Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Un book camp jeunesse, jeudi 11 avril à Paris

    Un book camp jeunesse, jeudi 11 avril à Paris

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    Un après midi sur la création et l’édition numérique jeunesse organisé par la fondatrice de DéclicKids, Nathalie Colombier en partenariat avec Tralalère, Axelle Desaint & Deborah Elalouf, entre autres !

    Un book camp jeunesse ?

    > Pour comprendre
    Le monde s’invente et se réinvente : le numérique bouleverse aussi les repères traditionnels de l’édition et de la création jeunesse, avec de nouvelles formes qui ne se substituent pas, mais s’ajoutent et recomposent le paysage.
    Au-delà du numérique, le tactile et l’étonnante tablette (mobilité, interface immédiatement adaptée) changent de manière cruciale pour les enfants la lecture, la narration, le cognitif.
    Pas beaucoup de certitudes encore, mais quelques points-clés : les enfants s’en emparent (« maîtrise » du tactile à 18 mois contre 3 ans pour le clavier-souris), les écrans sont là (6,3 par foyer).
    La question de l’offre se pose donc sérieusement, mais celle du marché aussi.

    > Pour se comprendre
    100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage : les éditeurs traditionnels, les « nouveaux fabricants » et autres artisans du numérique trouveront dans ce premier book-camp jeunesse un espace d’échanges : quels métiers, quelles compétences à acquérir, quels choix de conception, comment fabriquer ces objets-là ? Comment faire mieux, comment imaginer les contenus de demain, les interactions avec les supports traditionnels et optimiser ce que les outils permettent ?
    Pour faire émerger de nouvelles modalités de partenariats économiques, quoi de mieux que des ateliers d’échanges sur l’évolution des métiers, de la place de chacun avec la perspective que se bâtissent des partenariats, du moins des collaborations effectives à la fin de la journée.

    > Pour agir
    Des échanges naissent des solutions : techniques – celles qui marchent, celles qui sont encore en expérimentation, ou celles qui devraient marcher bientôt -, mais aussi des pistes sur les questions éditoriales, ergonomiques, pour des actions concrètes, et une remobilisation des ressources qui trouveront dans ces échanges une nouvelle dynamique.

    L’esprit Book Camp : c’est coopératif, pragmatique et tourné vers l’avenir !
    Chacun vient avec ce qu’il a compris des mutations de son métier et ses interrogations. La règle d’or, venir avec l’envie de partager avec sincérité son expérience et ses questions pour de nouveaux modes collaboratifs.

    Un dernier point parmi cet ensemble d’arguments convaincants pour vous encourager à suivre l’événement : c’est le premier BookCamp consacré spécifiquement à la jeunesse !

    Oui, mais… qui l’organise  ?

    Une initiative de Nathalie Colombier – fondatrice de Déclickids
    Déclickids est un catalogue en ligne consacré au numérique jeunesse. Il recense et décrit des applications (iPad, iPhone, Android), des livres numériques et des sites web destinés aux enfants.

    Déclickids est un média indépendant en forte croissance, dont l’objectif est de fournir des repères à tous ceux qui souhaitent découvrir et comprendre l’offre numérique jeunesse. Les chroniques s’appuient sur une grille d’analyse éprouvée, qui permet de passer au crible les applications et les sites selon différents critères. Elles s’adressent aux parents, aux enseignants, aux bibliothécaires, mais aussi aux éditeurs, aux développeurs, aux marques, aux fabricants, etc.

    Déclickids est un observatoire privilégié des usages, des tendances et des innovations, dans tous les domaines liés au numérique jeunesse : édition, développement, transmédia, marketing, questions sociétales, etc.

    Déclickids est un projet de Metatext, agence de conseil qui accompagne les porteurs de projets dans le domaine de l’édition et de la médiation numérique (documentaire, encyclopédie, pédagogie, ludo-éducatif) : audit, conseil, accompagnement, spécifications fonctionnelles, organisation de formations, d’événements autour de la médiation numérique (bibliothèques, salons, festival, conférences), édition déléguée et services éditoriaux.

    Déclickids et Metatext sont fondés et dirigés par Nathalie Colombier.

    Nathalie Colombier a dirigé l’équipe française de l’encyclopédie multimédia Encarta dans les années 2000, avant de créer Metatext, puis Déclickids.

    Spécialisée dans l’édition numérique (référence, documentaire, pédagogique, ludo-éducatif), elle s’intéresse notamment à la question de l’organisation des savoirs sur les écrans : enjeux et perspectives, architecture des contenus, design éditorial, médiation numérique, ergonomie des interfaces et ingénierie pédagogique… et préfère y réfléchir avec d’autres : l’idée du Book Camp Jeunesse était née ! Avec l’équipe de Tralalère !

    En partenatiat avec Tralalere, pionnier du multimédia jeunesse et éducatif
    Tralalere produit depuis 2000 des programmes éducatifs plurimedias destinés à transmettre des valeurs, des connaissances et compétences aux jeunes et à leurs médiateurs éducatifs : dessins animés, jeux, serious games, applications mobiles et tablettes, dispositifs interactifs muséographiques, livres numériques enrichis. Elle met également en œuvre des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes pour le compte d’acteurs institutionnels et associatifs. Grâce à une équipe pluridisciplinaire comprenant des pionniers du multimédia culturel et éducatif et des experts en communication jeune public, Tralalere réunit un mix entre création de contenu éducatif, IHM adaptée aux enfants, communication et innovation technologique.

    Plus d’infos :
    Jeudi 11 avril 2013 de 14h à 20h
     Au labo de l’Edition
    2, rue Saint-Médard – 75005 Paris – Metro: Place Monge
    www.bookcamp-jeunesse.fr
    Pour suivre l’évènement sur twitter : #bookcampj

  • Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    A la question « comment utilisez-vous les ardoises BIC en classe ? », Catherine Le Quellenec répond très simplement, « c’est pas compliqué, les élèves arrivent dans la classe, récupèrent chacun une ardoise dans le chariot ; ensuite, je connecte mon ordinateur au TNI  et j’envoie, sur les ardoises, les travaux que j’ai préparés en amont à différents groupes d’élèves ; puis ils travaillent en autonomie, chacun à leur rythme ».

    Apparemment, rien d’extraordinaire que d’utiliser ces nouveaux matériels en classe, si ce n’est un déroulé normal avec une préparation de séance en amont et une distribution des travaux en classe.

    Néanmoins, en analysant la déclaration de Catherine, plusieurs éléments ressortent et mettent en évidence les « plus » pédagogiques qu’apporte la solution.

    Avec la BIC Tab, pas de perte de temps

    Les élèves entrent dans la classe et récupèrent une ardoise sur le chariot. Une fois allumée, ils attendent que les informations arrivent à l’écran.

    « Ce n’est pas long mais il faut patienter quelques instants ; ça aussi, c’est une bonne chose, ça leur apprend la patience », souligne Catherine.

    La veille, l’enseignante à préparer le travail pour chacun qu’elle va dispatcher en fonction des groupes qu’elle a définis. C’est aussi ça l’intérêt de l’outil, la possibilité d’une pédagogie différenciée.

    La possibilité d’un travail personnalisé par pédagogie différenciée

    Cette fonctionnalité intéresse particulièrement Catherine ; c’est également un atout indéniable pour les financeurs que sont les communes, comme nous l’avons vu dans notre précédent article « L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs » où M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, déclarait

    «  les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu mon attention sur la BIC Tab ».

    Cela répond également aux exigences du Ministre Vincent Peillon qui déclarait « l’école primaire est notre première priorité. Les débuts de la scolarité sont essentiels pour la réussite de tous les élèves. Les difficultés doivent être repérées dès les premières années d’apprentissage ».

    Avec la BIC Tab, l’enseignant peut adapter la présentation des activités aux besoins spécifiques d’un ou plusieurs élèves. Le caractère interactif multimédia de certaines activités ouvre sur des modes de perception qui peuvent aider à contourner le handicap.

    « Je prépare ma séance par groupe d’élèves ; ensuite, chaque élève clique sur son prénom sur sa tablette pour récupérer le travail  (…) Ils travaillent ensuite par groupe ou en autonomie et la correction se fait tous ensemble sur le TNI (…) L’interactivité avec le TNI est quelque chose de très important ».

    Une interactivité évidente entre les ardoises et le TNI

     Catherine est bien consciente de la chance qu’elle a d’avoir dans sa classe à la fois un TNI et maintenant des tablettes numériques ; et elle utilise la complémentarité entre ces 2 outils à 100% !

    « Avant d’envoyer le travail sur les ardoises, je veux faire lire l’énoncé du problème à toute la classe, j’envoie donc mon document de mon ordinateur sur le TNI ».

    Catherine explique qu’elle peut passer du travail individuel sur tablette à un travail collectif sur TNI, si elle se rend compte que certains élèves sont en difficultés, par exemple.

    Elle peut alors stopper les ardoises depuis son ordinateur ou depuis son ardoise, de manière à ce que les élèves se concentrent sur les explications qu’elle peut donner oralement, sur le TNI ou sur le tableau noir !

    « Je peux à tout moment faire un aparté et travailler au tableau noir sur la technique opératoire de résolution du problème (…) et on est pas dans le tout numérique », ajoute t-elle.

    « C’est un plus pédagogique de pouvoir agir directement sur les tablettes ou sur le TNI ».

    Côté pédagogique justement, Catherine se réjouit également de pouvoir accéder aux procédures des élèves. En effet, la solution prévoit du déroulé du travail de chacun.

    L’analyse des procédures d’apprentissage des élèves

    « Je peux voir, presque en temps réel, toutes les procédures que les enfants utilisent quand ils font une recherche, ce qui permet, quand j’analyse le soir les procédures, de voir quels enfants ont atteint une certaine procédure, experte ou de débutant et d’être capable de former mes groupes en fonction de cela ».

    Auparavant, avec le cahier, Catherine pouvait juste voir ce que l’élève avait écrit mais n’avait pas autant d’informations sur le cheminement de sa réflexion.

    A chaque moment clé du travail des élèves, une copie d’écran est prise automatiquement par l’ardoise BIC Tab. C’est l’ensemble des captures que pourra ensuite consulter l’enseignant et être réinvesti pour devenir le point de départ d’un prochain support pédagogique.

    « Visionner 28 procédures d’élèves pour comprendre leur démarche, c’est, pour moi, ce qu’il y a de plus intéressant dans la solution », ajoute Catherine.

    Elle avoue que le travail de préparation en amont lui prend beaucoup de temps et demande une gestion de classe évidente et l’instauration d’une certaine discipline.

    « Mais une fois que tout cela est bien ficelé, ce qu’on perd d’un côté on le gagne facilement de l’autre ».

    A la rentrée prochaine, il est prévu une mutualisation des supports et des préparations de séances qui sera possible sur la plateforme de la communauté, ce qui permettra, peut-être, un gain de temps.

    Pour cette enseignante « convertie », aucun retour en arrière n’est possible.

    Pour elle, les « anciens » devraient même éduquer les nouveaux profs à ces pratiques : « A nous, anciens, d’expliquer aux jeunes qui entrent dans notre profession, que c’est tout à fait possible et qu’il ne faut pas avoir peur de ce genre d’outils », pour conclure sur «  je pense que l’on ne peut pas faire l’économie du numérique maintenant dans les classes, ça ne peut être que du bénéfice, on ne risque pas grand chose ».

     Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • En quoi l’ENT facilite le pilotage d’un établissement ?

    En quoi l’ENT facilite le pilotage d’un établissement ?

    Kosmos_art3_091013Un meilleur pilotage pour une meilleure communication des emplois du temps

    Loïc Lamotte, principal adjoint du collège Jean Jaurès, a pu adapter son logiciel EDT d’emploi du temps à l’arrivée de l’ENT et il en est ravi. Comme il l’explique, la gestion d’emploi du temps comprenant les absences, les modifications d’emploi du temps et les remplacements d’enseignants est assez lourde à gérer. Il souhaitait continuer à pouvoir utiliser le logiciel auquel il était habitué.

    Pour rendre visible sa base de données aux autres utilisateurs, à savoir enseignants, élèves et parents, Loïc Lamotte exporte son fichier sur l’ENT, tout simplement.

    Catherine Margouet, principal adjoint du collège les Roussillous à St Pierre de Lages en Haute-Garonne procède de la même manière. Elle donne pour exemple une semaine de skis qui a été programmée à la station des Monts d’Olmes en Ariège ; sur cette semaine-là, elle a dû annuler les cours et en faire mention dans l’ENT pour que l’information soit visible par tout le monde (A l’écran, les cours apparaissent en « hachuré »).

    Avant l’ENT, tous les deux pouvaient parfaitement réaliser toutes ces tâches administratives mais cela restait dans le domaine de l’établissement et c’est ce que tient à souligner Loïc Lamotte : « le gros avantage de l’ENT est véritablement la visibilité pour les parents (…) Ils ont enfin accès à un vrai agenda ».

    Pour Catherine Margouet,

    « l’intérêt de l’ENT est, pour les parents, une manière de « suivre » leurs enfants ; ils peuvent savoir quand ils ont cours et quand les cours sont annulés ; c’est une question de responsabilité vis à vis des familles ».

    L’outil formulaire, la garantie d’une fluidité des échanges avec les enseignants

    Marie-Hélène Serrecourt, proviseure adjointe au lycée Pardailhan de Auch voit ses journées de travail rythmées par l’ENT. Elle gère notamment les demandes d’absences ou modifications d’emploi du temps des enseignants ; avec l’ENT, tout se fait au moyen de l’outil formulaire.

    « L’enseignant va cliquer sur le formulaire en ligne « Absences de professeurs », il le complète et sa demande va automatiquement dans ma boîte mail (…). Je vérifie par rapport à l’emploi du temps et j’organise son remplacement ; j’envoie ensuite pour avis au proviseur qui répondra directement à l’enseignant », explique t-elle.

    Avant l’ENT, cette procédure pouvait s’avérer très fastidieuse.

    De même, pour la réservation de salles, de l’équipement nécessaire et de son intendance, ce qu’elle nomme « les ressources », Marie-Hélène reçoit les demandes des enseignants via sa messagerie. Elle peut ensuite compléter les formulaires de réservation, qui ne peuvent être directement renseignés par les enseignants mais néanmoins consultés pour prendre connaissance des disponibilités.

    Un contact plus aisé et plus rapide avec le Conseil Général 31

    Corinne Vernezoul, Principal du Collège les Roussillous apprécie particulièrement de pouvoir accéder, une fois connectée, au portail ENT du Conseil Général 31. Par exemple, pour les voyages linguistiques de son établissement, elle clique directement sur le formulaire « d’aide aux projets des collèges publics » et elle gagne du temps !

    Des échanges aussi facilités pour le pôle vie scolaire

     Comme nous l’explique Christophe Amiel, CPE au collège les Roussillous, l’ENT les rend plus efficaces dans leur mission de communication envers les membres de la communauté éducative.

    Pour les parents, par exemple, ils ont créé un onglet qui leur permet, en se connectant, de transmettre un mail en direct à la vie scolaire pour signaler une absence de leur enfant. « C’est très pratique pour eux, ils peuvent le faire très rapidement en arrivant au boulot ; il y a beaucoup de parents qui utilisent cette fonctionnalité », souligne Christophe Amiel.

    A destination des enseignants, Christophe Amiel utilise très souvent la messagerie de l’ENT.

    Ce qui est pratique, c’est le choix possible par groupes de destinataires,

    « je peux envoyer un message aux professeurs par matière ou par groupes pédagogiques, comme par exemple tous les enseignants d’une classe », décrit-il.

    Il utilise également cette fonction « choix » si il veut envoyer un message aux parents des classes d’un même niveau.

    Au travers de ces différents usages et témoignages de personnes évoluant dans des environnements divers, l’ENT se révèle être une aide précieuse  au quotidien pour piloter un établissement.

    Plus d’infos :

    Retrouvez toutes les solutions des ENT KOSMOS, ENTmip et K-d’école ici.

     

  • Festival de l’image de poche : de la créativité dans l’air !

    Festival de l’image de poche : de la créativité dans l’air !

    Ens_catho_festivalavril13_090413Au total,  ce sont 12 établissements de toute la France qui ont concouru avec 75 films et 99 photos, produits par les élèves.
    « Cela représente plus du triple de participations par rapport à l’année dernière », ce qui réjouit Françoise Maine, organisatrice du festival et responsable du numérique à l’Enseignement Catholique, qui voit dans cette opération un bon moyen de laisser les enfants exprimer leur créativité.

    Il entre en totale adéquation avec leurs projets éducatifs qui ont pour objectifs de sensibiliser les jeunes à l’image en les faisant produire eux-mêmes. « L’idée est bien de les emmener sur des chemins de réflexion pour qu’ils arrivent à cultiver une vraie expression personnelle », ajoute Françoise Maine.

    Ce festival « infilmement petit » est né d’une conférence animée par Serge Tisseron qui a lancé aux organisateurs de mettre en place un festival de l’image car pour lui, « pour aider les jeunes à mieux décoder les images, quoi de mieux que de les amener à construire leurs propres images ».

    Françoise Maine a immédiatement adopté l’idée et a créé la première édition du festival en 2012 dans la ville du Mans.

    Le principe : les jeunes réalisent leurs photos ou films avec les outils « qu’ils ont dans leur poche », à savoir leur téléphone portable, sur le temps scolaire ou en dehors de l’école.

    Afin de permettre aux jeunes qui se sont déplacés pour l’occasion de parfaire leurs connaissances techniques, un grand nombre d’ateliers ont été organisés tout au long de cette journée autour de professionnels de renom ; un bon moyen aussi de faire travailler ensemble jeunes et adultes et « je pense qu’il est important d’aller au-delà de la remise des prix », souligne Françoise Maine.

    Une nouvelle dimension pourrait encore être donnée à ce festival qui monte : après avoir introduit la catégorie « photos » cette année, pourquoi ne pas permettre aux jeunes de créer des jeux vidéos et de présenter leurs créations en 2014 ?

    Des pistes de réflexion et un grand foisonnement d’idées en tout cas dans cette chaleureuse organisation plein de dynamisme.

    Plus d’infos : retrouvez tous les films sur www.infilmementpetit.fr

  • Initiation aux techniques de base du web et d’Internet

    Initiation aux techniques de base du web et d’Internet

    FranceTVeduc_02041341Le HTML, le langage dans lequel sont codées les pages web, y est personnifié par un super héros qui invite le jeune internaute à le suivre avec la promesse qu’au terme de l’expérience, celui-ci regarde par la fenêtre de son navigateur web avec un regard nouveau, non plus celui d’un utilisateur passif mais d’un véritable acteur du web.

    Le dossier, intitulé « Le HTML par lui-même », comprend deux volets.
    Dans le premier épisode, le HTML prend la parole pour nous présenter l’histoire et les grands principes de fonctionnement d’Internet (client, serveur, DNS…) et du web (URL, protocole http, hypertexte…).
    Dans le second épisode, la prosopopée du HTML se poursuit par une initiation aux bases de ce langage afin de permettre au jeune internaute d’acquérir les connaissances nécessaires à la réalisation de son propre site web.

    Plus d’infos :
    education.francetv.fr/dossier/le-html-par-lui-meme-1-2
    education.francetv.fr/dossier/le-html-par-lui-meme-2-2

  • Technologies mobiles, l’Ecole en mouvement ?

    Technologies mobiles, l’Ecole en mouvement ?

    ecriTechEnseignants, parents d’élèves, éducateurs, partenaires du monde l’éducation, tous ceux qui œuvrent pour la réussite des élèves peuvent y assister.

    Les thématiques suivantes y seront abordées toujours dans une logique d’échange et de partage entre chercheurs et enseignants :

    · Les espaces scolaires, ouverture et limites
    Comment l’utilisation des objets numériques  mobiles modifie-t-elle l’organisation, le temps et les espaces scolaires  ?

    · Intégration des outils mobiles : une éducation à construire
    Perméabilité des espaces, surcharge cognitive,  traces numériques…posent la question de la définition de l’éducation au  numérique

    · Les nouvelles modalités de travail
    L’utilisation des objets numériques mobiles entraîne une approche créative de la connaissance, par la mutation des usages et des méthodes d’enseignement : travail collectif, collaboratif, partage de données, interdisciplinarité, individualisation, trace des procédures d’apprentissage, visualisation, pédagogies actives, jeux, etc.

    · Ressources numériques et supports mobiles
    Les tablettes et objets mobiles génèrent des propositions nouvelles de ressources pédagogiques. On s’interrogera sur la conception de ces ressources et sur les modalités de l’info-médiation.

    Plus d’infos :
    Le Colloque ECRITECH’ 4 a lieu les 11 & 12 avril 2013 au pôle Universitaire Saint Jean d’Angély- Université de Nice – Sophia Antipolis
    Il est organisé par le Scéren-CRDP de l’académie de Nice, la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire (DGESCO), l’Inspection Générale de l’Education Nationale (IGEN) et le Rectorat de l’académie de Nice.

    Pour consulter le programme complet, la présentation des intervenants, s’inscrire : www.ecriture-technologie.fr

  • L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs

    L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs

    « Je crois que BIC a démarré cette expérience en même temps que nous, les enseignants donc nous avons tous débuté ensemble ».

    Cette phrase de Catherine Le Quellenec, enseignante à l’école Pasteur B de Clichy-la-Garenne résume bien l’état d’esprit dans lequel ce projet d’ardoises numériques a vu le jour.

    Soutenu par le Ministère de l’éducation nationale et en accord avec les communes impliquées, il est actuellement au stade d’expérimentation dans sept écoles représentatives de la diversité territoriale française (centre ville, périphéries et zones rurales) et concerne environ 400 élèves.

    L’objectif de cette expérimentation, une des plus importantes lancée dans le premier degré, est de récolter les avis de la communauté enseignante et des élèves, dans le but d’atteindre un produit qui réponde parfaitement aux besoins de la classe.

    « En interrogeant les enseignants lors de réunions régulières, nous souhaitions pouvoir valider les choix que nous avions fait pour notre ardoise et confronter le produit dès le début », explique Mathias Mattiuzzo, directeur du Développement chez BIC Education.

    Le choix de la simplicité, le maître mot de l’ardoise BIC

    Un des arguments principaux mis en avant par BIC, à savoir la simplicité, a remporté un vif succès auprès des enseignants.
    « Si j’ai une seule phrase à retenir de nos échanges avec les équipes enseignantes, c’est : c’est tellement simple qu’on l’utilise », souligne Mathias Mattiuzzo.

    Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance face à un public « exigeant » qui, dès le début, a annoncé la couleur, « on a peu de temps donc si ça ne marche pas, on laisse tomber », rapporte Mathias des premières réactions recueillies.

    Une simplicité que confirme Catherine Le Quellenec ; elle avoue ne pas avoir eu « peur » d’utiliser le numérique, qui pour elle « est un passage obligé pour l’enseignement d’aujourd’hui » et elle ajoute que les échanges sur l’utilisation de l’ardoise BIC lui ont même été bénéfiques pour son enseignement.

    « Le travail en collaboration avec BIC m’a permis de remettre en question ma pratique pédagogique ; au bout de 20 ans, on peut tout à fait se laisser un peu aller ; avec l’arrivée de l’ardoise dans ma classe, je me suis replongée dans les programmes, j’ai repensé ma pédagogie car l’apparition d’un outil numérique apporte un autre rapport à la classe », affirme t-elle.

    Un matériel pensé pour l’enseignant

    Plusieurs points de détail sont venus aux oreilles des équipes de BIC éducation, comme par exemple un problème de fil, l’autonomie des tablettes ou un stylet qui s’use trop vite !

    La R&D de BIC éducation a fait en sorte que les tablettes se rechargent très rapidement pendant une durée calibrée sur la pause déjeuner, soit environ deux heures, ce qui éloigne toute possibilité de stress à l’enseignant de ce côté-là.

    Concernant les fils, il est apparu qu’il n’y avait pas d’emplacement pour les ranger sur le chariot où sont entreposées les tablettes et les prises se trouvant au dos du chariot, risquaient d’être endommagées par le frottement lors du déplacement des appareils.

    « Pour répondre à cette demande, les prises ont été positionnées sur le côté et le fil peut désormais s’entourer autour de la poignée qui permet de guider le chariot », comme nous le décrit Mathias.

    Au bout de quelques semaines, les enseignants ont fait remonter que le stylet s’usait très rapidement. Aujourd’hui, il est fabriqué avec un plastique plus dur, utilisé dans l’aéronautique, pour faire face à cette usure précoce.

    Au travers de ces exemples, on peut constater que les expérimentations ne sont pas vaines et surtout permettent d’obtenir, à termes, un produit qui réponde à des problématiques concrètes et quotidiennes des enseignants.

    Mathias tient à souligner que l’appropriation de l’ardoise est très différente d’un enseignant à l’autre car le produit a été pensé pour que l’enseignant adapte sa pédagogie, voir la fasse évoluer. « On a vu émerger de nouvelles pratiques dans des matières qui sont pourtant très classiques », ajoute t-il.

    Le produit BIC éducation a été également pensé pour les élèves, qui ne manquent pas non plus, d’émettre des critiques ou suggestions, comme le souligne Catherine Le Quellenec, « les élèves demandent aussi des améliorations comme : pourquoi on peut pas avoir cette couleur ? Pourquoi on peut pas écrire comme ça (…) ? Finalement, je crois qu’ils ont aussi fait avancé le projet ».

    Une ardoise pensée pour des élèves de primaire

    Plusieurs fonctionnalités sur le produit ont été réfléchies pour correspondre aux habitudes d’un élève de primaire et qu’il lui soit confortable, sans le perturber dans sa progression en classe.

    Cela se concrétise par le degré de luminosité au démarrage de la tablette, calé à 40%, « pour éviter la fatigue oculaire des élèves » ; ou encore la possibilité de pouvoir écrire « normalement », comme sur une feuille de papier, en positionnant sa main sur la tablette pendant que l’autre main écrit.
    Pour des âges où l’apprentissage de l’écriture est un incontournable, ce détail n’en presque pas un !

    « On s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas demander aux élèves de changer de façon d’écrire entre le papier et un support numérique, c’est pourquoi l’ardoise a des bords profilées de façon à ne pas avoir de cassure au niveau du poignet (…) Un élève qui va écrire sur une BIC Tab ne verra pas la différence avec une écriture sur papier », explique Mathias.

    Un outil numérique qui doit aussi répondre aux exigences des collectivités locales

    L’éducation nationale, qui est une des parties la plus concernée par l’arrivée d’un nouveau produit dans la classe, a aidé à l’élaboration et à l’amélioration de l’ardoise BIC.
    Les collectivités locales, qui, rappelons-le, sont les financeurs de l’école, sont elles aussi rentrées dans la boucle.

    Béatrice Daveney, insiste sur le caractère robuste de l’ardoise, qui va permettre aux communes d’investir dans une solution pérenne qui dure dans le temps.

    Pour M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu son attention sur la BIC Tab.

    « Ce qui est très intéressant avec les tablettes BIC, c’est que l’enseignant peut faire un travail personnalisé avec chaque élève et pour moi c’est le vrai « plus » de cet outil ».

    Face à des problématiques financières, il avoue ne pas pouvoir équiper toutes les classes de sa commune avec tel ou tel matériel ; d’un autre côté, étant conscient des enjeux du numérique à l’école, Il a tenu une réflexion commune avec l’inspectrice d’académie pour investir dans des outils mutualisables.

    « Nous avons divisé les écoles en cinq secteurs et l’idée, par exemple, est d’avoir une solution pour chaque secteur ; à charge ensuite à l’éducation nationale d’en gérer le planning d’utilisation par les enseignants ».

    Dans ce projet d’ardoise numérique, tous les acteurs ont été concertés, pour apporter un vrai produit d’éducation qui corresponde aux besoins des enseignants et des élèves tout en tentant de prendre en compte les contraintes liées aux collectivités locales.

    Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • Et si le cahier de textes de l’ENT rimait avec continuité ?

    Et si le cahier de textes de l’ENT rimait avec continuité ?

    Le cahier de textes numérique, une « obligation » imposée par le chef d’établissement

    Comme le rappelle le principal du Collège, Jean-Pierre Crochet, la circulaire de rentrée 2011 a imposé la mise en place du cahier de textes numériques pour remplacer le format papier. « Imposé » est bien le terme adéquat car pour ce chef d’établissement très impliqué dans l’ENT, il n’était pas question de passer à côté de ce nouvel outil très prometteur pour améliorer la communication « hors-établissement », en d’autres termes, avec les parents.

    Pour faciliter l’appropriation par les enseignants, des demi-journées de formation ont été dispensées par les deux référents numériques du collège.
    Avec un ordinateur dans chaque salle de classe, l’enseignant peut rapidement, en début de cours, faire l’appel et, en fin de séance, compléter le cahier de textes numérique.

    Les parents devenus de « gros consommateurs » de cahier de textes numérique

    Le cahier de textes a été le premier point d’ancrage pour créer le lien du collège vers la maison, comme le décrit  Jean-Pierre Crochet :

    « Assez rapidement, nous nous sommes rendus compte que c’était un outil attendu des familles (…) Il facilite la communication entre parents, élèves et professeurs et surtout, d’après les retours que nous avons, il permet aux parents d’assurer un meilleur suivi de la scolarité de leur enfant ; c’est vraiment l’élément de réussite qui fait que les parents sont devenus de gros consommateurs de cahier de textes numérique ».

    Le classeur pédagogique, un bon complément au cahier de textes sur l’ENT

    David Arderiu, référent numérique de l’établissement et également enseignant en technologie, a été plus loin que l’usage basique du cahier de textes numérique en créant un classeur pédagogique. Les élèves y ont accès et peuvent retrouver des ressources, comme des tutoriels d’explication d’un cours.

    « Cela leur permet d’être plus autonomes dans leurs travaux »,

    confie David, et lui laisse plus de temps pour des élèves qui en éprouveraient le besoin.

    Le classeur pédagogique contribue également à « transporter » le travail de classe vers la maison, puisque ses élèves y ont régulièrement recours pour faire leurs devoirs.

    Pour exemple, après une séance de deux heures de TP sur « le module de détection à ultrasons »  au cours de laquelle les élèves testent leurs calculs avec des voitures-robots qu’ils positionnent sur un circuit, David leur demande de rédiger une synthèse sur ce qu’ils ont appris. Ce travail, par groupe de 3 ou 4, se commence en classe puis est déposé dans leur porte-documents de l’ENT et sera terminé par les élèves à la maison.

    Nous suivons Matthieu, Timothé et Paul qui ont décidé de finir leur rédaction ensemble chez Matthieu, un mercredi après-midi.
    Une fois à la maison, ils nous expliquent comment ils procèdent pour travailler sur leur document de synthèse. Ils avouent ne pas toujours se réunir pour terminer les travaux ; ils utilisent aussi la messagerie interne de l’ENT pour s’envoyer leur progression.

    Pour ces élèves de 3ème, habitués depuis la classe de 6ème à utiliser l’ENT, il n’y a pas de doutes : l’ENT leur est utile en classe mais aussi à la maison. « c’est un confort », souligne Matthieu.

    Timothé donne l’exemple d’un élève absent,

    « en ce moment c’est une période de grippe, donc quand on est absent, on peut, de la maison, consulter les devoirs à faire sur le cahier de textes »

    et Matthieu ajoute que « certains profs mettent aussi les cours sur l’ENT, ce qui nous permet de reprendre le cours à distance pour ne pas avoir à trop rattraper lorsqu’on revient au collège ».

    Ils restent néanmoins très lucides quant à l’utilité de l’ENT ; « ce n’est pas avec l’ENT qu’on va discuter avec les copains », souligne Timothé.

    C’est bien comme outil de travail scolaire que l’ENT est perçu par nos trois camarades, mais un outil qui simplifie leur vie de collégien.

    En partant, la maman de Matthieu nous confie qu’elle se sent rassurée depuis que l’ENT a fait son entrée dans la scolarité de son fils, car elle sait qu’elle peut, à tout  moment, trouver les notes, les devoirs et toute autre information en se connectant avec son code. Cela lui permet aussi de moins solliciter l’administration du collège car elle trouve, sur l’ENT, tous les renseignements dont elle a besoin.

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  • Formation des enseignants : la vérité sort de la bouche des enfants !

    Formation des enseignants : la vérité sort de la bouche des enfants !

    Clarisse Cardiveau, Garance d’Abreu-Jude et Paul Hershkovtic, respectivement élèves en primaire, collège et lycée vont nous répondre à différents degrés sur ce sujet.

    Clarisse, la plus jeune, se contentera d’amener quelques idées sur ce qu’elle voit d’utile dans le fait d’avoir un TNI en classe. Son professeur étant très compétent sur l’utilisation du TNI, ce qui ne reflète pas l’échantillon majoritaire parmi les professeurs du premier degré, Clarisse ne peut donner de retours sur une utilisation sous-exploitée du TNI par les enseignants.

    Pour elle, le TNI permet à son professeur de faire des choses plus précises que sur un tableau classique ; il permet également de réaliser plusieurs manipulations différentes, c’est un « tout en un ». « Sur celui-là, il y a plein de couleurs, on peut regarder des films, faire des exercices, c’est plus pratique ». « Il est mieux car c’est comme un ordinateur, mais quand on va au tableau, on utilise pas toujours le « Smart » mais aussi le « Velleda ».

    Garance, élève en 4ème rejoint les propos de Clarisse dans le sens où l’utilisation du TNI en classe par un professeur facilite la compréhension car il permet, entre autres, d’être plus précis.

    Elle avance également l’argument de la rapidité et contredit donc certains de ses professeurs qui ne souhaitent pas utiliser le TNI « parce que le temps de l’allumer, ils disent avoir le temps d’écrire toute une phrase sur le tableau classique ».

    D’autres ne savent tout simplement pas s’en servir, donc ne l’utilisent pas du tout. Certains demandent de l’aide aux élèves.

    Garance, qui est nouvelle dans l’établissement, a été agréablement surprise de voir toutes les salles équipées d’un TNI ; elle trouve donc dommage de voir que dans certaines matières, il reste éteint.

    Elle ajoute que c’est d’autant plus dommage que certains enseignants qui l’utilisent au quotidien trouvent que cette forme de « modernisme » joue positivement sur l’ambiance de la classe ; pour elle, cet argument de choix devrait encourager les autres à s’en servir.

    Quant au degré d’utilisation des autres enseignants, elle parle essentiellement de « sa prof de mathématiques, qui est géniale avec » !
    L’usage des autres professeurs reste visiblement restreint à l’écriture et à la projection de documents…
    C’est également ce que remarque Paul, élève en 1ère.

    Et si l’interactivité du numérique, c’était l’abandon de la posture frontale ? La formation des enseignants vue par Paul, élève de 1èreS

    Il donne quelques exemples du quotidien de ses professeurs sur l’utilisation de l’outil.
    Le tableau n’est pas utilisé comme interactif en tant que tel, mais beaucoup en projection, en multimédia pour regarder des films,  pour l’écriture ou encore pour présenter des Powerpoint.
    Il donne l’exemple de son professeur d’histoire-géographie qui, en « fouillant », a trouvé un logiciel spécialement dédié au TNI, « une sorte de Powerpoint interactif », comme il le décrit.

    Le récit de Paul est éloquent. D’après lui, il faudrait bien plus qu’une formation au TNI pour parvenir à former les enseignants au numérique et ils ne sont pas les seuls à devoir être formés : il faudrait également se préoccuper de la formation des élèves.

    Il prend l’exemple d’un travail de recherche qu’il effectue actuellement sur internet  pour un TPE. Il pense que les élèves devraient apprendre à naviguer dans ce vaste environnement, « car sans boussole on se perd ».

    Il considère qu’il y a deux ères du numérique : l’ère classique de la bureautique, et celle dans laquelle nous sommes maintenant. Et pour lui, pas de doutes, les élèves ne sont pas plus « digital natives » que leurs professeurs !

    Il poursuit ses explications : pour qu’un outil soit bien intégré en classe, il faut que la solution soit matériellement bien implantée ; ce qui signifie que les logiciels soient installés et mis à jour, que les tableaux fonctionnent correctement et qu’ils soient les mêmes dans toutes les classes, et il ajoute « cela aurait été plus pratique » !

    Une fois que matériellement tout est prêt, on peut passer à la formation.
    Mais pour lui, la formation seule ne suffirait pas, car pour que l’outil soit utilisé au mieux, il faudrait de l’interactivité avec les élèves.

    Le tableau interactif, ce n’est pas seulement un enseignant qui donne son cours en posture frontale mais bien un échange, une collaboration en classe entre enseignants et élèves…
    Tiens, il parle de collaboration en classe ? Et si la vérité sortait de la bouche des enfants ?

    Pour lui, cette interactivité pourrait par exemple être créée par un travail d’un élève réalisé à la maison qu’on puisse projeter en classe et commenter ensemble.
    « Le problème est bien qu’on a un outil numérique face à nous mais que nous n’avons rien dans la classe pour produire notre propre contenu ».
    Il conclut « dans l’état actuel des choses, un TNI isolé, c’est un tableau optimisé et ça s’arrête là ».

    Finissons par un rêve d’adolescent…
    « Peut-être qu’on peut imaginer un jour pouvoir mieux partager notre travail, pouvoir mieux le montrer aux autres, pouvoir faire notre travail de manière plus efficace et plus critique aussi ».
    Et si ce rêve devenait réalité ?