Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Journée « apprendre avec le numérique » à Brest

    Journée « apprendre avec le numérique » à Brest

    Brestevenement_100413Michel Briand, adjoint au maire de Brest et membre du conseil national du numérique a ouvert la journée en rappelant les valeurs de la collaboration et de l’ouverture qui permettront de démultiplier les initiatives déjà présentes en Bretagne. Ambitions confirmées par la représentante de la région et du rectorat.

    Venaient ensuite des conférences sur des thématiques effectivement développées par les établissements du supérieur, en liaison avec les lycées  : l’importance de développer une politique rationnelle et ambitieuse pour aborder ce bouleversement qu’est le numérique par Bernard Stiegler, une meilleure compréhension des publics par Pascal Plantard, une réflexion sur l’efficacité pédagogique du numérique par Eric Jamet, la place de la réalité virtuelle et de la simulation dans la formation par Jacques Tisseau, le travail collaboratif et les MOOCs par Jean-Marie Gilliot, et la place des ressources numériques et multimédias par Patrice Roturier.

    Dans la table ronde de clôture, c’est principalement autour de la question de la formation des enseignants qu’ont tourné les débats. Gille Braun, conseiller du ministre de l’éducation nationale, a rappelé la problématique de ces disciplines qui ne sont pas enseignées, mais qui impactent sur l’évolution des autres.

    Il a également indiqué que dès la rentrée les 370 000 professeurs des écoles devraient suivre 9 heures de formation en ligne par an, ce qui constituera un premier MOOC de belle dimension.

    Pascal Olivard, président de l’UBO (Université de Bretagne Occidentale) a tenu à souligner la qualité des compétences regroupées en Bretagne, démontrées par les présentations de la journée, pouvant lui permettre de jouer un rôle particulier au niveau national. Carole Nocera-Picand de l’UeB (université européenne de Bretagne – le PRES breton) a rappelé le rôle fédérateur que peut apporter le campus numérique et que celui-ic allait construire un Teaching Center à Rennes de 750 m² avec un téléamphi.

    Plus d’infos sur cette journée : www.a-brest.net

  • Gérer une classe de neige avec l’ENT

    Gérer une classe de neige avec l’ENT

    Corinne Vernezoul, principal du collège et Christian Berrone, référent numérique de l’établissement, nous raconte comment l’ENT a été mis à profit sous différentes formes pour ce voyage scolaire.

    Christian Berrone a notamment créé un blog pour la classe de neige afin de permettre aux élèves et aux enseignants d’avoir un espace spécifique dans l’ENT. Avant le départ par exemple, un fichier présentant la répartition des élèves dans les chambrées pouvait être téléchargé ;

    « une manière pour les parents d’avoir plus de détails sur le séjour ».

    Une fois sur place, les enseignants accompagnants, partis avec le matériel du collège, appareils photos, ordinateurs portables et téléphones portables, ont régulièrement mis en ligne des photos et des commentaires sur le blog « Monts d’Olmes ».
    Kosmos_classedeneige_150413
    Un espace « Forum » était à la disposition des parents qui pouvaient interagir avec leurs enfants au cours du séjour ; un échange à double sens a pu être établi.

    Tout au long du séjour, le contact a été permanent grâce à l’ENT.

    De son côté, Corinne Vernezoul explique comment elle a réussi à gérer la « crise » du retour de manière efficace et rapide via l’ENT.

    Les intempéries ayant repoussé l’horaire d’arrivée au collège du vendredi soir, la principale a utilisé le portail de l’ENT du collège en mode public pour afficher régulièrement l’évolution de la situation. Les parents ayant l’habitude de consulter l’ENT, Corinne Vernezoul pouvait être quasi assurée qu’ils seraient informés de cette modification de dernière minute, une manière pour elle « de ne pas avoir à téléphoner à tous les parents ».

    Plus d’infos :

    Retrouvez toutes les solutions des ENT KOSMOS, ENTmip et K-d’école ici

     

     

  • Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Patricia Dutertre, enseignante en maternelle, utilise TNI et tablettes et nous parle de comment « individualiser un travail qui a été au départ collectif avec le TNI ».

    Alexandra Vinon, enseignante à l’école primaire, utilise aussi le TNI et les tablettes ; elle nous donne son sentiment sur leur complémentarité, « le TNI propose quand même un travail en frontal, même s’il y a une certaine interactivité ; pour le travail différenciée, ce sont les tablettes qui vont prendre le relais« .

    Christophe Coadic, enseignant au collège en SVT « ne conçoit pas partir dans un établissement où il n’y aurait pas de TNI » et au lycée, on expérimente la visioconférence pour discuter avec des classes en Alsace.

  • Récit d’une création de manuels numériques en SVT

    Récit d’une création de manuels numériques en SVT

    Raynal_SVT150413Une motivation historique pour le numérique

    Bien qu’étant professeur de SVT, j’ai, à l’origine, une formation de chercheur. Tous mes travaux ont toujours été informatisés. Dès 1995, où j’ai commencé l’enseignement, mes cours ont été « numérisés ». En 1998, je les ai rendus disponibles sur un site, originellement destiné à permettre aux élèves de « rattraper» leurs absences et même, douces illusions, de « prendre de l’avance » pour certains.

    En mai 2008, mon établissement annonça que, faute de moyens, il ne pourrait pas renouveler les manuels de SVT de troisième. M’interrogeant depuis longtemps sur la pertinence des manuels existants, leur coût, et n’appréciant guère les options pédagogiques, ressenties comme obligatoires et indépassables, que l’on retrouve dans tous les manuels papier, j’ai décidé de créer mon propre manuel. Libre, et gratuit.

    Je savais que les élèves ne retrouvaient pas grand-chose dans les manuels (qui sont surtout des livres d’images qui ne présentent pas de façon structurée les connaissances) et que les parents ne pouvaient utiliser ces derniers pour aider leurs enfants.

    Particularité

    Les manuels papiers ne contiennent plus de cours : ce sont des documents au service du professeur, pas de l’élève. J’ai donc conçu un manuel différent, en prenant le pari d’un «cours», d’une progression détaillée et basée sur l’histoire réelle des sciences.
    Je ne me suis volontairement aidé d’aucun manuel existant, mais j’ai été puisé, grâce au Net, aux sources historiques des découvertes, quitte à traduire en français pour la première fois certains documents. J’ai incorporé aux manuels de nombreux schémas, suffisamment simples pour être appris et reproduits par les élèves en évaluation, ainsi que de très nombreux exercices, tous corrigés de façon détaillée. J’y ai aussi incorporé plusieurs digressions portant sur les dessous de la pratique scientifique, ses ombres, mais aussi ses éclatantes lumières.

    Conformément à ma façon d’enseigner, les sciences, j’y ai aussi incorporé une certaine dose d’humour. Les fantastiques ressources libres de Wikimedia, l’aide d’institutions américaines comme la NASA, le HHMI où l’ASCB et les autorisations que m’ont accordées plusieurs chercheurs m’ont été des plus précieuses. Par la suite, j’ai fourni à Wikimédia les schémas que j’avais personnellement réalisés pour illustrer le manuel (il me reste d’ailleurs à leur fournir un lot de schémas venant du dernier manuel).

    Histoire

    RAynal_graph2_150413En septembre 2008, ce premier manuel, pour les classes de troisième, était disponible sur forme de PDF.
    À ma connaissance, il a été le premier manuel scolaire de SVT libre & gratuit.

    Je destinais à l’origine en priorité ce manuel aux élèves, mais à une classe particulière d’élèves : ceux qui ont envie de travailler et d’apprendre (les seuls qui, avec des manuels classiques, cherchent à lire les rares textes…). Il constituait aussi un message de soutien pour certains collègues professeurs qui n’osent pas tenir tête aux émules de l’école postmoderne, qui dirige la pédagogie ; impose, aux éditeurs une façon de travailler et de présenter leurs ouvrages, et aux professeurs une façon unique de faire cours.

    Les voies de l’enseignement sont multiples ! C’est justement pour ne pas avoir à imposer une vision que le manuel se devait d’être libre, chacun pouvant y piocher seulement quelques exercices, un schéma ou au contraire tout utiliser.

    Ce manuel, pour les classes de troisième, a rencontré le succès auprès des élèves et des parents, ainsi que chez de nombreux professeurs. Il a été téléchargé, à ma grande surprise, dans le monde entier et même dans des pays non majoritairement francophones (30 % des téléchargements sont effectués dans des pays de langue officielle non française), m’obligeant à changer d’hébergement pour avoir davantage de bande passante.

    Les « fâcheux »

    Raynal_graph1_150413Quelques critiques ont été formulées, portant non sur le fond, mais sur le fait d’un auteur unique et d’une présentation s’écartant des figures connues. Je reçus toutefois le soutien de nombreux collègues professeurs de par le monde. D’autres interrogations, sur le « forum national » des SVT, ont porté sur le caractère « personnel » de l’ouvrage ainsi que de «l’importante question» de définir la frontière sémiologique et heuristique entre « cours » et « manuel »…

    Par contre, j’ai eu la joie de réaliser une version «allégée» en mémoire du manuel qui a été choisi par le projet OLPC pour être incorporé dans des ordinateurs fournis dans des écoles de Madagascar.

    En avant
    Devant ce succès, je décidais de réaliser, l’année suivante, sur les mêmes principes, le manuel de SVT pour la seconde. Cela me prit un an, mais c’est, à ce jour celui de mes manuels qui a eu le plus de succès.

    Alors vint l’IPAD

    Toutefois, il y avait un problème : mes 3 manuels de SVT étaient, même enrichis de liens hypertextes, des PDF. Au-delà des guéguerres picrocholines et autres contorsions jésuitiques sur le fait de savoir si un manuel est numérique ou numérisé, je rêvais de faire mieux.

    J’avais pensé à des sites web, mais outre qu’il en existe déjà d’excellents, la connectivité permanente est, dans l’éducation nationale, de la science-fiction : les ordinateurs, aussi massifs et immobiles que le ministère, sont encore regroupés dans d’archaïques «salles infos», et c’est une utilisation centralisée, souvent inefficace, qui s’est imposée, au détriment de solutions légères et mobiles. De plus, je pensais aussi à de nombreux utilisateurs étrangers ne bénéficiant pas d’une connectivité web permanente.

    Puis Apple a présenté ibook authors. Ce programme, gratuit, est exceptionnel de par sa facilité d’emploi. Je me suis familiarisé avec en réalisant un premier ebook gratuit sur Robert Hooke, scientifique anglais méconnu en France, dont j’avais traduit quelques extraits. Puis, après réflexion, je me suis lancé dans la révision et l’adaptation des trois manuels : leur mise en page a été revue, des erreurs corrigées, des illustrations améliorées, des vidéos ajoutées, rendant l’ensemble plus plaisant, interactif, maniable, et esthétique (du moins je l’espère).

    Les trois manuels 4, 3 et seconde, sont depuis quelques jours disponibles sur l’tune store.

    Je ne cache pas que le fait d’être «seulement» disponible sur iPad me gêne un peu, car cela me rend «dépendant» d’Apple, dont je ne connais que trop bien, en vieux client, les revirements imprévisibles.

    Toutefois, la solution ibooks author + iPad étant ce qui se fait de mieux pour le moment (les autres «solutions» étant des horreurs ergonomiques : je me limite à utiliser des programmes avec lesquels créer est un amusement, un plaisir et pas une quête initiatique), et les versions PDF restant disponibles pour toutes les autres plates formes, ce problème ne se pose pas… pour l’instant.

    Ailleurs & demain

    Dans le futur, je vais développer des manuels de niveau universitaire pour iPad, toujours libres et gratuits. Auparavant, un manuel d’histoire des sciences à l’intention des professeurs de sciences devrait être disponible sur iPad en septembre, la rédaction des manuels scolaires m’ayant montré combien ce sujet est mal traité dans nombre de manuels et d’approches.
    Ensuite, un traité sur la biologie des vertébrés pour la rentrée universitaire 2014. Ce n’est toutefois qu’en 2016 que je prévois la publication d’un traité complet de biologie moléculaire et cellulaire, toujours libre et gratuit. Les étudiants étant plus souvent équipés d’iPad, la dépendance à Apple me gêne moins, mais je cherche aussi d’autres solutions.
    À plus longue échéance, je pense réaliser un ouvrage bilan, toujours libre & gratuit, de l’exploration de Titan, satellite de Saturne.

    J’espère contribuer ainsi, à une échelle modeste, à la fois à la diffusion des connaissances, à la diversification des approches pédagogiques (en privilégiant l’approche historique) et à la promotion de l’utilisation du français, en rendant disponible dans cette langue, de façon gratuite, des contenus qui ne sont souvent accessibles qu’en anglais.

    Plus d’infos :
    Manuel SVT2 disponible ici
    Manuel SVT3 disponible ici
    Manuel SVT4 disponible ici
    Le site du Pr R Raynal www.exobiologie.info

  • Analyse des différents modes de connexion au digital

    Analyse des différents modes de connexion au digital

    Kantarmedia_digitaltrendy_150413Face à l’offre digitale pléthorique, en constante évolution et très « technique », les experts TGI de Kantar Media lancent une nouvelle étude européenne : « 5 modes de connexion au monde digital». Cette étude décrypte le rapport des consommateurs à cet environnement et leurs mécanismes de choix.

    Les comportements de consommation sont en effet modulés par le niveau d’intérêt pour les équipements digitaux. Mais il faut également prendre en compte l’impact du phénomène d’impulsion/réflexion exercé sur le processus d’achat. Les experts TGI de Kantar Media ont ainsi identifié 5 profils de consommateurs : les « Digital Expert », les « Digital Me-Too », les « Digital Quick’n Easy», les « Digital Cautious » et les « Digital Trendy ». Focus sur les « Digital Trendy ».

    Les « Digital Trendy » : 11 millions de Français recherchent l’alliance de l’innovation et du design.

    Les « Digital Trendy » représentent près de 11 millions de consommateurs âgés de 15 ans et +. Ce sont plutôt de jeunes hommes urbains (la majorité a entre 15 et 34 ans) avec des revenus confortables (41% gagnent plus de 3000€ / mois).

    Ils sont deux fois plus nombreux à posséder des tablettes numériques que l’ensemble de la population. Ils sont très sensibles au gain social et communautaire offert par un nouvel équipement : les 3/4 d’entre eux ne peuvent plus se passer des nouveaux moyens de communication (contre 40% pour l’ensemble de la population) et près de 1 sur 3 pense que la qualité des rapports humains s’est améliorée grâce à la technologie (versus 12%).

    Les « Digital Trendy » agissent comme de véritables Hipsters. Précurseurs et originaux, ils sont les premiers à être séduits par les nouveautés, surtout lorsque l’objet a un impact sur l’image qu’ils veulent donner d’eux-mêmes. Ce groupe de consommateurs développe un comportement d’achat boulimique et court-termiste puisqu’un nouvel équipement peut être remplacé très rapidement par un autre, au gré des évolutions des produits. Cette sur-implication technologique rend légitime leur statut d’influenceur au sein de leur sphère sociale.

    L’achat en lui-même est dicté par plusieurs motivations. Tout d’abord, les qualités intrinsèques du produit : performance technique (40% contre 28% pour l’ensemble de la population), la technologie de pointe (15% contre 8%) et le design (22% contre 14%). Et pour cette population qui a le souci d’être respectée par ses semblables (80% contre 72%), l’engagement social et environnemental de la marque est important (44% contre 37%).

    Muriel Raffatin, Directrice Marketing TGI chez Kantar Media analyse : « Les Digital Trendy se révèlent comme les consommateurs les plus sensibles à la révolution des modes de vie proposés par les marques. Ces profils de consommateurs identifiés par Kantar Media TGI permettront aux marques de cibler efficacement leurs consommateurs et de déterminer les leviers qui vont les influencer ».

    Méthodologie de l’Etude « 5 modes de connexion au monde digital »
    Notre expertise s’appuie sur des questionnaires réactualisés en permanence pour proposer des solutions et des analyses répondant aux besoins des annonceurs, des agences publicitaires ou média, et des régies. Le réseau TGI présent dans plus de 60 pays nous permet de répondre à des problématiques média et marketing sur le plan local et international. L’étude TGI Europa, menée 2 fois par an après de 59 000 interviewés, apporte un éclairage à la fois quantitatif et qualitatif, sur les individus de 15 ans et plus résidant en France, Allemagne, Espagne et Grande-Bretagne grâce à un champ d’enquête très vaste couvrant 25 secteurs de consommation et l’ensemble des médias.
    www.kantarmedia-tgifr.com

  • Le festival ARTEC fête ses 20 ans !

    Le festival ARTEC fête ses 20 ans !

    ARTEC_robotique_150413En deux décennies, ARTEC s’est imposé comme le premier rassemblement d’élèves ingénieurs en Europe. La quasi-totalité des écoles d’ingénieurs et universités françaises y sont représentées. Organisé chaque année par la ville de La Ferté-Bernard (72), en partenariat avec l’association Planète Sciences, il rassemble plus de 4.000 participants et 80.000 spectateurs. Cette édition, placée sous le thème de la fête d’anniversaire, connaîtra son record d’affluence avec déjà 240 équipes inscrites.

    Au cœur de l’événement : la Coupe de France de robotique et, cette année encore, la Coupe internationale Eurobot. Étudiants, lycéens, collégiens et élèves de primaire s’apprêtent à vivre des défis ludiques, scientifiques et techniques de robotique amateur, dans une ambiance exaltée et chaleureuse, où toutes les animations culturelles et les entrées aux compétitions sont gratuites !

    Coupe de France de Robotique et Eurobot
    Les 4 000 élèves participants attendent ce moment depuis la rentrée scolaire. Pour chacun d’entre eux, cette Coupe de France est une opportunité formidable de mettre en valeur leur ingéniosité, leur connaissance de la robotique, leur capacité à travailler en équipe et à maîtriser la pression… sous l’œil aguerri de représentants d’entreprises internationales, nationales et locales.

    La finale de la Coupe de France se tiendra le samedi 11 mai, celle de la Coupe Eurobot, qui rassemble les meilleures équipes d’une vingtaine de pays d’Europe et d’autres continents, clôturera en beauté le festival, le dimanche 12 mai. Reconnue par tous les professionnels, ces compétitions de robotique sont un passeport pour le monde du travail.

    Pour cette édition, un thème s’imposait : Happy Birthday ! Les robots, entièrement autonomes, construits par les équipes s’affronteront par manche d’1mn 30 pour déballer leurs cadeaux, souffler les bougies, construire une fontaine à jus de fruits, mettre des cerises sur le gâteau et gonfler les ballons…

    La robotique dès le plus jeune âge
    En début de semaine, les scolaires ouvrent les compétitions de robotique par des défis et des challenges spécifiquement adaptés à leurs connaissances. Pour les lycéens venus de toute la France, les collégiens issus du Grand Ouest et les élèves des classes primaires de la Sarthe, c’est une occasion exceptionnelle d’appréhender la robotique et de développer son imagination en construisant des robots ou des machines à mesurer le temps, dans le cadre d’un projet éducatif encadré.

    Une porte ouverte sur l’art
    Les organisateurs du festival ont toujours souhaité associer les arts et les nouvelles technologies. Expositions artistiques, concerts, spectacle de rue, feu d’artifice, jeux dans toute ville… font d’ARTEC une grande fête populaire, pour laquelle toute la ville se mobilise. Pour cette 20e édition, l’artiste Francis Berthault, à qui l’art doit toute sa place dans le festival, sera mis à l’honneur avec des expositions inédites.

    Le grand concert gratuit en plein air du mercredi soir rassemblera six artistes parmi les plus populaires des années 80 : Lio, Emile et Image, François Feldman, Desireless, Cookie Dingler, Phil Barney !

    Plus d’infos : www.festival-artec.com

  • Comprendre le réseau mobile gratuitement et en restant chez soi : c’est possible grâce au Mooc !

    Comprendre le réseau mobile gratuitement et en restant chez soi : c’est possible grâce au Mooc !

    Instituttelecombretagene_Mooc_090413Le Mooc (massive open online course) est une formation en télé-enseignement ouverte à des communautés d’apprenants de toutes tailles.

    Les différents modules sont hébergés sur une plate-forme informatique qui permet l’interaction entre les formateurs et les élèves ainsi qu’au sein de la communauté des élèves.

    Découvrez le premier Mooc sur les réseaux cellulaires

    Télécom Bretagne propose un cours d’introduction sur les réseaux cellulaires, un sujet central dans le monde des télécommunications. Le leader scientifique de ce cours est Xavier Lagrange, expert international du domaine et auteur de nombreux livres et articles de référence.

    Le cours débute le 2 avril et il est accessible à tous sur : mooc.telecom-bretagne.eu

    Si vous avez toujours voulu savoir comment fonctionne votre réseau mobile, profitez de l’occasion et inscrivez-vous dès à présent sur le cours. C’est entièrement gratuit.

     Un environnement d’apprentissage en constante évolution

    Ce premier Mooc est entièrement basé sur une plate-forme contrôlée par Télécom

    Bretagne que les chercheurs de Télécom Bretagne améliorent constamment pour la

    rendre plus attractive pour les élèves et plus performante.

    Cette plate-forme permet à l’ensemble des enseignants-chercheurs de l’Institut Mines-Télécom, dont fait partie Télécom Bretagne, de créer leurs cours en ligne et devrait devenir, à terme, la référence française de ce type de formation.

    Google vient d’ailleurs de doter les équipes de recherche de Télécom Bretagne de 25 k$ pour développer des outils open-source qui pourront être intégrés dans sa propre plate-forme « Coursebuilder ».

    Plus d’infos :
    Contact : Gwendal Simon, Enseignant-chercheur au département Réseaux, sécurité et multimédia – gwendal.simon@telecom-bretagne.eu, 02 99 12 70 48

  • Colloque écriTech’4 technologies mobiles / l’école en mouvement ?

    Colloque écriTech’4 technologies mobiles / l’école en mouvement ?

    ecriTechL’ouverture du colloque se fera par Claire Lovisi, Rectrice de l’académie de Nice aura lieu le 11 avril 2013 à partir de 9h00, en présence de Jean-Marc Merriaux, Directeur général du Scérén – CNDP,  Catherine Becchetti-Bizot, Inspecteur général de l’Éducation nationale, Gilles Braun, Conseiller du ministre de l’Éducation nationale pour le numérique.

    Cette matinée se conclura par la conférence inaugurale « L’ère des machines à lire » de Thierry Grillet, Délégué à la diffusion culturelle à la BNF, Maître de conférences à l’IEP Paris.

    Tout au long du colloque, des classes sont invitées à faire la démonstration d’une séance de travail avec des outils mobiles numériques :

    Jeudi 11 avril :
    •    11h30 – 12h00 : Classe invitée venant du Collège de la Bourgade – La Trinité – académie de Nice
    •    13h30 – 14h00 : Classe invitée venant du Collège Sydney Bechet – Antibes – académie de Nice (atelier «le collège numérique» – le 11/04 à 15h55 – amphi 4)

    Vendredi 12 avril :
    •    10h30 – 11h00 : Classe invitée venant du Lycée Bonaparte Toulon – académie de Nice (atelier «Lecture sur tablette numérique : une activité démultipliée» – le 12/04 à 15h35 – amphi 5)

    13h30 – 14h00 : Classe invitée venant du Lycée Estienne d’Orves – Nice – académie de Nice (atelier «Ressources culturelles, outils nomades et interventions d’artistes» – le 12/04 à 15h35 – amphi 6)

    L’après-midi ouvrira sur un premier module : Les espaces scolaires, ouverture et limites – Comment l’utilisation des objets numériques mobiles modifie-t-elle l’organisation, le temps et les espaces scolaires ?

    La table ronde de 17h00 aborde traditionnellement une question intéressant un plus large public, notamment les parents d’élève. Cette année, Alain Thillay, Chef du bureau des usages numériques et des ressources pédagogiques – DGESCO, animera une table ronde sur le thème de l’éducation au numérique avec :
    Marie Derain, Défenseure des enfants – Vice-présidente du Collège droits de l’enfant Dominique Campesato, Proviseur – Lycée Guillaume Apollinaire – académie de Nice – Responsable du bassin Nice-est
    Pascal Lardellier, Professeur des Universités – Université de Bourgogne – Responsable du Master 2 Recherche « Communication et médiations » et Faredj Cherikh, Médecin attaché au service de Psychiatrie – Hôpital de l’Archet – CHU de Nice Jérôme Reynaud, Mutualité Française PACA – Sociologue.

    Plus d’infos :
    COLLOQUE ECRITECH’ 4
    11 & 12 avril 2013
    Au pôle Universitaire Saint Jean d’Angély Université de Nice – Sophia Antipolis pour suivre sur twitter : @ecritech pour en parler : #ecritech4

  • La première collection de manuels scolaires gratuite sur internet

    La première collection de manuels scolaires gratuite sur internet

    livrescolaire_090413En effet, Lelivrescolaire.fr vient de mettre en ligne sa collection de 16 manuels scolaires en libre accès, couvrant tous les niveaux des matières principales au collège : français, mathématiques, histoire-géographie et anglais.

    Fondée en septembre 2009 par d’anciens professeurs, la maison d’éditionLelivrescolaire.fr propose des manuels scolaires pour le collège, au format numérique (gratuit sur Internet) et au format papier (payant). Les manuels numériques disponibles sur le site internet de l’éditeur se caractérisent par leur grande interactivité.

    L’élève a la possibilité de réaliser la totalité des exercices du manuel en ligne et d’accéder facilement à des contenus multimédias supplémentaires. Côté professeur, le numérique vient renforcer le suivi individualisé de l’élève. L’enseignant peut corriger en ligne les exercices réalisés, sauvegarder les copies et adapter les corrigés au niveau des élèves. Il peut aussi personnaliser son manuel, dont le contenu éditorial réalisé par une communauté de 1000 enseignants est placé sous licence libre (CC-BY-SA).

    En 3 ans, l’éditeur s’est fait une place dans le paysage de l’édition scolaire (7% de part de marché en 2012). Le site internet compte des utilisateurs dans 50% des collèges français. Ce sont aujourd’hui 20 000 enseignants et près de 100 000 élèves qui travaillent régulièrement à partir des manuels numériques gratuits sur le site internetlelivrescolaire.fr.

    L’éditeur ne compte pas s’arrêter là. En mai, il dévoilera ses applications pour tablettes tactiles et pour smartphones, d’ores et déjà annoncées comme révolutionnaires.