Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Psychomotricité et éveil physique de l’enfant

    Psychomotricité et éveil physique de l’enfant

    Ils ont lancé l’été dernier un site actibloom-sport.com qui aborde le sport pour les enfants via des tutoriels vidéo de 2 à 5 mn, à destination des enseignants, éducateurs et parents qui présentent de petits exercices reproductibles en classe ou chez soi. Ludovia a décidé d’être un relais de ce travail numérique collaboratif.

    Cette interview a été réalisée avec Mickael Watier (D.E.Psychomotricien).
    Pourquoi un sujet sur la psychomotricité ?
    D’une part, parce-que c’est une discipline peu connue du grand public.
    D’autre part, Actibloom a pour objectif de s’adresser à tous les enfants (avec ou sans reconnaissance d’handicap). Le psychomotricien intervient en centre de loisirs ou en centre médico-social.

    Dans cette 1ere partie, Mickael nous présente son travail de psychomotricien auprès des enfants.
    Il aborde:

    La formation initiale
    Le public à qui s’adresse son travail
    Les différents domaines développés lors d’une séance
    enfin, les bénéfices pour l’enfant.

    Cette interview est un préambule à une série de tutoriels vidéos que nous préparons avec Mickael. Afin de découvrir un peu plus cette matière, vous pouvez consulter le lien Wikipedia bien documenté à ce sujet.

  • Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    André Marcant, Conseiller TICE de l’académie de Nice et Hugues Laffez, enseignant et animateur à la mission TICE de l’académie apportent leurs arguments sur cette question, ayant actuellement plusieurs expérimentations autour de différents usages de tablettes dans l’académie.

    Dans leurs projets, les tablettes sont mises à disposition des enseignants et des élèves pour toute la durée de l’année scolaire, pour un usage en classe et à la maison.

    Pour Hugues Laffez, la tablette répond dans un sens à cette question de cartable numérique puisqu’elle offre un écran par élève, que ce soit à la maison ou en classe.
    Rapide d’utilisation, elle permet de se connecter facilement à des réseaux, accéder à des ressources, « de manière plus ou moins simple selon les marques et les systèmes d’exploitation », précise t-il.
    Enfin, elle permet de valoriser et de conserver les productions d’élèves.

    Productions d’élève et  ENT

    La tablette et un outil de production et de consultation. André Marcant donne  l’exemple en SVT ;  l’élève peut photographier des expériences et compléter avec un commentaire sur des mesures effectuées ; ainsi on recueille des infos très confrontées qui sont légitimes à stocker ou à faire remonter dans l’ENT.

    L’ENT est tout à fait approprié dans cet exemple pour accueillir ce type de données, mais les tablettes ne sont pas encore toutes adaptées au réseau sécurisé qui gère l’ENT.
    On passe par de la DropBox ou du WebDAV pour passer par des solutions intermédiaires.

    « La tablette est un outil personnel mobile de consultation de l’ENT, alors que l’ENT est un outil collectif et collaboratif notamment pour leur réutilisation dans le temps ou par d’autres enseignants », ajoute André Marcant.

    Avec cette remarque, André Marcant tient à souligner que la fusion n’est pas encore totale entre la tablette et l’ENT ; la fonctionnalité la plus contraignante étant le besoin de liaison entre l’ENT et la tablette et les difficultés sont les mêmes sur iPad ou sous Android.

    L’ENT est-il prévu pour la tablette ?

    « Aujourd’hui, l’ENT est prévu pour être utilisé via une interface web, dans un navigateur, sur un ordinateur avec un clavier physique et une souris ;  il y a, sur tablette, des petits soucis comme par exemple la lecture de documents sous flash ou Java qui ne sont pas bien supportés par des outils mobiles comme les tablettes », précise Hugues Laffez.

    Pour certaines parties d’usage de l’ENT, ce constat est problématique.

    Développer des applications ou « widgets » sur le bureau d’une tablette « sur lesquels on pourrait avoir, comme un flux RSS, les informations de l’établissement, l’agenda de l’établissement, l’accès aux documents de manière transparente comme on a aujourd’hui l’accès à l’Evernote ou du Dropbox », serait une possibilité que propose Hugues Laffez en réponse à ces difficultés.

    Aujourd’hui, nous pensons : quelle tablette serait idéale pour devenir le cartable du futur ?
    Quelques soucis restent encore à régler et nous venons d’en avoir un aperçu via le retour d’expériences de l’académie de Nice.
    Dans les conversations, il est aussi question des appareils que les élèves possèdent déjà à titre personnel et du BYOD comme l’enjeu technologique de demain…?
    Faut-il réfléchir dans cette voie également et faire en sorte que l’ENT fonctionne aussi avec ces appareils, toutes disparités confondues ?

    Interview réalisée lors des NetJournées d’ITOP éducation

  • Enjeux et formes de déploiement massif d’un ENT primaire

    Enjeux et formes de déploiement massif d’un ENT primaire

    Une forme de « coopérative de l’ENT » pour permettre à tous d’accéder à l’outil numérique

    Dans la Somme, Yves Landos, animateur TICE de la DSDEN nous explique comment l’ENT premier degré s’est installé massivement dans 154 écoles et 494 classes, naturellement et sur l’engagement volontaire des enseignants.
    Aujourd’hui, ce sont 9700 comptes élèves qui sont enregistrés.

    La mise en place du projet a été portée par un syndicat mixte, « Somme Numérique », qui a notamment pour mission d’aider les collectivités dans le développement de la e-éducation.
    Les collectivités font le choix ou non d’adhérer à « Somme Numérique ».

    L’intérêt, en ce qui concerne l’ENT, est d’avoir la possibilité d’accéder à cet outil à un coût raisonné ; en effet, le principe est que la collectivité paie en fonction du nombre d’élèves (la facture s’établit sur la base des comptes élèves ouverts).
    De cette façon, les communes, même les plus petites, ont la chance de pouvoir intégrer un ENT dans leurs écoles.

    Une base de groupement « coopératif » qui s’avère efficient pour ce territoire, au regard des chiffres annoncés de comptes élèves opérationnels.

    Un groupement de commandes pour intégrer l’ENT de manière progressive

    Du côté de Nantes, le choix du modèle s’est porté sur la création d’un groupement de commandes pour permettre aux communes d’accéder aux services d’un ENT.

    Alain Couëffé, ancien Conseiller TICE premier degré auprès du Recteur de Nantes, aujourd’hui à la retraite, nous donne quelques points clés du projet.

    « Le projet vient d’une volonté forte du recteur d’opter pour une solution unique et d’inscrire l’ensemble des élèves dans un continuum numérique car l’ENT est déjà en place dans le second degré dans les collèges et lycées ».

    Le recteur de l’académie vise une solution simple mais évolutive à but essentiellement pédagogique de manière à contribuer à améliorer les conditions d’apprentissage, la maitrise des connaissances et des compétences du socle.

    Le financement sera double : d’une part, par l’académie pour tout ce qui est formation et donc non intégrée dans la solution ; d’autre part, par les collectivités qui paieront un abonnement puisque c’est le mode SaaS* qui a été retenu.

    Le groupement de commandes a démarré avec 150 communes, sans obligation d’impliquer toutes leurs écoles en même temps, comme l’explique Alain Couëffé : « compte tenu de la taille de certaines collectivités, on peut comprendre que l’engagement d’une collectivité ne soit pas total au départ. Pour exemple, une commune comme Nantes qui regroupe plus de 60 écoles, ne peut pas, sur une seule année, engager l’ensemble de ses élèves ; c’est pourquoi nous leur avons proposé d’engager quelques écoles puis, à partir du moment où elles sont membres du groupement de commandes, elles peuvent plus tard, intégrer plus d’écoles ».

    Dans certaines communes, seulement une ou deux classes se sont engagées au départ puis les autres suivront.

    La solution juridique du groupement de commandes s’avère bien adaptée ; le seul bémol qu’émet Alain Couëffé est que c’est une entité fermée à savoir qu’une fois créée avec ses membres, aucune nouvelle commune ne peut adhérer, si ce n’est pas le biais d’une création d’un autre groupement de commandes. Il indique que le GIP (groupement d’intérêt public) aurait été plus ouvert mais le délai de sa mise en œuvre est long et cela ne pouvait pas convenir au vu des échéances politiques de 2014.

    Une bonne entente entre les partenaires, un gage de réussite d’implantation d’un ENT primaire

    Quelque soit le modèle, Alain Couëffé rappelle l’importance d’une bonne entente entre les deux partenaires que sont l’éducation nationale et les collectivités locales.
    « Nous avons constaté qu’il y avait des volontés des écoles qui n’étaient pas forcément partagées par les communes et inversement, des communes qui étaient partantes et des écoles mal préparées à recevoir cet outil, ce qui débouchait sur un refus, soit de la collectivité, soit de l’école ».

    Il insiste sur la communication qui doit s’établir à l’attention des différents partenaires pour que chacun comprenne ce qu’est un ENT et ses enjeux.
    « En général c’est par un déficit de communication que les projets de déploiement n’aboutissent pas », conclut-il.

    *Le mode SaaS (Software as a Service) est un concept assez récent qui permet aux entreprises de s’abonner à un logiciel à distance au lieu de les acquérir et de devoir les installer sur leur propre matériel informatique.

    Interviews réalisées au cours des NetJournées d’ITOP éducation.

  • NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    Un portail de ressources granulaires évolutif et ouvert

    NetEduc propose des ressources granulaires, ce qui signifie qu’il met à disposition de toutes petites unités d’apprentissage indexées sur les instructions officielles du Ministère de l’éducation.
    Evolutif, car il sera en permanence agrémenté par de nouveaux contenus.
    Et enfin, c’est un portail ouvert car il permet aux enseignants d’y déposer leurs activités.

    « Dans NetEduc, on référence des granules c’est à dire des choses très fines sur une unité d’apprentissage précise », souligne Brigitte Redon, responsable production ressources chez ITOP éducation.

    Un portail d’outils pédagogiques pour enseignants et élèves

    NetEduc est un outil qui permet de créer très rapidement des contenus, en s’appuyant sur des modèles pédagogiques dont ITOP a hérité de son expérience d’éditeur.
    « Le but du jeu est qu’en 3 clics, je peux créer ma propre activité », ajoute Brigitte Redon.

    Créer des parcours personnalisés avec NetEduc
    En intégrant NetEduc à un ENT, l’enseignant peut créer des parcours personnalisés.

    « C’est une chose de disposer de granules mais encore faut-il que les enseignants puissent prendre ce dont ils ont besoin à un moment donné ; avec NetEduc, ils vont pouvoir piocher dans tout ce qu’on leur propose », décrit Brigitte Redon.

    Dans une logique d’intégration « forte » d’un ENT ITOP, l’enseignant pourra avoir, en plus de la création des parcours pour un élève ou un groupe d’élèves, toutes les fonctionnalités de suivi. Mais Brigitte Redon précise que dans le cas d’un ENT d’un autre fournisseur, l’utilisation de NetEduc n’est pas dénué de sens.

    L’enseignant pourra  récupérer un identifiant personnel non nominatif pour chaque élève, ce qui va permettre pour le professeur, de gérer ses propres favoris et « il est possible aussi de récupérer des informations non nominatives de type classe ou groupe, ce qui permet quand même d’envisager la création de parcours qui ne sont plus personnalisés mais qui peuvent être mis à disposition d’une classe ou d’un groupe ».
    L’élève de cette classe ou du groupe pourra donc accéder uniquement aux travaux qui lui sont destinés.

    Le plus de l’intégration dans un ENT ITOP se situe dans la possibilité d’avoir une fonctionnalité de suivi de parcours nominatif.

    NetEduc est composé de ressources essentiellement produites par ITOP éducation mais l’offre pourrait s’élargir à termes vers d’autres éditeurs, « les intégrer dans NetEduc pourrait être pertinent », conclut Brigitte Redon.

    Plus d’infos : www.itopstore.com

  • Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Continuité du numérique à l’école : une priorité du Val d’Oise

    Le Conseil Général, en partenariat avec l’Education Nationale et la Région Ile de France, joue, depuis une dizaine d’années, la carte du numérique et pas seulement dans ses collèges ; investir dans les écoles pour permettre une continuité numérique est aussi un des challenges que s’est lancé le département, au-delà de son champ de compétences.

    Continuité et partenariat sont les deux maîtres mots qui pilotent l’arrivée du numérique dans les collèges et les écoles du Val d’Oise.
     
    Cela se matérialise par la mise en place d’équipements numériques tels que les TNI, dans les classes de CM2 des écoles rattachées aux collèges concernés par le Plan Numérique des Collèges.De plus, l’accès aux ressources d’ANPER95 (une plateforme numérique proposant des contenus éducatifs) a été étendu aux élèves, enseignants et parents du primaire. Marie-Christine Cavecchi, Vice-Présidente du Conseil général en charge de l’Education et de l’enseignement supérieur et premier adjoint à la mairie de Franconville tient à souligner l’ambition du département de mettre en place cette continuité éducative.

    « Le département a équipé en tableaux numériques des classes de CM2 des écoles de Franconville qui envoyaient les enfants dans des collèges qui étaient déjà équipés en numérique afin qu’il y ait une liaison pour les enfants et que les enseignants puissent aussi travailler ensemble ».

    Elle ajoute que ce continuum a été rendu possible par les liens étroits que le département entretient avec les services de l’éducation nationale.

    L’ENT arrive, après un déploiement massif de différents équipements, comme un point d’honneur, « comme une cerise sur le gâteau », pourrait-on dire.

    70 collèges sont déjà équipés et parmi eux, le collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, où le dynamisme de sa chef d’établissement, Mme Kerioui, et de son équipe, a rendu possible un développement permanent des usages.

    « L’environnement numérique de travail, ça change la vie », déclare t-elle « et cela nous permet de créer une véritable continuité éducative ».

    Continuité, il en est aussi question pour faire le lien entre l’école et la maison et c’est un des objectifs de l’ENT, comme le souligne Pascal Cotentin, Conseiller TICE auprès du Recteur de l’académie de Versailles, « l’ENT permet de faire sortir l’école de la classe et de l’établissement ».

    Remotiver les élèves par le numérique, c’est aussi un des enjeux de ce vaste plan car « face à la jeunesse la plus déprimée du monde, il faut bien redonner le goût à l’école », poursuit-il.

    Au collège Lucie Aubrac d’Argenteuil, les élèves que nous avons rencontré ont pris conscience des avantages du numérique dans leur classe notamment de l’ENT ; ils se comparent à certains collèges voisins  qui ne l’ont pas encore, comme le souligne Vincent, élève de 6ème, « au collège Ariane par exemple, ils n’ont pas d’ENT et lorsqu’un prof est absent, ils ne sont pas au courant à l’avance alors que nous, ça nous évite une heure de permanence ; en allant sur l’ENT, on sait quel prof ne sera pas là le lendemain ».

    On observe une dynamique de pratique, souvent insufflée par le chef d’établissement ; c’est le cas au collège Lucie Aubrac où Mme Kerioui a totalement adopté l’outil et ajoute même avoir dépassé le stade de l’utilisation de l’ENT comme outil de vie scolaire et « entrer maintenant dans une phase qu’elle décrit comme le cœur des ENT ».

    Il s’agit maintenant pour elle de travailler avec cet outil de manière pédagogique (enseigner à distance, utiliser des ressources…), pour entrer dans un temps de collaboration ; une collaboration à l’intérieur de son établissement, avec les parents mais aussi avec les équipes du primaire qui peuvent avoir accès à l’ENT et participer à des commissions, par exemple.

    A l’école Jules Ferry de Franconville, l’ENT arrive comme un  « jeune premier ». Installé depuis février 2013, les enseignants, déjà de gros consommateurs de numérique notamment par l’utilisation quotidienne du TNI, l’ont accueilli à bras ouverts.

    « Avec l’arrivée du TNI, nous avons constaté une réelle dynamique chez les enseignants », souligne Mickaël Prigent, le directeur de l’école. Il pointe du doigt le fait que les travaux des enseignants peuvent être partageables entre tous car le TNI laisse une trace ; une habitude qui pourra être d’autant plus facilitée avec l’ENT.

    Le numérique permet une discussion entre enseignants. « Il est vrai que le TNI, nous l’avons totalement approprié ; l’ENT, pas encore et il va faire l’objet de nombreuses conversations entre enseignants, élèves et parents ».

    Pour Mickaël Prigent, le contact que l’ENT va créer avec les parents lui semble un des atouts principaux.
    « Nous avons déjà des relations très étroites et apaisés avec les parents et nous pensons que l’ENT peut encore favoriser ces relations ».

    Des débuts prometteurs puisque dès les premiers jours, le directeur enregistrait un nombre de connexions important, « autour de 500 connexions sur les 3 premiers jours ».

    Reportage réalisé au cours d’un voyage de presse pendant les NetJournées d’ITOP éducation.

  • Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

    Une 5ème édition des NetJournées riche en contenus et en émotions

     

    Hervé Borredon nous a présenté de manière synthétique les enjeux de cette nouvelle édition qui proposait pas moins de 200 ateliers sur 14 espaces thématiques : démonstrations d’usages, présentation d’innovations, forums, formations… autour des ENT, ressources et outils pour l’enseignant et la vie scolaire tout au long de la journée du mercredi.

    Au cours de cette édition, ITOP a affiché ses nouveautés. Parmi elles,
    –    NetEduc, un portail évolutif et ouvert de ressources et d’outils numériques au service de la classe
    –    la V3 pour le primaire ou le secondaire
    –    La Simply Digital School qui a pour but de montrer une mise en situation de toutes les technologies disponibles, l’interaction qu’elles peuvent avoir entre elles et le rôle central de l’ENT dans ces interactions.

    Hervé Borredon ajoute que cette 5ème édition a lieu dans un contexte très favorable et dynamique notamment par les annonces de Vincent Peillon dans le projet de Refondation de l’Ecole et la place que devrait occuper le numérique dans ce changement.

    Il constate que les choses évoluent en matière de numérique.

    « Nous avons remarqué que de plus en plus  d’utilisateurs ne cherchent plus l’innovation en termes d’usages et que nous avons maintenant des usages quotidiens du numérique ; cela devient presque banal d’utiliser le numérique et les ENT dans certains établissements et ce nombre, de plus en plus important, ne cesse de progresser », conclut-il.

  • Des images pour les humanités digitales

    Des images pour les humanités digitales

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    Ces journées d’études seront l’occasion de réfléchir, partager et analyser les problématiques scientifiques et socio économiques liées aux humanités digitales. 2 jours de conférences et de symposiums permettront de croiser les regards entre acteurs publics et privés, chercheurs, experts et professionnels.

    Les 7 conférences plénières aborderont des thématiques transversales sous un angle transdisciplinaire de niveau international : les humanités digitales en France et leur organisation et les dynamiques internationales des humanités digitales.

    Partant de projets contextualisées à différents secteurs (3D, méthodes visuelles, indexation des vidéos, création de logiciels d’analyse filmique), ces contributions reviendront sur les apports des images dans les Humanités Digitales et services numériques, questionnant les méthodes et outils mobilisés dans le cadre du projet d’Institut des Humanités Digitales de Bordeaux.

    Plus d’infos :
    Consulter programme www.msha.fr/ihdb/je2013
    Pour s’inscrire www.msha.fr/ihdb/je2013/index.php/inscription

  • L’ETNA devient une école en 5 ans

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    L’ETNA est l’une des 20 écoles du Groupe IONIS. Elle recrute actuellement des étudiants à Bac+2 qui suivent une scolarité de trois ans en alternance, ce qui leur permet de sortir diplômés de l’école avec l’un des deux titres RNCP Niveau I (architecte système réseaux et sécurité ou architecte logiciel développement d’applications).

    À partir de la rentrée 2013 IONIS Education Group a décidé de faire de l’ETNA une école en 5 ans avec pour principale conséquence la création pour les bacheliers, tous types de bacs confondus, d’un premier cycle de deux ans, la PrepEtna. Celle-ci recrutera 250 étudiants par an. Ces deux premières années de la scolarité, celles qui demandent le plus de temps pour étudier, seront entièrement gratuites.

    Les recrutements se feront en fonction des profils, des motivations et de critères sociaux afin d’apporter le maximum d’aide aux jeunes méritants mais ne disposant pas des fonds nécessaires pour financer leurs études. Au lieu de privilégier le système actuel des écoles privées (« je paye, j’étudie, je travaille »), une approche novatrice sera mise en place dès la rentrée (« j’étudie, je travaille, je participe »).

    Son originalité tient à ce que l’étudiant s’engage moralement à contribuer à la pérennisation du système par une participation à partir de la troisième année, quand il commence à travailler au sein d’une entreprise en alternance (250 euros/mois sur 3 ans).

    Ainsi, ayant bénéficié d’une formation qui permet son accession au monde du travail dans de bonnes conditions, il permet, par la solidarité intergénérationnelle, de mettre les mêmes possibilités à la disposition des plus jeunes. Cette expérience démontre l’engagement du Groupe mais également la confiance qu’elle place dans ses étudiants, puisque c’est un engagement moral et solidaire qui lie l’étudiant à son école.

  • Un texte Un jour : cueillez dès aujourd’hui les textes de l’appli !

    Un texte Un jour : cueillez dès aujourd’hui les textes de l’appli !

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    De ce constat est née l’application de littérature « Un texte Un jour« , qui se veut une nouvelle approche de la littérature, à la fois exigeante et adaptée à cette nouvelle ère technologique. Cette application, créée par un professeur de lettres et un ingénieur, une fille et sa mère, actuellement disponible sur iPhone et iPad, sera disponible sur Android fin mars.

    Le principe en est un simple : « Un texte Un jour » vous permet de recevoir, chaque jour, un court texte de la littérature française, de douze à vingt lignes environ. Ce court texte est accompagné d’une rapide contextualisation, qui présente les enjeux littéraires du texte et permet de le situer dans l’économie de l’œuvre.

    Outre cela, « Un texte Un jour« vous propose un QCM sur le texte du lendemain, et vous permet, grâce à une option, d’archiver les textes dans votre smartphone, de les envoyer à un ami et surtout d’avoir immédiatement accès aux 365 textes constituant la base de données.

    Cette recherche peut d’ailleurs s’effectuer par auteur, genre ou époque. Les textes, libres de droit, sont extrêmement variés et vont de Rabelais à Proust en passant par Crébillon Fils ou Eugène Sue. Certains auront le plaisir de redécouvrir la naissance de Gargantua ou l’évasion d’Edmond Dantès du château d’If, d’autres pourront constater qu’ils se souviennent parfaitement de « Demain dès l’aube », et d’autres encore réaliseront que Marcel Proust est drôle et accessible, le tout en testant leurs connaissances !

    Loin de donner l’illusion que lire un texte de dix lignes dans les transports en commun dispense de lire les classiques, « Un texte Un jour » permet de donner le goût des classiques, de faire tomber certains préjugés, et d’initier des élèves à la littérature d’une autre façon.

    D’un seul clic, vous pouvez avoir accès à plusieurs textes d’un même auteur, d’un même genre, d’une même époque et facilement les comparer et les analyser. En effet, dispensés de l’effort physique de la recherche, n’étant plus impressionnés ou rebutés par la « masse » que constitue le classique, les utilisateurs peuvent naviguer aisément entre différents auteurs, genres ou époques et se constituer un gai savoir. Le format particulièrement court de l’extrait permet enfin une lecture rapide et qui ne rebute pas !

    Une version plus ludique et enrichie est aussi en préparation.
    « Un texte Un jour« , en semant des traces de textes littéraires, permet de jouer avec notre mémoire, de faire un lien entre passé et présent, et nous faire croire, comme le disait Marcel Proust, que « la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature ». Plongez donc avec délice dans cette application superflue. « Le superflu, chose très nécessaire », selon Voltaire.

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