Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • La tablette, un nouvel outil dans le paysage de la classe

    La tablette, un nouvel outil dans le paysage de la classe

    article_tablette_MichelMonteil_190913

    graphique_michelmonteilEn progression continue depuis la rentrée scolaire 2010, c’est maintenant environ 15 000 tablettes qui sont en expérimentation dans les établissements scolaires avec la répartition suivante : 119 écoles, 174 collèges et 42 lycées.

    « Tous les témoignages convergent sur les qualités indiscutables de la tablette. Sa rapidité de mise en œuvre, son autonomie, sa légèreté, sa simplicité d’utilisation, sa mobilité modifieraient l’organisation et l’usage des TICE dans la classe, et cela aurait un impact positif sur les apprentissages dans de nombreuses disciplines », décrit Michèle Monteil dans son rapport.

    Du côté positif, on notera les atouts suivants pour le travail en classe : une souplesse de la durée et du rythme des séances, la possibilité d’alterner entre travail individuel et travail collectif et enfin l’ouverture vers des activités variées liées aux apports spécifiques de la tablette.

    Comme le décrit Michèle, « la tablette permet d’associer lecture et écriture par une circulation facilitée entre consultation, commentaires et échanges. Elle permet un accès différent aux savoirs et à des ressources multiples comme par exemple de très nombreux ouvrages (simplement stockés et conservés sur la machine ou mis à disposition par des serveurs spécialisés) ».

    Sans oublier les fonctionnalités qui permettent d’écouter, d’enregistrer, de prendre des photos ou même de filmer.

    D’une utilisation simple en apparence, le rapport n’oublie pas de souligner l’importance de la formation des enseignants dès lors que l’on introduit cet outil en classe : nécessaire prise en main du matériel et des systèmes d’exploitation qui les accompagnent et nécessaire appropriation pédagogique… mettant en lumière la charge de travail supplémentaire dont témoignent les enseignants pour réaliser de simples séquences de cours ou encore la faible quantité de ressources, adaptées à leurs besoins, dont ils disposent avec l’outil.

    Certains passionnés se sont accrochés, d’autres ont décroché !

    Quelles perspectives pour répondre au besoin du numérique pédagogique à l’école ?

    Il semblerait que des contraintes d’ordre technique et logistique aient été identifiées comme par exemples, les systèmes et applicatifs permettant la connexion à Internet avec la mise en place d’un dispositif de contrôle et des outils d’échange de documents ou encore une connexion WIFI efficace et entretenue.

    « Beaucoup d’enseignants se sont plaints d’un roulement aléatoire de tablettes qui refusent de se connecter ce qui représente un frein important à la rapidité de mise en œuvre des activités ».

    Mais aussi le manque d’adaptation du secteur industriel aux usages scolaires ; celui-ci restant encore très axé sur du déploiement « en nombre ».

    Pour nuancer ce propos, Michèle Monteil rappelle qu’en deux ans, le marché a considérablement évolué :

    « L’offre s’est diversifiée, depuis l’apparition de stylets jusqu’à l’option ardoise. Une nouvelle génération de tablettes hybrides plus puissantes (clavier détachable) permet avec un seul outil l’usage des fonctions tactiles de la tablette et celles des fonctions complexes des ordinateurs avec une gestion facilitée des fichiers. Les systèmes d’exploitation ont évolué, ils sont plus stables. Beaucoup de modèles de tablettes sont maintenant munis de connecteurs qui permettent de gérer les périphériques classiques et donc s’intègrent plus facilement à la classe ».

    En conclusion, le constat est fait que les tablettes viennent souvent remplacés les classes mobiles. Les retours d’expérimentations portent essentiellement sur la classe et très peu sur l’utilisation des tablettes à la maison, pour les élèves qui ont la chance de les emporter chez eux !

    Il est en effet à noter que peu d’établissements autorisent que les outils sortent de leurs « murs« , en avançant l’argument du coût élevé des matériels et de sa fragilité…
    Bref, une vision encore très centrée sur « l’outil est mobile donc l’enseignement peut être mobile », à confronter avec l’article de Jean-Paul Moiraud, « Mobilité des corps dans l’espace réel ou mobilité dans les espaces numériques ? »,  prônant davantage une analyse par « les intentions » sur le « pourquoi a-t-on besoin d’être mobile ? »

     

    Plus d’infos sur les expérimentations menées par l’Education Nationale :
    Consulter les rapports d’expérimentation de Grenoble et Bordeaux ici
    Consulter les usages pédagogiques des tablettes tactiles de l’académie de Grenoble ici
    Consulter les usages en cours d’EPS dans l’académie de Versailles ici

     

  • Numérique : 5 tendances  qui vont changer le monde

    Numérique : 5 tendances qui vont changer le monde

    Ionisschool_evenementGillesBabinet« On l’entend souvent, mais ça n’est généralement pas pris au sérieux : tout indique que le monde va vivre dans les années qui viennent une révolution sociale, scientifique et économique d’une ampleur sans égale dans l’histoire de l’humanité. Il ne s’agit pas de sensationnalisme de boulevard, mais de faits étayés et descriptibles. Le numérique est au cœur de cette révolution». Gilles Babinet, représentant de la France auprès de la Commission européenne pour les enjeux du numérique.

    Être à la pointe des lignes de force de l’entreprise et de l’innovation pour ses étudiants, ses anciens est l’un des musts de Ionis School of Technology and Management (Ionis-STM), l’école de la double compétence, membre de IONIS Education Group.

    Pour son premier rendez-vous de la double compétence de l’année, Ionis-STM a le plaisir d’accueillir Gilles Babinet.

    La conférence « 5 tendances qui vont changer notre monde : la révolution numérique est lancée! » se déroulera le mercredi 2 octobre 2013, 28 rue des Franc-Bourgeois Paris 3e à partir de 19h.

    Ancien président du premier Conseil National du Numérique (CNN), Gilles Babinet a été nommé « Digital Champion » par Fleur Pellerin. Il est ainsi le représentant de la France auprès de la Commission européenne pour les enjeux du numérique depuis juin 2012. Sa carrière dans le numérique est riche, entrepreneur, il a notamment co-fondé de nombreuses entreprises telles que mxp4, Eyeka, Digicompanion…

    Son parcours et ses compétences illustrent les différents volets de la double compétence sur laquelle Ionis-STM se positionne : une approche reliant numérique et business.

    Gilles Babinet livrera un point de vue à la fois très concret et visionnaire de la société et de son économie. L’échange avec le public sera alimenté par des anecdotes très pragmatiques sur l’apport du numérique dans de nombreux domaines : la santé, l’éducation, l’État…

    Son intervention s’appuiera sur l’ouvrage édité par l’Institut Montaigne : « Pour un new deal numérique », paru en février 2013.

    Plus d’infos :
    Entrée gratuite sur simple inscription ici

  • Collectivités et école numérique : les élèves en ont plein le dos

    Collectivités et école numérique : les élèves en ont plein le dos

    MichelGuillou_rentree_180913

    S’il est un marronnier qui a la vie dure, c’est bien celui des cartables trop lourds en cette rentrée scolaire. 

    Outre les fournitures, toujours neuves et stockées massivement dans le dit cartable, les jeunes élèves, encore mal organisés, y entassent, au cas où, tous les manuels de la classe. Bien évidemment, ils n’ont pas besoin de tout ça car leurs professeurs ne les exigent qu’à certains moments et pas en toutes circonstances. Mais les consignes à ce sujet ont été données à la va-vite ou mal comprises ou alors… les élèves, trop prudents, préfèrent emporter avec eux tous ces livres et autres cahiers pour se mettre à l’abri d’une éventuelle sanction…

    Mais les associations de parents d’élèves se trompent sur la solution. Ainsi, la FCPE, dans ce billet sur Ouest-France, qui demande que :

    « Le renouvellement des manuels scolaires soit fait en intégrant dans certaines matières l’achat d’une demi-collection supplémentaire restant au collège et évitant aux élèves d’avoir à apporter les manuels en cours ».

    Allons donc !

    En 2013, à l’heure ou la société, et l’école derrière elle, s’engagent résolument dans le numérique, les livres n’ont strictement rien à faire dans les cartables des élèves.

    Voilà ce qu’il faut dire. À aucun moment, à aucun niveau, quelle que soit la discipline !

    Passe encore qu’on continue à utiliser les livres existants, en classe ou, pourquoi pas ?, à la maison ! Mais dans ce cas, comme le suggèrent les parents d’élèves, il est bien préférable que ces livres soient et restent à la maison et qu’on utilise en classe, si besoin, une collection à part !

    Mais il ne doit pas être question de renouveler ces stocks !  Comme le suggère, en se trompant de moment, le responsable de la fédération de parents dans le billet déjà mentionné, il est urgent de fournir aux élèves des ressources pédagogiques dématérialisées, qu’elles soient disponibles sur des ouvrages d’éditeurs ou l’objet d’une création ou d’un assemblage par les professeurs. Pour y accéder, via l’ENT de l’école ou de l’établissement, les élèves doivent pouvoir disposer tout de suite de terminaux numériques polyvalents qui peuvent, eux, trouver place dans les cartables.

    Et peu importe le nom qu’on donne à ces terminaux, ordinateurs de type « notebook », tablettes, « smartphones » ou ordiphones ! Qui sait ce qu’ils seront demain ? À quoi ressembleront-ils ?

     

    Une occasion unique pour les collectivités de faire avancer l’école numérique

    On le sait, ce sont les collectivités, les communes pour les écoles, les conseils généraux pour les collèges qui procèdent à l’achat des manuels scolaires. Pour les lycées, ce sont normalement les familles qui paient les livres dont ont besoin les élèves mais les conseils régionaux, en charge des lycées, sont de plus en plus nombreux à prendre ces dépenses en charge à la place des familles.

    Mais il persiste un terrible malentendu, une gêne évidente dont font souvent part les collectivités territoriales. Elles paient, en effet, mais ne décident de rien, ni du choix des livres ni de leur usage bien sûr, toutes choses qui reviennent en premier lieu aux enseignants. Il en va de même d’ailleurs des équipements numériques dont la décision du choix et de l’opportunité de la mise en œuvre leur échappe presque complètement.

    Conscient de cette frustration, l’État semble avoir décidé de promouvoir une gouvernance territoriale en compétences partagées. Tant mieux. Nous verrons bien ce qu’il adviendra de tout ça, des délégations académiques au numérique et des missions qui sont assignées à ces dernières pour travailler avec les collectivités.

    Ludovia_ZoughebiMais, au moment de renouveler les manuels scolaires, parce qu’ils sont trop vieux ou parce que les programmes ont changé, les collectivités territoriales se retournent bien souvent vers l’État, disent-elles, en fait vers les représentants locaux de l’Éducation nationale, pour obtenir une réponse qui, bien souvent, ne vient jamais. C’est un peu ce qu’exprimait récemment Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’Île-de-France à Ax-les-Thermes, sur une table ronde de l’événement Ludovia.

    Ce sont donc des graves décisions que doivent prendre bientôt les communes et les conseils généraux et régionaux, lourdes de conséquences pour leur budget et de sens pour l’engagement de l’école dans la société numérique.

    C’est la raison pour laquelle ils, les élus des collectivités et leurs services en charge des affaires scolaires, seraient bien avisés, s’ils veulent peser quelque peu sur le virage numérique que doivent prendre l’école et ses agents, cadres et professeurs. de faire les choix drastiques et définitifs qui s’imposent.

    Ils doivent d’abord être convaincus que, de manière générale, ces livres et manuels servent très peu. Évidemment, cela dépend des matières, des niveaux, des professeurs eux-mêmes, du moment de l’année. Mais, je le répète, d’une manière générale, ces livres servent très peu. Occasionnellement ou même jamais. Oh, il y a bien de temps en temps des professeurs qui y font référence pour donner du travail à la maison ou même en classe mais ce n’est guère fréquent !

    Bien sûr, on vous dira le contraire — je pressens même ici quelques commentaires courroucés ou indignés — mais, je vous l’assure, pour bien connaître mes collègues, ces livres servent peu. Oui, richement illustrés, très chers, achetés en masse, ils font le bonheur des éditeurs scolaires mais font rarement le bonheur des enseignements.

    En revanche, pour éviter ce formidable gâchis, les collectivités territoriales ont les moyens collectifs, via les associations qui les rassemblent, de négocier et contraindre les éditeurs privés et publics à fournir, non des manuels numériques qui ne seraient que les substituts des manuels classiques, mais des ressources pédagogiques numériques didactisées, granulaires, sans verrou d’aucune sorte, interopérables et donc utilisables, selon la progression et le scénario pédagogique choisi, dans toutes les disciplines et à tous niveaux, correspondant aux différents points des programmes.

    Il y a là un enjeu formidable pour demain et un service de qualité à rendre à l’école. L’affirmation d’une telle volonté résolue — après tout la gouvernance est partagée et ce sont elles qui paient — de la part des collectivités donnerait un élan décisif à cet engagement numérique que nous attendons tous, de la part de l’école, de son administration, de son encadrement, de ses maîtres enfin.

    Cerise sur le gâteau, une telle décision, qui trouverait avantage à s’anticiper et s’étaler sur quelques années, pour plus de souplesse, aurait pour conséquence immédiate d’alléger considérablement le poids des cartables. Comme de terminer, si ce n’est déjà fait, le raccordement de tout le système éducatif au haut débit.

    Il ne restera plus qu’à s’attaquer aux dizaines de cahiers de 96 pages qu’un élève de sixième doit encore transporter chaque jour dans son cartable, en plus évidemment du terminal numérique que lui aura fourni la collectivité…

    Article à retrouver sur gingko.neottia.net

  • Former par et au numérique

    Former par et au numérique

    Un seul mot d’ordre : Améliorer la réussite des élèves grâce au numérique

    ACAmiens_190913Depuis plusieurs années, les équipes de la MATICE se sont engagées dans plusieurs pistes d’investigations dont les travaux ont été présentés lors de cet événement :
    • l’ENT que chaque collectivité fournit aux EPLE,
    • les ressources numériques,
    • les équipements informatiques récents,
    • les tablettes tactiles,
    • les nouveaux outils de communication,
    • la formation à distance.

    Présentation des ateliers
    Une restitution des ateliers est disponible,  sous forme de Didapages ici ou au format PDF.

    Une mutualisation de l’espace pour une cohérence de l’apprentissage
    •    Atelier 1 « labo numérique et apprentissages » : Apprendre et comprendre par l’investigation et le concret au travers d’activités  (paillasses numériques, maquettes réelles, ressources numériques, modélisation 3D, appareils de mesure numérique, scanner 3D, imprimante 3D, machine à commande numérique).

    •    Atelier 2 « Quelle utilisation d’une salle multimédia ? » : Découvrir les potentialités pédagogiques offertes par ce type d’espace, ainsi que la richesse et la pluralité des enseignements qui peuvent y être dispensés.

    Des pratiques différentes au service de tous les élèves

    •    Atelier 3 « Des outils de navigation et de communication » : qu’apportent les nouveaux outils numériques nomades que sont les tablettes (Repenser l’exposé, Navigation, communication, autonomie et personnalisation, capsules vidéo, outils de localisations et d’échanges de données) ?

    Atelier 4 « des ressources numériques : dédiées, contournées, fabriquées » : quelles utilisations des jeux sérieux ? Élaborer un  scénario pédagogique dans lequel le jeu prend une part cognitive importante.

    L’évaluation et la motivation de l’élève

    •    Atelier 5 « boitiers d’expression » : individualiser l’enseignement pour favoriser la réussite des élèves et les amener à travailler en autonomie.

    •    Atelier 6 « l’ENT et le suivi des apprentissages » : développer une liaison inter-degrés enrichie et continue.

    L’organisation du temps d’apprentissage

    •    Atelier 7 « Former un élève à distance » : Retour d’expérimentation d’enseignement à distance avec un jeune public.

    •    Atelier 8 « ENT dans et hors les murs » : développer la continuité des apprentissages.

    De plus, vous pourrez trouver une aide à la mise en situation pédagogique au travers d’une banque d’usages de jeux sérieux (Atelier 4). Cette banque de données, construite par la Matice, répertorie des jeux sérieux (testés en classe le plus souvent) ainsi que leurs usages pédagogiques.

  • Les transports scolaires d’Ille et Vilaine assurent en ligne grâce à e-Citiz

    Les transports scolaires d’Ille et Vilaine assurent en ligne grâce à e-Citiz

    Le service des transports réfléchissait depuis 2010 à une évolution significative de son service de prise et renouvellement d’abonnement. Jusqu’alors traité manuellement, il mobilisait de nombreux travailleurs manuels et ne mettait pas à l’abri d’erreurs lors de l’intégration des données saisies au sein du système d’administration.

    Vincent Vesvard, chef de projet au sein de la DSI du Département d’Ille-et-Vilaine détaille les étapes clé du projet de mise en œuvre du téléservice.

    La mise en place d’un module d’inscription en ligne pour le Transport Scolaire s’est inscrit à partir de 2010 dans un double objectif visant, d’une part à faciliter les démarches pour les usagers dans le cadre de la politique d’amélioration de la relation au citoyen et le développement de services en ligne (e-administration) menés par le Département, et , d’autre part, à optimiser le traitement des dossiers pour le service Transport, en substituant la gestion des formulaires papier par une chaine de traitement automatisée des demandes.

    Une première étude menée par le Service Transport dite « d’opportunité » a permis d’effectuer un benchmarking des initiatives similaires entreprises dans des départements voisins.

    A l’issue, les facteurs de succès ont été identifiés : Fournir une traçabilité complète des demandes et proposer une interface utilisateur permettant d’afficher des informations personnalisées tout en garantissant une qualité optimale des données saisies.

    Fort de ces constatations, un cahier des charges a été établi début 2012 fruit de la collaboration du service transport et de la DSI.

    Une mise en concurrence via un MAPA a démarré au Printemps 2012, pour aboutir à la sélection du module e-Citiz de l’éditeur Genigraph.
    En Novembre 2012, une première réunion de cadrage a permis de valider un calendrier opérationnel autour de deux grandes étapes. En 2013, le projet concernerait uniquement le renouvellement des abonnements existants. En 2014, tous les abonnés (anciens et nouveaux) seront concernés.

    Suite à cette réunion de cadrage, des ateliers fonctionnels ont permis de présenter le projet et de recueillir les attentes des utilisateurs opérationnels (gestionnaires de transports chargés d’exploiter les données collectées). Ces réunions ont permis de préparer le changement et vérifier l’ergonomie des écrans de saisie.

    Un grand « plus » de l’outil e-Citiz tient en la simulation très en amont du workflow et des champs de saisie sur écran. Grâce à ce module, il a été possible d’établir dès Novembre/Décembre les spécifications détaillées souhaitées par les équipes, ainsi que les données à injecter au Back Office et les référentiels métiers à relier au système d’information.

    A l’issue des phases de spécifications, une première démonstration de l’outil a été présentée début janvier 2013 auprès des utilisateurs métiers. Même si l’outil n’avait pas encore acquis de charte graphique, le workflow était très proche du téléservice final.

    « Les premiers retours sont très positifs », a déclaré Vincent Vesvard chef de Projet du Conseil Général,« je suis très optimiste pour la suite ».

    Une fois le projet présenté et les dernières demandes de modifications prises en compte, les services communication du Département ont lancé une grande campagne d’information à partir de mars 2013 afin de préparer les usagers à l’évolution de leur service.

    En avril 2013, l’outil a été présenté aux chefs de services des agences et aux élus avec également un retour positif. La mise en production a été fixée au 15 mai et complètement respectée.

    Bilan

    Avant la mise en ligne du service, 20 000 demandes de renouvellement étaient saisies une à une. Actuellement environ 30% passent par le service en ligne, ce qui est considéré comme un très bon taux d’adhésion pour une première année.

    Cela correspond à 6000/7000 formulaires ne passant plus par une gestion manuelle.

    Le contrôle à posteriori n’est également plus fait manuellement, les champs conçus par Genigraph permettant d’éviter les erreurs de saisies.

    Les demandes sont ensuite automatiquement intégrées dans l’outil « back-office » de gestion des transports scolaires par le biais d’un protocole sécurisé. En cas d’identification de statuts particuliers des alertes sont renvoyées aux agents.
    L’efficacité du système a été mesurée par la rapidité avec laquelle les usagers remplissent le formulaire et le très faible taux d’erreur.

    Quelques problèmes d’incompatibilité vis-à-vis de navigateurs ou de fournisseur de mails ont été identifiés et rapidement corrigés.

    Parmi les prochaines étapes
    – Paiement en ligne
    – Prise en compte des demandes initiales
    – Formulaire dédié aux transports adaptés pour les élèves et étudiants en situation de handicap

    Comme le rappelle Vincent Vesvard , chef de projet à la DSI du Département d’Ille-et-Vilaine, le grand « plus » de l’outil e-Citiz tient en la simulation très en amont du processus et de ses écrans de saisie et à son approche AGILE de conception et de déploiement de téléservices.
    Il a permis d’établir et de valider dès Décembre 2012, soit moins de 2 mois après le démarrage du projet, les spécifications souhaitées par les équipes métiers et de respecter parfaitement le calendrier de déploiement. Au final, le projet a emporté l’adhésion des personnels, usagers et élus du département.

    Plus d’infos sur le projet e-Citiz : www.e-Citiz.fr

  • eInstruction présent au salon de l’Education à Charleroi

    eInstruction présent au salon de l’Education à Charleroi

    einstruction_charleroi2

    Parmi les solutions qui vous attendent :

    • Notre logiciel d’évaluation Flow fonctionnant avec boîtiers de réponse, smartphones, tablettes et ordinateurs.
    • Les dernières spécificités de WorkSpace (la WorkSpace Connect App, la reconnaissance d’écritures mathématiques)
    • Notre gamme de tableaux numériques interactifs fixes et mobiles (Touch Board, Dualboard, Mobi)

    N’hésitez pas d’ici là à découvrir les outils et possibilités de notre logiciel Workspace, offert gratuitement au personnel enseignant dans le cadre du programme Workspace LE, dans un souci d’interopérabilité entre les matériels déjà installés : http://www.einstruction.fr/?WorkSpace-LE

    eInstruction
    Stand I-780 dans le village multimédia

    16-20 Octobre 2013
    Palais des Expositions de Charleroi – Belgique

    Plus d’infos sur le salonwww.saloneducation.be

  • Conférence de synthèse Ludovia 2013 à EDUCATICE

    Conférence de synthèse Ludovia 2013 à EDUCATICE

    Synthèse des différentes sessions

    Cette conférence présentera les conclusions apportées par les différentes sessions de l’Université d’été  : Culture Numérique et éducation aux médias – Ressources, jeux et logiciels – Espaces Numériques de Travail – Mobilité et nomadisme.

     Synthèse du séminaire collectivités territoriales
    Elle proposera également une synthèse du Séminaire collectivités territoriales qui a évoqué les thèmes : Imaginer et construire des établissements à l’ère du numérique, Aménager et faire vivre des établissements à l’ère du numérique, gouvernance territoriale du numérique : s’adapter au changement et aux nouvelles compétences  et enfin renforcer l’attractivité de son territoire grâce au numérique dans  les établissements.
    Le thème de l’édition 2014 de Ludovia sera dévoilé en fin de conférence. 
    Intervenants pressentis (en cours de confirmation) :
    Hervé Borredon  – président de l’AFINEF
    Angélica Reyes-Martin  – Directrice Marketing Microsof Education France
    Laurent Brisset – ARF
    Pascale Luciani-Boyer – CNN
    Jean-Pierre Quignaux – ADF
    Alain Thillay – DGESCO
    Animation :
    Eric Fourcaud Chef de projet ludovia 2013 et Aurélie Julien Ludovia Magazine

    Rendez-vous le 21 novembre à 14h00 – EDUCATICE Paris Portes de Versailles

  • L’AFINEF, c’est quoi ? Présentation par Hervé Borredon

    L’AFINEF, c’est quoi ? Présentation par Hervé Borredon

    En octobre 2012, 26 acteurs de l’industrie du numérique dans l’éducation et la formation en France se sont réunis pour constituer l’Association Française des Industriels du Numérique dans l’Education et la Formation. Tous mutualisent leur expertise et œuvrent afin de faire de la filière éducation et formation numérique en France une filière d’excellence et l’une des plus dynamiques.

    En avril dernier, lors des assises nationales de l’éducation et de la formation numérique, nous avons émis 25 propositions répondant à des enjeux sociétaux, permettant de structurer et de développer la filière y compris à l’échelle internationale. C’est avec très grand enthousiasme que l’AFINEF a accompagné l’Université d’été de Ludovia pour présenter notamment ces 25 propositions qui sont le résultat d’une concertation de deux mois entre les industriels de quatre grands secteurs : l’équipement, les contenus, les applications et le service, avec comme point de convergence l’e-Education.

    A ce sujet voir aussi les-industriels-du-numerique-dans-leducation-et-la-formation-creent-leur-association et assises-nationales-de-leducation-et-de-la-formation

     

  • Lire et écrire avec le Web

    Lire et écrire avec le Web

    article_ecrireweb_130913De la lecture…

    A la lecture profonde, associée aux textes imprimés, s’oppose désormais une lecture en surface, associée à l’hypertexte.

    « Le lecteur, fouillant dans les résultats d’un moteur de recherche, par exemple, n’est pas seulement guidé par les lignes composant le texte. Il doit faire des choix, rebondir d’une information à une autre, construire son chemin de lecture ».

    Ce lecteur distrait voit sa vitesse de lecture réduite de 25% environ ! Et lorsqu’on sait que la compréhension et la mémorisation sont proportionnelles à la vitesse de lecture, on comprend qu’un nouveau support qui réduit l’automatisation des processus provoque des questionnements.

    L’action du lecteur n’est plus la même que dans un livre classique papier. Il lui est donc nécessaire de trouver un chemin et de se construire un parcours.

    Ces modifications du comportement du lecteur changent la donne dans les actions du métier d’enseigner. Plus que jamais, il est nécessaire que celui-ci puisse jouer un rôle de guide tout en permettant la pluralité des lectures. Si le monde de l’édition numérique est principalement constitué aujourd’hui de contenus calqués sur des livres papiers (ré-édition numérique de livres anciens, livres numérisés, ou édition numérique de livres contemporains), ce secteur est promu à repenser la constitution du livre en proposant des conceptions de livres numériques renouvelées.

    Cette richesse qui peut parfois être déconcertante constitue certainement un des enjeux pour la lecture dans le monde éducatif. Le numérique renouvelle donc l’esprit du livre : ne pas être simplement un support de lecture mais un outil de création, d’expression en permanente métamorphose.

    Retrouvez en détail l’article sur le site du CDDP 91 : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article851

    … à l’écriture.

    Le numérique a renouvelé et diversifié les formes d’écriture. La multiplication des outils en ligne donnent aujourd’hui la possibilité d’écrire aussi bien dans des formes classiques que nouvelles. Les formes de publications en ligne, l’apparition des réseaux sociaux, l’explosion du micro-blogging, l’importance accrue du visuel ouvre à celui qui se donne la peine de se l’approprier des champs d’expression, de création de formes d’écritures aussi bien numériques que renouvelées.

    Même si ces outils sont forcément limitants par les possibilités qu’ils offrent, ils ont l’avantage de leurs inconvénients : permettre certains usages.. Des utilisations diversifiées permettent donc d’enrichir sans cesse ses pratiques. C’est par la multiplicité des outils mais aussi leur facilité et les transmissions des usages que s’expriment la créativité et de nouvelles formes d’écritures  numériques.

    Retrouvez les différents dossiers d’Ecrire avec le Web présentant quelques outils permettant de se former et d’exploiter pédagogiquement les chemins de l’écriture numérique.

    Dossier sur Scoop.it, outil de curation : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article789

    Dossier sur Storify, outil de curation sociale : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article858

    Dossier sur Prezi, outil de storytelling : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article861

    Dossier sur Easel.ly, outil de création d’infographie : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article882

    Dossier sur Twitter : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article690

    Dossier sur la twittérature : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article883

     

    Lectures et écritures : des compétences à transmettre.

    Le développement rapide du numérique a modifié l’ordre classique de la transmission des compétences. La transmission entre élèves et enseignants ne se fait pas forcément à sens unique. Les élèves se construisent des relais de connaissances et de compétences de pair à pair mais peuvent aussi faire remonter des usages vers la sphère enseignante. C’est ce dont témoignent ces jeunes lycéens qui vivent avec le numérique en classe de seconde à travers l’exemple de leurs usages de Prezi.

    Leur interview est à découvrir sur  : http://www.cddp91.ac-versailles.fr/spip.php?article862