 200 enseignants avec 57 indicateurs devrait débuter en mars.
     
    Exemple de graphique : Tes enseignants distribuent-ils des documents numériques (par Internet, clé USB, email …)?

    Plus d’info sur Jean-François CECI
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  • Le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre

    Le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Valérie Boucher présentera « le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Une courte vidéo de présentation du projet est disponible sur youtube.
    Après l’immigration clandestine, l’équipe du collège Fernand Léger de Vierzon a souhaité aborder un autre sujet de société : les libertés.
     
    S’inscrivant pleinement dans les parcours d’éducation citoyenne, artistique, ainsi que dans le projet d’établissement, le nouveau d’atelier artistique projet vise à la fois à développer une culture artistique, une culture numérique ainsi que des compétences civiques.
     
    Lors de la préparation de ce projet, il nous est apparu essentiel d’établir une connexion entre le théâtre, les enjeux actuels tels que le développement des nouvelles technologiques, les libertés individuelles et collectives face à la menace terroriste. C’est pourquoi nous avons choisi le thème de la liberté, pris dans un sens très large.
    Un atelier artistique pour comprendre les enjeux de notre monde.
     
    Nous avons souhaité, dans le prolongement de l’éducation morale et civique, faire comprendre aux élèves de l’atelier comment les œuvres théâtrales interrogent le monde et font écho aux grandes questions de notre civilisation.
     
    Comment préserver les libertés individuelles et collectives dans un monde où les données personnelles ont pris une valeur marchande ? Quels dangers la menace terroriste fait-elle peser sur les libertés ? Comment prendre conscience des enjeux civiques de l’usage de l’informatique et de l’Internet et adopter une attitude critique face à leur utilisation ?
     

    Un atelier artistique pour faire le lien entre les arts :

    Les thèmes de la surveillance, de la liberté, du contrôle des populations dans les régimes totalitaristes, et des enjeux de l’utilisation massive des nouvelles technologies sont abordés à travers différents supports artistiques et numériques :
    a) Cache-Cache, Eric Pessan (pièce de théâtre qui sera mise en scène par Caroline de Vial et Valérie Boucher)
    4e de couverture : « Au début, il y avait des écrans et des caméras partout, à la maison, dans la rue, dans vos téléphones et vous étiez contents. Puis les écrans ont commencé à vous épier, à enregistrer chacune de vos paroles, de vos actions, de vos traces, à interpréter votre façon de marcher, votre rythme cardiaque, à détecter la moindre intonation suspecte. Même les yeux des passants sont devenus des caméras. Comment en finir avec ce système ? En devenant invisible. Pas facile » ;
    b) Matin Brun, Franck Pavloff (nouvelle du XXe abordant la question du régime totalitaire) ;
    c) Grand peur et Misère du IIIe Reich (tableau 10 « Le mouchard »), Berthold Brecht (scène sur la peur de la dénonciation et les dérives du régime nazi) ;
    d) Minority Report, Steven Spielberg. (film de science-fiction dont l’histoire se situe en 2054 et qui montre une société du contrôle et de la surveillance).
    e) Extraits de 1984, Georges Orwell (Roman d’anticipation dont la principale figure principale, Big Brother, est une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés).
    f) Lecture de Le Passeur, Loïs Lowry (Roman d’anticipation traitant d’une société idéale mais dépourvue de liberté).
     
    On remarquera ici qu’il s’agit de faire le lien entre les dérives totalitaristes passées et les dangers pressentis par les œuvres d’anticipation.
     

    Plus-value attendues :

    Plus-value pour les élèves
    1. Education artistique :
    Dans le prolongement de l’atelier de l’année précédente, nous tentons de poursuivre le développement d’une culture de la sensibilité chez les élèves en leur permettant de s’émouvoir, s’enthousiasmer et s’indigner. De par le thème retenu, nous espérons pouvoir faire ressortir le lien entre les arts et leur forte charge argumentative.
     
    Par ailleurs, nous avons maintenu l’Ecole du Spectateur avec 6 sorties au théâtre. Les spectacles sont pour nous l’occasion d’analyser plus finement les pièces vues en amorçant le travail sur les aspects techniques (par exemple techniques de jeu, de lumière, de son), en favorisant les « bords de plateau » et les rencontres avec les metteurs en scène afin d’enrichir le spectacle final et contribuer à l’élaboration d’une culture artistique de première main.
     
    Par ailleurs, les compétences individuelles des élèves sont mises en valeur :
    – utilisation d’une marionnette par un élève marionnettiste ;
    – composition d’une partie de la bande-son par un élève batteur qui joue de la batterie sur scène, et par d’aures élèves qui ont une pratique musicale personnelle.
    – composition de la musique du spectacle sur GarageBand par les élèves.
     
    2. Education citoyenne :
    a) vivre ensemble :
    Le projet se fait en partenariat avec une école primaire : l’ULIS de l’école Puits-Bertheau de Vierzon. Il s’agit de travailler sur le vivre-ensemble et développer un travail commun avec les élèves d’ULIS en grande fragilité sociale, éloignés de la culture de l’écrit, la lecture, le théâtre et les arts en général. Le croisement des collégiens au parcours «classique» et des élèves d’ULIS se révèle source d’enrichissement pour chacun. Les élèves se sont rencontrés une première fois à l’Abbaye de Noirlac pour une visite du lieu. Un système de parainage a été mis en place dans la foulée qui a donné lieu à une correpondance entre les établissements, papier et numérique par l’intermédiaire de petits films réalisés par les collégiens. Les élèves d’ULIS se sont rendus au collège par la suite pour une matinée d’initiation au théâtre assurée par les collégiens. Le but était à la fois de responsabiliser les collégiens, leur faire prendre la mesure des compétences acquises ces deux dernières années, et amorcer le travail d’initiation qui sera mené à destination du niveau 4e lors de la Semaine du Théâtre. Les élèves d’ULIS, ne pouvant être présents au plateau, ont travaillé sur de petites formes filmées diffusées lors de la représentation, lesquelles ont été captées par les collégiens.
     
    b) Education aux médias:
    Dans une société marquée par l’abondance des informations, notre souhait est d’apprendre aux élèves à devenir des usagers des médias et d’internet conscients de leurs droits et devoirs et maîtrisant leur identité numérique, à identifier et à évaluer en faisant preuve d’esprit critique, les sources d’information à travers la connaissance plus approfondie d’un univers médiatique et documentaire en constante évolution. L’Equipe Mobile de Sécurité du Cher, chargée de l’éducation aux médias fut un partenaire privilégié de l’atelier dans le cadre de l’EMI et permettre un recul sur les risques hypothétiques exposés dans la pièce Cache-Cache. Elle est intervenue à le suite du parcours EMI proposé aux élèves en classe inversée.
     
    Ce parcours, intitulé « Quelles traces laissons-nous sur Internet et à qui profitent-elles ? » a été créé par Valérie BOUCHER sur la plateforme Education & Numérique et visait à initier les élèves aux enjeux des données. La classe inversée s’est ici imposée comme une pédagogienaturelle, l’atelier ayant lieu sur deux niveaux (4 e, 3e). Des élèves de 4e, qui assisteront à la pièce en fin d’année, ont également suivi ce parcours.
     
    Parcours n°1
    Parcours n°2
    Parcours n°3
    Parcours n°4
     
    Par ailleurs, les élèves contribuent largement à la mise en scène du spectacle en mobilisant des compétences informatiques :
    – programmation d’un drône en classe de mathématiques (le drône figure la surveillance généralisée) ;
    – composition de la bande-son du spectacle grâce à diverses applications sur Android et iOs)
    Plus-value pour l’équipe/ l’établissement.
     
    Il s’agit cette année d’entamer une réflexion sur l’EMI qui sera relayée sur des heures de vie de classe en lien avec les CPE en fin d’année. La représentation finale de Cache-Cache, à destination des élèves de 4e du collège, sera le support de la réflexion. Ainsi, le travail de l’atelier artistique serait l’occasion de sensibiliser tout un niveau de classe du collège.
     

    Indicateurs et modalités retenus pour évaluer le projet

    Nous avons souhaité que les élèves de l’atelier se mettent en lien avec le Conseil de Vie Collégienne et co-animent en fin d’année un débat sur l’usage des nouvelles technologies en vie de classe dans les niveaux 4e après la représentation de la pièce au sein du collège. La qualité de leur animation par le réinvestissement de la réflexion menée toute l’année pourra constituer l’un des indicateurs d’évaluation. En effet, prendre part à un débat fait partie des compétences visées par l’Education Morale et Civique et croise les compétences orales du programme de français.
     

    Nombre d’élèves concernés

    Nombre d’élèves prévus pour l’atelier :

    • 4e : 9 élèves
    • 3e : 10 élèves

     
    Autres niveaux de classes engagés dans la réflexion :

    • Ecole primaire Puits-Bertheau : travail théâtral avec la comédienne, initation au théâtre par les élèves de l’atelier, comédiens grâce à une captation diffusée pendant la représentation ;
    • Ecole primaire Jean Turpin : lecteurs de Cache-Cache, spectateurs lors de la résidence à La Décale ;
    • Niveau 4e : initiés au théâtre par les élèves de l’atelier pendant la Semaine du Théâtre ;
    • 4e : spectateurs de la pièce, participants au débat ;

     

    Disciplines engagées dans l’action

    – Mme Valérie Boucher : responsable de l’atelier / enseignante de Lettres Modernes / certifiée en théâtre dans l’académie d’Orléans-Tours / référente numérique de l’établissement / Formatrice numérique dans l’académie d’Orléans-Tours.
    – Mme Johanne Labro : enseignante- documentaliste, co-animation de l’atelier ;
    – Professeur de mathématiques : programmation par les élèves du drône qui survolera la scène.
    – Deux professeurs d’Histoire pour faire le lien avec l’enseignement des régimes dictatoriaux et l’EMC sur les libertés ;
    – Vanessa Kotz: personne-ressource pour la conception des musiques originales de la pièce sur tablettes Android et iOs par les élèves de 3e.
    – CPE, responsable du Conseil de Vie Collégienne.
     

    Développement de chaque phase significative du projet

    – Septembre – début novembre :
o Lecture/visionnage des différentes œuvres ;
o Travail de plateau (exercices d’écoute/voix/chœur/texte adressé/corps dans l’espace) ;
    – Septembre – juin :

    • Intervention de l’artiste Caroline de Vial : 70 heures réparties sur l’année entre le collège et l’école Puits-Bertheau ;
    • Intervention de la Brigade Mobile de Sécurité pour une sensibilisation à la Cyber-Criminalité, à la protection des données personnelles et à l’identité numérique ;
    • Venue des élèves d’ULIS au collège pour une 2e rencontre avec les collégiens ;
    • Résidence au Mac Nab
o 6 sorties au théâtre (Mac Nab de Vierzon)

    – Fin-mai et début-juin:

    • Représentation publique le 24 mai au soir ;
    • Représentation à destination des 4e du collège le 24 mai en matinée ;
    • Deux représentations au festival Les Futurs de l’Ecrit (festival régional pluri-disciplinaire) sur le week-end du 3 et 4 juin;
    • Organisation d’un débat sur l’usage des nouvelles technologies dans le niveau 4e;

     

    Partenariat :

    – Théâtre le Mac Nab, Vierzon ;
    – Caroline de Vial employée par Le CCR Abbaye de Noirlac;
    – Equipe mobile de sécurité du Cher, conseillers auprès de la rectrice d’Orléans-Tours.
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Il ne s’agit pas ici d’une entrée par l’outil, mais bien une entrée pédagogique qui vise à acquérir une culture numérique. Des outils sont bien-entendu utilisés, mais il ne s’agit pas de la compétence principale, voici les apports des pratiques liées au numérique dans ce projet :
    -Les élèves apprennent à collaborer : ils ont mis en place une correpondance entre les deux établissements, notamment numérique par l’intermédiaire de petits films qu’ils ont réalisés.
     
    -Les élèves sont créateurs :
    ils composent la musique du spectacle sur GarageBand et une application similaire sur Android.
    ils réalisent la captation de petites formes filmées mettant en scène les ULIS, lesquelles seront diffusées lors de la représentation.
     
    -Ils prennent en charge la compréhension de la pièce travaillée via le parcours, intitulé « Quelles traces laissons-nous sur Internet et à qui profitent-elles ? » a été créé par Valérie BOUCHER sur la plateforme Education & Numérique. Grâce à ce parcours, les élèves contribuent largement à la mise en scène du spectacle, il a été complété par l’intervention de la Brigade Mobile de Sécurité (sensibilisation à la Cyber-Criminalité, à la protection des données personnelles et à l’identité numérique).
     
    -Ils font le lien entre les différentes matières avec la programmation d’un drône en classe de mathématiques (le drône figure la surveillance généralisée)

    Relation avec le thème de l’édition :

    Ce projet vise à exalter une culture du partage : partage d’une culture artistique, des professeurs vers les élèves (avec l’enseignement du théâtre), des élèves vers les professeurs (avec les apports artistiques, notamment musicaux), des élèves vers les élèves (avec la prise en charge des « élèves ULIS filleuils » par les « parrains collégiens » qui les initient au théâtre). Le partage se fait à tout niveau, et nous tendons vers une horizontalité plus importante : chacun peut apporter au projet, ce n’est pas l’enseignante ni la comédienne qui imposent une compréhension du texte théâtral mais bien les élèves qui, ensemble, contribuent à l’éboration de la mise en scène et font état d’une compréhension partagée des enjeux de la pièce.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    On constate dans ce projet une énorme implication des collégiens : leur sens des responsabilités est exacerbé par la collaboration avec des élèves en situation de handicap. Eux-mêmes peu scolaires, ils projettent les attentes de l’institution sur ces jeunes élèves et font preuve de tout le sérieux qu’ils ne mettaient jusque là pas en pratique dans la classe traditionnelle.
     
    Le fonctionnement en classe inversée, indispensable pour un double niveau, s’est révélé un bon levier de motivation. Les élèves ont construit en amont les compétences et connaissances nécessaires pour comprendre l’intervention de l’équipe de sécurité qui a évoqué avec eux le Big Data.
    Les élèves sont extrêmement investis dans la mise en scène de la pièce Cache-Cache et font beaucoup de propositions.
     

     

    Plus d’info sur Valérie Boucher
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Colloque éducation et médias « Retour aux sources Journalisme, information et citoyenneté »

    Colloque éducation et médias « Retour aux sources Journalisme, information et citoyenneté »

    Armande Le Pellec Muller, recteur de région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités ouvrira le colloque du Centre de liaison de l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI), sur le thème « Retour aux sources, Journalisme, information et citoyenneté » le mercredi 31 mai à 9h.

    Ce colloque permet de construire un débat entre professionnels des médias et de l’éducation autour des questions vives qui animent les journalistes et les nouveaux consommateurs/producteurs d’informations. Il s’agit également de mettre en œuvre une politique d’éducation aux médias et à l’information au sein des écoles et des établissements scolaires, au service de l’éducation de tous les élèves à une pratique citoyenne des médias.

    Le CLEMI de l’académie de Montpellier propose notamment :

    • des évènements dans les établissements scolaires : la Semaine de la presse et des médias dans l’école, des concours de médias scolaires, comme le concours académique Médiatiks ;
    • la participation des élèves à des évènements culturels majeurs : Images Singulières, Visa pour l’image…
    • des formations, conseils et ressources pour tous les enseignants ;
    • des partenariats entre enseignants et professionnels des médias.

    Rendez-vous Mercredi 31 mai 2017 à 9h, Canopé, 360 Rue Michel de l’Hospital à Montpellier.