L’idée de l’espace co-working est d’intégrer les étudiants en tant que collaborateurs avec les agents techniques et les enseignants de l’université pour travailler ensemble et monter des projets ensemble.
En moins de deux ans, avec le soutien de la collectivité du Val d’Europe, l’espace a été mis en place.
C’est un espace « tiers lieu« , comme l’explique Sylvie Mercier, c’est à dire un espace d’apports de compétences et redistribution des compétences. « Cela a chamboulé notre manière de travailler à l’université« , avoue t-elle.
Pour l’étudiant, c’est quelque chose de vraiment novateur puisqu’il est en position d’amener des compétences et pas seulement d’en recevoir.
Aujourd’hui, les projets sont multiples comme par exemple expliquer le fonctionnement de Moodle ou encore un étudiant qui sait faire de la 3D et qui propose cette activité au sein de l’espace.
C’est un nouvel espace d’apprentissage avec des interlocuteurs qui, jusqu’à présent, n’apportaient pas leurs connaissances.
Pour la réalisation d’un tel espace, Sylvie Mercier rappelle qu’il est indispensable d’être bien entouré de partenaires. Dans leur cas, l’Université et la région Ile-de-France ont beaucoup apporté ; le syndicat immobilier a même primé leur espace en 2014, le prenant comme exemple pour l’architecture d’intérieur des bureaux de demain.
« Nous avons eu un sentiment fort de reconnaissance« , souligne t-elle.
D’autres projets sont en cours pour ce Master de l’innovation comme par exemple, un Fablab de services.
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