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  • A ne pas manquer : CLasse Inversée, la SEmaine! Du 30 janvier au 4 février 2017

    A ne pas manquer : CLasse Inversée, la SEmaine! Du 30 janvier au 4 février 2017

    La classe inversée vous intéresse ? Curieux ou praticien, vous vous posez des questions, vous voulez échanger ? La semaine de la classe inversée 2017 (ou CLISE2017) est faite pour VOUS !

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    La CLISE 2017, c’est permettre à chacun de s’informer, d’échanger et de partager localement autour de la classe inversée.

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    Inversons la Classe est fière d’annoncer qu’en France, Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a accordé son haut patronage à la CLISE 2017 et que la CLISE 2017 s’appuiera largement sur le réseau Canopé.

    En 2016, la CLISE a compté plus de 170 événements qui ont rassemblé plus de 2500 personnes de l’Aquitaine à la région parisienne, du Nouveau-Brunswick à Taiwan. Des classes ouvertes, des séminaires académiques, des ateliers, des apéros inversés… autant d’opportunités de rencontres, de débats et de partages.

    Vous souhaitez en savoir plus sur ce qui se déroulera dans votre région ? Rejoindre l’organisation de la CLISE 2017 avec Inversons la Classe !, organiser un événement ? Contactez les coordinateurs locaux Inversons la Classe ! les plus proches, ils sont listés sur la carte ici.

    Il n’y a pas encore de coordination locale Inversons la Classe ! dans votre région ? Vous trouvez cela dommage, contactez-les sur contact@clise2017.org !

    Plus d’infos :
    Pour retrouver les événements de la CLISE 2016, c’est par ici !
    #CLISE2017

     

    Crédits logo :
    Idée originale Christophe Le Guelvouit
    Réalisation Julien Ngo dit Gaston

  • Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce deuxième épisode, Lydie Batilly s’intéresse aux aides à l’écriture pour les enfants dyslexiques et dysorthographiques et autres formes de difficultés et parle plus spécifiquement des outils nomades au travers des dictées vocales et synthèses vocales.

    « La dictée vocale, c’est quand on parle et que le texte s’écrit à l’écran ; la synthèse vocale, c’est l’inverse. C’est à dire qu’on a un texte écrit à l’écran et qui est lu par une voix de synthèse ».

    Des outils comme tablettes ou Smartphones, qui se sont aujourd’hui démocratisés, vont servir ces deux méthodes et être d’une aide précieuse aux élèves qui connaissent une forme de handicap à l’écriture.

    « Pouvoir dicter un sms, un courrier électronique ou un travail écrit sur son Smartphone ou sa tablette, va vraiment permettre à l’élève de se concentrer sur le contenu de ce qu’il a à dire et pas sur la forme ».

    Néanmoins, il n’échappera pas au travail de relecture et de correction qui permettra d’affiner le travail.

    Avec la synthèse vocale, l’élève va pouvoir se faire lire un texte, un sms ou autre grâce à la voix de synthèse et là encore, « va pouvoir se concentrer sur le contenu plutôt que sur le déchiffrage ».

    Enfin, un dernier outil mis en avant par Lydie est le prédicteur orthographique : « Quand l’élève commence à taper du texte, le prédicteur orthographique va lui faire des propositions de mots qui pourraient convenir, ce qui va permettre à l’élève de choisir le bon mot avec la bonne orthographe ».

    « Cela va aussi le confronter à la bonne orthographe du mot et par la même occasion, il va pouvoir apprendre et s’imprégner de l’orthographe correct », ajoute Lydie.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

     

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

  • PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public!

    PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public!

    PIX n’est pas un acronyme alors ne cherchez pas à quoi rattacher ces 3 lettres ! C’est juste le nom de cette nouvelle plateforme qui verra le jour très prochainement et qui s’adresse à tout citoyen francophone qui voudra évaluer et améliorer ses compétences numériques.

    De manière plus ciblée, c’est aussi un formidable outil de formation pour les enseignants et autres membres de la communauté éducative comme l’explique Benjamin Marteau, directeur du projet PIX, dans l’interview ci-contre.

    PIX est développée selon la méthodologie agile des « Startups d’Etat » dans le cadre d’un partenariat entre tous les acteurs du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et la Recherche, le Conseil national éducation-économie et le secrétariat général à la modernisation de l’action publique.

    PIX débarque après les pionniers que sont le B2i et le C2i et profite des expériences acquises « pour faire un nouveau dispositif qui va rassembler tout le monde », souligne Benjamin Marteau.

    Nathalie Denos, enseignante-chercheure en informatique à l’Université Grenoble-Alpes, a longtemps travaillé au sein du Ministère de l’Education Nationale sur la certification C2i « qu’il était nécessaire de repenser ».
    Aujourd’hui, elle est détachée sur le projet PIX.

    « L’occasion est justement de repenser la certification C2i dans ce contexte du projet PIX qui permet une vision beaucoup plus intégrée de cette question des compétences numériques ».

    PIX, le résultat de plusieurs constats

    « L’idée de départ du projet PIX est plurielle », déclare Benjamin Marteau.

    Au Conseil national éducation-économie dans lequel travaille Benjamin Marteau, le constat a été fait d’un manque de repères avéré sur les compétences numériques, « les compétences numériques clés qui font partie d’un bagage pour l’honnête homme ou l’honnête femme du 21ème siècle ».

    D’autre part, il s’est avéré aussi que les dispositifs existants, B2i et C2i se sont développés dans un cadre franco-français. A l’échelle européenne, que ce soit pour le monde professionnel que pour la mobilité des étudiants français, « il est primordial d’avoir des certifications qui soient reconnues au-delà de nos frontières ».

    Les équipes du projet PIX ont donc travaillé autour d’un cadre de référence européen, qui comporte huit niveaux.

    PIX, pour qui ?

    Il n’est donc pas uniquement question des élèves ou des étudiants mais bien des compétences numériques de n’importe quel professionnel et plus largement, de tout citoyen.

    C’est une formation tout au long de la vie pour tout public.

    Benjamin Marteau explique que le projet vise deux grandes familles d’utilisateurs :
    . Les utilisateurs principaux qui sont représentés par tout individu francophone
    . Les prescripteurs qui bénéficieront d’un accès dédié ; ils peuvent être enseignants, des enseignants-chercheurs ou encore des employeurs.

    « L’accès dédié est créé dans le but d’accompagner les efforts de formation ; savoir de quelle compétence numérique on parle et où en sont les publics que j’ai besoin de former ».

    PIX, pourquoi ?

    La formation démarre au niveau de la 4ème au collège et va courir jusqu’au monde professionnel et au-delà.
    « N’importe quel citoyen pourra aller sur PIX et se positionner, mesurer ses compétences numériques, les développer et les valoriser ».
    La plateforme s’adresse, il est vrai, qu’aux citoyens au-dessus de l’âge de 13 ans (niveau 4ème) ; question qui s’est posée « à la fois d’un point de vue des capacités cognitives qu’on attend de ces publics », explique Nathalie Denos.
    La forme des épreuves doit pouvoir s’adapter à tout public et il n’était pas possible de mettre à disposition des épreuves dédiées par tranche d’âge, « ce qui aurait augmenté la complexité du problème qui est déjà suffisamment touffu pour ne pas en rajouter », souligne t-elle.

    Mesurer ses compétences numériques,

    « c’est, au travers d’un premier test de positionnement, d’avoir un score, sur 1024, car on peut marquer jusqu’à 1024 PIX ; et surtout d’obtenir de ce résultat, un profil de compétences ».

    Il y a 16 sous-domaines de compétences comme, par exemples « la recherche d’information et l’organisation d’une veille », « tout ce qui relève de la protection et de la sécurité », ou « encore des questions plus techniques ».

    Ce qui est intéressant, c’est que le dispositif ne s’arrête pas à l’évaluation des compétences ; « vous pouvez également continuer à progresser ensuite ; c’est à la fois exigeant et bienveillant, pour reprendre la logique de la Refondation de l’Ecole », souligne Benjamin Marteau.
    Vous pouvez donc continuer à gagner de plus en plus de PIX dans les différents domaines…

    Avec PIX, comment valoriser ?

    Pour vraiment valoriser des compétences, il faut qu’il y ait un certificat.

    Le dispositif PIX, actuellement en développement, songe à plusieurs options : venir valider ses compétences dans un centre agrée par le Ministère de l’Education Nationale qui peut être un collège, un lycée ou autre ou aussi via des solutions de proctoring, c’est à dire de la certification à distance sur le modèle utilisé par France Université Numérique, « ProctorU ».

    PIX, avec quels outils ?

    Toutes les applications utilisées par PIX ne sont pas encore arrêtées puisque le projet est encore en méthode « agile ».
    « Nous sommes très attentifs à ce que l’expérience utilisateurs soit bonne », précise Benjamin Marteau.

    Sur l’interrogation de pouvoir utiliser PIX avec son Smartphone, le site est Responsive, mais certaines épreuves seront plus faciles à réaliser sur ordinateur, « comme par exemple, une épreuve sur un tableur, qui reste un peu « sport » à réaliser sur une tablette ou un Smartphone », souligne Benjamin Marteau.

    Il rappelle la philosophie de PIX qui est que chacun puisse utiliser ses propres outils : ses logiciels, ses matériels… comme dans la « vraie vie »,

    « car on pense aussi que nous aurons une meilleure qualité d’évaluation en faisant ce choix-là », ajoute Benjamin Marteau.

    PIX et Big Data

    Le projet PIX s’intéresse également au traitement des données occasionnées par tous ses futurs utilisateurs.

    « Sur le Big Data, nous souhaitons les ouvrir au maximum à la Recherche et à la statistique publique », explique Benjamin Marteau.

    Les équipes souhaitent donc se rapprocher et travailler en collaboration avec la CNIL, avec l’INSEE, avec l’OCDE etc.

    Sur l’aspect Recherche, « le projet PIX pourrait être un terrain de jeu pour les chercheurs et nous souhaitons vraiment le favoriser ; c’est, dès le départ, dans l’esprit du projet ».

    Nathalie Denos souligne en effet l’enjeu d’intérêt de la production de toutes ces données qu’elles qualifient de « microscopiques » par rapport à une forme d’apprentissage et d’évaluation, « autant de données qui alimentent le domaine des Learning Analytics, dont sont friands tous les chercheurs qui explorent ce domaine aujourd’hui ».

    Le projet PIX démarrera à la rentrée 2017 sur les aspects évaluation des compétences, « pour, dans un premier temps, obtenir son profil de compétences ». Ensuite, plusieurs fonctionnalités viendront s’ajouter au dispositif de démarrage.

    C’est bien aussi tout l’enjeu du projet PIX : qu’il évolue tout comme évolue le numérique chaque jour.

    Plus d’infos :

    Aller sur la version Beta du projet PIX : https://pix.beta.gouv.fr
    Sur les Startups d’Etat : https://beta.gouv.fr/startups.html

  • Tout savoir sur les solutions interactives et collaboratives Promethean

    Tout savoir sur les solutions interactives et collaboratives Promethean

    Promethean, société d’origine anglaise sur le marché depuis 1996, n’a cessé d’afficher une croissance sur ces vingt dernières années. Côté Education, toujours à l’écoute de ces utilisateurs, Promethean a su créer un vrai réseau d’échanges, de partages et de collaboration autour de contenus et de témoignages qui placent aujourd’hui l’entreprise en position de leader français sur le marché des solutions interactives pour l’Education.

    « Nous avons vendu plus de 2,5 millions de tableaux blancs interactifs et écrans interactifs et nous comptabilisons une communauté de 18 millions d’utilisateurs sur notre logiciel phare ActivInspire », explique Nathalie Génieux, Directrice Marketing & Alliances, France, Maghreb & Afrique Francophone.

    Promethean Planet a récemment fusionné avec Classflow, ce qui lui confère une base installée de membres utilisateurs de plus de 3,6 millions et près de 90 000 ressources francophones.

    L’entreprise a l’ambition d’être toujours à la pointe ; en juillet dernier, elle a intégré la société asiatique NetDragon Websoft Inc, ce qui va lui permettre de « démultiplier les investissements technologiques et notamment en R&D pour pouvoir offrir une offre globale toujours plus enrichissante en termes d’innovation », souligne Nathalie Génieux.

    Une opportunité pour Promethean plus que positive comme le fait également remarquer Ian Curtis, Directeur Europe, Afrique, Australie & Asie chez Promethean.

    « L’objectif pour Promethean, désormais intégrée dans la société NetDragon, est de créer la plus grande communauté mondiale d’apprenants ».

    La communauté d’apprenants, cela inclut bien évidemment les écoles, collèges et lycées mais aussi le monde de l’entreprise. Ian Curtis rappelle que leur développement ne se focalise pas uniquement autour des matériels ; il prend en compte toute la partie logicielle, les applications et tous les contenus et supports dont les apprenants peuvent avoir besoin.

    Cet environnement doit être adapté pour de l’apprentissage en présentiel, en classe par exemple, tout aussi bien qu’à la formation à distance.

    En ce sens, NetDragon possède déjà de nombreux atouts techniques qui vont servir ces objectifs : une plateforme elearning, des outils de réalité virtuelle ou de réalité augmentée ou encore des partenariats avec des entreprises spécialisées dans les techniques hologrammes…

    Déjà bien implantée sur le marché français de l’éducation en affichant des clients comme le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Régional de la Réunion, des villes comme Limoges, Avignon, Bordeaux ou encore Rennes, Promethean mise essentiellement sur les retours d’usages de terrain pour conserver sa place de choix sur le marché et répondre au mieux aux attentes de ses utilisateurs.

    « Cette force et cette confiance, nous les avons gagnées grâce à l’accompagnement et à l’usage que nous faisons de nos solutions dans les salles de classe ».

    Cette ambition se concrétise notamment par la mise en place d’un centre de formation, « Séquence+ », qui regroupe une quarantaine de formateurs issus du monde de l’enseignement et qui se déplacent dans les classes pour former aux solutions Promethean : la gamme des Tableaux Numériques Interactifs ActivBoard, des écrans plats ActivPanel Touch, ainsi que ses solutions logicielles ActivInspire et ClassFlow.

    Sur cette dernière, ClassFlow, lancée en 2015 sous la forme d’une plateforme d’apprentissage et d’enseignement Full Web, Promethean a fait le choix de la simplicité d’utilisation pour l’enseignant qui peut en disposer gratuitement.

    « Je peux l’installer sur n’importe quel écran dans ma salle de classe ; mes élèves l’installent sur leur tablette et c’est à ce moment que je vais pouvoir commencer à communiquer, échanger et partager », explique Nathalie Génieux.

    Travail en classe mais aussi hors la classe, ClassFlow donne aussi accès à une multitude de ressources sur son « Marketplace ».

    Dans ce domaine, Promethean va toujours de l’avant ; l’entreprise travaille aujourd’hui avec de nombreux éditeurs, des « petits » comme Tralalere ou les éditions Set ou des plus « grands » comme Hachette ou Editis pour intégrer toujours plus de contenus dans sa plateforme ClassFlow.

    En ce sens, c’est aussi tout naturellement que Promethean s’est rapprochée de la Direction du Numérique pour l’Education au Ministère de l’Education Nationale et a récemment intégré ClassFlow dans le nouveau portail Myriaé.

    Pour le futur, il est évident qu’au-delà des contenus et des aspects collaboratifs qui sont essentiels aujourd’hui pour les enseignants et les élèves, l’outil matériel tend à se transformer de plus en plus.
    Les Tableaux Numériques laissent place aux écrans interactifs ; en Grande-Bretagne, ils occupent déjà 90% des salles de classe !, comme le souligne Ian Curtis et le phénomène va se confirmer en France dans les prochains mois.

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  • Classe inversée : combler un manque et passer aux pédagogies actives !

    Classe inversée : combler un manque et passer aux pédagogies actives !

    Damien Scimeca, professeur de physique-chimie au lycée dans l’académie de Paris et membre de l’association Inversons la classe ! a adopté la classe inversée pour combler un « manque » dans son enseignement ; c’est ainsi qu’il le décrit dans la vidéo ci-contre réalisée sur le salon Educatec-Educatice.

    « La classe inversée, pour moi, était un outil pour faire autre chose ».

    Damien Scimeca a fait rapidement le constat que de dispenser un cours magistral à ses élèves les rendait extrêmement passifs. Il a donc cherché à adopter un modèle différent.

    Lorsqu’il a découvert la classe inversée au cours d’un reportage télévisé, il s’est rendu compte de la richesse de la méthode qui s’appuie sur le principe de faire réaliser les tâches cognitives simples de manière autonome aux élèves et tout ce qui est plus « complexe, mieux vaut le faire à plusieurs » ; sous-entendu, en classe.

    Damien Scimeca n’a pas simplement adhéré à « l’effet de mode » ; il a plutôt adopté un nouveau fonctionnement qui l’a aidé à mettre en place des pédagogies actives.

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    Sa méthode de classe inversée

    « Il y a plusieurs classes inversées », souligne t-il.
    Concrètement, Damien réalise ses capsules vidéo en amont et demande aux élèves de les visionner avant le cours ; une fois cette première étape réalisée, les élèves se rendent sur la plateforme d’autoévaluation Socrative, sur laquelle ils répondent à un QCM sur les notions vues dans les vidéos.

    « Cela leur permet de voir s’ils ont compris les notions détaillées dans les vidéos ou pas ». Parallèlement à ces exercices, Damien met aussi en place un texte à trous que les élèves peuvent compléter avec l’aide du manuel scolaire.

    L’enseignant peut ensuite consulter les résultats avant son cours ce qui lui permet d’adapter celui-ci et de faire de la remédiation dans ses séances.

    Réactions et sentiments des élèves

    « Certains de mes élèves ont été perturbés et généralement ceux qui sont perturbés sont les très bons élèves, ceux qui sont très scolaires », souligne t-il.

    A l’inverse, les élèves plutôt moyens, ont trouvé un grand intérêt et « ont eu l’impression de mieux apprendre », de leurs propres mots.

    Damien Scimeca a également modulé son espace classe de manière différente ; le travail en îlots permet aux élèves, tous niveaux confondus, de s’entraider et de collaborer.
    « Mon but est aussi de m’occuper davantage de ceux qui sont en difficultés ; je pratique tout simplement la différenciation pédagogique ». « On peut tout à fait faire de la différenciation pédagogique sans la classe inversée mais, de mon avis, c’est plus difficile », ajoute Damien.

    Damien Scimeca l’avoue aussi : cela demande plus de temps de préparation de mettre en place la classe inversée par la réalisation du plan de travail, des vidéos etc.

    « Par contre, cela me donne plus de temps en classe pour m’occuper de mes élèves ; ma pédagogie et mon enseignement sont beaucoup plus efficaces ».

    Ce sera la phrase de conclusion et n’est ce pas ce qu’il faut retenir ?…

    Plus d’infos :
    suivre Damien Scimeca sur Twitter : @Damscimeca

     

     

     

  • Twictée : défis orthographiques et collaboration dès le CP !

    Twictée : défis orthographiques et collaboration dès le CP !

    Laetitia Vautrin est enseignante à l’école de Pontiacq-Viellepinte dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle adhère au dispositif Twictée qu’elle a mis en place dans sa classe de Grande Section-CP et elle nous explique concrètement comment cela se déroule.

    Les balises hashtags, adaptées aux non lecteurs.

    laetitiavautrin_twictee2Les élèves de Laetitia sont non lecteurs, du moins au début de l’année ; il a donc fallu adapter le dispositif Twictée. Pour créer des repères, l’équipe Twictée CP a donc créé des balises sous forme de bonhommes facilement repérables par les enfants avec des hashtags devant : #Majuscule, pour dire qu’il faut mettre une majuscule au mot, à un nom propre ou un prénom par exemple.

    Il y aussi #ponctuation, #lettreson etc.

    « L’enfant, grâce à la balise visuelle, peut expliquer une faute orthographique ; il peut donc se questionner, se justifier et argumenter l’erreur d’orthographe qu’il y a derrière ».

    Les Twoutils, c’est aussi au CP.

    Laetitia Vautrin utilise également les Twoutils, règles orthographiques en 140 caractères envoyées via Twitter par des élèves et pour des élèves.
    Un Twoutil CP, cela peut être par exemple : « Marie, ça s’écrit avec un M majuscule parce que c’est un prénom #Majuscule ».

    Le dico balises est adapté au CP et se transformera au fil des cycles pour s’étoffer des balises officielles de Twictée. Laetitia a créé des balises visuelles grâce à ses compétences en graphisme mais surtout à l’aide du #Dicobalises de Twictée officiel créé par la team CP pour catégoriser les différentes erreurs trouvées dans les différentes twictées.

    Le Padlet, ça donne ça :

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    Laetitia va plus loin dans le Twoutil puisqu’elle fait « parler » les balises au travers de capsules vidéo qu’elle réalise avec ses élèves. Chaque vidéo est accessible avec un QR Code que l’élève peut scanner pour avoir l’explication en images de la balise qu’il recherche.

    laetitiavautrin_twictee3laetitiavautrin_twictee4

     

     

     

     

     

     

     

    « Bonjour, je m’appelle hashtag majuscule. Je suis là pour te faire penser qu’il faut mettre une majuscule au début de la phrase », cite Laetitia comme exemple de texte récité dans une capsule vidéo.

    «  L’idéal est que le groupe classe construise lui-même son dico balises avec des petites vidéos afin que les élèves s’approprient le dispositif ».

     

    Twictée, une mise en pratique en plusieurs étapes.

    Au-delà des séances d’orthographe classique, Laetitia introduit la Twictée environ toutes les trois semaines, « car ça prend quand même du temps ».
    Il y a en effet plusieurs étapes : phase d’écriture individuelle, phase d’écriture négociée, phase de correction etc (retrouvez les étapes décrites dans la vidéo de Laetitia).

    « La phase de correction est très importante car elle permet de valoriser l’élève et de mettre en commun toutes les stratégies employées par les élèves pour réussir à écrire le bon mot », souligne Laetitia.

    Puis vient la phase de Twoutils et la correction de la classe « miroir ». En effet, le dispositif fonctionne toujours à trois classes : la classe Scribe qui envoie la dictée à la classe qui va les corriger « et la classe miroir à qui on envoie nos dictées et qui va nous corriger ».

    « Dans la Twictée, c’est cela qui est génial, c’est la coopération entre élèves d’une même classe et des élèves d’une autre classe qui participent au dispositif ».

    Ces échanges rendent les élèves très actifs et souvent très impatients de connaître avec qui ils vont travailler. La dernière fois, les élèves de Laetitia ont fait la Twictée avec une classe de San Francisco…

    « La Twictée ne développe pas que des compétences de communication écrite mais cela développe plein d’autres choses sur l’ouverture culturelle notamment », conclut Laetitia Vautrin.

    Plus d’infos :

    sur le blog de Laetitia : evolutionclasse.org
    La vidéo de Laetitia présentant la Twictée  sur www.youtube.com

    Le site officiel Twictée : www.twictee.org

    Les classes Aux Etats-Unis avec lesquelles travaille Laetitia sur Twitter.
    La classe de Laurence  à San Francisco sur Twitter.

    On en parle dans ludomag : tous les articles sur la Twictée

     

     

  • Classe inversée : casser les habitudes, c’est gagner en résultats !

    Classe inversée : casser les habitudes, c’est gagner en résultats !

    Carole Chamoun est professeur de SVT au Liban. Elle fait partie des membres de la sphère francophone de l’association Inversons la classe ! Et témoigne au micro de ludomag de son expérience « d’inverseuse » depuis 2009.

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    Sept années que Carole expérimente ce mode de fonctionnement et l’idée lui est venue un jour, en 2009, parce qu’elle voulait trouver une solution pour ses élèves en difficultés.

    « J’ai commencé d’une manière très douce en classe de 6ème avec des outils vraiment rudimentaires », explique t-elle.

    Ensuite, avec le numérique, sa méthode a évolué ; En 2012-2013, avec les nouveaux programmes, elle a mis en place cette nouvelle manière d’enseigner avec ses terminales S (section scientifique).

    « J’ai osé »

    dit-elle, malgré l’échéance du baccalauréat à la fin de l’année et face à des collègues enseignants assez dubitatifs sur les méthodes de Carole.
    Jusqu’à Noël, certains élèves étaient encore sur leurs réserves ; après, ils la remerciaient !

    « Si je veux parler de cette inversion de classe, ce n’est pas la méthode magique mais elle a beaucoup de points positifs ! ».

    A l’échelle de l’élève, Carole parle d’apprentissage de l’autonomie, du travail en groupe. Mais elle ne s’oublie pas quand elle évoque les points positifs de cette nouvelle manière d’enseigner ; pour elle, c’est une remise en question en tant qu’enseignante qui lui a permis d’atteindre son objectif premier : aider les élèves en difficultés.

    Pourquoi le fait d’inverser la classe aiderait-il les élèves en difficultés ?

    D’après elle, ces élèves ont besoin de temps, d’un rythme différent de celui de la classe ; tout en leur laissant de l’autonomie, elle encadre leur travail par des QCM, par exemple.

    Aujourd’hui, elle souligne qu’elle parvient à faire adhérer des profs « qui n’ont jamais eu le courage de changer ».

    Retrouvez l’intégralité de son témoignage dans la vidéo ci-contre.

    Suivre Carole Chamoun sur Twitter sur @mamicoci

    Plus d’infos :
    sur l’association Inversons la classe ! : www.laclasseinversee.com

    La suivre sur Twitter : @Classe_Inversee

  • Numérique et Boîtes /exposition : un nouvel outil d’éducation artistique et culturelle pour les classes

    Numérique et Boîtes /exposition : un nouvel outil d’éducation artistique et culturelle pour les classes

    Le CAPC du musée d’art contemporain de Bordeaux propose un nouvel outil d’éducation artistique et culturelle alliant numérique et arts : ce sont les boîtes/exposition auxquelles on ajouté des tablettes.

    Nous avons découvert ce projet lors du salon Educatec-Educatice en novembre dernier, soutenu par la Direction du Numérique pour l’Education et à destination des classes du premier degré qui sera disponible dans la première moitié de l’année 2017.

    Le Centre d’Arts Plastiques Contemporain du musée d’arts contemporains de Bordeaux regroupe 1200 œuvres ; Il est aujourd’hui labellisé « Musées de France » avec la vocation « depuis toujours, d’aller vers des publics d’enfants et d’apporter la culture vers ceux qui en sont le plus éloignés », souligne Véronique Darmanté, Professeur des écoles mise à disposition au CAPC.

    Pour ce faire, le CAPC a toujours eu la volonté de développer des outils pédagogiques et dès 1975, l’équipe a créé ce qu’ils appelaient les « Boîtes/exposition », à destination des enseignants en prêt gratuit pour une durée indéterminée.

    Aujourd’hui, ce dispositif de Boîtes/exposition touche près de 3600 enfants chaque année et cela fonctionne très bien.

    Aussi, afin de s’adapter aux nouveaux usages des jeunes et du quotidien, le CAPC a réfléchi à faire évoluer le dispositif.

    « Pour nous, l’intérêt était aussi de réfléchir autrement à la manière dont on peut accéder aux œuvres de la collection qui ne sont pas visibles de manière permanente dans le musée et de s’adapter aux nouveaux outils, aux nouveaux usages des enfants dans les classes et dans leur vie quotidienne », explique Julie Nio, médiatrice culturelle au musée d’Art Contemporain de Bordeaux.

    L’idée a été de développer un projet qui se sert de tous les supports susceptibles d’être présents dans les classes : le TNI, mais aussi 13 tablettes qui sont prêtées avec la mallette, dont une prévue pour l’enseignant.

    Le dispositif va être mis en place, pour sa partie matérialisée, sur la région Nouvelle Aquitaine (avec retrait des mallettes au Musée d’Art Contemporain de Bordeaux) ;

    « pour la version dématérialisée, on imagine toucher un public bien plus large mais c’est encore à l’expérimentation ».

    Ce projet est financé en majorité par du mécénat et il est soutenu et financé depuis peu par le Ministère de l’Education Nationale via sa commission numérique. Le projet est encore en phase de développement et sera déployé au 2ème trimestre de l’année scolaire en cours.

    Plus d’infos :

    Détails dans la vidéo ci-contre.
    et sur www.capc-bordeaux.fr/boitesexpositions

  • #Twittconte, et si les personnages de contes étaient sur Twitter ?

    #Twittconte, et si les personnages de contes étaient sur Twitter ?

    Par Régis Forgione et Bruno Mallet
    Twittconte_150116

    Comment interagissent-ils entre-eux ? Que (se) racontent-ils ?  Comment vivent-ils l’histoire “de l’intérieur” ?

    C’est à ce type de questionnement que se frottent les élèves quand ils élaborent un Twittconte. L’argument du projet tient en une phrase : et si les personnages de contes traditionnels avaient un smartphone et un compte Twitter ?

    Une histoire en temps réel et en direct sur Twitter

    Il s’agit de de faire (ré)écrire un conte en adoptant le point de vue des personnages, en se mettant littéralement dans leur peau via leur compte Twitter, et en les faisant dialoguer à plusieurs voix.  Avec une contrainte qui donne tout son sel au projet :

    l’histoire se déroule en temps réel et en direct sur Twitter, le tout concentré sur un ou deux jours.

    Les personnages étant répartis entre différentes classes, leurs réactions ne sont pas connues à l’avance. Ainsi le conte « s’élabore, se modèle et se remodèle en même temps qu’il se transmet »*.

    Le format contraint (140 caractères) et social (interactif) de Twitter est bien adapté à cette forme d’oralité-écrite du conte traditionnel.

    Même si la structure du conte original est plus ou moins respectée, répondre au commentaire imprévu d’un personnage demande une certaine dose d’adaptativité et de créativité de la part des élèves. Le résultat est d’autant plus riche et surprenant que la phase préparatoire d’écriture a été développée.

    En effet, la plupart des tweets sont écrits en amont et disposés sur une Timeline pour le jour de publication. Plus les élèves auront fait leurs gammes, plus ils seront à l’aise pour improviser sur le thème le jour J, à la manière d’une improvisation théâtrale.

    Au final, il s’écrit une oeuvre collective à plusieurs classes, qui mêle écriture réfléchie et instantanéité.  L’année dernière nos classes de @CM1_Fenez77 et @CM2_CHAPELLE ont réalisé le premier Twittconte à lire ici Le Petit Chaperon Rouge.  Et le mois dernier l’aventure a repris en réécrivant  Petit Poucet !

    Derrière le rideau

    TwittconteHP_150116La publication sur Twitter constitue le “chef d’oeuvre” des élèves mais elle n’est que la partie visible de l’iceberg. Outre les séances de travail sur l’orthographe, la grammaire et la rédaction, c’est un projet de plusieurs semaines qui demande de :

    – lire des contes (de typologies et d’origines diverses)
    – en tirer les invariants et composantes (les personnages, la quête, les adjuvants…)
    – comprendre le schéma narratif et comment il s’applique
    – s’approprier finement le conte qui sera le support du #Twittconte (en lire différentes versions, des versions détournées…)
    – apprendre à adopter le point de vue d’un personnage
    – réfléchir aux interactions (possibles ou pas) entre les personnages
    – envisager différentes pistes d’écriture (réajustements et enrichissements)
    – réfléchir et intégrer les codes d’écriture d’aujourd’hui (usage des balises Twitter ou des  émoticones par exemple…)

    À ce propos, Twittconte intègre cette année les projets Savanturiers pour se mettre en relation avec un chercheur en littéracie afin d’en élargir et renforcer les fondements didactiques.

    Twittconte comporte également un large volet arts visuels. Les élèves ont fait des sorties en forêt pour repérer des lieux et y photographier certaines scènes. D’autres, ne pouvant quitter l’école ont appris à rechercher des photos sur Internet. Ils ont également apporté des objets et arrangé des décors pour reconstituer des scènes d’intérieur, à la manière d’une pièce de théâtre.

    Vous aussi devenez Twittconteur !

    Pour faciliter l’intégration du projet #Twittconte par les collègues nous prenons en charge des aspects techniques (création des comptes Twitter des personnages, mise en relation des twittclasses, profils illustrés des personnages…). Le cadre est assez souple pour que chacun puisse s’en emparer et l’enrichir, des maternelles aux collégiens.

    Pourquoi pas un Twittconte en maternelle via dictée à l’adulte ?

    L’idéal serait qu’au fur et à mesure se dessine un univers, que les comptes Twitter des personnages puissent servir à d’autres classes d’année en année.  On peut supposer que les psychologies des personnages soient très différentes selon le niveau de la classe qui se cache derrière…

    D’ailleurs il y a quelques jours les classes d’Aurélie Letellier et Marie-Andrée Kacimi (@cm2d_laclasse et @ADMCE2) ont écrit un nouvelle version du Chaperon Rouge bien différent de la première ! Pourquoi pas imaginer des détournements et des croisements de contes par la suite : quand le Chaperon Rouge rencontre Hansel et Gretel…

    Sans trop en dévoiler on nous chuchote à l’oreille que Yannick Choulet @quiritcurie et Sandrine Descombes @cm2clachapelle préparent un Twittconte dont les profils des personnages ont été concoctés par le dessinateur de presse et illustrateur de jeunesse Christian Creseveur, restez à l’écoute !

    Plus d’infos :
    Pour participer au projet #Twittconte faites-vous connaître via le document de participation Twittconte.
    Et n’hésitez pas à vous abonner à @Twitt_contes pour être informé des prochaines productions.

    *André Jolles, Formes simples, Seuil