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  • Donnez du sens au code avec le TI-Innovator Hub

    Donnez du sens au code avec le TI-Innovator Hub

    Texas Instruments a lancé en France, à l’occasion d’EduSpot, le 08 mars dernier, sa nouveauté pour les classes de maths : le TI-Innovator Hub. Explications en images avec Carlos Coelho, Business Development Manager France Portugal, qui vous fait découvrir comment ce petit boîtier va révolutionner vos cours de maths !

    Le TI-Innovator Hub est un boîtier de programmation qui a la spécificité d’être simple, autonome et simple « Plug and Play », directement avec la calculatrice.

    Les programmes actuels posent la question de l’algorithmique et de la programmation ; comme l’a rappelé la Ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, il est nécessaire de « donner du sens au code« .
    Texas Instruments a fait le pari de rendre cet enseignement plus « concret » et plus proche des réalités sociétales.

    Pour exemple, avec le TI-Innovator Hub, les élèves pourront simuler le fonctionnement de l’éclairage public.
    « En reliant le hub à la calculatrice, on va pouvoir exécuter des algorithmes et mettre en contexte« , explique Carlos Coelho dans la vidéo ci-contre. On demande aux élèves de se poser la question de comment l’éclairage urbain se met en route en fonction de la luminosité extérieure.

    « Ils vont coder leurs lignes sur la calculatrice et, avec le TI-Innovator, ils vont pouvoir tester leurs programmes ».

    Le TI-Innovator Hub est en fait un produit industriel qui a été adapté pour l’enseignement. Il dispose d’un haut-parleur, de plusieurs diodes et d’un capteur de lumière ; « ce qui permet, déjà, de monter un certain nombre de projets sans ajout complémentaire« , souligne Carlos Coelho. « L’exemple de l’éclairage urbain se fait avec le Hub, simplement« .

    Mais on peut également aller plus loin puisqu’il existe plusieurs connectiques au boîtier : des connectiques « In » qui vont permettre d’associer des capteurs pour recueillir des données que le Hub et la calculatrice vont pouvoir traiter ; et des connectiques « Out » pour ajouter des actionneurs, comme un moteur, par exemple.

    « A partir de là, c’est la créativité des enseignants et des élèves qui entrent en jeu. Place à l’imagination ! »

    « Avec le TI-Innovator Hub, on peut, dans une salle de classe traditionnelle, sans infrastructure complexe, expérimenter des situations sociétales, depuis la calculatrice et en utilisant l’algorithme qui est généré par celle-ci« .

    Plus d’infos :
    Le TI-Innovator Hub fonctionne avec les calculatrices graphiques Texas Instruments, la TI 83 Premium CE et la TI-nspire CX CAS, au sein d’un écosystème. Des formations sont proposées aux enseignants, en présentiel ou en vidéoconférence, « sur un rythme de un webinar par semaine sur l’usage de nos produits ».

    Des ressources en ligne sont également dédiées aux enseignants comme le site www.lestutosmaths.fr.

     

     

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  • Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Axelle Tessandier, Déléguée nationale du mouvement « En Marche », est venue présenter les éléments du programme d’Emmanuel Macron sur le sujet du numérique dans l’éducation. Au sortir de son intervention, nous l’avons interrogé notamment sur l’annonce récente qui a retenu toutes les attentions, à savoir : l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires jusqu’au collège.

    Alors que de plus en plus d’enseignants tendent à utiliser les appareils connectés des élèves pour leur pédagogie en classe selon le mouvement « BYOD » et que certains y parviennent très bien (voir notre dossier à ce sujet), Emmanuel Macron a jeté un pavé dans la marre avec son annonce d’interdire totalement les portables à l’école.

    Les enseignants, présents en nombre sur l’évènement EduSpot qui se tient au palais des congrès du 08 au 10 mars, ont saisi l’occasion pour interpeller Axelle Tessandier sur cette mesure qui leur semblent « hors du temps », alors que le mouvement progressiste prône la modernité, le positivisme et les « nouvelles chances et opportunités ».

    Dans l’interview ci-contre, Axelle Tessandier nous donne quelques éléments de réponse sur le sujet.

    « J’ai mesuré aujourd’hui sur EduSpot à quelle point cette proposition avait fait du bruit »

    « Nous sommes là pour libérer les énergies et j’ai vu aujourd’hui beaucoup d’actrices et d’acteurs qui ont envie de révolutionner l’éducation et de libérer les énergies, de faire que les élèves soient bien et soient dans les meilleures conditions pour apprendre, pour partager et collaborer et, dans notre mouvement, nous ne prônons que ça donc c’est évidemment quelque chose que nous ne devons pousser et encourager« .

     

    source image : pixabay.com

     

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Olivier Arette-Hourquet est professeur d’EPS au collège innovant Pierre Emmanuel à Pau. Il a mis en place une activité Tir à l’arc en utilisant les tablettes numériques ; un vrai facteur de progrès pour les élèves.

    « Les tablettes en EPS, c’est assez révolutionnaire », explique Olivier Arette-Hourquet.

    Il avoue que l’utilisation des tablettes pendant le cours est assez chronophage donc il faut être vigilant. Néanmoins, l’usage de ces outils présente de nombreux atouts.

    Pour des activités « technocentrées » telles que l’acrosport, la gymnastique, le tir à l’arc, par exemples, il existe beaucoup d’applications qui sont intéressantes.

    « Avec les tablettes, c‘est la première fois que des élèves vont mettre des mots sur des images« .

    Le but de se filmer entrain de faire du tir à l’arc est que l’élève voit en même temps que le professeur donne les explications. « Après, ils deviennent autonomes avec des critères de réussite assez simples« .

    L’enseignant prend le temps de passer en revue quelques vidéos prises pendant la séance pour expliquer sur quels critères de réussite les élèves doivent s’appuyer ; pour le tir à l’arc, on regarde la position du bout de la flèche par rapport aux yeux et au coude qui doit être droit, par exemple.
    Les élèves pourront, en autonomie, entourer et surligner en vert sur la vidéo, les bonnes positions et entourer en rouge ce qui ne va pas.

    Pour les scores, la tablette permet de les enregistrer, « ce qui est un peu plus ludique pour les élèves qu’une feuille de papier« .

    Olivier Arette-Hourquet utilisait déjà des tablettes numériques l’année dernière, dans un autre établissement, sur une activité sportive de lutte, sur des critères de jugement.
    Après les combats, il revoyait la vidéo du combat de 1min30 avec ses élèves pour comprendre comment les juges avaient évalué le combat.
    « Ils comprennent pourquoi on leur a mis 1 points, 2 points… car dans l’action, on a pas le temps ».

    « Je suis très motivé et on va recevoir prochainement trois classes mobiles. Pour l’EPS et la vidéo, il y a beaucoup de choses intéressantes« , conclut-il.

     

  • Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves. Ce reportage vidéo a été réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017.

    « L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ».

    En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe.

    « J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ».

    Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC.
    Comment questionner les élèves ? Comment les impliquer dans cette recherche-là.

    Dans la vidéo ci-contre, vous pouvez suivre les témoignages d’Antoine et de Mohamed sur la façon dont ils se sont engagés dans la réflexion aux côtés de leurs camarades.

    Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes.

    Comme il le décrit très bien, il y a, dans une classe, tous les profils : les élèves peu attentifs sont placés devant ; les élèves autonomes sont placés au fond de la classe et peuvent s’auto corriger en utilisant des outils numériques mis en place par leur enseignant (QR code etc).
    Les élèves qui se situent entre les deux, sont positionnés en îlots, par quatre, « qui peuvent s’entraider ».

    Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.

    Enfin, la communauté a également créé un sas que Bruno Vergnes appelle « le coin lecture ».
    Il permet d’isoler certains élèves énervés ou agressifs, d’aller se calmer dans ce sas pour un court moment.

    « Faire en sorte d’offrir à cet élève-là, un sas de décompression mais petit à petit, le ramener dans les apprentissages qui sont prévus dans la séance », explique t-il.

    « C’est aussi avoir une attitude un peu différente avec lui : aller lui parler calmement et se mettre à son niveau ».

    Le « mange-debout » fonctionne aussi assez bien car il permet aux élèves qui ont du mal à se tenir assis pendant une durée prolongée, de pouvoir bouger un peu.

    Ces élèves « un peu plus toniques que les autres », pourrait-on dire sont aujourd’hui de moins en moins nombreux car, comme le souligne Bruno Vergnes, « cette salle a vraiment permis de reconquérir de l’attention ».

  • LUDOVIA#14 : candidatez pour être intervenant! Jusqu’au 17 avril…

    LUDOVIA#14 : candidatez pour être intervenant! Jusqu’au 17 avril…

    Comme chaque année, Ludovia a la volonté d’accueillir un maximum d’enseignants qui ont des pratiques et initiatives pédagogiques dans leur classe avec le numérique et qui souhaitent les faire partager. Les enseignants qui candidatent et qui seront sélectionnés seront les animateurs des ateliers « ExplorCamps », des ateliers « FabCamps » et des ateliers « WorkShops » ; tous les ateliers auront lieu sur les journées du mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 août 2017.

    Définition de l’ExplorCamp

    Les Explorcamps de Ludovia sont des séances d’ateliers tournants qui se déroulent en simultané. Chaque atelier dure une heure organisé sous la forme de 30 minutes de présentation et 30 minutes de discussion autour d’une quinzaine de participants. Chaque atelier peut être répété plusieurs fois sur une même session d’une demi-journée ou même sur plusieurs sessions si le sujet le permet.
    Il y a 8 ateliers en simultané sur chaque session d’ExplorCamp.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 grand écran Plasma 16/9 pour visualisation avec connectiques HDMI ou VGA ; connexion internet Wifi fournie gratuitement pour les intervenants.

    Définition du FabCamp

    L’objectif de cet espace, qui se tiendra tout au long des trois jours, sera d’aller vers une démarche de construction d’une ressource, d’un contenu ou d’un outil sur chaque session d’une demi-journée ; échanger des astuces entre enseignants avec son matériel ; ou encore mettre en place des solutions peu onéreuses (liseuses « bricolées », ressources « maison »…). Chaque atelier FabCamp dure environ deux heures.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 outil de vidéoprojection

    Définition du WorkShop

    L’ambition de cet espace WorkShop (déjà inauguré en 2016 mais qui sera mis plus en avant sur cette prochaine édition) est de pouvoir se former entre « pairs » sur une durée de 2 à 3 heures selon les besoins de votre présentation.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 outil de vidéoprojection

    -> Les ateliers FabCamps et Workshops auront lieu sur le nouvel espace aménagé dans le parc de Ludovia.

    NB : Aucun ordinateur ou tablette n’est disponible sur les ateliers – Nous vous invitons à amener votre matériel et surtout, prévoir votre connectique et adaptateurs. (notamment adaptateurs et câbles VGA et HDMI)

    Procédure de soumission

    Soumettre au minimum, une page écrite au format numérique présentant votre atelier et retour d’expérience, en liaison avec le thème de l’année «  Partages, échanges & contributions avec le numérique ».

    Format numérique : .doc ou autre format texte, pas de PDF.

    Vous pouvez proposer plusieurs sujets d’ateliers (pour chacun des trois espaces) sur les quatre sessions, dans l’ordre de programmation : Session introductive (uniquement FabCamps) puis tout type d’atelier sur Ressources jeux & contenus, pratiques pédagogiques, Culture numérique & codes, Espaces d’apprentissage et de formations.

    Format du texte de soumission

    Titre du sujet : 140 caractères maximum
    Mots clés : 3 mots clés minimum / 10 maximum
    Problématique pédagogique : 10 lignes minimum
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : 10 lignes minimum
    Relation avec le thème de l’édition : 5 lignes minimum
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe : 10 lignes minimum

    Si vous êtes sélectionné, ce texte sera mis en ligne sous forme d’article sur le média ludomag.com, afin que les futurs participants à l’université d’été puissent, avant événement, avoir un aperçu précis de tous les ateliers proposés et faire leur choix en amont. Une fois sur place, les participants à votre atelier auront « normalement » déjà pris connaissance du sujet.

    Indiquez dans quelle session du programme 2017 vous souhaitez présenter votre/vos ateliers :

    SESSION INTRODUCTIVE (mardi après-midi) : TOUTES THÉMATIQUES CONFONDUES mais que FabCamps.

    SESSION I (mercredi matin) : RESSOURCES, JEUX & CONTENUS
    SESSION II (mercredi après-midi) : PRATIQUES PÉDAGOGIQUES
    SESSION III (jeudi matin) : CULTURE NUMÉRIQUE & CODES
    SESSION IV (jeudi après-midi) : ESPACES D’APPRENTISSAGE ET DE FORMATIONS (La Classe, l’ENT, les MOOC, les LMS, les pratiques e-learning…)

    Documents à fournir ABSOLUMENT lors de la soumission 

    – Une photo de vous en format .jpg aux dimensions 900×700 pixels de large environ

    – Un texte de présentation (Biographie) de l’intervenant / compétences / qui il est / expérience, liens vers ses activités liées au numérique… de manière rédigée (aucun CV ne sera admis).
    – Vos comptes Twitter, Facebook, Linkedin et autres réseaux sociaux, que vous souhaiteriez faire apparaître.

    Ces éléments seront mis en ligne sur le site de l’Université d’été www.ludovia.org/2017 dans la rubrique intervenants.

    – Le texte de soumission (cf ci-dessus pour le format) AU FORMAT TEXTE (.doc ou autres, PAS DE PDF)
    – un visuel en format jpg (800 pix de large minimum) évoquant/symbolisant le sujet de votre atelier et accompagnant le texte de soumission.
    Ces éléments seront mis en ligne sur le site de l’Université d’été www.ludovia.org/2017 et sur le site ludomag.com.

    Date de soumission

    Dernier délai : 17 avril 2017 minuit.
    Attention, les sujets présentés sont sélectionnés au fur et à mesure de leur réception ; le nombre d’ateliers étant limités, nous vous invitons à envoyer votre/vos proposition(s) le plus tôt possible.

    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail.

    La sélection sur les espaces et différents formats d’ateliers se fera en fonction de la cohérence de votre candidature.

    Attention, toute proposition ne répondant pas au cahier des charges, notamment qui ne sera pas en lien avec le thème de l’année, sera refusée.

    Une attention particulière sera portée aux candidatures concernant la maternelle et le primaire,

    afin d’équilibrer la proportion d’ateliers en premier et second degré (le premier degré étant souvent un peu moins représenté sur les précédentes éditions de Ludovia).

    SÉLECTION -> dernières réponses données avant le 14 mai 2017.

    Droits à l’image et droits d’auteur

    Dès sélection de votre atelier, vous vous engagez à nous autoriser à diffuser le résumé de votre atelier (texte de soumission), biographie et photo sur le média ludomag.com et le site de l’Université d’été. Votre atelier pourra également être filmé pendant l’événement, en tout ou partie.

    Prise en charge des intervenants

    ATTENTION : pour cette 14ème édition et pour des raisons budgétaires, nous ne pouvons malheureusement ne prendre en charge que des intervenants de France métropolitaine et pays francophones de proximité comme la Belgique ou la Suisse.
    Les intervenants sélectionnés se verront rembourser leurs frais de voyage sous certaines conditions et limites :

    TRANSPORT

    Les billets de transport seront réservés directement par l’organisation de Ludovia ; aucun billet de transport pris par l’intervenant ne pourra être remboursé.
    – La prise en charge s’effectue de l’aéroport le plus proche (pour un déplacement en avion) ou gare la plus proche (pour un déplacement en train) de votre domicile. Aucun autre frais annexe n’est pris en charge (parking, transport jusqu’à l’aéroport/gare etc).
    – Pour les déplacements en voiture, un document vous sera fourni. A savoir : le remboursement s’effectue sur la base d’un billet de train 2nd classe pour les trajets au-delà de 500kms aller-retour. Pour les trajets en deça de 500 kms, un barème vous sera communiqué ultérieurement.
    – Cas particuliers : le covoiturage de type blablacar peut être pris en charge sur présentation d’un justificatif, de même pour les trajets en bus ; le covoiturage entre intervenants peut également être pris en charge ; conditions et détails à voir avec l’organisation.

    SÉJOUR SUR PLACE

    La prise en charge de l’hébergement est intégrale du mardi 22 août au soir au vendredi 25 août matin, en formule « partagée », chambre ou appartement non mixte. Vous pouvez choisir les personnes avec lesquelles vous souhaitez partager – le signaler à l’organisation.

    – Pour les personnes souhaitant une chambre individuelle, il vous sera possible de la réserver avec supplément lors de votre inscription en ligne. Merci de le préciser lors de vos échanges avec l’organisation.

    Des chambres individuelles peuvent être accordées pour raisons médicales ou autres raisons personnelles qui vous sont propres. Cependant, devant faire face à la pénurie de chambres individuelles à tarif modéré et raisonnable, nous sommes dans l’obligation de plébisciter le logement « collectif » (2 ou 3 lits/chambre ou appartement).

    Les personnes souhaitant avancer ou prolonger leur séjour pourront également le faire sans problèmes. Merci d’en informer l’organisation.

    – Pour la restauration, des tickets vous seront remis à votre arrivée avec votre badge d’inscription pour une prise en charge du mardi 22 août soir au vendredi 25 août matin.

    ATTENTION, votre candidature retenue ne signifie pas que vous êtes inscrit à Ludovia. L’inscription est obligatoire et devra être faire par vos soins selon une procédure qui vous sera fournie par l’organisation.

    Où Candidater

    Envoi de votre dossier complet (en un seul mail !!!) à aurelie.ludovia@gmail.com
    Objet à indiquer : Candidature intervenants ateliers Ludovia#14

     

     

    « A bientôt ! Et au plaisir de vous lire« , Aurélie Julien, chef de projet Ludovia#14

     

     

  • « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    Jean-Jacques Le Quémener est enseignant en physique-chimie en lycée technique dans l’académie de Versailles. Aujourd’hui membre de l’association Inversons la classe !, il avoue pratiquer la classe inversée depuis une vingtaine d’années…

    Sa réflexion a démarré alors qu’il y a vingt ans, il emmenait ses élèves à l’extérieur de la classe, « sur le chantier d’à côté, pour leur montrer les sujets techniques sur lesquels on allait travailler ». Il s’est rendu compte que ce contexte extérieur désinhibait les élèves les plus silencieux et il s’avérait même qu’ils étaient les plus pertinents dans leurs réponses.

    Jean-Jacques Le Quémener réalise alors qu’il a ouvert d’autres portes.

    Il constate également que depuis 10 à 15 ans, de plus en plus d’élèves ne sont plus accrocheurs à la transmission verticale du savoir.

    « L’enseignement inversé permet donc de les raccrocher, de leur apporter une ouverture et si ils y trouvent suffisamment de plaisir, ils ont envie de faire un effort supplémentaire et c’est là qu’on entre dans un cercle vertueux », explique t-il.

    Alors que peu de recherches peuvent attester des résultats de la pédagogie inversée sur la réussite des élèves, Jean-Jacques, lui, a le recul de vingt années d’expérience avec ses élèves pour dresser des constats.

    « Chaque fois que j’ai utilisé une approche, que l’on pourrait appeler aujourd’hui d’inversée, quand cela répondait à une problématique, cela permettait de résoudre la problématique ».

    Mais il avoue fonctionner sur la méthode essai-erreur ; cela ne fonctionne pas toujours mais il se pose toujours la question de savoir pourquoi. Il s’appuie aussi également sur les travaux dans le domaine des neurosciences pour l’aider à comprendre certains mécanismes d’apprentissage.

    Retrouvez l’intégralité du témoignage de Jean-Jacques Le Quémener dans la vidéo ci-contre.

     

     

     

     

  • Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Mila Sainte-Anne est enseignante en histoire-géographie en collège dans l’académie de Rouen. Dès l’apparition du numérique, elle est « tombée » dedans et l’a aussi amené tout naturellement dans sa classe. La pédagogie inversée a suivi…

    Mila Sainte-Anne a connu les salles informatiques et a même assuré la maintenance à l’époque où elle était responsable informatique ! Aujourd’hui, elle avoue préférer se concentrer sur les aspects pédagogiques, son vrai cœur de métier.

    Sa classe inversée à elle, « c’est un élément de sa palette pédagogique ; ce n’est pas quelque chose que je vais utiliser systématiquement », décrit-elle.

    « Je vais utiliser la classe inversée parce que j’ai l’idée pédagogique qui va avec ».

    Elle n’utilise plus les salles informatiques car elle ne veut pas « faire du numérique » mais « utiliser le numérique en histoire-géographie ». Aujourd’hui, elle préfère que les élèves utilisent leur Smartphone, dans un but pédagogique, « et je préfère qu’ils l’aient à la main pour chercher sur Wikipédia plutôt qu’ils l’aient dans leur sac à essayer de faire des photos de leurs camarades sous la table » !

    Mila dépose tous ses cours sur un blog à destination des élèves ; ses vidéos sont hébergées sur le site du rectorat.
    Elle demande aux élèves de visionner la vidéo, de compléter un questionnaire de compréhension mais également de donner leur avis sur ce qu’ils ont vu « pour qu’ils apprennent à sortir du domaine scolaire », explique t-elle.

    Pratiquer la classe inversée, c’est une des manières d’enseigner autrement pour Mila Sainte-Anne.

    Et ce n’est pas le matériel qui pose problème mais bien le cloisonnement de la pensée des élèves qui sépare le monde de l’école du monde de la « vraie vie ».

    C’est sur ce point qu’il faut encore travailler…

    Plus d’infos :
    retrouvez Mila Sainte-Anne Sur Twitter

     

     

  • Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce dernier épisode, Lydie s’intéresse aux handicaps liés à l’oral, pour des jeunes enfants à besoins spécifiques, de la maternelle aux classes primaires, et comment les compenser avec l’aide des nouvelles technologies.

    « Ce sont des élèves qui vont souvent avoir besoin d’une aide visuelle qui peut se concrétiser notamment par les pictogrammes ».

    Dans les outils numériques dont on dispose aujourd’hui, Lydie souligne que certains d’entre eux sont très simples d’utilisation pour créer des emplois du temps, des consignes ou encore des histoires, des phrases en pictogrammes.

    Elle mentionne notamment le portail ARASAAC qui propose une banque de pictogrammes gratuits sous licence Creative Commons. Ces pictogrammes sont intégrés dans plusieurs logiciels comme, par exemple, ARAWORD, qui permet de traduire un texte écrit en français, directement sous la forme de pictogrammes.

    « Cela peut aussi aider des élèves qui ne sont pas en situation de handicap à progresser dans leur apprentissage de la lecture, au CP, par exemple », souligne Lydie.

    En 2ème outil fort utile pour l’aide à l’écriture, Lydie a choisi Picto Selector, un logiciel gratuit mis au point par un papa « qui permet de créer des grilles de pictogrammes très facilement ».
    Ce logiciel intègre déjà la base de données ARASAAC.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

     

     

     

  • Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Mireille Gain s’est lancée dans la programmation en maths avec ses élèves du Collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau pour leur faire comprendre la programmation en elle-même mais pas seulement ; ces manipulations vont aussi leur permettre d’acquérir, sans en avoir l’air, des notions dont ils auront besoin au quotidien.

    Mireille Gain a toujours utilisé les salles informatique mises à disposition pour faire travailler ses élèves. Bien qu’elle n’était pas favorable, au départ, à travailler la géométrie sur écran, le site Algoblocs l’a fait changé d’avis.

    « Le site Algoblocs est très pratique car il fait construire des figures géométriques en utilisant la programmation ».

    En première étape, les élèves vont travailler en mode individuel d’exercices ; puis, pendant la phase suivante, « ils se créent des défis entre eux ».

    « Le créateur du site m’a proposé de créer une page pour l’établissement où on peut voir tous les défis créés par les élèves », explique t-elle.

    Salle de classe : chacun son espace !

    Au niveau de l’espace, chaque élève a un ordinateur ou une tablette pour travailler, même si beaucoup d’entre eux se sont rués sur les tablettes, la nouveauté de janvier ! L’enseignante, elle, n’était pas très à l’aise sur tablette au départ mais cela ne concerne qu’elle, ironise t-elle !

    Chacun peut avoir son propre espace de travail, en étant éloignés les uns des autres (car la salle est grande), ce qui fait « beaucoup moins d’interactions trop bruyantes », précise l’enseignante.

    Le travail individuel a ses atouts et permet à l’enseignante de se rendre compte de certaines lacunes : ne pas savoir se connecter à l’ENT Argos, ne pas avoir ses identifiants, etc.
    Elle constate que ce mode de fonctionnement facilite les possibilités de différenciation pédagogique.

    Ce que remarque surtout Mireille Gain c’est, autant les élèves ont des facilités à utiliser une tablette, autant certains n’ont pas acquis des basiques comme la droite et la gauche, par exemple.

    « Une autre chose simple, non acquise pour certains élèves, ce sont les angles. Qu’un angle fasse 10° ou 150°, pour eux, c’est la même chose ».

    « On travaille donc les angles à 45, 60, 90°… Et là, forcément, ils sont obligés de l’intégrer ».

    « Et tout ça, ce sont des compétences du quotidien à acquérir ».