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  • Orientation : des lycéens rencontrent les chercheurs à l’Institut IMAGINE

    Orientation : des lycéens rencontrent les chercheurs à l’Institut IMAGINE

    Invités par Patrick MEHLEN , Académicien , docteur en biologie moléculaire et directeur de plusieurs laboratoires de recherche qui réunissait en meeting scientifique de nombreuses équipes de recherche , des lycéens de 1ère S et terminale S du lycée Victor Duruy de Paris accompagnés de leurs enseignants ont pu rencontrer en tête à tête les chercheurs.

    Objectif ? Informer les lycéens sur le métier de chercheur , dans ce processus de construction de l’orientation qui se poursuit au lycée !

    Et les fantasmes ne manquent pas sur cette profession mal connue du public.

    Très peu de jeunes veulent faire de la Recherche. Et ce type de rencontre permet d’éclairer les élèves et parfois de susciter un engagement , une passion.

    « On a besoin de rapprocher le chercheur de la société , de montrer que la Recherche c’est un travail passionnant et que les élèves motivés peuvent s’engager dans la Recherche car c’est l’avenir de notre pays. » affirment les directeurs de laboratoires.

    Les questions posées ont porté évidemment sur les sujets de recherche mais aussi sur la vie des chercheurs, professionnelle et sociale , sur les raisons qui les ont amenés à faire ce métier, sur leur avenir, sur les études nécessaires…

    Objectif atteint si l’on en juge par les avis des lycéens et des enseignants à la fin du speed dating qui aura permis à chacun d’eux de rencontrer au moins 8 chercheurs.

    Non le chercheur n’est pas automatiquement un homme plutôt âgé , avec une blouse blanche ! Mais combien d’élèves franchiront le pas ?

    La rencontre aura aussi permis de montrer combien la démarche scientifique est utile au citoyen dans sa recherche d’information.

    Car précise Patrick MEHLEN dans cet entretien :

    « Il y a un manque de formation scientifique de l’ensemble de la société ! »

    Et les chercheurs peuvent participer à cette mission car ils sont formés à la démarche scientifique : questionnement, vérification par les preuves, reproductibilité des expériences.

    « On doit essayer de transmettre cette façon de réfléchir pour notre société, ajoute Patrick MEHLEN . L’amener à l’école c’est très important pour que les élèves très tôt aient cette formation à une démarche qui les aidera pas seulement s’ils veulent être chercheurs mais aussi dans plein d’autres domaines où on a besoin d’avoir une analyse critique des choses qu’on dit et des choses qu’on établit . »

    Comment distinguer un fait d’une inférence, d’une opinion? Qu’est ce qu’une information vraie ?

    « On se trouve dans une société où le flux d’informations par internet, par les Médias va un petit peu dans tous les sens . On peut dire tout et son contraire sans une vraie réflexion scientifique« , regrette l’académicien qui propose que

    « les scientifiques doivent aussi contribuer à la formation des journalistes qui ont une part de responsabilité importante dans la transmission de ces savoirs, à ce qu’est un raisonnement et une démarche scientifiques et ce qui finalement va aboutir à une information vraie ».

    Le cercle FSER , organisateur de cette rencontre, lance le mois prochain un programme en direction d’une cinquantaine d’établissements en France pour accentuer cette ouverture des équipes de recherche fondamentale en biologie aux lycéens , c’est le projet DECLICS ( Développer les Échanges entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser à la Construction des Savoirs.)

  • Le stage supervisé en diplôme et les technologies numériques d’information et de communication : la contribution de l’étude de cas intégré comme méthode de recherche

    Le stage supervisé en diplôme et les technologies numériques d’information et de communication : la contribution de l’étude de cas intégré comme méthode de recherche

    Pour la trézième édition du Colloque scientifique Ludovia#14, 39 communications vous seront présentées sur le thème « Partage, échange, contribution, participation ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’événement, lundi 21 août.

     

    Lilian Carmen Lima Dos Santos et Anamelea De Campos Pinto présenteront « Le stage supervisé en diplôme et les technologies numériques d’information et de communication : la contribution de l’étude de cas intégré comme méthode de recherche » le lundi 21 août

     
    La communication présente une partie de la recherche en cours selon laquelle on vise étudier les interrelations dans le stage supervisé à la lumière des concepts pédagogiques et des technologies numériques de l’information et de la communication – TNIC.
     
    Cette étude se concentre sur la façon de procéder dans l’accompagnement de stages supervisés en diplôme à travers les TNIC, utilisant l’étude de cas intégré comme méthode de recherche.
     
    L’objectif proposé est d’expliquer les contributions des TNIC dans l’accompagnement de stages.
    On déduit qu’il est possible trouver une combinaison entre le stage et les technologies d’information et de communication, qui fonctionnera comme élément structurel dans le développement du même, aidant à l’amélioration de cet accompagnement des étudiants, en ce qui concerne l’orientation et la médiation.
     
    Ceci potentialise la formation initiale des enseignants, étant donné que l’utilisation des TNIC de l’éducation permet des interactions fondées sur la participation, la collaboration et l’échange d’expériences.
     
    Pour que le stage supervisé soit mis au point, il doit y avoir un scénario impliquant des espaces physiques : université, écoles d’enseignement de base et les institutions non formelles ; ressources humains : coordonnateurs de stage (enseignants, formateurs), superviseurs de stage (les enseignants et les responsables chargés d’accompagner les étudiants sur le terrain) et les propres étudiants ; de cette forme, les orientations vers les actions pédagogiques seront viables.
     
    L’accompagnement des étudiants doit être tenu autant par les professeurs du cours universitaire, comme par les superviseurs de stage des écoles et des espaces non formels d’enseignement où les stages se déroulent avec, généralement, un registre de journaux de terrain, des récits, des rapports et des réunions systématiques.
     
    Dans ce sens, les plateformes d’enseignement et d’apprentissage sont un espace utilisé dans l’enseignement supérieur comme moyen additionnel d’interaction, qui peut être édité et complété avec des fichiers multimédias (vidéos, audio, images et textes), des échanges de messages synchrones et asynchrones, cette dernière étant plus commune par le biais de forums et de courriels.
     
    L’environnement virtuel, dans ce cas, peut être un espace d’orientation et de suivi pendant le stage supervisé.
     
    La méthode d’étude de cas est basée sur une analyse approfondie de l’objet de recherche afin de mieux le comprendre, à travers les plus diverses sources d’information, nommément, interviews, registres en fichiers, questionnaires, observation directe, analyse de documents et discours.
     
    Les phases de notre recherche ont été :
    a) le choix du cadre théorique sur lequel on souhaite travailler (YIN, 1993) ; la sélection des cas et l’élaboration de protocoles pour la collecte de données ;
    b) la réalisation de l’étude de cas intégrée, avec la collecte et l’analyse de données, qui ira aboutir aux rapports des cas ;
    c) l’analyse des données obtenues en fonction de la théorie sélectionnée, interprétant les résultats (YIN, 2001, p. 40-77).

     
    Plus d’info sur Lilian Carmen Lima Dos Santos et Anamelea De Campos Pinto
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Les salons étudiants virtuels prennent de l’ampleur !

    Les salons étudiants virtuels prennent de l’ampleur !

    Pour trouver son job par alternance les étudiants ont de plus en plus recours aux e-salons. Cette année, c’est la deuxième édition du e-Salon Scholis ouvert à tous et les organisateurs attendent deux fois plus de monde qu’en 2016.

    Bilan du précédent salon

    L’année passée, le e-salon de l’alternance a été un beau succès.
    1127 offres en alternance ont été proposées aux 6700 personnes qui se sont connectées à la plateforme.
    2547 candidatures ont été envoyées aux entreprises.
    La e-salon a comptabilisé 16760 connexions et 14181 visiteurs uniques entre le 1er mai et le 30 juin dernier.

    Cette année, les organisateurs misent sur 20 000 visiteurs et offrent des conférences ouvertes à tous.

    Le e-salon Scholis de l’alternance 2017 propose toujours plus de 1000 offres en alternance et surfe sur le succès de la première édition afin d’attirer encore plus de monde puisque le salon n’est pas réservé aux seuls étudiants du réseau Scholis, mais à tout le monde.

    6 conférences seront proposées entre le 3 et le 5 mai :

    – E.Magister : Ce que l’on a appris de plus d’un million d’étudiants (3 mai à 15h)

    – Les métiers de l’immobilier qui recrutent (3 mai à 17h)

    – Le MBA (4 mai à 15h)

    – Les clés de l’entretien (4 mai à 17h)

    – Faire ses études à l’étranger (5 mai à 15 h)

    – Les métiers Banque-Finance-Assurance (5 mai à 17h)

    Les partenaires entreprises sont nombreux DECATHLON, SOCIETE GENERALE, GROUPAMA, PROMOD, THALES, BOULANGER FNAIM, CASTORAMA, GESTIMPACT, GUY HOQUET, IMMO FAR, ENEDIS…

    Comment ça marche ?

    Ce salon est ouvert à tous les candidats à un diplôme de l’enseignement supérieur, c’est un point important. Il est accessible gratuitement sur PC et mobiles (tablettes, Smartphones). SCHOLIS souhaite proposer ce service à tous les étudiants de France et présenter les écoles de son réseau.

    Le salon est aussi ouvert aux étudiants qui souhaitent s’informer auprès des écoles, connaître les différents cursus de formation, leurs débouchés, rencontrer via Skype les conseillers,  se préinscrire et bien entendu postuler aux offres.

    A partir du 24 avril un millier d’offres d’emplois en alternance ou de stage sont ouvertes sur le e-salon de l’alternance Scholis et les étudiants peuvent venir déposer leur profil sur la plateforme Seekube.

    Du 3 au 5 mai les étudiants sélectionnés obtiennent un rendez-vous avec leur conseiller école et entreprise pour passer un entretien qui pourra se prolonger par un recrutement en alternance ou en stage.

    Calendrier :

    Depuis le 18 avril et jusqu’à la fin du salon : Les entreprises confient leurs offres d’emploi.
    Le 24 Avril  : ouverture de la page d’inscription pour les étudiants et visiteurs
    Du 24 Avril au 5 Mai: ouverture du site du e-salon, les étudiants complètent leur profil et déposent leurs CV et prennent connaissance des écoles
    Du 25 Avril au 5 Mai : Les  écoles sélectionnent les profils et prennent des rendez-vous pour le e-salon
    Du 3 au 5 Mai : les étudiants découvrent les rendez-vous qu’ils ont décrochés avec les écoles qui les mettront en contact avec l’entreprise qui recrute.
    Du 3 au 5 mai : tout le monde peut assister aux conférences en ligne

    …et après : le salon reste ouvert jusqu’à fin juillet et les étudiants peuvent postuler sur des offres qui seront actualisées au jour le jour.

    Tous les étudiants et visiteurs pourront rencontrer gratuitement les écoles présentes via la plateforme, envoyer leur candidature aux entreprises partenaires.

    Les chiffres clés :

    70 000 personnes invitées ! 20 000 personnes invitées dans le réseau Scholis et 50 000 étudiants en lien avec tous les partenaires.
    1 000 offres d’emploi par alternance.
    Des centaines d’entreprises partenaires accessibles via les écoles du réseau Scholis.

    À propos de SCHOLIS : Premier réseau d’écoles indépendantes en France

    Le réseau Scholis est une association (loi 1901) créée en 2012 qui regroupe 38 établissements d’enseignement supérieur indépendants dans toute la France. SCHOLIS est un label qui offre des standards importants de qualité quant au niveau d’enseignement dispensé, aux moyens mis en œuvre et au sérieux de chaque établissement. Chaque adhérent du réseau est engagé sur des valeurs communes et sur une charte de qualité.  

    SCHOLIS a développé un réseau professionnel accessible à ses membres (écoles, étudiants, anciens et entreprises) permettant ainsi à ses étudiants et diplômés de faciliter leur accès à l’emploi et aux entreprises de bénéficier d’un service gratuit et efficace pour trouver les bons profils professionnels issus des écoles du réseau.

  • « Les clés des médias », une websérie éducative en 25 épisodes de 2mn

    « Les clés des médias », une websérie éducative en 25 épisodes de 2mn

    « Les clés des médias » est un glossaire de mots et de notions essentielles pour appréhender les médias. Constitué de 25 programmes de 2 minutes, chaque épisode traite d’un thème différent, mis en scène dans l’univers quotidien des jeunes. L’écriture est un mélange de pédagogie et d’humour à partir d’un cas concret permettant une meilleure compréhension des médias. 

    Depuis les attentats de janvier 2015, France Télévisions et ses partenaires ont renforcé et multiplié les actions envers le jeune public.

     

    Dans la continuité de cette démarche, ce nouveau programme « Les clés des médias » s’inscrit dans un partenariat avec France Inter, Enjeux-e-médias et Canopé, avec le soutien de la Direction du Numérique pour l’Education (Ministère de l’Éducation Nationale).

    « Les clés des médias  » (25X2mn) : une série écrite par Bruno Duvic, réalisée par Mathieu Decarli & Olivier Marquézy, produite par la Générale de production, avec Francetv éducation, Canopé, le CLEMI, France  Inter et Enjeux e-medias.

    1. Nous sommes tous médias
    2. Un journaliste, qu’est ce que c’est ?
    3. C’est quoi une information ?
    4. Le pluralisme des médias
    5. La hiérarchie de l’information
    6. Le droit à l’image
    7. L’audience, c’est bien ?
    8. L’info en continu, coté audience : comment faire le tri ?
    9. La publicité, ça sert à quoi ?
    10. Un réseau social, est-ce un journal ?
    11. C’est quoi être objectif ?
    12. Les Youtubers
    13.  Les médias disent-ils tous la même chose ?
    14. La théorie du complot
    15. Qu’est ce qu’une source ?
    16. Où s’arrête la liberté d’expression ?
    17. La rumeur
    18. Les données personnelles
    19. La règle du mort-kilomètre : la loi de proximité
    20. La caricature, ça sert à quoi ?
    21. Qu’est-ce que le blasphème ?
    22. Deux poids, deux mesures
    23. Le droit à l’oubli et l’empreinte numérique
    24. Les stéréotypes
    25. Est-ce que les médias peuvent tout montrer ?

     La Chaîne YouTube « les Clés des médias »

    Plus d’infos sur FranceTV Education :
    La plateforme éducative de France Télévisions à destination des élèves, des parents et des enseignants accessible sur tablette, mobile et ordinateur propose des contenus textuels, audiovisuels et multimédias gratuits. Elle produit et diffuse des formats diversifiés et innovants pour leur qualité éducative : articles, dossiers, vidéos, infographies, jeux ludo-éducatifs, web documentaires ou encore activités interactives. Elle favorise ainsi l’accès à la culture et aux connaissances, tout en facilitant l’accompagnement à la scolarité et à l’orientation.
    Vidéo de présentation des activités et des offres de francetv éducation

  • Monamphi.com, le 1er site de partage de cours entre étudiants

    Monamphi.com, le 1er site de partage de cours entre étudiants

    Le site propose une plateforme de partage de cours totalement unique avec plus de 30 000 cours en accès gratuit !

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    Ce sont les étudiants qui mettent en commun leurs travaux personnels et prises de note. Bientôt les enseignants pourront directement poster leurs cours sur le site.

    On y trouve une grande variété de discipline : des classiques, comme l’éco, la médecine, le droit, l’histoire, la littérature, les mathématiques, la chimie, la physique, la bio…mais aussi des disciplines plus pointues et moins connues : l’ethnologie, l’archéologie, la théorie du sport, l’océanographie ou encore la psychologie de l’enfant…

    A ce jour, Monamphi.com réalise déjà plus de 1,5 millions de pages vues par mois.

    Sa grande spécificité ? Les membres n’y sont pas anonymes. On dit qu’ils sont “certifiés”.  Etudiants et Lycéens doivent charger une attestation scolaire (photo de leur carte d’étudiant ou certificat de scolarité) et renseigner leurs coordonnées… l’affaire d’une minute. Toutes ces informations restent confidentielles et permettent la création d’un statut innovant.

    Résultat : les membres évoluent en toute confiance sur le site.

    Monamphi a l’ambition de “redonner du pouvoir d’achat aux étudiants”. Le site attribue des bourses d’étude ! Les lycéens de terminale peuvent gagner 10 bourses de 2 000 euros en répondant à des quiz de culture générale. La sécurité sociale et mutuelle étudiante, la SMEREP parraine l’opération. De leur côté, les étudiants peuvent tenter de gagner 10 bourses de 5 000 euros en devenant membres actifs du site.

    Concrètement, le site offre aussi de nombreux lots pour les mordus de quizz et de jeux (places de concerts ou de festival, resto gratuits, formation scolaire…). Tous ces lots sont négociés avec des partenaires, comme la SMEREP, Roland Garros, le Sziget Festival, les Déferlantes, le Corso Bibliothèque … ou directement achetés par la société.

    Conclusion : Monamphi, c’est un peu le partenaire loisir et scolaire des étudiants.

    Sans oublier la devise de Monamphi : Partage et Communauté !

    Verbatim

    S., étudiante en Droit à Reims : « En fait Monamphi est juste génial, il y a une véritable entraide et une bonne ambiance avec des étudiants qu’on ne connait même pas. Tout le monde se soutient comme une petite famille. J’adore *-* ».

    M.B., étudiante en psycho à Metz : « Un grand merci aux étudiants en psychologie présents sur MonAmphi qui partagent leurs cours ! J’ai complété mes fiches avec des informations que j’ai pu trouver dans certains cours et je pense qu’une partie de ma réussite ce semestre est grâce à vous.

    Des explications, des exemples plus clairs, des approches/auteurs différents qui m’ont permis d’aller plus loin que ce qui est attendu par les professeurs.

    Et évidemment, un gros gros gros merci à l’équipe MonAmphi qui rend tout cela possible ».

    D.R., étudiant en robotique à Toulouse : « Monamphi sait redonner la vrai valeur de social dans le mot RESEAU SOCIAL ».

    M., étudiante en lettres à Lyon : « C’est un super site où règne la bonne humeur, la solidarité et pas mal d’humour aussi. Tout le monde partage que ce soit les cours, les recettes de cuisine, la musique… En fait, ce site devient vite addictif parce qu’il nous permet de rencontrer beaucoup de personnes de cours d’horizons différents et même de participer à des concours à la clef. On peut y partager nos galère, nos envie et trouver du soutien. C’est rare de voir un site ou un forum sans aucune attitude ou parole négative et ça, c’est vraiment très appréciable ! On forme une grande communauté paisible et ça n’a pas de prix ».

  • Séminaire C2i à l’université de Perpignan : pour une nouvelle certification des compétences numériques ?

    Séminaire C2i à l’université de Perpignan : pour une nouvelle certification des compétences numériques ?

    C2i : vers une nouvelle certification des compétences numériques ?

    Rachel-Marie Pradeilles-Duval, chef du service de la stratégie des formations et de la vie étudiante à la DGESIP-MENESR rappelle les enjeux de cette nouvelle certification lors de son allocution en visioconférence : « un C2i rénové au service de la transition numérique de l’économie et de la société. Le dernier rapport du conseil national du numérique réinscrit et renouvelle le regard de l’impact du numérique sur notre société qui est économique, culturel et social ; d’où l’importance de former des spécialistes et aussi d’accélérer la révolution des usages ».

    Claude Bertrand, conseiller stratégique pédagogie DGESIP-MENESR, que nous avons interviewé a dressé le contexte et les grandes orientations de la refonte du C2i. Il rappelle que le C2i est un dispositif qui a été mis en place il y a douze ans « pour reconnaître les compétences numériques des étudiants ».

    Le projet de refonte part du constat que le C2i ne correspond plus aux besoins « que nous lui avions assignés à l’origine, notamment de donner aux étudiants une culture numérique ».

    Le processus est engagé depuis un an environ et le nouveau C2i devrait être efficient avant la fin de l’année 2016. Sans entrer dans les aspects techniques, Claude Bertrand souligne un point important qui est que dans la nouvelle certification, « on va différencier ce qui relève de l’évaluation des compétences de la formation ».

    L’enseignement supérieur ne concerne plus aujourd’hui que des étudiants en formation initiale mais accueille une diversité de publics. La préoccupation des compétences numériques des salariés dans une entreprise devient un enjeu fort et l’objectif est aussi que les nouvelles compétences acquises puissent être reconnues par le monde professionnel.

    Pour Sophie Pène, Professeur à l’université Paris Descartes et pilot du rapport CNNum Jules Ferry 3.0, le réseau des correspondants universitaires C2i est « une puissance humaine et le meilleur réseau de veille qui existe à l’Université ».

    Elle explique que ce sont des personnes qui savent à la fois combien il est utile de certifier, de valider et d’entrer dans le régime institutionnel et qui savent aussi combien ces questions dépassent la certification.

    Dans les conseils des universités, ils doivent trouver la ressource et l’énergie pour se faire écouter car ce sont des capteurs beaucoup plus en prise avec le monde étudiant que la majorité des enseignants, souligne t-elle.

    Plus d’infos sur la refonte du C2i : https://c2i.enseignementsup-recherche.gouv.fr/

     

  • Un espace de co-working à l’université : le partage de compétences dans une mixité des genres

    Un espace de co-working à l’université : le partage de compétences dans une mixité des genres

    L’idée de l’espace co-working est d’intégrer les étudiants en tant que collaborateurs avec les agents techniques et les enseignants de l’université pour travailler ensemble et monter des projets ensemble.

    En moins de deux ans, avec le soutien de la collectivité du Val d’Europe, l’espace a été mis en place.

    C’est un espace « tiers lieu« , comme l’explique Sylvie Mercier, c’est à dire un espace d’apports de compétences et redistribution des compétences. « Cela a chamboulé notre manière de travailler à l’université« , avoue t-elle.

    Pour l’étudiant, c’est quelque chose de vraiment novateur puisqu’il est en position d’amener des compétences et pas seulement d’en recevoir.

    Aujourd’hui, les projets sont multiples comme par exemple expliquer le fonctionnement de Moodle ou encore un étudiant qui sait faire de la 3D et qui propose cette activité au sein de l’espace.

    C’est un nouvel espace d’apprentissage avec des interlocuteurs qui, jusqu’à présent, n’apportaient pas leurs connaissances.

    Pour la réalisation d’un tel espace, Sylvie Mercier rappelle qu’il est indispensable d’être bien entouré de partenaires. Dans leur cas, l’Université et la région Ile-de-France ont beaucoup apporté ; le syndicat immobilier a même primé leur espace en 2014, le prenant comme exemple pour l’architecture d’intérieur des bureaux de demain.
    « Nous avons eu un sentiment fort de reconnaissance« , souligne t-elle.

    D’autres projets sont en cours pour ce Master de l’innovation comme par exemple, un Fablab de services.

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