Histoire du personnage, Marcel Lebrun
Avant d’être enseignant en sciences de l’éducation, Marcel Lebrun a étudié la physique nucléaire et ce n’est qu’au tout début des années 80 qu’il a commencé à s’intéresser aux micro-ordinateurs.
« Parce que l’informatique m’intéressait, j’ai commencé à développer des logiciels éducatifs et j’ai vite vu que du côté de la partie logiciels, je maîtrisais, mais côté éducatif, ça allait moins bien ».
Marcel Lebrun s’est donc tourné vers des pédagogues qui m’ont expliqué « que les étudiants n’étaient pas des particules élémentaires et que, la croyance que le champ magnétique de l’enseignant allait les faire apprendre, n’était pas vraiment fondé ».
Il a suivi l’évolution des logiciels éducatifs, de l’internet, des CD Roms, le Web 2.0 et maintenant les MOOC…pour devenir maintenant un professeur en sciences de l’éducation avec toujours en point de mire, « la volonté de balancer le côté obscur de la force ».
Ce qu’inspire « Imaginaires et promesses du numérique en éducation » à Marcel Lebrun
Il se retrouve très bien dans cette thématique car très engagé dans tout ce qui touche à l’humain, et pour lui, « la formation et la pédagogie, ce sont des affaires humaines ».
Pour lui, l’imaginaire est bien présent lorsqu’on parle de numérique dans l’enseignement car « on essaie bien de s’imaginer comment on sera avec le nouvel outil ».
Quant à l’idée de « promesses », cela le séduit aussi car elle tend vers des perspectives.
Il nous propose un titre qu’il aurait envisagé et qui colle davantage à la réalité, d’après lui : « Entre péril et promesses, place à l’imaginaire » ! Et il commente son choix dans cette première vidéo.
Il reprend une phrase de Michel Serres qui l’inspire,
« les nouvelles technologies nous condamnent à devenir intelligents » et pour laquelle nombre de personnes rigolent alors que c’est pourtant vrai, « avec les nouvelles technologies, nous avons à créer des choses ».
Prochain épisode à suivre sur www.ludovia.com, la semaine prochaine !